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20 sujets de 501 à 520 (sur un total de 1,406)
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  • #42811
    bzo
    Participant

    ah bon dieu, de bon dieu,
    comme j’aime ce savon liquide Bio que j’utilise depuis quelques mois,
    à base d’huiles essentielles et parfumé aux agrumes

    sous la douche, une fois que je me suis bien frotté partout avec,
    cela reste un peu huileux
    et si j’essaie de serrer entre mes cuisses, mes génitaux,
    ils glissent comme des anguilles

    attrapera? attrapera pas?
    je préfère pas, juste qu’ils continuer de glisser comme cela délicieusement,
    divine volupté,
    caresse soyeuse dans la chair,
    extases volatiles qui vont, qui viennent,
    comme le vent passe dans les feuillages

    #42812
    bzo
    Participant

    debout dans la cuisine, un bras appuyé sur le plan de travail,
    je regarde l’eau chaude dans la tasse s’assombrir peu à peu,
    sous l’effet des feuilles de thé

    debout sur une seule jambe en fait,
    l’autre, contre,
    tout lentement, tout doucement,
    je monte et je descends, avec,
    toujours cette histoire de poils et de peaux des mollets et des cuisses
    que j’aime tellement entremêler, frotter les uns contre les autres

    je ne fais rien pour
    mais bien sûr en effectuant cette action,
    j’ai aussi les cuisses qui viennent se presser régulièrement contre mes bijoux de famille,
    durant la course de la jambe en mouvement,
    j’ajoute aussi une contraction, en fin de trajectoire, à chaque fois,
    elle marque l’inversion de la trajectoire,
    cela remontait, maintenant cela va redescendre

    la prostate réagit à chaque fois comme la cloche
    en haut de l’église au milieu du village,
    elle se met à résonner généreusement,
    cela vibre de partout en moi,
    c’est l’heure de la volupté, monsignor,
    temps de gémir, temps de râler,
    c’est le temps des entrailles qui s’enflamment,
    le temps de la chair qui fond comme du miel chaud

    #42813
    bzo
    Participant

    le yin,
    c’est comme une danse intérieure,
    infiniment langoureuse,
    langoureuse à l’infini

    c’est votre corps intérieur
    qui danse pour vous,
    une ronde voluptueuse dans votre chair,
    un vertige ineffable
    dans vos cellules

    temps du moi en fleur,
    du moi chantant,
    du moi unifié dans la chair,
    du moi plus vaste
    qui dort en vous,
    du moi sans sexe
    qui a les deux

    #42814
    bzo
    Participant

    il faut vraiment que je m’intéresse de plus près au Taoïsme et au Tantrisme,
    si je lance une recherche google avec ces mots
    et que je commence à lire un peu, cela me parle tellement,
    cela me donne des frissons, en fait,
    ces phrases ont provoqué des effets étonnants en moi
    j’étais, littéralement, parcouru de frissons,
    jamais je n’avais vécu quelque chose de pareil jusqu’ici

    bref, ce sont des phrases qui résonnent en moi,
    provoquent des réactions au plus profond de ma chair,
    celle-ci est de plus en plus à l’écoute de tout,
    c’est un des petits miracles que je suis en train de vivre,
    grâce à l’accumulation des énergies avec la non-éjaculation

    ma chair en est tellement imbibée, saturée,
    c’est comme si elle changeait de densité, de nature-même, de plus en plus,
    cela devient assez fascinant et mystérieux comme phénomène,
    il faut vraiment que je commence à exploiter tout cela autrement,
    que sexuellement, que comme méthode d’unification à mon corps,
    de communion avec celui-ci

    enfin c’est déjà pas mal, oui, c’est déjà magique comme cela,
    tout ce que je parviens déjà faire,
    rien qu’en laissant un bout de doigt glisser sur ma peau, par exemple,
    debout, les cuisses juste pressant mes génitaux,
    ainsi le bout de mon doigt, semble une baguette magique
    éveillant des tempêtes sous ma peau

    l’union que je vis à mon corps, prend des dimensions splendides,
    les mots ne pourront jamais rendre justice
    à cette sensation de fusion, à cette sensation d’unité vécue,
    d’intimité avec ma chair

    cependant, tout ce que j’ai vécu ,
    il y a quelques minutes, avant que je commence à écrire ce texte,
    m’ont fait comprendre que dans cet état dans lequel je suis,
    de réceptivité, de réactivité, de capacité à décoller,
    il y avait moyen de commencer à explorer d’autres domaines aussi,
    plus ésotériques, plus “spirituels” pour employer un grand mot

    les phrases concernant le tao, le tantrisme, ont eu de tels échos en moi,
    c’est presque comme si j’avais vécu de mini-extases,
    je sentais le sens des mots parler à ma chair,
    cela parlait à quelque chose au plus profond de moi-même,
    cela éveillait quelque chose au plus profond de moi-même
    tandis que j’étais envahi de frissons

