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20 sujets de 1,181 à 1,200 (sur un total de 1,447)
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    Articles
  • #46350
    bzo
    Participant

    j’ai beaucoup gémi,

    les voisins ont du pester,

    oh ma chair, ma chair chérie,

    nous avons passé de bons moments, n’est-ce pas,

    douce, douce tempête,

    le chant était partout

    #46351
    bzo
    Participant

    divine lenteur,

    au plus je me freine,

    au plus lentement passe en moi, le plaisir

    et j’ai tout le loisir d’observer tous les détails

    de sa parure

     

    par moments, même, il semble faire du vol sur place,

    battant doucement des ailes et comme fixant mon âme,

    comme m’invitant à me dissoudre entièrement

     

    la grâce cohabite tellement bien avec le stupre,

    les ailes des anges tiennent ensemble avec du sperme séché

    et les vagins béants, sont des figures de saints,

    tout emplis de dévotion et de sacré

     

    #46361
    bzo
    Participant

    la perfection absolue, la beauté parfaite,

    du moindre insecte, de la moindre fleur, la plus modeste,

    trouble jusqu’à dans ses profondeurs,

    mon athéisme

     

    mais ce n’est pas grave, pas grave du tout,

    je me suis rendu compte,

    car je n’ai jamais eu peur, d’aimer fort,

    d’aimer passionnément, d’aimer sans réserve

     

    m’agenouiller intérieurement,

    devant le soleil et les grands arbres,

    jusqu’avoir le nez dans la poussière,

    ne me fait pas peur

     

    mais revenons-en à nos moutons,

    revenons-en aux bites et aux chattes,

    aux muqueuses enflammées par le désir,

    aux raideurs et mollesses humides, adorées, de la chair,

    aux lèvres d’en haut, aux lèvres d’en bas,

    à tout ce qui se gobe goulument,

    à tout ce qui se lèche, se frotte, se presse,

    avec avidité, avec passion,

    aux nez et aux langues, en plongée,

    parmi les poils et les odeurs,

    à la rencontre des fentes et des petites tourelles,

    tout à leur exploration passionnée

     

    les deux nuits passées, j’étais à l’hopital,

    rien de grave, juste des examens avancés, en neurologie,

    cependant, certains, vraiment très désagréables,

    après la ponction lombaire, par exemple,

    il a fallu que je reste 6 heures, couché sur le dos, sans trop bouger,

    la colonne vertébrale, devait rester bien à plat ,

    pour que le liquide rachidien, se reconstitue,

    si j’ai bien compris

     

    pour m’occuper,

    je me tournais vers les occupations que je connaissais le mieux,

    à savoir la lecture

    mais pas évident, tenir un livre à bout de bras, sur de longs laps de temps

    et puis, et puis. ahem, vous devinez déjà, bandes de petits coquins,

    le dialogue intime avec ma chair,

    en mode, micro mouvement, maxi effet, pour 6 heures

     

    je laissais les cuisses presser un peu mes bijoux de famille

    et je faisais de légères contractions,

    tout en laissant les doigts errer sur les tétons,

    les titiller, les frotter, les presser, sans discontinuité

     

    comme cela,

    tout en gardant une quasi rigidité de statue, avec le haut de mon corps,

    pour que ma colonne vertébrale bouge le moins possible,

    comme les effets étaient spéciaux,

    les sensations plus brèves

    car je ne pouvais les attiser, les endiabler,

    avec des mouvements, des ondulations,

    des caresses enflammées sur tout le corps

     

    cependant, les contrastes,

    entre la chair muette et la chair qui chante, l’instant d’après,

    ressortait avec une acuité tout à fait frappante,

    dans cette quasi immobilité

     

    l’effet sphynx,

    mort et renaissance des sensations,

    enchantait et surprenait constamment,

    je gémissais doucement, en sourdine,

    ne voulais pas que l’on m’entende du couloir

    où des infirmières passaient régulièrement

     

    enchantement portatif, déplié, adapté aux circonstances,

    j’ai ma boite à outils, constamment, avec moi

     

    je suis sorti vendredi midi, c’est-à-dire, hier

    et l’après-midi, j’ai pu aller me promener dans la forêt,

    la migraine carabinée qui me taraudait,

    a disparu progressivement, parmi les grands arbres,

    faisant place à un éblouissement de tous les instants,

    devant toute cette verdure dansante, baignant dans une glorieuse lumière

     

    je me sentais à la fois, tellement hors du temps

    et tellement  au coeur battant, au coeur ardent, de l’instant,

    moments extatiques, moments de glorieuse paix intérieure

     

