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9 sujets de 1,181 à 1,189 (sur un total de 1,189)
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  • #46350
    bzo
    Participant

    j’ai beaucoup gémi,

    les voisins ont du pester,

    oh ma chair, ma chair chérie,

    nous avons passé de bons moments, n’est-ce pas,

    douce, douce tempête,

    le chant était partout

    #46351
    bzo
    Participant

    divine lenteur,

    au plus je me freine,

    au plus lentement passe en moi, le plaisir

    et j’ai tout le loisir d’observer tous les détails

    de sa parure

     

    par moments, même, il semble faire du vol sur place,

    battant doucement des ailes et comme fixant mon âme,

    comme m’invitant à me dissoudre entièrement

     

    la grâce cohabite tellement bien avec le stupre,

    les ailes des anges tiennent ensemble avec du sperme séché

    et les vagins béants, sont des figures de saints,

    tout emplis de dévotion et de sacré

     

    #46361
    bzo
    Participant

    la perfection absolue, la beauté parfaite,

    du moindre insecte, de la moindre fleur, la plus modeste,

    trouble jusqu’à dans ses profondeurs,

    mon athéisme

     

    mais ce n’est pas grave, pas grave du tout,

    je me suis rendu compte,

    car je n’ai jamais eu peur, d’aimer fort,

    d’aimer passionnément, d’aimer sans réserve

     

    m’agenouiller intérieurement,

    devant le soleil et les grands arbres,

    jusqu’avoir le nez dans la poussière,

    ne me fait pas peur

     

    mais revenons-en à nos moutons,

    revenons-en aux bites et aux chattes,

    aux muqueuses enflammées par le désir,

    aux raideurs et mollesses humides, adorées, de la chair,

    aux lèvres d’en haut, aux lèvres d’en bas,

    à tout ce qui se gobe goulument,

    à tout ce qui se lèche, se frotte, se presse,

    avec avidité, avec passion,

    aux nez et aux langues, en plongée,

    parmi les poils et les odeurs,

    à la rencontre des fentes et des petites tourelles,

    tout à leur exploration passionnée

     

    les deux nuits passées, j’étais à l’hopital,

    rien de grave, juste des examens avancés, en neurologie,

    cependant, certains, vraiment très désagréables,

    après la ponction lombaire, par exemple,

    il a fallu que je reste 6 heures, couché sur le dos, sans trop bouger,

    la colonne vertébrale, devait rester bien à plat ,

    pour que le liquide rachidien, se reconstitue,

    si j’ai bien compris

     

    pour m’occuper,

    je me tournais vers les occupations que je connaissais le mieux,

    à savoir la lecture

    mais pas évident, tenir un livre à bout de bras, sur de longs laps de temps

    et puis, et puis. ahem, vous devinez déjà, bandes de petits coquins,

    le dialogue intime avec ma chair,

    en mode, micro mouvement, maxi effet, pour 6 heures

     

    je laissais les cuisses presser un peu mes bijoux de famille

    et je faisais de légères contractions,

    tout en laissant les doigts errer sur les tétons,

    les titiller, les frotter, les presser, sans discontinuité

     

    comme cela,

    tout en gardant une quasi rigidité de statue, avec le haut de mon corps,

    pour que ma colonne vertébrale bouge le moins possible,

    comme les effets étaient spéciaux,

    les sensations plus brèves

    car je ne pouvais les attiser, les endiabler,

    avec des mouvements, des ondulations,

    des caresses enflammées sur tout le corps

     

    cependant, les contrastes,

    entre la chair muette et la chair qui chante, l’instant d’après,

    ressortait avec une acuité tout à fait frappante,

    dans cette quasi immobilité

     

    l’effet sphynx,

    mort et renaissance des sensations,

    enchantait et surprenait constamment,

    je gémissais doucement, en sourdine,

    ne voulais pas que l’on m’entende du couloir

    où des infirmières passaient régulièrement

     

    enchantement portatif, déplié, adapté aux circonstances,

    j’ai ma boite à outils, constamment, avec moi

     

    je suis sorti vendredi midi, c’est-à-dire, hier

    et l’après-midi, j’ai pu aller me promener dans la forêt,

    la migraine carabinée qui me taraudait,

    a disparu progressivement, parmi les grands arbres,

    faisant place à un éblouissement de tous les instants,

    devant toute cette verdure dansante, baignant dans une glorieuse lumière

     

    je me sentais à la fois, tellement hors du temps

    et tellement  au coeur battant, au coeur ardent, de l’instant,

    moments extatiques, moments de glorieuse paix intérieure

     

    #46363
    bzo
    Participant

    ah jouir, être empli de volupté

    a-t-on jamais inventé meilleure façon de passer le temps?

