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30 sujets de 1,531 à 1,560 (sur un total de 1,626)
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    Articles
  • #50181
    bzo
    Participant

    hier, dans la soirée,

    toutes mes tentatives pour me connecter à mon corps

    et à vivre quelques feux d’artifice,

    ont échoué

     

    5 fois, 10 fois

    puis finalement, j’ai laissé tomber,

    cela ne m’était plus arriver depuis des années,

    ce genre de mésaventure,

    je ne me souviens même plus,

    la dernière fois que j’ai connu cela

     

    ce matin, tout est entré dans l’ordre,

    au moindre contact de doigt,

    au moindre mouvement un peu langoureux des hanches

    et la machinerie se met bien en route,

    splendidement, glorieusement,

    je suis happé, je suis entraîné, instantanément

     

    je me suis juré, la prochaine fois,

    si cela arrive encore,

    de relever le défi, de me faire violence cette fois,

    pour briser cette coquille de négativité

    car je sentais hier soir que quelque chose en moi,

    était refermée comme une huître

     

    je n’ai plus l’habitude

    de l’adversité dans ce domaine, sans doute

    cependant je suis persuadé,

    qu’à moins de subir, d’être pris dans les tenailles,

    d’une pathologie sérieuse,

    genre dépression ou burndown,

    il n’y a pas de raison,

    quand on connait le chemin vers son corps aussi bien que moi

    qu’on y arrive pas

     

    le corps semblait ne plus être là,

    semble à nouveau être la grande muette

    mais ce n’est pas vrai,

    la chair est toujours disponible,

    tant qu’il y a de la vie dedans,

    c’est juste notre intellect

    et ses innombrables et puissantes ressources

    qui nous jouent un vilain tour,

    il y a donc moyen,

    en puisant dans sa volonté et son désir

    #50191
    bzo
    Participant

    couché sur le côté

    dans mon lit,

    j’adore frotter lentement,

    les jambes,

    l’une contre l’autre

     

    inlassablement,

    tandis que mes doigts

    partent en balade,

    sur une hanche,

    sur la poitrine

     

    je me tortille, aussi,

    je fais le serpent,

    je me déhanche,

    je me recroqueville,

    je me plie,

    je me déplie,

    je contracte,

    je décontracte,

    une partie de moi,

    une autre,

    un peu au hasard

     

    tout en moi, bientôt,

    n’est plus que frottements,

    effleurements, vibrations,

    ondulations, arabesques,

    carrousel, kaleidoscope,

    de sensations changeantes

     

    et gémissements,

    oh,

    beaucoup, beaucoup,

    de gémissements

    #50192
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    tandis que mes doigts

    partent en balade,

    sur une hanche,

    sur la poitrine

    sur mes fesses,  sur mes tétons le plus légèrement possible,

    un accessoire, déjà décrit, dans l’anus pour caresser l’intérieur sans l’agresser

    Je tapote aussi le bout du gland, les ondes suivent le périnée et arrivent en halo autour de la rondelle magique…

    On ne peut que gémir…..

    #50193
    bzo
    Participant

    assis dans mon fauteuil de bureau,
    les mains, descendant, remontant,
    glissant lentement sur les épaules
    s’attardant sur les seins,
    s’attardant sur les hanches

    tantôt du bout du bout
    d’un seul doigt,
    zigzaguant nonchalamment,
    effleurant à peine

    tantôt avec toute la main,
    bien à plat,
    comme agglutinée
    tout contre les pores de la peau,
    chalutier avec son filet de pêche

    mes reins dansent
    autour du feu ardent de la volupté,
    mes cuisses
    se nouent et se dénouent
    autour des génitaux,
    frottent, frottent

    je m’arqueboute, je me cambre,
    ma peau s’enflamme tellement splendidement
    partout où les doigts passent,
    ma tête est rejetée en arrière,
    mes yeux se sont refermés
    sous la pression intérieure du plaisir

    mes fesses se resserrent
    et se desserrent rythmiquement,
    bouche gémissante

    ressac languissant du plaisir,
    comme un tonneau des danaïdes
    je me remplis et je me vide,
    frissonne de tout mon être,
    au passage de l’écume soyeuse
    des ondes

     

    #50194
    bzo
    Participant

    suis à nouveau dans une période d’abstinence d’éjaculation

    malgré que je m’étais juré, il y a quelques mois,

    de ne plus jamais en faire

     

    c’est juste plus fort que moi,

    je me sens trop bien,

    trop trop bien,

    cela doit faire deux ou trois semaines, maintenant

     

    il y a d’abord ce bienfait physique,

    au niveau de certaines douleurs

    qui apparaissent avec l’âge

    (sauf pour quelques chanceux)

    mais la suraccumulation de testosterone,

    ça marche pour pas mal de bobos,

    même assez sérieux,

    elle agit comme un anesthésiant naturel

     

    mais aussi,

    on se sent terriblement puissant, invincible

    et en même temps, hyper-sensible, hyper-réactif,

    grâce à toutes ces énergies qui s’accumulent,

    j’adore tellement cet état

     

    quand au plaisir,

    n’en parlons même pas,

    les sensations deviennent tellement fines,

    précises et ciselées,

    une telle abondance et un chatoiement

    qui s’expriment,

    c’est comme si si chaque jour en plus,

    le moteur acquérait de nouveaux chevaux en plus

    mais aussi que le territoire s’agrandissait à vue d’oeil

    offrant une profusion toujours plus surprenante

     

    oui c’est cela,

    le plaisir créé toujours plus de surprise,

    de confondant, d’extatique, de varié,

    toujours plus facilement et plus librement

     

    me suffit de déposer la main sur la peau,

    cela produit déjà une tellement explosion de volupté,

    de fond en comble, en moi,

    c’est juste miraculeux

     

    il y a aussi ma propre évolution,

    à chaque fois que je recommence un cycle comme cela,

    d’abstinence d’éjaculation,

    c’est de mieux en mieux, cela semble progresser,

    offrir toujours plus, toujours mieux

    je semble pouvoir toujours mieux apprécier ce qui se passe en moi

    et aller toujours plus loin

    dans ce que ce genre d’ascèse peut offrir

     

    combien de temps cela va durer?

