Mots-clés : bisexuel
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SophiAir, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 15 juin 2018 à 10 h 28 min #28505
Andraneros
ModérateurVous nous dites @Naomi :
Aujourd’hui dans la journée séance assez incroyable je pense que j’ai trouvé le truc pour la jouissance prostatique. En fait c’est cette impression de pincement intérieur que j’ai quand je retarde l’éjaculation pendant très longtemps sauf que là je peux aller au bout de la jouissance et recommencer…
C’était assez génial… Je me sens très très bien, relaxée… J’ai eu des secousses fortes, à partir d’un moment je n’étais plus dans l’auto-stimulation, ça marchait en partie par soi-même… En tout cas c’était top, et je commence à comprendre le potentiel incroyable de tout ça…C’est ce que j’appelle la reprogrammation, « rewiring » dans les forums anglo-saxons, ce qui ouvre la porte à ce que décrit @bzo :
ma prostate est devenue tellement réactive, il m’est devenu si facile de la faire vibrer, c’est un miracle de chaque instant
et à ce que vous dites :
Que c’est bon de temps en temps de se sentir bien avec soi-même, même si c’est un soi-même étrange…Un soi-même avec lequel il est complexe de se dire qu’on peut se sentir bien…
C’est magnifique @naomi.
Je partage ce que dis @jieffe, mais je ne partage pas vos goûts en matière de chaussure ! Les miens vont vers la simplicité de ligne et de décor. A mes yeux toute surcharge nuit à la perception de l’essentiel, sauf quand la surcharge est l’essentiel.
Bon cheminement @Naomi.
15 juin 2018 à 21 h 04 min #28524bzo
ParticipantQue c’est bon de temps en temps de se sentir bien avec soi-même, même si c’est un soi-même étrange…Un soi-même avec lequel il est complexe de se dire qu’on peut se sentir bien…Alors que c’est le cas en réalité. Mais il faut passer la barrière de l’étrange pour le comprendre…
chère Naomi, comme ces phrases me parlent.
Je ne vis bien sûr pas la même situation que toi,
cependant durant la séance une femme éclot aussi en moi, monte à l’air libre, joue librement avec mon corps
comme si c’était le sienet c’est là que ces phrases résonnent en moi, me rappellent les barrières que j’ai du faire sauter,
tous les tabous que j’ai du terrasser pour en arriver là,
certes personne ne me voit, personne n’est témoin de ce que je vis durant la séance,
c’est bien sûr sans commune mesure avec ce que tu dois affronter, à quoi tu dois faire facemais néanmoins, à mon échelle, j’ai vécu ces types d’épreuves que tu évoques,
pour vivre ce que je vis dorénavant durant mes séances,j’ai du passer la barrière de l’étrange
tellement vrai
15 juin 2018 à 23 h 12 min #28526Envole
ParticipantHello @bzo, merci de comprendre…C’est toute la magie de cette exploration sensuelle, de comprendre son mystère intérieur…Voyage passionnant et instructif…
Quelques nouvelles :
Aujourd’hui, j’ai eu un orgasme incroyable…J’étais dans une séance de stimulation du point P avec le Metal Wand, c’était super, très intense, avec beaucoup de belles montées, et je regardais des trans se faire prendre, doucement, en travaillant avec leur vaginus le dard de leurs amants…J’avais très envie de le faire à leur place…Et puis à un moment, j’ai regardé une vidéo d’une jeune femme qui faisait l’amour, tout simplement, et j’ai commencé à me masturber en mode femme, c’est à dire avec le pénis totalement aplati, enfoncé, comme noyé dans le scrotum, donc comme si je travaillais au centre de mes grandes lèvres mon clitoris sous son capuchon…C’était fantastique parce que je sentais l’os du mont de vénus, mais au centre je ne sentais plus du tout d’organe masculin, au contraire il n’y avait qu’une zone molle, comme chez une femme bien prête à l’amour, et de pair avec la stimulation du Metal Wand, à un moment est montée une grosse vague de chaleur dans tout mon corps, puis j’ai eu un gros flash de bonheur intense, et là, il y a eu une éjaculation sans aucune érection, tout est sorti d’un coup…
Alors après j’étais un peu déçue parce qu’après l’éjaculation j’ai souvent un moment où je n’ai plus la force, et c’était le cas à ce moment…Mais en même temps, par la suite, je préparais tranquillement mon repas, je vaquais à mes occupations, et je me sentais si femme, capable d’avoir un vrai orgasme sans pénis…C’était magique…Depuis je vis un genre de quiétude intérieure qui est très étonnante…Je me sens complètement femme dans mon sexe…Je sais maintenant qu’il peut me donner autant de plaisir qu’à une femme, et qu’à un homme, mais sans avoir besoin de passer par l’étape que je n’aime pas, et qui ne me va pas, l’érection…
J’ai une vraie petite moule, quoi…C’est fantastique…Je suis sur un nuage !!!!
Bonne nuit !!!