     

    bon, il y a quelques autres activités qui sont pas mal,

    se promener en forêt, lire, être avec des amis, aller au théatre, faire du yoga

    mais être empli de volupté, jouir, c’est spécial, tout de même,

    on est comme au zénith, du bien-être physique et mental, dans ces moments-là

     

    j’alterne des moments en 100% prostatique et puis en mode yin

    où je mélange allègrement tous les types d’ondes,

    même, hors du lit, j’y arrive , désormais

     

    la seule différence, c’est qu’au lit, en mode yin,

    je n’utilise pas les mains, je bouge peu,

    c’est devenu tellement fort, que juste, j’enveloppe mes génitaux avec les cuisses

    puis j’ondule un peu, je bouge lascivement mon bassin,

    cela me suffit pour devenir une boule de soie chaude dansante, de la tête aux pieds

     

    je me laisse rouler ainsi quelques instants

    puis je retourne en mode 100% prostatique

    car au lit, c’est avant tout, ainsi, que je pratique,

    là, uniquement je me titille les tétons

    et puis en bas les contractions,

    le corps bouge un peu

    mais en accompagnement reflexe

     

    en mode yin, là, c’est la complicité absolue de la chair et de l’esprit,

    tout participe tellement,

    oh comme c’est bon de sentir cela,

    tout votre être embarqué, roulé par le désir

     

    le mode prostatique m’apporte les orgasmes

    et puis des sensations tellement différentes,

    l’alternance est saine, l’alternance enrichit

     

    hors du lit, c’est avant le mode yin,

    avec des caresses à volonté, le corps aussi qui participe pleinement,

    ondule, vacille, tremble, danse

    mais désormais, comme signalé plus haut,

    je me mets aussi en mode 100% prostatique,

    j’y arrive, ce sont des contractions uniquement avec les muscles du périnée

    et puis le titillement des tétons

     

    curieux d’avoir mon premier orgasme prostatique, hors du lit, debout,

    curieux de voir ce que cela va être

     

    et puis tout cela, toujours en mode ralenti,

    la lenteur, l’étirement, les petites  accélérations et décélérations,

    le plaisir en moi, se met au même rythme,

    c’est juste trop bon, de sentir une vague passer en vous au ralenti,

    la sentir passer à travers toutes vos cellules, comme cela,

    on a tellement le temps de la déguster, encore et encore,

    d’en apprécier toutes les nuances, n’en rater aucune

    #46385
    bzo
    Participant

    debout, devant l’évier, l’eau coule à flot,

    j’ai arrêté de faire la vaisselle, pour un moment,

    mes deux mains  se sont posées sur la peau,

    caressent, le torse, les seins,

    un lent mouvement de va et vient,

    anime mon bassin,

    mes jambes sont écartées un peu,

    je suis en 100% prostatique, en bas, pour l’instant

     

    la sensation de pénétration, est partout, entre mes reins,

    je me sens monter, je me sens pénétrer,

    je me sens porteur d’un dard durci, allant et venant,

    je me sens monté, je me sens pénétré, je me sens envahi,

    je sens mes chairs, être labourées,

    frottées de l’intérieur, fouillées, pressées, cognées,

    s’enflammer de plus en plus

     

    c’est juste parfait, c’est juste complet,

    c’est total, pour  l’instant,

    rien ne manque, le désir danse en moi,

    sans retenues, sans frontières,

    il m’emmène sur tout le spectre de la sensation,

    je jouis du vagin, je jouis du pénis, je jouis par les deux bouts,

    dans mes profondeurs, le masculin et le féminin,

    inextricablement, entremêlés,

    travaillent ensemble, dansent ensemble

    #46386
    bzo
    Participant

    ainsi, en action,

    le masculin en le féminin, les deux en moi, éveillés

    je me sens femme à bite, je me sens homme à vagin

    je sens les deux sexes, se défaisant, se reformant,

    se cherchant et se trouvant constamment,

    je me sens rond, je me sens complet

     

    je me sens de fond en comble,

    de fond en comble, une splendide confusion, un splendide trouble,

    une balade aux extrêmes de moi-même,

    une  constante recherche d’union, dans l’instant,

    un vaste territoire, en feu, sans limites, sans frontières,

    un réceptacle bouillonnant,  ouvert sur l’univers,

    envahi, envahi, envahi

     

    la déchirante perfection de l’explosion, au ralenti dans le vide,

    tout coule, tout fond, tout se sépare, tout tournoie,

    il n’y a plus de parois, plus de fondations, plus de toit

    juste un moment de fusion,

    des chairs qui n’existent plus, des chairs fantômes,

    du pur carburant en combustion,

    de la bouillie d’être, en offrande aux dieux

    #46387
    bzo
    Participant

    l’art, le délicieux art, de se donner du plaisir,

    un intime art de vivre,

    l’art de faire défiler,

    la palette infinie des nuances de la volupté et de la jouissance,

    dans sa chair

     

