Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,625 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 1 semaine et 4 jours.
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17 juillet 2024 à 12 h 12 min #50181bzoParticipant
hier, dans la soirée,
toutes mes tentatives pour me connecter à mon corps
et à vivre quelques feux d’artifice,
ont échoué
5 fois, 10 fois
puis finalement, j’ai laissé tomber,
cela ne m’était plus arriver depuis des années,
ce genre de mésaventure,
je ne me souviens même plus,
la dernière fois que j’ai connu cela
ce matin, tout est entré dans l’ordre,
au moindre contact de doigt,
au moindre mouvement un peu langoureux des hanches
et la machinerie se met bien en route,
splendidement, glorieusement,
je suis happé, je suis entraîné, instantanément
je me suis juré, la prochaine fois,
si cela arrive encore,
de relever le défi, de me faire violence cette fois,
pour briser cette coquille de négativité
car je sentais hier soir que quelque chose en moi,
était refermée comme une huître
je n’ai plus l’habitude
de l’adversité dans ce domaine, sans doute
cependant je suis persuadé,
qu’à moins de subir, d’être pris dans les tenailles,
d’une pathologie sérieuse,
genre dépression ou burndown,
il n’y a pas de raison,
quand on connait le chemin vers son corps aussi bien que moi
qu’on y arrive pas
le corps semblait ne plus être là,
semble à nouveau être la grande muette
mais ce n’est pas vrai,
la chair est toujours disponible,
tant qu’il y a de la vie dedans,
c’est juste notre intellect
et ses innombrables et puissantes ressources
qui nous jouent un vilain tour,
il y a donc moyen,
en puisant dans sa volonté et son désir
18 juillet 2024 à 8 h 56 min #50191bzoParticipantcouché sur le côté
dans mon lit,
j’adore frotter lentement,
les jambes,
l’une contre l’autre
inlassablement,
tandis que mes doigts
partent en balade,
sur une hanche,
sur la poitrine
je me tortille, aussi,
je fais le serpent,
je me déhanche,
je me recroqueville,
je me plie,
je me déplie,
je contracte,
je décontracte,
une partie de moi,
une autre,
un peu au hasard
tout en moi, bientôt,
n’est plus que frottements,
effleurements, vibrations,
ondulations, arabesques,
carrousel, kaleidoscope,
de sensations changeantes
et gémissements,
oh,
beaucoup, beaucoup,
de gémissements
18 juillet 2024 à 11 h 27 min #50192PetitsPlaisirs76Participanttandis que mes doigts
partent en balade,
sur une hanche,
sur la poitrine
sur mes fesses, sur mes tétons le plus légèrement possible,
un accessoire, déjà décrit, dans l’anus pour caresser l’intérieur sans l’agresser
Je tapote aussi le bout du gland, les ondes suivent le périnée et arrivent en halo autour de la rondelle magique…
On ne peut que gémir…..
18 juillet 2024 à 19 h 25 min #50193bzoParticipantassis dans mon fauteuil de bureau,
les mains, descendant, remontant,
glissant lentement sur les épaules
s’attardant sur les seins,
s’attardant sur les hanchestantôt du bout du bout
d’un seul doigt,
zigzaguant nonchalamment,
effleurant à peinetantôt avec toute la main,
bien à plat,
comme agglutinée
tout contre les pores de la peau,
chalutier avec son filet de pêchemes reins dansent
autour du feu ardent de la volupté,
mes cuisses
se nouent et se dénouent
autour des génitaux,
frottent, frottentje m’arqueboute, je me cambre,
ma peau s’enflamme tellement splendidement
partout où les doigts passent,
ma tête est rejetée en arrière,
mes yeux se sont refermés
sous la pression intérieure du plaisirmes fesses se resserrent
et se desserrent rythmiquement,
bouche gémissanteressac languissant du plaisir,
comme un tonneau des danaïdes
je me remplis et je me vide,
frissonne de tout mon être,
au passage de l’écume soyeuse
des ondes20 juillet 2024 à 10 h 26 min #50194bzoParticipantsuis à nouveau dans une période d’abstinence d’éjaculation
malgré que je m’étais juré, il y a quelques mois,
de ne plus jamais en faire
c’est juste plus fort que moi,
je me sens trop bien,
trop trop bien,
cela doit faire deux ou trois semaines, maintenant
il y a d’abord ce bienfait physique,
au niveau de certaines douleurs
qui apparaissent avec l’âge
(sauf pour quelques chanceux)
mais la suraccumulation de testosterone,
ça marche pour pas mal de bobos,
même assez sérieux,
elle agit comme un anesthésiant naturel
mais aussi,
on se sent terriblement puissant, invincible
et en même temps, hyper-sensible, hyper-réactif,
grâce à toutes ces énergies qui s’accumulent,
j’adore tellement cet état
quand au plaisir,
n’en parlons même pas,
les sensations deviennent tellement fines,
précises et ciselées,
une telle abondance et un chatoiement
qui s’expriment,
c’est comme si si chaque jour en plus,
le moteur acquérait de nouveaux chevaux en plus
mais aussi que le territoire s’agrandissait à vue d’oeil
offrant une profusion toujours plus surprenante
oui c’est cela,
le plaisir créé toujours plus de surprise,
de confondant, d’extatique, de varié,
toujours plus facilement et plus librement
me suffit de déposer la main sur la peau,
cela produit déjà une tellement explosion de volupté,
de fond en comble, en moi,
c’est juste miraculeux
il y a aussi ma propre évolution,
à chaque fois que je recommence un cycle comme cela,
d’abstinence d’éjaculation,
c’est de mieux en mieux, cela semble progresser,
offrir toujours plus, toujours mieux
je semble pouvoir toujours mieux apprécier ce qui se passe en moi
et aller toujours plus loin
dans ce que ce genre d’ascèse peut offrir
combien de temps cela va durer?
