Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 28 juin 2019 à 7 h 42 min #34174
bzo
Participantmon paquet entre les jambes,
mon paquet entre les jambes,
que je viens presser inlassablement avec mes cuissesune éponge,
une éponge gorgée de nectar voluptueuxcela dégouline,
cela dégouline de partout dans mon bas-ventre,
cela dégouline de partout dans mes entrailles,
cela dégouline de partout, comme cela dégouline partout!je suis trempé,
je suis trempé de la tête aux pieds,
je frissonne intérieurement,
je frissonne intérieurement de volupté de la tête aux pieds28 juin 2019 à 23 h 15 min #34178bzo
Participantles miracles doux arrivent de temps en temps,
il y a quelques heures j’étais assis au bord d’un bassin d’eau dans le quartier branché du centre de Bruxelles,
il faisait très très chaud,
soudain un tout petit enfant, chinois ou japonais est venu s’asseoir à côté de moi,
il restait là, presque collé à moi, en silence,
il regardait gravement devant lui,
sa mère le surveillait d’un peu plus loin, surprise mais elle n’est pas intervenue,
on est resté ainsi de longues secondesen partant je lui ai effleuré sa main tout doucement
29 juin 2019 à 8 h 05 min #34179bzo
Participantau réveil, un désir ardent brûlait dans ma chair,
mes cuisses et mes mains se sont mises en mouvement,
bientôt je n’étais plus que flots de gémissements, râles et vagues de voluptémon amour est une pieuvre amoureuse,
je sens ses innombrables tentacules de velours qui évoluent partout en moi,
elles se fraient un chemin, s’immiscent partout, frottent, effleurent, farfouillent,
l’amour est dans ma chairentre ces quelques moments hier au bord du bassin, que je relate juste au-dessus,
avec ce petit enfant japonais qui est venu s’asseoir à côté de moi
et puis ces doux moments de fête, d’embrasement , dans ma chair,
est-ce qu’ils ont quelque chose en commun?
ont-ils seulement quelque chose en commun?
oh que oui ils ont un point commun essentiel,
ce sont des moments où je suis sur une crête en moi,
des moments incandescents, des moments d’intensité sublimede ces moments où vous percevez que la vie vaut vraiment la peine d’être vécue,
des moments ardents et doux où vous vivez une communion,
d’un côté hier, avec ce petit bambin adorable venu de loin, de passage pour quelques jours
qui est venu s’asseoir en silence à côté de moi,
nous avons vécu un moment solennel de partage silencieuxet puis là il y a quelques minutes, tout seul au fond de mon lit,
ma chair enflammée, ma chair ardente, ma chair emplie d’une volupté ineffabledes moments où je goûte aux sommets, où je vis sur une crête,
les seuls au fond où l’on vit vraiment, où l’on sent ce qu’il y a de bon ici-bas,
que ce monde a un sens,
le reste ce n’est que du remplissage29 juin 2019 à 9 h 14 min #34180bzo
Participantau fond, nous ne sommes que des points de rencontre, chacun de nous,
des plateformes pour que toutes sortes de choses arrivent,
pour que toutes sortes de choses soient vécues,
pour que toutes sortes de choses soient éprouvées,des enveloppes garnies d’organes mais pas que de cela,
des occasions uniques un moment, un bref moment ici-bas, pour que des interactions arrivent,
entre des forces, des énergies, enfouies en chacun de nous
qui peuvent se manifester sous toutes sortes de formes,
plaisir sexuel, émotions, sensation de dépassement de soi, sensation de communion entre êtres,
sensation de fusion mystique, spirituelle ou apparenté,
fusion charnelle dans la solitude ou à plusieurs, etcdes enveloppes garnies d’organes mais pas que de cela,
réparties sous toutes sortes de formes de vie, êtres humains, animaux,
êtres vivants mais pas que,
la vie tellement protéiforme sous ses innombrables facettes,
êtres inertes, du moins en apparence, rochers, plantes, océans, air, étoiles,
tout participe, tout cherche à participer,
tout devrait chercher à participer,
tout devrait essayer de participer à la grande fête,
