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30 sujets de 151 à 180 (sur un total de 284)
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  • #30570
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous

    Pour être exact, je ne suis pas comme @andraneros tout à fait passé en mode prostatique. Je pratique en alternance les techniques de Mantak Chia sans éjaculation, et le massage prostatique sans stimulation pénienne.
    Je me demande si cela ne provoque pas une interférence dans ma progression. Pourtant je vis en ce moment, depuis quelques jours, des grands moments de plaisirs, sans toutefois pouvoir affirmer sans équivoque que j’enchaine les orgasmes. Ce sont plutôt des vagues successives de plaisir. Il n’y a pas véritablement de montées en palier. C’est plutôt plafonné. Peut-être suis-je comme le fut en son temps @Jieffe sous le plafond de verre. Nous verrons. Je pense que l’absence d’éjaculation joue un grand rôle dans ce sentiment d’être empli d’énergie sexuelle.

    Si Adam lit ce post, j’aimerai lui poser une question : il conseille dans l’émission “les couilles sur la table” la lecture du livre de Mantak Chia “l’homme multi orgasmique”. Mais Mantak Chia, à aucun moment dans son livre ne conseille l’insertion d’un masseur prostatique. Il souligne l’importance de la prostate, mais ses techniques préconisent, pour accéder à l’orgasme non éjaculatoire et multiple, une technique bien différente de celle du “traité d’aneros”, en passant par la stimulation du pénis.
    Ma question est simple : ces deux techniques, celle de “l’homme multi-orgasmique”, et celle du “traité d’aneros” sont-elles complémentaires, ou antagonismes voire incompatible. Dans quelle mesure l’une ne peut-elle pas interférer sur l’autre selon vous ?

    Merci à toi @andraneros, et aux autres, et bon cheminement

    #30572
    bzo
    Participant

    Mais Mantak Chia, à aucun moment dans son livre ne conseille l’insertion d’un masseur prostatique. Il souligne l’importance de la prostate, mais ses techniques préconisent, pour accéder à l’orgasme non éjaculatoire et multiple, une technique bien différente de celle du « traité d’aneros », en passant par la stimulation du pénis.

    je n’ai jamais sérieusement lu Mantak Chia, juste parcouru en diagonale
    mais je stimule mes parties génitales constamment
    (pas de masturbation, juste des effleurements, des pressions, du malaxage)
    que je conjugue à des contractions qui font vibrer ma prostate,
    le plaisir que j’en éprouve, n’a plus grand chose à voir avec le plaisir prostatique
    tel que décrit par le traité d’Aneros,
    sans doute pas grand chose à avoir non plus avec l’homme multi-orgasmique de Mantak Chia

    je ne pourrai y arriver ni sans les vibrations, ni sans les ondes sexuelles mâles,
    bien que j’ai effectué des séances en aneroless pendant des mois sans ces ondes mâles,
    des mois sans complètement,
    puis des mois très épisodiquement, moins régulièrement,
    ce que j’ai appelé, la main par devant, j’en ai fait des longues descriptions,

    sans complètement les ondes mâles,
    rien que le féminin éveillé en moi donc + les vibrations de ma prostate,
    j’obtenais de beaux résultats bien sûr
    mais rien à voir avec l’intensité et la qualité des sensations actuelles

    et puis après durant cette période transitoire, avec la main par-devant,
    qui sollicitait donc occasionnellement mes parties génitales
    et souvent assez maladroitement par comparaison à ma technique actuelle
    qui est beaucoup plus élaborée et ose beaucoup plus,
    des courts moments même de réelles caresses
    mais essentiellement des effleurements, des pressions,
    la différence est grande
    car ma technique actuelle implique de constantes sollicitations
    aussi bien de la prostate que des parties génitales,
    cela créé en moi une présence constante de ces deux différents types d’ondes sexuelles,
    un mélange délicieux et détonnant qui m’emplit tout le corps,
    je peux arrêter quelque temps dans le feu de l’excitation les contractions ou les chipotages de mes parties génitales
    mais jamais bien longtemps car il me faut la présence de ces deux types d’ondes en moi
    pour parvenir à ces états supérieurs de plaisir, de sensations
    d’état d’extase que je vis actuallement
    et avec une intensité toujours plus grande

    les trois piliers de base de ma pratique sont donc,
    le féminin éveillé, les ondes de ma prostate et les ondes de mes parties génitales,
    avec ces trois-là, on parvient à de sacrés résultats

    Ma question est simple : ces deux techniques, celle de « l’homme multi-orgasmique », et celle du « traité d’aneros » sont-elles complémentaires, ou antagonismes voire incompatible. Dans quelle mesure l’une ne peut-elle pas interférer sur l’autre selon vous ?