je verrai,
une chose est sûre,
quand je sentirai cette fois qu’il est temps
de lâcher un petit jet ou deux,
je n’essaierai pas de m’obstiner à continuer
20 juillet 2024 à 13 h 55 min #50195bzoParticipantpour les porteurs de pénis,
comme pour les porteurs de vagins,
la nappe phréatique d’énergie sexuelle,
dans nos profondeurs,
est très exactement la même,
totalement identique
c’est ce qu’il y a tout autour qui nous différencie,
plus ou moins,
cependant, je n’hésite pas à écrire
que comme il est établi qu’au moins 60% du corps humain,
est composé d’eau,
au moins, je dis bien, au moins autant,
est absolument identique pour le reste aussi,
pour les hommes comme pour les femmes
mettre notre plaisir en commun,
partager nos vibrations,
les vivre ensemble,
est donc tellement totalement possible,
tellement totalement faisable,
tellement totalement souhaitable
le terrain en commun ,
étant tellement vaste,
comportant tellement
de richesses inconnues,
à explorer ensemble
mettre notre plaisir en commun,
devrait être l’unique but,
en solitaire comme en couple,
comme à plus de deux
hommes, femmes,
les frontières de genre,
durant l’interaction sexuelle,
devraient être effacées totalement,
l’homme devrait pouvoir jouir
comme la femme
et elle comme lui
une fluidité complète à ce niveau,
moulerait dans l’instant, momentanément,
une entité sensible, une entité de ressenti, commune
une unité splendide de la chair et de l’esprit,
à vivre dans l’instant
une communion voluptueuse,
d’une ou plusieurs personnes,
sans plus de distinction de genre
mais chacun et chacune, vivant les deux
plus ou moins l’un,
plus ou moins l’autre,
selon les moments,
les taches et les rôles
étant redistribués,
instinctivement, spontanément,
selon l’inspiration de l’instant
22 juillet 2024 à 1 h 20 min #50214bzoParticipantles énergies sont là
où il n’y a rien au début,
l’oasis verdoyante
nait du désert
23 juillet 2024 à 0 h 34 min #50216bzoParticipanttant de mystères en nos flancs,
est-ce un problème
de consacrer une part sérieuse de son temps
à explorer ces resources cachées,
sexuelles mais pas que ?
est-ce un luxe par les temps qui courent?
un vice, une déviance?
une quête effrénée et
en fin de compte, superficielle,
de volupté, de jouissance
et d’extases de toutes sortes?
une quête de soi?
une tentative de s’épanouir?
voire, une soif de mysticisme,
de tentative de se mettre au diapason du monde,
de vibrer avec de l’inconnu?
prenons un peu de recul,
replaçons dans un contexte plus général,
voulez-vous,
au fond, de quoi on parle ici?
pour moi, fondamentalement,
ce que l’on évoque ici,
c’est l’art d’être soi,
l’art d’être, de plus en plus, soi,
l’art d’être soi, de plus en plus, jusqu’au bout des ongles,
l’art d’être soi, de plus en plus,
jusqu’au plus profond de ses tripes
l’art d’être soi, aussi, de plus en plus,
jusqu’au bout de son pénis
et jusqu’au fond de son anus,
aussi, éventuellement
l’art d’être soi jusque dans les tréfonds
de son imagination et de ses fantasmes,
l’art d’être soi jusqu’au bout de ses émotions,
de ses bouleversements, de ses remises en question,
de ses sensations
oser se découvrir
sous tous ses aspects,
oser juste être soi,
en fin de compte,
mais sans barrières,
ni préjugés, ni limites
et puis,
la chair, le désir,
quel tremplin,
tout de même,
quels sauts
répètes
après moi,
ton corps,
toujours tu aimeras,
ton corps,
toujours tu offriras
généreusement,
ton corps,
toujours tu respecteras
toujours tu chériras
23 juillet 2024 à 19 h 05 min #50217bzoParticipantau plus on accumule des énergies,
au plus facilement elles se libèrent
juste esquisser un geste
et c’est comme si vous l’aviez effectué
dans son entièreté ,
vous en ressentez sous la peau,
tout le parcours
24 juillet 2024 à 9 h 11 min #50218bzoParticipantprostate-tétons,
tétons-prostate,
quel couple
personne ne leur résiste,
ils sont comme le Bonny et Clyde de l’orgasme,
ils débarquent en trombe,
mitraillette à la main
et tout le monde se rend rapidement,
le trésor est à eux
déjà ils ont filé,
ont disparu derrière l’horizon,
le butin s’est envolé en fumée,
la poussière retombe,
la chair frissonne encore un peu
de leur éblouissant dévalisement
24 juillet 2024 à 12 h 42 min #50219bzoParticipantun de mes fantasmes a toujours été
de réussir une hybridation entre le massage prostatique et le mode yin
jusqu’ici, avec un succès plutôt mitigé
mais cela pourrait changer rapidement,
il semblerait que j’ai trouvé une piste très interessante,
très très prometteuse,
j’en dirai plus si cela se confirme
en mode yin, depuis toujours j’utilise les ressources de la prostate
mais ce n’est en aucun cas du massage prostatique,
donc pouvant mener à ces orgasmes si spéciaux et si riches
que la petite glande divine d’en bas, peut occasionner
on va voir, on va voir,
dès que cela se concrétise tout à fait sérieusement,
que c’est vérifié,
je décrirai
26 juillet 2024 à 20 h 35 min #50220bzoParticipantce matin,
je me suis réveillé une heure et demie
plus tôt que le réveil
et j’en ai profité,
ah comme j’en ai profité!
