20 sujets de 181 à 200 (sur un total de 362)
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  • #36328
    bzo
    Participant

    l’église catholique évoque des miracles dans ses écrits
    mais ils n’ont aucune idée des petits miracles, des moments de grâce,
    qu’il y a moyen de vivre dans sa chair

    ces petits miracles, ces moments de grâce
    qui témoignent de la possibilité de percevoir en chacun de nous
    la vibrante splendeur de vivre,
    l’onctueuse, la soyeuse, splendeur de vivre les instants ici-bas,
    ils n’auront jamais aucune idée de tout cela,
    cela leur passe à des années-lumière au-dessus de la tête,
    eux qui déploient tant d’efforts à nier le corps,
    à dénigrer la chair et toutes les énergies secrètes enfouies en elle
    mais qui finissent par prendre leur revanche quelque part sur eux,
    empoisonnant leur idées, empoisonnant leur vision du monde

    fruits desséchés, flétris, piétinés, par terre,
    morte la splendeur du verger,
    en berne le drapeau arc en ciel de la vie

    #36335
    bzo
    Participant

    je sens mon pénis apaisé, calme, avec ces éjaculations régulières désormais (3 en quatre jours),
    je laisse mon corps gérer cela tout seul,
    quand il en ressent le besoin, le petit tuyau crache son nuage laiteux
    et ainsi cette chair de mes parties génitales, tellement sensible,
    qui a un accès privilégié aux énergies des profondeurs,
    me délivre des quantités de volupté insoupçonnées jusqu’ici

    mes cuisses vont et viennent sans aucune retenue,
    frottent, pressent , malaxent, mes couilles, mon sexe,
    celui-ci durcit à peine malgré l’intensité des attouchements,
    les lascifs mouvements sur l’entrejambe constamment,
    des vagues tellement pleines, tellement fortes , m’envahissent tout le corps,
    c’est divin, c’est indescriptible

    en conjugaison avec les contractions qui m’apportent les ondes de la prostate
    et puis les doigts derrière régulièrement dans mon anus-pussy , qui farfouillent,
    mon bassin est devenu comme une centrale atomique fonctionnant à plein régime

    vivre de pareils moments dans sa chair, quelle bénédiction,
    mes mains vont et viennent, parcourent ma peau enflammée,
    je crie, je gémis, je râle,
    toute une nuée d’oiseaux sonores qui s’envolent autour de moi,
    je n’arrête pas de jouir emporté par un tsunami de volupté et de félicité dans la chair

    je laisse le féminin en moi se libérer sans retenue durant la séance,
    comme Aladin frottant sa lampe magique,
    elle sort de mes profondeurs, s’empare de mon corps, le met en mouvement,
    je vibre et je m’émeus à travers elle

    la perfection des instants,
    ce sont ces forces en nous, libérées sans restrictions,
    dansant comme une flamme dorée, vive, incandescente
    unissant notre corps et notre âme

    #36344
    bzo
    Participant

    on ne fait jamais l’amour qu’avec soi-même,
    l’autre est un miroir, un support,
    pour nos fantasmes, pour notre désir

    ceci explique déjà pas mal des choses
    qu’il y a moyen d’atteindre tout seul,
    on ne fait jamais que se passer du support de l’autre,
    tourner le miroir vers soi, puis en soi toujours plus profondément
    et progressivement tenter d’éveiller de plus en plus les forces qui dorment en nous

    ce lac aux eaux noires plein de lueurs mystérieuses, sans fond,
    qui donne l’impression d’être peuplé,
    dont les eaux semblent refléter toutes sortes d’horizons lointains
    que de perspectives pour notre chair,
    que de perspectives pour l’audacieux prêt à affronter les tabous
    et les frontières de sa masculinité

    le féminin est en nous comme dans un rêve, comme un autre endormi,
    l’éveiller, le laisser prendre les commandes de ce corps,
    c’est vivre à travers elle quelques instants ce corps,
    c’est vivre les sensations et la jouissance, au féminin, le miroir tourné en soi profondément
    c’est vivre un acte sexuel comme étant un autre en nous

    le processus ne devient vraiment complet que quand on éveille aussi le masculin entre ses jambes,
    qu’il est bien en elle, qu’il cherche à monter bien profondément en en elle,
    notre corps devient alors le théâtre grandiose d’ébats fantômes, d’ébats dans l’invisible

    l’amour parfait est un amour androgyne,
    même à deux,
    quand nos corps s’entremêlent au point
    qu’on ne sait plus où s’arrête le masculin et où commence le féminin,
    que les deux sont inextricablement emmêlés

    tout seul aussi,
    quand dans notre corps, on ne sait plus où s’arrête le masculin et où commence le féminin,
    que les deux sont inextricablement emmêlés,
    que le désir a libre cours

    #36348
    bzo
    Participant

    mon corps est un paradis sans âge,
    il faut une échelle,
    il y a de la terre en moi,
    odeur d’humus dans ma chair

    une fleur est butinée,
    le vent s’engouffre dans la forêt
    des branches se mettent à danser à perte de vue,
    un papillon passe,
    le ciel lui dit bonjour,
    le soleil a un cartable d’écolier,
    mon heure est venue,
    un lent baiser,
    les portes sont grandes ouvertes