    la prostate et les parties génitales peuvent donc être complémentaires,
    j’en suis un parfait exemple,
    ceci étant dit, je ne suis jamais mais jamais parvenu à obtenir des résultats
    avec des méthodes telles que décrites dans le traité,
    c’est même pour cela que j’ai commencé à chercher des voies différentes,
    même le plaisir prostatique “pur”, il y a moyen de l’obtenir différemment,
    je sollicitais ma prostate avec le masseur avec des va et vient, des mouvements qui cherchaient à simuler une pénétration,
    le masseur utilisé donc comme si c’était un sexe en érection
    et ainsi pendant des mois j’ai eu du plaisir prostatique tel que celui décrit actuellement par @jieffe

    après le féminin a commencé à s’éveiller de plus en plus, là mon plaisir a commencé à changer de nature,
    est devenu peu à peu ce plaisir au féminin que je décris en long et en large depuis,
    je serai absolument incapable désormais de retourner vers un plaisir prostatique comme celui de @jieffe,
    tout simplement parce que dès que je commence déjà à me caresser, le féminin est là,
    prend les choses en mains automatiquement

    donc est-ce que cela interfère?
    la prostate en fait n’est qu’un moteur, un moteur magique
    mais tu peux obtenir avec elle toutes sortes de résultats,
    le plaisir prostatique tel que décrit dans le traité, en est un parmi d’autres

    mais si tu as éveillé en toi d’autres moteurs, d’autres sources de plaisir
    qui vont automatiquement se mettre en route aux sollicitations,
    même quand tu voudrais un plaisir prostatique “pur à 100%”,
    sans doute on peut dire que cela interfère ,
    comme je l’ai écrit plus haut, avec le féminin totalement éveillé en moi,
    il me parait difficile de revenir en arrière,
    peut-être en appliquant à la lettre le traité avec des masseurs du genre Helix,
    en recommençant à zéro, en ne me caressant pas, bougeant quasiment pas
    car dès que je commence à me caresser, à bouger, elle est directement là chez moi

    mais déjà quand tu pratiques avec un masseur, il y a une certaine dose de plaisir anal là-dedans,
    quel pourcentage? va savoir

    #30578
    Epicture
    Participant

    la prostate et les parties génitales peuvent donc être complémentaires,
    j’en suis un parfait exemple,

    Oui, d’ailleurs Adam le dit aussi dans cette émission, mais selon lui, il faut avoir éveillé sa prostate. Il faut que le cerveau associe le plaisir ressenti par le masseur comme venant de la prostate pour qu’il puisse ensuite grandir et venir remplacer celui en provenance du pénis. Ensuite, et seulement ensuite (toujours selon lui) la stimulation du pénis peut venir enrichir les sensations de plaisir sans “étouffer” celles provenant de la prostate. Et ce n’est pas le discours de Mantak Chia, qui lui parle juste de séparer l’orgasme de l’éjaculation. Et je dois dire que la methode de mantak Chia me convient mieux que celle du traité d’aneros. Ce que je ne saisit pas très bien c’est si les 2 méthodes conduisent à la même chose, ou pas, et si elle peuvent être pratiquées en parallèle, ou pas. Si elle sont complémentaires, ou antagonistes.

    Toi tu as fait ce parcours et a expérimenté longuement sans toucher à ton pénis. Du coup tes nouvelles trouvailles viennent enrichir ton expérience, tu en parles magnifiquement bien, avec tous les détails de ce plaisir féminin qui s’est emparé de ton corps avant de réintroduire une dimension masculine dans ta pratique

    la prostate en fait n’est qu’un moteur, un moteur magique
    mais tu peux obtenir avec elle toutes sortes de résultats,
    le plaisir prostatique tel que décrit dans le traité, en est un parmi d’autres
    mais si tu as éveillé en toi d’autres moteurs, d’autres sources de plaisir
    qui vont automatiquement se mettre en route aux sollicitations,
    même quand tu voudrais un plaisir prostatique « pur à 100% »,
    sans doute on peut dire que cela interfère ,

    C’est ce que j’essaye de savoir. Et comme tu sembles le sous-entendre, On pourrai aussi considérer que le plaisir prostatique puisse être masqué par le plaisir anal que génère le masseur, et venir interférer aussi, au même titre que le plaisir pénien.

    Bon cheminement @bzo

    #30579
    bzo
    Participant

    Oui, d’ailleurs Adam le dit aussi dans cette émission, mais selon lui, il faut avoir éveillé sa prostate. Il faut que le cerveau associe le plaisir ressenti par le masseur comme venant de la prostate pour qu’il puisse ensuite grandir et venir remplacer celui en provenance du pénis. Ensuite, et seulement ensuite (toujours selon lui) la stimulation du pénis peut venir enrichir les sensations de plaisir sans « étouffer » celles provenant de la prostate.

    totalement d’accord, c’est très exactement mon parcours

    On pourrai aussi considérer que le plaisir prostatique puisse être masqué par le plaisir anal que génère le masseur, et venir interférer aussi, au même titre que le plaisir pénien.

    hum, je ne sais pas, le plaisir prostatique est spécial,
    tu le sens bien quand le masseur vient toucher la prostate et que cela génère des tas de sensations.
    ce n’est tout à fait du même ordre,
    il me semble pour que cela interfère, il faut autre chose qu’un masseur prostatique qui vient frotter tout de même la région de la prostate
    et qui est moins gros que les habituels joujoux anaux

    sûrement moi par exemple, mon gros g-rider, il doit générer une portion non négligeable de plaisir anal
    mais ce n’est pas désagréable, que diable

    de toutes les façons, une fois que tu as tout à fait éveillé le féminin,
    elle fait feu de tout bois
    et tout est là pour augmenter le plaisir au féminin,
    quand je frotte, quand j’effleure, quand je malaxe, mes parties génitales,
    ce que je ressens c’est le plaisir au féminin qui en est augmenté,
    quand ma prostate vibre, idem, c’est mon plaisir au féminin qui en est augmenté
    et quand mon g-rider me donne au passage du plaisir anal,
    cela aussi augmente mon plaisir au féminin
    en ce sens que cela fait maintenant longtemps que je parle de cet orifice comme de mon anus-pussy,
    il y a une raison assez évidente pourquoi je l’ai nommé comme cela

    et puis quand j’y vais avec les doigts, je le relate très régulièrement,
    là aussi ce n’est pas vraiment du plaisir anal que je ressens
    mais mon anus-pussy qui s’enflamme