vécu une expérience tellement splendide
bien longtemps
que je n’avais plus pratiqué aussi longuement,
une heure et demie,
enfin si on peut appeler cela, pratiquer,
tellement c’était atypique,
j’appellerai cela plutot
une sorte de danse du plaisir, à l’horizontale,
en communion totale avec mon corps,
cela me parait plus correspondre
comment décrire?
par quel bout commencer?
d’abord,
le féminin semblait constamment murmurer,
à l’oreille de mes cellules,
“je me suis marié à l’éclair pour toi,
profite-en au maximum,
prends ton temps, prends ton temps”
et j’ai pris mon temps,
comme j’ai pris mon temps
rarement pris autant mon temps
et mon pied, aussi ,
que ce matin, sous le drap
eh oui
s’il fallait placer
sous le patronage d’un seul terme,
cette séance tout à fait inhabituelle,
c’est celui de l’éclair
l’éclair était infiniment habitable
dans ma chair, ce matin,
éblouissement en continu,
impression de lumière chaude et soyeuse,
jusque dans le plus intime,
de la chambre noire
trépidante, terrible puissance, de l’éclair,
dans ma chair
mais finalement m’obéissant docilement,
se laissant mener
au gré de mes mouvements divers,
de mes contractions, de mes ondulations
je ne veux même pas employer le terme de caresse,
les doigts, la paume, certes,
par moments, se déplaçaient sur la peau
mais ce n’étaient vraiment pas des caresses,
des contacts, des pressions, des frottements,
qui ne cherchaient en aucune façon à être agréables
juste qui dialoguaient intensément,
qui étaient en quête,
qui faisaient partie de la grande harmonie sauvage
qui se déroulait voluptueusement sous ma peau
un mustang de lumière,
trépidant terriblement, se cabrant soyeusement
mais acceptant mon rythme lent,
et mes temps d’arrêt
la musique se dégageait majestueusement,
omniprésente, avec une telle netteté
mais en même temps, tellement légère,
c’était un jeu, vraiment,
un jeu entre mon corps et moi
une heure et demie,
d’une sorte d’extase en continu,
d’une puissance que je n’avais encore pas vécue jusqu’ici
les sensations étaient tellement fortes, tellement omniprésentes,
tellement variées
confondant, confondant,
confondant et émouvant
quelque part, aussi
j’étais aussi un écolier sur son banc
qui ne perdait pas une miette de ce qui se passait,
qui amassait tout dans sa mémoire
pour pouvoir reproduire cela
dans le futur
j’ai les clefs,
oh comme cela me fait frissonner
de toutes parts,
rien que d’y penser
27 juillet 2024 à 12 h 12 min #50221bzoParticipantpercevoir son corps,
percevoir le monde,
directement
je veux dire,
sans passer par l’intermédiaire du filtrage de notre intellect
est une expérience étonnante, déconcertante, fascinante
notre corps brut, le monde brut
versus corps net, monde net,
les perceptions , les sensations, les informations arrivant de toutes parts,
sans filtration, sans atténuateurs, sans firewall, sans correcteurs, etc
la perception brut, la sensation brut,
tout un monde qui se révèle
parce que nos énergies réagissent,
se mettent à réagir,
une porte au fond de nous, s’est ouverte,
elles peuvent monter, se répandre,
réagir à ce qui se passe,
amplifier, amplifier
en fait,
non, pas amplifier
juste, révéler, révéler, révéler,
juste cela,
révéler, révéler, révéler
ces énergies ne sont pas juste sexuelles,
finalement,
c’est le carburant de la vie, même,
des rêves, aussi,
enfin, là, je vous entraîne dans mes théories,
dans ma cosmologie,
dans ce que je crois percevoir
revenons-en à la perception brut,
elle est tellement fascinante,
on semble être dans un tambour invisible,
tout semble prêt à vibrer
dans le contexte du plaisir,
tout cela est exploité directement,
on connait bien cela,
ceux qui avons une pratique un tant soit peu, au point
mais je commence à percevoir
de plus en plus d’ouvertures,
même, hors du contexte
de la jouissance et de la volupté
dans la forêt, par exemple,
tout semble se mettre à vibrer, par moments,
au plus je parviens à être là,
simplement, là, avec mon corps,
tout semble, alors, grand ouvert en moi,
tous mes radars semblent se diriger vers l’extérieur
et ramener, well,
comme s’il y avait quelque chose en face,
en constante ébullition, tranquillement,
générant des ondes,
percevoir cela, ne fusse qu’un instant,
est une expérience bouleversante, transformatrice,
fondatrice
la nature semble rayonner de toutes parts des ondes,
un peu comme dans un tableau de Cezanne,
tout devient vibrant,
tout a des allures d’un monde ensorcelé,
tout d’un coup
pas étonnant,
toutes ces histoires, toutes ces fables, toutes ces mythologies,
toutes ces légendes, tous ces dieux, toutes ces êtres surnaturels
qui ont été inventés au fil des siècles,
les gens avaient leur imagination à vif, beaucoup plus puissantes
et puis surtout, ils percevaient beaucoup plus directement,
avec leur corps,
qu’aujourd’hui,
on s’est coupé d’une part essentielle de nous-même,
en étant de plus en plus civilisés
28 juillet 2024 à 10 h 23 min #50223bzoParticipantje vais évoquer régulièrement le sujet
de l’abstinence d’éjaculation
puisque je suis en plein dedans
et que les effets sont tellement spectaculaires,
au plus on reste ainsi
ils peuvent être vraiment à double tranchant,
d’une personne à l’autre,
il faut y être prêt,
il faut avoir en soi, les outils
pour pouvoir en profiter au maximum
sinon cela peut se passer mal, très mal
car si vous la subissez,
elle peut être dévastatrice, empoisonneuse,
chaque instant vécu,
devenant un fardeau
de plus en plus lourd à porter
par contre si vous parvenez à la vivre positivement,
à bénéficier de tous ses bienfaits possible,
alors là, alors là,
vous êtes au soleil, vous rayonnez intérieurement,
ce sont les vacances perpétuelles à bien des égards
sexuellement parlant,
vous pouvez vous gorger ,
c’est open bar,
vous pouvez vous en mettre
autant que vous voulez