au brasier que peut devenir un instantvivre le plus possible l’intensité furtive, l’incandescence du moment,
chaque instant qui passe, est un fragment d’éternité,
une pierre brute, qui taillé expertement par nos soins, révèle un incomparable brillant
aux facettes projetant des éclats de lumière ineffable en nous30 juin 2019 à 1 h 49 min #34201bzo
Participantarf, je n’ai pratiquement pas pratiqué ce soir,
la chaleur a eu raison de moic’est le désavantage d’avoir une pratique très dynamique,
les “do nothing”eurs n’ont qu’à se caler dans le faisceau d’un ventilo
et ils peuvent s’en donner à coeur joie,
moi je commence à me contorsionner langoureusement en mode liane lascive
et déjà j’ai des grosses gouttes de sueur qui coulent partout30 juin 2019 à 10 h 13 min #34203bzo
Participanthier dans la nuit vers quatre heure du matin avant de me coucher,
j’ai tout de même eu un petit quart d’heure tellement intense et délicieux
avant de plonger directement dans les bras de Morphéeen fait quasi chaque soir, juste avant de fermer les yeux et d’éteindre la lumière,
je pratique un quart d’heure après avoir enduit tout mon appareil génital de beurre de karité,
me frottant lentement, langoureusement, les deux cuisses l’une contre l’autre,
c’est devenu une sorte d’habitude, une sorte de berceuse voluptueuse, pour ma chairl’idée, c’était d’apaiser d’éventuelles irritations dues aux nombreux frottements,
d’entretenir une qualité parfaite de la peau, dans la zone
mais j’ai aussi très vite découvert à quel point cela glissait, cela dérapait, délicieusement, ainsi,
à quel point mes couilles enduites, pressées, frottées, par mes cuisses,
produisaient une volupté tellement particulièrement irrésistible
qui me donnait la sensation de fondre
et de frissonner de délice jusqu’au fond de l’âme
à chaque contact entre mes cuisses et mes partiesà partir ce soir je crois que je vais m’enduire bien plus tôt dans la soirée,
plutôt recommencer même l’opération plusieurs fois
et voir ce que donne toute une soirée ainsi
avec les couilles qui dérapent, qui patinent, au moindre contact1 juillet 2019 à 7 h 15 min #34206bzo
Participantj’ai effectué l’expérience hier
mais ce n’a pas été concluanten fait j’ai attrapé un refroidissement,
les ventilateurs tournant par cette canicule, sont à mettre en cause, je suppose
mais voilà j’ai mal à la gorge, je tousse et j’ai de la fièvreet puis la fièvre, cela éteint ma libido,
c’était frustrant,
hier soir, je faisais tout comme d’habitude
mais pas grand chose comme sensations1 juillet 2019 à 23 h 21 min #34207bzo
Participantah ça va, j’ai retrouvé mes super-pouvoirs,
la fièvre n’est pas encore tout à fait finie
mais apparemment elle est déjà suffisamment en récessionun seul être vous manque et tout se dépeuple,
j’ai vécu cela hier dans les brumes tétanisantes de la maladie
mais ce soir tout est à nouveau en place,
comme c’est bon, argh comme c’est bon, sentir à nouveau toute cette volupté en moi,
toute cette ondulation langoureuse de tout mon être,
ce frémissement soyeux dans mes veines,
cette sensation de plénitude, d’épanchement, de communion ,
de complicité avec mes abysses,
tout ce féminin embrasé en moi qui déploie ses ailes
si merveilleusement colorées,
quelle sensation de libération dans la chair,
quelle sensation de réjouissance,
d’être envahi par tout le firmamentj’ai parlé il y a quelque temps de ma découverte de nouvelles zones à explorer,
finalement je reste surtout autour de la bouche,
comme je l’ai déjà écrit,
c’est incroyable à quel point il semble être à l’autre bout
d’une sorte d’axe de circulation des énergies en moi,
à l’un des bouts, mon anus-pussy,
à l’autre, ma bouche, ces deux orifices sont tellement connectés, tellement complices2 juillet 2019 à 8 h 13 min #34208bzo
Participantmes mains avides restent avides
tandis que je m’abandonne corps et esprit,
que je me perçois tout entièrement de la pieds aux pieds, jusqu’au fond de l’âme,