    #46363
    bzo
    Participant

    ah jouir, être empli de volupté

    a-t-on jamais inventé meilleure façon de passer le temps?

     

    bon, il y a quelques autres activités qui sont pas mal,

    se promener en forêt, lire, être avec des amis, aller au théatre, faire du yoga

    mais être empli de volupté, jouir, c’est spécial, tout de même,

    on est comme au zénith, du bien-être physique et mental, dans ces moments-là

     

    j’alterne des moments en 100% prostatique et puis en mode yin

    où je mélange allègrement tous les types d’ondes,

    même, hors du lit, j’y arrive , désormais

     

    la seule différence, c’est qu’au lit, en mode yin,

    je n’utilise pas les mains, je bouge peu,

    c’est devenu tellement fort, que juste, j’enveloppe mes génitaux avec les cuisses

    puis j’ondule un peu, je bouge lascivement mon bassin,

    cela me suffit pour devenir une boule de soie chaude dansante, de la tête aux pieds

     

    je me laisse rouler ainsi quelques instants

    puis je retourne en mode 100% prostatique

    car au lit, c’est avant tout, ainsi, que je pratique,

    là, uniquement je me titille les tétons

    et puis en bas les contractions,

    le corps bouge un peu

    mais en accompagnement reflexe

     

    en mode yin, là, c’est la complicité absolue de la chair et de l’esprit,

    tout participe tellement,

    oh comme c’est bon de sentir cela,

    tout votre être embarqué, roulé par le désir

     

    le mode prostatique m’apporte les orgasmes

    et puis des sensations tellement différentes,

    l’alternance est saine, l’alternance enrichit

     

    hors du lit, c’est avant le mode yin,

    avec des caresses à volonté, le corps aussi qui participe pleinement,

    ondule, vacille, tremble, danse

    mais désormais, comme signalé plus haut,

    je me mets aussi en mode 100% prostatique,

    j’y arrive, ce sont des contractions uniquement avec les muscles du périnée

    et puis le titillement des tétons

     

    curieux d’avoir mon premier orgasme prostatique, hors du lit, debout,

    curieux de voir ce que cela va être

     

    et puis tout cela, toujours en mode ralenti,

    la lenteur, l’étirement, les petites  accélérations et décélérations,

    le plaisir en moi, se met au même rythme,

    c’est juste trop bon, de sentir une vague passer en vous au ralenti,

    la sentir passer à travers toutes vos cellules, comme cela,

    on a tellement le temps de la déguster, encore et encore,

    d’en apprécier toutes les nuances, n’en rater aucune

    #46385
    bzo
    Participant

    debout, devant l’évier, l’eau coule à flot,

    j’ai arrêté de faire la vaisselle, pour un moment,

    mes deux mains  se sont posées sur la peau,

    caressent, le torse, les seins,

    un lent mouvement de va et vient,

    anime mon bassin,

    mes jambes sont écartées un peu,

    je suis en 100% prostatique, en bas, pour l’instant

     

    la sensation de pénétration, est partout, entre mes reins,

    je me sens monter, je me sens pénétrer,

    je me sens porteur d’un dard durci, allant et venant,

    je me sens monté, je me sens pénétré, je me sens envahi,

    je sens mes chairs, être labourées,

    frottées de l’intérieur, fouillées, pressées, cognées,

    s’enflammer de plus en plus

     

