Mots-clés : a-less, anerosless, journal, orgasme
- Ce sujet contient 370 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jieffe, le il y a 6 années et 2 mois.
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1 juillet 2018 à 14 h 38 min #28911bzoParticipant
je passerai bien des heures, empalé sur mes doigts,
il y a un rapport qualité, intensité – efforts fournis,
absolument imbattableles pattes en l’air pour mieux être empalé,
une main caressant lentement, passant d’un sein à l’autre,
descendant de temps à autre, frottant lascivement mon torse, mes flancsl’autre main, trois doigts enfoncés aussi loin que possible dans mon séant,
titillant au passage aussi la prostate d’ailleurs par moments,
je suis en contact avec le mesh du siège du fauteuil de bureau un peu par mes deux fesses encore
mais surtout par cette main dont les doigts disparaissent dans mon cul
qui me soulève, qui me surélève un peu,
qui est un axe sur lequel je peux quasiment pivoter,
empalé fermement que je suis dessusquand je sens que mes doigts sont bien à fond, bien installés au nid,
je me mets à bouger le cul, une danse du ventre avec mon cul autour de ces doigts,
les contractions vont et viennent,
font un pieu délicieux dans mon ventre, fusionnées aux doigts,
j’ai l’impression que je vais exploser à chaque instant
tellement les sensations sont fortes, tellement les sensations sont telluriques,
quel bélier dans mon ventre,
à chaque mouvement de va et vient se terminant par une contraction,
une porte se fracasse dans mes entrailles, éclate en mille morceaux de plaisir animalj’ai l’impression de jouir pour ainsi-dire constamment
tellement l’intensité est maximale, tellement l’intensité est foudroyante,
tellement je suis hors de moi,
emporté par le plaisir1 juillet 2018 à 15 h 05 min #28912bzoParticipantexpérimentons un peu, soyons fou,
pour ce soir , avec la turbine à glace,
j’ai préparé un mélange de 200ml de crème fraîche, un quart de gousse de vanille Bourbon bio,
du sucre, deux oranges pressées avec leur pulpeon va voir, j’ai goûté avant de mettre au frigo, cela a l’air délicieux,
avec ma turbine italienne, en une demie heure je vais obtenir une glace onctueuse2 juillet 2018 à 16 h 10 min #28934JieffeParticipantHello bzo,
Une nouvelle recette de glace??? 🙂
Heureux de lire que tu continues tes explorations sous la chaleur, et avec un beau succès.
Je suis également content que tu aies réussi à atteindre ton but, pratiquer au lit sur de plus longues séances. Ceci dit, je n’était pas très inquiet à ce sujet, j’ai confiance en toi pour ce genre de choses 🙂quand il y a une tranquille confiance en ses moyens qui naît
Ce doit être très confortable. Je n’en suis pas encore là, mais j’ai aujourd’hui moins de crainte de faire une séance qui ne m’apporterait pas de plaisir. Parce qu’il ne faut pas se mentir, enfin en ce qui me concerne, j’ai hésité plus d’une fois à faire une séance, et bien souvent je ne l’ai pas faîte, par crainte de ne rien éprouver, ou pas ce que j’en attendais. Même si je sais qu’il ne faut rien en attendre. Mais c’est humain je pense. Il faut dépasser ce stade. Ce conseil maintes fois exprimé n’est pas toujours facile à suivre!
2 juillet 2018 à 16 h 22 min #28936AndranerosParticipant@jieffe dit:
j’ai aujourd’hui moins de crainte de faire une séance qui ne m’apporterait pas de plaisir.
C’est souvent plus facile de donner un conseil sincère à un ami que de l’appliquer. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas le donner. Qu’il soit immédiatement et intégralement mis en application ou non n’empêche pas ton esprit de s’en imprégner et d’en tirer les meilleurs effets quand viendra le moment propice.
Permets moi de te citer @jieffe :
j’ai confiance en toi pour ce genre de choses 🙂
Finalement avec mes masseurs et mes suppositoires de beurre de karité au congélateur je n’avais que quelques mois d’avance sur la canicule !!!
2 juillet 2018 à 16 h 35 min #28937JieffeParticipantJe suis bien d’accord avec toi, mais ce n’est pas toujours facile, et en particulier celui ci, qui va un peu à l’encontre de la nature humaine. Mais oui, tu as entièrement raison, cela n’empêche pas de se le donner, et de l’appliquer, pour être en totale cohérence avec soi même.
Permets moi de te citer @jieffe :
j’ai confiance en toi pour ce genre de choses 🙂
Merci!
Oui, tu étais bien en avance… 🙂
Aurais tu une idée de la rudesse de l’hiver, savoir si je dois rentrer beaucoup de bois ou non… 🙂2 juillet 2018 à 19 h 14 min #28943bzoParticipantJe suis également content que tu aies réussi à atteindre ton but, pratiquer au lit sur de plus longues séances.
