Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,448 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 1 jour et 3 heures.
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20 janvier 2024 à 12 h 16 min #48684augnatParticipant
je me sens perturbé, ébranlé,
au point de me demander si je vais encore continuer de venir ici écrire des textes,
tellement je me sens plus trop de légitimité à le faire
Toute cette période de non-éjaculation fait partie de ton processus et était sans nul doute nécessaire à tes avancées. D’ailleurs, rien ne dit que ça ne fonctionne pas par phases, cette histoire. Peut-être repasseras-tu par des périodes similaires.
Il me semble aussi que tu as besoin d’exprimer par écrit ce que tu ressens pour ancrer les choses en toi. Bref, je t’encourage à continuer à le faire, même si tu peux parfois avoir l’impression qu’il y a des contradictions. Elles font partie de nous de toute façon.
À mon avis, tes douleurs inflammatoires ne reviendront pas. Tout comme je pense que mes maux de ventre non plus, même si notre situation est bien différente. Je crois que ces douleurs-là sont encore davantage psychiques qu’hormonales. (Je peux évidemment me tromper.)
20 janvier 2024 à 13 h 37 min #48685bzoParticipantToute cette période de non-éjaculation fait partie de ton processus et était sans nul doute nécessaire à tes avancées. D’ailleurs, rien ne dit que ça ne fonctionne pas par phases, cette histoire. Peut-être repasseras-tu par des périodes similaires.
jusqu’ici, effectivement, ce sont des cycles comme cela,
que j’ai vécus
des périodes où j’éjacule quasi tous les jours,
suivies d’autres où je pratique l’abstinence,
souvent durant des mois,
la plus longue aura duré plus d’un an,
du temps où je pratiquais avec masseur, rien que le massage prostatique,
celle dont je sors, près de 6 mois
cependant, avec l’expérience,
cela me parait plus pertinent,
quand on ne pratique que le massage prostatique,
plus facile à tenir,
comme on ne sollicite pas ses génitaux
mais en plus,
la prostate me semble infiniment plus réactive, toute seule , ainsi
avec la suraccumulation d’énergie
mais là, encore,
peut-être suis-je complètement à côté de la plaque,
c’est juste ma progression,
ma capacité à libérer de plus en plus, les énergies
qui fait cela
cependant quand je suis resté , ainsi, plus d’un an,
c’est là que j’ai connu cette période fastueuse dans ma pratique prostatique
où j’avais des super O , quasi tous les jours,
que les orgasmes s’enchaînaient, autant de temps que je faisais durer une séance
mes plus longues, ont durée près de 5 heures!
des dizaines et des dizaines d’orgasmes,
la folie
mon avis, tes douleurs inflammatoires ne reviendront pas. Tout comme je pense que mes maux de ventre non plus, même si notre situation est bien différente. Je crois que ces douleurs-là sont encore davantage psychiques qu’hormonales. (Je peux évidemment me tromper.)
hum, là je ne suis pas trop d’accord,
tu sous-entends que mes douleurs seraient psychosomatiques,
j’avais tout de même passé toute sortes d’examens, scanner, échographies, radios, etc
et on avait bien détecté à mes coudes, des tendinites chroniques,
mon genou, bien pire, un syndrome rotulien plus ménisque usé qu’on a du m’opérer;
plus encore un problème d’ostéoporose
ma cheville gauche a les ligaments très sérieusement endommagés,
j’ai aux deux pieds, une épine calcanéenne
mon bas du dos, il y a aussi quelque chose d’usé, au niveau de la vertèbre,
plus encore une sciatique qui ne demande qu’à se réveiller
et j’en oublie
c’est le prix que je paie, d’avoir pratiqué toute ma vie,
toutes sortes de sport, intensivement mais n’importe comment,
sans respecter mon corps
tous ces problèmes ne s’étaient pas envolés mais certains complètement
et j’avais pu reprendre un peu d’exercice pour retrouver la forme,
