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  • #37197
    bzo
    Participant

    tiens, cela fait un certain temps que je n’ai plus écrit ici,
    je suis surtout occupé avec l’autre fil, le fil technique

    ce matin, il pleut sur Bruxelles,
    je suis merveilleusement calme, j’ai commencé la journée par une délicieuse séance
    qui s’est conclue par un orgasme XXL accompagné d’une éjaculation,
    elle est venue à son heure, je n’ai plus cherché à forcer,
    elle est montée lentement en moi, j’ai particulièrement bien réussi cette fois,
    pour la première fois en fait, toute cette lente et irrésistible arrivée de la cavalerie,
    les trompettes et les tambours se mettent à résonner de tous les côtés dans ma chair
    et les légions romaines en rangs serrés montent, montent, montent,
    jusqu’à ce que soudainement, plus rien,
    plus rien qu’une vaste atomisation de tout mon être, de toute ma chair,
    plus qu’un immense flux de lave partout, partout en moi, partout dehors,
    partout, partout, partout

    avant cela, j’ai vécu des moments tellement délicieux,
    chaque geste, chaque mouvement, était une nuance de plaisir,
    une vague qui se levait en moi et vivait sa vie quelques instants,
    les nuances variaient constamment,
    le mode yin était déployé tellement totalement, d’une façon tellement épanouie,
    je reviens toujours à cette image d’un papillon immense aux ailes battantes,
    aux ailes merveilleusement colorées

    quel chatoiement de couleurs en moi
    et puis tant de duvet, tant de duvet,
    le vol est si léger, la communion si totale,
    les énergies tellement libérées, tellement jouant librement en moi

    après je suis devenu tellement calme, j’ai été jusqu’à ma fenêtre velux qui ouverte,
    me protégeait de la pluie qui tombait,
    je respirait cet air chargé de l’humidité de la pluie et je me sentais tellement bien,
    mon corps libre sous moi, libre de passer du mode yang au mode yin instantanément,
    je le bougeais de temps à autre un peu pour sentir des éclairs de douceur me traverser,
    je sentais une incroyable liberté en moi, un profond accord au fond de moi,
    me sentais en accord total avec quelque chose que je porte en moi

    je regardais les quelques arbres à ma gauche, portant désormais toutes leurs feuilles,
    ce vert si tendre, si lumineux, comme gorgé de lumière,
    le vent qui provoque des lentes vagues parmi la frondaison,
    tout d’un coup je réalisais que j’étais à l’écoute,
    à l’écoute de mes abysses comme à l’écoute de ce monde en face de moi,
    je me laissais pénétrer, je me laissais imbiber, par ce que je voyais,
    le yin est totalement éveillé constamment en moi,
    je peux m’en servir sexuellement
    mais je peux aussi le connecter au monde que je vois, que j’entends, que je respire

    vivre, vivre de tout mon être

    #37199
    bzo
    Participant

    cette chair est un territoire immense, sans limites,
    un dessert à croquer à pleines dents

    on en occupe généralement qu’une toute petite partie
    autour partout, dès qu’on s’aventure hors du périmètre,
    des frissons d’un type inconnu,
    la soie chatoyante et colorée d’une volupté
    qui semble appartenir à un autre monde

    #37200
    bzo
    Participant

    j’écris mes mots en essayant d’être au plus près de ce que je vis,
    à l’instant pour vérifier, je me caresse, me laisse emporter un moment,
    pour voir si les mots habillent bien,
    sont bien taillés sur mesure à ce que j’ai éveillé un instant en moi

