Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
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Andraneros, le il y a 3 années.
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- 27 janvier 2020 à 7 h 44 min #36138
bzo
Participantquelle est la part d’auto-suggestion dans notre pratique?
en tout cas dans ma pratique?car il faut croire qu’on peut y arriver pour que cela arrive,
un homme qui n’y croit pas,
qui n’a pas confiance en son corps, lui dénie ses capacités d’enchantement,
eh ben il ne peut pas,
en tout cas il ne peut pas grand chose,
il va balbutier sa pratiquede là à en rajouter pour que cela démarre aussi vite que possible,
il n’y a qu’un pas,
qu’on franchit allègrement, au plus on est loin dans son parcours, je crois,
je veux dire, s’auto-suggérer son plaisir,
c’est toquer bien fort à la porte pour inviter l’hôtesse à se réveiller
et rejoindre la petite fête dans la chair,
auto-suggérer son plaisir, c’est rappeler à celle-ci intimement, ce qu’elle peut vivre
pour qu’elle démarre le processus aussi vite que possibleentre s’auto-suggérer son plaisir et vivre son plaisir,
la frontière parfois, est tellement ténue,
je me demande parfois même s’il y en a uneme pose la question même si ce n’est pas juste
qu’à un moment donné, on fait entrer notre corps dans le jeu,
je veux dire, on lui fait prendre l’auto-suggestion en main,
qu’il s’auto-suggère le plaisir tout seul,
plus besoin de le faire soi-même,
notre corps s’en charge27 janvier 2020 à 8 h 07 min #36141bzo
Participantça y est, j’ai commande sur Amazon un modèle de nettoyage par jet d’eau de l’anus et des environs,
BossBidet, c’est américain, cela a l’air bien côté dans sa catégoriela perspective de ne plus devoir utiliser de papier toilette,
est alléchante, si je puis m’exprimer ainsi,
finis les frottements qui peuvent irriter,
si ça se trouve, cela va même me procurer du plaisir,
ce puissant jet d’eau qui va viser ma petite fente chérie derrièrepeut-être de nouvelles perspectives de sensations, qui sait…
27 janvier 2020 à 21 h 29 min #36146bzo
Participantles sensations sont la résultante
de la complicité qu’on arrive à établir avec son corps,
de rien d’autreen couple, à plusieurs,
apprendre à s’aimer, se découvrir, s’explorer
en solitaire aussi,
apprendre à aimer, découvrir, explorer, l’autre que nous sommes à nous-mêmece qui m’épanouit, c’est l’autre,
partout où il se trouve,
en moi ou ailleurs, en d’autres corpsnous sommes étranger à nous-même,
comme nous le sommes aux autres,
être seul parmi des gens qui se connaissent,
c’est être doublement solitaire
car l’autre en nous, nous est plus étranger que jamaismais devenir intime avec l’autre enfoui en soi,
c’est être toujours presque à deux27 janvier 2020 à 22 h 11 min #36147bzo
Participantau plus je jouis longtemps et fort,
au plus cela devient doux, ineffablement doux, en moi27 janvier 2020 à 22 h 22 min #36148bzo
Participantla volupté,
c’est une douceur tellement intense,
une intensité tellement douceje n’ai besoin que de cela,
cela me fait comme un nid dans la chair,
l’univers devient comme une berceuse sans âge28 janvier 2020 à 0 h 09 min #36150bzo
Participantla complicité avec ce corps, peut devenir telle,
une intimité telle,
c’est vraiment comme la monture et son cavalier,
à l’unisson, serrés l’un contre l’autre,
fusionnés par le rythme et par le mouvementfaire corps avec sa monture,
cela veut dire retrouver son corps,
on l’avait perdu depuis bien longtempsles animaux vivent dans leur corps,
nous, on vit dans notre tête, coupé du reste,
retrouver tout d’un coup cette masse de chair et de sang en action,
être dedans pleinement, entièrement,
ne fusse que pour quelques instants,
ce sont des moments magiques de retrouvaillesle pouvoir de l’imagination devient absolu dans la chair,
au service d’un désir courant libre comme l’air,
on ressent ce qu’on veut ressentir dans ces moments,
en collaboration étroite avec notre corps,
l’on imagine son plaisir et on le vit dans l’instant“dessine-moi une fleur” demanda le petit prince
mais le petit prince a grandi, il en veut plus,
“dessine-moi le plaisir”28 janvier 2020 à 7 h 55 min #36151bzo
Participantc’est cela que je recherche au fond, je me rends compte,
enfin un de mes vrais objectifs, avec ma pratique,
cette extraordinaire sensation de complicité avec mon corps
et qui s’accroît toujours plusj’écris, extraordinaire sensation
car elle l’est vraiment,
sensation de fusion, sensation de communion, avec moi-même,
sensation d’incandescence, de tout mon être,
fondu à quelque chose de massif, de luxuriant,
grouillant d’une vie souterraine débordantece sont des mots que j’utilise depuis pas mal de temps
mais là je me suis rendu compte que c’était bien de cela qu’il s’agit,
de communion, de complicité , avec mon corps,
de ne plus faire qu’un avec luimais cela m’emmène à faire face d’autres questions désormais,
qu’est-ce que c’est ce corps?