comme un objet sexuel à offrir6 juillet 2019 à 2 h 04 min #34231bzo
Participantcomme j’aime écrire sur mon plaisir,
j’ai la sensation de revivre un peu ce que j’ai vécu,
de parvenir à mettre un peu de ce que j’ai vécu,
dans les mots,
d’y mettre un peu de la saveur et du fumet de ma pratiqueje suis entraîné irrésistiblement désormais,
comme sur un tapis roulant,
comme sur un tapis roulant mais ondulant lascivement,s’enroulant autour de moi tout en m’entraînant,
mes gestes, mes mouvements, ne m’appartiennent plus durant la séance,
le désir s’empare de moi, fait de moi sa marionnettecomme j’aime être sa marionnette,
il me tord, me convulsionne, dans tous les sens,
j’ai la sensation d’être un élastique, un chewing-gum, de la pâte à modeler, entre ses mainsc’est un torrent qui me pousse dans le dos, me renverse, me roule,
cela tourbillonne de tous les côtés,
je suis déchiré délicieusement de toutes parts,
je suis chiffonné, plié, déplié,
tressé lentement, tressé soyeusementune langue, une grosse langue râpeuse me fouille,
bouge en moi, me lèche, me farfouille, me frotte, me lape, bave, bave, bave,
se tord et se tord encore
pour mieux aller me goûter dans le moindre détail, dans la moindre celluletout est devenu élément de plaisir,
le moindre mouvement, la moindre respiration, le moindre geste,
le moindre millimètre de peau, le moindre gémissement que j’émets,
tout ce qui existe en moi, tout ce qui est de moi, tout ce qui me touche,
je barbote constamment dans ce qui monte de ma cave, c’est une inondationune sorte de caresse géante mouvant dans l’invisible
jouant avec moi rêveusement, félinement,
une main de King-Kong me tenant dans sa paume
ma chair semble s’envoler, ma chair semble se liquéfier,
je suis mis à nu,
que reste-t-il de moi quand je suis pris dans ces filets si follement?un baril de poudre, mes entrailles,
il explose au ralenti, tellement au ralenti, il explose constamment tellement au ralenti,
c’est comme un mouvement géant freiné par l’étroitesse des instants qui passentune lame m’a ouvert en deux, une lame de plaisir,
je gis éventré, éventré et heureux,
de l’or coule de mon ventre, c’est du sable chaud, c’est bientôt une plage,
c’est bientôt la merà la rencontre de l’océan,
je vais à la rencontre de l’océan,
grain par grain, à la rencontre de l’océan,
chaque goutte d’eau par ici est habité par un peu de ciel et un peu de lumière,
le vent aussi a répondu à l’appel,
il danse doucement de toutes ses voiles autour de moi6 juillet 2019 à 11 h 05 min #34233bzo
Participantobtenir l’effet de descellement, de dérèglement complet,
après tout peux arriver, après tout le corps réagit de façon disproportionné, déraisonnable,
le petit grain de folie sexuel est instillé,
un spectre insoupçonné de sensations s’installe,
le mâle et le femelle sont déchaînés en nous,
se ruent l’un sur l’autre,
la chair devient un tapis magique qui prend son envol6 juillet 2019 à 20 h 05 min #34235bzo
Participantfinalement on pourrait dire que notre corps a un sexe
mais notre chair en n’a pascelle-ci a en elle tout le spectre du plaisir humain possible,
indifféremment qu’on soit homme ou femme,
c’et juste qu’il faut aller chercher suffisamment loin en soi
toutes ces capacités, toutes ces richesses, inutilisées6 juillet 2019 à 21 h 33 min #34236bzo
Participantdécouvrir peu à peu à quel point ce corps, est tellement plus vaste que nous,
c’est un peu comme de découvrir
qu’on habite en fait que quelques pièces de la maison dans laquelle on est installé
mais qu’il y en a des dizaines d’autres que nous n’avons jamais visitées,
dont nous avions aucune idée de leur existence7 juillet 2019 à 0 h 32 min #34237bzo
Participantvivre de pareils moments de communion dans sa chair
j’utilise le mot de communion
car c’est vraiment celui qui s’impose à mon esprit
pour décrire le plus justement ce que j’ai ressenticommunion avec quoi? avec qui?