    je verrai,

    une chose est sûre,

    quand je sentirai cette fois qu’il est temps

    de lâcher un petit jet ou deux,

    je n’essaierai pas de m’obstiner à continuer

    #50195
    bzo
    Participant

    pour les porteurs de pénis,

    comme pour les porteurs de vagins,

    la nappe phréatique d’énergie sexuelle,

    dans nos profondeurs,

    est très exactement la même,

    totalement identique

     

    c’est ce qu’il y a tout autour qui nous différencie,

    plus ou moins,

    cependant, je n’hésite pas à écrire

    que comme il est établi qu’au moins 60% du corps humain,

    est composé d’eau,

    au moins, je dis bien, au moins autant,

    est absolument identique pour le reste aussi,

    pour les hommes comme pour les femmes

     

    mettre notre plaisir en commun,

    partager nos vibrations,

    les vivre ensemble,

    est donc tellement totalement possible,

    tellement totalement faisable,

    tellement totalement souhaitable

     

    le terrain en commun ,

    étant tellement vaste,

    comportant tellement

    de richesses inconnues,

    à explorer ensemble

     

    mettre notre plaisir en commun,

    devrait être l’unique but,

    en solitaire comme en couple,

    comme à plus de deux

     

    hommes, femmes,

    les frontières de genre,

    durant l’interaction sexuelle,

    devraient être effacées totalement,

    l’homme devrait pouvoir jouir

    comme la femme

    et elle comme lui

     

    une fluidité complète à ce niveau,

    moulerait dans l’instant, momentanément,

    une entité sensible, une entité de ressenti, commune

     

    une unité splendide de la chair et de l’esprit,

    à vivre dans l’instant

    une communion voluptueuse,

    d’une ou plusieurs personnes,

    sans plus de distinction de genre

    mais chacun et chacune, vivant les deux

     

    plus ou moins l’un,

    plus ou moins l’autre,

    selon les moments,

    les taches et les rôles

    étant redistribués,

    instinctivement, spontanément,

    selon l’inspiration de l’instant

     

    #50214
    bzo
    Participant

    les énergies sont là

    où il n’y a rien au début,

    l’oasis verdoyante

    nait du désert

     

     

     

     

     

     

     

    #50216
    bzo
    Participant

    tant de mystères en nos flancs,

    est-ce un problème

    de consacrer une part sérieuse de son temps

    à  explorer ces resources cachées,

    sexuelles mais pas que ?

     

    est-ce un luxe par les temps qui courent?

    un vice, une déviance?

    une quête effrénée et

    en fin de compte, superficielle,

    de volupté, de jouissance

    et d’extases de toutes sortes?

     

    une quête de soi?

    une tentative de s’épanouir?

    voire, une soif de mysticisme,

    de tentative de se mettre au diapason du monde,

    de vibrer avec de l’inconnu?

     

    prenons un peu de recul,

    replaçons dans un contexte plus général,

    voulez-vous,

    au fond, de quoi on parle ici?

     

    pour moi, fondamentalement,

    ce que l’on évoque ici,

    c’est l’art d’être soi,

    l’art d’être, de plus en plus, soi,

    l’art d’être soi, de plus en plus, jusqu’au bout des ongles,

    l’art d’être soi, de plus en plus,

    jusqu’au plus profond de ses tripes

     

    l’art d’être soi, aussi, de plus en plus,

    jusqu’au bout de son pénis

    et jusqu’au fond de son anus,

    aussi, éventuellement

     

    l’art d’être soi jusque dans les tréfonds

    de son imagination et de ses fantasmes,

    l’art d’être soi jusqu’au bout de ses émotions,

    de ses bouleversements, de ses remises en question,

    de ses sensations

     

    oser se découvrir

    sous tous ses aspects,

    oser juste être soi,

    en fin de compte,

    mais sans barrières,

    ni préjugés, ni limites

     

    et puis,

    la chair, le désir,

    quel tremplin,

    tout de même,

    quels sauts

     

    répètes

    après moi,

    ton corps,

    toujours tu aimeras,

    ton corps,

    toujours tu offriras

    généreusement,

    ton corps,

    toujours tu respecteras

    toujours tu chériras

     

     

    #50217
    bzo
    Participant

    au plus on accumule des énergies,

    au plus facilement elles se libèrent

     

    juste esquisser un geste

    et c’est comme si vous l’aviez effectué

    dans son entièreté ,

    vous en ressentez sous la peau,

    tout le parcours

    #50218
    bzo
    Participant

    prostate-tétons,

    tétons-prostate,

    quel couple

     

    personne ne leur résiste,

    ils sont comme le Bonny et Clyde de l’orgasme,

    ils débarquent en trombe,

    mitraillette à la main

    et tout le monde se rend rapidement,

    le trésor est à eux

     

    déjà ils ont filé,

    ont disparu derrière l’horizon,

    le butin s’est envolé en fumée,

    la poussière retombe,

    la chair frissonne encore un peu

    de leur éblouissant dévalisement

    #50219
    bzo
    Participant

    un de mes fantasmes a toujours été

    de réussir une hybridation entre le massage prostatique et le mode yin

     

    jusqu’ici, avec un succès plutôt mitigé

    mais cela pourrait changer rapidement,

    il semblerait que j’ai trouvé une piste très interessante,

    très très prometteuse,

    j’en dirai plus si cela se confirme

     

    en mode yin, depuis toujours j’utilise les ressources de la prostate

    mais ce n’est en aucun cas du massage prostatique,

    donc pouvant mener à ces orgasmes si spéciaux et si riches

    que la petite glande divine d’en bas, peut occasionner

     

    on va voir, on va voir,

    dès que cela se concrétise tout à fait sérieusement,

    que c’est vérifié,

    je décrirai

    #50220
    bzo
    Participant

    ce matin,

    je me suis réveillé une heure et demie

    plus tôt que le réveil

    et j’en ai profité,

    ah comme j’en ai profité!

    vécu une expérience tellement splendide

     

    bien longtemps

    que je n’avais plus pratiqué aussi longuement,

    une heure et demie,

    enfin si on peut appeler cela, pratiquer,

    tellement c’était atypique,

    j’appellerai cela plutot

    une sorte de danse du plaisir, à l’horizontale,

    en communion totale avec mon corps,

    cela me parait plus correspondre

     

    comment décrire?

    par quel bout commencer?

