Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 361 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Andraneros, le il y a 4 années et 1 mois.
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21 février 2020 à 23 h 33 min #36497bzoParticipant
ma chair aurait pu être la chair d’une femme,
un coup de dés, à un moment donné avant ma naissance, en a décidé autrement,
tant de choses ont été rangés, à partir de ce moment-là, à la cave,
tant de breloques, tant de fourbi, tant de couleurs vibrantes, tant de magieune porte oubliée,
recouverte de toiles d’araignées, d’une épaisse couche de poussière,
des gonds qui grincent, qui cèdent millimètre par millimètre,
se révèle en nous, le baiser des profondeurs,
le baiser infini du partage et de la communion
dans l’incandescence de la chair22 février 2020 à 0 h 00 min #36498bzoParticipanttout ce qu’on peut obtenir avec quelques serrements de cuisses et quelques contractions
une vraie tempête dans un verre
et nous, juste un petit grain de poussière,
ballotté dedans,
emporté par des courants et des vagues monstrueuses, tout autour29 février 2020 à 0 h 58 min #36560bzoParticipant6 jours…
cela fait une paie,
j’ai définitivement rompu le lien qui devenait un peu morbide
de venir écrire tous les jours icije n’avance toujours pas beaucoup plus avec mes travaux et mes bricolages en retard
mais je suis tout de même sur la bonne voie,
quelque chose est en train de se mettre en place
qui va finir par porter fruitssinon avec ma pratique, tout va bien, tout va très bien même,
cela n’a jamais été aussi bien fait
mais j’aurai pu aussi écrire cela il y a quinze jours
et je parie que je pourrai encore l’écrire dans 15 jours,
c’est au beau fixe depuis bien longtemps chez moi,
soleil radieux, resplendissant, dans ma chairn’ayant pas d’enfants, pas vraiment de responsabilités sérieuses, vivant seul,
je donne à des tas de sociétés caritatives, j’aide ma vieille mère,
cependant personnellement, mes meilleurs amis depuis longtemps,
même si je m’amuse beaucoup avec certaines personnes,
sont des bouquins, des films, des oeuvres d’artmais là, je me suis trouvé un objectif vibrant dans ma chair,
je me suis trouvé un océan où me laisser dériver
à la rencontre d’îles inconnues,
il y a une galaxie à explorer en nous,
alors je me concentre dessus
et je fais preuve d’une persévérance inhabituelle,
borné, systématique, acharné, patient mêmeenfin je me suis concentré dessus,
maintenant je ne me concentre plus du tout,
je n’ai plus besoin de me concentrer dessus,
quelque chose a tellement pris vie en moi, m’accompagne tellement constamment,
que je n’ai plus aucun effort à faire,
je n’ai qu’à donner juste mon accord brièvement et cela se met en route
comme un spectacle de cirque soudainement dans ma chair,
un chapiteau immense avec des milliers de clowns, d’acrobates, de saltimbanques de toutes sortesj’ai l’impression d’être emporté dans un film,
qu’un écran me happe directement,
avec des personnages, des événements
qui échappent à ma volonté, qui arrivent sur moi,
tout bouge tout seul dans ma chair
un film d’action m’emporte sur son toboggan de délices perpétuels,
de telles forces se sont libérées en moi,
je navigue tellement en des eaux inconnues,
que cela me trouve tout seul, sans efforts de ma part,
moins j’en fais en fait désormais, au plus cela se fait tout seull’instant d’avant
j’étais en train de regarder un film, une série
et l’instant d’après, un autre film, lui en trois dimensions
et impliquant toutes les cellules de mon être
m’a happé dans un flot de volupté et de jouissance continuesce n’est pas que ce soit hors de contrôle,
tout du contraire,c’est plus que jamais contrôlé,
en ce sens que je peux m’arrêter quand je veux et reprendre aussi quand je veux
mais dès que cela démarre, c’est totalement hors de contrôle, l’action me happe irrésistiblement
et la seule action possible désormais pour moi,
c’est soi de tout arrêter instantanément ou d’être totalement hors de contrôlel’impression de n’être plus qu’une bouche haletante dans l’espace,
avec une coupe emplie entre mes lèvresla complicité avec mes abysses, est sans faille,
mais le mystère dans ma chair, s’est épaissi plus que jamais
une source de très haute altitude, me fait des signes amicaux, à travers la brume,
des moments de communion splendide, me font pleurer à chaudes larmes, sur mes draps défaits,
je me sens comme un petit enfant de longs moments,
innocent, jouant librement avec son corps, avec ses sens et ses sensations,
son imagination ayant bâti un empire autour de luile féminin devant l’immense miroir de la vie,
au fil des instants,
reflet d’ailes géantes de papillon, battant lentement, magnifiquement colorés,
les cieux nous attendent,
je glisse sur un toboggan de poil soyeux éternellement,
la vie s’auto-célèbre un instant, au travers nous7 mars 2020 à 1 h 17 min #36610bzoParticipantje suis quelqu’un qui a toujours eu beaucoup d’imagination,
un peu trop même, diront certains dans mon entourage…
mais ma plus belle, ma plus folle, invention,
la plus réussie aussi,
c’est très certainement cette pratiques’engager de tout son être
comme dans un acte amoureux,
avec quelqu’un quel’on aime passionnément, que l’on aime à la folie,
ne rien retenir, faire monter tout ce que l’on a dans ses tripes,