ce n’est pas encore le cas, j’étais un peu trop optimiste
d’une manière générale, quand je fais des compte-rendu techniques,
il ne faut pas faire trop attention à des commentaires du genre, “ça y est, j’y suis”,
“j’y suis arrivé”, “je suis au point techniquement”,”je suis consistant à présent”,
“je suis entré dans mon âge d’or en aneroless”,
c’est juste un excès d’enthousiasme avec un zeste de vantardise et de bêtise
mais le fait est que je n’y suis pas encore, je m’en rapproche mais je n’y suis pas encore,
j’aime à croire que quand j’y serais vraiment,eh bien je n’évoquerais plus du tout la technique,
parce qu’elle sera vraiment au point
et puis surtout, c’est pour moi le véritable marqueur, l’étape à atteindre,
c’est de pouvoir faire à nouveau des séances au lit,
aussi longues que je veux, aussi longues que j’en ai enviecomme je l’ai déjà écrit, la technique, en tout cas de la façon dont je pratique,
est beaucoup plus complexe en aneroless,
avec masseur, finalement la technique est assez élémentaire,
comme tu l’as très justement écrit dans un autre fil aujourd’hui,
comme je te l’avais recommandé maintes fois,
il suffit de laisser faire son instinct, son corps, ne plus penser à ce que l’on fait,
juste se laisser aller, se laisser entraîneren A-less, ce n’est pas le cas,
c’est bien plus compliqué, la technique a une beaucoup plus grande place
et la spontanéité de l’action, nettement moi,
enfin c’est comme cela que je le vis et que ma pratique s’oriente,
cela ne me dérange pas
car l’intensité des sensations, leur qualité, sont au rendez-vous,
c’est ce qui compte,
avec masseur, on obtient tout cela, juste en laissant notre corps
faire le d’Artagnan avec le masseur dans notre fondement,
en aneroless, c’est différent, j’ai mis longtemps à m’en rendre compte et à l’accepter,
plus ou moins consciemment je cherchais à reproduire la façon dont je pratiquais avec masseur2 juillet 2018 à 22 h 49 min #28944bzoParticipantje vais faire un petit point technique
parce que j’ai fait de beaux progrès et que cela commence vraiment à prendre formetrois manières de pratiquer,
deux qui sont désormais bien au point
mais qui même s’ils apportent des sensations très intenses,
restent malgré tout mineures, des desserts en quelque sorte ou des entrées
mais pas des plats principauxles deux , je les pratique assis en micro-séances:
-d’une part avec la main par devant, déambulant dans la zone des parties génitales,
jamais très explicitement touchant
mais juste légèrement posée contre,
même ne touchant pas mais juste à côté, pressant à côté, c’est suffisant, c’est parfait comme cela,
c’est ainsi que c’est bien progressif, qu’il y a un délicieux crescendo de l’intensité
et une parfaite injection de sensations péniennes
dans le flux principal de sensations prostatiques,
entretenu par des contractions
et des mouvements de va et vient, de pénétration, de tout le bassinc’est puissant, c’est progressif,
la sensation incroyable délicieuse de se faire l’amour avec son propre sexe
grâce aux injections de sensation pénienne provenant de son pénis,
on part peu à peu, on s’arrache à la pesanteur, on explose,
j’ai eu un orgasme tellement intense et différent comme cela,
c’était pourtant il y a plusieurs jours
que j’ai encore ses nuances si particulières quelque part en moi
comme un souvenir extraordinaire à revivre absolument-d’autre part la main par derrière bien sûr,
j’ai décrit ces derniers jours en long et en large la façon dont je procède,
la superbe intensité dès la première seconde
et puis à quel point on sent le féminin au travail en nous,
c’est tout à fait remarquable-et enfin la façon régulière,
ma façon classique d’exercer en aneroless,
ce qui doit et va constituer le plat principal,
manière de pratiquer qui va aussi être celle qui va me permettre
d’avoir des longues séances au litdonc, juste des caresses sur tout le corps,
respectant la règle de rester éloigné de la zone des parties génitales,
des contractions, des mouvements du bassin et de tout le reste,
aujourd’hui j’ai fait quelques progrès décisifs dans cette manière de pratiquer,
j’ai enfin définitivement rompu avec l’héritage que je traînais
de ma période avec masseur,
jusqu’ici j’essayais toujours plus ou moins consciemment
de reproduire ce que je faisais avec masseur
parce qu’elle m’avait tellement bien réussi, que j’ai connu avec tellement de moments intenses,
des orgasmes de plusieurs minutes, des super O à la pellelà aujourd’hui pour la première fois j’ai produit quelque chose de différent,
pas dans l’esprit,
il s’agit toujours de se faire l’amour,
de reproduire, de suggérer les gestes et les mouvements de l’acte sexuel
mais là j’ai adopté un autre rythme
qui m’a permit de rester en contact continuellement avec mes sensations,
la tension sexuelle non seulement persistait
mais allait en progressant, augmentait graduellement
et je suis parvenu sans effort à maintenir tout cela
sans fléchissement, sans ennui, sans impatiencerythme lent, rythme très lent qui laisse le temps et la place aux étincelles
pour se transformer d’abord en petite flammes fragiles
puis peu à peu de bien prendre, de bien tout enflammerrythme qui n’a pas peur des mouvements au ralenti, de la lenteur extrême par moments
pour justement bien laisser le temps à toutes ces brindilles mêlées à des étincelles,
brindilles mêlées à des étincelles, c’est la meilleure image que je puisse trouver pour décrire
ce que sont les prémices, les préambules en anerolesscela s’embrase tout d’à coup, les flammes deviennent puissantes, plus rien ne peut les arrêter,
je suis parcouru de frissons, de vagues de chaleur, d’ondes délicieuses
de la plus pure source d’altitude qui soitmais en quelques instants cela peut retomber, peut s’éteindre en grande partie,
telle est la fragilité de la pratique en A-less
où l’on éternue et déjà on perd le contact, déjà la magie semble brisée, évanouiedans ces moments-là, on doit repartir à nouveau les brindilles et les étincelles
mais en quelques secondes cela va reprendre car maintenant j’ai le bon rythme,
j’ose la lenteur extrême qui offre le terrain le plus favorable qui soit,
rend tous mes actions hautement inflammables
et toute cette magie peut se redéployer en quelques instants
m’offrant un plaisir d’une intensité et d’une qualité inégalées3 juillet 2018 à 8 h 02 min #28946bzoParticipantce matin, je suis dans les brumes d’une fièvre, le nez bouché,
j’ai réussi par cette canicule à attraper un refroidissement,
cela faisait deux ans que je n’en avais pas eu,
j’ai re-sorti les huiles essentielles de l’armoire,
Thym Tujanol, Ravintsara,
et Cyprès Toujours vert et Eucalyptus Radié en inhalation
et puis deux Dafalgan pour la fièvrej’ai commencé à me caresser selon ma nouvelle méthode,
lenteur extrême, arrêt intense durant les contractions,
les yeux fermés, parmi la fièvre, comme déchirant les nuages,
les rayons de soleil de sensations prostatiques sont apparusj’ouvrai un instant les yeux
pour entrevoir ma chair caressée, mon sein dans ma paume,
la lenteur voluptueuse du mouvement enflamme mes sens ,
je referme les paupières en gémissant,
poussant plus en avant une contraction
et la garde bien enfoncée, je m’arrête, je me laisse aller en me concentrant sur ce qui passe,
je sens au fond de moi, dans mon vaginus, des frémissements, des ondes de chaleur
qui prennent de la puissancej’insiste ainsi sans bouger, cela se répand lentement dans tout mon corps,
je pousse un autre gémissement mais la fièvre a des mains partout dans mon corps
qui me ralentit dans mon plaisir,
je continue encore quelques secondes puis je m’arrête
car il faut que je me prépare pour aller au boulot,
cela va aller mieux une fois que les deux Dafalgan vont avoir de l’effet,
la fièvre devrait être contenue pour quelques heures3 juillet 2018 à 8 h 47 min #28947JieffeParticipantBonjour bzo,
il suffit de laisser faire son instinct, son corps, ne plus penser à ce que l’on fait,
juste se laisser aller, se laisser entraîneren A-less, ce n’est pas le cas
Et bien j’aurais pensé le contraire. Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller. Bien sûr, avec une attention bien plus soutenue, les sensations étant plus subtiles, mais laisser faire son corps et son esprit.