    #36349
    bzo
    Participant

    hum, un peu trop obscur peut-être le texte au-dessus

    #36350
    bzo
    Participant

    je me lève, je me prépare à ma journée de boulot,
    j’allume mon ordi,
    je m’assieds,
    tout d’un coup, une petite envie,
    “oh oui, tu as cela dans ta chair, tu as cette possibilité dans ta chair,
    n’importe où, n’importe quand”
    je serre les cuisses, les presse contre mes bijoux de famille,
    je les bouge un peu pour les frotter, pour les malaxer, les triturer,
    je pose ma main sur ma poitrine
    et je fais remonter une contraction,
    lentement…lentement…lentement…
    oh oui, oui, oui, venez à moi, petit frissons doux, soyeux, chauds

    ne voilà-t-il pas déjà que tout est envahi de nectar ineffable,
    oh oui, c’est ta chair à présent qui semble envahi de ce miel chaud, de ces vagues de soie,
    comme c’est devenu facile, comme c’est devenu instantané, comme c’est omniprésent

    comme j’aime cette complicité avec mon corps,
    comme je suis capable de m’unir à lui,
    comme je suis capable de le laisser s’exprimer,
    de laisser le désir parler en lui

    #36359
    bzo
    Participant

    je viens de recevoir mon Nexus G-Stroker,
    quel gros joujou,
    il est légèrement plus grand et plus massif encore que le G-Rider
    qui lui-même, était déjà un poids lourd pour un masseur prostatique
    mais celui-ci doit avoir encore presque d’un demi centimètre de plus
    et est aussi plus épais

    ils ont change aussi la forme de la tête,
    plus ces petits appendices qui dépassent à la base de la hampe,
    deux sortes de petites billes qui ont un petit moteur à eux,
    sensé les faire monter et descendre pour exister l’entrée de l’anus
    quand on s’en sert avec les moteurs

    je vais déjà le tester sans, n’était pas particulièrement fan des vibrations artificielles
    de quelque sorte que ce soit
    mais je suis curieux de le tester ainsi,
    voire s’ils l’ont amélioré par rapport au G-Rider
    qui a été mon chouchou pendant des années
    et l’ait toujours en fait, même si dernièrement je me suis plutôt servi
    pour les rares fois que je me sers d’un masseur, du Vice 2

    mais je vais me faire une séance déjà peut-être ce soir,
    j’ai trop hâte de l’essayer ce masseur, il a l’air belliqueux et menaçant,
    on dirait un engin de guerre médiéval

    mais le G-Rider tout de même,
    ce sont les deux meilleurs butées dont je me suis jamais servi,
    larges, énormes, avec des petits picots de plastique
    mais surtout leur forme comme des rames,
    ils épousent la chair parfaitement,on prend appui dessus à merveille,
    malgré la taille, ce masseur restait maniable
    mais surtout grâce à ces butées, le masseur avait une précision incroyable,
    il ne flottait pas, ne louvoyait pas,
    ne commençait pas à dériver,
    non il se dirigeait vers où on avait l’intention de le diriger
    comme un obus téléguidé

    #36360
    bzo
    Participant

    la science nous apprend que notre corps est composé de divers organes, d’os, de sang,
    qu’il y a le coeur, qu’il y a les tissus, etc
    et puis qu’il y a des maladies,
    terrible cela, les maladies,
    certaines que la science peut guérir, d’autres pas,
    enfin pas encore

    la science est merveilleuse, pas de doute là-dessus, fer de lance du progrès humain
    cependant ce corps,
    c’est bien plus qu’un amoncellement d’organes, de chair et de sang,
    au fonctionnement d’une complexité inouïe qu’elle éventera cependant peu à peu

    avec le degré de complicité que j’ai atteint avec ce corps,
    j’ai expérimenté de moultes fois à quel point il est aussi un continent inconnu empli de mystère
    à quel point la science explore et ne pourra jamais explorer
    que la partie émergée de l’iceberg
    mais que nous citoyens lambda,
    par le simple fait que nous avons un exemplaire, chacun, à notre disposition, 24h sur 24h,
    un exemplaire de corps auquel nous sommes associé intimement, on ne peut plus intimement,
    dans lequel nous sommes coulés, fondus, immergés, pour le meilleur et le pire,
    nous avons la possibilité et le potentiel
    de devenir un Christophe Colomb, un Marco Polo, un Magellan, un Cook,
    de ses secrets les mieux gardés, inaccessibles à la science

    nous autres, citoyens lambda,
    de par le simple fait qu’on est un être vivant, un être de chair et de sang,
    avec un cerveau, une imagination, une sensibilité, des nerfs, de l’instinct, des fantasmes,des pulsions,
    nous trimbalons en nous, chacun, tout le mystère du monde,
    enfoui dans les profondeurs, dans les abysses, de ce corps

    je pense ici dans le cadre de ce journal bien sûr,
    plus particulièrement à ceux du genre masculin,
    qui ont ce précieux petit organe, appelé prostate,
    comme pour compenser les limitations, de leur sexualité par défaut,
    qui ont aussi ces deux boules plus bas, généralement poilues, enfin moins ces dernières temps
    et puis ce petit tuyau de chair
    qui peut doubler, tripler de volume,
    passer de l’aspect d’un gros ver débonnaire pendouillant mollement,
    à celui d’un fier guerrier casqué, se dressant de tout son long,
    arqué, basané, strié de veines, prêt à monter à l’assaut,
    à se ruer vers tout orifice de chair tentant