    c’est juste parfait, c’est juste complet,

    c’est total, pour  l’instant,

    rien ne manque, le désir danse en moi,

    sans retenues, sans frontières,

    il m’emmène sur tout le spectre de la sensation,

    je jouis du vagin, je jouis du pénis, je jouis par les deux bouts,

    dans mes profondeurs, le masculin et le féminin,

    inextricablement, entremêlés,

    travaillent ensemble, dansent ensemble

    #46386
    bzo
    Participant

    ainsi, en action,

    le masculin en le féminin, les deux en moi, éveillés

    je me sens femme à bite, je me sens homme à vagin

    je sens les deux sexes, se défaisant, se reformant,

    se cherchant et se trouvant constamment,

    je me sens rond, je me sens complet

     

    je me sens de fond en comble,

    de fond en comble, une splendide confusion, un splendide trouble,

    une balade aux extrêmes de moi-même,

    une  constante recherche d’union, dans l’instant,

    un vaste territoire, en feu, sans limites, sans frontières,

    un réceptacle bouillonnant,  ouvert sur l’univers,

    envahi, envahi, envahi

     

    la déchirante perfection de l’explosion, au ralenti dans le vide,

    tout coule, tout fond, tout se sépare, tout tournoie,

    il n’y a plus de parois, plus de fondations, plus de toit

    juste un moment de fusion,

    des chairs qui n’existent plus, des chairs fantômes,

    du pur carburant en combustion,

    de la bouillie d’être, en offrande aux dieux

    #46387
    bzo
    Participant

    l’art, le délicieux art, de se donner du plaisir,

    un intime art de vivre,

    l’art de faire défiler,

    la palette infinie des nuances de la volupté et de la jouissance,

    dans sa chair

     

    ces derniers temps,

    en dehors de mon mode yin et du mode prostatique,

    tous les deux qui règnent en moi,

    qui me fleurissent, qui m’épanouissent, au fil des jours,

    colorant mes instants, colorant mes moments de vie,

    je m’offre, aussi, juste avant de m’endormir,

    un curieux moment, très intense, je dois avouer, de plaisir pénien,

    sans bander, sans éjaculer, bien sûr

     

    très très spécial, à peine une trentaine de secondes, au maximum,

    selon les jours,

    un moment de plaisir pénien en mode masochiste, en mode ultra-violent,

    avec la main droite, je commence à triturer mes génitaux,

    très très fort,

    je les presse, je les tords, je les pince,

    je les moleste, sans aucun ménagement

     

    un mélange de douleur vive et de plaisir, du aux manipulations,

    les premières empêchent la moindre bandaison,

    pourtant je m’engage quelque peu , sur la route de l’éjaculation,

    surtout dans mon état, vous imaginez,

    plus lâché mon coup, plus évacuer de petit nuage laiteux,

    depuis des mois, maintenant

     

    mais c’est minime, aucun risque , vraiment, que cela arrive,

    tellement je dose avec un maximum de douleur injectée,

    aux limites du supportable,

    mais en même temps, moments très délectables,

    je suis emporté par un  élan irrésistible de plaisir brut, de plaisir explosif,

    l’excitation monte en flèche à la verticale

    et atteint des sommets étonnants en quelques secondes

     

    la douleur alimente le plaisir, lui confère des colorations pimentées, incroyables,

    je ne peux me retenir,

    je presse, je tords, de plus en plus, goulument, avec déchainement,

    après, pendant de longues secondes, mon sexe me fait vraiment mal

    mais il ne m’en veut pas, je le sens,

    il aime cela, oh combien il a aimé cela

     

    j’ai décidément tous les vices,

    après mes jeux avec l’urine,

    comme c’est bon, le liquide jaune, chaud et un peu visqueux,

    sur les cuisses, l’entrejambe, le bas ventre,

    petites fourmis velouteuses qui courent, qui frottent, qui titillent,

    voilà maintenant votre serviteur, en mode maso,

    on aura tout vu,

    il est irrécupérable, ce garçon

    (garçon fille, à ces moments perdus, encore pire, direct vers le bûcher)