vouloir se coller à la peau de l’être aimé,
vouloir se presser tout contre l’être aimé,
vouloir se fondre à l’être aimé, vouloir fusionner à l’être aimé,
ne plus former qu’un avec l’être aimé,
l’imaginer très fort pénétrant, s’imaginer très fort pénétré,
s’imaginant très fort pénétrant, l’imaginant très fort pénétréj’ai l’impression désormais constamment d’engager toutes les ressources de mon être,
d’avoir réussi à les réveiller,
d’avoir réussi à les convier pour quelques moments,
leur donner rendez-vous pour un ballet fusionnel,
un ballet corps et âmeque les instants soient totalement fous, soient totalement ineffables,
que les forces déchaînées me libèrent de toutes entraves
que j’improvise en totale liberté, au gré de mon inspiration,
sans me soucier de ce que je fais, comment je dois le faire,
juste en essayant d’éveiller une, à la fois, calme et sauvage harmonie, sous ma peau,
un carrousel variant à l’infini, de sensationsavec la sublime complicité de ce corps, il faut le répéter, encore et encore,
trouver absolument la bonne façon de lui murmurer, la bonne façon de dialoguer avec,
tellement de portes se sont ouvertes depuis le début,
cette pratique est devenue tellement extravagante,
j’effectue un geste, une caresse,
quelque part en moi, une envie, une volonté, impérieuse, d’éprouver du plaisir, ouvre toutes les portes,
les défonce sans ménagement si nécessaire,
je veux ressentir follement, extravagamment, il n’y a que cela qui compte
et avec la complicité de mon corps,
je veux ressentir, éprouver, les choses les plus folles dont cette chair est capableje ne me sens plus éjaculer quelque jets laiteux vers le dehors
mais je sens du sperme chaud et gluant s’écouler en moi comme un raz de marée pendant de longues secondes“imagine avec tes gestes, avec tes mouvements, imagine ce que tu as envie d’éprouver,
danse avec tes cellules, chante avec tes ténèbres,
moi, ton corps, je peux tout, à condition que tu l’imagines, que tu y croies de tout ton être,
instantanément je peux tout concrétiser pour toi, jouons ensemble,
jouons de toi comme d’un instrument mystérieux aux racines s’enfonçant dans les profondeurs de la terre”7 mars 2020 à 10 h 16 min #36617bzoParticipantle texte juste au-dessus pourrait donner l’impression que j’imagine des choses,
que des images défilent dans ma tête,
ce n’est pas ce que j’ai voulu direje pense le moins possible,
je m’évertue à éteindre mon moi pensant et y arrive la plupart du temps,
ma tête s’emplit ainsi de sensations, devient le lit de puissants et variés flux d’énergiesj’injecte plutôt mon imagination dans l’action,
une imagination en action dans le corps,
en action dans la chair,
débridée follement, dansant le désir,
immergée dans le corps ,
comme un poisson dans les profondeurs aquatiquesc’est la sensation que j’ai en tout cas,
qu’elle est là jouant avec mon corps, improvisant le plaisir, au gré du désir
et non plus juste dans ma tête,
sa plaine de jeu s’est immensément agrandie8 mars 2020 à 20 h 50 min #36656bzoParticipantj’aime tellement ce genre de description de l’ami @aneveil:
basculer sans retenue en mode « yin », c’est à dire passer d’un mode habituel « volonté et attentes » à un mode de réceptivité qui peut nous faire ressentir alors une impression de féminité très intense en nous.
basculer en mode yin, comme cela résonne superbement,
je vais reprendre un peu à mon compte cette expression tellement elle me plaîtcomme cela me va aussi,
s’il y a bien une chose dans laquelle je suis devenu expert, c’est bien de cela,
basculer en mode yin,
fonctionner entièrement et totalement en mode yin,
une fois que on peut faire cela, l’essentiel est faitune fois qu’on arrive à fonctionner ainsi,
quand on se touche les parties génitales, vous ressentez complètement autre chose,
c’est possible, ce petit miracle,
parce que notre chair, comme nos sensations, n’ont pas de sexe, ont les deux,
dès lors quand vous vous mettez en mode yin,
vos sensations, votre chair, basculent en mode yin aussi
et tout votre physique, vos organes, fonctionnent en mode yin aussi durant l’actionmême quand vous éjaculez, vous allez percevoir l’éjaculation, aussi tout à fait différemment,
elles sortent de votre sexe, ces quelques giclées blanchâtres de sperme,
pourtant comme vous êtes en mode yin,
vous allez ressentir quelque chose de tout à fait différent,
vous allez percevoir votre premier super O au féminin,
toute la puissance de l’éjaculation à votre service, à vous en mode yin,
votre corps sera l’émetteur du sperme sortant de votre sexe raidi
mais en même temps vous allez vous percevoir comme le réceptacle qui accueille la giclée,
ce qui va déclencher à chaque fois chez vous un orgasme XXL
comparable aux super O prostatiquestout est inversé donc, la prostate qui en mode yang,
permet dans le contexte du massage prostatique à un homme d’accéder à des ondes féminines,
une fois que vous fonctionner en mode yin totalement,
eh bien cela sera inversé, la prostate avec les contractions, vous donneront accès à des ondes mâles,
à une superbe et irrésistible sensation de pénétrationde même les doigts dans la petite fente derrière,
va éveiller des ondes anales
mais en mode yin, là aussi vous allez percevoir autre chose, tout à fait autre chose,
votre petite fente en mode yin, elle est devenu votre pussy et quand des doigts s’y aventurent,
