Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 4 années et 8 mois.
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31 août 2019 à 0 h 22 min #34706
lighteningbolt
ParticipantCe Vice 2 en a décidément sous le capot 🙂 Content qu’il te plaise
31 août 2019 à 11 h 24 min #34710bzo
ParticipantCe Vice 2 en a décidément sous le capot 🙂 Content qu’il te plaise
adopté définitivement
jusqu’à il y a pas longtemps, je n’avais que mon nexus G-Rider,
le plus mauvais masseur avec vibrations de tous les temps
mais utilisé sans mettre en route le moteur, il est divin,
enfin dans ma manière de pratiquer,
c’est-à-dire la perception en moi d’un acte sexuel,
plus précisément d’un acte sexuel dans ma chair entre le féminin et le masculin,
donc j’ai plein de gestes et de mouvements
que je perçois réellement comme ceux d’un couple s’ébattant en moi,
je bouge constamment donc, ma pratique est très dynamique,
même si j’en fais de moins en moins,
que je deviens de plus en plus économe, précis et lent,
ce que j’appelle mon mode pénétration en contraste à mon mode liane lascive,
exige d’être presque entièrement immobile,
entièrement centré sur la contraction et ses alentours immédiats,
perçus comme un dard turgescent dressé allant et venant dans un sexe de femme,
alors qu’en mode liane lascive, je me remets en mouvement, j’ondule, mon bassin danse,
je frotte beaucoup les cuisses contre les génitaux,
j’alterne les deux désormais, dans une proportions de 50, 50jusqu’ici donc je n’avais que le G–Rider, désormais j’ai aussi le Vice 2
qui en plus a ces possibilités de vibrations ,
qui sont absolument magnifiques dans la variété,
un petit reproche cependant mais je ne l’ai peut-être pas encore essayé suffisamment,
j’aurai aimé qu’il y ait moyen de le mettre dans des modes tout légers ,
qu’on perçoit à peine, dont on peut éventuellement augmenté la puissance,
il propose pour chaque mode, il y en a 18, je crois
mais pour chaque mode, la puissance la plus fable , est encore trop puissante à mon goût
mais peut-être ai-je appuyé n’importe comment et que je l’utilisais déjà à un degré de puissance extra-forte,
je vais vérifier la prochaine fois,
j’appuyais un peu n’importe comment dessus par momentsmais si donc la puissance la plus faible, est vraiment discrète,
permet d’obtenir des effets plus subtilement,
sans que mes vibrations naturelles ne soient submergées par celles du masseur,
alors je crois que je vais pouvoir commencer sérieusement quelque chose en mode vibrations aussi avecdonc pour me résumer, sans vibrations, il est magnifique,
il garde une maniabilité à toute épreuve,
même quand on bouge beaucoup les cuisses et le bassin,
il a une longueur parfaite pour moi,
ses butées sont un peu moins confortables que le G-Rider cependant
mais le G-Rider, c’est sa grande force, ses butéeset donc si le niveau le plus faible de puissance des vibrations,
offre des vibrations suffisamment subtiles et légères
que pour pouvoir vraiment doser la quantité de vibrations qu’on a envie de mêler
à nos vibrations naturelles dans le bassin,
alors il est parfait ainsi aussi,
je vais encore tester cela31 août 2019 à 14 h 06 min #34715bzo
Participantj’ai relativement peu d’orgasmes,
nettement moins qu’à une certaine époque
où j’étais encore dans un massage prostatique plus traditionnelmais les sensations sont là dès la première seconde, intenses, riches
et puis surtout dans tout le corps,
mon plaisir s’éveille dans la partie du corps que je sollicite et en bas dans le bassin ,
car il y a toujours quelque chose qui se passe dans mon bassin,
soit une contraction en mode pénétration,
soit le ballet de mes cuisses avec mes parties
ou ma main au panier par derrière, mes petites souris curieuses fouillant les plis et les replis de ma chair
mais je me caresse en même temps la poitrine,
le plaisir va s’éveiller sous la peau là où mes doigts passentet puis quand je deviens très excité, le plaisir se généralise de plus en plus,
je me touche la poitrine et c’est ressenti en même temps partout de plus en pluscomment évoluer quand on a atteint ce stade dans une pratique plus conventionnelle du massage prostatique
où les orgasmes s’enchaînent à la que leu leu parfois pendant des heures,
et même parfois certains jours , on a un super O comme cerise sur le gâteau?on a atteint à ce stade une sorte de sommet, un palier assez définitif du massage prostatique,
pour continuer d’évoluer il faut chercher la qualité, cibler l’amélioration de ce qu’on ressent,
sa diversification, la richesse des nuances, l’attention aux détailscommencer à faire attention aux détails,
le fait est que quand on est dans ce stade des orgasmes à la queue leu leu,
on fait peu attention aux détails
pourtant il y en a un océan de vaguelettes qui passent aussi en nous
et qui se lèvent de tous les côtés dans notre corps,
c’est à tout cela qu’il faut apprendre à faire attention,
ce sont eux qui vont assurer notre progression, qui vont nous apporter des nuances variant à l’infini,
qui vont faire que le plaisir s’éveille dès le premier instant en nous
et va sans discontinuer être ressenti dans toutes les parties du corpsl’attention donc, s’écouter,s’écouter, ralentir, s’arrêter parfois,