     

    d’abord,

    le féminin semblait constamment murmurer,

    à l’oreille de mes cellules,

    “je me suis marié à l’éclair pour toi,

    profite-en au maximum,

    prends ton temps, prends ton temps”

     

    et j’ai pris mon temps,

    comme j’ai pris mon temps

    rarement pris autant mon temps

    et mon pied, aussi ,

    que ce matin, sous le drap

     

    eh oui

    s’il fallait placer

    sous le patronage d’un seul terme,

    cette séance tout à fait inhabituelle,

    c’est celui de l’éclair

     

    l’éclair était infiniment habitable

    dans ma chair, ce matin,

    éblouissement en continu,

    impression de lumière chaude et soyeuse,

    jusque dans le plus intime,

    de la chambre noire

     

    trépidante, terrible puissance, de l’éclair,

    dans ma chair

    mais finalement m’obéissant docilement,

    se laissant mener

    au gré de mes mouvements divers,

    de mes contractions, de mes ondulations

     

    je ne veux même pas employer le terme de caresse,

    les doigts, la paume, certes,

    par moments, se déplaçaient sur la peau

    mais ce n’étaient vraiment pas des caresses,

    des contacts, des pressions, des frottements,

    qui ne cherchaient en aucune façon à être agréables

    juste qui dialoguaient intensément,

    qui étaient en quête,

    qui faisaient partie de la grande harmonie sauvage

    qui se déroulait voluptueusement sous ma peau

     

    un mustang de lumière,

    trépidant terriblement, se cabrant soyeusement

    mais acceptant mon rythme lent,

    et mes temps d’arrêt

     

    la musique se dégageait majestueusement,

    omniprésente, avec une telle netteté

    mais en même temps, tellement légère,

    c’était un jeu, vraiment,

    un jeu entre mon corps et moi

     

    une heure et demie,

    d’une sorte d’extase en continu,

    d’une puissance que je n’avais encore pas vécue jusqu’ici

    les sensations étaient tellement fortes, tellement omniprésentes,

    tellement variées

     

    confondant, confondant,

    confondant et émouvant

     

    quelque part, aussi

    j’étais aussi un écolier sur son banc

    qui ne perdait pas une miette de ce qui se passait,

    qui amassait tout dans sa mémoire

    pour pouvoir reproduire cela

    dans le futur

     

    j’ai les clefs,

    oh comme cela me fait frissonner

    de toutes parts,

    rien que d’y penser

    #50221
    bzo
    Participant

    percevoir son corps,

    percevoir le monde,

    directement

     

    je veux dire,

    sans passer par l’intermédiaire du filtrage de notre intellect

    est une expérience étonnante, déconcertante, fascinante

     

    notre corps brut, le monde brut

    versus corps net, monde net,

    les perceptions , les sensations, les informations arrivant de toutes parts,

    sans filtration, sans atténuateurs, sans firewall, sans correcteurs, etc

     

    la perception brut, la sensation brut,

    tout un monde qui se révèle

    parce que nos énergies réagissent,

    se mettent à réagir,

    une porte au fond de nous,  s’est ouverte,

    elles peuvent monter, se répandre,

    réagir à ce qui se passe,

    amplifier, amplifier

     

    en fait,

    non, pas amplifier

    juste, révéler, révéler, révéler,

    juste cela,

    révéler, révéler, révéler

     

    ces énergies ne sont pas juste sexuelles,

    finalement,

    c’est le carburant de la vie, même,

    des rêves, aussi,

    enfin, là, je vous entraîne dans mes théories,

    dans ma cosmologie,

    dans ce que je crois percevoir

     

    revenons-en à la perception brut,

    elle est tellement fascinante,

    on semble être dans un tambour invisible,

    tout semble prêt à vibrer

     

    dans le contexte du plaisir,

    tout cela est exploité directement,

    on connait bien cela,

    ceux qui avons une pratique un tant soit peu, au point

     

    mais je commence à percevoir

    de plus en plus d’ouvertures,

    même, hors du contexte

    de la jouissance et de la volupté

     

    dans la forêt, par exemple,

    tout semble se mettre à vibrer, par moments,

    au plus je parviens à être là,

    simplement, là, avec mon corps,

    tout semble, alors, grand ouvert en moi,

    tous mes radars semblent se diriger vers l’extérieur

     

    et ramener, well,

    comme s’il y avait quelque chose en face,

    en constante ébullition, tranquillement,

    générant des ondes,

    percevoir cela, ne fusse qu’un instant,

    est une expérience bouleversante, transformatrice,

    fondatrice

     

    la nature semble rayonner de toutes parts des ondes,

    un peu comme dans un tableau de Cezanne,

    tout devient vibrant,

    tout a des allures d’un monde ensorcelé,

    tout d’un coup

     

    pas étonnant,

    toutes ces histoires, toutes ces fables, toutes ces mythologies,

    toutes ces légendes, tous ces dieux, toutes ces êtres surnaturels

    qui ont été inventés au fil des siècles,

    les gens avaient leur imagination à vif, beaucoup plus puissantes

    et puis surtout, ils percevaient beaucoup plus directement,

    avec leur corps,

    qu’aujourd’hui,

    on s’est coupé d’une part essentielle de nous-même,

    en étant de plus en plus civilisés

     