c’est un torrent dans votre bassin, le feu dans vos entraillesma pratique en mode yin totalement,
en aneroless “freeform”, où je mêle désormais allègrement ondes anales, ondes provenant de la prostate
et ondes provenant de mes génitaux,
est plus épanouie que jamais,
totalement en roue libre et aboutie, elle est sur des rails, elle progresse toute seule,
j’ai décidé de me lancer de nouveaux défis
maintenant que là c’est bien établi,
je vais retourner de temps à autre vers une pratique purement prostatique avec masseur
mais là encore toujours en mode yin,
je n’envisage plus mon plaisir autrement,
une fois qu’on a goûté à cela, on ne peut plus envisage sa sexualité autrement,
c’est juste trop fort, trop différent, trop meilleur8 mars 2020 à 22 h 13 min #36664bzoParticipanten relisant un peu le fil d’@epicture,
plus particulièrement les passages se rapportant au corps et à l’esprit,
leur façon d’interagir durant l’action:L’esprit et le corps sont comme les deux partenaires d’une danse dans laquelle ils se répondent tour à tour. En s’insinuant dans l’esprit, cette idée forme une représentation du couple corps/esprit qui s’unifie en un tout qui dépasse l’idée de dualisme. Le corps et l’esprit ne s’opposent pas, ils participent ensembles à la formation d’un tout qui explose de plaisir dans l’unification que procure cette danse entre concentration mentale et réactivité corporelle, dans un tourbillon de plaisir
je réalise que j’évoque un peu la même chose à ma façon un peu plus haut
avec mes deux textes évoquant le rôle de l’imagination dans ma pratiquenotre imagination que je considère comme ce que notre esprit produit de mieux,
elle a des racines mystérieuses,
elle nourrit les artistes mais aussi les plus grands inventeurs, scientifiques
et quand j’écris des choses de ce genre:imagine avec tes gestes, avec tes mouvements, imagine ce que tu as envie d’éprouver,
danse avec tes cellules, chante avec tes ténèbres,
moi, ton corps, je peux tout, à condition que tu l’imagines, que tu y croies de tout ton être,
instantanément je peux tout concrétiser pour toi, jouons ensemble,
jouons de toi comme d’un instrument mystérieux aux racines s’enfonçant dans les profondeurs de la terreou encore
j’injecte plutôt mon imagination dans l’action,
une imagination en action dans le corps,
en action dans la chair,
débridée follement, dansant le désir,
immergée dans le corps ,
comme un poisson dans les profondeurs aquatiquesj’invoque à ma façon cette danse du corps et de l’esprit , notion avancée par @epicture
personnellement je sens cela très fort à l’oeuvre en moi,
je sens physiquement mon imagination mêlée à ma chair,
je les perçois évoluant entremêlés aux notes du désirpar contre, dans ma tête , quand tout va bien,
le moi pensant est complètement éteint,
mon imagination semble s’être dissoute dans mon corps , interagir avec directement un peu partout13 mars 2020 à 0 h 05 min #36848bzoParticipantcoucou me revoilà,
encore épargné par le coronavirus,
bon pied, bon oeil, bonne prostate,
mains alertes, caressantes,
bientôt en télétravail pour quelques semaines, par VPN,
alternant moments de codage avec mon équipe dispersée
aux quatre coins de la Belgique
et puis moments d’encodage de mon plaisirj’avais évoqué il y a quelque temps, mon envie de refaire du masseur en pure plaisir prostatique,
ce désir émis venait du fait que ma pratique principale, en aneroless,
comportait depuis un certain temps un déséquilibre entre les différents types d’ondes,
la prostate étant relativement désavantagée
par rapport aux vibrations fournies par les organes génitaux et puis les vibrations analesc’est chose corrigée désormais,
j’ai trouvé un nouveau type de contraction, cuisses serrées,
qui produit des ondes prostatiques à volonté, très très puissantes,
sans renoncer à la qualité, à la richesse et à la variétéj’ai l’impression d’avoir à présent trois manettes à ma disposition,
une d’ondes prostatiques, une d’ondes des génitaux et une d’ondes anales
et de faire joujou avec à volonté,
tantôt mélangeant allègrement les trois, tantôt en privilégiant qu’un seul type ou deux,
augmentant le volume de l’un, de l’autre, parfois de deux, voire trois , en même temps
c’est absolument délicieux et irrésistible
et ainsi de tellement nouvelles perspectives s’ouvrent à moi,
que j’ai décidé de m’y consacrer exclusivement,
renonçant à toute autre explorationl’autre jour, j’enchaînais de la jouissance prostatique,
une foule en liesse, extatique, hors d’elle, possédée, hurlant, remuant dans tous les sens,
semblait habiter toutes mes cellules,
j’alternais avec des ondes de volupté ineffables émises par mes organes génitaux
quand avec mes cuisses, je recommençais à les frotter, à les presser, à les malaxerquand l’éjaculation a commencé à poindre son nez,
la foule des orgasmes prostatiques qui s’enchaînaient depuis une bonne demie heure, s’est écartée
une telle vague s’est présentée en moi, tellement élevée, tellement escarpée,
ce fut un moment incroyable,
qui ne s’est pas très bien terminée d’ailleurs,
je dois encore apprendre à bien mener ma barque dans ces moments,
les forces en présence deviennent tellement incroyables,
cela rugit tellement partout en moi,
il faut apprendre à bien faire cohabiter tout celalà l’autre soir en l’occurrence,
