Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
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5 février 2020 à 9 h 38 min #36328bzoParticipant
l’église catholique évoque des miracles dans ses écrits
mais ils n’ont aucune idée des petits miracles, des moments de grâce,
qu’il y a moyen de vivre dans sa chairces petits miracles, ces moments de grâce
qui témoignent de la possibilité de percevoir en chacun de nous
la vibrante splendeur de vivre,
l’onctueuse, la soyeuse, splendeur de vivre les instants ici-bas,
ils n’auront jamais aucune idée de tout cela,
cela leur passe à des années-lumière au-dessus de la tête,
eux qui déploient tant d’efforts à nier le corps,
à dénigrer la chair et toutes les énergies secrètes enfouies en elle
mais qui finissent par prendre leur revanche quelque part sur eux,
empoisonnant leur idées, empoisonnant leur vision du mondefruits desséchés, flétris, piétinés, par terre,
morte la splendeur du verger,
en berne le drapeau arc en ciel de la vie5 février 2020 à 11 h 52 min #36335bzoParticipantje sens mon pénis apaisé, calme, avec ces éjaculations régulières désormais (3 en quatre jours),
je laisse mon corps gérer cela tout seul,
quand il en ressent le besoin, le petit tuyau crache son nuage laiteux
et ainsi cette chair de mes parties génitales, tellement sensible,
qui a un accès privilégié aux énergies des profondeurs,
me délivre des quantités de volupté insoupçonnées jusqu’icimes cuisses vont et viennent sans aucune retenue,
frottent, pressent , malaxent, mes couilles, mon sexe,
celui-ci durcit à peine malgré l’intensité des attouchements,
les lascifs mouvements sur l’entrejambe constamment,
des vagues tellement pleines, tellement fortes , m’envahissent tout le corps,
c’est divin, c’est indescriptibleen conjugaison avec les contractions qui m’apportent les ondes de la prostate
et puis les doigts derrière régulièrement dans mon anus-pussy , qui farfouillent,
mon bassin est devenu comme une centrale atomique fonctionnant à plein régimevivre de pareils moments dans sa chair, quelle bénédiction,
mes mains vont et viennent, parcourent ma peau enflammée,
je crie, je gémis, je râle,
toute une nuée d’oiseaux sonores qui s’envolent autour de moi,
je n’arrête pas de jouir emporté par un tsunami de volupté et de félicité dans la chairje laisse le féminin en moi se libérer sans retenue durant la séance,
comme Aladin frottant sa lampe magique,
elle sort de mes profondeurs, s’empare de mon corps, le met en mouvement,
je vibre et je m’émeus à travers ellela perfection des instants,
ce sont ces forces en nous, libérées sans restrictions,
dansant comme une flamme dorée, vive, incandescente
unissant notre corps et notre âme5 février 2020 à 21 h 10 min #36344bzoParticipanton ne fait jamais l’amour qu’avec soi-même,
l’autre est un miroir, un support,
pour nos fantasmes, pour notre désirceci explique déjà pas mal des choses
qu’il y a moyen d’atteindre tout seul,
on ne fait jamais que se passer du support de l’autre,
tourner le miroir vers soi, puis en soi toujours plus profondément
et progressivement tenter d’éveiller de plus en plus les forces qui dorment en nousce lac aux eaux noires plein de lueurs mystérieuses, sans fond,
qui donne l’impression d’être peuplé,
dont les eaux semblent refléter toutes sortes d’horizons lointains
que de perspectives pour notre chair,
que de perspectives pour l’audacieux prêt à affronter les tabous
et les frontières de sa masculinitéle féminin est en nous comme dans un rêve, comme un autre endormi,
l’éveiller, le laisser prendre les commandes de ce corps,
c’est vivre à travers elle quelques instants ce corps,
c’est vivre les sensations et la jouissance, au féminin, le miroir tourné en soi profondément
c’est vivre un acte sexuel comme étant un autre en nousle processus ne devient vraiment complet que quand on éveille aussi le masculin entre ses jambes,
qu’il est bien en elle, qu’il cherche à monter bien profondément en en elle,
notre corps devient alors le théâtre grandiose d’ébats fantômes, d’ébats dans l’invisiblel’amour parfait est un amour androgyne,
même à deux,
quand nos corps s’entremêlent au point
qu’on ne sait plus où s’arrête le masculin et où commence le féminin,
que les deux sont inextricablement emmêléstout seul aussi,
quand dans notre corps, on ne sait plus où s’arrête le masculin et où commence le féminin,
que les deux sont inextricablement emmêlés,
que le désir a libre cours6 février 2020 à 1 h 05 min #36348bzoParticipantmon corps est un paradis sans âge,
il faut une échelle,
il y a de la terre en moi,
odeur d’humus dans ma chairune fleur est butinée,
le vent s’engouffre dans la forêt
des branches se mettent à danser à perte de vue,
un papillon passe,
le ciel lui dit bonjour,
le soleil a un cartable d’écolier,
mon heure est venue,
un lent baiser,
les portes sont grandes ouvertes6 février 2020 à 7 h 27 min #36349bzoParticipanthum, un peu trop obscur peut-être le texte au-dessus
6 février 2020 à 7 h 36 min #36350bzoParticipantje me lève, je me prépare à ma journée de boulot,
j’allume mon ordi,
je m’assieds,
tout d’un coup, une petite envie,
“oh oui, tu as cela dans ta chair, tu as cette possibilité dans ta chair,