    chemin initiatique en soi-même,
    jour après jour progresser en soi, tel un pèlerin de la volupté,
    cherchant la soie rare de la jouissance dans ses profondeurs,
    chemin initiatique en soi-même,
    jalonné de sensations extraordinaires, de volupté, de jouissance ineffable,
    qui débouche pour les plus tenaces, les plus patients,
    comme sur un immense estuaire
    sous un ciel encore plus immense,
    l’océan semble tendre ses bras par moments dans notre chair,
    semble nous attendre parfois dans notre chair,
    avec son horizon au loin à ras des eaux, parcouru de nuages,
    de beaux nuages paisibles gorgés de soleil, de lumière éblouissante,
    de diamants brillants flottant dans les airs, dans le bleu du ciel
    jetant une multitude de reflets vers nous

    et puis tant de cris d’oiseaux survolant partout l’immensité,
    s’élevant comme des flèches tranquillement,
    jouant rêveusement dans les airs, planant, dérivant,
    leurs complices en bas, les vagues,
    la foule des vagues,
    dansent toute leur vie sur le dos des abysses, au rythme du lointain noyau de la terre,
    toute la puissance de l’océan, du grand océan , est en nous, dans nos profondeurs,
    à nous d’aller la chercher dans notre chair,
    de la libérer
    et de nous élever quelques instants comme une multitude de mouettes au-dessus des vagues

    #36361
    bzo
    Participant

    il est assez étonnant ce G-Stroker,
    il a deux moteurs,
    l’un pour les vibrations dans la tête, plus classiques vibrations probablement,
    je ne l’ai pas encore essayé

    mais l’autre, c’est assez diabolique, le second moteur agit à la base de la hampe,
    actionne deux petites tiges comme des rames aux bouts renflés et arrondis
    qui descendent et qui montent, de part et d’autre, sur trois, quatre centimètres
    à la base de la hampe, le long de celle-ci

    donc inséré, cela frotte l’entrée de l’anus sur 3, 4 centimètres,
    l’effet est très puissant, très excitant, tout à fait réussi,
    si on serre le masseur un peu avec ses cuisses et qu’on le garde pressé sur sa prostate,
    on a l’anus en feu très très rapidement, c’est puissant comme effet,
    j’ai explosé en quelques instants, c’était délicieux
    c’est vraiment très réussi cette part du masseur

    on peut soit l’alterner avec l’autre moteur qui fournit des vibrations plus classiques, je pense
    mais je ne l’ai pas encore essayé
    ou alors faire fonctionner les deux en même temps

    un sérieux point noir cependant,
    je ne suis pas encore parvenu à faire fonctionner la télécommande

    je ne l’ai pas non plus utilisé assez sans le moteur,
    je n’ai donc pas encore d’opinion quant à ses qualités propres,
    sans ces appendices motorisés
    mais qui encore une fois, fournit des sensations assez uniques,
    je ne suis pas spécialistes de ce genre de jouet
    mais c’est la première fois que je vois cela,
    ce genre de proposition sur un masseur prostatique,
    cela devrait enchanter pas mal de gens,
    particulièrement les paresseux qui aiment qu’on fasse le travail à leur place

    la prochaine fois je l’essaie avec les deux moteurs lancés, pour voir ce que cela donne,
    cela pourrait être assez volcanique

    j’espère que je vais arriver à faire fonctionner cette maudite télécommande aussi

    #36363
    bzo
    Participant

    je me dois de prendre des mesures,
    la liste des petits travaux chez moi, plus terminer ma décoration,
    mettre en place mes vases, mes statuettes et autres objets d’art divers,
    la fixation définitive de ma nouvelle bibliothèque qui n’est contre aucun mur,
    que je voulais assujettir au plafond,
    rien n’avance, je traîne, ma volonté ne fonctionne plus actuellement

    aussi donc j’ai décidé de ne plus me coucher plus tard qu’une heure du matin quand le lendemain je travaille
    et deux heures les autres jours,
    ainsi au moins je serais plus frais d’une façon générale

    en plus ma pratique, eh bien ma pratique, est devenue tellement omniprésente dans ma vie chez moi,
    tellement facile, tellement naturellement présente en moi, puissamment, richement,
    c’est simplement devenu trop bon, trop irrésistible,
    je ne parviens plus à me retenir et n’ai aucun envie

    cependant cela me bouffe beaucoup, beaucoup de temps,
    aussi j’ai décidé non pas d’essayer de la freiner, aucune envie, pas un seul instant
    mais de réduire l’activité concomitante à ma pratique,
    c’est-à-dire la relater, essayer de la décrire, de la mettre en mot
    car cela me prend presque autant de temps, je me rends compte

    donc je remets en place une discipline par rapport à mes messages ici,
    plus avant 20h, aucun message dans mon fil avant 20h,
    juste éventuellement des réponses dans d’autres fils

    on va voir, si avec ces mesures, je parviens à reprendre pied
    par rapport à tous ces petits travaux qui traînent et qui s’accumulent chez moi,
    si c’est suffisant

    #36372
    Arousal
    Participant

    Prends soin de toi, @bzo

    #36373
    bzo
    Participant

    eh merci, je prends bien soin de moi, enfin j’essaie

    juste, 24h dans une journée, c’est si court,
    si on enlève les 6h de sommeil, les 8 h de travail,
    les déplacements, les courses, se laver, cuisiner, ranger, régler les affaires courantes,
    élever des enfants pour certains,
    il ne reste plus grand chose

    de temps vraiment à consacrer à soi-même,
    à se dorloter dans son nid, lire des livres, écouter de la musique, méditer,
    bricoler sans devoir se hâter, comme un artisan qui aurait tout son temps

    on nous vole cette chose précieuse ici-bas, le temps,
    du temps à consacrer aux choses essentielles, s’enrichir intérieurement,
    trouver du sens, créer, enfin essayer de créer, même modestement,
    il ne nous reste que du temps superficiellement,
    des miettes de plages de temps, alors on court, on se disperse,
    on abdique et de guère las, on s’étourdit, on s’anesthésie
    sans chercher à approfondir quoique ce soit