l’éjaculation a déferlé en moi, ce fut un torrent de lave soyeuse en moi,
mon corps a commencé à ruer dans tous les sens
comme si j’avais une crise d’épilepsie ou que j’étais possédé par des démons
mais j’ai appuyé trop fort , trop tôt, sur la manette “ondes prostatiques”,
cela a provoqué une sorte de déraillement,
tout a explosé en mille morceaux, a volé en miettesdommage
mais pas grave, cela fait partie de mon apprentissage,
ces orgasmes XXL, sorte de super O au féminin dont l’éjaculation est le premier étage de la fusée
qui la fait décoller vers la stratosphère,
je sais maintenant qu’il y a moyen de les prolonger en les enchaînant avec des ondes prostatiques,
ainsi je sens que leur durée peut aller bien au-delà des trente à quarante cinq secondes
que j’ai obtenues jusqu’ici,
sans doute pendant de longues minutes quand j’aurai appris à bien enchaîner tout cela,
que la synergie soit bien au pointces ondes prostatiques si puissantes que je parviens à obtenir avec des contractions maintenues,
semblent venir traverser mes génitaux, avant de se disperser dans tout mon corps
et ce passage par mon sexe, par mes couilles,
semblent leur faire l’effet
comme si on les avait chargées dans la bouche d’un canon et puis qu’on aurait fait feu avec,
bref à chaque fois il y a comme une accélération et un tournoiement, splendides, irrésistibles,
comme si un boulet délicieux, chaud, doux, doux, doux,
traversait d’abord follement mes entrailles
puis répande partout ses filaments, ses lanières, velouteux, frissonnants,
comme des petites anguilles remuant, glissant, dans toutes les fibres de mon être13 mars 2020 à 14 h 46 min #36852aneveilParticipantHello bzo,
bientôt en télétravail pour quelques semaines, par VPN,
alternant moments de codage avec mon équipe dispersée
aux quatre coins de la Belgique
et puis moments d’encodage de mon plaisirHéhé… la productivité et la croissante de l’entreprise risquent d’en pâtir sérieusement,
tandis que le(s) PIB (Plaisirs Intenses Bi-modes) exploseront comme des feux d’artifices dans un cosmos corporel.De mon côté, toujours le taf à la maison… Avec, à tout moment le risque de céder à la tentation…
13 mars 2020 à 19 h 35 min #36853bzoParticipantHéhé… la productivité et la croissante de l’entreprise risquent d’en pâtir sérieusement,
tandis que le(s) PIB (Plaisirs Intenses Bi-modes) exploseront comme des feux d’artifices dans un cosmos corporel.d’ailleurs j’hésite, on nous a laissé le choix aller sur place ou rester à la maison,
je n’ai jamais télé-travaillé,
me connaissant, je redoute en effet de ne pas être capable de suffisamment de discipline,
tout seul chez moide plus l’idée de mêler lieu de travail, lieu de gagne-pain
et domicile qui est un endroit où je me laisse complètement aller,
me détends et pense à tout sauf au travail,
me dit pas grand choseen plus, je n’aime pas les laptops, alors au boulot j’ai toujours une tour,
cela a compliqué sérieusement l’option télé-travail, pour moi
mais on m’a laissé prendre ma deuxième tour à la maison,
après avoir configuré dessus le VPN,
quelqu’un me l’a ramené en voiture
mais elle est moins puissante que celle que j’utilise au quotidien désormais
qui a un processeur monstrueux, une vraie bête,
en fait c’est mon ancienne machine, avec windows 7,
que j’ai encore gardée car certains logiciels étaient incompatibles avec le windows 10 sur la nouvelle
et je l’allumais de temps à autre pour pour quelques taches bien spécifiques
mais je préfère nettement travailler sur la nouvelle machine qui est tellement puissante
et pour tous les logiciels que j’utilise en même temps,
c’est bien commode d’avoir toute cette puissance sous le capot16 mars 2020 à 23 h 38 min #36927bzoParticipantpar les temps qui courent,
avec leur lot d’anxiétés, de craintes, tout à fait inhabituelles
pour des gens de ma génération et celles qui me suivent,
cette sensation que tout est en train de se déliter autour de vous,
que les règles et les remparts sont en train de se fissurer,
que toutes les assurances et les piliers , s’effritent,
j’avais besoin de beaucoup, de beaucoup, de yin en moi,
oh oui beaucoup d’extra yin en moi pour tenter d’oublier un peu,
de me réjouir dans ma chair, de m’envoler avec ma chairalors je me suis appliqué, j’en ai rajouté, je me suis ouvert avec exagération,
je me suis laissé aller avec exagération,
je voulais me sentir empli, je voulais me sentir emporter,
ne plus être qu’un fétu de paille sans mémoire,
sans autre présent que le courant torrentueux qui l’emporteet j’y suis arrivé, comme j’y suis arrivé,
au moins il me restera toujours cela, la complicité de mes abysses, de ma chair,
quelques soient les circonstances, aussi graves soient-elles,
oui pendant de longues minutes, de dizaines de minutes-même,
je n’ai pensé qu’à jouir, qu’à me réjouir de tout mon être,
qu’à saisir au mieux la prochaine vague qui arrive, à bien la chevaucher,
à la chevaucher du mieux possibleoh comme j’ai chevauché, oh comme j’ai été chevauché,
c’est la même chose finalement,
entremêlement divin, communion suprême,
l’instant est précieux, plus que jamais,
qui sait ce que sera notre lendemain
avec toute cette grisaille à l’horizon18 mars 2020 à 12 h 23 min #36940bzoParticipantcomme un peu tout le monde, par ces temps de confinement coronavirien,
je suis passé en mode survie,