n’importe où, n’importe quand”
je serre les cuisses, les presse contre mes bijoux de famille,
je les bouge un peu pour les frotter, pour les malaxer, les triturer,
je pose ma main sur ma poitrine
et je fais remonter une contraction,
lentement…lentement…lentement…
oh oui, oui, oui, venez à moi, petit frissons doux, soyeux, chaudsne voilà-t-il pas déjà que tout est envahi de nectar ineffable,
oh oui, c’est ta chair à présent qui semble envahi de ce miel chaud, de ces vagues de soie,
comme c’est devenu facile, comme c’est devenu instantané, comme c’est omniprésentcomme j’aime cette complicité avec mon corps,
comme je suis capable de m’unir à lui,
comme je suis capable de le laisser s’exprimer,
de laisser le désir parler en lui6 février 2020 à 19 h 23 min #36359bzoParticipantje viens de recevoir mon Nexus G-Stroker,
quel gros joujou,
il est légèrement plus grand et plus massif encore que le G-Rider
qui lui-même, était déjà un poids lourd pour un masseur prostatique
mais celui-ci doit avoir encore presque d’un demi centimètre de plus
et est aussi plus épaisils ont change aussi la forme de la tête,
plus ces petits appendices qui dépassent à la base de la hampe,
deux sortes de petites billes qui ont un petit moteur à eux,
sensé les faire monter et descendre pour exister l’entrée de l’anus
quand on s’en sert avec les moteursje vais déjà le tester sans, n’était pas particulièrement fan des vibrations artificielles
de quelque sorte que ce soit
mais je suis curieux de le tester ainsi,
voire s’ils l’ont amélioré par rapport au G-Rider
qui a été mon chouchou pendant des années
et l’ait toujours en fait, même si dernièrement je me suis plutôt servi
pour les rares fois que je me sers d’un masseur, du Vice 2mais je vais me faire une séance déjà peut-être ce soir,
j’ai trop hâte de l’essayer ce masseur, il a l’air belliqueux et menaçant,
on dirait un engin de guerre médiévalmais le G-Rider tout de même,
ce sont les deux meilleurs butées dont je me suis jamais servi,
larges, énormes, avec des petits picots de plastique
mais surtout leur forme comme des rames,
ils épousent la chair parfaitement,on prend appui dessus à merveille,
malgré la taille, ce masseur restait maniable
mais surtout grâce à ces butées, le masseur avait une précision incroyable,
il ne flottait pas, ne louvoyait pas,
ne commençait pas à dériver,
non il se dirigeait vers où on avait l’intention de le diriger
comme un obus téléguidé6 février 2020 à 20 h 59 min #36360bzoParticipantla science nous apprend que notre corps est composé de divers organes, d’os, de sang,
qu’il y a le coeur, qu’il y a les tissus, etc
et puis qu’il y a des maladies,
terrible cela, les maladies,
certaines que la science peut guérir, d’autres pas,
enfin pas encorela science est merveilleuse, pas de doute là-dessus, fer de lance du progrès humain
cependant ce corps,
c’est bien plus qu’un amoncellement d’organes, de chair et de sang,
au fonctionnement d’une complexité inouïe qu’elle éventera cependant peu à peuavec le degré de complicité que j’ai atteint avec ce corps,
j’ai expérimenté de moultes fois à quel point il est aussi un continent inconnu empli de mystère
à quel point la science explore et ne pourra jamais explorer
que la partie émergée de l’iceberg
mais que nous citoyens lambda,
par le simple fait que nous avons un exemplaire, chacun, à notre disposition, 24h sur 24h,
un exemplaire de corps auquel nous sommes associé intimement, on ne peut plus intimement,
dans lequel nous sommes coulés, fondus, immergés, pour le meilleur et le pire,
nous avons la possibilité et le potentiel
de devenir un Christophe Colomb, un Marco Polo, un Magellan, un Cook,
de ses secrets les mieux gardés, inaccessibles à la sciencenous autres, citoyens lambda,
de par le simple fait qu’on est un être vivant, un être de chair et de sang,
avec un cerveau, une imagination, une sensibilité, des nerfs, de l’instinct, des fantasmes,des pulsions,
nous trimbalons en nous, chacun, tout le mystère du monde,
enfoui dans les profondeurs, dans les abysses, de ce corpsje pense ici dans le cadre de ce journal bien sûr,
plus particulièrement à ceux du genre masculin,
qui ont ce précieux petit organe, appelé prostate,
comme pour compenser les limitations, de leur sexualité par défaut,
qui ont aussi ces deux boules plus bas, généralement poilues, enfin moins ces dernières temps
et puis ce petit tuyau de chair
qui peut doubler, tripler de volume,
passer de l’aspect d’un gros ver débonnaire pendouillant mollement,
à celui d’un fier guerrier casqué, se dressant de tout son long,
arqué, basané, strié de veines, prêt à monter à l’assaut,
à se ruer vers tout orifice de chair tentantchemin initiatique en soi-même,
jour après jour progresser en soi, tel un pèlerin de la volupté,
cherchant la soie rare de la jouissance dans ses profondeurs,
chemin initiatique en soi-même,
jalonné de sensations extraordinaires, de volupté, de jouissance ineffable,
qui débouche pour les plus tenaces, les plus patients,
comme sur un immense estuaire
sous un ciel encore plus immense,
l’océan semble tendre ses bras par moments dans notre chair,
semble nous attendre parfois dans notre chair,