    #37203
    bzo
    Participant

    je pressais lentement, maintenant la contraction,
    juste une fraction avant, j’avais fait passer tout mon corps en mode yin,
    c’est devenu si simple, si naturel, c’est si proche de moi, cela m’attend en moi,
    c’est avant tout, toute une attitude intérieure d’ouverture, de lâcher prise, de s’offrir au plaisir,
    les ondes prostatiques sont montées, tellement denses, tellement irradiantes,
    on aurait dit que j’avais un soleil dans le bas-ventre
    qui dardait ses rayons de tous les côtés

    je restais ainsi de longues secondes sans bouger, juste maintenant la contraction,
    dégustant ce rayonnement dense, chaud, tellement cristallin,
    cela semblait imprégner mes tissus de plus en plus,
    c’était comme un bain de soleil prostatique, du bronzage prostatique de l’intérieur,
    le réchauffement soyeux, régénérateur, ressourçant d’un halo de félicité

    #37205
    bzo
    Participant

    hum…
    time up

    j’ai plus ou moins terminé pour l’instant, je crois, mon fil technique,
    il y a suffisamment de matériau dedans
    pour que quelqu’un qui aurait envie de vivre son plaisir en mode yin,
    ne doive pas se lancer là-dedans à l’aveugle, sans signes de piste

    je me suis rendu compte qu’avec les circonstances exceptionnelles de ce confinement,
    c’était pour moi une occasion unique pour bien progresser dans mes travaux
    puisque mes week-ends sont totalement libérés pour l’instant, ils sont tout à moi,
    en ce sens que je ne me rends plus chez ma mère à la campagne tous les dimanches
    puisque les déplacements sont interdits
    mais que de toutes façons, elle est chez moi quatre jours par semaine en journée
    où je peux la gâter et échanger avec elle, plus en ces dernières semaines,
    que ces dernières années

    donc je vais reprendre ma discipline de ne plus venir ici mettre des messages qu’après 20h,
    aussi, commencer à regarder des films ou des séries, pas avant 18h,
    cela avait été une formule gagnante pour libérer du temps chez moi,
    je n’en avais pas vraiment profiter
    mais là je vais remettre cela en place,
    je veux absolument terminer mon appartement,
    cela devient scandaleux, cette procrastination,
    pour reprendre un terme de mon cher Proust

    alors voilà

    #37209
    bzo
    Participant

    il y a comme un soleil au nid dans ma chair,
    plus aucune barrière, plus aucun obstacle,
    entre les énergies et moi,
    la plus délicieuse promiscuité imaginable,
    les tempêtes sont comme de grands fauves ultra-doux,
    rôdant librement

    #37210
    bzo
    Participant

    une rose s’est ouverte dans ma chair,
    comme elle rayonne,
    comme son parfum envahit mes fibres

    #37214
    bzo
    Participant

    après de longs et délicieux moments aneroless
    où les vagues de plaisir se sont succédé aux vagues de plaisir,
    j’ai inséré mon Vice 2 amplement lubrifié,
    après quelques instants où je continuais alternant les mouvements du masseur
    avec la danse de mes cuisses avec les bijoux de famille,
    je décidai d’essayer d’avoir des moments uniquement prostatiques comme par le passé

    j’ai persisté cette fois
    mais je me suis graduellement rendu compte
    qu’il y avait une évolution qui empêchait cela désormais,
    qui fait qu’en mode yin, le pur prostatique je peux oublier,
    cette évolution, c’est la sensibilité tellement accrue de mes génitaux,
    au moindre contact, au moindre frottement
    et même au moindre déplacement de mes couilles ou de mon sexe, juste provoqué par les mouvements du masseur,
    ils émettent des vibrations, ils émettent de la soie qui se disperse,
    tout sortes de délicieuses sensations

    uniquement si j’écarte au maximum les cuisses
    et encore, en ne bougeant pas trop le masseur,
    que je parviens à garder à peu près silencieux mes organes génitaux
    bon je ne vais pas me plaindre, j’ai travaillé pour cela, j’ai oeuvré pour cela pendant des mois,
    pour qu’ils réagissent de plus en plus à la moindre sollicitation

    peut-être en retournant encore plus en arrière,
    à ma première année où je pratiquais le massage prostatique en mode yang comme la plupart,
    avec donc au bout d’un certain temps, enfin pour ceux qui ont atteint un certain stade,
    les orgasmes qui se mettent en route et viennent à la queue leu leu
    et puis si on est dans un jour de chance, même un super O qui enlumine notre chair