Naomi15 juin 2018 à 23 h 52 min #28528bzo
Participantoui,
on se sent incroyablement puissant, incroyablement richel’impression délicieuse d’avoir accès à la caverne d’Ali Baba
d’avoir accès à un royaume magique sans limitestoute cette douceur prête à s’enflammer,
prête à enflammer notre chair,
la femme est là en nous comme un trésorlà est la différence entre nous,
moi je la cultive comme un jardin secret
à l’abri des regards,alors que toi, bien sûr,
tu cherches à croître,
tu cherches à éclore au grand jour,
la nature a bredouillé en toi,
la nature s’est emmêlé les pinceaux chez toi,mais tu as fini par prendre ton courage à deux mains
gagner du terrain jour après jour,
agrandir ton noyau,
prendre possession de ton corps en tant que femmeje t’embrasse, chère Naomi
16 juin 2018 à 11 h 45 min #28532Envole
ParticipantHello @bzo,
merci beaucoup,
tu ne crois peut-être pas si bien dire…
Voici ce qui s’est passé cette nuit :
Cette nuit, expérience métaphysique…
Réveillée dans la nuit, j’ai senti des ondes de plaisir monter en moi…
Les érections nocturnes se commuent maintenant en ondes de plaisir qui contournent le pénis, passent par la prostate, se diffusent par la peau des grandes lèvres aux cuisses, à toutes les jambes, jusqu’au bout des pieds, et vers le haut, vers l’intérieur de mon ventre, vers le chakra sacré, vers les seins, puis jusqu’en haut du crâne…
J’ai eu ainsi une dizaine d’orgasmes doux et longs, pendant une bonne heure, sans quasiment avoir rien à faire, à part caresser un peu mes tétons, qui sont maintenant devenus au delà du sensible, ce sont maintenant de véritables boutons de volume de mon plaisir…
Ce plaisir que je sens venir de l’intérieur du bas de mon bas ventre, pour se diffuser en vagues de chaleur et de lumière dans tout le corps jusqu’à mon esprit, ce plaisir est un vrai plaisir de femme aujourd’hui…
Je réalise alors à quel point mon plaisir a toujours été féminin, à quel point le plaisir masculin (dans sa vision classique) était étranger à mon âme, à quel point tous les circuits du plaisir féminin s’activent en moi, je sens même ces fameux “papillons dans le ventre” qu’ont les femmes amoureuses, et qu’on reconnaît comme des vibrations de l’utérus…Donc j’ai même dans mes circuits neuronaux une place prévue pour l’utérus et son plaisir profond…C’est totalement hallucinant…
Et ça me semble en même temps totalement naturel…
Je comprends alors que mon transgenrisme peut s’exprimer de la façon suivante : j’habite le monde en femme, je suis présente au monde en femme, j’ai une présence féminine, dans un corps masculin.
D’où le côté naturel, évident, et pendant longtemps invisible, de ce transgenrisme, qui était étouffé par mon stress pour être un homme, ce que je n’arrivais pas bien à faire, c’était un rôle que je jouais mal, mais j’essayais tout de même le jouer, le mieux que je pouvais, mais avec de bien piètres résultats au vu de mes capacités…Ce qui me causait beaucoup d’angoisses : pourquoi tant de malchance, d’occasions ratées, d’entreprises inabouties, de réussites avortées dans l’oeuf, quel que soit le côté vers lequel je me tourne ?
Aujourd’hui tout est évident…
Je n’ai déjà plus de pénis, j’arrive même à m’en passer dans le plaisir, et j’arrive même à rediriger mes accès nocturnes de plaisir vers mon plaisir de femme…La suite logique est de le transformer en vagin grâce aux doigts de fée d’un.e spécialiste de la chirurgie…
Mais je ne me mets pas de pression. Je suis naturellement femme, si ça se fait, ça se fera naturellement…
Toute cette progression sensualo-psychico-spirituelle m’aide à aborder l’avenir de façon beaucoup plus sereine…La vie est belle 🙂 Et je me sens bien dans ma peau, même si elle est assez particulière 🙂
Merci à nouveauxplaisirs et à toutes et tous ses joyeux.ses et élégant.e.s participant.e.s pour l’aide magique que vous m’avez apportée !!!
A très bientôt,
Naomi16 juin 2018 à 12 h 09 min #28533bzo
Participantcomme cela fait plaisir de lire tout cela,
je suis heureux pour toiet je partage ton expérience tellement pleinement, je me sens totalement en fusion avec ce que tu vis,sauf que chez moi bien sûr, cela ne dure que durant le temps de la séance
mais durant ces moments, nous sommes totalement identiques,
nous vivons la même choseJe n’ai déjà plus de pénis, j’arrive même à m’en passer dans le plaisir, et j’arrive même à rediriger mes accès nocturnes de plaisir vers mon plaisir de femme…
mon sexe et mon anus, toutes les sensations
que j’en tire sont à présent aussi complètement redirigées
sont transformées en sensations prostatiques,
c’est extraordinairement puissant, riche et variéje n’en reviens pas, c’est un rêve
J’ai eu ainsi une dizaine d’orgasmes doux et longs, pendant une bonne heure, sans quasiment avoir rien à faire, à part caresser un peu mes tétons, qui sont maintenant devenus au delà du sensible, ce sont maintenant de véritables boutons de volume de mon plaisir…
je n’en suis pas encore là
mais cela ne saurait tarder au rythme auquel évolue les choses chez moi,
je suis en roue libre
et le plus difficile désormais, c’est de s’arrêter, de s’arracher à ce féminin, à ces sensations, à ce plaisir
