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  • #34382
    bzo
    Participant

    il y a des moments où j’ai l’impression de sentir des torrents dévaler en moi,
    je m’enlace fort, très fort, des deux bras, en croix jusqu’à l’épaule opposée
    et j’ai l’impression de sentir toutes les forces vives, toutes les forces secrètes, de la vie
    rugir au travers de ma poitrine,
    tumultueux, magnifiques, bouillonnant, désordonnés,

    alors peu à peu, comme en écho, un chant monte de partout en moi

    #34384
    bzo
    Participant

    se faire l’amour…

    chez moi, cette expression a pris tellement réalité,
    c’est divin de se caresser ainsi
    et de percevoir comme si on était caressé par quelqu’un d’autre

    j’accepte les temps morts car le sexe n’est parfait que dans les films où ils font semblant,
    quand on accepte les temps morts,
    on commence vraiment à prendre son temps,
    vraiment à se relâcher comme il faut,
    la hâte est derrière nous,
    la peur de ne pas être à la hauteur à tout instant, s’évanouit,
    nous laissant en tête en tête avec nous-même comme jamais

    le sexe tout seul avec moi-même,
    quelque part est devenue une totale réalité désormais pour moi
    car j’accepte que je ne dois pas être performant à 100% tout le temps,
    mes caresses perdent parfois de leur efficacité,
    mon imagination à fleur de chair, enchaîne parfois des actions moins érotiquement intéressantes,
    tout cela , je l’accepte désormais, ne me fait plus peur un seul instant

    ils font partie de mon épanouissement, ces moments en creux, j’ai réalisé,
    c’était ma prochaine étape, je viens de la passer,
    je suis mon désir, je suis mon élan vital, tranquillement,
    le chemin me mène là où je veux plus que jamais,
    là où je suis surpris, ébloui, enchanté, ravi, désorienté

    il y a des trous dans ce chemin, des bosses, des cailloux,
    c’est mon chemin, je suis humain, je suis comme cela,
    la perfection n’est pas de ce monde

    le grand désir désormais, je le sens, m’offre toute son envergure,
    je suis prêt

    #34385
    bzo
    Participant

    avant, encore hier, je n’acceptais pas les temps morts,
    je les subissais et je cherchais à les raccourcir autant que possible

    désormais je les accepte, ils ne me font plus peur,
    je continue comme si de rien n’était,
    mieux , je crois qu’ils sont nécessaires,
    ils permettent de rebondir,
    de retrouver sa concentration, de se reposer un peu, de se recentrer, de reprendre son souffle,
    sans devoir s’arrêter

    bref ils sont indispensables en fait au cycle du plaisir

    #34386
    bzo
    Participant

    au réveil ce dimanche matin, j’ai eu un gros bug du cerveau
    qui s’était tout juste remis en route,
    qui s’était tout juste remis à fonctionner,
    je me suis réveillé donc et instantanément je me suis affolé,
    je me suis dis en un éclair, “merde, mon réveil n’a pas sonné, il est déjà presque 8 heures!”,
    les mercredi, je prends toujours congé,
    quelque part sans doute mon cerveau avait acquis la certitude de pierre qu’on était un jeudi matin,
    que le jour précédent avait été un mercredi et non pas un samedi
    et donc qu’il fallait que j’aille travailler

    mais quelques instants après, alors que j’étais déjà dans l’action de me lever et foncer,
    je me suis souvenu que c’est aujourd’hui que j’avais prévu d’assembler ma bibliothèque,
    que tout le bois, planches, montants, tout avait été prédécoupé, scié, poncé et marqué, comme il faut
    et donc on ne pouvait être qu’un jour de congé

    je me relaxais, la moment d’adrénaline stressant s’éloignait, quel soulagement,
    en même temps je prenais conscience de mon corps sous moi,
    sa masse chaude, mouvante,
    m’envoyant toutes sortes de signaux,
    je sentais toute cette chair dans laquelle j’étais immergé, dans laquelle j’étais fondu,
    tout ce sang, tous ces muscles, tous ces os
    qui répondaient à la moindre de mes sollicitations