avec son horizon au loin à ras des eaux, parcouru de nuages,
de beaux nuages paisibles gorgés de soleil, de lumière éblouissante,
de diamants brillants flottant dans les airs, dans le bleu du ciel
jetant une multitude de reflets vers nouset puis tant de cris d’oiseaux survolant partout l’immensité,
s’élevant comme des flèches tranquillement,
jouant rêveusement dans les airs, planant, dérivant,
leurs complices en bas, les vagues,
la foule des vagues,
dansent toute leur vie sur le dos des abysses, au rythme du lointain noyau de la terre,
toute la puissance de l’océan, du grand océan , est en nous, dans nos profondeurs,
à nous d’aller la chercher dans notre chair,
de la libérer
et de nous élever quelques instants comme une multitude de mouettes au-dessus des vagues7 février 2020 à 0 h 29 min #36361bzoParticipantil est assez étonnant ce G-Stroker,
il a deux moteurs,
l’un pour les vibrations dans la tête, plus classiques vibrations probablement,
je ne l’ai pas encore essayémais l’autre, c’est assez diabolique, le second moteur agit à la base de la hampe,
actionne deux petites tiges comme des rames aux bouts renflés et arrondis
qui descendent et qui montent, de part et d’autre, sur trois, quatre centimètres
à la base de la hampe, le long de celle-cidonc inséré, cela frotte l’entrée de l’anus sur 3, 4 centimètres,
l’effet est très puissant, très excitant, tout à fait réussi,
si on serre le masseur un peu avec ses cuisses et qu’on le garde pressé sur sa prostate,
on a l’anus en feu très très rapidement, c’est puissant comme effet,
j’ai explosé en quelques instants, c’était délicieux
c’est vraiment très réussi cette part du masseuron peut soit l’alterner avec l’autre moteur qui fournit des vibrations plus classiques, je pense
mais je ne l’ai pas encore essayé
ou alors faire fonctionner les deux en même tempsun sérieux point noir cependant,
je ne suis pas encore parvenu à faire fonctionner la télécommandeje ne l’ai pas non plus utilisé assez sans le moteur,
je n’ai donc pas encore d’opinion quant à ses qualités propres,
sans ces appendices motorisés
mais qui encore une fois, fournit des sensations assez uniques,
je ne suis pas spécialistes de ce genre de jouet
mais c’est la première fois que je vois cela,
ce genre de proposition sur un masseur prostatique,
cela devrait enchanter pas mal de gens,
particulièrement les paresseux qui aiment qu’on fasse le travail à leur placela prochaine fois je l’essaie avec les deux moteurs lancés, pour voir ce que cela donne,
cela pourrait être assez volcaniquej’espère que je vais arriver à faire fonctionner cette maudite télécommande aussi
7 février 2020 à 7 h 47 min #36363bzoParticipantje me dois de prendre des mesures,
la liste des petits travaux chez moi, plus terminer ma décoration,
mettre en place mes vases, mes statuettes et autres objets d’art divers,
la fixation définitive de ma nouvelle bibliothèque qui n’est contre aucun mur,
que je voulais assujettir au plafond,
rien n’avance, je traîne, ma volonté ne fonctionne plus actuellementaussi donc j’ai décidé de ne plus me coucher plus tard qu’une heure du matin quand le lendemain je travaille
et deux heures les autres jours,
ainsi au moins je serais plus frais d’une façon généraleen plus ma pratique, eh bien ma pratique, est devenue tellement omniprésente dans ma vie chez moi,
tellement facile, tellement naturellement présente en moi, puissamment, richement,
c’est simplement devenu trop bon, trop irrésistible,
je ne parviens plus à me retenir et n’ai aucun enviecependant cela me bouffe beaucoup, beaucoup de temps,
aussi j’ai décidé non pas d’essayer de la freiner, aucune envie, pas un seul instant
mais de réduire l’activité concomitante à ma pratique,
c’est-à-dire la relater, essayer de la décrire, de la mettre en mot
car cela me prend presque autant de temps, je me rends comptedonc je remets en place une discipline par rapport à mes messages ici,
plus avant 20h, aucun message dans mon fil avant 20h,
juste éventuellement des réponses dans d’autres filson va voir, si avec ces mesures, je parviens à reprendre pied
par rapport à tous ces petits travaux qui traînent et qui s’accumulent chez moi,
si c’est suffisant7 février 2020 à 13 h 45 min #363727 février 2020 à 21 h 13 min #36373bzoParticipanteh merci, je prends bien soin de moi, enfin j’essaie
juste, 24h dans une journée, c’est si court,
si on enlève les 6h de sommeil, les 8 h de travail,
les déplacements, les courses, se laver, cuisiner, ranger, régler les affaires courantes,
élever des enfants pour certains,
il ne reste plus grand chosede temps vraiment à consacrer à soi-même,
à se dorloter dans son nid, lire des livres, écouter de la musique, méditer,
bricoler sans devoir se hâter, comme un artisan qui aurait tout son tempson nous vole cette chose précieuse ici-bas, le temps,
du temps à consacrer aux choses essentielles, s’enrichir intérieurement,
trouver du sens, créer, enfin essayer de créer, même modestement,
il ne nous reste que du temps superficiellement,
des miettes de plages de temps, alors on court, on se disperse,
on abdique et de guère las, on s’étourdit, on s’anesthésie