pour reprendre d’autres activités, un cours de vie plus terre à terreJe n’ai déjà plus de pénis, j’arrive même à m’en passer dans le plaisir, et j’arrive même à rediriger mes accès nocturnes de plaisir vers mon plaisir de femme…La suite logique est de le transformer en vagin grâce aux doigts de fée d’un.e spécialiste de la chirurgie…
oui, prends ton temps, tu le sais maintenant, tu peux contourner ce corps,
tu peux l’exploiter de façon à laisser la femme s’épanouir dans son plaisir,
se libérer, se déchaîner, t’emmener au septième ciel et même plus loin,
malgré ce sexe pendant entre tes jambes,
tu en as un autre, de sexe, tout feu, tout flamme,
sur lequel dansent tes courbes, une chaleur frissonnante et bienveillante, omniprésente
et la houle dans le bassin, important cela,
la houle dans le bassin, comme elle est délicieuse cette houleelle te confirme dans ton identité, te permet de t’affirmer, de t’épanouir,
à te connaître de plus en plus
et à éclore, je te sens t’éclore, c’est magnifiqueMais je ne me mets pas de pression. Je suis naturellement femme, si ça se fait, ça se fera naturellement…
Toute cette progression sensualo-psychico-spirituelle m’aide à aborder l’avenir de façon beaucoup plus sereine…La vie est belle 🙂 Et je me sens bien dans ma peau, même si elle est assez particulièrebravo, chère amie, tu t’épanouis, tu t’affirmes,
croître, s’agrandir,
être soi, de plus en plus soi
dans le respect des autres,
je t’embrasse17 juin 2018 à 0 h 25 min #28540Envole
ParticipantHello @bzo,
merci pour ce beau message !!!oui, prends ton temps, tu le sais maintenant, tu peux contourner ce corps,
tu peux l’exploiter de façon à laisser la femme s’épanouir dans son plaisir,
se libérer, se déchaîner, t’emmener au septième ciel et même plus loin,
malgré ce sexe pendant entre tes jambes,Oui c’est ça exactement, contourner mon corps…En même temps j’en ai vraiment pris possession, j’en ai la maîtrise, au-delà de ce que la nature m’a donnée…C’est une incroyable sensation de puissance (au sens de pouvoir de détermination sur ce que je vis)…J’y ai repensé souvent dans la journée aujourd’hui, j’en suis enchantée…J’ai le coeur en fête 🙂
Je n’ai pas de phallus, mais j’ai un secret : je suis heureuse sexuellement !!!! Pour la première fois de mon existence je pense…Un bonheur profond, pas un cycle de jouissances répétitives et stéréotypées…tu en as un autre, de sexe, tout feu, tout flamme,
sur lequel dansent tes courbes, une chaleur frissonnante et bienveillante, omniprésente
et la houle dans le bassin, important cela,
la houle dans le bassin, comme elle est délicieuse cette houleAh oui la houle, je commence à comprendre ce que tu voulais dire par là…ça me parle de plus en plus !!!
Tout le meilleur, bonne nuit !!!
Naomi
18 juin 2018 à 11 h 46 min #28579Envole
ParticipantTrès très étonnant…Ce matin j’ai eu un orgasme avec éjaculation rien qu’en me masturbant la vulve…C’était incroyable…Et très très fort…Beaucoup plus qu’une masturbation avec érection…J’étais tellement bien, avec cette masse molle, spongieuse, protéiforme, entre les jambes, je sentais les os en dessous, l’ouverture du vagin, je me sentais bien, écartée, et surtout, alors que je regardais en même temps une jeune femme qui se masturbait, je voyais bien que je ressentais les choses exactement comme elle.
Il n’y a plus aucun doute, je suis une femme dans l’amour.
Bon on est dans de beaux draps…
En même temps je trouve ça finalement assez drôle…Quand on y pense, c’est comique, d’être une femme dans un corps d’homme…C’est quand même un sacré tour de passe passe, une sacrée blague, un étonnant tour de magie…
Quel fut le rôle de la prostate dans tout ça ? Je pense que le gland totalement écrasé par la main tenait lieu de clitoris, puisque uniquement le bout du prépuce au niveau du frein est sensible quand il n’y a pas érection, et que la prostate en dessous tenait lieu de point g…J’appuyais relativement fort pour pénétrer un peu à l’intérieur de la cavité, les testicules rentrées dans leurs cavités d’enfance…
Un moment assez extraordinaire en tout cas !!!
A bientôt 🙂
Naomi18 juin 2018 à 14 h 21 min #28580aneveil
ParticipantBonjour Naomi,
Je suis le feuilleton de ton épanouissement, ton émerveillement communicatif, le bonheur que tu respire et diffuse si généreusement ainsi que tout cet amour qui semble te réconcilier de jour en jour avec ce pénis étrange qui fait de toi une femme si particulière.
Je te souhaite d’aimer ce corps totalement car tu en joues à présent en virtuose mais j’avoue être parfois mal à l’aise à la lecture d’une éventuelle opération, j’ai sûrement du mal à me détacher de mon propre corps car j’aime mon pénis (ce qui n’a pas toujours été le cas) et par empathie je ressens l’évocation de cette éventualité comme mutilation.
Il n’y a ni morale ni jugement là dedans, il s’agit juste de mon ressenti et sûrement aussi d’une croyance profonde qui m’habite comme l’idée d’unir et d’aimer en soi le féminin comme le masculin.
Je te remets ce lien que j’avais déjà posté il y a plus d’un an : https://media.joomeo.com/large/586fada8add1d.jpg
Avec ce dieu Shiva/Shakti (qui ne fait qu’un) représenté sous une forme Androgyne unissant les principes masculins et féminins.