Et bien je me trompais.Soignes toi bien, bon rétablissement.
3 juillet 2018 à 10 h 04 min #28950AndranerosParticipant@jieffe dit :
Aurais tu une idée de la rudesse de l’hiver, savoir si je dois rentrer beaucoup de bois ou non…
Par précaution je n’attendrai pas les prévisions d’un anéronaute enflammé et je rentrerais un peu de bois sans attendre trop longtemps pour raviver la petite flamme prostatique :
Le masseur prostatique Onyx d’Idée du Désir, la fusion du cul et du bois
Prêt à ramoner la cheminée ?
Bon cheminement @jieffe.3 juillet 2018 à 10 h 36 min #28952JieffeParticipant🙂 bien vu 👍
Tu as raison, je vais ramoner au cas où… 🙂
3 juillet 2018 à 23 h 44 min #28963bzoParticipantarf, avec cette fièvre, je dois dire que ma libido en a pris un coup pour l’instant
Et bien j’aurais pensé le contraire. Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller. Bien sûr, avec une attention bien plus soutenue, les sensations étant plus subtiles, mais laisser faire son corps et son esprit.
Et bien je me trompais.pour moi en tout cas, c’est comme cela,
j’ai bien essayé de reproduire la façon dont j’opérais avec masseur,
laisser faire le corps, j’ai eu quelques résultats
mais pas assez, ce n’était pas consistant, trop en dents de scie,
j’ai fini par admettre que ce n’était pas la bonne voienon, l’aneroless est radicalement différent dans la technique
il ne faut mélanger plusieurs choses,
Comme avec masseur, je pensais qu’il fallait se laisser aller
bien sûr qu’il faut se laisser aller ,
au fond ce sont deux choses radicalement différentes, se laisser aller
et puis laisser faire son instinct, laisser faire son corpsbien sûr, il faut s’entendre sur les mots et se mettre d’accord sur ce que l’on entend par “se laisse aller”,
pour moi, c’est un élan intérieur, c’est se laisser prendre par le plaisir,
savoir s’ouvrir à ce qui monte, se laisser emporter par ce qui monte, c’est un mécanisme intérieur,
pas la façon dont on mène l’action, qu’on laisse le corps improviseril n’y a plus aucune place à l’improvisation en aneroless chez moi
et j’obtiens enfin les résultats que j’attendais depuis un certain temps,
c’est justement en ralentissant à l’extrême,
en marquant un temps d’arrêt le temps de chaque contraction
que je suis à présent capable de me laisser aller,
d’être à l’écoute, de m’ouvrir comme il fautavec masseur, la technique est moins exigeante, moins de concentration est nécessaire,
il est plus facile de se laisser aller,
alors qu’en A-less, je n’y arrivais que ponctuellement,
là j’ai trouvé le bon rythme,
je laisse une contraction remonter en moi,
tout le reste est bien immobile et je suis entièrement tourné vers l’intérieur
à aller à la rencontre des sensations naissantes,
de souffler sur les brindilles où les flammes commencent à prendreen fait, c’est une toute autre faon de procéder qui est en de se mettre en place,
basée non pas à laisser libre cours à mon corps, à mon instinct
mais à un dialogue entre mes actions et ce que je ressens,
j’agis en fonction de ce que je ressens en moi
je bouge, je caresse, j’applique des contractions
en direct dialogue avec les effets provoqués, éveillésc’est une écoute constante et les actions sont dictées au fur et à mesure
par ce qui se passe en moi
et pour pouvoir avoir une qualité maximale d’écoute,
je fonctionne au ralenti, avec une extrême lenteur la plus part du temps,
comme décrit plus hautje ne sais pas si c’est clair
4 juillet 2018 à 0 h 46 min #28964bzoParticipanthé hé j’ai fini par réussir à mettre le moteur en route
j’ai alterné les petites séances, tantôt avec la main par devant,
tantôt par derrièrela main d’ailleurs plus explicitement enveloppant les parties génitales,
restant bien inerte,
ainsi mon sexe est resté au repos, sans la moindre trace de durcissement tout le long
et je parvenais à bien détourner toutes les sensations péniennes
vers le flux de sensations prostatiquesje bougeais tranquillement, inhabituellement calme,
c’est la fièvre qui m’amadouait, me neutralisait quelque peu
mais c’était bon, le plaisir était bien làavec la main par derrière aussi,
mon cul un peu lubrifié, les doigts entrant dans la raie et un peu dans l’anus,
la paume épousant le globe de la fesse
et mon bassin bougeant lentement, lascivement, c’est diantrement bon,
j’ai l’impression de fouiller dans un sexe de femme avec ma main ainsi,
d’en sentir tous les plis intérieurs, ça se plie et se déplie sous mes doigts,
c’est délicieux comme jeuaprès j’enfonce trois doigts bien profondément,
je m’installe sur la colonne, je monte et je descend dessus,
chaque mouvement m’arrache des gémissements et des râles,
la contraction enveloppe tellement les doigts,
leur fait comme un fourreau parfaitement uni,
cela frotte à l’intérieur, comme cela frotte délicieusement,
j’en ai des frissons dans tout le corpspas de séances en aneroless pur (sans la main par devant, ni par derrière),
la fièvre joue trop les trouble-fête ainsi,
l’impression d’avoir les sensations perdues dans un brouillard,
pas de place pour la subtilité et la sophistication ce soir,
on fera avec ce que j’ai à ma disposition4 juillet 2018 à 1 h 28 min #28965bzoParticipantil ne faut pas faire attention à ce que j’ai écrit, pas juste au-dessus mais le texte avant