    et puis surtout je sentais mon bassin, j’y sentais des picotements,
    j’y sentais de la chaleur, des légers frissons,
    des envies d’écarter et de serrer langoureusement les jambes, de cambrer les reins,
    de me sentir offert, ouvert, pénétré,
    pénétré jusqu’au fond de l’âme par un dard bien dur,
    de sentir mes entrailles emplies par son va et vient

    je sentais le féminin déjà au travail dans mon bassin,
    prêt à prendre possession de tout le reste de mon corps
    je me laissais aller, je fais sauter les verrous, je me laissais envahir

    je mets les bras en arrière de la tête, en joignant les mains,
    je bouge rythmiquement le bassin
    tout en frottant mes bijoux de famille avec les cuisses,
    la pompe à nectar se met instantanément en route,
    des giclées douces et puissantes de volupté commencent à emplir mon bassin,
    je gémis, quel caresse somptueuse dans la chair

    j’ai envie de hurler en fait, c’est tellement irrésistiblement bon,
    chaque cellule de mon bassin semble avoir son petit traitement de faveur
    mais toutes en même temps,
    toutes en même temps, chacune a son petit massage tout en effleurements, tout en frottements, lascifs
    sa petite dose de soie chaude et frissonnante, flottant langoureusement contre elle,
    l’entourant, l’enveloppant

    je fais monter une contraction tout en me mettant en mode liane lascive,
    des vagues de volupté se répandent dans tout mon corps,
    j’ondule, je danse sur le matelas, je m’enlace, je me caresse,
    je râle, comme je râle, je suis empli de tant de volupté,
    c’est indescriptible bon, toute ma chair est enflammée,
    une telle suavité me coule dans les veines

    je laisse faire quelques instants, tout est bien là,
    tout est prêt à se mettre en route, à se déployer en quelques instants,
    le palais aux mille et un sortilèges est bien en place, visitable, parcourable,
    je me lève, du travail m’attend,
    cette grande bibliothèque qui va faire office aussi un peu de mur séparateur dans mon studio,
    va y être la touche finale, après tant de transformations que j’y ai faites,
    celui va prendre une forme assez définitive ainsi,
    avec tous mes vases, avec tous mes tableaux, mes sculptures, mes meubles de collection,
    assemblés avec patience et recherche, au fil des années,
    une vraie bonbonnière mais dans un style très contemporain,
    avec mes centaines de livres, mes milliers de films,
    mon nid sera prêt,
    et puis avec le nid dans ma chair prêt aussi

    #34387
    bzo
    Participant

    j’assemble ma bibliothèque
    et j’écoute de la musique,
    pas n’importe quelle musique, j’écoute Ummagumma de Pink Floyd,
    mon dieu que c’est beau,
    classique de notre temps à nous chevelus ou ex-chevelus, fumeurs de pétards et partouzeurs occasionnels

    de temps à autre , je m’interromps et je m’offre un break sensations fortes,
    avoir cela à sa disposition sans restrictions, être empli de félicité dans sa chair en quelques secondes,
    cela n’a pas de prix,
    vraiment cela n’a pas de prix,
    je suis une porsche décapotable de la luxure en solitaire

    #34388
    bzo
    Participant

    les gestes et les mouvements du désir
    qui n’ont pas de sexe, qui ont les deux,
    créent avant tout une telle sensation de liberté en soi

    tout est déchaîné, tout est délié, il n’y a plus aucune limite, plus aucun tabou,
    le spectre est total,
    notre chair est libre, totalement libre d’aller où elle veut, comme elle veut,
    pour créer son coin de paradis dans l’instant
    et nous offrir des perspectives inouïes