sentir cette chair, juste sentir cette chair, sentir la vie dedans,
écouter le grand rien parfois, ne pas essayer de meubler le grand silence en nous,
ce grand silence, c’est celui d’un hangar où tout peut se mettre à résonner extraordinairementc’est à cela qu’il faut arriver, au silence de l’immense hangar qu’est notre chair
dans lequel le moindre petit mouvement, le moindre petit geste,
se met à résonner et est entendu à l’autre bout de l’édifice aussi, est entendu partout
et puis résonne, résonne, résonneje ne peux m’empêcher de penser
que si mon parcours est ce qu’il est,
devenu tellement radical, tellement extrême, tellement transgressif,
où je fais exploser mon identité sexuelle
et vis ma séance en androgyne, homme et femme, en même temps,
c’est parce que j’ai été tellement longtemps éloigné des femmes, de leur compagnie, de leur corps adorable,
de leur sensualité infinieà sec, comme un poisson hors de l’eau, gigotant à peine,
j’ai flairé à un moment donné en moi, dans mes profondeurs, du féminin,
j’ai flairé cette nappe phréatique immense qu’il y a en chacun de nous,
enfouie dans nos profondeurs, le féminin
et comme un chien affamé, squelettique, qui a flairé un os au fond de lui,
j’ai commencé à remuer la terre des pattes, j’ai commencé à creuser le terrain en moi,
jusqu’à l’atteindre et m’y abreuverjusqu’à m’y abreuver de plus en plus, cela a été une renaissance,
j’ai repris goût à la vie, ma sexualité peu à peu a commencé à fleurir , à s’épanouir,
j’en suis enveloppé constamment durant mes séances désormais, de ce féminin,
j’y baigne dedans avec délectation à chaque instant,
c’est comme une source de vie, je m’y désaltère, je m’en abreuve,
je m’y baigne, elle me purifie, me maintiens en vie, me redonne couleurs et consistance jour après jource que je n’étais plus capable d’aller à la rencontre,
ce que je n’étais plus capable de côtoyer au quotidien,
par démission, par manque de courage, par résignation,
je le trouvais, du moins en ses aspects les plus fondamentaux, sexuels, sensuels,
de nourriture subtile dans l’éther, imbibée des couleurs les plus intimes de la vie,
de combustion de forces vives de la vie en soi, de combustion des forces de création en soicela ne remplace pas certes mais c’est déjà pas mal,
pas mal du tout,
cela m’apporte une certaine forme d’épanouissement,
et puis sexuellement, je suis rassasié, je suis satisfait,
en plus je suis devenu une sorte d’explorateur engagé dans une voie radicale, extrême,
c’est très excitant d’être engagé aussi loin en soi,
c’est de la vraie aventure31 août 2019 à 23 h 30 min #34726bzo
Participantl’amour androgyne,
c’est un corps sans identité sexuelle,
c’est une chair vivant tout le spectre des sensations possible du plaisir,
c’est un pôle mâle et un pôle femelle, comme deux être collés l’un à l’autre,
officiant parmi les organes librement, s’ébattant
lui détonateur, lui pyromane,
elle, de plus en plus colorée, de plus en plus fastueuse,
prête à prendre un envolles grands paquebots ont besoin d’un petit et puissant bateau-remorqueur,
pour sortir du port, pour pouvoir ensuite naviguer en haute mer1 septembre 2019 à 1 h 01 min #34727bzo
Participantles forces en moi se libèrent de plus en plus,
je parviens à faire des choses étonnantes, juste en glissant un doigt sur ma peau,
je suis entièrement entre les mains du désir,
je suis devenu son pantinen même temps, non,
c’est une volonté quelque part en moi, je suis mon propre pantin,
c’est moi qui mène toujours la danse, c’est moi qui tire les ficelles,
cependant je suis devenu un pantin, parce que j’en ai envie,
parce que ma chair s’enflamme mieux ainsi,
parce que quelque part j’ai abdiqué toute volonté et me suis plié entièrement au désir qui m’habite,
je me laisse conduire hors de tous les sentiers, osant tout,
je me dandine comme une femme, je me sens embroché par un dard,
je le vis, je le sens,
il bouge dans mes entrailles, j’ai un vagin, il est empli,
il y a du va et vient dedans, il y a du frottement, du malaxage, des pressions, dedansmes seins, je les saisis à pleines mains, je les caresse,
je les sens gonflés entre mes doigts, les pointes sont dures, les pointes réagissent au moindre toucher,
je dirige le dard là où je sens qu’il va faire le plus de bien,
comme il monte en moi, comme il racle là où cela fait du bien,
je sens sa dureté, je sens sa légère courbure, il est arqué là où il faut, cela bande,
cela bande en moi1 septembre 2019 à 1 h 23 min #34728bzo
Participantje suis capable de tout utiliser désormais,
mes cheveux, mes ongles, le moindre geste, le moindre mouvement,
tout participe au cycle du plaisir,
il n’y a plus rien qui retient les puissances en moi,
elles jaillissent totalement librement dans tout mon corps, dans tout mon être,
elles atteignent la moindre de mes fibres, sans retenue1 septembre 2019 à 10 h 25 min #34731bzo
Participantj’avais un peu d’appréhension ce matin de dimanche en mettant la première fois mes mains sur moi,
commençant à me caresser,
entamant le jeu habituel de mes cuisses avec mes couilles,
les ondulation dans tout le corps, les contractions,
la boîte à musique allait-elle remettre à se fonctionner aussi divinement qu’hier soir?