cette chair imbibée de sang, parsemée d’os, d’organes
mais de tant d’autres choses aussi dont on n’a pas conscience habituellementcette chair est tant de choses de plus que juste de la barbaque sanguinolente,
elle est une porte vers l’inconnu,
vers un royaume dans l’invisible dont les frontières sont floues,
sans doute même n’existent pas
ou alors sont élastiques, étirables
et peuvent nous permettre de toucher à l’inouï, à l’incommensurable, en nousil y a des choses en nous
qui n’appartiennent à qu’à la terre,
au noyau de la terre,
qui sont déposées comme dans un coffre-fort, y dorment bien à l’abri de tous les regards,
la communion avec notre chair peut les entrouvrir quelques instants
et là c’est comme le haut de forme du prestidigitateur,
on peut s’attendre à tout28 janvier 2020 à 20 h 43 min #36161bzo
Participantquel bonheur d’avoir pu mettre des mots,
sur la nature profonde de mes sensations, de mon plaisir,
sur ce que je recherche avant tout depuis pas mal de temps, en fait je me rends compte,
une communion avec mon corps,
une effusion ardente de tout mon êtrecela démarre dès la volupté,
la soie vibrante de la volupté,
c’est comme une immédiate et solaire sensation d’épanouissement qui naît dans la chair
qui progresse, qui s’intensifie toujours plus,
comme un chant qui monte depuis toutes les cellules,
des portes s’ouvrent aussi progressivement un peu partout,
sensation extraordinaire de renaissance, de ressourcement28 janvier 2020 à 23 h 19 min #36162bzo
Participantmoments ardents, moments d’incroyable intimité, moments solaires,
le baiser de la vie dans la chair,
en moi uni, en moi le masculin et le féminin, réunis,
éveillés et réunistant d’arabesques soyeuses et de vibrations cristallines, m’emplissent,
un immense estuaire, un delta,
mes caresses, mes mouvements, mes contractions,
dessinent un épanouissement,
des traits légers dans le cielj’ai envie de hurler tellement je me sens plein de bonheur,
il y a quelque chose d’abouti à atteindre brièvement,
se sentir un instant en équilibre sur le bord du monde
avec vue panoramique sur le grand rien du tout en soi-mêmeil y a eu comme une ouverture,
il y a eu le chas d’une aiguille qui a passé,
on ne l’a pas raté, semble-t-il,
on a entrevu rapidement au-travers, semble-t-il,
on a perçu au loin l’immense brièveté des choses
tandis que nous dérivions sur un calme océan28 janvier 2020 à 23 h 32 min #36163bzo
Participantil y a quelque chose de tellement abouti
à atteindre dans l’instant
entre les caresses29 janvier 2020 à 7 h 26 min #36166bzo
Participantje ne suis pas psychanalyste, ni philosophe, ni autre profession,
ayant une idée du moi plutôt précise, conceptualisée,
quand je parle du moi et de l’autre en moi,
je me suis bricolé quelque chose, à partir de l’expérience dans ma pratique,
à partir de ce que je vis durant mes séancesquand je parle de moi, je pense essentiellement à ce moi pensant,
vivant essentiellement dans la tête comme dans un donjon,
n’ayant que des rapports distants avec ce corps,
coupé de celui-ci, même s’il est son véhicule au quotidien, qu’il ne peut rien faire sans lui,
lui participant à peu près à toutes ses actions mais comme à distance,
avec une sexualité limitée par l’identité sexuelle de ce corpsquand je pense à l’autre en moi,
je pense à un autre moi bien sûr
mais qui parait tellement étranger, tellement inhabituel au moi du quotidien
avec mon moi pensant dans le siège du conducteur
celui que je viens de décrire juste au-dessuscet autre en moi a un rapport tout à fait différent au corps,
il semble être partout dans ce corps, être ce corps
mais aussi tout ce qu’il porte en lui
qui habituellement est quasi inaccessible
et qui là semble tout d’un coup, murmurer de partoutun autre moi qui a un accès direct aux énergies des profondeurs,
d’où une sensibilité aux caresses, aux contacts divers et variés tout à fait décuplées,
des sensations qui en paraissent tout à fait différentes, plus riches, plus puissantes,
une identité sexuelle différente aussi bien sûr,
pour l’essentiel féminine, enfin ce que moi je qualifie de féminine
car toutes ses caractéristiques semblent le placer du côté du féminin
mais aussi avec du masculin,