et puis tous les autres bienfaits,
en-dehors du plaisir, aussi,
j’ai assez bien résumé cela
un peu plus haut
mais comme cela progresse, cela se diversifie,
puissamment, irrésistiblement,
jour après jour,
je vais essayer de rapporter ce qui se passe pour moi,
cela pourrait intéresser des lecteurs
mais bah, même si cela n’intéresse personne,
je m’en fous, au fond,
j’aime bien écrire, que voulez-vous
d’abord, je n’insisterai jamais assez,
pour pouvoir y parvenir au long cours,
il y a deux conditions de base, pour moi
la première,
vous devez vous éloigner totalement
de toute forme de pornographie,
il ne s’agit pas de devenir prude
et de fermer les yeux, au moindre sein dévoilé,
à la moindre bite ou vagin qui se met en action
dans un film ou un livre, disons
mais la pornographie, c’est encore autre chose,
la pornographie n’est pas la sensualité,
n’est pas l’érotisme,
elle a une fonction bien précise
qui court-circuitera votre tentative de perdurer
dans l’abstinence d’éjaculation
et la seconde condition de base, pour moi,
qui est la corolaire de la première
c’est que pour pouvoir rester ainsi,
il faut avoir à sa portée le moyen
d’obtenir d’un plaisir en solitaire,
un peu sérieusement, déjà,
autrement, sans éjaculation
il faut cela, aussi, absolument, pour moi
car on est rien ou si peu de chose,
si le désir ne peut flamboyer
dans notre chair et notre esprit,
sa danse est la vie même,
essayer de l’étouffer
et la vie s’évanouit, s’éloigne de nous,
au mieux, une grisaille généralisée, s’installe,
au pire, les sources deviennent léthales
certaines gens n’éprouvent pas le besoin de faire l’amour,
ça c’est encore autre chose,
je tiens à le préciser,
ce sont des cas à part
mais pour les autres,
il faut pouvoir se satisfaire,
même quand on est embarqué
dans l’aventure très spéciale de l’abstinence d’éjaculation
qui peut devenir aussi bien une expédition
en terrain qui peut sembler
de plus en plus magique, ensorcelé
que quelque chose
de plus en plus hasardeux,
aux effets négatifs, imprévisibles
cependant, soyons honnêtes,
ce n’est pas facile tout le temps
et on se peut avoir l’impression par moments
de se déplacer en bord d’une falaise,
donc il faut aimer le danger
et aimer les frissons, les émotions fortes, très fortes,
c’est une aventure de plus en plus en terra incognita,
attendez-vous à être secoué sérieusement, par moments,
mais les récompenses sont immenses
pour qui insiste, pour qui persiste,
c’est un cheminement intérieur à la vitesse XXL,
cela bouge là-dedans,
des bulldozers se sont mis en route,
déplacent des choses,
la tectonique des plaques, de fond en comble
les arbres peuvent se couvrir abondamment de fruits
en un rien de temps,
comme ils peuvent en disparaitre, en une fraction de seconde,
il faut se déplacer sur le fil d’un équilibriste,
par moments
28 juillet 2024 à 12 h 45 min #50224bzoParticipantla richesse, la finesse, la diversité,
de vos gémissements,
sont un bon indicateur
de la qualité de votre plaisir
28 juillet 2024 à 15 h 48 min #50225augnatParticipantParfois on n’ose pas
28 juillet 2024 à 21 h 57 min #50226bzoParticipantParfois on n’ose pas
oser pas gémir?
c’est bien dommage
laisser les tripes s’exprimer,
cela élève notre plaisir au niveau supérieur
28 juillet 2024 à 23 h 14 min #50227bzoParticipantchez moi, c’est automatique,
de la première seconde, jusqu’à la dernière,
une vraie castafiore,
je vocalise
ça n’arrête pas,
mes tripes chantent leur bonheur ,
cela miaule, cela couine, cela hulule, cela crie,
cela émet des sons d’une douceur telle, parfois
qui me surprennent, même, complètement
ça monte dans les aigus,
cela descend dans les basses,
cela grogne, cela râle, cela siffle
parfois je semble empli d’une douleur incommensurable,
tellement le plaisir est insupportablement bon,
tellement il m’entraîne irrésistiblement
29 juillet 2024 à 21 h 03 min #50247bzoParticipantressentir immédiatement
ce qui a été mis en action,
agir immédiatement
en fonction de ce qui a été ressenti
éveiller le ressenti
d’une fraction de seconde après
téléguidée par le ressenti
d’une fraction de seconde avant
comme une forme de réflexion sans penser,
fruit de la collaboration du corps et de l’esprit
une espèce de vraie-fausse spontanéité,
avec une couche en-dessous
au plus, ce mécanisme s’affine,
au plus il finit par provoquer
une sorte de ralentissement généralisé
dans notre pratique
afin qu’une écoute toujours plus optimisée
de ce qui se passe en nous
puisse rester bien en place,
assurant ainsi une perception maximale
de la richesse, de la variété et de l’intensité,
des sensations
on arrive à force de s’exercer
à une sorte de mécanisme d’auto-régulation,
de rééquilibrage constant, souple, élastique,
à peu près automatisé
entre besoin de ralentir
pour garder une écoute maximale
de ce qui se passe en nous
et le besoin d’agir,
le besoin de produire constamment la sensation
de l’instant d’après
31 juillet 2024 à 9 h 59 min #50327bzoParticipantaller,
un peu de théorie,
voulez-vous,
concoctée par mes soins,
mon expérience de vivre,
d’éprouver, de vibrer, de me pâmer
et de laisser courir mon imagination
le désir, au fond,
ce n’est qu’une des formes de manifestation
des énergies en nous
la plupart du temps,
on les appelle, énergies sexuelles
parce qu’avec le sexe,
c’est une de leurs manifestations,
les plus régulières, les plus occurrentes,
les plus spectaculaires,
les plus intensément vécues,
et aussi, le plus à portée de tous
mais elles se manifestent
sous bien d’autres formes aussi,
je les appelle, moi, pour cela, juste,
les énergies de la vie
mais restons-en au désir,
quand celui-ci s’éveille en nous,
à la vision d’une belle paire de seins qui se balancent
sans soutien-gorge, sous un t-shirt, par exemple,
que se passe-t-il au fond,
au niveau de ces énergies?