allais-je vivre des moments aussi miraculeux que ceux tout le long de la soirée d’hier
où j’avais atteint des hauteurs délicieuses constamment?ce matin donc j’ai testé, avec un peu d’appréhension tout de même,
je n’avais encore jamais été capable de maintenir une telle intensité miraculeuse
si longtemps et si systématiquement et sans efforts en plus
je savais exactement comment j’avais fait hier soir,
c’était resté gravé en moi , je savais exactement ce que j’avais fait hier tout le long de la soirée,
pour obtenir ces instants en moi
mais est-ce que cela allait fonctionné encore comme hier?je me lance,
immédiatement me détacher complètement de l’action qui se mettait en place,
juste m’installer en moi douillettement, confortablement, laissant absolument tout faire,
ne m’occupant de rien d’autre que de laisser faire sans intervenir
comme me lovant dans un nid chaud, un nid confortable
sans attendant rien d’autre que d’être aux premières loges dans ce corps
prêt à vivre l’instant comme un spectateur passifau fur et à mesure que mes doigts couraient sur ma peau librement, en mode auto-pilote,
explorant tranquillement tout mon corps, sans aucune obligation de résultat,
juste une balade sans but précis, moi totalement impassible au milieu de tout cela,
c’est comme si des choses se mettaient à monter en moi,
comme si des sensations commençaient à affluer de tous parts,
de plus en plus de détails commençaient à arriver,
mon corps semblait d’abord pendant les premières instants comme une ville morte,
je déambulais calmement au hasard des rues qui semblaient désertées, abandonnées depuis belle lurette
mais après quelques instants de pérégrination ainsi,
c’est comme si cette ville-fantôme renaissait, comme si la vie commençait à réapparaître partout,
des habitants apparaissaient de toutes parts,
une foule de plus en plus innombrable se manifestait de tous les côtésje continuais plus que jamais sans aucune impatience,
plus que jamais décidé à n’être qu’un observateur n’intervenant en aucune façon,
juste laissant venir les choses à lui,
jamais à aucun instant, en aucune façon, ne faisant intervenir ma personne,
comme si j’étais totalement extérieur à ce qui arrive en moi, gardant mes distances
et cela fonctionnait miraculeusement, comme hier soir,
le plaisir montait de partout vers moi
comme si déjà après quelques secondes j’avais atteint un niveau d’excitation
qu’avant il me fallait beaucoup plus de temps,
que je n’atteignais même pas certains joursmoi, juste un récepteur totalement impassible,
il fallait oser l’impassibilité totale dès les premiers instants,
oser laisser faire totalement mais tellement totalement
oser ne plus intervenir plus en aucune façon,
j’en avais déjà beaucoup parlé
mais je me rends compte que c’est juste depuis hier soir
que je parviens à l’appliquer moi-même complètement de A à Z
et les résultats sont à la hauteurje laisse désormais mes mains errer vraiment partout, sur mes pieds, sur mes jambes,
ma tête à nouveau, dans mes cheveux,
ils se baladent vraiment absolument partout tranquillement
et tout mon corps répond1 septembre 2019 à 11 h 08 min #34732bzo
Participantle corps répond d’une façon tellement spectaculaire depuis hier soir, je me rends compte,
parce que je laisse mes mains se balader partout, vraiment partout,
sur des tas d’endroits où je n’allais pas ou quasi jamais avant,
les pieds, la plante des pieds, les ongles, les cheveux, les genoux,
c’est vraiment la balade libre et mon corps aime cela qu’on le sollicite partoutaussi pour les gestes et les mouvements, là aussi désormais je laisse tout librement arriver,
aucun mouvement, aucun geste, que je m’interdis,
aucune préméditation, je laisse tout faire comme cela arrivecependant je me rends compte, que cette improvisation totale,
a été rendu possible parce qu’une technique s’est mise en place lentement,
qu’elle était arrivée à maturité
et que désormais comme un pianiste qui a acquis une certaine forme d’excellence technique
peut l’oublier complètement, faire confiance entièrement à ses doigts pour l’appliquer,
lui, il est concentré juste sur la musique, ressentir les notes jusqu’au plus profond de ses fibres,
ne plus être qu’elles1 septembre 2019 à 13 h 43 min #34734bzo
Participantà quel point la vie est faite de hasard, de chance,
de bonnes rencontres au bon moment, de mauvaise rencontre au mauvais momenttout semble n’être qu’une immense loterie,
ainsi le fait que je sois tombé un jour sur ce site,
je me rappelle, je cherchais des alternatives à la masturbation classique
dont je n’en pouvais plus des limitations,
de sa médiocrité quand on est réduit à n’avoir aucun autre activité sexuellej’ai d’abord commencer à lorgner du côté de l’électro-stimulation
mais j’hésitais devant le prix d’un matériel sérieux et reconnu
et puis des réelles capacité à m’apporter ce que je recherchais
puis de fil en aiguille je suis tombé sur ce site,
le Traité d’Aneros, PDF gratuit… allons bon…
bah je n’ai rien à perdre, je me suis dit,
j’ai téléchargé, j’ai lu, je me suis acheté un masseur, le Helix comme tout le monde,
rien d’abord,
j’ai acheté d’autres masseurs, je voulais absolument y arriver,
j’avais lu des récits sensationnels, cela doit pas être une blague, un vaste poisson d’Avril sexuel,
alors j’ai persisté, eu mes premiers émois,
un long parcours en dents de scie comme tout le monde,
presque tout le monde si on exclu ceux qui sont tombés dans la marmite de potion magique
et qui n’ont besoin de quasiment aucun apprentissage, tout est là tout de suite pour euxpuis j’ai rapidement pris des chemin de traverse, je n’étais pas satisfait de la voie conventionnelle,
il me fallait quelque chose de radicalement différent,
je sentais que cela existait,
j’avais flairé comme je l’écris plus haut,
le féminin dans mes profondeurs, son pouvoir immense, ses capacités sans limites,
etc, etcjuste pour dire que je remercie de tout coeur ceux qui assurent l’existence de ce site,
@adam et @andraneros
ils permettent à beaucoup de gens de s’engager dans cette voie,
d’y trouver beaucoup, beaucoup de bonheur
et encore bien plus, much, much more2 septembre 2019 à 7 h 55 min #34736bzo
Participantune de mes positions favorites actuellement est contre ma grande commode,
je suis le dos contre le bois, j’ai le contact sensuel du bois massif sur tout mon dos,
je m’y frotte tandis que j’ondule un peu, que mes cuisses jouent avec mes génitaux,
les frottent, les pressent, les malaxent,
que mes bras vont et vient sur toute ma poitrine, mes flancs
et puis bien sûr des contractions qui montent lentement,
créant une divine sensation de pénétration en moi,
je glisse aussi vers le bas de temps à autre de tout le corps et remonte, pliant les genoux,
bénéficiant des frottements sur toute la surface de mon dos du bois, matériau si sensuel,
en même temps tellement doux et un peu râpeuxune telle volupté m’envahit, une telle félicité dans la chair,
j’aurai envie de rester ainsi pour l’éternité,
quel divin bien-être, je suis tellement envahi d’un nectar soyeux dans tout mon corpsque dire à un débutant qui tarde à obtenir des résultats?
