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  • #11878

    En réponse à: L'orgasme total du corps

    Hyménée
    Participant

    On doit être perfectionniste, voilà tout ! Certains doivent se sentir prêt avant de se dévoiler. 🙂 Chacun son chemin

    Je pourrai être d’accord avec vous, Andraneros :

    Nous demandons-nous si notre moitié ne vit pas la même situation, avec les mêmes regrets, en secret de son côté ?

    Mais le drame de cette affaire est que nous ne jouons pas à corps égaux : les femmes n’ont pas de prostate ! 😉

    Madame jojodiscret exprime quelque chose auquel je crois depuis toujours, mais sans l’avoir vécu de façon définitive :

    C’est bête mais j’ai l’impression de recevoir son énergie et d’être envahie par son plaisir.

    C’est ce que je m’exerce à vivre, en allant voir (consulter ? 😉 ) des masseuses. Certaines y arrivent merveilleusement. D’autres n’ont tout simplement pas découvert leurs capacités de réception, et passent à côté du massage, en voulant faire en oubliant d’être.

    Il est des femmes, qui n’ont pas renoncé à leur puissance féminine, et qui n’attendent qu’à être honorées.

    Mille mercis ! 😀

    D’autres prennent du temps pour se découvrir, tout comme nous. Et en cela, je vous rejoins tout à fait, Andraneros !

    Faudra que j’essaie de vous décrire mes plus beaux massages, vécus de l’intérieur. Cela vous donnera des idées.

    #11495
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Oh oui ! Tout à fait, c’est très irrégulier !

    Contrairement aux apparences, je me sens pas du tout arrivé au bout, Emeric ! Il me semble que ceux qui sont arrivés au bout ont vécu un super O’ sans aneros juste en contractant comme il faut. Et ce n’est pas mon cas. C’est curieux, car je sentais il y a quelques mois (et avais même la certitude intime) que je pourrai le vivre bientôt, que ce serait la prochaine étape. Et aujourd’hui, je n’y crois plus du tout. Pire : je ne le désire même pas.

    Je ne comprends pas cette instabilité. Et cela va grandissant, comme si je ne croyais plus en mes fantasmes, qui pourtant me tiraient, me stimulaient, me donnaient courage, me faisaient aboutir. Ils ne me font plus courir.

    Cela ne fonctionne plus. Je suis seul avec moi-même, seul en moi-même, sans désir ni manque. J’attends que le trop plein d’énergie s’éveille en moi, et me tire vers moi, quand elle le désirera, quand le contexte sera favorable.

    Et je ne comprends pas : je le vis très bien ! 😀

    Cela a pourtant été ma hantise, le signe d’un non-aboutissement. J’ai toujours cru, qu’à la fin, je serai avec ma Muse, mon Aimée, ma Moitié, mon Âme Soeur, cet être qui était fait pour vivre avec moi à jamais. Cet être, qui assure par sa présence qu’on n’est pas seul au monde.

    Une Rencontre.

    Mais me voilà seul, en moi-même. La rencontre n’est pas, et n’est plus attendu.

    Je crois que pour bien vivre cela, paradoxalement, il faut avoir sérieusement construit sa vie et son esprit. Avoir déjà vécu pas mal de rêves. Avoir testé le réel. L’avoir expérimenté. Avoir pris des murs. Puis s’ouvrir à soi.

    Emeric, je réfléchis ces derniers jours au sujet que vous avez lancé. A la Kundalini, à cette énergie mystérieuse, amie et dévoreuse de l’âme humaine.

    Je me suis posé des questions à son sujet, et son rapport à l’anérotisme.

    NXPL en parle dans son test du Progasm Jr :

    il dispose aussi d’un appui sur le point d’acupuncture appelé point de Kundalini (ou point K) situé de l’autre coté de l’anus. (Je sais que pour les sachants en Yoga/Tantra c’est incorrect, mais je souhaite continuer à utiliser le lexique simple qu’utilise la marque Aneros, appelons donc ce point le point K).

    Si l’on doit s’aventurer vers l’énergie Kundalini, autant savoir où l’on met les pieds. Ce témoignage fait réfléchir :

    De ce raconte ce garçon et tant d’autres témoignages, c’est que l’énergie Kundalini monte du bassin par la colonne vertébrale pour sortir par la fontanelle (le haut du crâne).