je ne sais pas, avec moi-même? entre avec ma chair?
avec le noyau de la terre? avec les forces vives de la vie en moi?
je ne sais vraiment pas et peu importe au fond,
l’essentiel, c’est de les vivre, ces moments,
avec cette densité ardente, des ailes tendres,
avec comme un baiser du ciel qui coule dans mes veinesl’essentiel, c’est que mon plaisir soit devenu cela,
a évolué vers cette effusion fusionnelle unique,
cette sensation d’épanouissement total,
de célébration de tout mon êtrela chair empli d’un feu de joie est un vaisseau merveilleux,
comme il m’entraîne, oh comme il m’entraîne7 juillet 2019 à 10 h 14 min #34238bzo
Participantla puissance des sensations
est plus facilement atteinte que leur qualitécomment cela?
parce qu’à partir du moment où on a les clefs d’accès,
qu’on est parvenu à entrouvrir la porte au fond de nous,
vu la nature de ce que nous commençons à éprouver,
la nature sur-naturellement plaisante, jouissive, pourrait-on écrire,
la tentation est simplement d’appuyer aussi fort que possible sur la pédale,
qu’on soit submergé, envahi, autant que possibleet on est submergé, on est envahi, on est récompensé
et puis il y a progression aussi au fil des jours car il n’y a pas de limite,
c’est une chose difficile à croire,
tellement cela peut paraître d’une puissance définitive ce qu’on éprouve par moments,
tellement on peut paraître avoir atteint un sommet insurpassable,
on se dit dans le feu de l’action, pantelant, essoufflé, ébloui, ému jusqu’aux larmes
mais non quelques jours après si on s’applique,
ce sera encore plus ceci, encore plus celad’abord on a les orgasmes qui s’enchaînent, de plus en plus denses, en rang de plus en plus serrés
et puis un jour arrive la vedette du show,
celui dont tout le monde parle tout bas quasi avec religiosité,
mister super O en personne, en chair et en os si on peut dire
avec son cortège de fanfares et de pompom girls, mister grand chambardement à tous les étagesmais voilà il y a plus que cela, d’autres enjeux sont possibles
car ce que je viens de décrire, c’est la voie principale,
une voie confortable et facile à partir d’un moment où on a atteint un certain niveau dans notre progression
il faut oser faire un écart, essayer autrement, essayer autre chose, remettre en question,
essayer de travailler plutôt, ce que je dénomme, la qualité, la richesse des sensationsc’est quoi au fond la qualité, la richesse des sensations?
ce sont les nuances, il y a tout un univers de nuances, de coloris à ressentir,
d’innombrables nuances sont possibles à chaque instantsi constamment tout le long de votre séance, cela varie sans arrêt,
une faune et une flore riches, incroyablement diversifiées, passent par vos tuyaux,
alors vous êtes dans, ce que j’appelle, la qualitéla qualité, c’est accepter de renoncer à la verticalité, à l’explosivité
pour laisser le terrain aux nuances, à une infinité de nuances,
à quelque chose de plus dans l’horizontalité au niveau des sensations,
qui ne décolle pas comme une fusée, ne s’arrache pas comme un fusée
mais prend doucement son envol, progressivement montant, zigzaguant ici et là,
flânant dans les pâturages du plaisir, ralentissant, accélérant,
il faut apprendre à s’écouter pour entendre le moindre détail de ce qui s’éveille en nous,
aller chercher les petites fleurs tapies à ras du sol,
découvrir leur incroyable diversité,
débusquer tout cette faune et cette flore fourmillant en nous
et à côté desquelles il est si facile de passer à côté, chevauchant ses grands chevauxleur volume est immense, infini et forment une autre façon de vivre le plaisir,
chacune séparément a sa singularité, sa singularité à éprouver, à déguster
et ensemble ils vont former d’autres types de vagues,
une autre forme de puissance des sensations en nous,
c’est tout à fait une autre culture du plaisir en fait
qui fait attention au moindre détail
et qui fait confiance qu’avec leur grand nombre,
elles vont progressivement former aussi des vagues en nous,
des vagues puissantes autrement qui vont nous emporter, emporter différemmentc’est quoi au fond la qualité des sensations?