que peut-on lui dire tant qu’il n’a pas expérimenté lui-même dans sa chair un peu de cette magie
pour l’encourager, pour maintenir sa motivation?les mots, aussi juste soit-ils tant que cette personne n’y a pas goûté lui-même,
ont un poids tout relatif
mais à partir du moment où il a eu ses premiers émois,
là il sait que cela existe vraiment pour lui aussi,
il sait que sans aucune manipulation de ses parties génitales, il peut obtenir des sensations, du plaisir,
cela devient véritablement très très motivant une fois qu’on a atteint ce point,
c’est l’histoire de la carotte et de l’âne qui peut vraiment démarrer là,
le débutant a goûté à la carotte, il sait désormais qu’elle existe vraiment puisqu’il a mordu dedans
et il sait qu’elle a un goût tout à fait extraordinaire,
rien à voir avec les carottes qu’il a goûté jusqu’ici
et il sait aussi qu’il aura droit une fois qu’il sera monté en puissance ,
pas juste à un petit bout de carotte, une seule petite bouchée
mais qu’il pourra s’en régaler, manger de nombreuses carottes, s’en empiffrer2 septembre 2019 à 9 h 13 min #34737Andraneros
Participant@bzo tes remerciements me vont droit au cœur. J’espère que nos échanges sur ce forum aident bien ceux qui nous lisent
• par pur hasard à exciter leur curiosité bienveillante,
• par simple curiosité à se lancer en toute confiance dans le développement de leur sensualité,
• ou à la suite de la recherche d’une forme de jouissance plus complète que celle qu’ils connaissent à orienter leurs efforts pour atteindre leur objectif dans les meilleures conditions.
En te paraphrasant j’espère qu’ils y trouveront beaucoup de bonheur et plus si affinité.2 septembre 2019 à 23 h 36 min #34744bzo
Participantune des premières choses que je fais quand je rentre à la maison après le travail,
c’est de me mettre à nu,
le dialogue délicieux avec mon corps, avec mes abysses,
peut commencerà chaque fois, c’est le même éblouissement,
le même sentiment d’un sortilège qui s’éveille en moi,
cette chair est capable de tellement de chosesle fait est que cette maison est immense
et on n’y occupe que quelques pièces,
j’en ai déjà parcouru tellement, ce que j’ai entrevu, ce que j’ai ressenti,
les mots ne pourront jamais en être que le reflet,
le monde dans toute sa verticalité, dans toute sa profondeur, est coulé en nous,
comme une épave géante, sans fin, avec un scaphandre à explorerle rut animal est plus proche de l’extase mystique,
infiniment plus proche que toutes les prières des dévots réunies,
le ciel est tout proche ici bas là dedans, par moments,
toute la vérité du monde coule dans mon sang,
passe par mon coeur, par mon sexe,
j’ai un oiseau en moi, je le cherche3 septembre 2019 à 7 h 50 min #34745bzo
Participantla splendide complicité du cavalier avec sa monture,
une incroyable intimité momentanéesentir la monture sous soi,
sentir le cavalier sur soi,
sentir le galop,
sentir le vent,
sentir le paysage3 septembre 2019 à 22 h 03 min #34752bzo
Participantje ne bois jamais d’alcool sauf pour une bouteille de champagne par mois,
que je sirote à raison d’une coupe ou demie coupe par soir en quelques jours
mais là aujourd’hui, ce brut de la maison Genet est tellement délicieux,
que j’ai bien bu deux coupes et demie
et je suis passablement pompette,
je me déplace en zigzaguant un peu dans mon appartement
et la première micro-séance que j’ai faite contre ma commode,
quand j’ai mis en route tout mon mécanisme intérieur,
j’avais l’impression qu’il fonctionnait sur des savonnettes, que je plongeais en moi en dérapant,
mon vertige s’est accentué,
étonnant3 septembre 2019 à 22 h 21 min #34753bzo
Participantje deviens totalement impuissant quand je suis envahi de plaisir,
je veux dire qu’un camion 10 tonnes pourrait s’approcher lentement,
je serai incapable de faire le moindre geste pour m’écarter de sa route,
tellement cette volupté, cette félicité, dans la chair
devienne la seule chose qui existe, la seule chose qui importe, pour moi en ces instants
et me rendent aveugle et sourd à tout ce qui pourrait m’arriverc’est aussi une des raisons pour laquelle d’ailleurs je ne pratique plus hors de chez moi
j’aurai trop peur, au boulot par exemple, qu’on m’entende aux toilettes
car j’aurai oublié où je suis, qu’il fallait que je me retienneah les effets du champagne commencent à se dissiper,
je préfère avoir la tête bien claire pour pratiquer,
les sensations sont un peu émoussées avec le champagne, je trouve4 septembre 2019 à 10 h 37 min #34757bzo
Participantce n’est pas mon corps que je caresse
mais ma chair,
ma chair habité par le fémininje la vois bouger langoureusement sous mes doigts,
je vois ces seins, gonflés par le désir, aux pointes dures,
je sens mon bassin tellement empli de lascivité,
comme habité par une houle enivrantema bouche et ses alentours immédiats,
où j’aime tellement passer les doigts, que j’aime tellement caresser,
qui laisse échapper gémissement après gémissement,
j’aime sentir dans ma paume, mon souffle chaud, mon souffle ardent,
de plus en plus précipité, de plus en plus haletantcomme toute cette soie dans ma chair, m’enflamme,
douce et frissonnante vague après douce et frissonnante vague,
de temps à autre une lame plus abrupte, comme en accélérant, me traverse, semble me fendre,