    #34389
    bzo
    Participant

    réenchanter le corps,
    réenchanter les sensations par le désir,
    réenchanter l’être peu à peu

    l’innocence, les perspectives sans limites de l’imagination, de l’enfance,
    sont perdues à tout jamais
    mais le désir peut nous ouvrir des portes
    qui nous reconnecte à nos sources, qui nous reconnecte à nos origines
    d’être à nouveau entier,
    être à nouveau un,
    dans l’instant

    exploser cet être fermé, cloisonné, codifié, réglementé,
    que nous sommes devenus

    réinjecter les couleurs, la musique, la dance,
    dans notre chair

    #34391
    bzo
    Participant

    je découvres des vertus à mes micro-séances que j’ignorais

    cette longue après-midi de menuiserie a été vraiment très dure,
    je n’ai plus l’habitude du travail physique,
    de plus mon corps a vieilli, plutôt mal vieilli,
    me courber sans cesse, plier les genoux, s’asseoir par terre, se relever,
    tout cela, mon genou et ma cheville gauches plus mon dos, l’ont très mal pris,
    je soufflais comme un phoque et j’avais l’impression d’avoir du verre pilé dans le bas du dos,
    sans parler de la tendinite de mon coude droit, le bras qui manie la visseuse
    qui s’est bien réveillée, l’articulation de mon coude me brûlait sans cesse

    dans le feu de l’action, j’ai oublié de faire mes poses micro-séances pendant toute une partie de l’après-midi,
    cela a été une très mauvaise idée, je m’en suis rendu compte après,
    quand j’ai finalement fait un petit arrêt pour m’emplir de volupté et de jouissance quelques instants,
    cela a été comme une délivrance,
    mon corps courbaturé, meurtri, a reçu cela comme une bénédiction,
    après les douleurs étaient encore là
    mais comme atténuées, comme soulagées, par le dense nectar et les frissons de plaisir
    qui m’ont empli quelques instants

    et dans ma tête aussi, mes nerfs, ma patience, mes résolutions, mis a rude épreuve,
    j’ai été immédiatement requinqué, retrouvé du dynamisme, du coeur à l’ouvrage

    dorénavant, une pose plaisir de quelques minutes toutes les demies heures,
    cela sera beaucoup plus facile à supporter physiquement et à travailler plus sereinement

    #34393
    bzo
    Participant

    avec fluidité, avec calme, avec passion, je me mets en mouvement,
    mes yeux se referment,
    ma tête se met à tourner lentement
    comme sur roulement à billes
    comme si cette première caresse, ce premier contact avec ma peau,
    provoquait un vent sensuel irrésistible
    qui l’oblige à pivoter langoureusement comme une girouette sur son axe

    quelques pressions de mes cuisses sur mes couilles,
    quelques ondulations du bassin, quelques contractions, plus tard,
    les portes du paradis s’ouvrent déjà en grand, je suis emporté sur un tapis magique,
    une légèreté de plume s’établit partout en moi,
    du parfum capiteux circule dans mes veines,
    un tapis de soie ondulant, diffuse une pluie d’étoiles, derrière mes yeux,
    du cristal résonne doucement dans ma tête

    en mode liane lascive, j’ondule lentement, comme une flamme sur l’autel du plaisir,
    je me sens homme, je me sens femme, je me sens uni à moi-même,
    le plaisir sensuel est une communion dans l’instant,
    une éruption calme et puissante de toutes les forces vives, de toutes les forces secrètes, en nous

    vivre de pareils instants, aux confins de moi-même,
    j’ai trouvé un sens au moins à cette chair,
    dans cette sorte de tête à tête jour après jour,
    dans l’intimité soyeuse d’un cocon de volupté où des murmures sensuels montent de mes abysses,
    semblant être des échos lointains
    des ondes telluriques qui sillonnent de part en part les entrailles de la terre

    ce monde me parait déjà moins absurde désormais,
    ces moments de louanges, d’effusion, d’absolue félicité
    qui s’emparent de moi,
    me montrent une voie,
    une voie parfois tellement mystérieuse et splendide

    dans ces instants,
    je me sens comme au plus près de l’animal en moi,
    je sens aussi qu’il y a du végétal et de la terre en moi,
    je me mets à creuser, des deux mains, avidement,
    je la goûte au plus vite avant qu’elle ne disparaisse,
    elle a un gout de minéral, elle a un goût de brûlé,
    elle a un goût de vie et de mort