    #42815
    avantal78
    Participant

    Salut Bzo !

    J’etais en train de travailler sur mon ordi et je me suis dit “Pourquoi pas faire 2-3 mouvements de bassin imaginaire avec quelques contractions du bas du corps”.
    Et 3 min plus tard, boom un orgasme qui arrive avec un flux d’onde qui part du bas pour aller au cerveau, c’etait delicieux. 5 min plus tard , je recommence et hop un nouveau , c’etait plutôt des dry-o.
    C’est la première fois depuis le début de mon cheminement que j’arrive à faire ca. Avant j’avais un petit peu de plaisir ( ca chauffait au niveau prostate) mais jamais de grosses ondes qui declenchent un orgasme.
    J’adore le A-less , c’est tellement dingue la progression que l’on peut faire et je me suis reconnu dans ce que tu écris dans ce topic !
    J’en profite pour dire que je suis arrivé à avoir cet orgasme je pense car je n’ai pas ejaculé depuis 3 jours pour ceux qui demanderait.
    Contrairement à toi, j’ejacule souvent car je suis en couple et que c’est le coté instincif/animal de l’Homme d’éjaculer lors d’un coït avec une/un partenaire. Cependant, je n’en ai plus toujours l’envie et c’est assez important pour être mentionné.

    #42817
    bzo
    Participant

    J’etais en train de travailler sur mon ordi et je me suis dit “Pourquoi pas faire 2-3 mouvements de bassin imaginaire avec quelques contractions du bas du corps”.
    Et 3 min plus tard, boom un orgasme qui arrive avec un flux d’onde qui part du bas pour aller au cerveau, c’etait delicieux. 5 min plus tard , je recommence et hop un nouveau , c’etait plutôt des dry-o.

    wouala ce qui s’appelle faire mouche, mille fois bravo

    J’adore le A-less , c’est tellement dingue la progression

    toutes les formes de massage prostatique n’ont aucune limite dans ce qu’il y a moyen d’atteindre
    mais c’est sans doute plus particulièrement vrai pour l’aneroless
    car là il n’y a vraiment plus aucun intermédiaire entre notre corps et nous
    et la liberté y est totale,
    les ressources les plus secrètes de notre corps peuvent y être conviées
    mieux que dans toute autre pratique

    J’en profite pour dire que je suis arrivé à avoir cet orgasme je pense car je n’ai pas ejaculé depuis 3 jours pour ceux qui demanderait.

    Contrairement à toi, j’ejacule souvent car je suis en couple et que c’est le coté instincif/animal de l’Homme d’éjaculer lors d’un coït avec une/un partenaire. Cependant, je n’en ai plus toujours l’envie et c’est assez important pour être mentionné.”

    alors éjaculer quand on est en couple, ce n’est vraiment pas un problème,
    la semence émise et l’énorme quantité d’énergie qui va avec,
    est très largement compensée par la toute aussi énorme quantité d’énergie qu’on reçoit de sa compagne
    ou de son compagnon
    si chacun se donne comme il faut

    il y a renouvellement de nos énergies,
    pour nos pratiques prostatiques et autres,
    c’est ce qui compte, que les énergies s’accumulent ou se renouvellent

    en couple, c’est une toute autre aventure qu’en solitaire,
    chacune a ses avantages et ses défauts,
    en couple, le masculin et le féminin sont dans deux corps séparés qui vont chercher à s’unir
    ou alors si c’est un couple unisexe, ils se partagent les deux sexes entre eux
    mais même avec des couples plus évolués dans leurs jeux sexuels, ils peuvent très bien intervertir momentanément,
    les sexes physiques ne sont pas vraiment des barrières pour vivre une sexualité différemment ,
    en mettant du flou, du trouble, dans l’identité sexuelle lors des ébats