celui qui prétend donner des explications techniques
je me rends compte que je devrais vraiment plus essayer d’être précis,
de donner des détails techniques sur ma façon de faire
car je n’écris que des conneries,
enfin sur le moment -même, cela me parait tout à fait pertinent
mais une demie, une heure après quand je me relis,
je suis consternéje vais essayer dorénavant de m’en tenir à mes petits textes
qui relatent mes aventures prostatiques
et ne plus m’avancer dans des textes qui se veulent plus techniques, plus explicatifs
car j’arrête pas de me contredire
et puis d’écrire n’importe quoi à force d’essayer d’être le plus précis possible4 juillet 2018 à 2 h 28 min #28966bzoParticipantquelque chose vient de se passer en moi,
je viens de me rendre compte à quel point je me restreins
et à quel point je me suis monté la tête avec toutes sortes de théories,
j’ai l’impression d’avoir avancé ces dernières semaines comme un cheval de labour
avec des œillères et tout un harnachement sur le dos
et j’étais en même temps celui qui conduisait ce pataud attelage
qui tentait tant bien que mal de creuser un sillon vers l’avantje viens de dire stop, je tape du poing sur la table, j’élève la voix,
“c’en est assez! il faut que je retrouve l’ancien moi,
celui qui chevauchait sans selle, sans arrière-pensée, libre comme l’air”assez de toutes mes théories fumeuses, de toute la technique que j’ai soi-disant mis au point,
de l’absence complète de spontanéité, de libre cours de mes instincts,
il est temps pour moi de retrouver l’ancien moi,
je m’y suis donc évertuer
et durant une séance qui a duré un bon quart d’heure dans mon fauteuil,
j’ai fais n’importe quoi, ce qui me passait par la tête,
ce que mes doigts avaient envie de saisir, de caresser, de griffer, de pincer
et tout le reste à l’avenant,
je laisse à nouveau mon corps mener les débats
tout en maintenant une écoute très attentive à ce qui se passait à l’intérieur de moi
et j’obligeais mon corps à respecter cette écoute,
à en tenir compte à tout instant,
à ne jamais interrompre ce dialogue entre mes actions et mon ressentimais sinon je me permettais tout,
je mêlais tout, main par devant, main par derrière,
sexe tantôt empoigné à plein main, tantôt juste effleuré,
selon ce que mon corps avait envie de fairecela a été une véritable libération,
de laisser mon corps à nouveau s’exprimer,
de laisser mes instincts se déchaîner,
tout en maintenant cette spécificité de l’aneroless,
une écoute très forte, constante de ce qui se passe à l’intérieur,
cela ralentissait naturellement fortement le rythme,
avec la différence fondamentale, c’est qu’ici je ne force plus, cela vient tout seul
alors qu’il y a encore quelques heures,
je me forçais à ralentir, à m’arrêter, enfin ce que j’ai décrit un peu plus hautmon corps bougeait à nouveau tout seul et se procurait du plaisir
et quel palette de sensations,
avec la main par devant, la main par derrière,
l’alternance de moments yeux ouverts, de moments yeux fermés,
les mains utilisées autrement que pour caresser, pincer, griffer, donc,
tout cela se mélangeait joyeusement selon mon envie
et cela créait une richesse, une variété de sensations incroyables4 juillet 2018 à 9 h 28 min #28967bzoParticipantje te remercie, cher @jieffe
c’est toi avec tes derniers commentaires
qui m’a fait prendre conscience que je me restreignais, que je me harnachais inutilement,
que je ne laissais plus mon corps et mes instincts s’exprimerc’est réparé, la dernière séance vers 3h du matin a été salutaire,
une bouffée d’air et une explosion extraordinaire de sensationsje suis à nouveau mon désir sans contraintes,
enfin plutôt, pour la première fois en aneroless,
je le laisse totalement librement s’exprimer
avec toutes les petites variantes de procéder que j’ai pu mettre au pointquelle est la différence par rapport à il y a quelques semaines où j’écrivais
qu’en mêlant toutes mes petites trouvailles, main par devant, main par derrière,
alternance de moments yeux ouverts, yeux fermés et doigts qui griffent,qui pincent, qui caressent,
j’obtenais du capharnaüm, qu’il manquait quelque chose pour réguler, coordonner tout cela?ce sur quoi j’ai mis deux fois l’accent dans mon message juste au-dessus,
une écoute constante de ce qui se passe à l’intérieur,
la seule contrainte que je fais accepter à mon corps,
cette écoute attentive de tout ce qui se passe en moi
et ce qui en découle un dialogue constant entre mes actions et mon ressentivoilà le coordonnateur, le chef d’orchestre
qui empêche que tout cela parte à vau l’eau4 juillet 2018 à 10 h 56 min #28968bzoParticipantarf, je devrais peut-être arrêter d’écrire un moment
et mettre un peu d’ordrec’est devenu tellement n’importe quoi pour l’instant, mes séances,
cela se reflète dans mes textes4 juillet 2018 à 11 h 17 min #28969AndranerosParticipantL’enthousiasme, les doutes, les hésitations, la frénésie parfois qui se reflètent dans tes messages sont surtout les reflets d’une exploration, qui pour être intérieure n’en est pas moins sans cesse renouvelée par les découvertes que tu fais et nous relates en direct.
Bon cheminement @bzo.