sans chercher à approfondir quoique ce soit7 février 2020 à 21 h 53 min #36374bzoParticipantj’ai utilisé juste au-dessus les termes de “s’enrichir intérieurement”,
c’est bien de cela qu’il s’agit,
notre pratique, peut nous apporter beaucoup de plaisir, beaucoup de sensations délicieuses
mais peut aussi nous enrichir intérieurement, à partir d’un certain stade7 février 2020 à 22 h 46 min #36375bzoParticipantse nourrir de tout ce continent mystérieux en nous,
comme un arbre se nourrit par les racines,
opposer à la dureté, à l’impitoyabilité, de ce monde,
à ses règles binaires sans nuances,
la douceur infinie de la jouissance dans notre chair,
les vagues tendres de la volupté dans notre bassin,
se savoir femme aussi quelque part
tout en restant, pleinement, entièrement, homme,
c’est un acte de rébellion secretje peux dresser mon braquemart, je peux le rendre dur et le dresser
comme je peux m’ouvrir comme une fleur,
délier mon corps de son identité sexuelle préprogrammée
et accueillir en moi des vagues qui montentles énergies circulent désormais tellement librement en moi,
depuis que j’accepte l’éjaculation, laisse monter le sperme,
que je laisse mon corps, entièrement réguler cela, selon ses besoins,
ainsi je peux faire participer à 100% mes parties génitales à mon action,
conjuguées à toutes mes autres sources d’énergie,
ma prostate, mon anus-pussy,
tout mon corps en fait,
je suis devenu une dynamo avec des vibrations qui fourmillent partout,
comme un de ces filets de pêche en haute mer
où des milliers et des milliers de poissons tournent dans tous les sens,
ma chair ensorcelée, ensorcelante,
inimaginables momentsil y a bien de la magie en nous
8 février 2020 à 0 h 18 min #36379bzoParticipantl’orgasme accompagné de l’éjaculation
est venu après une petite heure de délire délicieux dans ma chairce fut comme si tout mon corps n’était plus qu’une bouche haletante, hoquetant,
émettant râle sur râle, gémissement sur gémissement,
tout mon corps entrouvert, fendu de part en part comme un fruit mûr quelque part dans l’invisible,
déversant une coulée de lave d’une douceur infiniment soyeusetout mon corps projeté en l’air, respirait dans le ciel directement,
buvait les rayons du soleil à même toute la surface de la peau,
un tremblement majeur s’était emparé de tout mon être intérieurement,
un séisme soyeux inarrêtable qui me bouleversait l’âme,
tout semblait descellé, tout semblait rouler follement
et mon corps ruait, gesticulait comme si je n’étais plus dedans,
juste un désir fou tourbillonnant, déferlant,cela a durée une trentaine de secondes où rien d’autre ne semblait plus exister
que ce séisme qui roulait follement en moi,
qui passait et repassait8 février 2020 à 23 h 38 min #36383bzoParticipantque de moments sublimes encore
au lit, une demie heure aneroless d’abord,
puis un bon quart d’heure avec masseur, j’ai ressorti pour l’occasion,
ma compagne fidèle, Carabosse, ma petite fée du logis en silicone noir, qui astique comme aucune autre,
j’ai nommé le seul, l’unique, G-Rider, le meilleur masseur de tous les temps
et dans toute la galaxie et même au-delà (enfin pour moi)
et enfin conclu avec dix minutes approximativement anerolessla chair quand elle est envahi comme cela, par une pareille volupté, tellement incandescente,
est vraiment comme un temple, il y a quelque chose de sacré dans ces moments,
comme une prière païenne à la vie,
un hymne qui s’élève de tous mes cellulestoutes ces énergies qui montent de mes profondeurs,
semblent aller à l’océan,
comme c’est extraordinaire de s’entendre râler, geindre, gémir, ainsi en continu,
cela semble presque comme un cri de souffrance par moments,
tellement la volupté semble s’enfoncer tout à coup au plus profond de moi,
comme enfoncée brusquement,
déboucher dans mon âme,
y déverser son ineffable douceur chaude, soyeusemon corps chante, mon corps danse,
il semble juste se tordre de plaisirde temps à autre, je vais farfouiller avec un doigt ou deux, derrière,
à leur rencontre, vient une contraction immédiatement,
comme pour les envelopper,
fourreau de chair vivante,
chaude, puissante,
ils semblent fusionner instantanément, former ainsi un petit bélier d’amour en moiavec le masseur, c’est définitivement plus monocorde,
c’est un vrai objet dans mon cul, mon anus-pussy,
il a sa forme, sa consistance qui m’échappent,
je peux juste m’en emparer avec les muscles et le bouger,
le faire remonter, le faire descendre, varier les angles
mais sa structure, sa forme et sa longueur, sont hors de ma portée,
je ne peux m’en emparer et les changer à volonté comme en aneroless
où tout est tellement fluide, changeant,
s’adaptant immédiatement à mon désir, avec une infinité de nuances
néanmoins le masseur me fait des contacts physiques avec la prostate,
cela a du bon aussi, cela change
et puis il y a la sensation de remplissement qui n’est pas désagréable non plusje vais définitivement alterner des moments aneroless et des moments avec masseur,
même si ma priorité reste l’aneroless, bien sûr,
c’est incomparable et tellement plus simple, plus facile9 février 2020 à 19 h 57 min #36391bzoParticipantnos diverses pratiques peuvent au fond se résumer à trois mots clef:
énergies, prostate, rewiring,
se résumer ultimement par ce qui se cache derrière ces trois motsénergies, d’abord,
j’évoque ici bien sûr, ces énergies dans nos profondeurs,
toutes nos pratiques sexuelles en ont besoin comme carburant,
ce que l’on achève dans l’instant durant nos séances,
l’intensité de ce que l’on ressent, la richesse, les nuances, des sensations,
dépendent entièrement de nos capacités à les faire monter dans notre chairles énergies dans nos abysses, n’ont pas de sexe, ont les deux,
c’est ce qu’on en fait, la façon dont on les traite
une fois à notre disposition brièvement dans notre corps,
qui va leur conférer plutôt les caractéristiques d’un sexe ou de l’autrela prostate,
ah notre prostate,
nous autres hommes, nous avons deux accès privilégiés aux énergies en nous,
nos parties génitales et notre prostate,
les premières ont une sexualité par défaut, pour la plupart à la naissance, vissée à elles,
la seconde, aucune,
aussi, c’est un choc quand on a ses premiers émois prostatiques
car ce sont des énergies non pré-traitées, non déterminées par notre sexe,
qui arrivent en abondance en nousen tant que mâle, on est obsédé par l’orgasme, c’est une idée fixe du pénis en érection,
ce n’est pratiquement que cela, un missile téléguidé, lancé vers l’orgasme,
aussi quand avec cette nouvelle pratique, on découvre un moyen d’en obtenir à la queue leu leu,
en bon mâle, on fonce là-dedans à pieds joints
et il n’y a aucune raison de ne pas le faire, j’insiste,
c’est une merveilleuse période durant notre parcoursaprès cela dépend de chacun, s’il veut en rester là,
juste approfondir toujours plus cette manière de pratiquer,
visant des super O et des orgasmes à la chaîne, toujours plus affinés, toujours plus épiques
ou bien s’il veut aller vers cet autre continent en lui,
explorer ce féminin que la prostate met aussi à notre portéele rewiring,
c’est peut-être là le miracle le plus puissant, sexuellement parlant, dans notre chair,
plus encore que ce qu’il y a derrière les deux autres mots que j’ai évoqué au-dessus,
c’est une particularité tellement puissante, tellement protéiforme, tellement tentaculaire en nous,
qui peut nous mener tellement loin, nous métamorphoser complètement,
faire qu’on devient un autre, à la sexualité totalement transformée de fond en comblele rewiring,
c’est tisser patiemment une toile, un réseau fantôme, de capacité à percevoir, de capacité à ressentir,
en parallèle à notre sexualité déterminée par nos organes sexuels,
réseau clandestin, en filigrane, dans notre chair
mais qui nous fait vivre des sensations bien réelles, des moments de plaisir bien réels,
on les vit, c’est une réalité sexuelle, parallèle, pour notre corps
qu’on est en train de se tisser avec le rewiringla plupart qui viennent sur ce forum,
se sont engagés dans la voie proposée par le traité d’Aneros,
le rewiring consiste donc pour eux à percevoir essentiellement de mieux en mieux leur prostate,
les sensations qui en naissent,
avec un type de titillement de celle-ci,
basée sur le principe d’en faire le moins possible pour un maximum d’effets,
ils vont sans doute y ajouter progressivement les effleurements des tétons et quelques autres gâteries
mais le fait est que le rewiring peut s’étendre encore beaucoup plus loin,
étendre toujours plus loin ses tentacules, nous englober complètement
des pieds à la tête, jusqu’au plus profond de notre être,
il n’y a aucune limites à ce qui peut être “rewiré” en nous
(demander aux fétichistes et autres pratiques extrêmes…),
le moindre centimètre de peau, le moindre millimètre carré d’organe,
tout en nous peut réagir sexuellement à des sollicitations adéquates,
participer au plaisir, en tant qu’émetteur
et en tant que récepteur aussimais le rewiring
peut aussi changer complètement la nature de notre plaisir, de nos sensations,
nous bâtir peu à peu, ce que j’appelle, comme un autre moi,
c’est comme si on vivait ce corps avec une autre identité sexuelle,
des sensations totalement différentes, comme appartenant à quelqu’un de l’autre sexe
un autre moi est en nous, composé essentiellement de ce féminin qui dort en nousnotre plaisir grâce au rewiring,
peut nous faire basculer entièrement du côté du féminin, de l’androgyne pour être plus exact,
car comme je l’ai écrit plus haut,
nos énergies et notre chair n’ont pas de sexe, ont les deux,
peuvent donc très bien nous faire ressentir du plaisir au féminin,
il est en nous, enfoui, remisé, avant la naissance, ce moi féminin qui n’est pas né
et si on s’en donne les moyens, s’arme de patience et de ténacité,
je n’ai pas dit que c’était facile, aisé, loin de là, c’est un long parcours en soi-même,
il peut monter au grand jour ponctuellement, nous faire vivre notre corps autrement,
une expérience unique, ultime, de communion avec soi-même,
de communion avec ce qui dort dans nos abyssesrevenons-en au miracle du rewiring,
au plus on est exigent vis à vis de lui, au plus il devient puissant,
c’est comme un muscle, au plus on l’exerce, au plus il devient costaud,
peut plus et plus fort en nous,
c’est quelque chose de précis, de systématique, on gagne du terrain lentement en soi, sur le désert,