elles se manifestent
irrésistiblement, bruyamment, en nous,
nos veines transportent du feu,
elles manifestent leur besoin d’être consumées
tout en nous faisant vivre des moments de volupté,
de torrents de sensations,
éventuellement, de jouissance
si vous avez un compagnon ou une compagne
ou si vous avez fait une rencontre
et que la personne est dans le même état que vous,
que le désir chez lui ou chez elle,
s’est aussi éveillé,
alors on peut consumer ensemble nos énergies,
celles sont échangées
et ainsi, se renouvellent
on est réénergisé,
chacun,
avec les énergies
de l’autre
tellement vital,
tellement fondamental,
mécanisme d’échange,
mécanisme de vivre
maintenant en solitaire,
qu’est-ce qui se passe?
si vous vous consumez vos énergies
tout seul, en solitaire,
juste en provoquant un petit exode
aussi massif que momentané,
pour un homme , en tout cas,
il y a déplétion, après, de celles-ci, en vous,
vous créez un manque, un déséquilibre,
vous vous affaiblissez
c’est là que peut intervenir avec extrême pertinence,
qu’elle prend toute son sens, son importance, son utilité,
l’abstinence d’éjaculation,
si l’on s’adonne, en même temps, aussi,
à des pratiques ayant comme but de satisfaire son désir,
genre plaisir prostatique, anal ou encore mode yin
c’est l’art ancestral
que chacun peut redécouvrir dans son coin
de recycler ses énergies
nous leur offrons l’opportunité
tellement primordiale, tellement vitale,
de se renouveler, en se consumant,
tout en ne les évacuant pas
nous créons un circuit autonome,
certes fragile
comme du verre, par moments,
mais bien opérationnel
offrant le potentiel,
pour progresser humainement,
cheminer intérieurement,
se développer, s’épanouir
et satisfaire ses besoins
les plus vitaux
1 août 2024 à 21 h 32 min #50375bzoParticipantj’ai eu de nombreuses périodes, au fil des années,
d’abstinence d’éjaculationla première fois que j’ai faites, c’était il y a longtemps,
quand je ne pratiquais encore que le massage prostatique avec masseur,
en effet, j’avais découvert qu’ainsi
mon plaisir s’accroissait exponentiellement avec chaque jour qui passait,
qu’il n’y avait rien d’autre à faire,
juste ne pas éjaculer, accumuler les énergies
et on avait automatiquement de plus en plus de chevaux dans son moteurla dernière que j’ai faite,
durant ma période “masseur prostatique”
fut, de loin, la plus longue,
un peu plus d’un anJe m’en souviens encore bien,
les super O, normalement assez rares, survenaient quotidiennement,
j’avais parfois des séances de plus de 4 heures,
avec des dizaines et des dizaines d’orgasmes qui se suivaient.
J’ai même vécu des sortes d’extases qui perduraient de longues minutes
avec des hallucinations absolument extraordinaires à la clefPour dire qu’on peut aller loin, très très loin
grâce à l’accumulation des énergies, dans le plaisir prostatiqueCependant, à l’époque,
je n’avais pas encore découvert le plaisir en mode yin
et des notions comme se mettre à l’écoute de son corps,
se connecter à celui-ci, communier avec celui-ci.