avec l’accumulation de testostérones dans mon corps
qui agissent comme un anti-inflammatoires naturel très puissant,
grâce à à l’abstinence
bon, on verra,
pour l’instant, ça va
mais je ne sollicite pas trop tout cela, non plus,
je verrai quand je reprendrais l’exercice quotidien sur mes deux machines à la maison
pour retrouver la forme,
l’une est en panne, on doit venir me la réparer, ils attendent une pièce d’Allemagne
et l’autre, ne m’a pas encore été livrée,
j’ai pratiqué quelques semaines le vélo semi-incliné en salle,
pour vérifier si ma cheville et mon genou, tenaient le coup,
et comme cela allait bien, pas de douleurs,
j’ai décidé de m’en acheter un pour chez moi,
bien plus pratique
pour en revenir à l’abstinence,
comme ma pratique, est désormais surtout en mode yin,
que je sollicite , essentiellement, ma prostate,
en conjugaison, avec les génitaux, ou avec l’anus, aussi,
je crois que ce n’est vraiment plus pertinent,
ces longues périodes d’abstinence,
c’est la très nette impression que j’ai eu,
en sortant de la dernière,
c’est bien mieux , maintenant,
cela devient trop contraignant quand on sollicite aussi ses génitaux
21 janvier 2024 à 15 h 01 min #48693augnatParticipanthum, là je ne suis pas trop d’accord,
tu sous-entends que mes douleurs seraient psychosomatiques,
j’avais tout de même passé toute sortes d’examens, scanner, échographies, radios, etc
Je plaide coupable. J’ai parlé un peu vite, sans trop savoir, en généralisant ce que je sais des quelques personnes que je connais confrontées à des douleurs dont la médecine avoue son incapacité à trouver l’origine. Et pour lesquelles régler les problèmes psychiques permet peu à peu de les résorber.
Je reste quand même persuadé que le psychique et le physique se répondent, quand bien même les douleurs physiques viennent de quelque part. Mais j’espère ne pas t’avoir froissé.
Tant que tu es en phase avec tes énergies et tes sensations, ta pratique est pertinente, et son expression littéraire est source d’inspiration pour nous autres.
21 janvier 2024 à 21 h 48 min #48703bzoParticipanttous les cas de figure, j’ai encore un autre problème pour lequel,
la médecine n’a pas de remède
qui est cependant un problème bien réel
dont des millions de gens souffrent dans le monde,
l’intolérance au fructose
mais enfin, j’ai fini par trouver quelque chose qui soulage efficacement
cependant tu as raison, l’aspect psychologique est très important
mais pour des douleurs qui ont une cause avérée, un problème mécanique, physique,
l’état d’esprit dans lequel on est vis à vis de la douleur,
on peut la subir, lui être soumis,
comme on peut être combattif, refusant de lui céder,
cela a ses limites, bien sûr
mais cela peut quand même faire une sacrée différence, dans le ressenti au quotidien,
la qualité de vie
l’effet placebo est un exemple à l’extrême
qui démontre à quel point l’attitude psychique,
peut être important, décisif, même
et oui, on peut avec notre mental,
qui tel un scorpion retourne son arme contre lui-même,
se créer des douleurs, des sérieuses maladies
tant de mystères , encore nous habitent,
pour le meilleur et pour le pire
21 janvier 2024 à 22 h 04 min #48705bzoParticipantje reprends ici
car je me rends compte que des mots ont été oubliés
que quelques corrections devaient être faites ,
je les fais un peu tardivement
tous les cas de figure existent,
j’ai encore un autre problème, par exemple,
pour lequel, la médecine n’a pas de remède
qui est cependant un problème bien réel
dont des millions de gens souffrent dans le monde,
l’intolérance au fructose
mais enfin, j’ai fini par trouver quelque chose qui soulage efficacement
cependant tu as raison, l’aspect psychologique est très important
même pour des douleurs qui ont une cause avérée, un problème mécanique, physique,