4 juillet 2018 à 12 h 15 min #28970bzoParticipantL’enthousiasme, les doutes, les hésitations, la frénésie parfois qui se reflètent dans tes messages sont surtout les reflets d’une exploration, qui pour être intérieure n’en est pas moins sans cesse renouvelée par les découvertes que tu fais et nous relates en direct.
j’ai des moments de découragements, de doute, comme cela,
je dois dire que la consistance que j’avais acquise dans les derniers mois de ma pratique avec masseur,
me manquej’expérimente beaucoup car c’est plus riche, plus varié, les possibilités sont plus grandes
et que la technique est plus sophistiquée et plus complexe en anerolessje devrais peut-être juste me refréner dans mes écrits,
ne pas tout de suite parce que j’ai eu une séance particulièrement réussie d’une certaine manière,
crier victoire, affirmer que j’ai enfin trouvé les bonnes méthodes
qui vont me permettre de tracer ma route dorénavantla simplicité de la pratique avec masseur me manque aussi,
je vais m’y remettre un de ces jours et alterner,
il faudra que je refasse un rewiring
car j’ai fait un test l’autre jour avec mon masseur
et je ne sentais plus rien, c’était mort4 juillet 2018 à 13 h 41 min #28971EpictureParticipantJ’ajouterai a ce que dit @andraneros : merci.
5 juillet 2018 à 0 h 34 min #28972bzoParticipantmerci les amis pour votre soutien
un moment de découragement, un moment de doute, un moment de confusion,
chez moi tout va dans le journal,
je ne devrais peut-être pasje n’aurai en théorie pas trop le droit de me plaindre,
quotidiennement je me procure un plaisir intense, de qualité, puissant, riche, variécependant tant que je ne parviendrais pas à refaire des séances au lit
sur des laps de temps plus long, une demie heure, une heure, une heure et demie,
je ne serais pas satisfait
car cela voudra dire pour moi qu’il y a toujours quelque chose qui manque à ma pratique,
qu’il y a un défaut majeur quelque part dans mon système
qui m’empêche de prolonger les sensations, de prolonger l’action,
au delà du quart d’heure et encore pour les plus longues de mes micro-séances,
en général, c’est plutôt 5 à 10mnje sais que c’est comme cela,
il suffira que je parvienne à prolonger ce que je fais sur des laps de temps plus long
et je serais satisfait, comblé,
j’aurai atteint le même stade que celui que j’avais atteint avec masseur
mais avec la beaucoup plus grande liberté, la beaucoup plus grande souplesse,
la possibilité d’injecter dans mon quotidien à tout moment,
du plaisir prostatique, sans aucun accessoirela beaucoup plus grande richesse et variété des sensations aussi
de l’aneroless
car la qualité du plaisir que j’éprouve désormais depuis pas mal de semaines,
est bien supérieure à ce que j’ai jamais ressenti
dans ma pratique avec masseurmanquent aussi ces orgasmes à répétitions
mais pour cela aussi il faut des séances plus longues
pour qu’une tension sexuelle très intense s’installe durablement,
se prolonge pendant de longues périodes de temps,
pour que se déclenchent ces délicieuses éruptions
qui nous mettent hors de nous en roue libreme manque ces séances où j’avais orgasme sur orgasme
pendant une demie heure, une heure, voire plus, sans discontinuité,
je n’avais plus qu’à ré-appuyer le masseur contre la prostate
et c’était reparti pour un tour de poste aux étoiles,
je veux avoir tout cela aussi en aneroless,
tant que je n’en serai pas capable, je ne serai pas content5 juillet 2018 à 6 h 21 min #28973EpictureParticipantC’est bien tout le problème que tu soulèves là cher @BZO : Accepter d’aller nulle part. Tu n’as besoin d’aucune technique puisque tu ne vas nulle part. Pourtant ton désir te donne l’énergie de te lever pour y aller, dans cet endroit qui n’existe pas. Quand tu as acquis la certitude que cet endroit existe, et que enfin tu sembles y être parvenu, que tu le touches du bout du doigt, et bien tu t’aperçois qu’il est tout à fait de l’autre côté. Toutes tes certitudes se dérobent sous tes pieds, et s’ouvre là un gouffre. Si tu te laisses tomber, tu deviens fou, alors tu dois t’accrocher à autre chose, pour recommencer.
Les pensées orientales, certaines pensées religieuses, et d’autres plus exotiques, donnent à penser qu’on peut rester en suspension, au-dessus de ce gouffre, et le contempler. Qu’il faut se débarrasser de tout ce qui nous alourdi, qu’il faut renoncer à tout ce à quoi l’on s’accroche, et pourtant, tout cela, c’est ce qui fait de nous des êtres humains, et non des bêtes sauvages. Mais peut-être que cela ne fera pas de nous des bêtes sauvages, peut être que c’est cela qui réalisera véritablement notre humanité ? C’est bien tout le problème ! Quand on se débarrasse de tout ce qui nous alourdi, on est écartelé entre deux extrêmes : l’amour inconditionnel pour son prochain d’un côté, et l’absence de désir pour son prochain de l’autre. Mais sont-ils, ces deux extrêmes, si opposés que cela ? L’absence de désir pour son prochain est -il absence de désir tout court ? L’amour est-il un élan vers l’autre, ou un accueil de l’autre ?Bon cheminement @bzo
5 juillet 2018 à 12 h 00 min #28976JieffeParticipantTrès cher bzo,
je te remercie, cher @jieffe
c’est toi avec tes derniers commentaires
qui m’a fait prendre conscience que je me restreignaisCe n’était nullement mon intention, il s’agissait juste de questionnement, mais cela a pu t’aider, tant mieux.
arf, je devrais peut-être arrêter d’écrire un moment
et mettre un peu d’ordreJe ne pense pas. Le fait d’écrire consigne dans un premier temps les sensations, progrès, erreurs…etc que l’on a vécu. Sans cette écriture, on peut oublier des détails qui ont leurs importances. Le fait de les avoir écrit permet d’y retourner, et la relecture on se remémore bien mieux ce que l’on a vécu ce jour là. Ça permet également, enfin c’est mon cas (pas toujours mais souvent), d’analyser ce que l’on a vécu et de comprendre des choses. Je sais (et je l’ai même écrit il y a peu) que j’ai compris certaines choses en les écrivant, dont je n’avais pas conscience avant. Si je ne les avait pas écrites, il est fort probable que je sois passé à côté. Enfin ça permet aux débutants d’apprendre, de trouver de nouvelles techniques, et même quelque fois la lecture d’un texte peut emmener une réflexion sur un autre sujet, et faire progresser le lecteur.