    #34397
    bzo
    Participant

    caresses de bon matin, caresses de pré-canicule,
    comme il est bon de sentir cette chair s’éveiller sous mes mains,
    de sentir le chant prendre de la consistance dans mes flancs

    mes cuisses pressent tendrement, ardemment, mes bijoux de famille,
    je sens mon petit tuyau chaud, plein de vibrations, bouger entre elles,
    mes couilles déraper avec le beurre de karité dont je me suis enduit hier soir,
    elles semblent comme des chatons en train de ronronner de délice dans ce petit nid chaud, mouvant,
    roulant inlassablement dans ce espace confiné comme des billes poilues
    exsudant des vagues de volupté dans mon bassin

    je m’enlace, les bras croisés sur la poitrine, je griffe un peu du coté de l’épaule opposé,
    du bout des doigts avec les ongles je danse sur la peau,
    je bouge lascivement sous mes caresses, je me sens gorgé de vie, de sensualité éveillée,
    je porte la main gauche à mes lèvres entrouvertes,
    des gémissements viennent immédiatement voleter autour de mes doigts,
    je les sens m’effleurer doucement,
    les sonorités de mon plaisir et mon souffle chaud, rauque, dans ma paume,
    mon cerveau immédiatement semble empli d’échos suaves, sensuels, montant de mes entrailles

    bon, allez vite manger et essayer de terminer mon travail de menuiserie avant que la chaleur explose,
    transforme mon appartement en fournaise

    #34398
    bzo
    Participant

    premier interlude après une bonne demie heure de menuiserie,
    je découvre à quel point interrompre le flux mécanique et nonchalant d’un travail physique
    par une soudaine intrusion massive de volupté, de sensualité ardente, animale
    complètement en-dehors des clous, transgressive, loin de son identité sexuelle,
    ayant fait sauter tous les verrous, fait s’évanouir toutes les règles,
    de faire exulter, chanter, s’épancher, cette chair,
    de lui fournir un plaisir sexuel intense,
    est jouissif, réconfortant, ragaillardissant

    bref, dépayse totalement quelques instants et redonne du coeur à l’ouvrage

    #34399
    bzo
    Participant

    nu dans le courant croisé des ventilateurs par terre chez moi, penché sur ma librairie en cours de montage,
    me relevant, me rasseyant, m’accroupissant, suant, ahanant, mesurant, perçant, vissant,
    je dois dire que je suis aussi constamment excité comme une puce
    et j’ai du mal à me concentrer sur mon travail
    et ne pas arrêter pour me donner du plaisir

    c’est du au fait que je sois nu et que mon bassin entre constamment en contact avec le bois poncé,
    s’y frotte, s’y cogne, l’effleure, s’y presse,
    avec en plus mes couilles qui entrent régulièrement en contact avec mes cuisses,
    il n’en faut pas plus pour que votre serviteur soit dans tous ses états

    mais le contact du bois massif poncé avec la peau de mon bassin, de mes parties,
    c’est vraiment quelque chose de très sensuel et qui éveille toutes sortes d’envie en moi,
    c’est en même temps rugueux et doux, lisse, légèrement raclant et tiède
    mais surtout très doux, presque feutré, comme impression
    puis cela durcit en une fraction de seconde,
    c’est progressif en fait comme sensation comme si le bois avait une couche tendre en surface
    et dure en-dessous

    un matériau très sensuel au toucher,
    au contact de mon bassin et de tout ce qui y pend, s’y balance, en tout cas

