Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 3 mois.
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- 20 juillet 2019 à 13 h 27 min #34382
bzo
Participantil y a des moments où j’ai l’impression de sentir des torrents dévaler en moi,
je m’enlace fort, très fort, des deux bras, en croix jusqu’à l’épaule opposée
et j’ai l’impression de sentir toutes les forces vives, toutes les forces secrètes, de la vie
rugir au travers de ma poitrine,
tumultueux, magnifiques, bouillonnant, désordonnés,alors peu à peu, comme en écho, un chant monte de partout en moi
21 juillet 2019 à 0 h 20 min #34384bzo
Participantse faire l’amour…
chez moi, cette expression a pris tellement réalité,
c’est divin de se caresser ainsi
et de percevoir comme si on était caressé par quelqu’un d’autrej’accepte les temps morts car le sexe n’est parfait que dans les films où ils font semblant,
quand on accepte les temps morts,
on commence vraiment à prendre son temps,
vraiment à se relâcher comme il faut,
la hâte est derrière nous,
la peur de ne pas être à la hauteur à tout instant, s’évanouit,
nous laissant en tête en tête avec nous-même comme jamaisle sexe tout seul avec moi-même,
quelque part est devenue une totale réalité désormais pour moi
car j’accepte que je ne dois pas être performant à 100% tout le temps,
mes caresses perdent parfois de leur efficacité,
mon imagination à fleur de chair, enchaîne parfois des actions moins érotiquement intéressantes,
tout cela , je l’accepte désormais, ne me fait plus peur un seul instantils font partie de mon épanouissement, ces moments en creux, j’ai réalisé,
c’était ma prochaine étape, je viens de la passer,
je suis mon désir, je suis mon élan vital, tranquillement,
le chemin me mène là où je veux plus que jamais,
là où je suis surpris, ébloui, enchanté, ravi, désorientéil y a des trous dans ce chemin, des bosses, des cailloux,
c’est mon chemin, je suis humain, je suis comme cela,
la perfection n’est pas de ce mondele grand désir désormais, je le sens, m’offre toute son envergure,
je suis prêt21 juillet 2019 à 0 h 43 min #34385bzo
Participantavant, encore hier, je n’acceptais pas les temps morts,
je les subissais et je cherchais à les raccourcir autant que possibledésormais je les accepte, ils ne me font plus peur,
je continue comme si de rien n’était,
mieux , je crois qu’ils sont nécessaires,
ils permettent de rebondir,
de retrouver sa concentration, de se reposer un peu, de se recentrer, de reprendre son souffle,
sans devoir s’arrêterbref ils sont indispensables en fait au cycle du plaisir
21 juillet 2019 à 11 h 35 min #34386bzo
Participantau réveil ce dimanche matin, j’ai eu un gros bug du cerveau
qui s’était tout juste remis en route,
qui s’était tout juste remis à fonctionner,
je me suis réveillé donc et instantanément je me suis affolé,
je me suis dis en un éclair, “merde, mon réveil n’a pas sonné, il est déjà presque 8 heures!”,
les mercredi, je prends toujours congé,
quelque part sans doute mon cerveau avait acquis la certitude de pierre qu’on était un jeudi matin,
que le jour précédent avait été un mercredi et non pas un samedi
et donc qu’il fallait que j’aille travaillermais quelques instants après, alors que j’étais déjà dans l’action de me lever et foncer,
je me suis souvenu que c’est aujourd’hui que j’avais prévu d’assembler ma bibliothèque,
que tout le bois, planches, montants, tout avait été prédécoupé, scié, poncé et marqué, comme il faut
et donc on ne pouvait être qu’un jour de congéje me relaxais, la moment d’adrénaline stressant s’éloignait, quel soulagement,
en même temps je prenais conscience de mon corps sous moi,
sa masse chaude, mouvante,
m’envoyant toutes sortes de signaux,
je sentais toute cette chair dans laquelle j’étais immergé, dans laquelle j’étais fondu,