l’état d’esprit dans lequel on est vis à vis de la douleur,
on peut la subir, lui être soumis,
comme on peut être combattif, refusant de lui céder,
cela a ses limites, bien sûr
mais cela peut quand même faire une sacrée différence,
dans le ressenti au quotidien,
dans la qualité de vie
l’effet placebo est un exemple extrême
qui démontre à quel point l’attitude psychique,
peut être important, décisif, même
et oui, on peut être avec notre mental,
comme un scorpion qui retourne son arme contre lui-même,
finit par se créer des douleurs handicapante, des sérieuses maladies
tant de mystères , encore nous habitent,
pour le meilleur et pour le pire
21 janvier 2024 à 22 h 47 min #48711bzoParticipantTant que tu es en phase avec tes énergies et tes sensations, ta pratique est pertinente
cela, oui,
je me sens en phase, tellement totalement avec mes énergies,
c’est fluide, miraculeusement fluide,
cela court en moi, je me sens comme un réseau,
je me sens comme une fontaine,
la complicité avec mon corps, est devenue telle
dans 8 mois, je suis à la retraite,
j’ai hâte d’y être déjà,
je pourrais consacrer tout mon temps, à tout ce que j’aime,
art, littérature, cinéma, théatre, promenade en forêt
et puis aussi, bien sûr,
les explorations intimes, par les chemins de traverse,
en y passant autant de temps que je veux
22 janvier 2024 à 0 h 59 min #48724bzoParticipantl’expression femme-fontaine, est déjà prise,
quel dommage,
je pense à une tout type de femme-fontaine,
la femme qui est fontaine à l’intérieur
cela fait comme un grand arbre liquide,
s’élançant, en dansant, tout bruissant, vers le haut,
fluidité du cristal liquide de ses branches,
de ses feuilles, resplendissant dans la lumière
l’océan d’un arbre, se jetant vers le haut,
s’écartant en dôme, s’écartant en ondulations,
campant dans toutes les cellules, sa fluidité, sa circulation,
formant une chaîne,
les unissant, les faisant chanter
le chant du vent et du soleil,
entre les reins,
toute la sève de la terre,
en transhumance vers le ciel
22 janvier 2024 à 1 h 39 min #48725bzoParticipantl’orgasme a fini par déferler,
cela a pris une demie heure
mais l’explosion est là, désormais,
elle m’emporte comme un fétu de paille
je suis pantelant, haletant,
le souffle coupé, par moments,
encore deux ou trois doigts,
profondément enfoncés dans l’anus,
couché sur le lit, pas mal de travers, pas mal tordu, même,
les génitaux entre les cuisses, tout à leur manège, genre tango lascif,
les doigts de la main libre, s’affairant autour d’un téton
et puis, bien sûr, des contractions,
la totale quoi,
plus moyen de faire intervenir grand chose d’autre
je suis immobile, désormais,
goûtant à une splendide sensation de satiété, dans tout mon être,
ma tête continue encore de se balancer,
de gauche à droite, de droite à gauche,
je n’arrive pas à arrêter le mouvement,
aucune envie, en fait, de le faire,
c’est encore le rythme des vagues de la jouissance
qui déferlaient en moi,
il y a quelques instants
je dois avoir l’air d’un pantin désarticulé,
couché à plat, comme collé au matelas,
pantelant, haletant,
avec la tête qui se balance comme un métronome, sur l’oreiller
quelle divine sensation de paix, entre mes reins,
le calme après la tempête,
un calme majestueux, souverain,
le ciel est empli d’or, de nuages d’or
et le vent est une caresse tellement tendre
23 janvier 2024 à 16 h 21 min #48728PetitsPlaisirs76Participantl’orgasme a fini par déferler,
cela a pris une demie heure
Belle durée pour une montée vers un orgasme réussi.
Très belle description, rien que d’y penser j’en ai des chatouillements dans le périnée, que j’aide un peu, il est vrai, avec des contractions.
ça me donne des idées pour cette nuit.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 1 semaine par PetitsPlaisirs76.