je me mets à fondre comme du beurre sur son passage,
du beurre chaud qui se répand, qui coule partout, cela dégouline, c’est dense, là-dedans,
le plaisir me colle aux cellules, les embarque faire un tour,
tout est sens dessus sens dessous, cela tournoie, cela zigzague,
cela jouit sans discontinuité4 septembre 2019 à 14 h 04 min #34758bzo
Participantma chair quand elle est habitée par le féminin, comme je l’aime, comme elle s’aime
4 septembre 2019 à 14 h 11 min #34759bzo
Participantj’ai remis un caleçon chez moi,
sans cela c’est impossible pour moi de travailler,
les contacts entre mes couilles et mes cuisses allument directement un tel doux brasier en moi,
que je n’arrive pas à me concentrer sur mon travail
et il y a pas mal de choses qui se sont accumuléesdivers supports à accrocher au mur, pour mes statuettes, mes vases, des tableaux,
la bibliothèque à fixer au plafond plus travail de finition
plus encore quelques autres menus exercicesj’ai complètement perdu l’habitude de travailler avec mes mains
et je suis à présent programmé quand je suis à la maison
pour me consacrer entièrement à ma pratique et à mes loisirs littéraires, cinéphiliques, etcje dois faire un gros effort sur moi-même pour arriver à terminer tout cela,
d’autant plus qu’il y a pas grand chose en fait
mais c’est du travail de précision et un peu de patiencedonc, caleçon et abstinence de quelques heures pendant quelque temps,
bien qu’en fait je me suis rendu compte hier
que même habillé, j’y arrivais, en me caressant à travers les tissus, ondulant ainsi,
pressant mes cuisses contre mes bijoux de famille dans le pantalon,
c’est moins puissant mais il y a une charge érotique différente,
plus indirecte, plus en suggestions, la sensation de pratiquer en catimini5 septembre 2019 à 19 h 48 min #34774bzo
Participantla première de la journée,
particulièrement courte mais tellement tellement délicieuse,
je fonctionne de plus en plus durant mes séances en mode force tranquille, pas pressé pour un souje n’ai plus rien besoin de me prouver,
je n’ai même plus le besoin d’éprouver tout le temps du plaisir durant la séance,
juste être là, radicalement différemment, vivant radicalement différemment ce corps,
percevant soudainement toute une étrangeté, tout une luxuriance, prêtes à se déployer dans ma chair,
percevant toute une immensité, à ma portej’apprends de plus en plus à déguster ces moments
où je me sens comme moteur démarré mais encore à l’arrêt,
je traîne même ainsi de plus en plus longuement,
me sens en moi comme dans un nid douillet,
juste faisant montant les énergies de mes profondeurs,
en faisant juste assez pour avoir cette sensation que le féminin m’irrigue déjàon ne sent plus ses cloisons habituelles,
on ne sent plus l’échafaudage du masculin,
on sent une telle puissance dans sa chair,
comme si elle était habité par un moteur, déjà frémissant, déjà vibrant, prêt à vrombir,
sensation que des ailes lui ont poussé qui n’attendent qu’un signal,
sensation d’être habité par une magie prête à se mettre en route à tout instantjuste sentir toute cette machinerie délicieuse déployée en moi, vibrant en moi,
sentir en même temps toute son incroyable puissance et toute sa incroyable douceur, dans ma chair,
sentir tant de bienfaits prêts à se déverser,
me plonge dans une griserie ineffable5 septembre 2019 à 21 h 51 min #34775bzo
Participantil y a une couche plus ou moins épaisse de pensée
qui nous sépare quasi constamment de nos sensations quand elles passent dans notre chairparvenir un instant à la pousser de côté, à l’éteindre,
c’est se retrouver soudainement avec la sensation comme affluant, nous enrobant dans ses eauxau plus longtemps vous parvenez à rester sans cette production babillarde, verbeuse, de votre moi pensant,
au plus les sensations s’imposent à vous,
sont présentes avec de plus en plus de force6 septembre 2019 à 0 h 26 min #34776bzo
Participantau fond tout mon parcours depuis des mois à consister
à apprendre à faire l’amour avec cette chair irriguée par le féminin,
et puis à apprendre à faire l’amour à cette chair irriguée par le fémininune double éducation sexuelle,
cette chair comme si elle était entre mes bras,
comme si je la pénétrais avec mon pénis,
cette chair, comme si j’étais entre ses bras,
comme s’il me pénétrait avec son pénisle plaisir androgyne,
c’est la chair capable de se contenter elle-même,
capable de s’emplir en même temps de tout le plaisir féminin et de tout le plaisir masculin,
capable d’atteindre des moments fusionnels sans équivalent6 septembre 2019 à 0 h 42 min #34777bzo
Participantse faire l’amour,
ce n’est pas juste une question de se procurer du plaisir,
c’est aussi et peut-être avant tout sentir un élan amoureux en soi,
c’est sentir les énergies de nos profondeurs dansant joyeusement en nous,
c’est être investi corps et âme dans l’instant
avec toute son ardeur, toute sa fragilité, toute son animalité et toute sa douceur,
c’est tenter de vivre une communion dans sa chair6 septembre 2019 à 8 h 01 min #34778bzo
Participantle plaisir est comme un long fleuve tranquille en moi,
son cours si puissant et si doux, je le mets en pause, je le remets en route,
dès qu’il se remet en route, c’est comme s’il ne s’était jamais arrêtélent kaléidoscope de soie chaude dans mes veines,