    #36374
    bzo
    Participant

    j’ai utilisé juste au-dessus les termes de “s’enrichir intérieurement”,
    c’est bien de cela qu’il s’agit,
    notre pratique, peut nous apporter beaucoup de plaisir, beaucoup de sensations délicieuses
    mais peut aussi nous enrichir intérieurement, à partir d’un certain stade

    #36375
    bzo
    Participant

    se nourrir de tout ce continent mystérieux en nous,
    comme un arbre se nourrit par les racines,
    opposer à la dureté, à l’impitoyabilité, de ce monde,
    à ses règles binaires sans nuances,
    la douceur infinie de la jouissance dans notre chair,
    les vagues tendres de la volupté dans notre bassin,
    se savoir femme aussi quelque part
    tout en restant, pleinement, entièrement, homme,
    c’est un acte de rébellion secret

    je peux dresser mon braquemart, je peux le rendre dur et le dresser
    comme je peux m’ouvrir comme une fleur,
    délier mon corps de son identité sexuelle préprogrammée
    et accueillir en moi des vagues qui montent

    les énergies circulent désormais tellement librement en moi,
    depuis que j’accepte l’éjaculation, laisse monter le sperme,
    que je laisse mon corps, entièrement réguler cela, selon ses besoins,
    ainsi je peux faire participer à 100% mes parties génitales à mon action,
    conjuguées à toutes mes autres sources d’énergie,
    ma prostate, mon anus-pussy,
    tout mon corps en fait,
    je suis devenu une dynamo avec des vibrations qui fourmillent partout,
    comme un de ces filets de pêche en haute mer
    où des milliers et des milliers de poissons tournent dans tous les sens,
    ma chair ensorcelée, ensorcelante,
    inimaginables moments

    il y a bien de la magie en nous

    #36379
    bzo
    Participant

    l’orgasme accompagné de l’éjaculation
    est venu après une petite heure de délire délicieux dans ma chair

    ce fut comme si tout mon corps n’était plus qu’une bouche haletante, hoquetant,
    émettant râle sur râle, gémissement sur gémissement,
    tout mon corps entrouvert, fendu de part en part comme un fruit mûr quelque part dans l’invisible,
    déversant une coulée de lave d’une douceur infiniment soyeuse

    tout mon corps projeté en l’air, respirait dans le ciel directement,
    buvait les rayons du soleil à même toute la surface de la peau,
    un tremblement majeur s’était emparé de tout mon être intérieurement,
    un séisme soyeux inarrêtable qui me bouleversait l’âme,
    tout semblait descellé, tout semblait rouler follement
    et mon corps ruait, gesticulait comme si je n’étais plus dedans,
    juste un désir fou tourbillonnant, déferlant,

    cela a durée une trentaine de secondes où rien d’autre ne semblait plus exister
    que ce séisme qui roulait follement en moi,
    qui passait et repassait

    #36383
    bzo
    Participant

    que de moments sublimes encore

    au lit, une demie heure aneroless d’abord,
    puis un bon quart d’heure avec masseur, j’ai ressorti pour l’occasion,
    ma compagne fidèle, Carabosse, ma petite fée du logis en silicone noir, qui astique comme aucune autre,
    j’ai nommé le seul, l’unique, G-Rider, le meilleur masseur de tous les temps
    et dans toute la galaxie et même au-delà (enfin pour moi)
    et enfin conclu avec dix minutes approximativement aneroless

    la chair quand elle est envahi comme cela, par une pareille volupté, tellement incandescente,
    est vraiment comme un temple, il y a quelque chose de sacré dans ces moments,
    comme une prière païenne à la vie,
    un hymne qui s’élève de tous mes cellules

    toutes ces énergies qui montent de mes profondeurs,
    semblent aller à l’océan,
    comme c’est extraordinaire de s’entendre râler, geindre, gémir, ainsi en continu,
    cela semble presque comme un cri de souffrance par moments,
    tellement la volupté semble s’enfoncer tout à coup au plus profond de moi,
    comme enfoncée brusquement,
    déboucher dans mon âme,
    y déverser son ineffable douceur chaude, soyeuse

    mon corps chante, mon corps danse,
    il semble juste se tordre de plaisir

    de temps à autre, je vais farfouiller avec un doigt ou deux, derrière,
    à leur rencontre, vient une contraction immédiatement,
    comme pour les envelopper,
    fourreau de chair vivante,
    chaude, puissante,
    ils semblent fusionner instantanément, former ainsi un petit bélier d’amour en moi

    avec le masseur, c’est définitivement plus monocorde,
    c’est un vrai objet dans mon cul, mon anus-pussy,
    il a sa forme, sa consistance qui m’échappent,
    je peux juste m’en emparer avec les muscles et le bouger,
    le faire remonter, le faire descendre, varier les angles
    mais sa structure, sa forme et sa longueur, sont hors de ma portée,
    je ne peux m’en emparer et les changer à volonté comme en aneroless
    où tout est tellement fluide, changeant,
    s’adaptant immédiatement à mon désir, avec une infinité de nuances
    néanmoins le masseur me fait des contacts physiques avec la prostate,
    cela a du bon aussi, cela change
    et puis il y a la sensation de remplissement qui n’est pas désagréable non plus

    je vais définitivement alterner des moments aneroless et des moments avec masseur,
    même si ma priorité reste l’aneroless, bien sûr,
    c’est incomparable et tellement plus simple, plus facile