24 janvier 2024 à 9 h 56 min #48730bzoParticipantoffrir son cul,
le plaisir d’offrir son cul,
à personne
personne n’est nécessaire
pour avoir du plaisir à offrir son cul,
personne
personne n’est nécessaire,
pour avoir du plaisir à écarter ses fesses, à les resserrer,
à se sentir pénétré, pénétrant,
à se sentir chevaucheur, chevauché,
personne
le plaisir, de se sentir femme pénétrée
d’avoir des hanches dansantes,
des seins gonflés, des tétons durs,
vibrants sous des doigts
et en même temps,
le plaisir de se sentir une verge dressée, dure,
enfouie en elle,
qui fait chanter notre corps, actuellement,
personne est nécessaire
personne est nécessaire, tout le monde est nécessaire,
une femme est nécessaire, un homme est nécessaire,
mais pas forcément, dans deux corps,
un d’homme et un de femme,
miracle du désir,
miracles des ressources enfouies,
en chacun de nous
il et elle, entremêlés
forment un seul cercle immense,
au genre fluctuant,
de par le monde, dans les corps
j’ai rejoins le cercle, pour un instant
tu as rejoins le cercle, pour un instant
il a rejoint le cercle, pour un instant
elle a rejoint le cercle, pour un instant
personne n’est nécessaire,
tout le monde est nécessaire,
ode aux troubles infinis,
des vertiges éveillés par le désir,
qu’on peut percevoir dans le moment,
en dedans et par de-là,
les frontières du genre de son corps
ode à tous les capiteux jeux de miroir
dont notre chair est capable
pour nous entraîner sur le tobogan voluptueux,
d’une exquise dégustation animale
27 janvier 2024 à 0 h 20 min #48731bzoParticipantje frotte lentement mes cuisses, l’une contre l’autre,
comme j’aime tellement le faire, à tout bout de champ,
chez moi, quand je suis seul,
je masse ainsi mon petite paquet,
comme il est doux, comme il est soyeux,
comme il est généreux,
jutant abondamment vers l’intérieur, d’un chaud nectar
je mets le doigt de temps à autre à mon méat
pour vérifier si je n’ai pas éjaculé,
tellement cela brûle délicieusement, là-en bas,
comme si de la lave ineffable circulait dans mon sexe
mais non, c’est juste le haut d’une vague voluptueuse,
particulièrement intense
qui m’a traversé
je fais monter des contractions, maintenant,
lente et irrésistible sensation de pénétration, dans mes entrailles,
ineffable mouvement de va et vient,
je fais cela, pour l’instant,
avec les cuisses encore serrées autour de mes bijoux de famille,
ainsi c’est un mélange d’ondes prostatiques et génitales,
qui monte en moi, comme un obus, au ralenti
tentative d’analyser, tentative de décrire,
cette sensation, pourquoi elle est si incroyablement jouissive,
de sentir comme un pic épais, raide, monter dans ses entrailles,
s’y frayer un chemin, frotter au passage irrésistiblement,
il y a quelque chose, aussi,
comme d’un soudain changement de densité, dans la région,
une onctuosité soyeuse, chaude qui envahit la chair,
quelque chose s’élève en nous,
fait monter des choses en nous, avec elle,
un côté monte-charge, ascenseur hydraulique,
des choses semblent se déplacer qui ne devraient pas bouger,
quelque chose glisse, en nous, sur roulement à billes,
comme hors du temps et de l’espace, pour un moment,
en même temps, dans la chair et dans une autre dimension de celle-ci,
une émotion splendide, épaisse, dense,
charnellement, soudainement, nous envahit,
se répand dans tout le corps, à partir du bassin,
les hanches se mettent en mouvement langoureusement, pour accompagner,
une galaxie de volupté se créé en nous
où l’on se perd, où l’on voyage à des années-lumière,
pour quelques fractions de seconde,
à la fois si proche et si éloigné de ce monde,
une combinaison d’un peu tout cela,
ma foi
27 janvier 2024 à 11 h 09 min #48732bzoParticipanton finit par se construire un royaume,
dans les interstices, dans les recoins poussiéreux,
se construisant une trajectoire,
déterrant de sous les couches entassées,
au fil des années,
les trésors oubliés dans la cave
guirlandes discrètes sous la peau,
dégustation en toute intimité,
derrière des volets clos,
la fête bat son plein,
le coeur brille, l’âme s’illumine,
les hanches dansent,
le rythme du désir, est dans les reins
des notes de musique s’échappent
par tous les pores de la peau
surnager, entrevoir le ciel,
aimer et respecter la vie,
flamboiement perpétuel dans le coeur,
vibrer, vibrer, de tout son être
28 janvier 2024 à 11 h 47 min #48737bzoParticipantbien comprendre le mécanisme du mode yin,
le plaisir au féminin,
il s’agit de faire monter celui-ci,
de le laisser prendre les commandes de notre corps,
sans aucun frein, sans aucun tabou
cela veut dire, aussi, et surtout,
et c’est là que la connexion du corps et de l’esprit,
prend toute son importance,
au plus celle-ci est puissante, au plus on y parvient,
c’est de parvenir à ce que tous les différents types d’ondes,
produites par le corps,
se mettent de plus en plus, au service de ce plaisir au féminin
qu’ils perdent leurs spécificités, leurs nuances, habituelles,
comme par exemple, celles des plaisirs prostatique, anale ou pénien
et qu’elles ne soient plus que des ondes servant de carburant, en quelque sorte,