    #46389
    bzo
    Participant

    les secretions les plus intimes,

    la sueur dans la région des sexes, le sperme,

    toutes ces odeurs, vaguement d’urine, aussi,

    tout cela devrait être dans mes textes

     

    j’aimerai que vous ayez tout cela, pendant quelques instants,

    sur les lèvres, dans la bouche, dans les narines,

    que vous le perceviez au bout de vos doigts,

    leur teneur, leur substance, leur consistance,

    leur fumet, plein, plein, partout,

    que vous en soyez trempés, imbibés,

    jusqu’au plus profond de l’âme

     

    que vous nagiez dedans, avec délectation,

    que vous tournoyez dedans, comme un moucheron, tombé dans un  verre de champagne,

    qui va connaître, pour un moment,

    la première et la dernière, ivresse, de sa vie,

    avant que d’être englouti par des lèvres riantes, pulpeuses,

    le regard, juste au-dessus, ayant remarqué

    mais qui ne va pas se priver pour autant,

    de ce moment de liquide ambré et pétillant

     

    #46390
    bzo
    Participant

    dès que j’ai les mains libres,

    qu’elles ne sont plus occupées, avec une de ces taches anodines, quotidiennes,

    elles se posent sur ma peau,

    irrésistiblement, elles sont attirées,

    par cette bonne pâte à jouir,

    tout imbibée de volupté, de lascivité

    qui ne demander qu’à s’exprimer

     

    tels des chevaux sortis de l’écurie,

    elles se mettent à gambader sur ce pré qui leur est dédié,

    qui appartient à leurs sabots, à leurs muscles assoiffés de galop

     

    oh, sentir ces seins , dans mes paumes,

    sentir ces tétons sous mes doigts,

    cette peau, comme elle parfume mon intérieur, de sensations

    dès qu’on la caresse, qu’on la frotte, qu’on la presse, un peu

     

    et puis mon pénis, comme il est doux entre mes cuisses,

    qui la pressent, tantôt avec délicatesse, tantôt sans ménagement,

    comme il rayonne généreusement,

    quelle suavité cristalline, partout dans ma chair,

    grâce à ses ondes

     

    une petite contraction, des muscles du périnée

    et ne voilà-t-il pas déjà que la prostate s’en mêle,

    dardant tout autour ses bonnes vibrations,

    porteuses d’interminable jouissance

     

    oh ma chair, tout ce travail, au fil des années,

    quelle récompense, ta complicité absolue,

    ces innombrables moments de communion, avec toi,

    ces moments d’abandon langoureux

    où n’existe plus qu’un fleuve de nectar, dans lequel je suis dissous

    #46447
    bzo
    Participant

    rester de longues minutes, des dizaines de minutes, même,

    sur le tout bord de la jouissance,

    comme on tourne autour du cratère d’un volcan,

    inspirant à pleins poumons,

    par toutes les cellules de son être,

    la puissance de son feu, la puissance de son brasier, tout proche

     

    j’ahane, je me contorsionne, je hurle, je gémis, je miaule,

    je tressaute, je tremble, je frémis, je frissonne,

    je suis pris de convulsions, dans toutes les directions,

    je n’arrête pas de pré-exploser,

    oh quel torrent divin, dans toute ma chair

     

    mes mains, collés à ma peau,

    mes cuisses collés à mes génitaux,

    mes muscles du périné, collés à ma prostate,

    des couples se sont formés, dialoguent entre eux,

    mes hanchent se balancent,

    mon torse va de-ci, de-là,

    le plaisir me tord comme une poupée de chiffon,

    au gré des vagues de volupté qui me traversent de tous les côtés

     

    faire durer, faire durer,

    le bon miel est dans la durée

    #46449
    bzo
    Participant

    le corps, dans le dialogue intime,

    tout seul(e) ou à plusieurs,

    est essentiellement une boîte à  surprises,

    à constantes surprises

     

    le plaisir de qualité, surprend toujours

    car il semble irréel, neuf,

    encore jamais ressenti

     

    il semble nous tirer, hors du temps,

    son déroulement linéaire, normal,

    nous tirer, aussi, hors de nous-même

    et en même temps, comme au plus profond, de nous-même

    semble mystérieusement, nous connecter, à tout, à rien

     