    #50223
    bzo
    Participant

    je vais évoquer régulièrement le sujet

    de l’abstinence d’éjaculation

    puisque je suis en plein dedans

    et que les effets sont tellement spectaculaires,

    au plus on reste ainsi

     

    ils peuvent être vraiment à double tranchant,

    d’une personne à l’autre,

    il faut y être prêt,

    il faut avoir en soi, les outils

    pour pouvoir en profiter au maximum

    sinon cela peut se passer mal, très mal

     

    car si vous la subissez,

    elle peut être dévastatrice, empoisonneuse,

    chaque instant vécu,

    devenant un fardeau

    de plus en plus lourd à porter

     

    par contre si vous parvenez à la vivre positivement,

    à bénéficier de tous ses bienfaits possible,

    alors là, alors là,

    vous êtes au soleil, vous rayonnez intérieurement,

    ce sont les vacances perpétuelles à bien des égards

     

    sexuellement parlant,

    vous pouvez vous gorger ,

    c’est open bar,

    vous pouvez vous en mettre

    autant que vous voulez

     

    et puis tous les autres bienfaits,

    en-dehors du plaisir, aussi,

    j’ai assez bien résumé cela

    un peu plus haut

     

    mais comme cela progresse, cela se diversifie,

    puissamment, irrésistiblement,

    jour après jour,

    je vais essayer de rapporter ce qui se passe pour moi,

    cela pourrait intéresser des lecteurs

     

    mais bah, même si cela n’intéresse personne,

    je m’en fous, au fond,

    j’aime bien écrire, que voulez-vous

     

    d’abord, je n’insisterai jamais assez,

    pour pouvoir y parvenir au long cours,

    il y a deux conditions de base, pour moi

     

    la première,

    vous devez vous éloigner totalement

    de toute forme de pornographie,

    il ne s’agit pas de devenir prude

    et de fermer les yeux, au moindre sein dévoilé,

    à la moindre bite ou vagin qui se met en action

    dans un film ou un livre, disons

     

    mais la pornographie, c’est encore autre chose,

    la pornographie n’est pas la sensualité,

    n’est pas l’érotisme,

    elle a une fonction bien précise

    qui court-circuitera votre tentative de perdurer

    dans l’abstinence d’éjaculation

     

    et la seconde condition de base, pour moi,

    qui est la corolaire de la première

    c’est que pour pouvoir rester ainsi,

    il faut avoir à sa portée le moyen

    d’obtenir d’un plaisir en solitaire,

    un peu sérieusement, déjà,

    autrement, sans éjaculation

     

    il faut cela, aussi, absolument, pour moi

    car on est rien ou si peu de chose,

    si le désir ne peut flamboyer

    dans notre chair et notre esprit,

    sa danse est la vie même,

    essayer de l’étouffer

    et la vie s’évanouit, s’éloigne de nous,

    au mieux, une grisaille généralisée, s’installe,

    au pire, les sources deviennent léthales

     

    certaines gens n’éprouvent pas le besoin de faire l’amour,

    ça c’est encore autre chose,

    je tiens à le préciser,

    ce sont des cas à part

     

    mais pour les autres,

    il faut pouvoir se satisfaire,

    même quand on est embarqué

    dans l’aventure très spéciale de l’abstinence  d’éjaculation

     

    qui peut devenir aussi bien une expédition

    en terrain qui peut sembler

    de plus en plus magique, ensorcelé

    que quelque chose

    de plus en plus hasardeux,

    aux effets négatifs, imprévisibles

     

    cependant, soyons honnêtes,

    ce n’est pas facile tout le temps

    et on se peut avoir l’impression par moments

    de se déplacer en bord d’une falaise,

     

    donc il faut aimer le danger

    et aimer les frissons, les émotions fortes, très fortes,

    c’est une aventure de plus en plus en terra incognita,

    attendez-vous à être secoué sérieusement,  par moments,

     

    mais les récompenses sont immenses

    pour qui insiste, pour qui persiste,

    c’est un cheminement intérieur à la vitesse XXL,

    cela bouge là-dedans,

    des bulldozers se sont mis en route,

    déplacent des choses,

    la tectonique des plaques, de fond en comble

     

    les arbres peuvent se couvrir abondamment de fruits

    en un rien de temps,

    comme ils peuvent en disparaitre, en une fraction de seconde,

    il faut se déplacer sur le fil d’un équilibriste,

    par moments

    #50224
    bzo
    Participant

    la richesse, la finesse, la diversité,

    de vos gémissements,

    sont un bon indicateur

    de la qualité de votre plaisir

    #50225
    augnat
    Participant

    Parfois on n’ose pas

    #50226
    bzo
    Participant

    Parfois on n’ose pas

     

    oser pas gémir?

    c’est bien dommage

     

    laisser les tripes s’exprimer,

    cela élève notre plaisir au niveau supérieur

    #50227
    bzo
    Participant

    chez moi, c’est automatique,

    de la première seconde, jusqu’à la dernière,

    une vraie castafiore,

    je vocalise

     

    ça n’arrête pas,

    mes tripes chantent leur bonheur ,

    cela miaule, cela couine, cela hulule, cela crie,

    cela émet des sons d’une douceur telle, parfois

    qui me surprennent, même, complètement

     

    ça monte dans les aigus,

    cela descend dans les basses,

    cela grogne, cela râle, cela siffle

     

    parfois je semble empli d’une douleur incommensurable,

    tellement le plaisir est insupportablement bon,

    tellement il m’entraîne irrésistiblement

     

    #50247
    bzo
    Participant

    ressentir immédiatement

    ce qui a été mis en action,

    agir immédiatement

    en fonction de ce qui a été ressenti

     

    éveiller le ressenti

    d’une fraction de seconde après

    téléguidée par le ressenti

    d’une fraction de seconde avant

     

    comme une forme de réflexion sans penser,

    fruit de la collaboration du corps et de l’esprit

    une espèce de vraie-fausse spontanéité,

    avec une couche en-dessous

     

    au plus, ce mécanisme s’affine,

    au plus il finit par provoquer

    une sorte de ralentissement généralisé

    dans notre pratique

    afin qu’une écoute toujours plus optimisée

    de ce qui se passe en nous

    puisse rester bien en place,

    assurant ainsi une perception maximale

    de la richesse, de la variété et de l’intensité,

    des sensations

     

    on arrive à force de s’exercer

    à une sorte de mécanisme d’auto-régulation,

    de rééquilibrage constant, souple, élastique,

    à peu près automatisé

    entre besoin de ralentir

    pour garder une écoute maximale

    de ce qui se passe en nous

    et le besoin d’agir,

    le besoin de produire constamment la sensation

    de l’instant d’après

     