me retenant néanmoins de toutes mes forces de céder à la panique,
essayant de rester digne et respectueux des autres,
ne pas me mettre en mode “chacun pour soi”au lit chez moi au moins, cela reste au beau fixe,
soleil d’été, ciel bleu inondé de lumière, dans ma chair,
je retrouve cette puissance irradiante que j’ai éveillée au fond de moi,
toujours prête à entrer en action, à s’inviter à profusion partout dans mon être,
retrouver de la vie, retrouver de l’intensité, retrouver de la passion, retrouver de l’essentiel,
vivre des moments débridés, sans limites, sans frontières,
se ressourcer, s’assurer des repères,
être réconforté, conforté, dans sa chair, par ce qui sommeille au fond d’elle,
par ce qui vit aussi en moi,
moi misérable petit vermisseau, je suis aussi rattaché secrètement au noyau de la terre,
comme les veaux, les poules, les vers de terre, les éléphants et toutes les bestioles ici-bastout s’en va peut-être à vau l’eau, en tout cas pour l’instant,
au moins en moi quelque chose semble là immuablement,
qui me dit qu’il y a encore une bougie sur un autel qui brûle quelque part,
de l’intensité ineffable à consommer dans l’instantdans mes bras, comme un couple invisible étroitement emmêlés, à l’oeuvre,
ma passion, ma tendresse, ma vigueur, dans toute leur ampleur éveillée, sollicitée
oh vivre ces moments, être consumé de désir, flamber, s’envoler, la chair incandescente,
le ciel est tout proche, tout tout proche,
former un baiser ardent, passionné, de tout mon être, dans l’invisiblestay safe,
je vous embrasse21 mars 2020 à 10 h 31 min #36947bzoParticipantse trouver un système,
c’est se débarrasser de tous les systèmes,
de toute tentative de réfléchir à ce que l’on va faire
et réinventer à chaque instant les gestes, les mouvements, du plaisir
en se laissant mener par son désirle laisser nous entraîner en faisant fi de tous les tabous
sans se soucier qu’on se retrouve très vite,
bien au-delà des frontières de son identité sexuellecar notre chair n’a pas de sexe, a en même temps les deux
et dès qu’on la laisse s’exprimer sans retenue,
cela ressort avec de plus en plus de force28 mars 2020 à 9 h 25 min #37010bzoParticipantquelle divine façon de commencer ma journée
rien ne pressait, les bouquinistes sont fermés,
il y a des files devant les supermarchés,
votre serviteur a son frigidaire encore assez bien rempli,
je me suis dit, “restons dans ce nid chaud, surchauffons-le, faisons monter la température,
imbibons-nous d’ineffable, qu’un océan de soie se lève partout dans ma chair”gargouillements, ahanements, cris suraigus,
gémissements extrêmement colorés sexuellement, gras, délicieusement indécents
toute une gamme sonore, logorrhée de mes entrailles en délire, éjectée vers le haut,
semblant déterminer comme l’emplacement, l’ouverture, de la bouche d’un volcan
vers où se rue dans tout mon être,
comme un continent en mouvement de lave chaude, soyeuse, frémissante,
tantôt dans un désordre extrême, parcourue de turbulences innombrables,
tantôt dans un ordre majestueux, un cours ordonné, puissant,
comme si le Gange plus le Nil plus le Danube, avaient fusionné leurs débits en moi
et tranquillement éjectaient par une cheminée
des milliards et de milliards de particules de plaisirau milieu de tout cela, perdu au milieu de ce cataclysme joyeux, magique,
il y avait moi qui dansait du bassin,
pressait, compressait, frottait, sans cesse, avec les cuisses,
mes mains semblaient voler comme des danseurs étoiles sur la piste,
tout mon corps n’était plus qu’une masse en fusion, un magma soyeux,
j’ai mis au point une contraction diabolique, cuisses serrées, qui fait des merveilles,
des ondes prostatiques comme un tsunami, ainside temps à autre, j’enfonçais, deux trois doigts derrière,
cela me faisait comme un couteau délicieux qui remontait en moi,
qui me pénétrait au plus intime de mon être,
j’essayais de m’empaler encore plus dessus, que mes doigts viennent dessiner dans mon cerveau,
la coordination dans le délire,
dans l’anarchie la plus complète, il y a une harmonie sublime qui se dessine,
le plaisir est comme un palais volant qui prend son envol peu à peuamour, tu es déchaîné, fleur géante qui s’ouvre, baiser vers le ciel
28 mars 2020 à 10 h 59 min #37011bzoParticipantvotre serviteur a dansé,
il a dansé comme jamais dans sa cuisine,
jamais vraiment été un gigoteur,
dans ma jeunesse quand je fumais beaucoup de pétard et prenais du LSD,
je m’agitais aussi un peu sur la piste
mais rien de vraiment transcendantmais là ce matin, après ma divine séance plus tôt,
tout mon bassin irradiait et mon corps encore était comme parcouru de frissons,
nu comme d’habitude chez moi, à chaque contact de mes cuisses et de mes génitaux,
cela envoyait des ondes de plaisir partout,
j’ai allumé France Inter
et là ce sont élevées les notes de “Ain’t No Mountain High Enough” de Marvin Gaye,
un des sommets absolus de la soulj’ai le bassin qui s’est mis à bouger tout seul,
je fermais les yeux, j’étais en transe avec des larmes qui coulaient à flots
tellement j’étais débordé par l’émotion,j’ondulais, j’ondulais,
aux sonorités de ces notes tellement sensuelles,
à chaque fois que le refrain arrivait, je bondissais jusqu’aux étoiles,