    le challenge peut sembler intéressant en théorie
    mais de fait, il ne me tente pas un instant,
    je suis trop bien dans ma pratique en mode yin
    avec ce plaisir qui démarre instantanément,
    qui est ressenti dans tout le corps,
    moins d’orgasmes certes mais qu’est-ce que cela peut faire,
    quand on a constamment ce plaisir tellement riche, ressenti partout ou à peu près

    une des caractéristiques justement d’un orgasme,
    c’est qu’au plus fort il est, au plus on va le ressentir un peu partout,
    donc en mode yin, avec ces sensations que l’on ressent constamment dans tout le corps,
    on a déjà une des caractéristiques les plus importantes de l’orgasme,
    je ne parle même pas de la finesse, de la variété et de la richesse des sensations
    qui n’est pas comparable, enfin selon mon expérience,
    je n’évoque même pas cette extraordinaire sensation de se faire l’amour constamment,
    non, aucune envie de retourner vers un plaisir en mode yang,
    ni vers du pur prostatique non plus d’ailleurs

    la synergie, le dialogue, des ondes prostatiques et des ondes des génitaux,
    est la combinaison la plus puissante et la plus riche qui soit dans le bassin de l’homme,
    enfin encore une fois, selon mon expérience,
    je l’ai développée en moi,
    désormais j’explore le vaste continent qui s’est ouvert ainsi
    avec un éblouissement devant tant de splendeurs vécues qui ne se tarit pas

    #37225
    bzo
    Participant

    le crescendo du palais des délices,
    c’est un escalier sans fin en soi

    en monter les marches une à une,
    c’est faire preuve de la volonté de vivre chaque instant pour ce qu’il pourrait apporter,
    c’est faire preuve de la volonté d’ouvrir les portes en grand

    c’est ce qu’il a de plus difficile
    car il y a toujours une part de nous
    qui voudrait monter les marches quatre à quatre

    #37236
    bzo
    Participant

    il me suffit par moments juste d’invoquer brièvement
    ce qui est éveillé en permanence désormais en moi,
    cela fait un instant comme si on allumait une flamme
    dans une pièce remplie de gaz,
    tout mon intérieur prend feu délicieusement,
    juste un instant,
    après je laisse la chose s’éteindre, je suis déjà content,
    content d’avoir senti que c’est en moi,
    que c’est tellement puissamment en moi,
    que tout mon intérieur peut s’enflammer en un instant,
    tellement puissamment,
    tellement particulièrement,
    tellement hors de toutes les normes

    cette chose qui monte de tellement profondément,
    qui fait irruption un instant dans ma chair, l’enflamme délicieusement,
    c’est à moi, c’est ma conquête,
    je l’ai gagné à la sueur de mon front,
    j’y ai travaillé longtemps, patiemment
    et c’est désormais là à tout instant à ma disposition

    ma petite réserve inépuisable de jouissance et de volupté
    prête à inonder ma chair, prête à m’emporter,
    comme cette complicité est merveilleuse,
    mon corps et moi, nous nous entendons, comme nous nous entendons,
    que le chant monte de toutes parts,
    que la danse emporte mes sens,
    que l’ivresse soit divine,
    que l’instant soit divin

    #37248
    bzo
    Participant

    quelle sublime contradiction,
    ma pratique est depuis belle lurette totalement consistante,
    la complicité avec mon corps, sans limites
    et pourtant plus que jamais, il n’y a en moi
    que le foutoir à l’infini d’un immense chantier
    où une chatte n’y retrouverait pas ses petits

    #37249
    Andraneros
    Participant

    Bon après-midi @bzo,
    Peut-être est-ce dû au retard que tu as pris dans l’aménagement de ton appartement ?
    Bon cheminement @bzo.