    #50327
    bzo
    Participant

    aller,

    un peu de théorie,

    voulez-vous,

    concoctée par mes soins,

    mon expérience de vivre,

    d’éprouver, de vibrer, de me pâmer

    et de laisser courir mon imagination

     

    le désir, au fond,

    ce n’est qu’une des formes de manifestation

    des énergies en nous

     

    la plupart du temps,

    on les appelle, énergies sexuelles

    parce qu’avec le sexe,

    c’est une de leurs manifestations,

    les plus régulières, les plus occurrentes,

    les plus spectaculaires,

    les plus intensément vécues,

    et aussi, le plus à portée de tous

     

    mais elles se manifestent

    sous bien d’autres formes aussi,

    je les appelle, moi, pour cela, juste,

    les énergies de la vie

     

    mais restons-en au désir,

    quand celui-ci s’éveille en nous,

    à la vision d’une belle paire de seins qui se balancent

    sans soutien-gorge, sous un t-shirt, par exemple,

    que se passe-t-il au fond,

    au niveau de ces énergies?

     

    elles se manifestent

    irrésistiblement, bruyamment, en nous,

    nos veines transportent du feu,

    elles manifestent leur besoin d’être consumées

    tout en nous faisant vivre des moments de volupté,

    de torrents de sensations,

    éventuellement, de jouissance

     

    si vous avez un compagnon ou une compagne

    ou si vous avez fait une rencontre

    et que la personne est dans le même état que vous,

    que le désir chez lui ou chez elle,

    s’est aussi éveillé,

    alors on peut consumer ensemble nos énergies,

    celles sont échangées

    et ainsi, se renouvellent

     

    on est réénergisé,

    chacun,

    avec les énergies

    de l’autre

     

    tellement vital,

    tellement fondamental,

    mécanisme d’échange,

    mécanisme de vivre

     

    maintenant en solitaire,

    qu’est-ce qui se passe?

     

    si vous vous consumez vos énergies

    tout seul, en solitaire,

    juste en provoquant un petit exode

    aussi massif que momentané,

    pour un homme , en tout cas,

    il y a déplétion, après, de celles-ci, en vous,

    vous créez un manque, un déséquilibre,

    vous vous affaiblissez

     

    c’est là que peut intervenir avec extrême pertinence,

    qu’elle prend toute son sens, son importance, son utilité,

    l’abstinence d’éjaculation,

    si l’on s’adonne, en même temps, aussi,

    à des pratiques ayant comme but de satisfaire son désir,

    genre plaisir prostatique, anal ou encore mode yin

     

    c’est l’art ancestral

    que chacun peut redécouvrir dans son coin

    de recycler ses énergies

     

    nous leur offrons l’opportunité

    tellement primordiale, tellement vitale,

    de se renouveler, en se consumant,

    tout en ne les évacuant pas

     

    nous créons un circuit autonome,

    certes fragile

    comme du verre, par moments,

    mais bien opérationnel

     

    offrant le potentiel,

    pour progresser humainement,

    cheminer intérieurement,

    se développer, s’épanouir

    et satisfaire ses besoins

    les plus vitaux

    #50375
    bzo
    Participant

    j’ai eu de nombreuses périodes, au fil des années,
    d’abstinence d’éjaculation

    la première fois que j’ai faites, c’était il y a longtemps,
    quand je ne pratiquais encore que le massage prostatique avec masseur,
    en effet, j’avais découvert qu’ainsi
    mon plaisir s’accroissait exponentiellement avec chaque jour qui passait,
    qu’il n’y avait rien d’autre à faire,
    juste ne pas éjaculer, accumuler les énergies
    et on avait automatiquement de plus en plus de chevaux dans son moteur

    la dernière que j’ai faite,
    durant ma période “masseur prostatique”
    fut, de loin, la plus longue,
    un peu plus d’un an

    Je m’en souviens encore bien,
    les super O, normalement assez rares, survenaient quotidiennement,
    j’avais parfois des séances de plus de 4 heures,
    avec des dizaines et des dizaines d’orgasmes qui se suivaient.
    J’ai même vécu des sortes d’extases qui perduraient de longues minutes
    avec des hallucinations absolument extraordinaires à la clef

    Pour dire qu’on peut aller loin, très très loin
    grâce à l’accumulation des énergies, dans le plaisir prostatique

    Cependant, à l’époque,
    je n’avais pas encore découvert le plaisir en mode yin
    et des notions comme se mettre à l’écoute de son corps,
    se connecter à celui-ci, communier avec celui-ci.
    S’ouvrir, s’ouvrir, en grand, s’offrir au plaisir,
    m’étaient totalement étrangères

    Non, c’était uniquement la prostate, à l’époque,
    j’étais totalement centré sur elle quand je pratiquais,
    entre deux contractions, avant que la machinerie se mette en route,

    je pouvais même penser à tout autre chose,
    il y avait un côté mécanique, un côté inevitable à force de répétitions,

    comme dans une masturbation classique,

    il n’y avait pas cette intimité avec sa chair,
    comme dans le plaisir en mode yin,
    un investissement de tous les instants, de tout son être
    et donc tous les bénéfices de cette très longue période d’abstinence d’éjaculation,
    n’ont vraiment été qu’au niveau de l’intensité et de la démultiplication des orgasmes

    Il est probable que je me suis même pas rendu compte à l’époque,
    que la suraccumulation des énergies avaient aussi des effets très bénéfiques
    sur certains de mes problèmes physiques,
    comme la tendinite au niveau de mes coudes,
    mes douleurs au genou et à une cheville
    et quelques autres problèmes de ce type qui me diminuait
    la qualité de vie , au quotidien