    peut-être, juste, à nous-même,

    cette connexion que nous avons perdue, depuis bien longtemps

    la sensation intense, d’un lien, pour un moment,

    d’une passerelle

     

    la sensation d’une intensité caressante dans sa chair,

    comme une main dans l’invisible

    qui passerait à travers nos cellules,

    frôlant, frottant, pressant, titillant,

    tournoyant, virevoltant,

    de sa densité lumineuse, chaude et soyeuse

    #46453
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    bzo  écrit

    rester de longues minutes, des dizaines de minutes, même,

    sur le tout bord de la jouissance,

    comme on tourne autour du cratère d’un volcan,

    inspirant à pleins poumons,

    par toutes les cellules de son être,

    la puissance de son feu, la puissance de son brasier, tout proche

    J’aime aussi tourner autour du volcan, en souhaitant qu’il reste actif le plus longtemps possible.

    #46582
    bzo
    Participant

    je me dois d’être complet,

    enfin, le moins incomplet, possible

    car j’écris, en fait, surtout pour moi,

    aussi, je rends compte, je rends compte,

    de mes moments d’intimité avec mon corps

    et de tout ce qu’il y a de sous-jacent,

    enfin de tout ce que je crois, en être sous-jacent,

    de ce que j’ai estimé, à un moment donné, en tout cas

    que cela valait la peine que j’agite mes doigts sur le clavier

     

    quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on écrive, de toutes façons,

    on reste toujours, tellement, tellement, terriblement subjectif,

    alors autant assumer un flou artistique

    brouiller les cartes,

    jusqu’à qu’elles dansent harmonieusement, ensemble,

    qu’elles restituent quelque peu, de cette complexité qu’est le réel

     

    j’avance parmi des corps désirables,

    de plus en plus, en fait,

    du fait que mon désir, à moi, s’aiguise, s’affine,

    se développe dans toutes les directions, en moi

    comme une belle plante, objet de tous les soins

     

    mais il est,  cependant, sérieusement,

    entièrement, uniquement, tourné que vers moi,

    l’apprentissage à devenir auto-suffisant sexuellement,

    exige cette discipline,

    de ne tourner son désir, entièrement, uniquement

    que vers la seule chair, à sa portée,

    à portée de ses mains

     

    il s’agit de bien atteler tous ses chevaux,

    je dis bien tous, que pas un seul ne manque à l’appel,

    qu’à la seule cariole qu’on a à sa disposition

    pour avancer un tant soit peu, optimalement,

    un authentique épanouissement et équilibre à tous les niveaux,

    ainsi, même, est possible, selon mon expérience

     

    j’ai beaucoup évoqué, ces derniers temps,

    mon abstinence d’éjaculation,  depuis des mois,

    les bienfaits étonnants de l’accumulations des énergies,

    sur ma santé, par exemple, c’est particulièrement spectaculaire,

    cela se lit dans les manuels de tao sexuel

    que ce genre de phénomène, peut se produire

    mais c’est autre chose de le vivre, de le vivre dans sa chair, à soi

     

    les différentes douleurs de type inflammatoires

    qui m’empoisonnaient l’existence, depuis des années,

    la surabondance de testostérone,

    (théorie de mon dentiste avec qui je peux parler de tout)

    agissant comme un antiinflammatoire naturel, puissant,

    bien plus efficace et moins nuisible

    que les équivalents chimiques de la pharmacopée moderne,

    a fait disparaître toutes ces douleurs,

    parfois à la limite du supportable,

    que j’avais depuis des années

     

    mais aussi, sur mon bien-être, au quotidien,

    on se sent  puissant, plein d’énergie, déterminé, avec un but dans l’existence,

    au fil des instants,

    tout semble fonctionner plus efficacement,

    on voit mieux, on marche mieux, on boit mieux, on goute mieux, on respire mieux,

    on dort mieux, on rêve mieux, on pète mieux, on chie mieux, on sue mieux

     