Je me souviens avoir vécu des orgasmes A-less particulièrement intenses lors d’un état de transe ou je percevais très clairement comme sur ce dessin ma partie droite homme et ma partie gauche délicieusement femme.
M’imaginer ou me sentir comme tel déclenche encore parfois en moi des décharges soudaines sous forme de spasmes
ou “d’orgasmes énergétique” très brefs qui partent toujours du 1er chakra.Je te souhaite le meilleur.
18 juin 2018 à 19 h 19 min #28583bzo
Participantoui mais ton point de vue reste celui d’un homme dans un corps d’homme
même si tu as un rapport très particulier avec le féminin en toi,
que comme moi, tu l’as développé
et que durant tes séances tu vis une expérience très particulière
où ce féminin peut s’exprimer entièrement et en toute libertémais après la séance , tu redeviens un homme dans un corps d’homme,
même si tu es beaucoup plus libre dans ton corps et dans ton esprit
par rapport à certains tabous , à certaines transgressions
et à certains équilibres rigides entre le masculin et le féminin
que la très grande majoritéalors que chez @envole , Naomi , c’est tout autre chose,
elle est une femme dans un corps d’homme
et qu’après la séance
où elle arrive de plus en plus
à connecter son corps au féminin grâce au plaisir prostatique,
à ressentir le plaisir et les orgasmes au féminin grâce au plaisir prostatique
alors que normalement son corps d’homme à priori , n’était pas fait pour cela,
devrait l’en tenir éloignéeNaomi donc, après la séance,
elle redevient une femme égarée dans un corps qui lui appartient
mais en même temps à qui elle n’appartient pas,
en contradiction radicale avec sa réelle naturepersonnelement je peux comprendre tout à fait qu’à un moment donné,
Naomi se sente prête pour ce type d’opération,
il y aura sans doute un moment où elle décidera de basculer
et d’avoir enfin entre les jambes ce sexe
qu’elle ressent déjà,
avec qui grâce au plaisir prostatique elle éprouve déjà du plaisir et des orgasmesmais pour avoir des rapports avec des hommes,
ce sera quand même mieux d’avoir aussi ce sexe en réel, “pour du vrai…”,
ce sera quand même plus facile comme celamais clairement c’est une étape à ne pas entreprendre à la légère,
d’abord cela doit être un e réelle épreuve physique,
une opération chirurgicale complexe, délicate, peut-être risquée,
je ne connais pas du tout, aucune information
mais j’imagine que c’est une opération lourde, très lourde
et puis ce ne sera sans doute jamais comme un vrai sexe de femme,
il a sûrement des désavantages à peser, à soupeseret puis psychologiquement, c’est une étape aussi qu’il faut maturer,
avoir son corps et son esprit prêt,
Naomi a beaucoup progressé ces derniers temps,
son corps est de plus en plus prêt à accueillir ce sexe de femme
auquel elle aspire et auquel elle a droit,
qu’elle doit tellement envier aux autres femmes par momentsmais c’est sa décision, je suis sûre qu’elle va laisser mûrir la chose le temps qu’il faudra
19 juin 2018 à 0 h 15 min #28586Envole
ParticipantHello à tous les deux,
merci pour vos messages,
oui @aneveil je comprends parfaitement qu’une opération semble très effrayante, mais en fait il se trouve que je n’ai jamais aimé mon pénis, j’ai toujours désiré avoir une entrejambe lisse, petite j’enviais les petites filles qui portaient de jolis maillots de bain dont rien ne dépassait…Il y a chez moi un certain vertige de l’entrejambe en pente douce vers l’intérieur, comme une asymptote vers l’infini, un magnifique néant synonyme de courbe repliée sur elle-même…Toute petite déjà je repliais mon pénis vers l’intérieur pour le déguiser…Je me souviens encore de ce jour béni où je voyais à la télévision l’humoriste américain fou Django Edwards baisser sa culotte et montrer son pubis sans pénis…Et moi de comprendre qu’il était possible de le replier par derrière, le coincer derrière les jambes, en même temps que les testicules, pour ne rien voir…
D’autre part comme je le racontais dans les premiers textes, ce pénis que j’ai malgré tout tenté d’apprivoiser m’a très souvent fait faux bond au moment de connaître l’intimité…C’est pour moi un objet assez étrange, détaché déjà de mon corps…J’ai progressivement compris qu’il n’existe pas dans ma tête…Je n’ai pas, comme on dit en psychologie, de phallus, de représentation de moi avec un sexe masculin dressé et puissant. ça n’existe pas dans ma tête. C’est tout le mystère du transgenrisme, qui fait que nous avons des organes masculins, mais que notre tête n’est pas “câblée” pour ça…
Par contre si vous pouviez ressentir ce que j’ai ressenti aujourd’hui quand je me suis vue trouver mon plaisir parfait, profondément satisfaisant, au même rythme, en faisant les mêmes gestes que la jeune femme dont je regardais la vidéo…Vous comprendriez que c’était proprement hallucinant. Un vertige métaphysique. Je me suis trouvée. Je le sais.