c’est accepter d’avoir moins d’orgasmes, ne plus être obnubilé par eux,
juste se laisser aller, prendre plaisir au moment présent,
profiter de cette fête miraculeuse dans la chair
sans être obsédé par le fantasme de l’orgasme soi-disant suprême, mister super O himselfc’est quoi au fond la qualité des sensations?
c’est être plus intéressé par un plaisir qu’on peut ressentir dans tout le corps,
un plaisir généralisé, généré dans tout le corps et ressenti, diffusé partout,
là on commence à se faire l’amour, là on commence vraiment à se faire l’amour
car la sensation devient réaliste, on se caresse et le plaisir est ressenti localement,
là où on se touche et puis est diffusé
comme quand on jette un caillou dans l’eau, il se forme des vaguelettes
qui vont se répandre à l’ensemble de la surface du plan d’eauet enfin c’est quoi au fond la qualité des sensations?
c’est une sensation ineffable d’épanouissement, une sensation ineffable d’union,
d’interminables et extravagantes extases9 juillet 2019 à 0 h 03 min #34271bzo
Participantquand j’écris qu’il n’y a pas de limite,
je suis pris de frissons et d’un délicieux vertige,
je sens une voie lactée dans mes veines
et puis je sens ce désir resplendissant,
ce désir toujours plus resplendissant en moiquelque part dans cette chair, on semble dehors
il y a peut-être une terrasse quelque part,
accessible par un ascenseur propulsé par le désirl’amour est la plus pure des forces,
se tourner vers quelqu’un, éventuellement soi
pour le partage dans la chair,
l’important, c’est d’allumer le brasier,
l’important, c’est d’atteindre à l’incandescence9 juillet 2019 à 8 h 39 min #34272bzo
Participantlargement plus d’un an sans aucune éjaculation, près de deux,
plus important, sans aucun besoin ressenti de me vidangerautant dire que mes sources d’énergie sexuelle sont au maximum,
incroyablement réactives et disponibles,
cela vibre à pleine puissance, comme cela vibre!cela se transforme tellement facilement en une polyphonie de tout mon être
et puis par le truchement de ma pratique, je rassasie ma chair,
je lui apporte toute la nourriture sexuelle dont elle a besoinma pratique m’équilibre, m’apporte épanouissement et satisfaction à tous les étages,
je repousse toujours plus des frontières en moi,
dans une aventure haletante, grisante, enivranteje vis des moments ardents, ardents et sublimes, tous les jours,
des moments d’incandescencema soif d’absolu est enfin étanchée aussi
en même temps que mon besoin d’animalité,
de sexualité totalement débridée, sans aucun tabou, aussi transgressive que possible
puisque vivant durant chaque séance, chaque micro-séance,
une complète désintégration de mon identité sexuelle10 juillet 2019 à 0 h 01 min #34285bzo
Participantla première de la journée après avoir m’être restauré et m’être douché,
toujours une saveur spéciale,
je prends la clef des champs, mon corps et moi
comme si on se libérait enfin d’un carcanmon masque civil tombe, c’est un moi augmenté,
un moi tellement plus complet que je réussis à assembler au moins momentanément,
un moi enrichi de son mystère, de ses ténèbres,
dont les doutes et les hésitations n’existent plus
car cet inconnu m’est devenu territoire tellement familier,
en même temps que chaque jour si entièrement régénéré et neuf, si renouveléil m’est devenu le plus doux des refuges,
un nid accueillant où expérimenter d’extraordinaires sensations
et états de conscience enrichisje bois à cette source, assoiffé, mourant de soif,
je me ressource, à savoir, je retrouve la source première en moi,
la source antique, la source à l’éternelle jeunesse,
mon désir devient pur et puissant,