    #36391
    bzo
    Participant

    nos diverses pratiques peuvent au fond se résumer à trois mots clef:
    énergies, prostate, rewiring,
    se résumer ultimement par ce qui se cache derrière ces trois mots

    énergies, d’abord,
    j’évoque ici bien sûr, ces énergies dans nos profondeurs,
    toutes nos pratiques sexuelles en ont besoin comme carburant,
    ce que l’on achève dans l’instant durant nos séances,
    l’intensité de ce que l’on ressent, la richesse, les nuances, des sensations,
    dépendent entièrement de nos capacités à les faire monter dans notre chair

    les énergies dans nos abysses, n’ont pas de sexe, ont les deux,
    c’est ce qu’on en fait, la façon dont on les traite
    une fois à notre disposition brièvement dans notre corps,
    qui va leur conférer plutôt les caractéristiques d’un sexe ou de l’autre

    la prostate,
    ah notre prostate,
    nous autres hommes, nous avons deux accès privilégiés aux énergies en nous,
    nos parties génitales et notre prostate,
    les premières ont une sexualité par défaut, pour la plupart à la naissance, vissée à elles,
    la seconde, aucune,
    aussi, c’est un choc quand on a ses premiers émois prostatiques
    car ce sont des énergies non pré-traitées, non déterminées par notre sexe,
    qui arrivent en abondance en nous

    en tant que mâle, on est obsédé par l’orgasme, c’est une idée fixe du pénis en érection,
    ce n’est pratiquement que cela, un missile téléguidé, lancé vers l’orgasme,
    aussi quand avec cette nouvelle pratique, on découvre un moyen d’en obtenir à la queue leu leu,
    en bon mâle, on fonce là-dedans à pieds joints
    et il n’y a aucune raison de ne pas le faire, j’insiste,
    c’est une merveilleuse période durant notre parcours

    après cela dépend de chacun, s’il veut en rester là,
    juste approfondir toujours plus cette manière de pratiquer,
    visant des super O et des orgasmes à la chaîne, toujours plus affinés, toujours plus épiques
    ou bien s’il veut aller vers cet autre continent en lui,
    explorer ce féminin que la prostate met aussi à notre portée

    le rewiring,
    c’est peut-être là le miracle le plus puissant, sexuellement parlant, dans notre chair,
    plus encore que ce qu’il y a derrière les deux autres mots que j’ai évoqué au-dessus,
    c’est une particularité tellement puissante, tellement protéiforme, tellement tentaculaire en nous,
    qui peut nous mener tellement loin, nous métamorphoser complètement,
    faire qu’on devient un autre, à la sexualité totalement transformée de fond en comble

    le rewiring,
    c’est tisser patiemment une toile, un réseau fantôme, de capacité à percevoir, de capacité à ressentir,
    en parallèle à notre sexualité déterminée par nos organes sexuels,
    réseau clandestin, en filigrane, dans notre chair
    mais qui nous fait vivre des sensations bien réelles, des moments de plaisir bien réels,
    on les vit, c’est une réalité sexuelle, parallèle, pour notre corps
    qu’on est en train de se tisser avec le rewiring

    la plupart qui viennent sur ce forum,
    se sont engagés dans la voie proposée par le traité d’Aneros,
    le rewiring consiste donc pour eux à percevoir essentiellement de mieux en mieux leur prostate,
    les sensations qui en naissent,
    avec un type de titillement de celle-ci,
    basée sur le principe d’en faire le moins possible pour un maximum d’effets,
    ils vont sans doute y ajouter progressivement les effleurements des tétons et quelques autres gâteries
    mais le fait est que le rewiring peut s’étendre encore beaucoup plus loin,
    étendre toujours plus loin ses tentacules, nous englober complètement
    des pieds à la tête, jusqu’au plus profond de notre être,
    il n’y a aucune limites à ce qui peut être “rewiré” en nous
    (demander aux fétichistes et autres pratiques extrêmes…),
    le moindre centimètre de peau, le moindre millimètre carré d’organe,
    tout en nous peut réagir sexuellement à des sollicitations adéquates,
    participer au plaisir, en tant qu’émetteur
    et en tant que récepteur aussi

    mais le rewiring
    peut aussi changer complètement la nature de notre plaisir, de nos sensations,
    nous bâtir peu à peu, ce que j’appelle, comme un autre moi,
    c’est comme si on vivait ce corps avec une autre identité sexuelle,
    des sensations totalement différentes, comme appartenant à quelqu’un de l’autre sexe
    un autre moi est en nous, composé essentiellement de ce féminin qui dort en nous

    notre plaisir grâce au rewiring,
    peut nous faire basculer entièrement du côté du féminin, de l’androgyne pour être plus exact,
    car comme je l’ai écrit plus haut,
    nos énergies et notre chair n’ont pas de sexe, ont les deux,
    peuvent donc très bien nous faire ressentir du plaisir au féminin,
    il est en nous, enfoui, remisé, avant la naissance, ce moi féminin qui n’est pas né
    et si on s’en donne les moyens, s’arme de patience et de ténacité,
    je n’ai pas dit que c’était facile, aisé, loin de là, c’est un long parcours en soi-même,
    il peut monter au grand jour ponctuellement, nous faire vivre notre corps autrement,
    une expérience unique, ultime, de communion avec soi-même,
    de communion avec ce qui dort dans nos abysses