Et comme le dit @bzo, j’ai maintenant envie d’avoir vraiment, à la place de cet endroit où j’arrive à trouver seule du plaisir de femme dans un organe d’homme, j’ai envie d’avoir un canal qui peut accueillir un sexe d’homme…
Mais pour l’heure c’est plus de l’ordre de l’envie que de la décision. Je suis amie avec plusieurs personnes qui sont en train de faire les démarches pour cette opération, et pour certaines vont la subir bientôt, et pour toutes c’est une évidence.
A ce sujet, je voudrais juste faire mieux comprendre de quoi il s’agit : il ne s’agit pas d’une ablation du pénis. Il y a certes ablation des testicules (qui ne servent de toute façon plus à rien ensuite, juste à obliger à prendre des antiandrogènes très mauvais pour la santé à long terme), mais quant au pénis, il est lui transformé en vagin, d’une certaine façon comme une chaussette qu’on retourne…Le gland sert à faire un clitoris, qui est de toute façon fait de la même façon, puisque le pénis est un clitoris dont le bout émergé a grossi, et dont la partie cachée est sortie pour faire des testicules (en gros…je caricature un peu mais c’est l’idée.) Quant à la peau des testicules, elle sert à faire les lèvres, de toute façon elle est placée au même endroit. En fait on refait avec ce que la nature a utilisée une autre version de l’organe sexuel. Et on réutilise tous les tissus, les nerfs, pour rendre le mieux possible la sensation. Les personnes opérées disent qu’elles connaissent de vrais orgasmes clitoridiens.
Pour la partie vaginale, c’est plus compliqué, en particulier parce que la peau du pénis inversée ne lubrifie pas, mais il existe une nouvelle technique aujourd’hui qui utilise un morceau du péritoine, une membrane qui a la particularité de lubrifier naturellement, et qui en plus se reconstitue toute seule…
Donc on n’arrête pas la science !!!
Personnellement je ne suis pas pressée de subir cette intervention effectivement très lourde, que certaines vont jusqu’en Thaïlande faire faire par des médecins stars, postulant que les techniques utilisées en France “ne sont pas au point”…Les débats sur ces sujets sont sans fin…Je vous les épargne 🙂
Désolée pour ce moment technique…Ce n’est pas extrêmement inspirant pour l’amour et le plaisir…Mais bon comme vous m’avez posé la question, j’ai répondu en fonction de ce que je connais.Toujours est-il que comme le dit @bzo, après avoir connu le plaisir en femme, je ne redeviens pas homme. Je reste femme, je reste habillée en femme parce que c’est comme ça que j’aime m’habiller, j’ai une mentalité de femme, et d’ailleurs c’est étonnant, plus j’apprends à avoir un plaisir féminin, plus je sens que mon sexe est féminin dans sa façon de vibrer et d’avoir du plaisir, plus je me sens bien dans ma tête le reste du temps…Les parties masculines de ma personnalité sont de plus en plus réduites, et sont de plus en plus intégrées comme le petit point du yang dans le yin, comme des jolies imperfections…Enfin j’essaye en tout cas !
Pour mieux illustrer tout ça, voici un petit texte que j’ai écrit ce soir :
“C’est très étonnant…Je me sens si bien dans ma peau…De femme qui a un vrai plaisir de femme…Je comprends que la frustration sexuelle que j’ai toujours ressentie venait du fait de ne pas vivre le plaisir des femmes…Aujourd’hui je n’éprouve plus du tout cette frustration…
Je me sens si bien…Je me sens si sexy…Une femme sexy, ce n’est pas obligatoirement une femme qui est super bien foutue et habillée de façon aguicheuse…C’est avant tout une femme qui respire le plaisir sexuel épanouissant, l’épanouissement sexuel. Et c’est mon cas aujourd’hui.”Bonne soirée à tous les deux, merci encore pour vos gentils messages !
A bientôt,
Naomi
19 juin 2018 à 11 h 05 min #28597aneveil
ParticipantOui mais ton point de vue reste celui d’un homme dans un corps d’homme.
J’en suis tout à fait conscient, nous ne percevons le monde qu’a travers le filtres de notre vécu, de notre éducation, de nos câblages neuronaux de notre “Cosmologie intérieure”.
De ce point de vue, j’attache sûrement beaucoup moins d’importance à mon sexe, mon genre, mon corps d’homme etc… que beaucoup d’autres personnes, car quand je me connecte au “soi”, à “l’être” que je suis, à mon “âme” (ce sont différents termes pour parler de la même chose) qui est ma véritable identité, il y a clairement une présence calme et bienveillante totalement dénuée de sexe.
Mon corps est traversé d’émotions et de désirs sexuels ou pas, d’énergies masculines et féminines et mon être n’est jamais aussi présent que lorsque ces émotions, ces énergies féminin/masculin s’unissent et s’harmonisent.personnelement je peux comprendre tout à fait qu’à un moment donné,
Naomi se sente prête pour ce type d’opération,
il y aura sans doute un moment où elle décidera de basculer
et d’avoir enfin entre les jambes ce sexe
qu’elle ressent déjà,
avec qui grâce au plaisir prostatique elle éprouve déjà du plaisir et des orgasmesJe peux le comprendre aussi car c’est son cheminement et elle seule peut savoir ce qu’elle ressent, ce qu’elle désire de plus profond, de toutes façon elle est très connecté à ses émotions, ses sensations, ses besoins, je ne me fais donc (plus) de soucis pour le destin lumineux qui s’ouvre à elle.