    tout seul, j’ai éveillé les deux en moi et je les fais s’unir, à ma façon,
    c’est à la fois plus difficile et plus facile,
    fondamentalement différent

    l’accumulation d’énergie telle que je la pratique, en couple, je n’y crois pas trop,
    contrairement aux lignes qu’on peut lire là-dessus dans la taoïsme,
    c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre,
    non, éjaculons sans arrière-pensée et généreusement chaque fois que les circonstances en offrent l’opportunité
    si on est avec quelqu’un ou à plusieurs

    mais moi, tout seul, dans mon coin, j’ai trouvé la manière, d’aller plus loin,
    en pratiquant l’accumulation des énergies,
    ma chair se transforme peu à peu,
    un corps intérieur ayant les deux sexes, semble constamment prêt
    et semble de plus en plus puissant et capable

    #42819
    bzo
    Participant

    une fois que nous laissons nos mains, se balader sur notre corps,
    cela n’est pas couru d’avance,
    que cela fonctionne tout de suite, comme il faut,
    à bien des égards, c’est même une des choses les plus difficiles à accomplir
    dans une pratique en solitaire,
    enfin pour un homme

    le mot clef, ici, c’est le dialogue,
    parvenir à faire se dialoguer nos mains,
    avec notre prostate, avec nos génitaux, avec notre anus,
    enfin à tout ce que vous mettez en action dans votre bassin

    votre prostate doit se mettre à écouter vos doigts, votre peau, vos mouvements, vos gestes
    et vice et versa, vos doigts, votre peau, vos mouvements, vos gestes
    doivent se mettre à l’écoute de votre prostate, de votre anus, de vos génitaux

    ainsi, on parvient à éveiller la plus riche et la plus variée des musiques qui soit,
    aux nuances sans cesse changeantes, bouleversante de finesse et de détails

    patience, patience, souplesse, ouverture,
    une échine d’acrobate,
    il y a un moment où peu à peu, c’est comme si votre prostate et vos doigts,
    chantaient ensemble, jouaient de la musique, ensemble,
    formaient un orchestre

    il ne vous reste plus qu’à goûter à l’harmonie,
    en même temps, sauvage et sophistiquée
    qui nait dans votre chair,
    à déguster le kaléidoscope de sensations, aux nuances ineffables

    ne vous attendez à rien,
    vraiment à rien,
    tout vous surprendra

    #42820
    avantal78
    Participant

    l’accumulation d’énergie telle que je la pratique, en couple, je n’y crois pas trop,
    contrairement aux lignes qu’on peut lire là-dessus dans la taoïsme,
    c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre,

    non, éjaculons sans arrière-pensée et généreusement chaque fois que les circonstances en offrent l’opportunité
    si on est avec quelqu’un ou à plusieurs”

    Je suis complètement d’accord ! La base de notre relation du couple est de se donner à l’autre dans la plus grand passion possible et l’orgasme classique en fait partie !
    Mais nous avons appris à ne pas le faire de temps en temps et elle adore quand j’ai un orgasme type dry-o en elle. Elle en profite pour m’encercler un peu plus avec son périnée.
    C’est fort en connexion !!

    Mais elle apprécie énormément aussi quand il y a éjaculation. Il faut varier ! Souvent elle a les 2 ^^

    #42826
    bzo
    Participant

    j’adore tellement cette sexualité que je me suis développé,
    le moindre acte de la vie quotidienne,
    peut devenir un moment tellement chaud, tellement érotique

    à la base, c’est toujours plus ou moins, les mêmes mécanismes,
    j’adore frotter une jambe contre l’autre,
    remuer le bassin, me cambrer, faire monter des contractions,
    serrer les fesses, les écarter
    tout cela, entremêlés,
    cela me met très rapidement, instantanément, en fait, dans tous mes états,
    le yin se met à danser en moi
    et ma chair devient comme une flamme soyeuse, ondulante

    mettre mes chaussettes, par exemple,
    ah mettre mes chaussettes,
    c’est court mais tellement voluptueux
    et puis je ralentis, au maximum, mes mouvements,
    j’étire les gestes,
    pour déguster chaque instant comme il se le doit