S’ouvrir, s’ouvrir, en grand, s’offrir au plaisir,
m’étaient totalement étrangèresNon, c’était uniquement la prostate, à l’époque,
j’étais totalement centré sur elle quand je pratiquais,
entre deux contractions, avant que la machinerie se mette en route,je pouvais même penser à tout autre chose,
il y avait un côté mécanique, un côté inevitable à force de répétitions,comme dans une masturbation classique,
il n’y avait pas cette intimité avec sa chair,
comme dans le plaisir en mode yin,
un investissement de tous les instants, de tout son être
et donc tous les bénéfices de cette très longue période d’abstinence d’éjaculation,
n’ont vraiment été qu’au niveau de l’intensité et de la démultiplication des orgasmesIl est probable que je me suis même pas rendu compte à l’époque,
que la suraccumulation des énergies avaient aussi des effets très bénéfiques
sur certains de mes problèmes physiques,
comme la tendinite au niveau de mes coudes,
mes douleurs au genou et à une cheville
et quelques autres problèmes de ce type qui me diminuait
la qualité de vie , au quotidienAprès, le yin, peu à peu, s’est éveillé en moi,
je m’en souviens bien,
j’étais arrivé à une sorte de stade de stagnation dans le massage prostatique,
je n’évoluais plus,
j’avais brisé cette très longue période d’abstinence d’éjaculation, accidentellement
et mon plaisir devenait de plus en plus répétitif
par conséquent, s’amenuisait jour après jourA un moment donné, je me suis secoué, me suis éveillé,
j’ai commencé à chercher dans toutes les directions, commencé à explorer à nouveau,
et des nouvelles sensations ont fait leur apparitions en moiCommencé à sentir que si je me laissais aller d’une certaine façon,
le plaisir changeait, se diffusait plus facilement à tout mon corps,
les nuances semblaient changer aussi, plus variées, nettement plus exotiques,
plus différentes par rapport à ce que j’avais eu dans le plaisir prostatique jusqu’iciMes hanches se descellaient peu à peu,
je les laissais de plus en plus bouger,
mes mains se mettaient à voyager sur tout le corps,
insistant sur les seins, les caressant attentivement, passionnémentCela a pris du temps
car je me heurtais à des interdits en moi,
“oh dis donc, tu commences à bouger comme une femme, là”,
“oh la la, tes hanches ondulent”,
“oh la la, c’est comme si tu avais des seins gonflés, pointant, maintenant
et que tu les saisis à plein mains, jouant avec eux”mais cela s’est fait peu à peu,
des noeuds se sont déliés au fil des mois,
je me suis ouvert,
comme je me suis ouvertet le plaisir en mode yin,
finalement a pris toute la place dans ma pratique
depuis de nombreuses années,
bien que je fais aussi de temps à autre,
des tentatives pour retrouver en parallèle,
une pratique purement de massage 100% prostatiquerevenons-en maintenant aux abstinences d’éjaculation
que j’ai continué de pratiquer de temps à autre,
une fois que je suis passé entièrement au plaisir en mode yin,
elles ont acquis un caractère totalement différentplus total, plus globalisant
car le mode yin,
c’est avant tout la complicité avec son corps, tout son corps,
la communion avec celui-ci
je commençais à faire de plus en plus attention à tout ce qui se passait avec moi,à percevoir les bénéfices de la rétention d’éjaculation
en d’autres domaines aussi que le plaisirj’ai tout de suite senti les effets positifs sur ma santé,
mon énergie générale au quotidien, aussi,
ma capacité à vibrer a tellement progressé,
même simplement à lire un livre ou regarder un film,
j’étais beaucoup plus facilement ému
et plus fortement, plus richementj’étais tellement plus réactif
à tout ce que je voyais, entendais ou touchais
dans mes échanges avec d’autres personnes, aussi,
moi qui d’habitude est plutôt quelqu’un de renfermé,
j’échangeais plus facilement
nettement plus réceptif et intéressé par les autreset cela a constamment progressé avec chaque période d’abstinence
que j’ai entamée,
parfois de quelques semaines, parfois plusieurs mois,
cela progressait, cela évoluait,
les bénéfices s’accentuaient toujourslà, dans celle que j’ai entamée, maintenant,
il y a un peu plus d’un mois,
cela ne déroge pas à la règle,les énergies nous équilibrent, nous rendent puissant
la flamme brûle avec plus de vivacité et de panache
et puis le plaisir devient de plus en plus
comme une bénédiction de tous les instants,
j’ai l’impression de jouir, rien qu’en me touchant,
magique
2 août 2024 à 19 h 13 min #50389bzoParticipantj’aime à croire que mon aspect est assez ordinaire,
rien de bien extravaguant,
une certaine conception esthétique, vintage et colorée, sur les bords,
certes, un peu originale, hors des clous,
qui se retrouve aussi dans mes habits
mais à part cela, un homme sans aucun signe particulier,
il me semble, en tout cas
mais intérieurement,
je me suis rendu compte aujourd’hui
que je me sentais entièrement androgyne,
pas seulement dans l’action amoureuse,
comme je l’ai déjà maintes fois décrit
mais dans la vie de tous les jours, aussi
c’est difficile à expliquer
mais je me sens autant femme qu’homme,
sans que je ressente le besoin particulièrement
d’extérioriser cela,
d’exprimer cela, sinon dans ma pratique
peut-être est-ce une question de génération,
si j’avais été plus jeune,
j’aurai plus envie de faire ressortir cette ambivalence,
de la vivre au quotidien,
dans mes vêtements, par exemple,
dans mon comportement
aujourd’hui,
suis passé devant un magasin de vêtements féminins,
à un moment donné,
je me suis surpris à me dire,