pour déployer en nous,
l’infinie variété, richesse et intensité, des nuances,
d’une volupté, d’une jouissance, radicalement différentes
un ressenti comme nouveau,
une perception, dans l’instant, comme nouvelle,
une façon de se mouvoir, de se poser dans l’espace, très nettement androgyne,
issue de l’interaction du masculin et du féminin, en nous
une façon où le corps et l’esprit sont totalement de concert,
sont unis (quand tout fonctionne bien)
condition sine qua non
et donc, chaque sensation est ressenti dans tout l’être
car le corps et l’esprit unis,
avec l’intellect,
le petit soi dans la tête, le pilote habituel, au repos forcé,
on est comme un immense hangar,
prêt à résonner, de partout,
la moindre résonance,
devenant audible dans le moindre recoin
il n’y a plus qu’à se laisser aller, se laisser entraîner,
plus facile à écrire qu’à faire, bien sûr,
cela demande du temps, beaucoup de temps,
du travail, beaucoup de travail,
sur soi
pour y parvenir,
c’est un “work in progress”, en fait,
tout le long de sa vie,
il n’y a pas de limites jusqu’où on peut aller,
cela contribue à garder l’émerveillement intact,
cela parait neuf, à chaque fois
et cela se révèle,
dans toute sa splendeur, toujours plus
29 janvier 2024 à 23 h 02 min #48826bzoParticipantmoi qui n’ai jamais aimé que les activités
où il faut faire preuve de créativité, d’imagination,
où l’émotion a sa part à jouer,
je suis servi
se caresser, sourit aux imaginatifs,
il faut être un artiste, quelque part,
pour éveiller une volupté riche et durable, en soi
jouir, c’est créer dans l’instant,
un moment de fusion entre son corps et son esprit,
chevauchant les énergies
on met en avant toujours, le plaisir, la volupté, les orgasmes,
comme raisons pour laquelle tout le monde aime tellement le sexe
mais on l’aime presque autant, sans s’en rendre compte
parce qu’il nous permet, un instant, d’être un authentique créateur,
de laisser s’exprimer notre imagination, notre ressenti, nos émotions
en mode majeur,
en toute de liberté
cela nous manque tellement au quotidien,
écrasé qu’on est par cette réalité
avec ses règles, ses procédures, son absence d’épaisseur
nous avons perdu le contact avec notre corps
mais avec notre imagination, aussi,
durant le sexe, bien fait, tout seul ou à plusieurs,
on les retrouve, un instant,
on les redécouvre, émerveillé
30 janvier 2024 à 11 h 10 min #48833bzoParticipantles grandes chevauchées, au lit,
c’est bien, c’est merveilleux, bien sûr
mais ce que je préfère,
ce sont ces petites moments de magie que j’injecte dans mon quotidien,
au fil des instants,
dégustés, parfois, juste en une fraction de seconde
et déjà oubliés
déjà oubliés, vraiment?
oh que non,
je les chéris,
ils sont tous quelque part dans ma boîte à souvenirs,
ils forment un humus riche, fertile,
sur lequel je me construis
la maison de l’instant présent,
a des fondations,
plus ou moins meubles,
est en perpétuel réaménagement,
en même temps qu’on tente d’y loger
hier, je cuisais des pommes de terre à la vapeur,
à un moment donné, j’ai senti un appel de mon corps,
j’ai couru, sans attendre, à sa rencontre,
cela n’aura duré qu’une vingtaine de secondes
mais comment dire,
il n’y a pas d’autre moment que magique,
oui, c’était complètement, totalement, magique,
l’instant d’avant, j’étais en train d’inspecter des pommes de terre,
leur état de cuisson
et l’instant d’après,
j’étais intimement lié à mon corps,
emporté par une vague de volupté, tellement ineffable,
tellement ressentie partout, dans tout mon être,
aucune drogue ne peut vous faire vivre une expérience pareille
31 janvier 2024 à 0 h 35 min #48856bzoParticipanthum,
ici :
il n’y a pas d’autre moment que magique,
il fallait lire;
il n’y a pas d’autre mot que magique,
31 janvier 2024 à 10 h 24 min #48858noustaParticipantBonjour Bz
Bonjour à tous
Je suis heureux de retrouvé le site NXPL que je ne voyais plus dans mes recherches
Aujourd’hui je vie une difficulté, je n’ai plus d’orgasme prostatique depuis 1 mois et plus de vibration de la prostate , plus rien depuis plus de un mois , comme le sait Bzo que je salue au passage, il m’arrivait d’être à cours d’orgasme pendant des périodes de 15 jours maxi mais là cela m’inquiète, je ne ressens plus rien du tout
est ce que quelqu’un peut m’expliquer et me rassurer à ce sujet
merci à bientôt et bon cheminement à tous
1 février 2024 à 22 h 53 min #48861noustaParticipantSalut Bzo
merci pour ta réponse ! C’est gentil
Je pense que ça va revenir, je m’inquiétais parce que j’ai été un peu fort avec un god et c’est depuis lors que je ne reçois plus rien. Un autre problème a soulevé, j’ai eu l’occasion il y a un petit moment de fumer quelques tafs dans un pétard et je me suis aperçu que l’orgasme était présent et fort , plus tard j’ai refumé et l’orgasme est venu aussi très rapidement et fort , alors j’ai continué à fumer deux trois taf dedans presqu’a chaque fois pour faciliter et ça marchait . et là depuis une bon mois plus rien. Je ne sais pas si c’est dû à ça également, même en fumant il n’y a plus rien. Je me suis piégé tout seul .