    croiser les jambes, un autre moment tellement ardent, tellement érotique,
    je croise et je décroise, quelques fois,
    je frotte, je presse, au passage,
    lentement, tout lentement, là encore,
    la lenteur, les ralentis, sont les meilleurs amis
    des sensations soyeuses, fines, sans cesse changeantes

    je me caresse aussi, bien sûr,
    pas tout le temps,
    j’aime alterner, des moments sans, des moments avec,
    des moments où les ondes du bassin sont majoritaires,
    des moments où elles se mêlent à celles, produites par le reste du corps en grande quantité

    je saisi mes seins, je les entoure avec mes paumes,
    je les fais monter vers le haut, j’agace les tétons, je joue avec,
    je descends avec les doigts sur les flancs,
    je frôle les hanches, je danse un peu dessus avec le bout des doigts,
    je passe et je repasse sur ma fente derrière, je tease,
    je descends un peu dedans, avec le bout d’un doigt, puis deux,
    je ressors, je rentre à nouveau, je ressors encore
    puis enfin, j’enfonce un doigt de plus en plus
    et je laisse une contraction immédiatement venir à sa rencontre,
    comme l’envelopper, se souder à lui

    j’enfonce encore plus le doigt,
    je presse un peu les cuisses
    pour mêler aux ondes anales, des ondes génitales
    et pour avoir la totale, je contracte aussi bien fort,
    prostate+ anus+ génitaux = sublime mix qui empli mon bassin,
    j’ondule en plus de tout le corps,
    en mode liane lascive, l’autre main caresse tout ce qui est à portée de doigt,
    c’est le déferlement soyeux en moi,
    la volupté s’est transformée en jouissance de tous les instants

    #42827
    bzo
    Participant

    ce corps ne demande qu’à chanter
    et moi, je suis trop content, de me laisser entraîner,
    à chaque fois, par les tourbillons délicieux
    qui naissent dans ma chair

    tant de velours chaud et vibrant, sous ma peau,
    le plaisir semble tellement à la maison, en moi,
    il s’est fait son nid

    chaque fois que je me mets en action,
    j’ai l’impression de plonger, la tête la première,
    dans une onde chaude et accueillante, rien qu’à moi,
    de me retrouver immergé parmi des colonnes de lumière
    qui descendent pour se perdre dans les ténèbres,
    à la poursuite du dauphin

    #42828
    bzo
    Participant

    quel merveilleux orgasme, il y a quelques instants,
    debout, le cul appuyé contre le bord de la table,
    il était tellement lumineux,
    tous mes muscles se sont relâchés, tout d’un coup,
    mes yeux ont commencé à loucher,
    le plaisir me détraquait délicieusement

    c’est comme si on avait allumé
    une ampoule extra-puissante en moi
    une chaleur rayonnante
    dardait dans toutes les directions

    une lumière me traversait de part en part,
    une pénétration douce mais totale, de toutes mes cellules,
    une chaleur tellement apaisante
    que rien ne semblait pouvoir arrêter
    jusqu’à la nuit des temps,
    son chemin semblait continuer indéfiniment

    #42829
    bzo
    Participant

    je suis en train d’expérimenter depuis hier soir
    un équilibre entre les ondes générées par les mains
    et puis tout ce qui peut venir du bassin,
    qui me semble assez parfait

    encore un peu plus haut, j’exprimais à quel point,
    cela pouvait être délicat et difficile de bien intégrer des caresses à sa pratique,
    à quel point, il était essentiel de bien faire dialoguer les mains
    avec tout ce qui génère des ondes dans le bassin

    c’est peut-être juste moi qui a eu toujours ce genre de problème,
    je ne sais pas
    mais le fait est que régulièrement, je me sentais le besoin d’arrêter d’utiliser les mains
    car elles devenaient trop envahissantes, que cela devenait trop déséquilibré

    mais depuis hier soir donc,
    je teste une sorte d’équilibre qui semble assez parfait, rien à dire pour l’instant,
    juste consommer sans modération ainsi,
    laissant les doigts gambader, errer, sans arrière-pensée,
    un équilibre est trouvé tout naturellement entre le bassin et les mains,
    un respect total des ondes , aussi bien, du bassin , que celles générées par les doigts,
    dialogue, complicité sans restriction