    #34402
    bzo
    Participant

    par cette chaleur écrasante, 39°,
    je travaille dans l’axe des ventilateurs, les fenêtres sont fermées, les rideaux tirés,
    sauf un pour que mon palmier reçoive tout de même de la lumière

    saine hygiène,
    je bois beaucoup, prend beaucoup de douches qui sont vraiment le moyen de se rafraîchir le plus efficace,
    je trouve, si on n’a pas une piscine ou l’océan sous la main,
    et me fais régulièrement une petite micro-séance, échappée belle au pays de la luxure

    cela commence à être tellement au point, toute ma gestuelle ,
    mes mouvements, ma synchronisation, mes enchaînements,
    j’embraie au quart de tour et en quelques secondes, je suis loin, loin, loin,
    emporté par d’irrésistibles vagues de volupté

    j’aime me sentir en quelques instants totalement délié de l’identité sexuelle de ce corps
    me sentir en même temps homme et femme,
    vertigineuses perspectives de cette chair sans chaînes
    c’est un petit tour de prestidigitateur qui est vraiment bien rodé chez moi,
    il me suffit d’un instant, souvent juste un léger mouvement langoureux vers le côté de la tête
    mais à l’intérieur tous les verrous sautent en moi, des flux d’énergie se mettent en route,
    je deviens cet être hybride, transgressif,
    jouissant sans vergogne et sans tabou de tout le potentiel de sa chair

    toute cette féminité embrasée en moi,
    c’est somptueux,
    moments de total épanouissement, moments de totale félicité

    #34405
    bzo
    Participant

    notre pratique n’a pas de limites

    parce que jour après jour , on peaufine notre technique,
    l’efficacité de celle-ci
    et puis surtout parce qu’on apprend à toujours mieux se lâcher
    et à faire monter les énergies en nous

    elles sont notre carburant, notre seul et unique carburant,
    au plus on parvient à en injecter dans notre pratique,
    au plus longtemps, au plus haut et au plus loin, notre avion va pouvoir voler

    #34406
    bzo
    Participant

    trop chaud, trop chaud, trop chaud
    pour avoir la moindre pratique

    rester bien immobile dans l’axe des ventilateurs
    et espérer survivre cette nuit qui s’annonce cauchemardesque

    j’aurai jamais du ouvrir les fenêtres, j’avais une trentaine de degrés et avec les ventilos, j’étais bien
    mais vers 20 h, je me suis dit que je pouvais ouvrir
    surtout que j’avais vu un peu de pluie tomber

    que nenni
    maintenant c’est une véritable étuve,
    j’essaie de me donner un peu de plaisir, histoire de me changer les idées
    mais cela ne fonctionne pas trop

    #34407
    bzo
    Participant

    hé hé, hier soir, après avoir pris une douche tiède
    et m’être mis au lit avec les deux ventilateurs braqués sur moi,
    je me suis senti suffisamment d’aplomb que pour pratiquer,
    une séance d’un bon quart seulement
    mais d’une intensité soyeuse rare

    j’en suis sorti pantelant, épuisé, la chair repue, assagie, comme rarement,
    quelle ivresse rare, quelle lascivité,
    moments précieux, sur la pointe de l’instant

    #34408
    bzo
    Participant

    hé hé, week-end!!

    ce sera luxure et menuiserie pour moi au programme,
    quasi exclusivement

    j’ai envie de jouir et d’être empli de volupté, du matin au soir
    mais il faut que je termine cette bibliothèque,
    donc je vais alterner

    comme mon corps est avide de caresses, de langueur dans le bassin,
    d’ondulations lascives, de courbes dansantes

    dès que j’aurai terminé d’écrire ce message, je vais m’y mettre,
    j’en brûle d’envie, je sens des des picotements , de la chaleur , en bas
    mon sexe me fait des signes en se dressant et se rabaissant
    comme un chien qui a envie qu’on s’occupe de lui

    mes mains me démangent, ma peau me semble assoiffée et ayant besoin d’être abreuvée,
    comme cela me manque, ce nectar intérieur, si doux, si voluptueux,
    si empli de frissons,
    vite cliquer sur “envoyer” et c’est parti