tout ce sang, tous ces muscles, tous ces os
qui répondaient à la moindre de mes sollicitationset puis surtout je sentais mon bassin, j’y sentais des picotements,
j’y sentais de la chaleur, des légers frissons,
des envies d’écarter et de serrer langoureusement les jambes, de cambrer les reins,
de me sentir offert, ouvert, pénétré,
pénétré jusqu’au fond de l’âme par un dard bien dur,
de sentir mes entrailles emplies par son va et vientje sentais le féminin déjà au travail dans mon bassin,
prêt à prendre possession de tout le reste de mon corps
je me laissais aller, je fais sauter les verrous, je me laissais envahirje mets les bras en arrière de la tête, en joignant les mains,
je bouge rythmiquement le bassin
tout en frottant mes bijoux de famille avec les cuisses,
la pompe à nectar se met instantanément en route,
des giclées douces et puissantes de volupté commencent à emplir mon bassin,
je gémis, quel caresse somptueuse dans la chairj’ai envie de hurler en fait, c’est tellement irrésistiblement bon,
chaque cellule de mon bassin semble avoir son petit traitement de faveur
mais toutes en même temps,
toutes en même temps, chacune a son petit massage tout en effleurements, tout en frottements, lascifs
sa petite dose de soie chaude et frissonnante, flottant langoureusement contre elle,
l’entourant, l’enveloppantje fais monter une contraction tout en me mettant en mode liane lascive,
des vagues de volupté se répandent dans tout mon corps,
j’ondule, je danse sur le matelas, je m’enlace, je me caresse,
je râle, comme je râle, je suis empli de tant de volupté,
c’est indescriptible bon, toute ma chair est enflammée,
une telle suavité me coule dans les veinesje laisse faire quelques instants, tout est bien là,
tout est prêt à se mettre en route, à se déployer en quelques instants,
le palais aux mille et un sortilèges est bien en place, visitable, parcourable,
je me lève, du travail m’attend,
cette grande bibliothèque qui va faire office aussi un peu de mur séparateur dans mon studio,
va y être la touche finale, après tant de transformations que j’y ai faites,
celui va prendre une forme assez définitive ainsi,
avec tous mes vases, avec tous mes tableaux, mes sculptures, mes meubles de collection,
assemblés avec patience et recherche, au fil des années,
une vraie bonbonnière mais dans un style très contemporain,
avec mes centaines de livres, mes milliers de films,
mon nid sera prêt,
et puis avec le nid dans ma chair prêt aussi21 juillet 2019 à 13 h 24 min #34387bzo
Participantj’assemble ma bibliothèque
et j’écoute de la musique,
pas n’importe quelle musique, j’écoute Ummagumma de Pink Floyd,
mon dieu que c’est beau,
classique de notre temps à nous chevelus ou ex-chevelus, fumeurs de pétards et partouzeurs occasionnelsde temps à autre , je m’interromps et je m’offre un break sensations fortes,
avoir cela à sa disposition sans restrictions, être empli de félicité dans sa chair en quelques secondes,
cela n’a pas de prix,
vraiment cela n’a pas de prix,
je suis une porsche décapotable de la luxure en solitaire21 juillet 2019 à 14 h 37 min #34388bzo
Participantles gestes et les mouvements du désir
qui n’ont pas de sexe, qui ont les deux,
créent avant tout une telle sensation de liberté en soitout est déchaîné, tout est délié, il n’y a plus aucune limite, plus aucun tabou,
le spectre est total,
notre chair est libre, totalement libre d’aller où elle veut, comme elle veut,
pour créer son coin de paradis dans l’instant
et nous offrir des perspectives inouïes21 juillet 2019 à 16 h 14 min #34389bzo
Participantréenchanter le corps,
réenchanter les sensations par le désir,
réenchanter l’être peu à peul’innocence, les perspectives sans limites de l’imagination, de l’enfance,