    ce que je fais, est assez simple,
    tant qu’il y a des ondes génitales produites, je me caresse qu’avec le bout des doigts,
    cela tombe bien, la richesse de ce qui est généré ainsi, est époustouflante et sans limite,
    d’une finesse et d’une précision confondantes
    mais ainsi néanmoins, les ondes génitales peuvent s’épanouir, se déployer
    sans jamais qu’elles soient piétinées

    la fusion des ondes, est juste parfaite à tout moment,
    la richesse des nuances, à pleurer de bonheur,
    les ondes génitales, finalement, aussi riches de nuances qu’elles soient,
    aussi facile qu’elles aient à se déployer dans toutes les directions,
    d’aller s’insinuer dans la moindre cellule de mon être,
    sont malgré tout,
    beaucoup plus fragiles et brèves que les ondes prostatiques ou que les ondes anales

    je parle bien ici, d’ondes génitales, en mode yin,
    pas quand votre braquemart est dressé et que vous vous dirigez vers le petit jet laiteux,
    là, il y a toute une puissance tellurique qui est, bien sûr, phénoménale
    mais en mode yin, encore une fois,
    c’est d’une richesse et d’une variété incomparables,
    une volupté ineffable qui ondule dans toutes les directions comme les bras d’un poulpe
    mais attention fragile,
    malgré l’énorme quantité qui peut être produite constamment

    donc, il faut être très attentionné, très précautionneux, espèce protégée,
    il ne faut pas empiéter sur leur territoire
    car elles n’ont pas la puissance pour se défendre

    alors que les ondes anales ou les ondes prostatiques, en mode yin,
    aucun problème de ce genre,
    dès que j’écarte mes cuisses et qu’il n’y a plus que des ondes prostatiques qui montent du bassin
    ou que j’ai un doigt ou deux ou trois
    qui explorent la petite caverne magique, derrière,
    je remets la main à plat, je caresse avec toute la paume si j’en ai envie,
    il n’y a plus aucune restriction d’aucune sorte à avoir, de ce côté-là,
    ces deux types d’ondes du bassin,
    sont parfaitement à même de se frayer leurs chemin
    quand bien même , le corps produit en abondance, ses ondes,
    que la peau s’enflamme en toute liberté, sous le passage des doigts

    il s’agit d’associer au mieux tous ces types d’ondes qui peuvent être produites en nous,
    de marier au mieux, les spécificités de chacune
    et de tenir compte de leurs qualités, comme de leurs défauts,
    pour arriver à un résultat optimal
    qui bénéficie de toute la richesse de leurs caractéristiques,
    mises en commun, amalgamées, fusionnées

    #42830
    bzo
    Participant

    je joue avec les différents types d’ondes que ce corps peut produire,
    je les marie, j’essaie toutes sortes de combinaisons,
    je suis comme un cuisinier
    qui, sans relâche, est dans ses casseroles,
    expérimentant avec toutes sortes d’ingrédients
    pour trouver de nouvelles saveurs

    #42832
    bzo
    Participant

    cela tient sans doute, quelque part,
    d’une intuition profonde,
    qu’on a eu à un moment donné
    que c’était possible,
    que de vouloir tenter, de se suffire à soi-même, sexuellement,
    d’aller chercher rien qu’en soi,
    de ce qu’on va chercher, d’habitude, chez les autres

    espérer de ce corps,
    qu’il nous apporte une satisfaction profonde,
    même, une forme d’épanouissement, d’union réussie, enrichissante
    qui rassasie la chair et l’esprit,
    sans plus se tourner vers autrui

    il le peut, il peut cela pour nous, bien sûr,
    mais il faut être prêt à aller loin, très loin,
    être prêt à briser pas mal de tabous, outrepasser beaucoup de frontières
    car le territoire le plus riche, le plus vaste et le plus inconnu, en nous,
    celui qui peut tenir toutes ces promesses,
    c’est le féminin, bien sûr

    l’accueillir en bloc, sans conditions, durant l’action,
    et non plus à petites doses, ponctuellement, ici et là,
    souvent, sans même qu’on s’en rende compte,
    c’est faire une place à l’altérité, en nous

    c’est réunir tous les ingrédients
    pour que l’alchimie de l’union, la magie de la communion charnelle,
    puissent avoir lieu,
    après il faut encore bien mettre au point ses recettes,
    apprendre à laisser mijoter tout cela, à bien assaisonner