    Après, le yin, peu à peu, s’est éveillé en moi,
    je m’en souviens bien,
    j’étais arrivé à une sorte de stade de stagnation dans le massage prostatique,
    je n’évoluais plus,
    j’avais brisé cette très longue période d’abstinence d’éjaculation, accidentellement
    et mon plaisir devenait de plus en plus répétitif
    par conséquent, s’amenuisait jour après jour

    A un moment donné, je me suis secoué, me suis éveillé,
    j’ai commencé à chercher dans toutes les directions, commencé à explorer à nouveau,
    et des nouvelles sensations ont fait leur apparitions en moi

    Commencé à sentir que si je me laissais aller d’une certaine façon,
    le plaisir changeait, se diffusait plus facilement à tout mon corps,
    les nuances semblaient changer aussi, plus variées, nettement plus exotiques,
    plus différentes par rapport à ce que j’avais eu dans le plaisir prostatique jusqu’ici

    Mes hanches se descellaient peu à peu,
    je les laissais de plus en plus bouger,
    mes mains  se mettaient à voyager sur tout le corps,
    insistant sur les seins, les caressant attentivement, passionnément

    Cela a pris du temps
    car je me heurtais à des interdits en moi,
    “oh dis donc, tu commences à bouger comme une femme, là”,
    “oh la la,  tes hanches ondulent”,
    “oh la la, c’est comme si tu avais des seins gonflés, pointant, maintenant
    et que tu les saisis à plein mains, jouant avec eux”

    mais cela s’est fait peu à peu,
    des noeuds se sont déliés au fil des mois,
    je me suis ouvert,
    comme je me suis ouvert

    et le plaisir en mode yin,
    finalement a pris toute la place dans ma pratique
    depuis de nombreuses années,
    bien que je fais aussi de temps à autre,
    des tentatives pour retrouver en parallèle,
    une pratique purement de massage 100% prostatique

    revenons-en maintenant aux abstinences d’éjaculation
    que j’ai continué de pratiquer de temps à autre,
    une fois que je suis passé entièrement au plaisir en mode yin,
    elles ont acquis un caractère totalement différent

    plus total, plus globalisant
    car le mode yin,
    c’est avant tout la complicité avec son corps, tout son corps,
    la communion avec celui-ci
    je commençais à faire de plus en plus attention à tout ce qui se passait avec moi,

    à percevoir les bénéfices de la rétention d’éjaculation
    en d’autres domaines aussi que le plaisir

     

    j’ai tout de suite senti les effets positifs sur ma santé,
    mon énergie générale au quotidien, aussi,
    ma capacité à vibrer a tellement progressé,
    même simplement à lire un livre ou regarder un film,
    j’étais beaucoup plus facilement ému
    et plus fortement, plus richement

    j’étais tellement plus réactif
    à tout ce que je voyais, entendais ou touchais
    dans mes échanges avec d’autres personnes, aussi,
    moi qui d’habitude est plutôt quelqu’un de renfermé,
    j’échangeais plus facilement
    nettement plus réceptif et intéressé par les autres

    et cela a constamment progressé avec chaque période d’abstinence
    que j’ai entamée,
    parfois de quelques semaines, parfois plusieurs mois,
    cela progressait, cela évoluait,
    les bénéfices s’accentuaient toujours

    là, dans celle que j’ai entamée, maintenant,
    il y a un peu plus d’un mois,
    cela ne déroge pas à la règle,

    les énergies nous équilibrent, nous rendent puissant

    la flamme brûle avec plus de vivacité et de panache

     

    et puis le plaisir devient de plus en plus

    comme une bénédiction de tous les instants,

    j’ai l’impression de jouir, rien qu’en me touchant,

    magique

     

    #50389
    bzo
    Participant

    j’aime à croire que mon aspect est assez ordinaire,

    rien de bien extravaguant,

    une certaine conception esthétique,  vintage et colorée, sur les bords,

    certes, un peu originale, hors des clous,

    qui se retrouve aussi dans mes habits

    mais à part cela, un homme sans aucun signe particulier,

    il me semble, en tout cas

     

    mais intérieurement,

    je me suis rendu compte aujourd’hui

    que je me sentais entièrement androgyne,

    pas seulement dans l’action amoureuse,

    comme je l’ai déjà maintes fois décrit

    mais dans la vie de tous les jours, aussi

     

    c’est difficile à expliquer

    mais je me sens autant femme qu’homme,

    sans que je ressente le besoin particulièrement

    d’extérioriser cela,

    d’exprimer cela, sinon dans ma pratique

     

    peut-être est-ce une question de génération,

    si j’avais été plus jeune,

    j’aurai plus envie de faire ressortir cette ambivalence,

    de la vivre au quotidien,

    dans mes vêtements, par exemple,

    dans mon comportement

     

    aujourd’hui,

    suis passé devant un magasin de vêtements féminins,

    à un moment donné,

    je me suis surpris à me dire,

    “tiens, cela me plairait bien pour moi, je porterai bien cela”

    mais cela n’a duré qu’un instant,

    j’ai passé mon chemin

    et cela ne m’a plus travaillé pour un sou

     

    peut-être est-ce aussi une question d’entourage,

    de la mentalité des gens qui nous entourent,

    de ma jeunesse,

    dans les marges, à Bruxelles, Amsterdam et un peu partout en Europe,

    à vivre la vie de bohême avec des artistes, des vagabonds magnifiques,

    des partouzards, des baba cool, des intellectuels, des journalistes, etc

    des gens pour qui souvent l’art, la littérature, une forme de quête intérieure, comptaient avant tout,

    qui n’étaient pas obnubilé par leur comfort matériel et leurs possessions,

    des gens, souvent, aux idées larges, extravagantes, folles,

    dangereuses, parfois, pour eux-mêmes et pour les autres

    et qui l’ont payé de leur vie,

    de tout cela, il ne reste plus grand chose

     

    les gens dans mon métier,

    le métier que je vais bientôt quitter,

    le milieu dans lequel je suis immergé depuis deux bonnes décennies

    sont des gens plutôt ouverts mais tout de même bien dans les clous

     