“tiens, cela me plairait bien pour moi, je porterai bien cela”
mais cela n’a duré qu’un instant,
j’ai passé mon chemin
et cela ne m’a plus travaillé pour un sou
peut-être est-ce aussi une question d’entourage,
de la mentalité des gens qui nous entourent,
de ma jeunesse,
dans les marges, à Bruxelles, Amsterdam et un peu partout en Europe,
à vivre la vie de bohême avec des artistes, des vagabonds magnifiques,
des partouzards, des baba cool, des intellectuels, des journalistes, etc
des gens pour qui souvent l’art, la littérature, une forme de quête intérieure, comptaient avant tout,
qui n’étaient pas obnubilé par leur comfort matériel et leurs possessions,
des gens, souvent, aux idées larges, extravagantes, folles,
dangereuses, parfois, pour eux-mêmes et pour les autres
et qui l’ont payé de leur vie,
de tout cela, il ne reste plus grand chose
les gens dans mon métier,
le métier que je vais bientôt quitter,
le milieu dans lequel je suis immergé depuis deux bonnes décennies
sont des gens plutôt ouverts mais tout de même bien dans les clous
à la retraite quand j’aurai tout mon temps,
je vais essayer de renouer avec toute cette faune extravagante de ma jeunesse
à laquelle je crois que j’appartiens plus
et , au fond, qui m’a toujours manquée
peut-être n’est-ce qu’un leurre,
une nostalgie sans lendemain possible,
que je suis resté trop longtemps dans mon coin,
engoncé dans des apparences bien bourgeoises,
que le passé est le passé
on va voir,
je sais que j’ai envie de vivre les dernières années de ma vie,
avec certains types de gens
ou alors je préfère encore rester seul dans mon coin
avec tous mes livres, mes films, les livres d’art,
ma sexualité en solitaire, bien au point,
je suis plutôt autonome,
ma vie intérieure est riche, très riche
donc je ne crains pas la solitude,
pas pour un sou
mais pour en revenir à l’androgynie,
le féminin a pris sa place en moi
et j’aime tellement cela,
je me sens tellement bien comme cela,
je me sens irrigué,
je me sens comme une plante
qui reçoit désormais les bons engrais
et qui pousse magnifiquement,
qui s’épanouit
3 août 2024 à 8 h 54 min #50391bzoParticipantje me suis éveillé plutôt aujourd’hui,
bien plus tôt que les 9h30 habituels,
à mon réveil, en week-end
des mots me sont venus,
beaucoup de mots,
du plaisir m’est venu,
beaucoup de plaisir,
j’ai été baigné
dans un flot continu
de plaisir et de mots
du coup après,
j’ai vite allumé mon ordinateur
pour retranscrire tout cela,
avant que cela s’envole en fumée,
c’est du gratiné,
accrochez-vous,
mettez vos ceintures,
messieurs dames
je me suis dit
et cela m’a vraiment bien plu
d’être persuadé de tout cela
que les énergies
quand elles se mettent à danser en nous,
de jour ou de nuit,
quand on est endormi,
c’est le monde des rêves
et puis
quand elles se mettent à danser en nous,
de jour ou de nuit,
quand on est éveillé,
que c’est le monde des émotions,
de la volupté, de la jouissance, des orgasmes
ou encore des toutes sortes d’extases diverses et variées
dont on est capable,
qu’on peut vivre,
ressentir dans sa chair et son esprit
quelques unes de mes conclusions,
de mes délires matinaux,
issues du frotti frotta intense,
extrêmement intense,
entre ma chair et mon imagination
aller,
d’autres encore,
je vous balance tout,
j’ai été extrêmement prolifique,
ce matin, sous les draps
les énergies,
au fond, qu’est-ce que c’est?
c’est un peu comme de la poussière
qui danse dans l’invisible
d’où vient-elle?
elle assure la communication, la liaison,
entre le bloc du vivant et le bloc du mort
et comme chacun a pu sans doute déjà le vivre,
avec des intensités diverses,
c’est quelque chose d’extrêmement
joyeux, remuant et plaisant
quand cela se passe
la mort en soi,
c’est quelque chose de pas rigolo du tout,
je le concède sans problème
mais quand elle se met à communiquer avec la vie,
qu’est-ce qu’on se sent bien,
qu’est-ce qu’on se sent vivant,
on se sent vivre,
une intensité ineffable
est dans l’instant,
danse comme une flamme en nous
le fait est
qu’on consomme un peu
de la mort en nous,
à chaque fois qu’on jouit
à chaque fois qu’on est envahi de volupté
à chaque fois qu’on est ému
bonne nouvelle,
messieurs dames,
cela vibre de tous les côtés,
pas seulement en nous,
la poussière dansante,
dans l’invisible,
est partout,
pas seulement en nous
mais c’est un sacré challenge
de parvenir à la ressentir,
un moment,
quand elle provient de l’extérieur,
hors de nos remparts
cela s’appelle,
un moment de partage,
nous avons faim,
nous avons soif,
de cela
nous sommes en quête de cela,
nous recherchons plus ou moins activement,
rien que cela,
rien d’autre,
nous avons besoin de rien d’autre
c’est la pitance dans l’invisible,
dont nous avons véritablement besoin,
le partage,
avec soi-même,
avec d’autres
ou encore, avec un simple oiseau
un vieil arbre, un coin de ciel bleu,
des rayons de soleil,
un papillon qui s’envole
voilà,
je vous ai tout dit,
pour l’instant,
je retourne à ma poussière dansante,
elle est une invite
trop irrésisitible,
de tous les instants
3 août 2024 à 9 h 05 min #50392PetitsPlaisirs76Participantmais pour en revenir à l’androgynie,
le féminin a pris sa place en moi
et j’aime tellement cela,
je me sens tellement bien comme cela,
je me sens irrigué,
je me sens comme une plante
qui reçoit désormais les bons engrais
et qui pousse magnifiquement,
qui s’épanouit
../..
je me suis surpris à me dire,
“tiens, cela me plairait bien pour moi, je porterai bien cela”
Tu progresses, tu as failli par être tenté par le plumage de la féminité…..