    il faut être prêt à laisser s’exprimer ce féminin,
    sans conditions et sans rien retenir
    si on veut qu’il puisse nous submerger entièrement,
    qu’on puisse vivre à travers lui, le plaisir,
    goûter, sans limites, à ses richesses

    le yin en nous,
    aime les gestes, les mouvements, les postures,
    aime à en savourer chacun, chacune, avec gourmandise,
    il sait leur pouvoir, leur capacité, sans limites

    le yin aime la chair,
    aime se sentir fondu à elle,
    aime s’ébrouer dedans comme dans une piscine,
    aime se laisser entraîner au gré de ses courants

    un tout autre rapport à son corps,
    une intimité, une complicité, sans limites,
    acquérir l’instinct de libérer les énergies,
    acquérir l’instinct de se laisser entraîner par le désir

    #42839
    bzo
    Participant

    le plaisir est comme une dimension parallèle,
    constamment en nous,
    nous en recherchons l’accès,
    nous parvenons à y accéder brièvement
    mais il est tout le temps là, il est un état de notre être
    duquel nous avons été exclu,
    un état d’énergie pure brûlant comme dans un réacteur

    nous le recherchons sans cesse,
    nous en avons besoin de tout notre être
    car il est la soudaine perfection qui s’auto consume dans l’instant
    à laquelle toute notre chair aspire,
    le dôme de fer qui s’est refermé sur notre cerveau,
    soudainement qui n’est plus là

    la fête a commencé sans nous, depuis longtemps,
    depuis toujours,
    nous ne serons jamais assez fou, assez déchaîné, assez débridé
    que pour l’apprécier pleinement
    mais nous pouvons devenir magnifiques, un instant,
    pareil à l’animal qui a levé la tête
    et qui boit humblement la voûte céleste par les yeux

    #42840
    bzo
    Participant

    votre corps a une réponse de plaisir, un bouquet de sensations,
    pour le moindre de vos gestes, le moindre de vos mouvements,
    le moindre de vos moments d’immobilité

    tant de détails passent en nous, inaperçus,
    s’éloignent de nous, sans nous avoir émus,
    sans nous avoir troublés, sans nous avoir bouleversés

    c’est un véritable océan dans l’invisible
    qui passe en nous, à chaque instant
    mais nos filets capturent si peu,
    sont si maladroits, sont si étroits

    nous nous connectons si peu, si mal,
    l’union dans l’intime, est une offrande à tout notre être,
    de tout un être qui s’offre

    #42841
    bzo
    Participant

    mon sexe dressé, semble un pont, pour l’instant,
    j’ai l’impression de m’en servir comme piste de décollage

    une piste bien dure d’ondes prostatiques,
    c’est comme si une colonne d’innombrables fourmis, se déplaçait dedans,
    comme la chair de ma petite colonne raidie
    semble titillée de l’intérieur

    mes cuisses sont écartées,
    les ondes prostatiques m’offre la sensation de pénétration d’abord,
    une partie montant, traversant mes entrailles, faisant tout fondre sur son passage
    mais mon sexe semble en détourner une portion non négligeable

    je me concentre sur mon braquemart allumé par ma prostate, pour l’instant,
    comme c’est délicieux ce fourmillement,
    perçu en même temps que la sensation de pénétration, cuisses bien écartées,

    fantastique contraste du yin, partout en moi
    mais qui fait se dresser mon dard, avec des ondes prostatiques,
    je me sens délicieusement composite
    avec cette petite protubérance mâle
    qui dépasse de mes reins

    #42844
    bzo
    Participant

    j’ai trouvé, donc, une manière de pousser, avec le périnée,
    les ondes prostatiques, vers le pénis,
    je les sens s’engouffrer dedans, se ruer à toute vitesse,
    comme pressées par l’arrière,
    c’est un sprint du tour de France, lancé à toute allure,
    dans ma zigounette, mon petit tube à procréation,
    cela le fait immédiatement se durcir, se dresser de plus en plus

    mais c’est une raideur différente,
    à aucun moment, c’est un plaisir pénien, à proprement parler,
    même s’il y a un très certain mâle plaisir à se sentir bander, de plus en plus ferme,
    néanmoins, jamais je ne sens
    que cela pourrait déboucher sur une éjaculation