quels moments de communion joyeuse avec mon corps29 mars 2020 à 12 h 39 min #37019bzoParticipantj’ai fait ces derniers temps des expérience de masturbation en regardant du porno amateur sur internet,
indifféremment, rien qu’avec des hommes, mixte ou femme seule,
toutes les situations, tous les sexes m’excitent
mais cependant avec la grosse particularité,
que j’étais devant l’écran en mode yin,
donc de la même façon que je pratiqueje dois avouer que d’ailleurs je n’imagine plus ma sexualité autrement, pour l’instant en tout cas
ce fut, à chaque fois, une expérience étonnante,
au lieu de me masturber juste en saisissant l’arbrisseau et le secouant,
j’étais là avec les cuisses dans leur ballet habituel avec mes organes génitaux,
mes mains qui allaient et venaient sur tout mon corps
et puis des contractions bien fortes, cuisses serrées,
obtenant ainsi des ondes prostatiques très intenses,
j’enchaînais à chaque fois sur le bon quart d’heure que chacune de ces séances durait,
de nombreux orgasmes prostatiques
et puis pour finir avec l’éjaculation, un orgasme XXL
qui m’envoyait dans la stratosphère, le corps secoué de toutes partshier dans la nuit, ce dernier orgasme a duré plus d’une minute
et a été particulièrement jubilatoirec’est impressionnant à quel point , je parvenais à me projeter dans l’écran,
à vivre le plaisir avec les gens qui s’ébattaient ou juste un ou une qui masturbait,
j’avais l’impression d’être uni à eux, de toucher leur chair, de lécher leur sexe,
d’être collé à leur peauje referai cela de temps à autre, cependant cela n’a pas la même amplitude, la même envergure
qu’une séance tout seul au lit1 avril 2020 à 10 h 35 min #37072bzoParticipantla solitude subie peut mener à la fameuse “misère sexuelle”
mais la solitude sur ce plan comme bien d’autres,
peut faciliter aussi l’accès en nous à des ressources cachées, à des richesses inouïesle massage prostatique et autres pratiques sexuelles genre plaisir en mode yin qui est la mienne,
peuvent définitivement apporter un épanouissement, un équilibre, un enrichissement de l’être,
un rassasiement sexuel qui comble parfaitement les besoins,
certes qui ne remplace pas l’interaction avec un autre corps, un autre être
c’est autre chose,
une exploration de soi, une plongée parfois vertigineuse dans des contrées inconnues en nous,
la découverte de richesses insoupçonnéesle sexuel est parfois lié à des formes de spiritualité, à des pratiques ésotériques
et il est facile de comprendre pourquoi
une fois qu’on est arrivé soi-même à un stade avancé dans sa pratique,
moi-même qui suit athée,
enfin peut-être pas tout à fait car quand je suis immergé longuement dans la nature,
une nature luxuriante, libre,
j’ai des tendances animistes, panthéistes
qui remontent rapidement à la surfacemais dans la pratique au quotidien,
il y a donc des moments d’incandescence, d’ineffable, d’envol et de libération de l’être,
qui sont tellement bouleversants, tellement baignés de mystère,
que le mot divin s’impose irrésistiblement à ce que l’on a vécu,
qu’il semble y avoir du divin en nousoui, le divin semble là en nous, dans les profondeurs de notre chair,
dans les profondeurs de notre sang,
quelque chose qui semble s’éveiller, s’allumer, soudainement fugitivement en nous
quelque chose qui ne nous appartient pas,
quelque chose qui brille d’un éclat somptueux, d’une pureté sans équivalentun tel degré de cristallisation de l’intensité dans notre chair
que ce qui se reflète désormais en nous soudainement,
c’est un diamant de la plus pure eau,
plus de la roche quelconquequelques éclats d’indescriptible plus loin,
le matériau est redevenu plus anonyme, plus quelconque,
l’impression d’avoir rêvé,
pourtant quand il y a répétition du phénomène, au fil des jours,
on acquiert la conviction
que cette chair capable de nous faire vivre des flots de volupté, des flots de jouissance,
peut aussi emmener au rendez-vous, des moments de grâce, de communion, ineffables,
des moments d’effusion de l’être qui semble nous réunir
à la terre, au ciel, au soleil, aux océans, à l’univers entier
bref, qu’il y a de la magie en nous,
une magie dans nos abysses1 avril 2020 à 13 h 57 min #37080bzoParticipantquels moments sublimes, mes génitaux et ma prostate m’ont encore fait passer,
enfin ne soyons pas injuste, tout mon corps en fait
mais eux, ce sont tout de même les moteurs principauxet puis mes mains, ah mes mains,
comme elles ont couru avec diligence, couru avec empressement,
enflammer ma peau, dans les moindres de ses recoinsmon sexe est encore tout chaud, comme rayonnant de vibrations, entre mes jambes,
comme une petite chaudière d’où s’échapperait plein de chaleur,
à chaque fois que je bouge les cuisses,
cela me fait des éclairs de soie qui se répandent dans tout le bassincomme c’est bon toute cette sensualité,
tout cette énergie sexuelle circulant dans le corps,
j’ai l’impression d’être une torche allumée
produisant et consommant sa propre chaleur4 avril 2020 à 0 h 45 min #37100bzoParticipantma chair est tellement devenue mon complice,
je lui murmure à l’oreille, elle me répond avec du plaisir,
je la cajole, elle se met à ronronner comme un gros chat,
m’emplissant l’âme de sa douce et chaude musique
qui dort au fond d’elle
comme un navire coulé aux flancs emplis de l’or des Conquistadors4 avril 2020 à 10 h 39 min #37101bzoParticipantc’est tous les jours, plus fort, plus riche, plus diversifié