    @envole
    pourra, je suis sûr, confirmer ce genre de détournement,
    c’est tout à fait extraordinaire et délicieux

    #30583
    Epicture
    Participant

    Merci @bzo pour tes réponses qui éclairent mon questionnement. Peu à peu je maitrise mieux la distinction des différentes parties de mon corps , et des plaisirs qui en émanent. C’est important pour la paix de mon esprit qui gagne en confiance. Il accepte de plus en plus et de mieux en mieux toutes ces nouvelles sensations, parce qu’il les comprend. Peut-être ne suis-je pas suffisamment avancé pour ressentir ce féminin dont tu parles et que tu identifies si distinctement.

    Voilà, de nouveau environ 15 jours sans éjaculation. Depuis que je pratique cette technique (Mantak Chia), j’ai progressé à vitesse grand v. mes sensations sont décuplées. Je ne me sens plus fatigué, même si je ne dors pas de façon linéaire. Mon désir est à 200 %. Je redécouvre cette réconciliation de mon corps et de mon esprit, comme si j’étais moi-même objet de mon désir, source et cible de mon amour. Mon corps est dans les starting-block prêt à décoller presque à chaque instant, de jour comme de nuit. C’est tout simplement incroyable !

    Mais, car il y a un mais, je n’ai toujours pas décollé !

    Quand je lis ces descriptions :

    @epicurien99

    • d’abord, tremblement des mains, des bras
    • convulsions dans tout le corps (le corps se soulève, tout le corps tremble : d’abord la région pelvienne, ensuite les cuisses, les jambes, le torse, le cou, la tête)
    • mon corps bascule de droite à gauche, parfois se retourne complètement
    • je n’ai plus de contrôle sur mon corps
    • mes jambes frappent littéralement le matelas
    • respiration très rapide, halètement, gémissements, cris, hurlement parfois

    Ou,

    @pcommep

    je suis chez moi, et je respire alors par la bouche, je gémis et les choses m’échappent. Si je suis allongé, mon corps entre en vibration, et j’aurais beaucoup de mal à te décrire ce qui se passe ensuite. 

    Je ne m’y reconnais pas. Ce ne sont pas des choses que j’ai vécu.

    En fait, je sais pourquoi je n’ai pas décollé. Il y a quelque chose en moi qui m’interdit de partir, pour ne pas déranger ma femme qui est allongée près de moi. Elle sait ce que je fais, mais je suis freiné par une certaine forme de pudeur. Je n’ai aucun moment où je suis seul à la maison (entre ma femme et mes deux enfants), c’est vraiment ce qui me manque pour décoller. Je le sais maintenant, c’est très clair. Il faut que je puisse me découvrir seul avant de le partager avec elle. Ce n’est donc qu’une question d’aménagement, de trouver un moment, et un espace ou je puisse me sentir tranquille et serein, et me laisser aller. C’est finalement cela qui est le plus difficile pour moi. Je pensais pouvoir continuer dans cette situation, en faisant les choses discrètement, sans déranger personne, mais cela constitue un frein, une barrière. C’est quand même une pratique intime et personnelle avant de pouvoir être partagée avec ma femme. Ce n’est pas quelque chose que l’on étale au grand jour, même si les tabous sont tombés.

    Donc voilà. Je vous tiendrai au courant de ma progression dans ce nouveau challenge.

    Merci au passage à @epicurien99 et @pcommep, d’avoir décrit chacun votre expérience. La multiplication des témoignages aide beaucoup les gens comme moi qui se cherchent et cherchent à faire tomber les barrières.

    Bon cheminement à tous !

    #30590
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @epicture :

    15 jours sans éjaculation. Depuis que je pratique cette technique (Mantak Chia), j’ai progressé à vitesse grand V. mes sensations sont décuplées. 

    Je suis heureux de lire à quel point la rétention de l’éjaculation améliore ton état physique et ton état d’esprit. J’ai fait la même constatation au fil de mon cheminement sans pratiquer systématiquement le refus de l’éjaculation. Mon ressenti a été beaucoup plus progressif mais je décrirais le résultat comme tu le fais. Je l’attribuais aux effets de mes sessions de plaisir prostatique. Il est vrai qu’à partir du moment où j’ai commencé à vivre mes premiers orgasmes prostatiques le besoin de l’éjaculation n’a fait que se réduire. J’ai ressenti ce changement comme la conséquence de mes sessions de jouissance prostatique. Je ne peux donc pas écarter qu’il y ait un lien entre mon évolution et la réduction de la fréquence de mes éjaculations. Ce sujet est souvent abordé sur le forum officiel de la marque Aneros et dans les blogs associés.
    Ce qui paraît le plus spectaculaire c’est la rapidité de tes progrès dans ce contexte. C’est une source formidable de motivation pour la suite :

    Mon désir est à 200 %. Je redécouvre cette réconciliation de mon corps et de mon esprit, comme si j’étais moi-même objet de mon désir, source et cible de mon amour. Mon corps est dans les starting-block prêt à décoller presque à chaque instant, de jour comme de nuit. C’est tout simplement incroyable !

    Il me semble qu’avec tant d’énergie tu vas très vite basculer dans ” la jouissance sans regret “.

    En fait, je sais pourquoi je n’ai pas décollé. Il y a quelque chose en moi qui m’interdit de partir (… ) je suis freiné par une certaine forme de pudeur.