    ma sensibilité, aussi,

    semble bien plus affutée, plus  riche, plus capable,

    une sorte de capacité d’étreindre, dans l’invisible, de tout son être,

    décuplée,

    s’exprimant avec une facilité et une puissance, déconcertantes

     

    et puis sexuellement,

    ah, mon corps est tellement réactif,

    (j’aime tellement cette expression, je la ressors régulièrement),

    réagissant au quart de tour, au moindre contact,

    de doigts, ou même juste d’un tissu,

    de n’importe quel matériau, en fait,

    le bois , par exemple, c’est tellement sensuel, le contact du bois sur la peau,

    nu, de temps à autre,

    je me frotte lentement contre mon armoire en hêtre,

    que de frissons, partout en moi

     

    ou juste je bouge, au milieu de la pièce, en fermant les yeux,

    une sorte de danse, lente, spontanée,

    bougeant lascivement, laissant mon bassin s’enfiévrer,

    devenant une flamme ondulant sur place, se caressant,

    l’impression de m’auto-pénétrer, est juste irrésistible

     

    des geysers de sensations et de stimuli agréables, de toutes sortes,

    sont prêts à entrer en action,

    à parcourir mon corps, à la moindre invitation,

    une bien belle ribambelle, de farandoles, d’éclats rires, de velours ondulant,

    dans la chair, à tout bout de champ

     

    cependant, cependant,

    je me suis rendu compte depuis quelque temps

    qu’il ne faut pas trop s’en aller, dans cette direction,

    c’était une grave erreur de ma part,

    qu’il ne suffisait pas, jour après jour,  d’accumuler les énergies,

    car on fonctionne, en fait, comme une cocotte-minute,

    et il faut savoir régulièrement relâcher le trop plein de vapeur,

    tout en gardant, bien soigneusement, la grande majorité, entre ses parois

    sinon, à partir d’un moment, cela devient contre-productif

     

    il y a de la bonne pression et de la mauvaise pression, peu à peu

    la bonne ne peut continuer d’augmenter en nous

    que si la mauvaise est évacuée

    donc, voilà, c’est nécessaire physiologiquement

    mais pas seulement

    tout notre être en a besoin, de ces délicieuses petites explosions,

    cela débouche les tuyauteries,  ramone les cheminées,

    fait passer un assez irrésistible moment,

    on se sent plus souple, plus léger, l’âme dansante, virevoltante,

    avec une envie irrésistible de siffloter, dans les veines

     

    il s’agit donc, de trouver un équilibre, un compromis,

    entre garder un haut niveau d’énergie,

    et puis d’éjaculer régulièrement pour évacuer le trop plein,

    le secret, ici, aussi, encore,

    c’est de se mettre à l’écoute de son corps, plus que jamais

    le solliciter pour nous indiquer le moment,

    s’appuyer sur lui, lui faire confiance

     

    il s’agit, donc, ni d’étouffer son désir,

    de le laisser s’exprimer librement, le plus librement possible

    mais pas non plus de le sur-solliciter artificiellement,

    je pense ici à la pornographie, essentiellement

    qui peut être amusante, à plusieurs,

    incitative, instructive, déclencheuse, festive, que sais-je,

    pour des moments plus coquins, plus épicés

     

    mais en solitaire,

    je trouve qu’elle est un piège, plus qu’autre chose

    qui déclenche une sur-exploitation de nos énergies,

    nos réserves se vident, la qualité des sensations s’étiole,

    on s’appauvrit, quelque part, à l’intérieur,  de plus en plus,

    des tas de problèmes, de toutes sortes, à tous les niveaux, apparaissent

    on devient de plus en plus vulnérable quelque part,

    affaibli, hésitant,  comme un bateau sans gouvernail,

    plus capable d’être piloté

     

     