    et donc, c’est très très plaisant
    car il y a comme un fourmillement très intense dans le sexe,
    toute sa chair, de plus en plus congestionnée, de sang et d’ondes prostatiques
    qui le font s’enfler et se dresser petit à petit

    c’est d’autant plus délicieux que comme je le décris juste au-dessus,
    c’est accompagné par une puissante sensation de pénétration,
    je suis, debout, un peu fléchi sur les genoux, cuisses bien écartées
    pour ne générer que des ondes prostatiques dans le bassin,
    je me cambre de plus en plus, offre le cul, sur un plateau, à ma prostate
    qui me darde royalement, en retour, de ses ondes

    mon attentionné mais insistant et ardent bélier chéri

    #42849
    bzo
    Participant

    je garde, pour l’instant, comme un petit feu de bivouac,
    constamment allumé dans le bassin,
    c’est si bon d’avoir ce mince filet de chaleur soyeuse, vibrante
    qui me relie à mon corps,
    qui me fait sentir sa proximité, tellement apaisante

    c’est un peu comme un avant-poste d’intimité ardente
    même quand je suis, comme maintenant, occupé à regarder une série
    mais là en bas, je garde le contact,
    je ne laisse pas les braises s’éteindre complètement,
    je garde un petit nid de vibrations qui ronronne doucement dans ma chair,
    qui m’évoque le grand barnum du délicieux dérèglement charnel

    une part en moi, est prêt à se mettre en branle, est sur le qui vive,
    n’attend qu’un signal de ma part
    pour lancer tout le mécanisme,
    des voiles de vibrations qui se mettent à voltiger dans tous les sens,
    des volutes, des arabesques, de chaleur dansante,
    la chair qui se transforme en miel soyeux,
    fondant et fondant encore, sur place

    je m’étonne souvent d’être encore capable de faire autre chose
    que juste me laisser baigner dans le plaisir de la tête aux pieds,
    m’immerger dedans, m’en laisser inonder, l’absorber autant que je peux, de tout mon être,
    tellement c’est quelque chose de nourrissant, ineffablement,
    la moindre de mes cellules
    semblant téter à une pie secrète dans l’invisible
    un nectar précieux, du noyau même de la vie

    #42862
    bzo
    Participant

    il y a une sorte de flux spontané,
    c’est comme si vous étiez sur une vague,
    elle vous porte, elle vous entraîne,
    elle va dans une direction que seule, elle, connait

    moi, je n’ai juste qu’à bien rester dessus,
    tout le reste se fait tout seul,
    l’écoute reste maximale,
    chaque sensation dégustée sans que rien de ses nuances, échappe,
    quel confort, quel luxe,
    on se croirait sur un tapis volant,
    on est juste parfaitement, dans les bras du désir
    qui vole pour nous

    mais attention aux nuages,
    une fois qu’il y en a un qui veut vous envelopper,
    qu’il n’y a plus moyen de l’éviter,
    il faut continuer de se laisser entraîner comme si de rien n’était,
    ainsi, ils sont courts, ils sont délimités, ils ont une sortie,
    leur opacité, leur obscurité, leur froideur,
    ne règnent qu’un minimum de temps

    aucun détail ne m’échappe quand je suis porté ainsi,
    ils se suivent les uns après les autres, à la queue leu leu,
    comme au tir aux canards à la foire,
    mais ils s’abattent tout seul,
    je n’ai pas à tirer, je n’ai pas à viser,
    mon corps le fait pour moi

    moi, je suis dans mon fauteuil, bien calé,
    la fourchette dans une main, le couteau, dans l’autre,
    les mets arrivent dans mon assiette,
    je n’ai plus à me laisser aller,
    même la dégustation se fait toute seule,
    vraiment qu’à se laisser aller, à lever toute défense
    et je suis irrigué des pieds à la tête, de fond en comble,
    de sensations

    je me sens comme une feuille aux nervures de plaisir
    qui frémit dans le vent,
    je sens à l’autre bout d’une mince tige dans l’invisible,
    l’immensité d’un tronc,
    je sens que j’y suis rattaché,
    je devine ses racines,
    mes racines,
    plongeant dans les profondeurs

    je sens un peu de terre en moi,
    je serai plutôt comme une plante en pot, en fait
    mais tout parait si immense, malgré tout

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