cela devient érotiquement sensible, susceptible de vibrerun petit exemple de la précision du détail du rewiring,
j’ai beaucoup pris l’habitude d’aller farfouiller avec les doigts derrière, ces derniers temps,
c’est totalement intégré à ma pratique et c’est tellement délicieux, tellement irrésistible,
je sens ma petite fente derrière tellement au féminin
et y introduire un doigt ou deux, me réserve toujours des moments sublimes,
eh bien j’ai tellement pris l’habitude de n’y aller qu’avec la main droite,
que quand de temps à autre, j’y vais avec l’autre, je n’éprouve strictement rien,
mais alors strictement rien, cela devient comme du marbre inerte quelques instantsje vais y remédier dans les prochaines jours, un excellent exercice de nuit,
en effet, je me réveille de nombreuses fois durant mon sommeil,
et j’ai pris toujours l’habitude avec les doigts de la main droite
d’aller y farfouiller quelques secondes,
bouger un peu aussi tout le corps lascivement, me caresser, effectuer quelques contractions,
cela dure que quelques secondes, pas plus,
je gémis un peu et déjà je suis rendormic’est d’ailleurs comme cela que je l’ai remarqué
que quand je le faisais avec les doigts de l’autre main, je n’éprouvais rien,
je vais me forcer à le faire jusqu’à ce que cela fonctionne aussi avec cette main gauche,
cela prendra 5mn ou bien des heures,
cela m’est égal, je veux que cela fonctionne aussi,
il n’y a pas de raison que cela ne puisse pas se fairele rewiring donc,
on gagne du terrain lentement en soi, on fait progresser nos capacités de sorcellerie, d’enchantement,
c’est un jeu de patience, comme un processus de domptage mutuel, entre notre corps et notre mental,
un approfondissement du dialogue avec notre chair,
on se caresse à un endroit, rien ne se passe,
on le fait une seconde fois, rien ne se passe,
on le fait cent fois, mille fois, rien ne se passe
mais à la mille et unième fois, un feu va s’allumer sous notre peau
qui va désormais s’allumer à chaque fois qu’on y passe avec les doigtsle rewiring, c’est bien plus encore ,
ce n’est pas juste gagner du terrain sur la peau, de la surface sensible, érogène, en soi, sur soi
mais il peut aussi changer profondément la nature de ce plaisir qu’on éprouve,
qu’il passe de plus en plus du côté du féminin, de l’androgyne,
c’est possible encore une fois, parce que notre chair n’a pas de sexe,
mon pénis en érection, sollicité d’une certain manière, est définitivement un outil de plaisir masculin
mais la chair de mon pénis, n’a pas de sexe
a aussi toute la sensibilité et l’accès privilégié aux énergies des profondeurs,
donc avec mon pénis, je ne peux obtenir que du plaisir mâle
mais avec la chair de mon pénis, sollicitée autrement, tout est possible,
tout le registre, tout le spectre, du plaisir féminin, est possible,
oh pas tout seul bien sûr
mais conjugué aux autres acteurs actifs dans notre corps,
conjugué à toute une synergie d’excitations diverses et variées
qu’on apprend à identifier et à bien mettre en route au fil des jours en enrichissant sa techniquele rewiring parfois ne démarre pas, ou très poussivement, très erratiquement,
cela explique ces gens chez qui cela traîne des mois, voire des années,
il faut au début de notre pratique, un moment déclic comme avec le vélo,
où l’on saisit comment tenir en selle sans tomber,
où l’on perçoit que l’équilibre peut s’obtenir, si on est en mouvement, même très légèrement
eh bien on a aussi un moment comme cela dans la pratique prostatique,
un moment déclic où l’on saisit comment adhérer sans réserve à sa chair,
ne pas garder ses distances vis à vis d’elle,
se laisser emporter par les sensations naissantesc’est un mécanisme à la fois mental et physique,
il consiste à se laisser aller, à s’ouvrir, à désactiver toutes ses défenses
tout en accueillant avec avidité ce qui monte dans cette chair,
la frontière est mince entre percevoir des sensations plaisantes et ne rien percevoir du tout,
il faut juste se projeter avec avidité vers notre corps, sans réserves,
tout cela dépend tellement en fait de notre envie d’éprouver du plaisir,
il faut y croire, ne pas douter un instant qu’on peut le faire
adhérer à ce corps, à ses capacités, avoir confiance aveuglément en ellecela n’a rien de l’air comme cela, juste croire en cette chair,
croire que le plaisir autrement est possible,
peut-être qu’à force de se raconter des histoires, à force de vouloir ressentir du plaisir,
cela arrive,
tout cela n’est peut-être que de l’auto-suggestion
mais qu’importe s’il est làpeut-être notre chair aime les contes sexuels, s’ils sont bien racontés
peut-être que ressentir, percevoir,
c’est la seule réalité de notre chair, indépendante de ce monde qui nous entoure ,
indépendante même des règles prédéfinies de ce corps,
et être momentanément, totalement, dans la perception, dans le ressenti, comme un animal,
c’est avoir la capacité, si on en a la volonté, si on en a le désir, de réinventer sa sexualité,
on invente ses propres règles, on improvise dans sa chair son propre scénario
et on le vit en même temps au fur et à mesure12 février 2020 à 21 h 15 min #36406bzoParticipant3 jours…
3 jours que je n ‘avais plus mis de message ici..