mon désir devient un jet puissant dans la nuitla façon dorénavant dont je parviens à tout dérégler en moi, à me mettre en route,
en quelques mouvements, en quelques caresses
car désormais me dérégler de fond en comble, c’est me mettre en route,
j’ai trouvé que c’était la façon la plus efficace, la plus effective , de me mettre en route,
c’est comme si je me retrouvais directement de l’autre côté du miroir,
c’est comme si je tournais une clef dans une serrure,tout desceller, mettre en miettes certains soubassements,
déjà une sensation délicieuse en soi, une extraordinaire sensation de libération, d’allègement,
ce qui semblait immuable en soi, ce qui semblait inébranlable en soi, rapidement en miette,
des ruines, un dérèglement, des nouvelles lois, des nouvelles sensations,
une façon d’être dans ce corps tellement complètement différentemes abysses sont là, je le sens, qui semblent être montés,
toute leur richesse, tout leur mystère,
je les sens dans ma chair, ils redéfinissent directement toutes les règlesmes gestes, mes mouvements, je ne sais pas s’ils sont féminins
mais ils ont définitivement plus rien à voir avec ceux de mon quotidien,
ils sont mus entièrement par un désir sans tabous et sans freins d’aucune sorte10 juillet 2019 à 10 h 19 min #34287bzo
Participanthé hé mercredi de congé ,
aujourd’hui je vais mêler des moments d’intimité soyeuse,
des moments de déchaînement d’énergies sexuelles
avec mon travail de menuiserie à la maison, la construction d’une bibliothèque supplémentaire
pour tenir tous mes livres qui s’amassent un peu dans tous les coinsimaginez votre serviteur, nu comme un ver, le marteau dans un coin de son appartement,
entre deux frappes sur un clou, tout d’un coup prenant une pause,
une petite pause plaisir, une petite pause sensations fortes de quelques secondes,
pas besoin de changer de place, d’aller chercher quoique ce soit,
juste déposer le marteau tout de même,
porter la main à ma peau,
ma peau si accueillante, si prête à tout instant à s’électrifier,
je commence à me caresser lentement,
mes cuisses se serrent autour de mes parties génitales,
je ferme les yeux, je fais monter une contraction
et c’est parti, des douces vagues m’envahissent,
je monte la main à la bouche, je sens un gémissement dans ma paume,
j’effleure des doigts mon sexe, cela me fait comme une décharge électrique généralisée dans tout le corpsje continue encore quelques instants, je tremble déjà, j’ai des frissons partout intérieurement,
je glisse encore un peu deux, trois doigts sur mes lèvres entrouvertes,
je sens l’humidité à l’intérieur, je sens l’orifice chaud,
je frotte des cuisses mes couilles en les pressant doucement
tout en faisant monter une autre contraction lentement, très lentement,
mon bassin est envahi d’une volupté chaude, crémeuse, vibrante,
je reste quelques secondes encore sans bouger,
dégustant jusqu’à la dernière goutte cette sensation en moiallons bon, je reprends le marteau, un clou m’attend
puis un autre et encore un autre,
quelle vie de galère…10 juillet 2019 à 13 h 02 min #34292bzo
Participantj’adore ces soudains moments de transition
un instant les gestes anodins d’un bricoleur, occupé à mesurer et à découper du bois,
l’instant d’après, les gestes languides, les gestes lascifs,
les gestes sans pudeur et sans tabou, de mon désir enflammétout un monde de différence,
un autre être pour ainsi-dire, occupé avec ce même corps,
tout entièrement à sa tâche, 100% rivé sur son objectif,
à obtenir satisfaction dans son action,
avec toutes les ressources secrètes, dans cette chair, mises en éveil,
ne fusse que pour quelques secondes - AuteurArticles
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