    C’est une constatation que nous sommes nombreux à faire. La question est donc de trouver la ou les causes de ce frein. Tu disais hier matin :

    Peut-être suis-je comme le fut en son temps @jieffe sous le plafond de verre.

    Je pense que la séparation qu’il a vécue a pu beaucoup l’aider à franchir ce plafond de verre. Il a pu ainsi exprimer sa jouissance sans frein, sans limite, sans retenue.

    Ce n’est donc qu’une question d’aménagement, de trouver un moment, et un espace ou je puisse me sentir tranquille et serein, et me laisser aller.

    C’est rassurant de penser que notre progression est freinée par des obstacles matériels. Mais cet état d’esprit peut conduire à une attente trop forte quand on parvient, enfin, à se lancer dans une session où ces obstacles sont écartés, et donc à une expérience décevante. C’est difficile mais il est important de ne rien attendre de chaque session. Tu le sais évidemment très bien et je l’écris surtout pour les nouveaux lecteurs.

    Bon cheminement @epicture.

    #30595
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Epicture,

    Je constate que tu prends un bon chemin. Le bon chemin est celui qui te satisfait, et ça semble être le cas.
    Je n’en suis pas là, mais je pense aussi qu’il faut avoir éveillé sa prostate (prostate, nerfs, connexions au cerveau, cerveau) avant d’associer le pénis à la pratique du massage prostatique.
    J’ai aussi commencé les exercices du livre de Mantak Chia, mais je pense qu’ils sont quelques peu perturbateurs pour la pratique du massage prostatique. Je n’en suis pas certain, mais c’est l’impression que j’en ai eu. Quoi qu’il en soit, si ce livre parle un peu de la prostate et du plaisir que l’on peut en attendre, il n’est clairement pas dédié à cette pratique, et ne l’intègre que très peu.

    Peut-être suis-je comme le fut en son temps @jieffe sous le plafond de verre

    Attention à ce que l’on entend par plafond de verre. Je me suis exprimé à ce sujet ici.

    En tout cas, ça me fait plaisir de lire que tu progresses. Tu mènes à mon sens deux apprentissages distincts, la recherche du plaisir prostatique et la sauvegarde de ton énergie sexuelle.
    Tu me sembles être une personne qui a besoin d’une part de temps pour accepter des phénomènes que tu ne comprends pas, ou qui ne te sont pas évidents, et d’autre part d’une très grande progressivité dans ta découverte. Un petit peu comme un petit animal qui va s’approcher très lentement avec une extrême prudence vers quelque chose de nouveau. Il me semble d’ailleurs que tu t’es exprimé à ce sujet. Je pense que tu le sais, c’est ta façon de fonctionner. C’est je pense pour cette raison que tu écris aujourd’hui:

    Mais, car il y a un mais, je n’ai toujours pas décollé !

    Tu dois avoir du mal à te lâcher, je me trompe? Tu dois avoir besoin de temps avant de te lancer dans quelque chose de nouveau?

    Bon cheminement Epicture, je pense que tu n’es pas bien loin du décollage, mais il ne te faut plus compter sur la méthode ni la technique. Tu en es à mon sens à la partie cérébrale. Tu as gravi toutes les marches qui mènent tout en haut du plongeoir, tu es tout en haut, tes orteils dans le vide, et tu regardes plus bas la piscine. Quand tu seras prêt, tu sauteras.

    #30597
    bzo
    Participant

    cher @epicture

    Quand je lis ces descriptions :


    @epicurien99

    • d’abord, tremblement des mains, des bras
    • convulsions dans tout le corps (le corps se soulève, tout le corps tremble : d’abord la région pelvienne, ensuite les cuisses, les jambes, le torse, le cou, la tête)
    • mon corps bascule de droite à gauche, parfois se retourne complètement
    • je n’ai plus de contrôle sur mon corps
    • mes jambes frappent littéralement le matelas
    • respiration très rapide, halètement, gémissements, cris, hurlement parfois

    Ou,


    @pcommep

    je suis chez moi, et je respire alors par la bouche, je gémis et les choses m’échappent. Si je suis allongé, mon corps entre en vibration, et j’aurais beaucoup de mal à te décrire ce qui se passe ensuite.

    Je ne m’y reconnais pas. Ce ne sont pas des choses que j’ai vécu.

    ce sont des exemples extrêmes, plus précisément la description de super O
    avec des manifestations spectaculaires du désordre du corps en roue libre, tout à sa jouissance.

    J’ai connu cela, j’ai eu toute une période comme cela,
    il faut voir que dans notre parcours, ce sont tout de même des moments rares

    nous avons vu arriver sur le forum, ces dernières semaines 3 ou 4 nouveaux
    qui ont une caractéristique commune, ils ont la chance,
    de ce que je qualifié “d’être tombé dans la marmite de potion magique”,
    en d’autres termes, ils ont énormément de facilités,
    ils ne doivent pas confronter les habituelles difficultés des débutants
    et le parcours plus ou moins long pour atteindre ces sommets décrits

    en quelques jours, ils arrivent déjà à ressentir des super O,
    ce sont des gens tout à fait hors normes,
    donc il ne faut pas essayer de se comparer à eux,
    j’ai connu mon premier super O après 9 mois ou un an, me souviens plus exactement
    et ça a été le résultat d’une lente progression

    Voilà, de nouveau environ 15 jours sans éjaculation.