cela fonctionne plutôt bien mon système,
ma nouvelle discipline pour retrouver du temps pour mes bricolages,
terminer la finition de mon appartement,
j’ai encore du y ajouter l’interdiction de regarder des séries ou des films avant 18h
car le week-end dernier, j’ai commencé à regarder un film dès le matin,
du coup je n’avais strictement rien fait
et ainsi ce mercredi , j’ai enfin vraiment travaillé, entre 3 et 4 heures de vrai boulot,
j’ai enfin avancé, j’ai enraillé la mauvaise spiraleainsi 2 à 3h , deux, trois par semaine, j’aurai tout terminé en deux mois, grand maximum,
tout ce qui s’est accumulé
mais je garderai après ce système encore,
à savoir, pas de message dans mon fil ici avant 20 h, pas de film ou de série avant 18h
et puis dodo à 1 heures du matin quand le lendemain, il y a travail
et deux heures du matin, les autres jours,
ainsi je garde du temps pour d’autres activités que devant mon écran
et je reste frais en journéehier soir, que de sublimes moments encore au lit,
ma pratique en aneroless est devenue tellement tellement..
quel épithète utiliser?
juste tellement tellement épanouissante,
j’en sors radieux et comblé, vibrant de bonheur et de gratitude envers mon corpsdésormais avec mes parties génitales participant à 100%
sans aucun crainte d’une éventuelle éjaculation,
cela s’est encore décuplé,
dans ma façon de pratiquer, l’essentiel en fait, je me rends compte
c’est vraiment cet autre moi, comme je l’appelle,
ce moi androgyne mais essentiellement féminin
qui mène l’action, à travers qui je perçois, je ressens, je bouge,
ainsi toutes les sensations sont différentes
de ce qu’elles devraient être en excitant certaines parties de mon corpsje veux dire, mes cuisses pressent, malaxent, frottent, sans arrêt mes couilles, mon sexe
qui désormais est souvent en érection
tellement j’y vais sans aucune arrière pensée, ni crainte
mais ce que je ressens, c’est autre chose, c’est tout à fait autre chose,
rien à voir avec les sensations habituelles liées à un sexe en érection ,
c’est d’une tout autre nature ce que je ressens,
c’est tout mon corps fonctionnant au féminin qui réagit, qui se pâme,
qui se tord de tant d’ondes voluptueuses se déversant en elle,
de toutes ces ondes mâles en grande quantité qui viennent l’enflammer plus que jamaishier soir donc, une heure au lit,
avec un crescendo de la tension sexuelle tellement délicieusement régulier,
cela montait, cela montait sans cesse, je décollais de plus en plus,
je savais bien à l’avance que cela allait déboucher sur une explosion magnifique,
cela n’était pas possible autrement
et j’ai été servi, comme j’ai été servi,
c’est la première fois que j’ai vécu, ce que je pourrai appelé un super O au fémininj’ai déjà relaté que plusieurs fois, j’avais été tout près d’en réussir un
mais cela avait capoté à chaque fois
car de sentir brusquement en moi une vague haute comme une colline préparer son arrivée,
j’avais commis les habituelles erreurs des débutants face à un phénomène aussi puissant et déconcertant,
j’étais devenu un peu trop observateur de ce qui se passait,
cela implique une résurgence du moi pensant qui vient directement atténuer la perception,
après c’est une mauvais enchaînement, on se rend compte de ce qui arrive,
on se crispe, on se dit qu’il ne faut pas se crisper, donc on se crispe encore plusc’est classique tout cela,
mais une fois qu’on glisse sur cette pente, c’est difficile de se rattraper
car quoiqu’on fasse en général, ce ne sera plus bon à 100%,
juste il faudrait ne rien faire, juste continuer comme si de rien n’était
mais le temps qu’on y arrive et déjà l’immense vague est passée à côté de nous,
a passé son chemindonc hier soir, je sentais à la façon que j’avais de prendre sans cesse de l’altitude
que cela allait arriver à un moment donné ou un autre,
deux ou trois fois, j’ai senti la vague immense se rapprocher mais à chaque fois je n’y arrivais pas
puis enfin je trouvais assez de volonté pour me contrôler
ou plutôt pour ne rien contrôler, juste me laisser faire autant que possible,
après tout par le passé, j’en avais déjà connu des dizaines de super O,
même si c’était pas avec ce moi androgyne, avec ce moi essentiellement au féminin,
avec qui c’était la première foismais il a une façon de s’annoncer dans ma chair, ce super O au féminin,
j’ai évoqué une vague comme une muraille immense,
je pourrai aussi employer l’analogie d’un troupeau innombrable de mustangs au galop, qui se rapproche,
l’image est encore plus juste,
c’est très très impressionnant,
enfin la dernière fois aura été la bonne, elle aura enfin déferlé en moi, m’aura soulevé, m’aura emporté
ce n’était pas parfait,
je n’étais pas à 100% relax, ouvert, sans aucune résistance mentale et physique,