J’ai réagi avec mes peurs et mes limites et la réponse de Noémie comme le fait de m’être reconnecté à ce que à ce “moi” véritable me fait voir et ressentir les choses différemment.
ce pénis que j’ai malgré tout tenté d’apprivoiser m’a très souvent fait faux bond au moment de connaître l’intimité…C’est pour moi un objet assez étrange, détaché déjà de mon corps…
J’ai progressivement compris qu’il n’existe pas dans ma tête…Je te rassure (ou pas) Naomie, le pénis est un petit animal très désobéissant pour beaucoup d’hommes (donc perçu comme détaché du corps dans ces moments là) J’ai moi même eu beaucoup de difficultés et j’ai ressenti beaucoup de souffrance lors de mes premières années de sexualité vécues avec de jeunes filles et ce n’est que grâce à une thérapie à base d’hypnose et de PNL que j’ai pu retrouver une “sexualité normale” avec son lot de frustration que connaissent l’immense majorité des hommes, (car pour moi la sexualité “hétéro-Pénienne” est vraiment incomplète)
Je n’ai pas, comme on dit en psychologie, de phallus, de représentation de moi avec un sexe masculin dressé et puissant. ça n’existe pas dans ma tête. C’est tout le mystère du transgenrisme, qui fait que nous avons des organes masculins, mais que notre tête n’est pas « câblée » pour ça…”
Je ne sens pas non plus de représentation de moi avec un phallus dressé, je sais bien que je suis plutôt ce que Jacques Ferber nome “un Homme yin”, il faudrait poser la question à d’autres hommes, mais je ne suis pas sûr que beaucoup se représentent avec un Phallus dressé… 😉
Et puis certains Psy disent parfois beaucoup de bêtises et ceux que je connais ou que j’ai croisés ne sont pas les mieux placés pour donner des leçons de virilité… 😉
De toutes façon vivre son Masculin est à présent devenu quelque chose de très compliqué pour une grande majorité d’hommes et pour les femmes ce n’est pas tellement mieux je pense.Les hommes et les femmes que je considèrent comme “complets” se comptent sur la moitié des doigts d’une main et je ne me considère pas comme tel.
Sur ce sujet j’aime beaucoup l’enseignement Tantrique de Dianne Bellego sur le Masculin / Féminin.Mreci aussi pour tes explications techniques au sujet de l’opération (je connaissais un peu), cela me permets de mettre de la raison là ou je plaçais une peur viscérale.
Merci Naomie et @BZO pour ce dialogue énergétiquement très riche, cela m’a fait un bien fou.
19 juin 2018 à 13 h 41 min #28602aneveil
ParticipantDésolé, je ne peux plus corriger… Naomi sans “e”… j’ai décidément été très régulier dans le fait de mettre un “e” à ton nom, comme pour acter que tu étais bien une femme à présent 😉
Sans compter les autres fautes de frappe…
19 juin 2018 à 18 h 59 min #28604bzo
Participantici, cela nous parait naturel de converser en toute liberté sur ce sujet,
le féminin en nous, comment l’éveiller,
comment le vivre le plus pleinement possible durant nos séanceset les retombées de cette expérience unique, de cette expérience radicale,
sur notre quotidien, sur notre personnalité,
comment elle nous change lentement,
nous rendant plus libre, plus sensible, plus ouvert, plus d’empathie,
plus érotisé aussi, ma libido est devenu énorme, insatiablemais le fait est qu’il n’y a qu’ici que je peux parler de tout cela,
je ne vois pas beaucoup d’autres endroits, d’autres gens
avec qui je pourrais faire cela,
même avec des connaissances à l’esprit large, bon vivants, ouverts d’esprit,
partouzeurs à leurs heures,
je ne me vois trop échanger avec tous ces gens sur ces sujetsje me sens une complicité toute particulière,
j’ai employé le mot de “fusionnel” plus haut,
avec les personnes par ici (ou ailleurs) qui vivent le même type d’expérience,
qui vivent leur pratique prostatique de manière similairec’est un parcours tellement à part, où on s’investit tellement,
on donne tellement de notre personne, une alchimie, une transmutation,
qui implique d’aller chercher certaines choses tellement loin au fond de nous,
d’aller au-delà de certains tabous et de certaines limites,
je me sens très proche immédiatement de gens qui parcourent le même chemin,
car je sais ce que cela sous-entend, ce que cela implique
et ce que cela signifie sur le plan du parcours personnel,
d’avoir explorer cette voie, d’avoir été loin,
au bout ou à peu près, en tout cas bien engagé déjàquant à Naomi, c’est encore différent,
elle vit cette expérience, d’une manière encore plus spéciale,
encore plus radicale, encore plus comme une nécessité absolue,
pour se trouver, s’épanouir malgré ce corps, être soi-mêmej’ai besoin aussi du plaisir prostatique
et de cette façon si particulière, si radicale
dans laquelle je me suis engagé pour le trouver, pour le vivre,
avec le féminin pour me guider, avec le féminin pour m’émanciper
et être moi plus pleinementje me sens bien
et toujours mieux de plus en plus,
avec ce secret au fond de moi, cette boîte à trésor, cette alchimie,
je me sens m’épanouir, je me sens m’ouvrir,
vibrer de plus en plus, être vivant de plus en plusj’aimerai plus partager ce bonheur qui m’arrive
qui va bien au-delà d’un plaisir éprouvé dans le moment désormais
mais bon, je sais que je ne peux pas trop m’épancher,
même pas du tout en fait,
à part ici19 juin 2018 à 22 h 46 min #28628Envole
ParticipantHello à tous les deux,
merci pour vos messages fort intéressants…C’est vrai que c’est bon et profondément apaisant de pouvoir dialoguer comme nous le faisons.