    c’est ce que j’écrivais aussi, il faut plus ou moins 10 à 15 jours après une masturbation
    pour retrouver une pleine puissance, les ressources sexuelles subtiles, gonflées à bloc,
    il n’est ici donc pas question juste de réserve de sperme

    Elle sait ce que je fais, mais je suis freiné par une certaine forme de pudeur. Je n’ai aucun moment où je suis seul à la maison (entre ma femme et mes deux enfants), c’est vraiment ce qui me manque pour décoller

    c’est tout à fait possible cela,
    pour que je puisse pratiquer sans aucune retenue, sans aucun tabou avec quelqu’un à côté de moi ou pas loin,
    il faudrait que ce soit une personne qui soit totalement complice de mes activités

    Ce n’est donc qu’une question d’aménagement, de trouver un moment, et un espace ou je puisse me sentir tranquille et serein, et me laisser aller.

    oui, prends vraiment la peine de trouver un moment avec une belle plage horaire, au moins deux, trois heures
    où tu puisses pratiquer sans aucune retenue, personne qui risque de te déranger,
    cela pourrait être un déclic merveilleux pour toi,
    de te laisser aller sans rien devoir retenir, de pouvoir hurler si tes entrailles te le commandent,
    de pouvoir bouger comme tu veux,
    te laisser aller sans devoir risque à aucun instant d’être surpris par un membre de ta famille

    je ne sais pas, si tu habites à la campagne, trouve un prétexte pour t’absenter toute une après-midi,
    prends ta voiture et pendant qu’il fait encore beau,
    trouve-toi un coin de bois ou de champ où tu puisses sur une couverture t’allonger , te dénuder
    et pratiquer sans aucune retenue,
    cela pourrait être une expérience déterminante pour toi

    #30598
    Jieffe
    Participant

    Je n’ai aucun moment où je suis seul à la maison (entre ma femme et mes deux enfants), c’est vraiment ce qui me manque pour décoller.

    Oui, je ne me suis pas exprimé à ce sujet, mais je suis convaincu que c’est important.
    Ça a été déterminant en ce qui me concerne.

    #30610
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous

    Hier soir, j’ai senti pour la première fois les contractions autonomes de mon anus, générant des montées de plaisir, l’emballement cardiaque et respiratoire : trop bon !
    Mais ce fut tout de même assez timide, je considère cela comme la continuation du processus de rewiring. Mais tout de même, cela faisait longtemps que je lisais des témoignages sur ce point sans jamais en faire l’expérience, alors je suis assez content d’avoir pu identifier un point précis (j’espère pouvoir le retrouver) qui déclenche cette réaction. Ce n’est pas juste un point localisé dans l’espace, du contact de mon masseur sur ma prostate, mais aussi d’état d’esprit, de détente, et surtout de contraction volontaire maintenue, mais faiblement, légèrement..

    Je me souviens du temps ou la pression de la butée sur mon périnée me faisait mal. Ce n’est plus du tout le cas, car la pression est devenue souple et légère. Le masseur a acquis une mobilité qu’il n’avait pas au début. Il était comme bloqué, vérouillé, et pressant sans subtilité sur la prostate et le périnée. Je pense vraiment que la pratique régulière a permis d’acquérir la musculature adaptée, et le relâchement nécessaire. Le désir puissant que je ressens ces derniers jours à fait le reste.

    Ce matin, J’ai remis ça mais je n’y était pas vraiment, alors j’ai enchainé sur une pratique plus “mantak chia”, mais avec le masseur inséré. Chaque pression sur le gland provoquait une contraction de mon anus, et une réaction de ma prostate. Mais ce n’est pas un mouvement autonome, il faut l’entretenir par le massage du penis, combiné aux mouvements du bassin qui faisait bouger le masseur : absolument divin, mais je devais arrêter le massage à cause de la montée éjaculatoire. Période de calme, puis reprise, puis calme puis reprise, etc… avec à chaque fois des étincelles dans la tête. Je fus assez prêt d’une explosion, mais j’ai dû arrêter pour ne pas perdre le bénéfice de 15 jours de maitrise anéjaculatoire. L’objectif étant de séparer l’orgasme, de l’éjaculation.

    Et là maintenant, sur mon tabouret de travail, je sens comme il y a quelques mois, mon bassin vibrer, quasiment en permanence. Sauf que ça dure déjà depuis quelques jours…

    Bon cheminement à tous

    #30618
    Epicurien99
    Participant

    Merci bzo de croire que nous sommes tombés dans la marmite de potion magique.
    Car il s’agit vraiment d’une potion magique qui me mène vers un plaisir que je n’avais jamais connu jusque là (et je ne suis plus tout jeune…)
    Je dirais aussi merci à Nouveauxplaisirs.fr qui nous a guidé vers ce plaisir en rédigeant le Traité D’Aneros. Car, on doit bien reconnaître que si l’on a, comme guide, que le petit feuillet qui accompagne le jouet, il est impossible d’atteindre le nirvana.
    L’atteinte de ce plaisir nécessite toute une éducation, à commencer par la connaissance de son propre corps.
    Et le Traité d’Aneros nous guide pas à pas, nous fait cette éducation.

    A bientôt,
    Epicurien99

    #30619
    Andraneros
    Participant

    C’est formidable @epicture.
    J’ai l’impression que les pièces de ton puzzle prostatique trouvent peu à peu leur place. Tu nous disais le 19 septembre :

    Je pratique en alternance les techniques de Mantak Chia sans éjaculation, et le massage prostatique sans stimulation pénienne.
    Je me demande si cela ne provoque pas une interférence dans ma progression.