    revenons-en au miracle du rewiring,
    au plus on est exigent vis à vis de lui, au plus il devient puissant,
    c’est comme un muscle, au plus on l’exerce, au plus il devient costaud,
    peut plus et plus fort en nous,
    c’est quelque chose de précis, de systématique, on gagne du terrain lentement en soi, sur le désert,
    cela devient érotiquement sensible, susceptible de vibrer

    un petit exemple de la précision du détail du rewiring,
    j’ai beaucoup pris l’habitude d’aller farfouiller avec les doigts derrière, ces derniers temps,
    c’est totalement intégré à ma pratique et c’est tellement délicieux, tellement irrésistible,
    je sens ma petite fente derrière tellement au féminin
    et y introduire un doigt ou deux, me réserve toujours des moments sublimes,
    eh bien j’ai tellement pris l’habitude de n’y aller qu’avec la main droite,
    que quand de temps à autre, j’y vais avec l’autre, je n’éprouve strictement rien,
    mais alors strictement rien, cela devient comme du marbre inerte quelques instants

    je vais y remédier dans les prochaines jours, un excellent exercice de nuit,
    en effet, je me réveille de nombreuses fois durant mon sommeil,
    et j’ai pris toujours l’habitude avec les doigts de la main droite
    d’aller y farfouiller quelques secondes,
    bouger un peu aussi tout le corps lascivement, me caresser, effectuer quelques contractions,
    cela dure que quelques secondes, pas plus,
    je gémis un peu et déjà je suis rendormi

    c’est d’ailleurs comme cela que je l’ai remarqué
    que quand je le faisais avec les doigts de l’autre main, je n’éprouvais rien,
    je vais me forcer à le faire jusqu’à ce que cela fonctionne aussi avec cette main gauche,
    cela prendra 5mn ou bien des heures,
    cela m’est égal, je veux que cela fonctionne aussi,
    il n’y a pas de raison que cela ne puisse pas se faire

    le rewiring donc,
    on gagne du terrain lentement en soi, on fait progresser nos capacités de sorcellerie, d’enchantement,
    c’est un jeu de patience, comme un processus de domptage mutuel, entre notre corps et notre mental,
    un approfondissement du dialogue avec notre chair,
    on se caresse à un endroit, rien ne se passe,
    on le fait une seconde fois, rien ne se passe,
    on le fait cent fois, mille fois, rien ne se passe
    mais à la mille et unième fois, un feu va s’allumer sous notre peau
    qui va désormais s’allumer à chaque fois qu’on y passe avec les doigts

    le rewiring, c’est bien plus encore ,
    ce n’est pas juste gagner du terrain sur la peau, de la surface sensible, érogène, en soi, sur soi
    mais il peut aussi changer profondément la nature de ce plaisir qu’on éprouve,
    qu’il passe de plus en plus du côté du féminin, de l’androgyne,
    c’est possible encore une fois, parce que notre chair n’a pas de sexe,
    mon pénis en érection, sollicité d’une certain manière, est définitivement un outil de plaisir masculin
    mais la chair de mon pénis, n’a pas de sexe
    a aussi toute la sensibilité et l’accès privilégié aux énergies des profondeurs,
    donc avec mon pénis, je ne peux obtenir que du plaisir mâle
    mais avec la chair de mon pénis, sollicitée autrement, tout est possible,
    tout le registre, tout le spectre, du plaisir féminin, est possible,
    oh pas tout seul bien sûr
    mais conjugué aux autres acteurs actifs dans notre corps,
    conjugué à toute une synergie d’excitations diverses et variées
    qu’on apprend à identifier et à bien mettre en route au fil des jours en enrichissant sa technique

    le rewiring parfois ne démarre pas, ou très poussivement, très erratiquement,
    cela explique ces gens chez qui cela traîne des mois, voire des années,
    il faut au début de notre pratique, un moment déclic comme avec le vélo,
    où l’on saisit comment tenir en selle sans tomber,
    où l’on perçoit que l’équilibre peut s’obtenir, si on est en mouvement, même très légèrement
    eh bien on a aussi un moment comme cela dans la pratique prostatique,
    un moment déclic où l’on saisit comment adhérer sans réserve à sa chair,
    ne pas garder ses distances vis à vis d’elle,
    se laisser emporter par les sensations naissantes

    c’est un mécanisme à la fois mental et physique,
    il consiste à se laisser aller, à s’ouvrir, à désactiver toutes ses défenses
    tout en accueillant avec avidité ce qui monte dans cette chair,
    la frontière est mince entre percevoir des sensations plaisantes et ne rien percevoir du tout,
    il faut juste se projeter avec avidité vers notre corps, sans réserves,
    tout cela dépend tellement en fait de notre envie d’éprouver du plaisir,
    il faut y croire, ne pas douter un instant qu’on peut le faire
    adhérer à ce corps, à ses capacités, avoir confiance aveuglément en elle

    cela n’a rien de l’air comme cela, juste croire en cette chair,
    croire que le plaisir autrement est possible,
    peut-être qu’à force de se raconter des histoires, à force de vouloir ressentir du plaisir,
    cela arrive,
    tout cela n’est peut-être que de l’auto-suggestion
    mais qu’importe s’il est là

    peut-être notre chair aime les contes sexuels, s’ils sont bien racontés
    peut-être que ressentir, percevoir,
    c’est la seule réalité de notre chair, indépendante de ce monde qui nous entoure ,
    indépendante même des règles prédéfinies de ce corps,
    et être momentanément, totalement, dans la perception, dans le ressenti, comme un animal,
    c’est avoir la capacité, si on en a la volonté, si on en a le désir, de réinventer sa sexualité,
    on invente ses propres règles, on improvise dans sa chair son propre scénario
    et on le vit en même temps au fur et à mesure