c’est comme si je découvrais chaque jour
des nouvelles lettres à un alphabet, des nouvelles règles à une grammaire,
qui permettent au désir en mode yin dans mon corps
de s’exprimer avec toujours plus d’ampleur, toujours plus d’ineffable, toujours plus de nuancesoù que je sois désormais,
dans n’importe quelle situation, n’importe où, n’importe quand,
il me suffit d’un petit mouvement, d’un petit geste, déplacé
et c’est comme si j’appuyais sur un bouton, cela se met en route,
je n’ai plus rien à faire, qu’à déguster,
mon corps se fait l’amour
et je suis emporté dans un élan irrésistible
par des vagues de volupté, des vagues de jouissancec’est toujours plus facile
mais cela semble aussi toujours plus neuf, toujours plus surréel,
tellement mon corps semble celui d’un autre et celui d’une autre, fondus ensemble,
offrant à mes sens le résultat de leurs ébatsmes racines s’enfoncent et ma cime s’élève,
cela devient vraiment comme une expérience métaphysique dans la chair, diluée dedans, unie à elle,
un galop de plus en plus prenant, un galop de plus en plus absorbant
où le cavalier et la monture ne font plus qu’un, vibrant de concert,
s’unissant à chaque contact des sabots,
quelque chose résonne sourdement, comme un tam-tam dans les profondeurs5 avril 2020 à 23 h 59 min #37108bzoParticipantj’ai fait ces derniers temps des expérience de masturbation en regardant du porno amateur sur internet,
…
cependant avec la grosse particularité,
que j’étais devant l’écran en mode yin,j’ai fait cela trois, quatre fois mais là j’ai laissé tomber,
ce fut amusant, fascinant même de se rendre compte
que je pouvais aussi me masturber en mode yin devant du porno sur internet,
à quel point c’était puissant, à quel point je semblais vivre la scène avec les gens sur l’écran,
à quel point aussi l’éjaculation qui arrivait invariablement,
me faisait vivre aussi à chaque fois un orgasme XXL (je préfère appeler ainsi mes super O au féminin)mais je me suis rendu compte aussi, que je forçais,
l’éjaculation doit arriver en mode yin à son heure, le résultat de longs ébats
et ainsi toutes mes énergies se déchargeaient au moment
où une tension dans mon corps s’était accumulée et encore accumulée,
une montagne d’énergie s’est formée et demande à sortir,
il y a comme un cycle naturel qui est ainsi respecté
et le lendemain, je ne sentais aucune déperdition d’énergie,
au contraire, je me sentais comme gonflé à bloc, frais, plein d’élan, reposé,
disponible totalement à la séance suivantealors qu’avec ces éjaculations forcées devant l’écran, même en mode yin,
où ils apportent infiniment plus de satisfaction,
je sentais le lendemain qu’il y avait déperdition,
que mes piles n’étaient plus chargées à bloc,
les sensations étaient quelque peu émoussées, moins de nuances aussidonc voilà , c’est terminé comme expérience
7 avril 2020 à 1 h 14 min #37120bzoParticipantmettre quelques instants tout ce tourbillon, ce maelstrom, de sensations
entre le monde et moi,
m’isoler sur une île où règnent la jouissance et la voluptémon corps, mon corps, toute cette exploration dans tes profondeurs
à laquelle tu me convies,
je coule à pic parfois comme dans un scaphandre,
je me laisse aller, comme c’est bon de couler ainsi,
de sentir aucun fond en-dessous de soi,
juste le vertige des abyssesles abysses sont doux, sombres, tellement enveloppants,
une main gantée qui caresse avec infiniment de tendresse et de sophistication
j’écarte mes cuisses, comme j’aime sentir toute cette ivresse dans mon bassin
j’ai l’impression de jouir tout le tempsj’ondule et encore j’ondule, je me tords de plaisir et encore je me tords,
mes mains me rendent fou par moments,
tellement elles sont capables de saisir mon sein en affolant tout sur son passage,
elles emprisonnent cette rondeur sur ma poitrine,
lui font comme une coupole légèrement mouvante,
frottant le bout, le faisant pencher comme un roseau de chair, de tous les côtés,
pressant, jaugeant, frottant, agaçant,
je me cabre sous mes doigts, je m’ouvre, je me laisse couler, encore et toujours,
toujours plus loin,
accueillez-moi , ô divines profondeurs, dans votre silence tellement nourrissant
tandis qu’en surface des vagues de gémissements, de râles, sortent par ma bouche
mais là dans les profondeurs, il y a le silence d’un aquarium sans fond,
il y a la pression de plus en plus forte et de plus en plus douce,
il y a le temps qui semble s’arrêter, peu à peu,
comme freiné de plus en plus par les profondeurs,
un mécanisme tout en engrenages qui semble inarrêtable, inexorable
mais qui décélère lentement
jusqu’à donner l’impression de s’arrêter complètementmon amour a grandi et encore grandi
8 avril 2020 à 11 h 50 min #37126bzoParticipantmon rapport au plaisir a tellement évolué, tellement changé,
s’est tellement épanoui depuis que j’ai une pratique aneroless bien établie,
avancée, sans me vanter, très avancée même,
une pratique bien particulière, en mode yin,
vivre son corps et son plaisir, essentiellement au féminin donc, durant la pratique,
qui utilise toutes les énergies possibles de l’être,
aussi bien celles de la prostate, que des organes génitaux,
que du reste du corpset des énergies, il y en a partout en nous dans les profondeurs,
c’est cela être vivant, être un carrefour embouteillé d’énergies