    Tu as eu un début de réponse hier soir. J’en suis très heureux. Il semble que l’application méthodique que tu mets dans chacun de tes apprentissages, prostatique et taoïste avec abstinence, porte peu à peu ses fruits. Je constate plutôt que tu commences à bénéficier de la combinaison de tes deux savoir-faire. Tu peux donc continuer. Tu te situes dans la pratique d’un entraînement fractionné dans laquelle au lieu de te focaliser sur l’exécution complète d’un geste, tu apprends à en maîtriser les composantes séparément pour les utiliser ensemble avec de plus en plus d’efficacité.

    Tu ne dis pas si hier soir tu étais seul ou soumis à ta contrainte habituelle de discrétion. Tu nous dis aujourd’hui :

    Je me souviens du temps ou la pression de la butée sur mon périnée me faisait mal. Ce n’est plus du tout le cas, car la pression est devenue souple et légère. Le masseur a acquis une mobilité qu’il n’avait pas au début. Il était comme bloqué, vérouillé, et pressant sans subtilité sur la prostate et le périnée. Je pense vraiment que la pratique régulière a permis d’acquérir la musculature adaptée, et le relâchement nécessaire. 

    Nous nous souvenons presque tous du temps où nous ne trouvions pas notre prostate, du temps où nous nous demandions si le masseur n’était pas trop petit ou trop grand, du temps où nous ne parvenions pas à nous relaxer et à reste très excités… C’est un signe évident de ta progression et de l’approche du moment où tu te sentiras basculer dans une jouissance incontrôlée.

    Bon cheminement @epicture.

    #30629
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Epicture,

    Ce sont d’excellentes nouvelles, je suis content pour toi.

    mais aussi d’état d’esprit, de détente

    Oui, et j’ajouterais de concentration. Restes bien concentré sur tes sensations, sur les sensations au niveau de ta prostate. Continues de travailler ce relâchement, tu pourrais avoir (d’agréables) surprises 🙂

    #30631
    Epicture
    Participant

    C’est un signe évident de ta progression et de l’approche du moment où tu te sentiras basculer dans une jouissance incontrôlée.

    Je ressens les mêmes emotions que lorsque j’étais sur le point d’embrasser la femme que je convoitais, pour la premiere fois.

    Bon cheminement à tous

    #30633
    Epicture
    Participant

    Sauf que aujourd’hui la femme que je convoite, c’est mon corps !

    #30638
    bzo
    Participant

    @epicture
    tu y arrives lentement mais sûrement
    et tu as o combien raison de n’en faire qu’à ta tête,
    de suivre ton instinct en suivant ta voie, en prenant des chemins de traverse

    le résultat sera à la hauteur de tes espérances et bien au-delà,
    je peux te le certifier, moi qui question chemin de traverse, en connait un bout
    mais c’est plus difficile et plus lent parce que tu sors des chemins balisés,
    tu n’as quasi aucun manuel pour te guider,
    tu est ton propre guide et tu écris en cours de route dans ta tête ton propre manuel

    félicitations pour cela,
    continue ainsi,
    tu n’es vraiment plus loin des résultats qui seront la récompense de ta persévérance

    #30657
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @epicture :

    Je ressens les mêmes émotions que lorsque j’étais sur le point d’embrasser la femme que je convoitais, pour la première fois.

    J’aime beaucoup cette comparaison qui met en avant un désir très fort et l’excitation de plus en plus forte qui précède sa réalisation. C’est le meilleur état d’esprit pour engager une session.

    Attention cependant à ne pas être trop pressant tant que Madame n’a pas donné son consentement explicite !

    Sauf que aujourd’hui la femme que je convoite, c’est mon corps !

    A comprendre aussi avec la perception d’une jouissance profondément féminine ?

    Bon cheminement @epicture.

    #30661
    Epicture
    Participant

    Bonjour,

    A comprendre aussi avec la perception d’une jouissance profondément féminine ?

    Je ne sais pas. Hier j’ai eu un moment de solitude innatendu. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’en ai profité pour faire une session. Mais le decollage n’a pas eu lieu. Je n’étais pas prêt. Je ne pense pas être de ceux qui vivent des declics ou des basculements. Je decortique tellement mes sensations que j’avance peu a peu, a chaque fois un peu plus près. C’est ce que j’ai fais encore une fois. Mais la solitude de la session m’a conduit a me lâcher. Je ne me suis pas reconnu. J’etais en rut, un vrai fauve. Et j’ai fini par ejaculer. Mais je l’ai bien vécu. Je n’ai pas perdu trop d’énergie. Il me reste de quoi repartir sur des bases plus sereines. Ces derniers temps cetait devenu tres chaud.

    Je ne sais pas si ce que je convoite est feminin. Ce que je sais c’est que ca n’a rien de commun avec ce que je reconnais en moi de masculin.

    Bon cheminement à tous

    #30663
    Epicture
    Participant

    Re-bonjour à tous

    Je ne sais pas si ce que je ressens est la même chose que ceux qui appellent ce qu’ils ressentent comme du féminin en eux. En fait je m’aperçois que, à trop vouloir l’identifier, ce quelque chose que je ressens, je le bride. Je ne lui donne pas l’espace dont il a besoin pour croitre et se répandre.

    Ce quelque chose est une sensation, et c’est elle que je convoite.