C’est un des premiers messages et conseils d’Andraneros sur mon premier journal. J’ai mesuré par la suite combien c’était juste et combien il avait raison.
Tu mettras peut-être plus d’ordre en écrivant qu’en écrivant pas.c’est devenu tellement n’importe quoi pour l’instant, mes séances
L’image que j’en ai, c’est que tu es en recherches. Et quand on recherche, on explore plusieurs pistes. Ceci dit, je ne trouve pas que ce soit particulièrement la pagaille. On y retrouve toujours un fil conducteur.
je dois dire que la consistance que j’avais acquise dans les derniers mois de ma pratique avec masseur,
me manqueJe pense que le problème se situe beaucoup ici, et que c’est pour ça que tu as une impression de ‘n’importe quoi’. Parce que tu as un but. Alors tu explores différent moyen d’y parvenir, et cela me paraît tout à fait normal dans ce cas là.
la simplicité de la pratique avec masseur me manque aussi,
je vais m’y remettre un de ces jours et alterner,Ce peut être à mes yeux une bonne solution. Tu y retrouveras la satisfaction que tu as connue, et tu seras ainsi plus serein pour aborder les séances anerosless. À mon avis…
Je ne pense pas que tu aies vraiment besoin d’un nouveau rewiring. Tu as fait le test que tu mentionnes un peu à ma demande, et “pour voir”. Un test comme tu le qualifies si bien. Il manquait peut-être tout simplement l’envie, qui semble te revenir. Et je pense que l’envie est primordiale pour le décollage. Si tu ne retrouves pas dès les premières séances les excellentes sensations que tu avais, je gage que tu ne mettras que peu de temps à les retrouver. J’ai confiance en toi… 🙂un moment de découragement, un moment de doute, un moment de confusion,
chez moi tout va dans le journal,
je ne devrais peut-être pasMoi je pense que si, pour les raisons invoquées plus haut.
sur des laps de temps plus long, une demie heure, une heure, une heure et demie,
je ne serais pas satisfait
car cela voudra dire pour moi qu’il y a toujours quelque chose qui manque à ma pratique,Je trouve bien et sain que tu aies un but, mais il faut faire attention à une chose. Comme tu l’as dit, la pratique anerosless et complètement différente de la pratique avec masseur, alors est il possible d’en obtenir les même choses? Je soulève juste la question, je n’en ai aucune idée. Mais rien ne dit qu’en anerosless il soit possible de faire des séances aussi longues qu’avec masseur???
Il me semble que le plaisir anerosless est nommé chair orgasm, orgasme de la chaise, donc orgasme au bureau en quelques sortes. Donc pas très long. Il me semble que tu pourras obtenir plus d’informations sur le site officiel, mais en anglais.car la qualité du plaisir que j’éprouve désormais depuis pas mal de semaines,
est bien supérieure à ce que j’ai jamais ressenti
dans ma pratique avec masseurC’est ce qui est vraiment important à mon sens. C’est très précieux.
Tu es en période de recherche d’un but que tu souhaites atteindre, il est normal à mon sens que tu aies de doutes. Tu devrais tout de même te renseigner sur les possibilités de la pratique anerosless. En revanche, ce n’est pas parce que personne n’y est parvenu si par cas tu apprennais que les séances sont plus courtes avec ce type de pratique, que ça n’est pas possible. Mais il faudra alors tout inventer….
Bon courage bzo dans ta quête.
5 juillet 2018 à 21 h 31 min #28982bzoParticipantmerci @jieffe
Il me semble que le plaisir anerosless est nommé chair orgasm, orgasme de la chaise, donc orgasme au bureau en quelques sortes. Donc pas très long.
c’est intéressant ce que tu écris là
mais j’ai rien trouvé qui corrobore vraiment,
il y a bien un bonhomme sur le forum du site officiel qui appelle ces séances en aneroless comme cela
mais pas beaucoup plusmais cela va aller,
en fait c’est la fièvre qui m’a joué un tour
juste avant j’écrivais
que grâce à un rythme extrêmement lent assumé des mouvements, des caresses
même des arrêts prolongés durant les contractions,
je parvenais à des résultats très intéressantscela permet de rester bien concentré sur l’intérieur, totalement à l’écoute,
l’aneroless, c’est incroyablement puissant et riche
mais c’est fragile,
un château de cartes,
encore plus, bien plus, que dans la pratique avec masseurmettre cela en route, il y a tout un stade, comme je l’ai déjà décrit un peu plus haut,
où on est comme à souffler sur des brindilles pour que le feu prenne,
c’est cette action que favorise chez moi fortement
cette lenteur, ces arrêts, je souffle sur les étincelles, les petites flammes gracileset puis la fièvre est arrivée,
j’ai pas pris conscience immédiatement de ce qui m’arrivait,
je ne me sentais pas dans mon assiette, j’avais mal à la gorge
mais je ne me rendais malgré tout pas compte que c’était un refroidissement
et donc durant ces 24 premières heures,
j’étais très excité de mes beaux progrès mais quand je me suis lancé dans cet état dans une séance,
ben pas grand chose s’est passé,
d’où mon désarroi, ma confusion*
qui ont entraînés ces messages qui reflétaient mon dépit, mon doutemais là, la fièvre est partie, cela va beaucoup mieux
et du coup, ma libido est à nouveau accessible
et j’ai pu constater que les progrès étaient bien là,
qu’en aneroless pur,
sans les mains par devant et la main par derrière,
j’arrivais à des résultats très très intéressantsbon je vais me refréner et pas me lancer dans des conclusions trop hâtives,
je vais attendre cette fois de confirmer avec plusieurs séances
et au lit et sur des longues durées
avant de crier victoire
mais cela semble bien parti5 juillet 2018 à 23 h 54 min #28983bzoParticipantl’intensité est bien revenue,
la fièvre brouillait tout, la fièvre estompait tout,
m’avait bouché l’horizon,
la grisaille était descendue sur ma chair,
me coupant de mon soleil intérieurà quel point on se sent vivant
la vie-même concentré à 100% sans rien qui la dilue,
la puissance de ce plaisir,
il n’y a rien d’autre qui existe,
non vraiment,
tout le reste meurt à petit feuma chair éblouie, ma chair houleuse, ma chair fiévreuse
et ce petit ego, ce petit lego
comme un oiseau sans ailes
dans ce nid de barbaque en combustionce petit lego perdu, perdu loin de sa boîte,
n’est plus que frémissements, vibrations, tremblements pour le moment
dans son nid de chair aussi dans tous ses étatsvol immobile,
me suis élancé vers nulle part
avec grâceune femme m’a pris dans sa main,
m’a recueilli quelques instants,
m’a réchauffé, m’a fait voguer sur l’océan
au loin6 juillet 2018 à 8 h 08 min #28984bzoParticipantnotre vie, nos petites tragédies, nos petits plaisirs,
moi je me partage entre ma turbine à glace, mon plaisir prostatique, mes livres, ma cinéphiliejustement, Claude Lanzmann est mort,
son film Shoah est sans doute la chose la plus bouleversante, la plus marquante
que j’ai jamais vue,
implacable, il nous entraîne toujours et toujours plus loin, plus bas, plus profond
au coeur de la plus grande tragédie de l’histoire humainelarmes douloureuses, lames douloureuses, pauvre de nous,
qu’ont-ils fait là, qu’ont-ils pu faire là6 juillet 2018 à 10 h 40 min #28986EpictureParticipantIls ont plongé dans le gouffre. Il est terrifiant, car il permet toutes les horreurs, et fascinant à la foi, car il nous met au bord de nous même.