À mon âge je fais encore des coneries !Tu es toujours de bon conseil alors je préfère être honnête et te dire ce qu’il en est exactement
Qu’en penses tu ??
merci beaucoup Bzo
Bon cheminement ! Éclate toi bien
3 février 2024 à 9 h 02 min #48869bzoParticipantje suis malade depuis hier, rhume, voire pire,
j’ai du papier de verre dans la gorge,
me sens lourd, vaseux, faible
la seule chose en moi qui se porte bien, très bien, même,
c’est ma pratique,
aussi je n’arrête pas, je m’envoie en l’air à tout bout de champ,
ainsi, les symptômes de la maladie s’évanouissent, comme par miracle,
pour quelques instants,
je déploie mes ailes, je suis au milieu du ciel, flamboyant, impérial,
sans aucune trace de faiblesse, de fièvre, de douleurs par-ci, par-là
3 février 2024 à 9 h 15 min #48870bzoParticipantil y a quelques jours,
j’ai appris des nouvelles expressions, genderqueer, gender fluid,
je cite:
Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C’est-à-dire qu’il désigne une situation où le genre d’une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire
c’est tellement moi, durant l’action,
je sens les genres en moi qui interagissent,
je circule en toute liberté entre les deux
et c’est tellement splendide, tellement épanouissant,
comme moments
pourquoi? parce qu’on éprouve sur tout le spectre en nous,
nos sensations, nos émotions, dans ces moments-là,
voyagent sur tout le spectre du ressenti,
on se sent plein, entier, immense,
on habite toute notre corps, tout notre esprit,
le temps de la séance
enfin, du moins,
on habite beaucoup plus d’espace, en nous
qu’habituellement,
on occupe des territoires inconnus
qui se révèlent de plus en plus en nous
curieusement, enfin peut-être pas,
dès que c’est fini,
je ne me sens rien d’autre que juste, un mec de base,
n’éprouve aucune envie, aucun fantasme,
qui irait dans ce sens,
d’exprimer une fémininité, enfouie en moi,
d’exprimer cette fluidité de genre, si miraculeuse
que je ressens pourtant tellement durant l’action,
ce ne sont pas juste des idées,
on le sent tellement incroyablement dans sa chair
n’interagissant avec personne sexuellement, depuis de nombreuses années,
j’ai trouvé cette source en moi,
pragmatique, j’ai immédiatement senti l’aubaine,
la possibilité d’une source extraordinaire de plaisir,
aussi, j’ai fait ce qu’il fallait,
j’ai appris à effacer les frontières de mon genre
et vivre dans une parfaite fluidité,
les fluctuations et les interactions,
du masculin et du féminin en moi
bon, il fut être honnête,
le féminin, est plus puissant, beaucoup plus puissant,
je le savais, tout le monde le sait,
même si avec le plaisir prostatique et le plaisir anal,
cela s’équilibre plus ou moins
mais avec ce que j’appelle, le plaisir en mode yin,
cela s’équilibre totalement
non seulement, cela s’équilibre
mais cela se confond totalement,
on a le meilleur des deux mondes,
c’est quelque chose de tellement épanouissant, encore une fois
car on est capable de ressentir sur tout le spectre
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