    #46641
    bzo
    Participant

    j’aime sentir ce sexe et ces couilles, entre mes cuisses,

    je les malaxe avec, les frotte, les presse,

    moule avec, dans l’instant,

    une fente,  entre ses lèvres chaudes,

    dessinées comme deux pentes invitantes

     

    je tends les fesses,

    les referme, les écarte, lentement,

    pour les sentir, s’ouvrir, se refermer,

    comme les ailes d’un papillon de  chair

    s’entrouvrir sur un coeur sauvage, pulsant,

    couleur de volupté,

    battant quelque part, dans mes entrailles,

    effleurant, là,  à l’air libre,

    comme une source de chaleur vibrante

     

    bientôt,

    tout un dédale de chaleur, se forme en moi,

    mes hanches se mettent à onduler

    la mer se forme, lascive, capiteuse,

    partout,

    célébrante, glorieuse, impériale

     

    #46667
    bzo
    Participant

    version retravaillée, améliorée

     

    j’aime sentir ce sexe et ces couilles, entre mes cuisses,

    je les malaxe avec, les frotte, les presse,

    moule avec, dans l’instant,

    une fente,  avec ses lèvres chaudes,

    dessinées comme deux petites pentes invitantes

     

    je cabre les fesses, les remue,

    me cambre, me tend , me relâche,

    referme, écarte, lentement, les cuisses,

    pour me sentir, m’ouvrir, me refermer,

    comme les ailes d’un papillon de  chair, par en bas,

    s’entrouvrant sur un coeur sauvage, couleur de volupté,

    battant quelque part, dans mes entrailles,

    effleurant, là,  à la surface, à l’air libre,

    comme une source de vibrante chaleur

     

    bientôt,

    tout un dédale de chaleur, en moi,

    mes hanches ondulant,

    la mer se formant, lascive, capiteuse à souhait,

    célébrante, glorieuse, impériale,

    infatigable soie intime, houleuse,

    dans la chair

     

    j’ai tous les sexes imaginables,

    corps collaborant, corps coopérant,

    corps complice

     

    #46705
    bzo
    Participant

    le véritable miracle, le véritable mystère,

    c’est cette capacité de rewiring que nous avons en nous

     

    il faut bien essayer d’en prendre toute la mesure,

    prendre conscience à quel point,

    elle est comme un tapis magique, à lente détente,

    d’un cosmopolitisme charnel, sensitif, absolu

    qui nous permet de reprogrammer notre sexualité,

    à peu près comme on veut,

    de la mouler, de la façonner,

    à notre image la plus intime, la plus enfouie

     

    de faire venir s’exprimer en surface,

    en toute liberté,

    le désir ,

    dans toute sa richesse, dans toute sa splendeur,

    sans se soucier d’aucune barrière, d’aucun tabou,

    d’aucune limitation de genre ou autre

     

    l’imagination, le fantasme, le ressenti, sont rois et reines,

    la chair est leur terrain de jeu, leur complice,

    j’ai choisi, pour jouir, mon petit doigt ou ma chevelure, un jour

     

    je veux que mon sexe fleurissent dans les deux genres,

    je veux me sentir femme, de la tête aux pieds, par moments,

    je veux sentir, aussi, mon sexe raide, dressé,

    je veux, en même temps, me sentir pousser des lèvres, en bas,

    je veux sentir les deux sexes

     

    le miracle du rewiring,

    c’est de pouvoir jouir de n’importe quelle partie de son corps,

    c’est de pouvoir se caresser n’importe où

    et en jouir, en râler comme un possédé,

    ne plus être qu’un torrent de miel,

    se déversant dans notre âme et la moindre cellule, de son corps

     

    je me touche le sein,

    oh est-ce bien encore mon sein,

    celui d’un homme de 64 ans?

    ou est-ce un sein construit dans ma chair,

    remodelé, au galbe parfait

    puisqu’il m’envoie au septième ciel,

    quand je veux, comme je veux, autant de temps que je veux

     