    #34409
    bzo
    Participant

    belle séance au lit, longue, douce, puissante

    tout est tellement délié désormais, a tellement pris son essor,
    est tellement complice,
    tout tellement participe

    cette voie est un apprentissage permanent,
    acquérir la maîtrise, c’est ne plus rien savoir

    j’ai tout oublié,
    juste je ressens,
    juste je ressens que je fais l’amour,
    que je suis pénétré, que je pénètre,
    que l’interpénétration est totale dans ma chair

    l’amour en sa plus belle saison,
    côtoyer l’ineffable

    #34410
    bzo
    Participant

    hé hé, hier, j’ai continué loin dans la nuit,
    au total pas loin de quatre heures de séance, avec quelques rares interruptions,
    je sortais du lit de temps à autre pour continuer,
    debout contre un meuble dans ma salle de bain
    ou encore à la fenêtre ouverte donnant sur la rue,
    deux, trois fois

    je ne pouvais pas m’arrêter, c’était plus fort que moi,
    les vagues de volupté me reprenaient toujours et toujours, m’entraînant,
    ne me lâchant plus, devenant de plus en plus irrésistibles,
    j’étais comme un objet entraîné par la marée, ma chair en voulait toujours plus
    et moi je ne me faisais pas prier malgré la fatigue et l’heure avancée

    j’ai ainsi pratiqué pendant de longues minutes à ma fenêtre du troisième étage,
    gémissant dans le vide, lâchant en continu des chapelets de râles et de cris de toutes sortes,
    les yeux mi-clos, le visage noyé dans le plaisir,
    inondé de la tête aux pieds, jusqu’au fond de l’âme, de délicieuse lubricité,
    appuyé contre le rebord de la fenêtre, penché en avant, comme pris par derrière

    les reins bien cambrés, sensation de croupe élastique,
    sensation de langueur, de chaleur, inondant dans mon bassin,
    sensations de rondeurs, de courbes remuantes,
    sensation d’un sexe juteux, bien fendu, entre mes jambes,
    comme une petite pile atomique réagissant au moindre mouvement, au moindre contact,
    sensation d’allers et de retours par derrière dans ma chair,
    sensation d’un dard bien dur montant et descendant, frottant en moi,
    je n’arrivais plus à me détacher de la fenêtre malgré le risque d’être vu et surtout d’être entendu
    mais toute pudeur, toute retenue, avaient sauté,
    les sensations étaient trop fortes, me liant, me rivant, sur place

    c’est une rue tranquille, pratiquement aucun passage, surtout à cette heure bien au-delà de minuit,
    je suis peu visible tout en haut de ce immeuble, sous les toits
    mais je me sentais un peu, un peu beaucoup exhibitionniste tout de même, de m’afficher ainsi,
    j’aimais cela, comme j’aimais cela,
    j’étais en train de hurler aux quatre vents, de me lâcher complètement,
    en rut, copulant, sans la moindre gêne, sans la moindre crainte d’être vu ou entendu
    libérant sans réserves mon animalité,
    sans me préoccuper de quoi que ce soit ou de qui que ce soit

    pénétré jusqu’au fond de l’âme, je me sentais,
    pénétré jusqu’au fond de l’âme par un couteau gentil, fouillant ma viande,
    ma petite plaie à vif n’en finissait pas d’être remuée, d’être striée, lacérée, dans ses moindres recoins,
    comme je hurlais, oh comme je hurlais
    j’étais découpé sur l’autel du plaisir, j’étais sur un grill allumé, au charbon rougeoyant,
    embroché, frotté, déchiqueté, par des flammes dansantes, mordantes, tenaces, implacables,
    gémissant, l’âme ravie, les entrailles en train de fondre encore et encore,
    la chair comme chauffée à blanc, fumante, en train de griller en grésillant

    #34411
    bzo
    Participant

    arf, j’ai l’impression d’être dans le même état d’excitation que hier dans la nuit,
    que la tension sexuelle n’a pas diminué d’un pouce malgré les quelques heures de sommeil,
    les premières micro-séances ont été incroyables,
    mon corps est tellement réactif, tellement sensible au moindre geste, au moindre mouvement
    et pour un peu que j’y mette un peu de lascivité,
    directement je suis emporté par des vagues géantes

    cela promet un week-end délicieux tout cela,
    se forcer à ne pas oublier la menuiserie,
    il faut aussi que je termine ma bibliothèque

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