    Si toutefois je devais trouver une description de ce que je ressens, les philosophies orientales qui parlent d’une circulation d’énergie est ce qui me convient le mieux.
    La sensation d’une circulation est très nette pour moi. Peu importe que ce soit de l’énergie ou je ne sais quoi d’autre, ce qui compte c’est que je le sente circuler, se répandre en moi, aller et venir, monter et redescendre.
    Mais cela va bien au-delà d’un plaisir de nature sexuelle. La sensation est diffusée à l’ensemble du corps, et agit sur la perception que l’on a du monde, c’est-à-dire sur une dimension de nature psychologique, mentale.
    Cette circulation n’est pas seulement le résultat d’une stimulation sexuelle, c’est aussi le résultat d’un esprit d’ouverture a cette sensation. Les stimulations, sexuelle, prostatique, anale… sont des amplificateurs, de quelque chose qui selon moi existe déjà en nous, et qui peut se manifester en dehors de toute stimulation sexuelle.
    Ce que je ressens également, c’est un état général différent : plus léger, moins fatigué, plus fort, et réceptif à ce qui se passe en dehors et en dedans de moi, alors même que je n’ai pas pu bénéficier de mon “quota de sommeil habituel”.

    Après relecture, “un esprit d’ouverture pour que quelque chose me pénètre et se répande en moi”, ça a quelque chose de féminin, en effet.

    Bises à tous !

    #30666
    Jieffe
    Participant

    Peu importe que ce soit de l’énergie ou je ne sais quoi d’autre, ce qui compte c’est que je le sente circuler, se répandre en moi,

    Entièrement d’accord. Peu importe comment on le nomme, peut importe que l’on connaisse exactement la nature du phénomène, du moment qu’il nous est agréable, voire plus, et surtout

    c’est elle que je convoite

    Et ça, c’est juste parfait.

    Je suis content de lire de bonnes nouvelles.

    Bon cheminement Epicture.

    #30679
    bzo
    Participant

    @epicture

    appelle-le comme tu veux, l’essentiel c’est que tu le ressentes de plus en plus,
    que tu le vives de plus en plus,
    en lisant tes derniers messages,
    je m’y reconnais de plus en plus dans tes descriptions,

    tu entres dans une période très excitante de ta progression
    et très très riche

    bravo cher @epicture,
    je te sens de plus en plus proche dans ton expérience et ton cheminement,
    viendra un moment où tu vas te lâcher complètement et te laisser emplir, emporter
    par ces forces délicieuses, si envoûtantes, si voluptueuses

    d’ailleurs toi-même tu as écris un peu plus haut:

    Mais la solitude de la session m’a conduit a me lâcher. Je ne me suis pas reconnu. J’etais en rut, un vrai fauve.

    #30681
    bzo
    Participant

    je ne suis pas sûr que mes mots t’aident vraiment

    tout ce que j’ai voulu dire ce que je te sens de mieux en mieux sur ton chemin,
    de plus en plus prêt à exploser, à te réaliser, à t’épanouir
    nos parcours convergent de plus en plus aussi, j’ai l’impression,
    je te sens de plus en plus proche

    appelle-le comme tu veux ou ne l’appelle pas du tout,
    contente-toi de le ressentir, de t’en laisser emplir,
    ce que moi je nomme le féminin, ce qui vient prendre les commandes chez moi

    tout seul, chez toi, tu t’es lâché complètement,
    cela t’a sans doute tellement surpris tout ce déluge de puissance éveillée,
    de sensations animales montant en toi,
    que cela s’est terminé par une éjaculation,
    la prochaine fois cela ira mieux,
    bien que ce ne soit pas une catastrophe en soi évidemment,
    c’est juste une question d’optimisation
    et de concentrer ses forces là où c’est le plus intéressant en solitaire,
    là où il y aura le plus de rendement comme ils disent dans le monde de la bourse

    très cher @epicture,
    je te souhaite de plus en plus de merveilleux moments,
    tu les as bien mérités

    #30687
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @epicture :

    Je ne sais pas si ce que je convoite est féminin. Ce que je sais c’est que ça n’a rien de commun avec ce que je reconnais en moi de masculin.

    Ta remarque apporte une réflexion rarement développée sur la question de la nature du plaisir que découvre un homme qui parvient à vivre des orgasmes prostatiques. En effet la plupart des messages sur ce sujet disent :
    1. Je ressens un plaisir différent de celui que je connais dans mes activités sexuelles habituelles ;
    2. Je parviens à ce plaisir en étant pénétré par un objet qui stimule ma prostate de l’intérieur ;
    3. Je localise ce plaisir dans mon ventre ;
    4. Je n‘ai pas d’éjaculation ;
    5. Je n’ai pas de période réfractaire ;
    6. Donc je ressens un plaisir féminin.
    Or ces cinq affirmations n’imposent pas cette seule conclusion. Ce n’est pas parce que l’expérience de ce type d’orgasme est différente de l’orgasme masculin avec éjaculation et qu’elle présente des ressemblances avec les orgasmes féminin qu’elle est obligatoirement féminine. Cette ressemblance peut tout simplement être le signe que cette forme de jouissance est mixte, disponible chez l’homme comme chez la femme. Dans cette hypothèse l’orgasme prostatique n’est pas le signe du féminin dans l’homme, mais le signe de son accès à la plénitude de son être sexuel.

    J’ai dit que si cette forme de jouissance avait pour moi aussi des traits féminins, je ne me sentais pas femme pour autant mais plutôt réunifié, plus complet.
    Je comprends bien ce que tu dis @épicture :

    Je ne sais pas si ce que je ressens est la même chose que ceux qui appellent ce qu’ils ressentent comme du féminin en eux. En fait je m’aperçois que, à trop vouloir l’identifier, ce quelque chose que je ressens, je le bride. Je ne lui donne pas l’espace dont il a besoin pour croître et se répandre.