C’est notre condition d’être humain : fragile et pauvres. Ceux qui ne l’acceptent pas brandissent leurs phallus en forme de canon, et accusent l’étranger, l’autre, le juif, le noir, l’animal, etc. d’en être les responsables, et se permetde les massacrer.
Ce spectacle se déroule encore aujourd’hui, sous nos yeux.7 juillet 2018 à 10 h 10 min #28992bzoParticipantquel moment délicieux je viens de passer
je fermais les yeux et commençais à me caresser lentement la poitrine,
à chaque contraction appliqué avec insistence et lenteur,
j’arrêtai le travail des mains, du bassin
pour être concentré au maximum sur les sensations éveillées dans mon fondementcela faisait comme un rythme tropical, lascif dans mon corps bientôt,
la tranquille remontée du piston dans mon vaginus
accompagnée par un arrêt tout en douceur des autres activités
et quand la contraction était bien à fond,
une façon de me lâcher intérieurement
et de n’être plus là qu’à l’endroit de pression tout au fond de moi, au plus intime de ma chair,
là où les muscles pressent à ce moment et font naître des étincelles
qui enflamment des brindilles de sensations de plus en plus fortementdès que je relâchais la pression de la contraction,
mon bassin se remettait en route,
rythme chaloupé, de lente danse sensuelle,
houle frémissante qui m’envahissait peu à peu tous les muscles, tous les tissus,
sur le sable chaud du plaisir, j’étais étendu,
des mains invisibles s’affairaient sur tout mon corps à me caresser, à me toucher,
à s’insinuer par tous les orifices en moi,
je n’étais plus qu’orifices de tous les côtésje rouvrais de temps à autre les yeux
et je voyais mon corps enfiévré, entraîné par le plaisir,
je voyais ce sein enflammé par le désir sous mes doigts,
je voyais toute ma chair heureuse, bougeant langoureusement
et cela m’excitait,
je me sentais me faire l’amour,
la réalité de la sensation était telle,
tellement totalece rythme me berçait, m’enivrait, tantôt la contraction remontant,
cela frottait par en bas, cela frottait beaucoup avec ce piston remontant en moi,
des frissons, de la chaleur, du miel entre mes jambes,
j’étais entièrement concentré là-dessus
puis soudain je relâchais la pression de la contraction
et cela se remettait à danser lascivement,
mon bassin, invitant, invité, s’offrait, j’étais pris, je prenais,
toute cette chair en feu sous moije descendais lentement la main, la coince sous la fesse
avec bientôt le bout des doigts entrant dans mon fondement,
mes petites souris d’amour, vous glissez un peu,
j’ai lubrifié juste ce qu’il faut pour cela
pour que vous glissez bien
mais malgré tout qu’il y ait de l’accroche,
du frottement, du raclement possiblemes reins se mettent en route, va et vient, mouvements de pénétration,
toujours un rythme lent, un rythme tropical, la plage, le sexe sur la plage,
un orchestre cubain jouant ses rythmes chaloupés, syncopés
partout dans mes musclesmes doigts s’enfoncent progressivement de plus en plus
et cela frotte de plus en plus,
cela devient vite insupportablement bon,
je me soulève un peu, redresse mes doigts, les serrent l’un contre l’autre
et me laisse tomber dessus de tout mon poidsje m’étrangle, les sons ne parviennent plus à sortir pour l’instant
car il y a un embouteillage dans ma gorge,
cela reste ainsi de longues secondes
où je sens un pal en moi, un pal chaud, vivant,
planté souverainement en moichaque contraction semble envelopper tellement parfaitement mes doigts
comme un fourreau qui vient s’appliquer au millimètre près,
cela explose à tout instant au milieu de mon bassin
et des sensations de chaleur, des frissons partent de tous les côtés8 juillet 2018 à 4 h 18 min #29015bzoParticipant3h du matin, je viens de me réveiller,
un repas un peu trop copieux au restaurant en fin d’après-midi
avec mon frère avant de le mettre dans l’avion,
a eu raison de ma soirée
et me voilà donc en plein milieu de la nuit,
cherchant à rattraper le temps perduet ma foi,
j’ai le feu au cul (comme d’habitude)
et quand j’ai le feu au cul, les doigts en général ne sont pas loinoserai-je parler plutôt de chatte à cette heure où les enfants sont couchés?