sont perdues à tout jamais
mais le désir peut nous ouvrir des portes
qui nous reconnecte à nos sources, qui nous reconnecte à nos origines
d’être à nouveau entier,
être à nouveau un,
dans l’instantexploser cet être fermé, cloisonné, codifié, réglementé,
que nous sommes devenusréinjecter les couleurs, la musique, la dance,
dans notre chair21 juillet 2019 à 19 h 56 min #34391bzo
Participantje découvres des vertus à mes micro-séances que j’ignorais
cette longue après-midi de menuiserie a été vraiment très dure,
je n’ai plus l’habitude du travail physique,
de plus mon corps a vieilli, plutôt mal vieilli,
me courber sans cesse, plier les genoux, s’asseoir par terre, se relever,
tout cela, mon genou et ma cheville gauches plus mon dos, l’ont très mal pris,
je soufflais comme un phoque et j’avais l’impression d’avoir du verre pilé dans le bas du dos,
sans parler de la tendinite de mon coude droit, le bras qui manie la visseuse
qui s’est bien réveillée, l’articulation de mon coude me brûlait sans cessedans le feu de l’action, j’ai oublié de faire mes poses micro-séances pendant toute une partie de l’après-midi,
cela a été une très mauvaise idée, je m’en suis rendu compte après,
quand j’ai finalement fait un petit arrêt pour m’emplir de volupté et de jouissance quelques instants,
cela a été comme une délivrance,
mon corps courbaturé, meurtri, a reçu cela comme une bénédiction,
après les douleurs étaient encore là
mais comme atténuées, comme soulagées, par le dense nectar et les frissons de plaisir
qui m’ont empli quelques instantset dans ma tête aussi, mes nerfs, ma patience, mes résolutions, mis a rude épreuve,
j’ai été immédiatement requinqué, retrouvé du dynamisme, du coeur à l’ouvragedorénavant, une pose plaisir de quelques minutes toutes les demies heures,
cela sera beaucoup plus facile à supporter physiquement et à travailler plus sereinement22 juillet 2019 à 21 h 25 min #34393bzo
Participantavec fluidité, avec calme, avec passion, je me mets en mouvement,
mes yeux se referment,
ma tête se met à tourner lentement
comme sur roulement à billes
comme si cette première caresse, ce premier contact avec ma peau,
provoquait un vent sensuel irrésistible
qui l’oblige à pivoter langoureusement comme une girouette sur son axequelques pressions de mes cuisses sur mes couilles,
quelques ondulations du bassin, quelques contractions, plus tard,
les portes du paradis s’ouvrent déjà en grand, je suis emporté sur un tapis magique,
une légèreté de plume s’établit partout en moi,
du parfum capiteux circule dans mes veines,
un tapis de soie ondulant, diffuse une pluie d’étoiles, derrière mes yeux,
du cristal résonne doucement dans ma têteen mode liane lascive, j’ondule lentement, comme une flamme sur l’autel du plaisir,
je me sens homme, je me sens femme, je me sens uni à moi-même,
le plaisir sensuel est une communion dans l’instant,
une éruption calme et puissante de toutes les forces vives, de toutes les forces secrètes, en nousvivre de pareils instants, aux confins de moi-même,
j’ai trouvé un sens au moins à cette chair,
dans cette sorte de tête à tête jour après jour,
dans l’intimité soyeuse d’un cocon de volupté où des murmures sensuels montent de mes abysses,
semblant être des échos lointains
des ondes telluriques qui sillonnent de part en part les entrailles de la terrece monde me parait déjà moins absurde désormais,
ces moments de louanges, d’effusion, d’absolue félicité
qui s’emparent de moi,
me montrent une voie,
une voie parfois tellement mystérieuse et splendidedans ces instants,
je me sens comme au plus près de l’animal en moi,
je sens aussi qu’il y a du végétal et de la terre en moi,
je me mets à creuser, des deux mains, avidement,