    #46706
    bzo
    Participant

    apprendre à exploser,

    apprendre à générer de l’incontrôlé, de l’incontrôlable,

    dans sa chair

     

    je me veux, toujours plus forcené,

    toujours plus libéré

    toujours plus attentionné,

    toujours plus doux

     

    vastitude infinie des énergies,

    en nous,

    savoir faire allégeance à son corps,

    s’allier, un instant, à lui,

    pour un somptueux galop

     

    jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier souffle,

    la chaleur tapie en nous, fomente, bouillonne,

    cherche une voie pour s’exprimer

     

    sublimation des corps,

    que tout ce qu’ils contiennent,

    prenne feu, un instant

     

    la vie comme un élastique

    qui s’étire de plus en plus,

    qui, un jour,  casse

     

    pris à la gorge,

    à la très exacte intersection,

    de ce qui est en train de se passer,

    de ce qui s’est passé

    et de ce qui va se passer

     

    mon humeur est au bassin chantonnant,

    au bassin dansant, au bassin ondulant,

    aux mains baladeuses

     

    à la très exacte mais malléable,  intersection

    de la prostate, de l’anus et des génitaux,

    un très momentané, soulagement, sans fin

    avec  accompagnement de bain d’étoiles

     

     

     

     

     

     

    #46707
    bzo
    Participant

    vous n’êtes peut-être pas fait pour la douceur

    mais plutôt pour le passage en force

     

    j’écris cela pour ceux qui taquinent, sans grand résultats,

    leur prostate,

    comme si c’était de la porcelaine fine

    qu’il faudrait juste effleurer avec un plumeau

     

    vous êtes peut-être fait pour le marteau-piqueur, les gants de boxe,

    vous, je ne sais pas

    mais moi, oui,

    au plus fort je la cogne, ma prostate,

    au plus fort, elle me cogne

     

    bon, il y a des moments de délicatesse, aussi

    mais ce sont des intermèdes, des variations,

    dans l’ensemble,

    la moyenne, c’est du contact lourd, très lourd

     

    couché sur le dos, dans mon lit,

    les doigts chatouillant, pressant, titillant les tétons,

    en bas, il y a l’artillerie qui canonne, à tout va,

    ma prostate, en réponse, m’envoient des giclées d’ondes délicieuses

    qui se répandent dans mon bassin, dans mon torse,

    de temps à autre, cela explose,

    je me mets à me contorsionner, à avoir des spasmes,

    j’éructe, je hurle, je gémis,

    cela fond de tous les côtés en moi

    comme si un volcan s’était mis à cracher sa lave,

    dans mes entrailles

    #46708
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    bzo a écrit

    à la très exacte mais malléable, intersection

    de la prostate, de l’anus et des génitaux,

    un très momentané, soulagement, sans fin

    avec accompagnement de bain d’étoiles

    Grâce à ce que je lis ici, je m’intéresse depuis peu à cet endroit, les sensations sont très agréables et irradient tout le bassin, elles sont tenaces dans la durée lorsqu’il a été bien chauffé.

     

     

    bzo a écrit

    vous n’êtes peut-être pas fait pour la douceur

    mais plutôt pour le passage en force

     

    Pour l’instant c’est la douceur qui marche et très bien même, cette nuit je me suis fais une session “sèche” et à midi j’ai encore le périnée en feu qui irradie et crée des spasmes dès que je le contracte.

    Délicieux.

    #46803
    bzo
    Participant

    ma chair , par moments, est habité par une telle volupté,

    tellement intense et à la fois, tellement douce,

    que c’est juste parfait,

    rien, rien, ne manque

     

    une forme de communion, entre la chair et l’esprit,

    de juste être là, tout entièrement, dans l’instant,

    en moi, toute la confusion,

    toute la tempête dans un verre d’eau, qu’est ma vie,

    ont disparus,

    ont laissé la place à une forme de joie voluptueuse

    habitant toutes les cellules de mon être

     

    sensation de plénitude, d’épanouissement,

    de me nourrir de la sève de la vie,

    de vibrer, de vibrer, de toutes mes fibres,

    de retrouver l’animal,

    de retrouver les gestes premiers, les gestes vitaux,

    les gestes qui libèrent, du désir,

    de fondre les deux genres en un seul

    et de transformer ma chair,

    en un kaleidoscope de sensations, sans cesse, changeant

     

     

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