c’est trop fort pour l’instant, l’effet de surprise est trop grand,
je n’ai encore jamais senti mon être se desceller à ce point, être soulevé comme cela,
s’éparpiller à ce point, le plaisir déferler à ce point en moi,
mais cela va venir, je ne m’en fais pasl’éjaculation était là, abondante,
je l’ai aussi senti à travers le prisme du féminin,
c’est-à-dire, j’ai senti l’éjaculation en moi, dans mon ventre,
comme c’était chaud, quel liquide dense,
je ruais, je me cabrais, je n’en pouvais plusdétail important, je n’ai pas alterné cette fois-ci des moments avec masseur,
j’ai senti que la synergie serait trop changée, le type d’ondes trop différent,
que ce serait mieux ainsi d’assurer une continuité, une homogénéité de la dynamique
et la qualité sans équivalente de cette séance, m’a donné raison13 février 2020 à 0 h 12 min #36409bzoParticipantce soir au lit une bonne demie heure au lit avec mon masseur,
toujours Carabosse, la légende, sort de plus en plus de sa boîte,
elle reprend du service dans mon cul,
avant, un quart d’heure en aneroless,pratique les cuisses serrées la plupart du temps,
ainsi j’ai le beurre et l’argent du beurre,
la prostate mais aussi les flots de volupté engendrés par les pressions sur mes génitauxla différence par rapport à l’aneroless
est qu’ici avec le masseur, c’est la prostate, la principale pourvoyeuse d’ondes dans mon bassin,
alors que sans, ce sont plutôt les bijoux de famille qui assurent le premier rôle,
secondée par la prostate via les contractionsj’aime ainsi, je vais alterner les séances avec masseur, sans, de plus en plus,
cela fait une délicieuse différence entre les deux façons de pratiquerl’aboutissement aura été un nouvel splendide orgasme genre super O,
assez court, une quinzaine de secondes, plus court que hier
mais très très puissant, mieux maîtrisé de ma part,
c’est-à-dire que je suis parvenu beaucoup mieux à me lâcher,
à juste vivre sa présence, ne plus être dans l’observation malgré moi,
je commence à prendre l’habitudeces orgasmes au féminin, accompagnés, motorisés par l’éjaculation
sont d’une puissance incomparable et on les sent venir de tellement loin,
c’est comme dans ces westerns où tout à coup le sol se met à trembler
puis vous entendez de plus en plus la cavalcade de centaines de pur sang lancés au galop,
cela se rapproche, le sol tremble de plus en plus,
on dirait un tremblement de terre maintenant
et quand ces chevaux tout en muscles et en sabots,
arrivent à toute vitesse dans ma chair, se dispersant depuis mon bassin,
se ruant dans toutes les directions, leurs sabots tambourinant en moi
mon corps se cabre, rue, est lancé à gauche, à droite
comme une poupée de chiffon possédée par le démon,
je suis assourdi par mes propres crisje dois encore m’habituer,
jusqu’ici les orgasmes que j’avais eus,
étaient puissants aussi mais tellement doux, tellement empli de volupté,
là avec toute la puissance, l’explosivité, de l’éjaculation, c’est autre chose,
c’est devenu violent, très violent, je dois m’y réhabituer, à bien rester ouvert, bien détendu,
bien me laisser emporter, n’opposer aucune résistance,
alors les durées devraient s’allonger,
l’éjaculation, elle-même, c’est juste un coup de turbo, cela catapulte
mais il devrait y avoir moyen de poursuivre sur saa lancée, bien plus longtempscelle de hier a duré une trentaine de secondes,
celle d’aujourd’hui, seulement une quinzaine
mais c’était une séance mixte en fait, d’abord en aneroless puis avec masseur,
comme je l’ai écrit dans le texte au-dessus,
ce n’est en fait pas une tellement bonne idée, je crois,
je ne vais plus faire cela,
la dynamique change, je ne crois pas que ce soit une bonne chose,
une fois qu’on a pris son élan, de changer de monture,
qu’on a levé en soi une tension sexuelle d’une certaine façon,
il y a une progression qui est altérée et le crescendo jusqu’à l’explosion finale, moins réussi,15 février 2020 à 0 h 46 min #36430bzoParticipantle mystère de ce corps,
c’est qu’il peut être vécu comme s’il n’était pas le sien,
je me caresse et c’est comme si je caressais quelqu’un d’autre
et c’est comme si quelqu’un d’autre me caressait,
les deux, en même tempsdivin jeu de miroirs
dans lequel je m’enfonce de plus en plus profondément,
les opposés, les apparences, les limites,
tout s’estompe, tout se rejoint, tout se réunit, tout s’entremêle, tout se descelle,
ce corps a le pouvoir d’être de l’autre sexe, aussi momentanément,
ce corps a le pouvoir de vivre une sexualité totale,
en même temps homme et femme,
en même temps, pénétrant et pénétréle moment androgyne,
le moment parfait,
moi, dans la communion avec moi-même,
incandescente unité dans la chair -
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