sa régularité calme est comme une piste de décollage
d’où s’élancent toutes sortes de danseurs sur la piste de l’instant,
me traversant comme des éclairs de leur chorégraphie brève et variée à l’infinijuste ressentir cet élan amoureux de tout mon être,
cet envol dans ma chair de toutes mes énergies profondes,
douce communion, vibrante communion, dans l’instanttout autour du noyau de la terre,
l’orbite ardente, l’orbite brève, des amants
comme des libellules un instant7 septembre 2019 à 1 h 12 min #34793bzo
Participantj’enrichis toujours mon vocabulaire de nouveaux mots,
j’apprends toujours plus les nuances de cette langue étrangère
que ma chair m’a fait entrevoir un jourj’en avais immédiatement pressenti l’infini richesse, la sensualité sans bornes,
je me suis mis à la décrypter, à en apprendre les bases patiemment,
me voilà aujourd’hui parlant couramment une langue étrangère dans ce corpslangue étrangère dans ce corps mais pas étrangère à ma chair,
elle lui parle, comme elle lui parle, tant de complicité, tant d’intimité,
tant de douces sonorités, tant de riches nuances, ,
langue chantante, langue dansante tout en vibrations et en frémissements,
comme j’ai appris à converser avec mes abysses,
divin enlacement de tout mon être, avec lui-même,
le cercle parfaitl’amour s’est éveillé dans toute sa splendeur
et brille comme un soleil sur l’horizon dans ma chair7 septembre 2019 à 9 h 43 min #34795bzo
Participantdorénavant je n’écrirais plus de messages avant 21 heures
en effet je me suis rendu compte que ce qui mangeait mon temps à la maison
et m’empêchait d’avancer avec mes multiples petits travaux + achèvement et finition de ma bibliothèque,
ce n’étais pas ma pratique, ma chère pratique, beaucoup moins du moins,
que le temps que je passais pour bloguer mes péripéties érotico-exploratrices, sur ce forumaussi j’ai pris cette décision que je crois saine, de continuer de lire
mais de ne plus rien écrire avant 21 heuresje prends la peine de le signaler, comme cela si je me contredis et trahis ma résolution,
ce sera au vue et au su de mes millions de lecteurs sur cette planète et aux alentours,
je leur demande d’ailleurs de m’aider éventuellement
et de me le reprocher de vive voix si jamais je faillis dans ma résolution,
qui je l’espère, va contribuer décisivement dans ma tentative
de désengorger le pipeline de cette foultitude de tâches de bricolages divers qui se sont accumulés
et qui m’empêche d’ailleurs de profiter pleinement ces derniers temps de mon appartement
avec toutes ces statuettes, tableaux, vases divers,
posés n’importe où, à gauche et à droite, où il y a de la place,
ainsi que des dizaines de livres empilés aussi n’importe comment, etc, etcun magnifique plafonnier design (https://fr.aliexpress.com/item/32840244036.html?spm=a2g0o.detail.1000023.15.4ffd1f00SXVsCE)
que j’ai monté, posé sur la table du salon,
qui traîne là depuis un certain temps,
au lieu d’avoir rejoint sa place au-dessus de mon lit7 septembre 2019 à 21 h 47 min #34801bzo
Participantje ne me lasserais jamais de l’écrire,
un de mes doux secrets, un de mes volcaniques secrets
et puis cela peut-être pourra être utile un jour à quelqu’un,
quelqu’un qui ressent comme moi à un moment donné en lui
le désir de s’engager dans cette voie tellement spéciale, tellement incertaine au début,
lire mon témoignage, le témoignage de quelqu’un qui a été par là avant lui
lui apportera de la confiance, de la résolution, pour continuerle composant de base de ce corps d’homme
programmé à la naissance pour ressentir au masculin,
c’est une chair qui elle, n’a pas de sexe,
n’a pas de sexe et en même temps peut avoir les deux,
est capable de ressentir tout le spectre des sensations masculines,
comme tout le spectre des sensations fémininesnotre corps d’homme tel qu’il est programmé pour ressentir,
ne se sert que d’une toute petite partie du potentiel qu’il a à sa disposition,
tout cela je le formule aujourd’hui avec précision, clarté, arrivé au stade où j’en suis arrivé,
pour moi c’est une évidence qui ne fait aucun doute,
compte tenu de ce que je vis tous les jours dans ma chair durant ma pratiquece plaisir androgyne, tel que je l’ai développé, tel que je le vis si totalement désormais,
il s’agissait de contourner cette programmation liée à notre corps d’homme,
de descendre plus bas, directement au niveau du composant de base,
d’apprendre à dialoguer avec cette chair
et ainsi au fur et à mesure de ma progression,
commencer à percevoir un spectre de plus en plus augmenté de sensationson n’est jamais au bout du processus
mais je suis tellement loin, suis arrivé tellement loin
et ne vois plus autrement mon plaisir qu’ainsi,
même si un jour, j’aurai à nouveau des relations sexuelles avec d’autres,
une fois qu’on a goûté à cette profusion inouïe, perçue dans tout le corps,
à toute cette mer de soie mouvant en soi dès qu’on se met en action,
je n’envisage plus la sexualité autrementcette puissance tellement douce, tellement riche, à l’oeuvre en moi,
je veux la vivre le plus possible, aller le plus loin possible,
tout seul ou avec d’autres,
ainsi et pas autrement8 septembre 2019 à 0 h 30 min #34803LOULOU
ParticipantBonsoir bzo
Surtout n’arrêtes pas d’écrire. Tes mots sont superbes. Je m’en régale. Et je pense ne pas être le seul.