je la goûte au plus vite avant qu’elle ne disparaisse,
elle a un gout de minéral, elle a un goût de brûlé,
elle a un goût de vie et de mort24 juillet 2019 à 8 h 35 min #34397bzo
Participantcaresses de bon matin, caresses de pré-canicule,
comme il est bon de sentir cette chair s’éveiller sous mes mains,
de sentir le chant prendre de la consistance dans mes flancsmes cuisses pressent tendrement, ardemment, mes bijoux de famille,
je sens mon petit tuyau chaud, plein de vibrations, bouger entre elles,
mes couilles déraper avec le beurre de karité dont je me suis enduit hier soir,
elles semblent comme des chatons en train de ronronner de délice dans ce petit nid chaud, mouvant,
roulant inlassablement dans ce espace confiné comme des billes poilues
exsudant des vagues de volupté dans mon bassinje m’enlace, les bras croisés sur la poitrine, je griffe un peu du coté de l’épaule opposé,
du bout des doigts avec les ongles je danse sur la peau,
je bouge lascivement sous mes caresses, je me sens gorgé de vie, de sensualité éveillée,
je porte la main gauche à mes lèvres entrouvertes,
des gémissements viennent immédiatement voleter autour de mes doigts,
je les sens m’effleurer doucement,
les sonorités de mon plaisir et mon souffle chaud, rauque, dans ma paume,
mon cerveau immédiatement semble empli d’échos suaves, sensuels, montant de mes entraillesbon, allez vite manger et essayer de terminer mon travail de menuiserie avant que la chaleur explose,
transforme mon appartement en fournaise24 juillet 2019 à 10 h 21 min #34398bzo
Participantpremier interlude après une bonne demie heure de menuiserie,
je découvre à quel point interrompre le flux mécanique et nonchalant d’un travail physique
par une soudaine intrusion massive de volupté, de sensualité ardente, animale
complètement en-dehors des clous, transgressive, loin de son identité sexuelle,
ayant fait sauter tous les verrous, fait s’évanouir toutes les règles,
de faire exulter, chanter, s’épancher, cette chair,
de lui fournir un plaisir sexuel intense,
est jouissif, réconfortant, ragaillardissantbref, dépayse totalement quelques instants et redonne du coeur à l’ouvrage
24 juillet 2019 à 10 h 59 min #34399bzo
Participantnu dans le courant croisé des ventilateurs par terre chez moi, penché sur ma librairie en cours de montage,
me relevant, me rasseyant, m’accroupissant, suant, ahanant, mesurant, perçant, vissant,
je dois dire que je suis aussi constamment excité comme une puce
et j’ai du mal à me concentrer sur mon travail
et ne pas arrêter pour me donner du plaisirc’est du au fait que je sois nu et que mon bassin entre constamment en contact avec le bois poncé,
s’y frotte, s’y cogne, l’effleure, s’y presse,
avec en plus mes couilles qui entrent régulièrement en contact avec mes cuisses,
il n’en faut pas plus pour que votre serviteur soit dans tous ses étatsmais le contact du bois massif poncé avec la peau de mon bassin, de mes parties,
c’est vraiment quelque chose de très sensuel et qui éveille toutes sortes d’envie en moi,
c’est en même temps rugueux et doux, lisse, légèrement raclant et tiède
mais surtout très doux, presque feutré, comme impression
puis cela durcit en une fraction de seconde,
c’est progressif en fait comme sensation comme si le bois avait une couche tendre en surface
et dure en-dessousun matériau très sensuel au toucher,
au contact de mon bassin et de tout ce qui y pend, s’y balance, en tout cas24 juillet 2019 à 17 h 42 min #34402bzo
Participantpar cette chaleur écrasante, 39°,
je travaille dans l’axe des ventilateurs, les fenêtres sont fermées, les rideaux tirés,
sauf un pour que mon palmier reçoive tout de même de la lumièresaine hygiène,
je bois beaucoup, prend beaucoup de douches qui sont vraiment le moyen de se rafraîchir le plus efficace,