    à la retraite quand j’aurai tout mon temps,

    je vais essayer de renouer avec toute cette faune extravagante de ma jeunesse

    à laquelle je crois que j’appartiens plus

    et , au fond, qui m’a toujours manquée

     

    peut-être n’est-ce qu’un leurre,

    une nostalgie sans lendemain possible,

    que je suis resté trop longtemps dans mon coin,

    engoncé dans des apparences bien bourgeoises,

    que le passé est le passé

     

    on va voir,

    je sais que j’ai envie de vivre les dernières années de ma vie,

    avec certains types de gens

    ou alors je préfère encore rester seul dans mon coin

     

    avec tous mes livres, mes films, les livres d’art,

    ma sexualité en solitaire, bien au point,

    je suis plutôt autonome,

    ma vie intérieure est riche, très riche

    donc je ne crains pas la solitude,

    pas pour un sou

     

    mais pour en revenir à l’androgynie,

    le féminin a pris sa place en moi

    et j’aime tellement cela,

    je me sens tellement bien comme cela,

    je me sens irrigué,

    je me sens comme une plante

    qui reçoit désormais les bons engrais

    et qui pousse magnifiquement,

    qui s’épanouit

     

    #50391
    bzo
    Participant

    je me suis éveillé plutôt aujourd’hui,

    bien plus tôt que les 9h30  habituels,

    à mon réveil, en week-end

     

    des mots me sont venus,

    beaucoup de mots,

    du plaisir m’est venu,

    beaucoup de plaisir,

    j’ai été baigné

    dans un flot continu

    de plaisir et de mots

     

    du coup après,

    j’ai vite allumé mon ordinateur

    pour retranscrire tout cela,

    avant que cela s’envole en fumée,

    c’est du gratiné,

    accrochez-vous,

    mettez vos ceintures,

    messieurs dames

     

    je me suis dit

    et cela m’a vraiment bien plu

    d’être persuadé de tout cela

    que les énergies

    quand elles se mettent à danser en nous,

    de jour ou de nuit,

    quand on est endormi,

    c’est le monde des rêves

     

    et puis

    quand elles se mettent à danser en nous,

    de jour ou de nuit,

    quand on est éveillé,

    que c’est le monde des émotions,

    de la volupté, de la jouissance, des orgasmes

    ou encore des toutes sortes d’extases diverses et variées

    dont on est capable,

    qu’on peut vivre,

    ressentir dans sa chair et son esprit

     

    quelques unes de mes conclusions,

    de mes délires matinaux,

    issues du frotti frotta intense,

    extrêmement intense,

    entre ma chair et  mon imagination

     

    aller,

    d’autres encore,

    je vous balance tout,

    j’ai été extrêmement prolifique,

    ce matin, sous les draps

     

    les énergies,

    au fond, qu’est-ce que c’est?

    c’est un peu comme de la poussière

    qui danse dans l’invisible

     

    d’où vient-elle?

    elle assure la communication, la liaison,

    entre le bloc du vivant et le bloc du mort

    et comme chacun a pu sans doute déjà le vivre,

    avec des intensités diverses,

    c’est quelque chose d’extrêmement

    joyeux, remuant et plaisant

    quand cela se passe

     

    la mort en soi,

    c’est quelque chose de pas rigolo du tout,

    je le concède sans problème

    mais quand elle se met à communiquer avec la vie,

    qu’est-ce qu’on se sent bien,

    qu’est-ce qu’on se sent vivant,

    on se sent vivre,

    une intensité ineffable

    est dans l’instant,

    danse comme une flamme en nous

     

    le fait est

    qu’on consomme un peu

    de la mort en nous,

    à chaque fois qu’on jouit

    à chaque fois qu’on est envahi de volupté

    à chaque fois qu’on est ému

     

    bonne nouvelle,

    messieurs dames,

    cela vibre de tous les côtés,

    pas seulement en nous,

    la poussière dansante,

    dans l’invisible,

    est partout,

    pas seulement en nous

     

    mais c’est un sacré challenge

    de parvenir à la ressentir,

    un moment,

    quand elle provient de l’extérieur,

    hors de nos remparts

     

    cela s’appelle,

    un moment de partage,

    nous avons faim,

    nous avons soif,

    de cela

     

    nous sommes en quête de cela,

    nous recherchons plus ou moins activement,

    rien que cela,

    rien d’autre,

    nous avons besoin de rien d’autre

     

    c’est la pitance dans l’invisible,

    dont nous avons véritablement besoin,

    le partage,

    avec soi-même,

    avec d’autres

    ou encore, avec un simple oiseau

    un vieil arbre, un coin de ciel bleu,

    des rayons de soleil,

    un papillon qui s’envole

     

    voilà,

    je vous ai tout dit,

    pour l’instant,

    je retourne à ma poussière dansante,

    elle est une invite

    trop irrésisitible,

    de tous les instants

     

    #50392
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    mais pour en revenir à l’androgynie,

    le féminin a pris sa place en moi

    et j’aime tellement cela,

    je me sens tellement bien comme cela,

    je me sens irrigué,

    je me sens comme une plante

    qui reçoit désormais les bons engrais

    et qui pousse magnifiquement,

    qui s’épanouit

    ../..

    je me suis surpris à me dire,

    “tiens, cela me plairait bien pour moi, je porterai bien cela”

     

    Tu progresses, tu as failli par être tenté par le plumage de la féminité…..