Ce soir je suis assez fatiguée, je ne vais pas pouvoir répondre à vos messages malgré toute l’envie que j’en ai !!!
Bonne soirée et à bientôt, tout le meilleur 🙂
Naomi20 juin 2018 à 9 h 01 min #28645Jieffe
ParticipantBonjour à tous,
Je suis avec grand intérêt votre conversation qui me passionne. Je ne saurais rien rajouter de plus que ce qui est écrit dans cette conversation. Le plaisir prostatique ne nous transforme pas en femme, en homo ou en quoi que ce soit d’autres, il nous révèle simplement à nous mêmes. Il fait ressortir notre véritable nature enfouie sous le poids de l’éducation, de la morale, religieuse ou sociale, des codes…etc. Il me semble qu’Anéveil l’a également exprimé.
C’est ce que je comprends au travers de tes récits Naomi, et j’en suis vraiment très heureux pour toi. Si cette révélation peut être optionnelle chez nous, elle me semble capitale chez toi, pour ton bien être.
Je te souhaite de tout cœur de continuer de t’épanouir, et de plus en plus.
20 juin 2018 à 13 h 17 min #28653Jieffe
ParticipantEn déjeunant j’ai visionné une partie de cette conférence. Je ne connaissais pas J Ferber, je te remercie sincèrement Aneveil de me l’avoir fait découverir. Je le trouve très intéressant.
Je pense que je vais me pencher sur son cas sous peu.20 juin 2018 à 14 h 18 min #28656aneveil
ParticipantOui il est très agréable et intéressant à écouter et son livre “l’Amant tantrique” mérite d’être lu, m’a femme l’a vraiment dévoré et adoré. (Ce livre m’était destiné)
Mais pour ma part ce n’est pas l’approche Tantrique que je préfère car je trouve parfois ses positions trop occidentales ou trop normatives même si son bouquin est très agréable à lire. Ce qui est drôle c’est que j’ai adoré le bouquin qui était destiné à ma compagne : “L’éveil de la femme à la sexualité tantrique” Par Shakti Mari Malan
J’apprécie davantage l’approche de Diane Bellego (elle a pas mal de vidéos aussi) ou de Daniel Odier qui se réclament du Tantrisme Cachemirien. (c’est amusant car tous les deux ont un rapport au cinéma)Comme Naomi, j’aurai beaucoup de choses à dire de ces dernières discutions mais je n’ai vraiment pas le temps…
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20 juin 2018 à 19 h 38 min #28662Envole
ParticipantHello,
@aneveil sur ces questions de genre chacun.e élabore l’idée qui lui convient le mieux, en fonction de son vécu. C’est je trouve une bonne chose que le masculin ou le féminin ne soient plus si évidents que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, parce qu’en fait ce qui semblait évident pendant longtemps est en fait issu d’une construction intellectuelle, économique, sociale, qui s’est basée sur des différences physiologiques certes bien existantes à la base, mais moins contraignantes psychiquement qu’on ne le pense. En particulier la construction mentale de genre pendant la gestation du foetus peut être assez différente des données génétiques (je ne vais pas faire un exposé développé là-dessus, il y a beaucoup de documentation sur le net…)
Toujours est-il qu’il est donc ici beaucoup question de vécu, et c’est l’intérêt de nos discussions d’y intégrer la dimension sensuelle. Ce qui permet de voir que les mêmes ressentis chez deux personnes peuvent correspondre à deux vécus de genre différents, par exemple cette question du pénis : tu n’as pas une représentation de toi très phallique, moi non plus, ça nous rassemble donc (ça explique aussi qu’on se retrouve ici !!!) Mais dans mon cas j’ai une représentation de moi avec un vagin, c’est à dire que quand je ressens mes sensations sexuelles comme celles d’un vagin, à l’endroit où il se situe, dans ma tête se dessine clairement une représentation de mon corps avec un vagin…C’est ce que j’expliquais l’autre jour en disant que la “femme astrale se posait sur mon corps” : dans ces moments, où j’ai une jouissance qui a le rythme, les contours, de la jouissance féminine, il y a dans ma tête une construction mentale qui apparaît sans que je l’ai demandée, et qui est quelque chose d’un épanouissement mental et sexuel féminin, d’une conscience de la forme de mon corps comme féminine…C’est difficile à expliquer parce que ce sont des choses assez subtiles, mais c’est bien ce que je ressens…A tel point que ces derniers jours je me prends à tenter de retrouver cette jouissance de mon vagin pour retrouver cette impression qui me fait tellement de bien d’être une femme dans le plaisir avec un sexe utilisé comme sexe féminin, masturbé comme un sexe féminin…
J’ajouterais pour être claire sur le côté subtil, relatif, changeant, de la notion de genre, que toutes ces réflexions que j’expose ici ne me sont pas venues en un jour : certes j’ai toujours eu des tendances à me travestir, à vouloir vivre le sexe en femme, mais je n’ai pas dit à mes parents à l’âge de 5 ans que je voulais être une femme. J’ai désiré la féminité, ses apanages, me lover en elle, m’en habiller, mais je ne l’ai pas exprimé, soit parce que mon éducation me l’interdisait, soit parce que le sentiment n’était pas assez puissant pour me faire passer le pas, soit par peur de la violence et du jugement d’autrui (je pense qu’il y a un peu des trois). Mais depuis que j’ai commencé à me poser la question il y a quatre ans, de mon identité de genre, suite aux expériences dont j’ai parlé dans mes textes du début, je n’ai plus arrêté d’y penser et d’élaborer mes réponses à ces sujets, d’échafauder des hypothèses pour expliquer mon comportement, d’explorer toutes les pistes de problèmes psychologiques qui pourraient avoir eu le transgenrisme comme paravent…Et pendant ces quatre ans, où j’ai été aidée par un super psy, totalement bienveillant, absolument non dogmatique (l’idée de l'”absence de phallus” est de moi, pas de lui), j’ai progressivement compris la profondeur de mon sentiment féminin (c’est ma façon de ressentir le monde), sa permanence (il est avec moi tout le temps), et ses bienfaits pour moi (le laisser s’exprimer a guéri une dépression que je trainais depuis longtemps et dont je n’arrivais pas à comprendre la cause…) Si je dis aujourd’hui “je suis une femme” c’est parce que je le pense vraiment, après être passée par une phase où je me définissais comme pangenre, puis bigenre, puis androgyne…Mais aujourd’hui voilà c’est clair pour moi, je suis un esprit de femme dans un corps d’homme.