    #36406
    bzo
    Participant

    3 jours…
    3 jours que je n ‘avais plus mis de message ici..
    cela fonctionne plutôt bien mon système,
    ma nouvelle discipline pour retrouver du temps pour mes bricolages,
    terminer la finition de mon appartement,
    j’ai encore du y ajouter l’interdiction de regarder des séries ou des films avant 18h
    car le week-end dernier, j’ai commencé à regarder un film dès le matin,
    du coup je n’avais strictement rien fait
    et ainsi ce mercredi , j’ai enfin vraiment travaillé, entre 3 et 4 heures de vrai boulot,
    j’ai enfin avancé, j’ai enraillé la mauvaise spirale

    ainsi 2 à 3h , deux, trois par semaine, j’aurai tout terminé en deux mois, grand maximum,
    tout ce qui s’est accumulé
    mais je garderai après ce système encore,
    à savoir, pas de message dans mon fil ici avant 20 h, pas de film ou de série avant 18h
    et puis dodo à 1 heures du matin quand le lendemain, il y a travail
    et deux heures du matin, les autres jours,
    ainsi je garde du temps pour d’autres activités que devant mon écran
    et je reste frais en journée

    hier soir, que de sublimes moments encore au lit,
    ma pratique en aneroless est devenue tellement tellement..
    quel épithète utiliser?
    juste tellement tellement épanouissante,
    j’en sors radieux et comblé, vibrant de bonheur et de gratitude envers mon corps

    désormais avec mes parties génitales participant à 100%
    sans aucun crainte d’une éventuelle éjaculation,
    cela s’est encore décuplé,
    dans ma façon de pratiquer, l’essentiel en fait, je me rends compte
    c’est vraiment cet autre moi, comme je l’appelle,
    ce moi androgyne mais essentiellement féminin
    qui mène l’action, à travers qui je perçois, je ressens, je bouge,
    ainsi toutes les sensations sont différentes
    de ce qu’elles devraient être en excitant certaines parties de mon corps

    je veux dire, mes cuisses pressent, malaxent, frottent, sans arrêt mes couilles, mon sexe
    qui désormais est souvent en érection
    tellement j’y vais sans aucune arrière pensée, ni crainte
    mais ce que je ressens, c’est autre chose, c’est tout à fait autre chose,
    rien à voir avec les sensations habituelles liées à un sexe en érection ,
    c’est d’une tout autre nature ce que je ressens,
    c’est tout mon corps fonctionnant au féminin qui réagit, qui se pâme,
    qui se tord de tant d’ondes voluptueuses se déversant en elle,
    de toutes ces ondes mâles en grande quantité qui viennent l’enflammer plus que jamais

    hier soir donc, une heure au lit,
    avec un crescendo de la tension sexuelle tellement délicieusement régulier,
    cela montait, cela montait sans cesse, je décollais de plus en plus,
    je savais bien à l’avance que cela allait déboucher sur une explosion magnifique,
    cela n’était pas possible autrement
    et j’ai été servi, comme j’ai été servi,
    c’est la première fois que j’ai vécu, ce que je pourrai appelé un super O au féminin

    j’ai déjà relaté que plusieurs fois, j’avais été tout près d’en réussir un
    mais cela avait capoté à chaque fois
    car de sentir brusquement en moi une vague haute comme une colline préparer son arrivée,
    j’avais commis les habituelles erreurs des débutants face à un phénomène aussi puissant et déconcertant,
    j’étais devenu un peu trop observateur de ce qui se passait,
    cela implique une résurgence du moi pensant qui vient directement atténuer la perception,
    après c’est une mauvais enchaînement, on se rend compte de ce qui arrive,
    on se crispe, on se dit qu’il ne faut pas se crisper, donc on se crispe encore plus

    c’est classique tout cela,
    mais une fois qu’on glisse sur cette pente, c’est difficile de se rattraper
    car quoiqu’on fasse en général, ce ne sera plus bon à 100%,
    juste il faudrait ne rien faire, juste continuer comme si de rien n’était
    mais le temps qu’on y arrive et déjà l’immense vague est passée à côté de nous,
    a passé son chemin

    donc hier soir, je sentais à la façon que j’avais de prendre sans cesse de l’altitude
    que cela allait arriver à un moment donné ou un autre,
    deux ou trois fois, j’ai senti la vague immense se rapprocher mais à chaque fois je n’y arrivais pas
    puis enfin je trouvais assez de volonté pour me contrôler
    ou plutôt pour ne rien contrôler, juste me laisser faire autant que possible,
    après tout par le passé, j’en avais déjà connu des dizaines de super O,
    même si c’était pas avec ce moi androgyne, avec ce moi essentiellement au féminin,
    avec qui c’était la première fois