    #37250
    bzo
    Participant

    ah tu me taquines…

    #37253
    bzo
    Participant

    je me suis demandé un instant si j’étais encore éveillé,
    je me suis senti tellement emporté, tellement flottant, dérivant, éloigné de tout
    je me sentais comme dissous à jamais dans un rêve érotique de la chair,
    mais au fait, peut-être étais-je en train de dormir,
    en train de rêver que je pratiquais, que je me donnais du plaisir?

    peut-être que la nuit, toutes les vannes de nos énergies les plus secrètes
    sont ouvertes en grand
    et qu’ainsi nous flottons, nous dérivons, pendant de longues heures
    entouré des innombrables débris de nos souvenirs les plus récents et les plus lointains
    se mélangeant, se cognant, nous entraînant dans la plus étrange des farandoles?

    ma main bougeait lentement sur ma poitrine, je repris conscience,
    dans mon bassin, comme une inondation de soie chaude
    comme si c’était un évier débordant avec les robinets ouverts en grand,
    ça fuyait, ça dégoulinait, de tous les côtés dans mon corps,
    je me laissais à nouveau absorbé, à nouveau happé par le flux,
    redevins un fétu de paille dans le courant turbulent,
    un nouveau blackout dans ma tête,
    plus que de la lumière cristalline partout dans tout mon être
    dans laquelle je semblais dissous
    comme si j’avais été lâché dans l’espace interstellaire,
    tournoyant lentement à des millions d’années-lumière de tout

    #37264
    bzo
    Participant

    entre mes jambes, il y a comme un petit feu de camp,
    qu’il fait chaud, qu’il fait doux, entre mes cuisses,
    oh que ma chair est vivante, les secondes palpitantes,
    au fond de moi, de or luit, un vieux coffre s’est ouvert

    je me caresse un instant,
    et c’est comme si mille mains
    étaient passées brièvement en moi

    dans le silence de plus en plus épais
    en moi et autour de moi,
    mon écoute semble une route qui passe entre des portes

    vibrer, vibrer de plus en plus,
    plein de choses cherchent l’accord,
    leur donner une chance

    #37276
    bzo
    Participant

    cela fait maintenant 4 jours que je n’ai plus éjaculé,
    la tension est monté tout doucement durant ce temps,
    tout mon corps est devenu tellement réactif,
    le moindre effleurement de mes cuisses sur mes génitaux me fait gémir de plaisir,
    la moindre caresse me fait frémir dans tout le corps

    fais une longue séance au lit, elle a été étonnante,
    depuis le début jusqu’à la fin,
    à chaque instant j’avais la sensation que mon sexe allait exploser,
    lâcher de longs jets de sperme jusqu’au plafond,
    une telle puissance en irradiait, rendait fou mon yin,
    je m’en tortillais dans tous les sens, je n’en pouvais plus,
    j’avais une telle boule de feu dans le bas-ventre

    et pourtant non, du précum constamment, un petit filet qui coulait
    mais le sperme n’est jamais monté
    malgré constamment tous les signaux qui normalement accompagnent ce moment,
    constamment là
    et j’ai bien senti que j’aurai pu continuer ainsi encore toute la nuit

    il y a une sorte d’équilibre au bord du précipice, qui s’établit,
    peut-être grâce aux ondes prostatiques
    ou bien juste mon yin qui tient cela bien en laisse pour en profiter un maximum,
    va savoir,
    en tout cas, c’est fichtrement bon

    #37294
    bzo
    Participant

    se sentir possédé,
    le plaisir de se sentir possédé,
    d’éveiller des forces tellement irrépressibles en soi
    qu’on se sent le corps complètement parti en roue libre,
    dans la frénésie sexuelle la plus débridée qui soit

    il y a quelque chose de magique, de surnaturel
    à ce que le moindre mouvement, le moindre geste,
    provoque un torrent de sensations en soi,
    possédé, se sentir possédé,
    emporté par une magie noire sexuelle

    se sentir un animal en rut,
    le plaisir de se sentir un animal en rut,
    défoncé, défonçant, écartelant, écartelé, frottant, frotté, caressant, caressé,
    jusqu’au fin fond de l’âme, jusqu’au fin fond de la chair
    la moindre cellule de son être partie en vrille
    dans une transe sexuelle chamanique sans bornes