car dès que je mets un peu de crème pour lubrifier tout cela
(je n’utilise plus de lubrifiants à proprement parler
car ils transforment un peu trop l’endroit en une patinoire à mon goût),
je me sens avoir comme une chatte humide entre les jambes
prête à entrer en actiontout commence par la poitrine,
plus exactement des mains baladeuses sur une poitrine
puis souvent c’est un début de mouvement langoureux dans les reins,
le bassin comme mis en route par une houle lasciveles mains après avoir saisi les seins ,
les avoir pressés, bougés sans ménagement,
descendent, caressent les flancs
tandis qu’une première contraction se prépare dans mon fondementattention, roulement de tambours, elle démarre,
non pas en trombe mais bien tranquillement, massivement,
genre piston irrépressible, sûr de sa puissance, inutile de se presser,
j’aime cette lenteur, on sent bien les raclements sur les parois,
cela frotte, il faut que cela frotte,
cela fait du bien quand cela frottemes mains se sont arrêtées pour laisser passer le convoi,
tout s’est arrêté, la danse du bassin, tout,
je suis entièrement concentré sur le piston qui remonte entre mes jambes lentement,
raclant, frottant sur son passage,
je sens bien ce petit tourbillon de sensations qui naît sur son passage,
je veille dessus, je déguste la progression, au plus mon attention est dessus,
au plus le bébé va prendre de l’ampleur, va croîtreen un temps record ainsi,
je me retrouve avec un véritable feu de brousse dans le ventre,
comme il se répand, comme c’est délicieux,
je suis de près son évolution, j’en déguste chaque centimètre de terrain gagné,
c’est extraordinaire comme il y a moyen toujours plus de suivre sa progression,
comme au plus on suit sa progression,il va progresser,
en fait c’est notre capacité à suivre sa progression, qui le fait progresserle flot du plaisir intense se répandant dans mon ventre, remontant,
immergeant peu à peu toutes les parties de mon corps
et mon cerveau surtout, cela vient se concentrer dans le cerveau,
endroit étroit, cul de sac, genre “tous les chemins mènent à Rome”,
le copain du cul d’en bas tout en haut,
copains comme cochons ces deux-là,
le cul d’en haut, même on pourrait l’appeler,
et comme c’est pas bien grand physiquement comme cavité,
cela se bouscule, il y a du ressac, des courants puissants dans tous les sens,
je n’ai plus rien qui tient en place,
juste ce miel dense et chaud, ces vagues de frissons, ces vagues de chaleur
qui chassent en bandej’ai passé trop de temps ici à taper du texte,
du coup ma chatte, mon cul si vous préférez,
je sais bien que c’est mon cul mais il m’en a fait voir de tellement de couleurs,
de tellement de couleurs extraordinaires
que je le fais monter en grade,
je le décore du titre de chatte , du titre de chatte en chaleur,
du titre de chatte humide aux lèvres entrouvertes, offertesje me remets donc un peu de crème,
je passe deux doigts avec un petit peu de crème entre les lèvres,
elles s’écartent, je touille un peu pour la répandre,
mon bassin immédiatement répond en bougeant langoureusement,
mon sexe se redresse aussi, agréable tension même si tout à fait hors de propos et très momentanée,
agréable tension malgré tout à ressentir,
tout ce sang qui durcit ma verge
qui vibre doucement de toutes ses terminaisons nerveusessentir ainsi sa queue bien dure, est bien agréable, un plaisir diffus mais intense
mais revenons à nos moutons,
je retourne vers mon fauteuil de bureau
car c’est là la plupart du temps que les choses se passent,
là et le lit,
enfin le lit je suis en train de le ré-apprivoiser,
cela va prendre encore un peu de temps,
demain dimanche, je vais me faire une longue séance au litmais là pour l’instant, je suis dans mon fauteuil face à l’ordinateur,
je commence à bouger façon liane en chaleur, liane invitante,
liane qui a envie d’être inondée de plaisir,
d’être débordée par son désir et de partir en roue libre, emportée vers l’inconnurien du plus facile, “piece of cake”,
je suis un immense réceptacle à l’intérieur pour l’instant, un immense réceptacle à plaisir,
quand je suis bien concentré, toute mon attention porté vers l’intérieur, là où cela se passe,
avec comme un radar qui suit toute l’action en moi au plus près,
je deviens comme un immense réceptacle prêt à s’emplir et encore à s’emplir de divines sensations,
un vrai tonneau des Danaïdeslà je dresse mes doigts en les serrant un peu sous mon cul
et je me laisse tomber dessus de tout mon poids,
quelle sensation , pour pénétrer, cela pénètre, ah comme cela pénètre!c’est indescriptible,
cette intensité unique, légère, gracieuse, claire, vive,
j’ai l’impression de m’envoler comme une mouette au-dessus de l’océan,
vous pouvez peut-être me voir, là au loin,
là ce petit point noir dans le ciel, c’est moimouette je suis dans ces instants,
je vole de mes propres ailes, je sens leurs mouvements en moi,
je sens leur élégance en moi car ces ailes battent avec majesté, avec une rare majesté,
mouette je suis mais muette certainement pas,
je sors ma voix la plus rauque pour l’occasion,
elle semble imbibée de baise, de stupre, de bites gorgées de sang,
de chattes béante, de chattes en chaleur,
c’est ma voix des grands jours,
celle qui porte tout le stupre du monde dans ses accentsbien le bonjour à tout le monde,
une grosse bise et une grosse baise à tous et à toutes9 juillet 2018 à 9 h 03 min #29092JieffeParticipantBonjour bzo,
mais cela va aller,
en fait c’est la fièvre qui m’a joué un tourContent de voir que tu vas mieux, et que ta période de doute était liée à la fièvre. Tes messages étaient quelques peu inquiétants et ne te ressemblaient pas.
Nous avons retrouvé notre bzo, ça fait plaisir.En ce qui concerne les chair orgasm, je viens de faire une recherche et je n’ai rien trouvé de concluant. Je ne me souviens plus où est ce que j’ai vu ça. Garrett en parle dans ce message mais je n’ai rien trouvé sur le Wiki Aneros. En faisant une recherche dans tous les forums avec pour mot clé “Chair orgasm”, on trouve plein de réponse que je n’ai pas eu le temps de lire.
Si je trouve quelque chose de probant, je te transmets.À bientôt et bon cheminement avec tes nouveaux jouets. J’ai du rater une étape, quel est le deuxième? J’ai compris que tu avais acquis un Wand, mais je ne me souviens plus quel est le deuxième?
Des retours que j’en ai lu et de ce que je connais de toi, je pense que le Wand t’ira à merveille. -
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