une identité sexuelle avec deux pôles,
un pôle féminin et un pôle masculin en constant dialoguece moi “augmenté” parait tellement différent,
semble vivre tellement différemment ce corps dans les instants,
que je le qualifie d’autre en moi
et je peux y accéder instantanément, vivre les instants qui passent totalement avec luicontrairement à ce que j’écrivais, il y a encore pas longtemps,
le moi pensant a son rôle à jouer,
il n’est pas seulement dans sa niche, couché la queue entre les jambes
tandis que la place libérée est occupée par les sensations,
un monceau de sensations arrivant de toutes partsnon, je me suis rendu compte depuis qu’il a un rôle à jouer
mais beaucoup moindre, il est juste un acteur parmi d’autres,
en aucun cas dans le siège du pilote,
il peut intervenir ponctuellement, comme maintenu en laisse, ne faisant donc pas ce qu’il veut,
non, il intervient quand une réflexion est nécessaire dans le cours de l’action,
une pensée passe, aide un moment et déjà le moi pensant n’est plus là,
des interventions éclairs donc, utiles à l’élan général, au bon cours de l’actioncet autre moi, ce moi avec lequel je vis une sexualité différente,
androgyne pour reprendre un terme que j’utilise fréquemment
parce qu’un entremêlement de féminin et de masculin
ébattant librement et sans restrictions dans mon être,
une sexualité en solitaire mais avec cet autre moi qui semble décuplé, augmenté,
occupant un espace immense tout à fait inhabituel,
de la cave au grenier, partout en même temps dans ce corps,
percevant avec toutes les cellules de cet être que je suis29 janvier 2020 à 7 h 49 min #36167bzo
Participantje ferai un jour des vidéos
car je veux montrer cet autre moi en action
mais ce sera que dans 5 ans, quand je serai à la retraite
car je veux les faire à visage découvertmais je veux absolument les faire,
témoigner de cette pratique que j’ai mise au point
parce que quand je lis les messages par ici, tant de gens arrivent,
écrivent qu’ils voudraient laisser le féminin plus s’exprimer en eux,
vivre ce corps différemment, plus au féminin,
beaucoup plus au féminin, au moins durant la pratiqueor moi, j’y suis arrivé, c’est totalement au point,
même si cela progresse sans cesse, évolue constamment
et je crois que ce sera utile pour ces gens de voir comment cela se passe chez moi,
que les gens voient à quel point c’est différent,
en aneroless, avec l’identité sexuelle transformée,ce pourra être utile à quelques personnes
de voir comment cela se passe chez quelqu’un chez qui c’est au point,
voir au moins de l’extérieur du moins,
témoigner visuellement que cela existe, que cela peut exister,
les images ont leur force, leur puissance à eux, différentes des mots, complémentaires,
après ils n’auront qu’à creuser en eux, chercher en eux
et se façonner leur propre voie29 janvier 2020 à 23 h 56 min #36169bzo
Participantil y a quelque chose comme du geste artistique
quand le corps est entraîné rien que par le désir, tout le désirje veux dire par là, qu’il y a une profondeur qui se crée,
il y a une surface en ébullition et une profondeur sensible derrière,
une harmonie aussi,
comme une sensation inouïe d’élégance partout dans la chairune source qui ne nous appartient pas,
qui nous a été prêtée,
enfouie en nous,
à l’abri des regardsla pureté cristalline du désir
si le respect et l’amour sont total30 janvier 2020 à 8 h 45 min #36171bzo
Participantj’écoutais il y a quelques minutes sur France Inter
le témoignage de cette championne de patinage artistique
qui a été violée par son entraîneur des années durant
alors qu’elle était une jeunette dépendant entièrement de lui pour son avenirà quel point après, sa vie avait été une souffrance, anti-dépresseurs, déni,
problèmes psychologiques et relationnelles de toutes sorteset je me faisais la réflexion
que le sexe qui est une des plus merveilleuses choses qui puissent nous arriver,
une des plus merveilleuses aventures à vivre dans sa chair
peut aussi devenir un de nos pires cauchemars
s’il est accompli sans consentement, sans désir,
forcé, enduré30 janvier 2020 à 19 h 59 min #36181bzo
Participantau boulot, je me suis offert une petit pause, dialogue sensuel avec ma chair