    #37296
    bzo
    Participant

    avec mes dernières avancées spectaculaires,
    j’ai atteint désormais un stade dans ma façon de pratiquer
    où j’ai une idée assez claire et précise de ce qu’elle peut m’offrir et de ce qu’elle ne peut pas

    ma pratique en mode yin, aneroless,
    avec ce double moteur dans le bassin d’ondes prostatiques et d’ondes génitales dialoguant,
    occasionnellement des ondes anales aussi,
    couvre un spectre sexuel très très large, aussi large que possible, je crois,
    de quoi explorer jusqu’à la fin de sa vie,
    avec tout ce qu’il faut pour être satisfait dans sa chair, épanoui dans sa chair,
    des moments de communion charnelle inouïs, des orgasmes XXL équivalent des super O prostatiques,
    de la volupté à gogo,
    oh oui, tant de volupté dans la chair, c’est indescriptiblement bon

    un plaisir par moments totalement animal,
    à d’autres, c’est comme si l’on flottait dans une galaxie lointaine,
    loin de tout, léger, sans corps, vibrant dans la lumière,
    tellement la qualité des sensations est devenu miraculeuse

    cependant je vois aussi qu’il y a certains moments, certaines états
    qu’elle ne pourra jamais m’offrir,
    je pense à certains types de transes prostatiques que j’ai vécus,
    des moments extatiques, presque plus sexuels
    où certaines fois j’ai même eu des visions

    j’ai relaté tout cela en son temps,
    par exemple, la vision d’un pont sans fin suspendu dans la lumière
    ou encore une autre qui revenait régulièrement
    où j’avais la sensation d’être couché sur une plage
    avec le ressac de l’eau qui montait en moi, entre mes jambes, me pénétrant, me faisant l’amour
    et puis le soleil et le ciel, aussi omniprésents, comme semblant m’étreindre,
    une sorte de tête à tête intime extraordinaire avec les éléments

    ou encore une autre fois où tout mon être ne semblait plus qu’une immense aile au travail dans les airs,
    chacune de mes cellules semblant oeuvrer à son lent battement,
    je sentais que je formais les muscles de l’aile,
    tout mon être n’était plus que cela, les muscles d’une aile immense, au travail

    ces moments, appelons-les “mystiques”, me manquent,
    jusqu’ici j’avais espéré qu’ils reviendraient
    mais désormais je vois que ce ne sera jamais le cas avec ma façon actuelle de pratiquer en aneroless,
    aussi indescriptiblement délicieuse, riche, qu’elle soit,
    aussi j’ai décidé d’essayer de refaire du prostatique avec masseur

    j’ai évoqué il y a pas longtemps,
    le problème que mes couilles, mon sexe, étaient devenus tellement sensibles
    qu’au moindre contact, ils émettaient comme des vibrations voluptueuses,
    c’est quelque chose que j’ai recherché et qui s’est développé comme je l’espérais,
    je ne me plains pas une seconde,
    cependant pour refaire du pur prostatique, c’est un obstacle clairement,
    en ce sens que le moindre contact avec mes génitaux désormais,
    crée une vague de volupté dans mon bassin
    et que la tentation est là à chaque fois,
    de resserrer les cuisses et de provoquer d’autres vagues de même nature
    mais plus amples et en continu,
    c’est tellement simple, il suffit vraiment que je resserre les jambes et que je les bouge
    et mon bassin puis tout mon corps, en sont inondés directement,
    c’est ineffablement divin

    eh bien je vais essayer de résister à cette tentation
    et de persévérer avec masseur en pur prostatique
    pour essayer de retrouver ces extases si particulières que j’aimais tant
    qui viendront compléter d’une façon superbe
    toute cette pratique aneroless en mode yin que j’ai développée
    et qui désormais est arrivée à maturité