    mais il a une façon de s’annoncer dans ma chair, ce super O au féminin,
    j’ai évoqué une vague comme une muraille immense,
    je pourrai aussi employer l’analogie d’un troupeau innombrable de mustangs au galop, qui se rapproche,
    l’image est encore plus juste,
    c’est très très impressionnant,
    enfin la dernière fois aura été la bonne, elle aura enfin déferlé en moi, m’aura soulevé, m’aura emporté
    ce n’était pas parfait,
    je n’étais pas à 100% relax, ouvert, sans aucune résistance mentale et physique,
    c’est trop fort pour l’instant, l’effet de surprise est trop grand,
    je n’ai encore jamais senti mon être se desceller à ce point, être soulevé comme cela,
    s’éparpiller à ce point, le plaisir déferler à ce point en moi,
    mais cela va venir, je ne m’en fais pas

    l’éjaculation était là, abondante,
    je l’ai aussi senti à travers le prisme du féminin,
    c’est-à-dire, j’ai senti l’éjaculation en moi, dans mon ventre,
    comme c’était chaud, quel liquide dense,
    je ruais, je me cabrais, je n’en pouvais plus

    détail important, je n’ai pas alterné cette fois-ci des moments avec masseur,
    j’ai senti que la synergie serait trop changée, le type d’ondes trop différent,
    que ce serait mieux ainsi d’assurer une continuité, une homogénéité de la dynamique
    et la qualité sans équivalente de cette séance, m’a donné raison

    #36409
    bzo
    Participant

    ce soir au lit une bonne demie heure au lit avec mon masseur,
    toujours Carabosse, la légende, sort de plus en plus de sa boîte,
    elle reprend du service dans mon cul,
    avant, un quart d’heure en aneroless,

    pratique les cuisses serrées la plupart du temps,
    ainsi j’ai le beurre et l’argent du beurre,
    la prostate mais aussi les flots de volupté engendrés par les pressions sur mes génitaux

    la différence par rapport à l’aneroless
    est qu’ici avec le masseur, c’est la prostate, la principale pourvoyeuse d’ondes dans mon bassin,
    alors que sans, ce sont plutôt les bijoux de famille qui assurent le premier rôle,
    secondée par la prostate via les contractions

    j’aime ainsi, je vais alterner les séances avec masseur, sans, de plus en plus,
    cela fait une délicieuse différence entre les deux façons de pratiquer

    l’aboutissement aura été un nouvel splendide orgasme genre super O,
    assez court, une quinzaine de secondes, plus court que hier
    mais très très puissant, mieux maîtrisé de ma part,
    c’est-à-dire que je suis parvenu beaucoup mieux à me lâcher,
    à juste vivre sa présence, ne plus être dans l’observation malgré moi,
    je commence à prendre l’habitude

    ces orgasmes au féminin, accompagnés, motorisés par l’éjaculation
    sont d’une puissance incomparable et on les sent venir de tellement loin,
    c’est comme dans ces westerns où tout à coup le sol se met à trembler
    puis vous entendez de plus en plus la cavalcade de centaines de pur sang lancés au galop,
    cela se rapproche, le sol tremble de plus en plus,
    on dirait un tremblement de terre maintenant
    et quand ces chevaux tout en muscles et en sabots,
    arrivent à toute vitesse dans ma chair, se dispersant depuis mon bassin,
    se ruant dans toutes les directions, leurs sabots tambourinant en moi
    mon corps se cabre, rue, est lancé à gauche, à droite
    comme une poupée de chiffon possédée par le démon,
    je suis assourdi par mes propres cris

    je dois encore m’habituer,
    jusqu’ici les orgasmes que j’avais eus,
    étaient puissants aussi mais tellement doux, tellement empli de volupté,
    là avec toute la puissance, l’explosivité, de l’éjaculation, c’est autre chose,
    c’est devenu violent, très violent, je dois m’y réhabituer, à bien rester ouvert, bien détendu,
    bien me laisser emporter, n’opposer aucune résistance,
    alors les durées devraient s’allonger,
    l’éjaculation, elle-même, c’est juste un coup de turbo, cela catapulte
    mais il devrait y avoir moyen de poursuivre sur saa lancée, bien plus longtemps

    celle de hier a duré une trentaine de secondes,
    celle d’aujourd’hui, seulement une quinzaine
    mais c’était une séance mixte en fait, d’abord en aneroless puis avec masseur,
    comme je l’ai écrit dans le texte au-dessus,
    ce n’est en fait pas une tellement bonne idée, je crois,
    je ne vais plus faire cela,
    la dynamique change, je ne crois pas que ce soit une bonne chose,
    une fois qu’on a pris son élan, de changer de monture,
    qu’on a levé en soi une tension sexuelle d’une certaine façon,
    il y a une progression qui est altérée et le crescendo jusqu’à l’explosion finale, moins réussi,

    #36430
    bzo
    Participant

    le mystère de ce corps,
    c’est qu’il peut être vécu comme s’il n’était pas le sien,
    je me caresse et c’est comme si je caressais quelqu’un d’autre
    et c’est comme si quelqu’un d’autre me caressait,
    les deux, en même temps

    divin jeu de miroirs
    dans lequel je m’enfonce de plus en plus profondément,
    les opposés, les apparences, les limites,
    tout s’estompe, tout se rejoint, tout se réunit, tout s’entremêle, tout se descelle,
    ce corps a le pouvoir d’être de l’autre sexe, aussi momentanément,
    ce corps a le pouvoir de vivre une sexualité totale,
    en même temps homme et femme,
    en même temps, pénétrant et pénétré

    le moment androgyne,
    le moment parfait,
    moi, dans la communion avec moi-même,
    incandescente unité dans la chair

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