“une fois qu’on a goûté à cette profusion inouïe, perçue dans tout le corps,
à toute cette mer de soie mouvant en soi dès qu’on se met en action,
je n’envisage plus la sexualité autrement”.Et bien voila. Bye bye la nostalgie des courbes gracieuses et sensuelles de nos trente ans d’une femme à la croupe
tellement généreuse, belle à lécher, s’enivrer du parfum de sa peau, lui faire dresser la pointe des seins de caresses
habiles et bien conduites, donnant naissance à une érection de notre sexe de mâle, dure, sans faille, pour une
pénétration intense du sexe de la bien aimée, les yeux dans les yeux. Emplies d’une magnifique marque d’Amour.
Au bout d’un moment les corps s’enflamment. Sa jouissance est là. Les contractions rythmées de son vagin vient faire
naître en toi le réflexe de l’éjaculation, si possible synchrone avec ses contractions vaginales.Et oui, comme tu le résumes par le biais de ta plume, huum disons de ton clavier, nous pouvons, nous l’élément masculin,
passer à des pratiques, des plaisirs singuliers certes, afin d’atteindre une autre dimension de notre “moi”.
En passant par une étude philosophique du désir. La jouissance avec un élément féminin, pour les hétéros, de mon avis d’homme
de soixante ans, confronté à la solitude provoquée du départ de la Femme… La jouissance avec l’élément féminin demande une énergie
non justifiée. Bien, cela n’est pas une généralité, mais qui fait le boulot pour voir apparaître dans les yeux de sa belle un feu
d’artifice et ressentir ses contractions vaginales déclencheurs de l’éjaculation masculine? Toujours en généralité le mâle.Nait en tant qu’élément masculin, tu ne peux jouir de ta bien aimée qu’en dépensant une énergie inconcevable. Quand tu abordes la soixantaine,
pour peu que celle-ci, ta chérie, t’as déclaré haut et fort un je ne t’aime plus, c’est aujourd’hui que notre route se sépare, après presque trente ans de vie commune, c’est là que tu abordes un fait incontournable : A quoi à bien pu servir toute cette énergie que j’ai dépensé
pour la jouissance sexuelle de sa personne. Son bonheur, son confort financier…Et c’est la que la rencontre avec vous, grâce à ce forum, se révèle essentielle. Il y a autre chose à vivre et à jouir en tant qu’élément masculin. Dans toute la splendeur d’une découverte hors normes : SE faire plaisir, Découvrir son corps, Profiter de sa capacité à s’aimer,
… et tout cela c’est gratos. Il suffit juste de le vouloir. Longtemps que je n’ai plus de nouvelles de mon ex. Pourvu qu’elle soit heureuse dans son bonheur de femme. Un nouveau compagnon qui utilise toute son énergie à bander pour une bonne pénétration. Allumer de nouveau un feu d’artifice dans ses yeux… et connaître la joie d’éjaculer en elle au rythme de ses contractions vaginales de jouissance.Et oui, mais moi pendant ce temps là j’avance, certes à petits pas. Pendant que lui s’épuise, mon auto Amour grandi… Pas aussi vite que je le souhaiterais, mais il continu son cheminement. Quelquefois avec déception, quelques fois avec des signaux forts. J’ai le temps, tout le temps de ma vie pour accéder au bonheur. Mais surtout seul. Pas en compagnie d’un élément féminin gravitant autour de ma personne.
Bien à vous… et n’oubliez pas d’être heureux.