dans les toilettes, debout, le pantalon et le slip, baissés,
m’étant levé de la lunette,
la tête appuyée contre le mur pour ne pas risque de perdre l’équilibre,
ce fut comme un moment de grâce
tellement j’ai perçu, tellement j’ai vécu, le corps de l’autre, dans l’actionson corps gracieux tout en rondeurs et en courbes
était le mien, des pieds à la tête
sous mes doigts, un sein rond et doux, comme empli de chaudes vibrations,
en bas des hanches larges comme parcourues d’arabesques de volupté,
deux sexes que je sentais entre mes jambes,
l’un dans l’autre imbriqué, l’un dans l’autre frottant,
l’un dans l’autre bougeant, pressant, montant et descendantcomme tout cela était là, comme tout cela était ressenti,
ce fut comme un moment de grâce de pouvoir vivre cela avec un tel réalisme
d’être capable tellement totalement de ressentir mon autre corps en action
toute ma chair s’est transformée en un paradis instantanément,
j’étais aux anges, transi d’amour jusqu’au plus profond de mon êtreque me faut-il de plus désormais,
rien, vraiment rien,
ce sont des moments tellement épanouissants, tellement pleins, tellement riches,
j’en garde encore le souvenir dans ma chair
de ce soleil chaleureux qui irradiait toutes mes cellules30 janvier 2020 à 22 h 30 min #36182bzo
Participantce corps est vraiment comme un iceberg
avec une partie émergée et puis une autre cachée, invisible, mystérieusel’exploration de cette seconde partie m’occupe beaucoup quand je suis chez moi,
c’est tellement grisant, tellement épanouissant,
jeune, je rêvais d’aventures et j’en ai vécues pas mal,
j’ai fais de la navigation en solitaire,
me suis retrouvé à un moment donné sur un petit voilier en pleine tempête,
plusieurs fois couché sur le flanc par la puissance du vent et des vagues,
j’ai vécu dans le quartier rouge d’Amsterdam avec les prostituées, les drogués
avec des artistes, des aventuriers et des vagabonds de toutes sortes
et bien d’autres choses encore,
vécu reclus pendant des années, me nourrissant de livres, d’art, de musique,
tenté de devenir écrivain,
une vie tantôt de bohème, tantôt d’aventurier, entre idéaux post-hippie génération
et puis toutes sortes de tentatives pour vivre autrement dans ce monde occidental
régi par le matérialisme et la cupidité,
voire carrément essayer plusieurs fois de m’éloigner définitivement de luimais cette aventure intérieure, sensuelle,
l’exploration d’un continent inconnu en moi,
est bien plus grisante, bien plus enrichissante, bien plus prometteuse,
sans doute plus égoïste, bien plus replié sur moi,
mes idéaux de partage et d’un monde meilleur, ont vécuje m’étais lancé là-dedans en quête de plaisir charnel autrement
et me voilà vivant des moments quasi mystiques en communion avec ma chair
des moments me propulsant dans des zones tellement inconnues en moi
que c’est comme si je devenais un autre moi avec un autre corps, un corps de femme
et la réalité de ce que je vis , de ce que je ressens, dans ces moments-là,
dépasse l’imagination, dépasse tous mes espoirs les plus fous31 janvier 2020 à 20 h 48 min #36191bzo
Participantnotre plaisir est d’abord un fruit
puis un arbre avec des fruits,
enfin un verger avec des arbres remplis de fruits31 janvier 2020 à 23 h 16 min #36192bzo
Participantles pieds sur la table, les jambes bien écartées,
je me caressais doucement le pubis de deux, trois doigts,
des petits mouvement circulaires, exerçant une légère pressionl’autre main enveloppait un sein, serrant un peu, relâchant, frottant,
je faisais aussi monter régulièrement de lentes contraction
qui semblaient fendre mes entrailles comme des béliers tout de miel chaud,
se dissolvant au fur et à mesure de la montée,
dans la foulée, se dispersant dans toutes directions comme un voile chaud, soyeux, onctueux, ondulant,
arrivant jusqu’à mon cerveau, embuant mes yeux de l’ineffable intensité de la voluptéainsi je jouissais longuement, interminablement,
accompagné de mes gémissements et de mes râles de plaisir
comme d’un cortège dansant une farandole dans les airs autour de moi1 février 2020 à 10 h 19 min #36194bzo
Participantce matin, j’ai eu un petit accident,
sous la couverture, je m’activais tranquillement dans l’obscurité,