qui se se croisent et qui se décroisent, tourbillonnent, virevoltent,
comme à l’intérieur d’un noyau, la course folle des protons, des neutrons,
il s’agit d’apprendre à les faire monter dans notre chair,
à ce qu’elles se transforment en feux d’artifice,
en ailes géantes qui nous prennent sur leur dosma pratique où les sensations sont là dès le premier instant,
pas besoin d’échauffement, ni de délai de relaxation,
je me suis appliqué à la développer de façon à ce qu’elle me donne la sensation de vivre un acte sexuel,
de moments d’interaction sexuelle,
comme si un pôle féminin et un pôle masculin en moi, utilisaient mon corps pour se faire l’amour,
pas juste une masturbation, aussi sophistiquée soit-elle,
les gestes et les mouvements sont donc ceux qu’un couple utiliserait entre eux pour leurs ébats
mais adaptés, transformés, à ma pratique en solitaireje suis un couple à moi tout seul
et quand je passe à l’acte,
il la caresse, il la pénètre, il l’emplit de volupté et la fait jouir,
il est entièrement à son service, dévoué à son envol
car il sait que c’est ainsi quand elle le prend sous son aile,
qu’il a le plus de chance de décoller au loin, très haut,
mon mode yin est 100% androgyne, masculin et féminin s’entremêlant,
ondulant lascivement, fusionnés dans ma chair10 avril 2020 à 0 h 37 min #37135bzoParticipantagrandir, agrandir toujours le territoire,
nous sommes des conquérants, avides de nous-même,
la cave est emplie de bouteilles millésimées10 avril 2020 à 8 h 37 min #37136bzoParticipantle langage du corps qui se libère de son identité sexuelle
se charge peu peu de tout le spectre des sensations possibles dans la chair
et peut exprimer le désir en nous
dans toute sa puissance et toute sa richesse11 avril 2020 à 0 h 15 min #37141bzoParticipantune libération d’énergie au bon moment, dans un joyeux dérèglement des sens,
devenir un pionnier, s’ouvrir un chemin,
le continent intérieur nous attend,
y planter son drapeauinvention joyeuse de tous les instants, ludiques moments,
que la grâce et la volupté illuminent cette chair,
se pâmer jusqu’au ciel, gémissements d’extase, se frotter aux dieux,
à leurs contacts, devenir tout entier un sexe humide, chaud, entrouvert, gluant,
empli, désempli, frotté sur toute la longueur, fouillé dans ses moindres recoinsse tordre de plaisir sur la croix,
les yeux levés, on ne voit plus que le blanc, se réunir au ciel,
oser l’inimaginable union11 avril 2020 à 0 h 27 min #37142bzoParticipantà partir d’un certain stade de votre parcours,
vous êtes tellement capable de vous ouvrir, tellement capable de vous laisser entraîner,
tellement capable de réagir à la moindre sollicitation,
tellement capable de faire sauter les barrières en vous, les tabous en vous,
que votre corps vous prend en main comme si vous aviez pris place dans un carrosse,
et que votre désir vous entraîne irrésistiblement comme par un attelage de puissants chevauxvous voilà un fier vaisseau, toutes voiles dehors, sur le grand océan,
c’est tout le mal que je vous souhaite,
de pareils moments de totale liberté,
de pareils moments de volupté absolue
où la grâce semble être descendue des cieux jusqu’à dans votre chair11 avril 2020 à 1 h 07 min #37143bzoParticipantdans ces moments de feu
où le miel semble couler de partout,
où ma chair semble s’être transformée en un papillon géant multicolore,
je me dis, c’est ici, c’est moi, c’est maintenant,
ouvert comme la bouche d’un volcan,
envoyant son baiser ardent vers le ciel11 avril 2020 à 2 h 02 min #37144bzoParticipantcela fait des heures que je me fais l’amour,
juste entrecoupé par ces petits textes que je viens pondre ici,
assis, par terre, dans mon lit, contre l’armoire, dans mon siège, sous mon siège,
partoutdes heures de jouissance et de volupté ineffable, quelle fête dans la chair, mémorable
et quand l’explosion finale est arrivée,
j’ai éjaculé longtemps, une bonne trentaine de secondes
(j’allais écrire en moi-même… non tout de même pas…),
ce fut comme si on libérait d’un enclos des milliers de mustangs sauvages
qui se sont enfuis dans toutes les directions
et mon corps bondissait, ruait tandis que sortait de la lave chaude hors de moi
qui venait se répandre sur mes cuisses, sur mon ventre, mon pubis, collant à mes poilsmémorable, épique,
épique, mémorable
mais c’est déjà un souvenir malgré mon ventre encore parcouru de picotements agréables
mais demain est un autre jour, temps d’aller dormir et reprendre des forces
pour une autre journée de lubrique et ludique confinement
après avoir été faire mes courses11 avril 2020 à 11 h 52 min #37146bzoParticipantpar moments,
je suis tout entièrement absorbé par l’ivresse dans ma chair,
je m’en délecte, je m’en imbibeil n’y a vraiment qu’à se laisser rouler par moments
et tout se met à tourbillonner follement, délicieusement,
comme happé par des abysses d’ouate légère, de soie diaphane
qui m’enveloppent et m’engloutissent, toujours plusà d’autres moments,
je cherche à m’imbiber de l’absolue étrangeté de ces contrées en moi qui m’accueillent un instant,
se laisser s’émerveiller, se laisser fasciner, se laisser émouvoir,
avoir l’âme transie d’excitation, de tant d’inconnu, de tant d’étrangeté qui se révèlent subrepticement,
lueurs si singulières tout d’un coup qui illumine l’âme -
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