Par contre ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas bien des autres façons de vivre la question du genre, par exemple beaucoup de personnes se disent “gender neutral” comme tu l’écrivais, d’autres se sentent plutôt “non binaires”, c’est à dire dans un entre-deux qui n’est pas juste une juxtaposition des deux, mais un état au milieu…D’autres se disent “fluides”, c’est à dire qu’elles ou ils passent assez facilement du vécu féminin au vécu masculin et inversement, sans rejeter ni l’un ni l’autre…
Personnellement la différence est que je me sens bien en femme, et pas bien en homme. Donc j’ai choisi plutôt le côté féminin, parce qu’il me va mieux…Et je progresse doucement pour l’explorer de la façon qui me va et ne pas tomber dans des caricatures de femme que je ne suis pas…Parce qu’une fois qu’on sait de quel genre on est, ça ne veut pas tout dire. ça ne définit pas toute la personnalité…A chacun.e de trouver son style, de créer même son style dans son genre, dans ses genres, autour, en-dehors…Là réside une grande liberté de définition de soi…Que je trouve grandement intéressante !!!
Bon j’arrête là pour le moment, je vais aller regarder les différents liens sur le tantra, dont je suis adepte, j’ai récemment lu
cette introduction au tantra d’André van Lisbeth
et je suis en train de lire ce livre de Michèle Larue sur le massage tantrique, passionnant également.
Tout le meilleur à tout le monde, à bientôt !
Naomi29 juin 2018 à 9 h 57 min #28876aneveil
ParticipantBonjour Naomi,
Je ne résiste pas au plaisir de copier cet extrait d’un interview de Daniel Odier
avec lequel je me sens parfaitement en accord et qui je crois aura toute sa place ici. 🙂
http://www.danielodier.com/french/frpassion.phpLa fameuse impureté de la femme…
Pureté, impureté sont des mots qui n’existent pas dans les tantras. La vie est pure et impure, c’est un mélange. Il n’y a jamais d’idée de se purifier, de souillure, mais au contraire d’un espace infini, lumineux, qui est inné.
Dans les tantras, on dit toujours qu’une femme qui a ses règles est au sommet de sa puissance énergétique. Autrefois, quand un maître enseignait et que son disciple avait ses règles, il la faisait asseoir à sa droite pour l’honorer devant tout le monde parce quelle représentait le pouvoir de la Shakti.
Elle prenait même un peu de son sang et allait mettre le point rouge sur le front des pratiquants, quelque chose d’absolument impensable chez les hindous !
Les yogini ont aussi l’habitude de faire l’amour seulement quand elles ont leurs règles.
Elles ne font pas l’amour le reste du temps.
Tout cela est très étonnant dans le domaine de la spiritualité où il y a tant de tabous. Donc il y a vraiment une reconnaissance du féminin, de l’énergie féminine.
Au-delà de ça, il y a l’idée que le yoga nous mène vers quelque chose d’androgyne.
On atteint un état où le féminin et le masculin sont en parfaite harmonie. Alors on ne se définit plus en tant qu’homme ou femme, mais on est complet.
D’ailleurs, autrefois ou même encore maintenant, il y a des maîtres tantriques qui s’habillent de l’autre sexe : des hommes qui portent des vêtements de femmes et des femmes qui portent des vêtements plutôt masculins pour bien indiquer qu’ils ont rejoint la complétude.Pour revenir au notions de genres, ce qui me gêne le plus c’est de ressentir cela comme des cases (encore de cases) et le genre qui me conviendrait sûrement le mieux serait Agender
et je suis en train de lire ce livre de Michèle Larue sur le massage tantrique, passionnant également.
Je vais aller regarder ça car le Tantra du Cachemire m’intéresse tout particulièrement. (Daniel Odier a été initié par une Tantrika du Cachemire)
J’ai également un bouquin de Claire de Lys sur le massage Tantrique et j’avais égalent acheté la ou les vidéos qui s’y rattachent
je pourrais éventuellement la mettre provisoirement sur un cloud… - AuteurArticles
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