caresses, frottement des cuisses, contractions, doigt(s) dans mon anus-pussyà un moment donné, j’ai eu une envie irrésistible de masseur,
cela faisait longtemps,
reposant dans sa boîte, à l’abri de la poussière et de la lumière,
à ma droite, dans un des tiroirs de ma table de nuit,
je sortais le Vice 2, la batterie est sans doute déchargée
puisque je ne l’ai plus utilisé depuis des semaines
mais c’est pas grave puisque je ne pratique pas avec le moteur,
je me génère mes propres vibrations en moidonc, je sors mon flacon de lubrifiant, étale quelques gouttes
puis hop, avalé par le séant,
comme cela frotte délicieusement,
c’est un peu monocorde, je suis tellement habitué à la contraction
dont la forme n’est pas prédéfinie, dont le forme semble comme mouvante, s’adapter à mon désir
mais c’est bon quand même, diaboliquement bon en faitpuis soudain,moment de panique, je sens que je vais éjaculer,
dans un geste futile, je porte la main à mon sexe et essaie de retenir l’explosion
mais c’est trop tard, alors je me détends, je me laisse aller
pour au moins goutter ces quelques instants d’éruption avec lave blanchâtrecela faisait au moins deux ans que je n’avais plus éjaculé,
cela a coulé intensément et inhabituellement longtemps,
après je restais couché dans le lit, réfléchissant à ce qui s’était passé,
je n’ai jamais ce problème, je contrôle toujours,
de temps à autre, les frottements de mes cuisses et de mes parties sont trop énergiques
et je sens que je suis engagé dans cette voie que je veux éviter,
il me suffit alors de ralentir un peu les contacts de mes cuisses et de mes couilles
ou d’arrêter quelques instants et c’est déjà bon
mais là, je n’ai vraiment pas venu venir l’explosion,
j’attribue cela au fait que je pratiquais sous la couverture,
je ne fais d’habitude jamais cela,
cela a du provoquer un léger déséquilibre dans les effleurements de mes génitaux qui a suffienfin voilà, pour l’instant, quand je touche avec mes cuisses mes couilles, mon sexe,
ai l’impression que quelque chose est éteint dans mon bassin,
c’est assez déprimant, alors que d’habitude,
le moindre contact provoque des ondes délicieuses de volupté en moitandis que j’éjaculais, je me suis fait la réflexion que la sensation était quasi identique
que durant mes jeux avec l’urine de temps à autre,
sauf que là c’était plus morcelé, plus étendu dans le temps
mais le flot lent, calme, de l’urine montant,
provoquait des sensations assez identiques à celles de l’éjaculationvaincre le sentiment de défaillance physique actuel,
vais appliquer mes propres principes pour retrouver les sensations, les vibrations, en moi,
même si sans doute atténuées pour quelques jours du fait de la déplétion des réservoirs d’énergie sexuelle
mais le principe à appliquer est simple,
continuer comme si de rien n’était, ne pas s’affoler,
me laisser entraîner, même si les sensations ne sont pas là directement,
faire comme si de rien n’était, ne pas se laisser influencer par les suggestions du moi pensant,
la sensation de découragement, se laisser envahir par le doute, vouloir accélérer le processus,
continuer comme si de rien n’était, jusqu’à ce que le désir retrouve son chemin dans ma chair1 février 2020 à 10 h 57 min #36196bzo
Participantah cela va déjà mieux, je commence à retrouver mes sensations,
là il y a quelques instants,
je me suis offert un petit sprint dans mon fauteuil,
technique habituelle, frottements de mes cuisses et de mes parties, contractions,
ondulations du corps, caresses, etc
et je n’ai pas senti grande différence par rapport aux autres joursc’est assez étonnant mais tout semble redevenu normal, en fait,
il faut encore confirmer avec des moments plus soutenus et plus intenses,
pas juste quelques instants à gauche et à droite
mais l’éjaculation ne semble pas avoir eu d’effets outre-mesure sur mes sensations
d’après ce que j’ai pu constater pour l’instantcela a duré juste un bon quart d’heure l’effet , “tout qui semblait éteint dans mon bassin”
à confirmer cependant,
mais seulement plus tard dans la nuit
car ce soir je vais au théatre, un spectacle de danse contemporaine,
Anne Teresa de Keersmaeker:
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