3 août 2024 à 12 h 43 min #50394bzoParticipanthé hé, on verra
mais je ne crois pas,
suis bien comme cela,
vraiment bien,
je m’épanouis,
pas besoin de plus
c’est comme un jardin secret,
je n’ai aucune envie de le partager,
il est fragile, délicat et assez incompatible avec ce monde
peut-être un jour, avec quelques très rares personnes
mais je ne les ai pas encore rencontrées
4 août 2024 à 10 h 52 min #50397bzoParticipantquand je sens les énergies,
comme une trombe,
de toutes parts, s’éveiller en moi
former comme un cours puissant,
montant vers le haut,
tournoyant lentement
entonnoir inversé, toujours plus vaste,
mais tellement ineffablement,
caressant, caressant
immense, chaud, empli,
ondulant, ondulant, ondulant,
dans l’oubli du moi
l’être du hasard, l’être joyeux,
me regarde maintenant dans les yeux,
se regarde dans un miroir
et les plages lointaines,
inondées de bleu,
s’ouvrent au visiteur
je tourne dans mon appartement,
j’essaie de faire quelque chose d’utile,
d’avancer dans la matinée
mais je suis constamment rappelé
de l’autre côté
dans l’urgence d’être,
l’écoute chantante,
l’écoute épanouissante,
délivre, envole,
libère tellement
en compagnie des fleurs, des papillons
et des rayons de soleil,
la légèreté absolue du nectar
et l’instant,
comme un disque rayé,
semble tourner
sans avancer vraiment
5 août 2024 à 18 h 28 min #50398bzoParticipantl’abstinence d’éjaculation
ne doit pas être rigide, entêtée
mais bien souple, élastique,
en un mot, adaptée à nos capacités, à nos besoinsenfin, selon ma conception,
c’est-à-dire, laisser le corps décider
s’il est temps d’évacuer
un peu de sperme ou pas,
sans chercher à le forcer
à ne pas le fairecela peut arriver après une semaine,
comme après deux,
comme après plusieurs mois,
cela dépendra, je suppose,
d’une série de critères,
comme l’âge, l’état de votre libido,
que sais-je encore,
c’est, je dirai,
une question d’état d’esprit,
une question d’état d’esprit et d’état de corpssi vous n’avez pas de compagne ou de compagnon
et que votre plaisir vous est fourni
en abondance ou du moins en suffisance,
par le prostatique, l’anal ou le mode yin
(liste non exclusive)
alors l’éjaculation,
n’est plus qu’une nécessité physiologique
et le corps est le mieux placé
pour décider du jour et de l’heurec’est arrivé chez moi, avant-hier,
après un peu plus d’un mois, cette fois-ci,
j’étais en train de faire mes exercices d’abdominaux et de fessiers
sur mon tapis de yoga,
à un moment donné, je me suis rendu compte
que je ne parvenais plus à respirer en rythme,
inspirer en montant le haut du corps et les jambes,
expirer en les descendant,
c’est à ce moment-là que j’ai réalisé
que j’étais en train d’éjaculercependant, j’ai vraiment pas l’impression
d’avoir interrompu ma période d’abstinence d’éjaculation,
avec ce qui est arrivé,
juste d’avoir laissé
une petite vidange naturelle et nécessaire,
se faireon peut supposer
qu’une éjaculation, de temps à autre,
tous les mois ou deux,
n’influe que relativement peu
sur la sursaturation des énergies
qui survient peu à peu en nous,
sur de longues périodes d’abstinenceles réservoirs sont remplis à 300%
et avec quelques petits jets laiteux,
commandés de temps à autre par le corps,
cela redescend pour quelques jours à 250% ou 200%,
avant de remonter à nouveau
et de continuer de s’accumuler6 août 2024 à 9 h 05 min #50400PetitsPlaisirs76Participantbzo
c’est comme un jardin secret,
je n’ai aucune envie de le partager,
il est fragile, délicat et assez incompatible avec ce monde
Pourquoi partager ?
Certes l’habit ne fait pas le moine, mais parfois révèle la fonction.
Le port d’un soutien gorge, avec des bonnets raisonnables B ou C remplis de prothèses de 500gr à 600gr maxi
nous apporte deux éléments féminins que nous ne connaissons pas.
1) Le poids sur les épaules et le léger mouvement des “seins” lorsque nous nous penchons ou déplaçons.
2) Le visuel de ce pull ou cette chemise aux formes rondes que l’on ne manque pas de voir lorsque l’on baisse les yeux.
3) Les chaussures à talon (10cm , 12 maxi) qui vous cambrent le bassin…
Ces trois marqueurs féminins nous révèlent un peu plus notre féminité, sans faire de nous des travestis, que je respecte d’ailleurs
Tout ça en secret.
6 août 2024 à 18 h 50 min #50404bzoParticipanthum, ce ne serait pas vraiment ma façon de m’exprimer au féminin,
de m’habiller,
si je m’y mettais
juste prendre un vêtement féminin qui m’a plut,
en choisir un à ma taille
et le mettre
pas commencer à essayer à essayer de “ressembler” à une femme,
“de faire femme”
avec toutes sortes d’artifices plus ou moins bricolés
vivre le féminin, enfin pour moi,
ce ne serait pas cela, pas un jeu d’apparences, à tout prix,
c’est vraiment , avant tout, quelque chose d’intérieur,
qui peut, éventuellement se manifester
par des petits signes extérieurs,
comme un bijou,
ou même une robe,
si on s’en vraiment l’envie d’en mettre une
on voit de temps à autre, comme cela,
des hommes, dans la rue,
avec des vêtements plutôt féminins,
sans que cela ne paraisse le moins du monde
les signes d’une volonté d’afficher une quelconque ambiguïté sexuelle,
juste on se sent bien dans ces vêtements
et on est décomplexé vis à vis de cela,
sans crainte de choquer
ce serait plutôt dans cet esprit-là
6 août 2024 à 19 h 36 min #50405bzoParticipantdans les plis et les replis
de la masculinité,
il y a des robes,
il y a du taffetas
tant de froissements,
tant de frottements,
tant d’effleurements,
délicieux,
possible
j’ai appris à m’envelopper dans tout cela,
j’ai appris à me rouler dans tout cela
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