    #50394
    bzo
    Participant

    hé hé, on verra

    mais je ne crois pas,

    suis bien comme cela,

    vraiment bien,

    je m’épanouis,

    pas besoin de plus

     

    c’est comme un jardin secret,

    je n’ai aucune envie de le partager,

    il est fragile, délicat et assez incompatible avec ce monde

     

    peut-être un jour, avec quelques très rares personnes

    mais je ne les ai pas encore rencontrées

    #50397
    bzo
    Participant

    quand je sens les énergies,

    comme une trombe,

    de toutes parts, s’éveiller en moi

     

    former comme un cours puissant,

    montant vers le haut,

    tournoyant lentement

     

    entonnoir inversé, toujours plus vaste,

    mais tellement ineffablement,

    caressant, caressant

     

    immense, chaud, empli,

    ondulant, ondulant, ondulant,

    dans l’oubli du moi

     

    l’être du hasard, l’être joyeux,

    me regarde maintenant dans les yeux,

    se regarde dans un miroir

     

    et les plages lointaines,

    inondées de bleu,

    s’ouvrent au visiteur

     

    je tourne dans mon appartement,

    j’essaie de faire quelque chose d’utile,

    d’avancer dans la matinée

    mais je suis constamment rappelé

    de l’autre côté

     

    dans l’urgence d’être,

    l’écoute chantante,

    l’écoute épanouissante,

    délivre, envole,

    libère tellement

     

    en compagnie des fleurs, des papillons

    et des rayons de soleil,

    la légèreté absolue du nectar

     

    et l’instant,

    comme un disque rayé,

    semble tourner

    sans avancer vraiment

     

    #50398
    bzo
    Participant

    l’abstinence d’éjaculation
    ne doit pas être rigide, entêtée
    mais bien souple, élastique,
    en un mot, adaptée à nos capacités, à nos besoins

    enfin, selon ma conception,
    c’est-à-dire, laisser le corps décider
    s’il est temps d’évacuer
    un peu de sperme ou pas,
    sans chercher à le forcer
    à ne pas le faire

    cela peut arriver après une semaine,
    comme après deux,
    comme après plusieurs mois,
    cela dépendra, je suppose,
    d’une série de critères,
    comme l’âge, l’état de votre libido,
    que sais-je encore,
    c’est,  je dirai,
    une question d’état d’esprit,
    une question d’état d’esprit et d’état de corps

    si vous n’avez pas de compagne ou de compagnon
    et que votre plaisir vous est fourni
    en abondance ou du moins en suffisance,
    par le prostatique, l’anal ou le mode yin
    (liste non exclusive)
    alors l’éjaculation,
    n’est plus qu’une nécessité physiologique
    et le corps est le mieux placé
    pour décider du jour et de l’heure

    c’est arrivé chez moi, avant-hier,
    après un peu plus d’un mois, cette fois-ci,
    j’étais en train de faire mes exercices d’abdominaux et de fessiers
    sur mon tapis de yoga,
    à un moment donné, je me suis rendu compte
    que je ne parvenais plus à respirer en rythme,
    inspirer en montant le haut du corps et les jambes,
    expirer en les descendant,
    c’est à ce moment-là que j’ai réalisé
    que j’étais en train d’éjaculer

    cependant, j’ai vraiment pas l’impression
    d’avoir interrompu ma période d’abstinence d’éjaculation,
    avec ce qui est arrivé,
    juste d’avoir laissé
    une petite vidange naturelle et nécessaire,
    se faire

    on peut supposer
    qu’une éjaculation, de temps à autre,
    tous les mois ou deux,
    n’influe que relativement peu
    sur la sursaturation des énergies
    qui survient peu à peu en nous,
    sur de longues périodes d’abstinence

    les réservoirs sont remplis à 300%
    et avec quelques petits jets laiteux,
    commandés de temps à autre par le corps,
    cela redescend pour quelques jours à 250% ou 200%,
    avant de remonter à nouveau
    et de continuer de s’accumuler

    #50400
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    bzo

    c’est comme un jardin secret,

    je n’ai aucune envie de le partager,

    il est fragile, délicat et assez incompatible avec ce monde

     

    Pourquoi partager ?

    Certes l’habit ne fait pas le moine, mais parfois révèle la fonction.

    Le port d’un soutien gorge, avec des bonnets raisonnables B ou C remplis de prothèses de 500gr à 600gr maxi

    nous apporte deux éléments féminins que nous ne connaissons pas.

    1) Le poids sur les épaules et le léger mouvement des “seins” lorsque nous nous penchons ou déplaçons.

    2) Le visuel de ce pull ou cette chemise aux formes rondes que l’on ne manque pas de voir lorsque l’on baisse les yeux.

    3) Les chaussures à talon (10cm , 12 maxi) qui vous cambrent le bassin…

    Ces trois marqueurs féminins nous révèlent un peu plus notre féminité, sans faire de nous des travestis, que je respecte d’ailleurs

    Tout ça en secret.

    #50404
    bzo
    Participant

    hum, ce ne serait pas vraiment ma façon de m’exprimer au féminin,

    de m’habiller,

    si je m’y mettais

     

    juste prendre un vêtement féminin qui m’a plut,

    en choisir un à ma taille

    et le mettre

     

    pas commencer à essayer à essayer de “ressembler” à une femme,

    “de faire femme”

    avec toutes sortes d’artifices plus ou moins bricolés

     

    vivre le féminin, enfin pour moi,

    ce ne serait pas cela, pas un jeu d’apparences, à tout prix,

    c’est vraiment , avant tout,  quelque chose d’intérieur,

    qui peut, éventuellement se manifester

    par des petits signes extérieurs,

    comme un bijou,

    ou même une robe,

    si on s’en vraiment l’envie d’en mettre une

     

    on voit de temps à autre, comme cela,

    des hommes, dans la rue,

    avec des vêtements plutôt féminins,

    sans que cela ne paraisse le moins du monde

    les signes d’une volonté  d’afficher une quelconque ambiguïté sexuelle,

    juste on se sent bien dans ces vêtements

    et on est décomplexé vis à vis de cela,

    sans crainte de choquer

     

    ce serait plutôt dans cet esprit-là

    #50405
    bzo
    Participant

    dans les plis et les replis

    de la masculinité,

    il y a des robes,

    il y a du taffetas

     

    tant de froissements,

    tant de frottements,

    tant d’effleurements,

    délicieux,

    possible

     

    j’ai appris à m’envelopper dans tout cela,

    j’ai appris à me rouler dans tout cela

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