    ces derniers temps,

    en dehors de mon mode yin et du mode prostatique,

    tous les deux qui règnent en moi,

    qui me fleurissent, qui m’épanouissent, au fil des jours,

    colorant mes instants, colorant mes moments de vie,

    je m’offre, aussi, juste avant de m’endormir,

    un curieux moment, très intense, je dois avouer, de plaisir pénien,

    sans bander, sans éjaculer, bien sûr

     

    très très spécial, à peine une trentaine de secondes, au maximum,

    selon les jours,

    un moment de plaisir pénien en mode masochiste, en mode ultra-violent,

    avec la main droite, je commence à triturer mes génitaux,

    très très fort,

    je les presse, je les tords, je les pince,

    je les moleste, sans aucun ménagement

     

    un mélange de douleur vive et de plaisir, du aux manipulations,

    les premières empêchent la moindre bandaison,

    pourtant je m’engage quelque peu , sur la route de l’éjaculation,

    surtout dans mon état, vous imaginez,

    plus lâché mon coup, plus évacuer de petit nuage laiteux,

    depuis des mois, maintenant

     

    mais c’est minime, aucun risque , vraiment, que cela arrive,

    tellement je dose avec un maximum de douleur injectée,

    aux limites du supportable,

    mais en même temps, moments très délectables,

    je suis emporté par un  élan irrésistible de plaisir brut, de plaisir explosif,

    l’excitation monte en flèche à la verticale

    et atteint des sommets étonnants en quelques secondes

     

    la douleur alimente le plaisir, lui confère des colorations pimentées, incroyables,

    je ne peux me retenir,

    je presse, je tords, de plus en plus, goulument, avec déchainement,

    après, pendant de longues secondes, mon sexe me fait vraiment mal

    mais il ne m’en veut pas, je le sens,

    il aime cela, oh combien il a aimé cela

     

    j’ai décidément tous les vices,

    après mes jeux avec l’urine,

    comme c’est bon, le liquide jaune, chaud et un peu visqueux,

    sur les cuisses, l’entrejambe, le bas ventre,

    petites fourmis velouteuses qui courent, qui frottent, qui titillent,

    voilà maintenant votre serviteur, en mode maso,

    on aura tout vu,

    il est irrécupérable, ce garçon

    (garçon fille, à ces moments perdus, encore pire, direct vers le bûcher)

    #46389
    bzo
    Participant

    les secretions les plus intimes,

    la sueur dans la région des sexes, le sperme,

    toutes ces odeurs, vaguement d’urine, aussi,

    tout cela devrait être dans mes textes

     

    j’aimerai que vous ayez tout cela, pendant quelques instants,

    sur les lèvres, dans la bouche, dans les narines,

    que vous le perceviez au bout de vos doigts,

    leur teneur, leur substance, leur consistance,

    leur fumet, plein, plein, partout,

    que vous en soyez trempés, imbibés,

    jusqu’au plus profond de l’âme

     

    que vous nagiez dedans, avec délectation,

    que vous tournoyez dedans, comme un moucheron, tombé dans un  verre de champagne,

    qui va connaître, pour un moment,

    la première et la dernière, ivresse, de sa vie,

    avant que d’être englouti par des lèvres riantes, pulpeuses,

    le regard, juste au-dessus, ayant remarqué

    mais qui ne va pas se priver pour autant,

    de ce moment de liquide ambré et pétillant

     

    #46390
    bzo
    Participant

    dès que j’ai les mains libres,

    qu’elles ne sont plus occupées, avec une de ces taches anodines, quotidiennes,

    elles se posent sur ma peau,

    irrésistiblement, elles sont attirées,

    par cette bonne pâte à jouir,

    tout imbibée de volupté, de lascivité

    qui ne demander qu’à s’exprimer

     

    tels des chevaux sortis de l’écurie,

    elles se mettent à gambader sur ce pré qui leur est dédié,

    qui appartient à leurs sabots, à leurs muscles assoiffés de galop

     

    oh, sentir ces seins , dans mes paumes,

    sentir ces tétons sous mes doigts,

    cette peau, comme elle parfume mon intérieur, de sensations

    dès qu’on la caresse, qu’on la frotte, qu’on la presse, un peu

     

    et puis mon pénis, comme il est doux entre mes cuisses,

    qui la pressent, tantôt avec délicatesse, tantôt sans ménagement,

    comme il rayonne généreusement,

    quelle suavité cristalline, partout dans ma chair,

    grâce à ses ondes

     

    une petite contraction, des muscles du périnée

    et ne voilà-t-il pas déjà que la prostate s’en mêle,

    dardant tout autour ses bonnes vibrations,

    porteuses d’interminable jouissance

     

    oh ma chair, tout ce travail, au fil des années,

    quelle récompense, ta complicité absolue,

    ces innombrables moments de communion, avec toi,

    ces moments d’abandon langoureux

    où n’existe plus qu’un fleuve de nectar, dans lequel je suis dissous

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