    #37298
    bzo
    Participant

    aussi tôt, aussi fait

    me suis mis au lit avec l’idée d’avoir une séance prostatique avec masseur comme au bon vieux temps,
    d’abord quelques minutes d’échauffement en aneroless
    puis, hop le Vice2 bien lubrifié, enfourné,
    pas une très longue séance, un bon quart d’heure
    mais que j’estime totalement réussie

    depuis que j’ai arrêté le masseur,
    beaucoup d’eaux ont coulé sous les ponts de mon plaisir,
    aussi j’ai été très agréablement surpris de me rendre compte immédiatement,
    à quel point mon mode yin était totalement là,
    arrive directement a bien prendre les choses en main,
    à quel point aussi ma dextérité avec le masseur,
    bénéficie de ces longs mois d’aneroless quasi exclusivement,
    je me sens accomplir des va et vient avec l’engin, toutes sortes de mouvements,
    avec une maîtrise que je n’ai jamais ressentie avant

    quelques interférences de mes couilles, de mon sexe, étaient à prévoir
    mais pas grand chose finalement, suis resté assez immobile,
    bien concentré sur les ondes prostatiques,
    ainsi les quelques vibrations de mes génitaux à leur moindre effleurement ou mouvement,
    n’étaient pas gênants

    venant maintenant à l’essentiel,
    aux ondes prostatiques , aux sensations prostatiques, au plaisir prostatique,
    eh bien très rapidement mes réflexes de prostatomane sont remontés à la surface,
    je goûtais, je dégustais chaque contact, chaque va et vient

    ma plus grand peur, en-dehors des interférences des génitaux,
    était comment j’allais réagir par rapport au vide relatif dans le bassin,
    du fait de la non-inondation de celui-ci par les vibrations voluptueuses des génitaux,
    en effet ce qui caractérise mon plaisir en aneroless de la façon dont je le pratique,
    c’est que dès le premier instant, tout le bassin est envahi, inondé, d’ondes
    alors que là avec uniquement la prostate sollicitée, c’est différent,
    c’est plus discret, moins tape-à-l’oeil
    mais les sensations étaient très bonnes, surprenamment bonnes même, je dirais

    pas eu d’orgasme mais de belles envolées tout de même,
    en un quart d’heure après un si long arrêt, c’est plus qu’honorable,
    mon plus grand défi après ces débuts encourageants,
    c’est d’adapter ma patience au crescendo plus lent, pour l’instant en tout cas,
    du massage prostatique

    le mode yin, est tout à fait délicieux ainsi aussi,
    je m’offre au masseur, je le laisse me pénétrer, me posséder,
    je réapprends à tourner comme une toupie sur son chemin
    à m’envoler comme un hélicoptère à chacun de ses délicieux petits va et vient en moi,
    vivement de plus sérieux décollages

    bon, après il faut aller nettoyer le matériel, c’est moins rigolo

    #37303
    bzo
    Participant

    la chaleur de mes couilles entre dans ma cuisse
    comme un coussin chaud, soyeux, souple,
    semble nager façon poulpe toujours plus en avant,
    se disperse lentement maintenant,
    ainsi en mille petits nuages duveteux, frissonnants, doux
    continue sa route, se répand

    c’est comme un tapis de fleurs d’été à l’infini qui naît dans ma chair,
    je bois du ciel bleu gorgé de lumière,
    cela volette, cela saute, dans toutes les directions, dans la lumière chaude,
    la vie peut être si légère, si pleine d’ivresse et de grâce,
    si pleine d’envolées vers les cieux,
    la terre accueillante par moments
    comme un baiser pour tout notre être

    une chair enchantée me berce,
    je suis au nid, au chaud, à l’abri, dans mon appartement,
    une musique s’est déployée, des danseurs se sont élancés,
    mon âme est nue, mon corps aussi,
    je suis empli de la grâce soyeuse d’une volupté ineffable,
    ma chair brûle de bonheur, envoie des flammes jusqu’au ciel

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