8 septembre 2019 à 1 h 03 min #34804bzo
Participantje comprends bien tes blessures et ton ressentiment
et le jour où ta pratique va prendre de la consistance,
cela va te mettre aussi beaucoup de baume là il faut
pour calmer tes douleurs, apaiser l’aigreur, prendre de la distance
par rapport à tout ces désillusions que tu as vécuesinvesti-toi à fond dans ta pratique, cela en vaut vraiment la peine,
elle peut faire le poids pour t’aider à vraiment mieux vivre,
tu vas redécouvrir l’amour, la puissance de l’amour
sans qu’elle soit projetée vers une personne,
juste irradiant en toi, progressivement avec de plus en plus de puissanceet puis cela donne une belle raison d’être bien ici bas avec son corps
une fois que cette exploration démarre sérieusement
et qu’on devient véritablement un aventurier aux confins de soi-même,
c’est très gratifiantcependant n’idéalise pas, comme je l’ai déjà écrit,
cela ne remplace rien du tout, cela ne fait rien oublier,
c’est juste différent, totalement différentc’est totalement auto-centré certes mais quelque part dans l’auto-centrement, chez moi en tout cas,
j’ai retrouvé les autres, parce que quelque part on est tous pareils, fait du même bois
et atteindre son noyau, atteindre ses énergies vitales, c’est trouvé les autres aussimoi cela m’a donné envie de faire l’amour,
avec moi-même à la pelle, tout le temps
mais aussi avec d’autres
mais à la façon qui est la mienne désormais, comme je l’écris au-dessus,
je ne sais pas si cela possible
mais je vais essayersurtout, ne te laisse pas faire, ne te laisse pas enfermer dans ta rancoeur,
la personne qui en pâtit le plus, c’est toi,
pour cela aussi ta pratique va t’aider,
elle va injecter de la douceur dans les engrenages à des doses de plus en plus massivesmais patience, comme tu l’écris aussi,
il y a tout un cheminement à faire,
on ne peut pas sauter les étapes parce que justement
c’est un vrai chemin de découverte et d’épanouissement,
cependant pratique autant que tu peux, il n’y a aucun risque d’overdose,
au plus tu pratiqueras , au plus tu as des chances d’y arriver plus vite,
je te sens vraiment avide et dans le besoin,
aussi n’hésite pas à t’investir à fondEt bien voila. Bye bye la nostalgie des courbes gracieuses et sensuelles de nos trente ans d’une femme à la croupe
tellement généreusel’un n’empêche pas l’autre,
je suis totalement rassasié sexuellement, comblé
mais tout ce féminin éveillé en moi, m’attire désormais irrésistiblement vers les femmes,
j’ai envie de voir leur plaisir, de sentir leur plaisir, de le partager en moi, de le vivre en moi,
avec leur corps collé au miencrois-moi, on devient autonome sexuellement
mais en même temps, pas vraiment car on est de plus en plus attiré vers d’autres,
hommes et femmes indifféremment,
enfin c’est mon cas,
peut-être chez toi, quand tu seras à un stade avancé, tu seras totalement content dans ton coin
sans aucune envie de revivre l’amour avec autrui9 septembre 2019 à 22 h 31 min #34811bzo
Participantdeux fois dans ma vie, j’ai connu un sentiment d’absolue liberté
il y a très longtemps quand sur le pont de mon voilier,
je naviguais en solitaire (déjà), c’était en Méditerranée, je me souviens,
j’étais parti en direction de l’Egypte, le canal, je voulais faire un tour du mondeil faisait nuit,
je devais être au large de la Sardaigne,
le bateau était toutes voiles dehors sous pilote automatique,
j’étais couché sur le pont, au-dessus de moi des milliers et des milliers d’étoiles,
j’avais le vent qui roulait doucement sur la figure,
plus rien ne me retenait à rien, le port le plus proche était loin, à perte de vue des vaguesdans les yeux, j’avais ce spectacle de l’immensité du firmament
parsemée de tâches scintillantes, de tâches lumineuses,
la mer me tenait dans sa paume comme un gentil géant,
j’avais son doux et puissant murmure dans les oreilles qui me berçait,
moments magiques, moments d’éterniténu sur mon lit comme sur le pont d’un bateau,
entier à nouveau, complet à nouveau, rondeur parfaite des moments,
toutes voiles dehors à nouveau sur le grand océan,
sensation de liberté totale, sensation d’avoir tout laisser derrière soi,
affranchi du sexe de mon corps, vivant le masculin comme le féminin comme ils viennent,
délié de toutes entraves, dialoguant au plus intime de moi-même,
dialoguant avec ma chair, dialoguant avec mes abysses,
baignant comme dans une source de haute altitude, puisant dans mes énergies les plus intimes,
désirant sans aucun tabou, désirant sans aucune limite, désirant sans aucune entrave11 septembre 2019 à 0 h 18 min #34816bzo
Participantêtre en même temps un homme et une femme en train de se faire l’amour,
c’est le plaisir androgyne,
un petit miracle de chaque instant, tout en lascivité et en volupté, à vivre dans sa chair,
percevant en même temps des deux bouts du dardcueillir les fruits d’une longue double éducation sexuelle dans un même corps,
c’est l’histoire du arroseur arrosé, version trash,
c’est l’histoire du pénétrant pénétré,
au plus fort il pénètre, au plus fort il est pénétré,
au plus fort il est pénétré, au plus fort il pénètre,
une fois que c’est bien huilé, cette histoire,
cela devient diaboliquechaque geste, chaque mouvement, chaque position, chaque attitude, du sexe
a du être patiemment appris, mis bout à bout comme un puzzle,
l’action est comme une toile à tisser dans sa chair,
jusqu’à ce qu’elle prenne vie, devienne autonome, fluide, riche, variée,
c’est comme une cape magique dont on se revêt progressivement,
modelant totalement notre réalité durant la pratiquej’aime,
comme ces mots résonnent en moi,
ma chair fleurit, ma chair s’épanouit,
j’aime,
l’éblouissement radieux de l’amour est en moi,
je n’aime pas quelqu’un,
juste j’aime,
je sens tant de puissance en moi, je sens tant de douceur en moi,
j’aimel’important, c’est de s’offrir,
d’être une offrande de tout son être dans l’instant
et en même temps de prendre ce qui est offert, de le prendre de tout son être,
le désir permet tout cela,
j’aime -
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