je trouve, si on n’a pas une piscine ou l’océan sous la main,
et me fais régulièrement une petite micro-séance, échappée belle au pays de la luxurecela commence à être tellement au point, toute ma gestuelle ,
mes mouvements, ma synchronisation, mes enchaînements,
j’embraie au quart de tour et en quelques secondes, je suis loin, loin, loin,
emporté par d’irrésistibles vagues de voluptéj’aime me sentir en quelques instants totalement délié de l’identité sexuelle de ce corps
me sentir en même temps homme et femme,
vertigineuses perspectives de cette chair sans chaînes
c’est un petit tour de prestidigitateur qui est vraiment bien rodé chez moi,
il me suffit d’un instant, souvent juste un léger mouvement langoureux vers le côté de la tête
mais à l’intérieur tous les verrous sautent en moi, des flux d’énergie se mettent en route,
je deviens cet être hybride, transgressif,
jouissant sans vergogne et sans tabou de tout le potentiel de sa chairtoute cette féminité embrasée en moi,
c’est somptueux,
moments de total épanouissement, moments de totale félicité25 juillet 2019 à 20 h 21 min #34405bzo
Participantnotre pratique n’a pas de limites
parce que jour après jour , on peaufine notre technique,
l’efficacité de celle-ci
et puis surtout parce qu’on apprend à toujours mieux se lâcher
et à faire monter les énergies en nouselles sont notre carburant, notre seul et unique carburant,
au plus on parvient à en injecter dans notre pratique,
au plus longtemps, au plus haut et au plus loin, notre avion va pouvoir voler25 juillet 2019 à 23 h 39 min #34406bzo
Participanttrop chaud, trop chaud, trop chaud
pour avoir la moindre pratiquerester bien immobile dans l’axe des ventilateurs
et espérer survivre cette nuit qui s’annonce cauchemardesquej’aurai jamais du ouvrir les fenêtres, j’avais une trentaine de degrés et avec les ventilos, j’étais bien
mais vers 20 h, je me suis dit que je pouvais ouvrir
surtout que j’avais vu un peu de pluie tomberque nenni
maintenant c’est une véritable étuve,
j’essaie de me donner un peu de plaisir, histoire de me changer les idées
mais cela ne fonctionne pas trop26 juillet 2019 à 7 h 16 min #34407bzo
Participanthé hé, hier soir, après avoir pris une douche tiède
et m’être mis au lit avec les deux ventilateurs braqués sur moi,
je me suis senti suffisamment d’aplomb que pour pratiquer,
une séance d’un bon quart seulement
mais d’une intensité soyeuse rarej’en suis sorti pantelant, épuisé, la chair repue, assagie, comme rarement,
quelle ivresse rare, quelle lascivité,
moments précieux, sur la pointe de l’instant26 juillet 2019 à 20 h 56 min #34408bzo
Participanthé hé, week-end!!
ce sera luxure et menuiserie pour moi au programme,
quasi exclusivementj’ai envie de jouir et d’être empli de volupté, du matin au soir
mais il faut que je termine cette bibliothèque,
donc je vais alternercomme mon corps est avide de caresses, de langueur dans le bassin,
d’ondulations lascives, de courbes dansantesdès que j’aurai terminé d’écrire ce message, je vais m’y mettre,
j’en brûle d’envie, je sens des des picotements , de la chaleur , en bas
mon sexe me fait des signes en se dressant et se rabaissant
comme un chien qui a envie qu’on s’occupe de luimes mains me démangent, ma peau me semble assoiffée et ayant besoin d’être abreuvée,
comme cela me manque, ce nectar intérieur, si doux, si voluptueux,
si empli de frissons,
vite cliquer sur “envoyer” et c’est parti27 juillet 2019 à 0 h 32 min #34409bzo
Participantbelle séance au lit, longue, douce, puissante
tout est tellement délié désormais, a tellement pris son essor,
est tellement complice,
tout tellement participecette voie est un apprentissage permanent,
acquérir la maîtrise, c’est ne plus rien savoirj’ai tout oublié,