    C’est plus difficile d’imaginer cette notion de réunification que celle de la féminisation. Elle est plus abstraite :

    Ce quelque chose est une sensation, et c’est elle que je convoite.

    Tu exprimes à ta manière ce que je ressens aussi :

    La sensation d’une circulation est très nette pour moi. Peu importe que ce soit de l’énergie ou je ne sais quoi d’autre, ce qui compte c’est que je le sente circuler, se répandre en moi, aller et venir, monter et redescendre.

    Tu sembles de plus en plus ressentir ce dont nous parlions déjà il y a trois mois (passage relatif à “tantric training wheels”). Tu ajoutes :

    « un esprit d’ouverture pour que quelque chose me pénètre et se répande en moi », ça a quelque chose de féminin, en effet.

    On peut aussi comprendre que la femme accède spontanément à une forme de jouissance beaucoup plus complète, qui est disponible chez l’homme mais qu’il ignore parce qu’elle est cachée par la nécessité de la reproduction.

    Bon cheminement @epicture.

    #30691
    Arousal
    Participant

    @Andraneros : oui je suis assez proche de tes réflexions (comme souvent) sur le plaisir prostatique qui serait féminin.
    J’entends bien que certains le ressentent ainsi.
    A titre personnel, pas du tout. J’avoue me poser beaucoup moins de questions que certains ici à ce sujet, d’ailleurs (et pourtant…)
    Me concernant, je comparerais plutôt ma découverte du plaisir prostatique à une nouvelle adolescence : la découverte du plaisir sexuel, à un autre niveau.
    La révélation de l’existence d’un Easter Egg au fond du rectum 🙂

    #30697
    Epicture
    Participant

    Bonjour,
    Merci pour vos reactions qui me confortent dans mon cheminement. Vos analyses et reactions sont toujours les bienvenues même si je ne reagis pas toujours.

    On peut aussi comprendre que la femme accède spontanément à une forme de jouissance beaucoup plus complète

    D’après mon expérience, et probablement celle de beaucoup d’entre nous, pour les femmes non plus c’est pas du tout cuit. Il faut aussi un cheminement qui ne tombe pas du ciel pour acceder au plaisir et le faire grandir.

    Bon cheminement à tous !

    #30698
    nydor01
    Participant

    Bonjour,
    Je me trouve dans le même état mental. Je ne perçois pas de dimension féminine dans mon plaisir prostatique. J’y vois l’extension de ma sexualité à des territoires jusque-là inexplorés et inconnus. C’est pour moi l’expérience étendue de ma sexualité masculine. Je pense que le plaisir prostatique est un plaisir unique et incomparable, de la même façon que le plaisir vaginal est unique et incomparable. Je vois bien le rapprochement fait entre l’expression et le ressenti de ce plaisir avec la façon dont les femmes vivraient leur plaisir, mais je pense que cela tient plus à une motivation subjective qu’à une réalité objective.

    #30699
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Arousal

    Me concernant, je comparerais plutôt ma découverte du plaisir prostatique à une nouvelle adolescence : la découverte du plaisir sexuel, à un autre niveau.
    La révélation de l’existence d’un Easter Egg au fond du rectum 🙂

    C’est tout a fait similaire à ce que j’écrivais il y a peu :

    Je ressens les mêmes emotions que lorsque j’étais sur le point d’embrasser la femme que je convoitais, pour la premiere fois.

    Et j’aime assez la référence à un Easter egg au fond du rectum.

    #30746
    bzo
    Participant

    Je ne perçois pas de dimension féminine dans mon plaisir prostatique. J’y vois l’extension de ma sexualité à des territoires jusque-là inexplorés et inconnus. C’est pour moi l’expérience étendue de ma sexualité masculine.

    hum, je ne suis pas du tout sûr qu’on parle du même plaisir.
    Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois dans mon fil,
    mon plaisir a évolué, la première année, c’était un plaisir prostatique
    tel qu’on peut l’obtenir en venant frotter, presser la prostate avec un masseur

    mais peu à peu il a évolué
    et aujourd’hui, même si ma prostate est impliquée à 100% dans les résultats que j’obtiens,
    ceux-ci n’ont rien à voir mais alors rien à voir
    avec ce plaisir prostatique j’ai aussi connu, très bien connu,
    multi-orgasmes à la pelle, super O, etc

    c’est quelque chose de tout à fait différent,
    ressenti dans tout le corps dès la première seconde,
    enfin bon je ne vais pas continuer la description,
    je n’arrête pas de le faire ailleurs

    #30765
    Epicture
    Participant

    Ce que tu nous dis là @bzo, c’est que la pratique du massage prostatique procede de la découverte de couches successives dans les sensations corporelles et/ou mentales ?
    C’est ce que moi je pense, et ce que je veux dire quand je dis que cela va bien au delà de la recherche du super O.
    Non qui’l y a quelque chose de plus fort, mais quelque chose de différent, et même bien plus encore.
    Cela nous accompagne à chaque instant de notre vie, cela se répand dans notre existence.
    Bises

    #30766
    Epicture
    Participant

    Et j’ajouterai que, de même que tu t’es affranchi du masseur, il y a une possibilité de s’affranchir du massage et de passer sur un autre plan, plus mental ou spirituel, et d’accéder à encore autre chose.

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