juste je ressens,
juste je ressens que je fais l’amour,
que je suis pénétré, que je pénètre,
que l’interpénétration est totale dans ma chairl’amour en sa plus belle saison,
côtoyer l’ineffable27 juillet 2019 à 9 h 41 min #34410bzo
Participanthé hé, hier, j’ai continué loin dans la nuit,
au total pas loin de quatre heures de séance, avec quelques rares interruptions,
je sortais du lit de temps à autre pour continuer,
debout contre un meuble dans ma salle de bain
ou encore à la fenêtre ouverte donnant sur la rue,
deux, trois foisje ne pouvais pas m’arrêter, c’était plus fort que moi,
les vagues de volupté me reprenaient toujours et toujours, m’entraînant,
ne me lâchant plus, devenant de plus en plus irrésistibles,
j’étais comme un objet entraîné par la marée, ma chair en voulait toujours plus
et moi je ne me faisais pas prier malgré la fatigue et l’heure avancéej’ai ainsi pratiqué pendant de longues minutes à ma fenêtre du troisième étage,
gémissant dans le vide, lâchant en continu des chapelets de râles et de cris de toutes sortes,
les yeux mi-clos, le visage noyé dans le plaisir,
inondé de la tête aux pieds, jusqu’au fond de l’âme, de délicieuse lubricité,
appuyé contre le rebord de la fenêtre, penché en avant, comme pris par derrièreles reins bien cambrés, sensation de croupe élastique,
sensation de langueur, de chaleur, inondant dans mon bassin,
sensations de rondeurs, de courbes remuantes,
sensation d’un sexe juteux, bien fendu, entre mes jambes,
comme une petite pile atomique réagissant au moindre mouvement, au moindre contact,
sensation d’allers et de retours par derrière dans ma chair,
sensation d’un dard bien dur montant et descendant, frottant en moi,
je n’arrivais plus à me détacher de la fenêtre malgré le risque d’être vu et surtout d’être entendu
mais toute pudeur, toute retenue, avaient sauté,
les sensations étaient trop fortes, me liant, me rivant, sur placec’est une rue tranquille, pratiquement aucun passage, surtout à cette heure bien au-delà de minuit,
je suis peu visible tout en haut de ce immeuble, sous les toits
mais je me sentais un peu, un peu beaucoup exhibitionniste tout de même, de m’afficher ainsi,
j’aimais cela, comme j’aimais cela,
j’étais en train de hurler aux quatre vents, de me lâcher complètement,
en rut, copulant, sans la moindre gêne, sans la moindre crainte d’être vu ou entendu
libérant sans réserves mon animalité,
sans me préoccuper de quoi que ce soit ou de qui que ce soitpénétré jusqu’au fond de l’âme, je me sentais,
pénétré jusqu’au fond de l’âme par un couteau gentil, fouillant ma viande,
ma petite plaie à vif n’en finissait pas d’être remuée, d’être striée, lacérée, dans ses moindres recoins,
comme je hurlais, oh comme je hurlais
j’étais découpé sur l’autel du plaisir, j’étais sur un grill allumé, au charbon rougeoyant,
embroché, frotté, déchiqueté, par des flammes dansantes, mordantes, tenaces, implacables,
gémissant, l’âme ravie, les entrailles en train de fondre encore et encore,
la chair comme chauffée à blanc, fumante, en train de griller en grésillant27 juillet 2019 à 9 h 49 min #34411bzo
Participantarf, j’ai l’impression d’être dans le même état d’excitation que hier dans la nuit,
que la tension sexuelle n’a pas diminué d’un pouce malgré les quelques heures de sommeil,
les premières micro-séances ont été incroyables,
mon corps est tellement réactif, tellement sensible au moindre geste, au moindre mouvement
et pour un peu que j’y mette un peu de lascivité,
directement je suis emporté par des vagues géantescela promet un week-end délicieux tout cela,
se forcer à ne pas oublier la menuiserie,
il faut aussi que je termine ma bibliothèque - AuteurArticles
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