    De ce que je peux dire de mes expérimentations, c’est que l’énergie sexuelle que j’arrive à faire monter jusqu’à la tête par la colonne vertébrale lors d’une séance anérotique, reste dans mon corps, d’une façon ou une autre :

    Elle circule de multiple façon : cela peut me provoquer des extases cérébrales incroyables, et s’arrêter là. Ou redescendre dans la gorge et la poitrine, ou détendre les machoires ce qui a pour effet de détendre les coudes et les genoux dans un moment d’apaisement corporel généralisé extraordinaire, ou alors cela me positionne en femme missionnaire, … enfin je sais pas, cela fait ce que cela veut de moi. Je m’en fiche, je laisse faire. Je me laisse explorer. 🙂

    C’est aussi en cela que c’est flippant, surtout pour un mec, qui par convention et éducation doit maîtriser et se maîtriser.

    Je ne sais pas s’il y a cette dimension dans le Yoga : de ce que je peux percevoir, l’idée est plutôt de maîtriser son corps, son souffle, sa posture, sa gestuelle, son esprit, etc, etc

    Et puis, j’ai l’impression que le Yoga tend à nous fait vivre l’expérience de l’Amour Universel par la tenue impeccable de notre humanité, et en présence de Dieu ou de la divinité qui est en nous (Shakti). Cela produit de vrais et pleins moments authentiques de présence au Monde.

    Avec l’Aneros, l’expérience est différente : je fais l’amour à la part féminine qui est en moi, sans qu’aucune divinité ne tienne la chandelle. 😉 Et je laisse cette part féminine s’exprimer sans pudeur ni limite. La maîtrise est proscrite.

    Cela donne des moments stupéfiants, où l’on se sent dépossédé de soi-même … et avec un tel plaisir, que c’est littéralement a-moral … sans moralité.

    Je ne crois pas que le Yoga recherche cela, ni n’amène à cela.

    Euh attendez ! Si ! Certaines pratiques du Yoga ! Cela me rappelle cette vidéo invraisemblable ! Là, pour le coup, les gens sont en quête d’une expérience qui dépasse les limites de leur corporéité. Ils cherchent avec violence un état de transe.

    Les Derviches Tourneurs sont plus paisibles 🙂

    Bon, franchement, c’est pas mon truc. Je préfère la voie anérotique !

    Pas de violence et aucun spectacle.

    Et c’est en cela que l’expérience peut être difficile à vivre une fois que l’on atterrit : QUOI ? c’est ce bout de plastique qui m’amène à l’extase ?

    Il n’y a pas de dieu à vénérer, pas de partenaire à remercier. On est seul. On s’est trouvé seul, sans avoir besoin de partir dans le désert ou je ne sais quelle barvoure démonstrative et extrême. C’est ici et maintenant, avec douceur, bienveillance et doigté.

    C’est une expérience véritablement émancipatrice … et qui s’arrête une fois que le moment de recueillement s’est envolé : on reprend le cours normal de son existence, avec une unité retrouvée et un poids en moins.

    C’est ce qui est très déstabilisant pour moi en ce moment : je m’attendais à être récompensé autrement que par cette légéreté. Je voulais autre chose.

    Arriver à ce niveau d’intimité avec moi-même aurait dû me révêler des secrets, gloire et richesse, me donner des super-pouvoirs, ou je ne sais quelle puissance créatrice.

    Il s’avère que je n’ai reçu qu’un moment de consolation éternelle.

    Bonne nuit

    #11385

    En réponse à: L'orgasme total du corps

    Andraneros
    Participant

    Toutes mes félicitations @jojodiscret pour la rapidité avec laquelle vous avez progressé. Vous avez atteint en un mois à ce qu’il me semble une intensité de jouissance qui m’a demandé un an de cheminement. Nouvelle illustration que chacun est différent.
    Chaque témoignage apporté sur ce forum est une source précieuse d’informations sur le cheminement de son auteur, mais en aucun cas une règle stricte que devraient appliquer tous les débutants pour être surs d’atteindre l’orgasme prostatique. Certains ont des connexions neurophysiologiques prêtes à les conduire à l’extase orgasmique, d’autres, dont je fais partie (je me répète mais cela peut être important pour les débutants laborieux), ont besoin de construire ces connexions. A un niveau beaucoup plus avancé c’est ce que fait et nous explique @Hyménée qui nous ouvre des sentiers lumineux pour la suite de nos propres cheminements.

    Vous avez pu constater @jojodiscret que le désir est une des principales clés de la réussite d’une session. Plus vous avez envie d’engager une session, plus intenses sera votre plaisir.

    La réponse à votre première question, en ce qui me concerne, est que mon évolution a été plutôt lente et irrégulière. J’ai suivi un cheminement en forme d’escalier et non de pente. En réalité pour répondre précisément à votre question je ne pense pas avoir encore connu un orgasme de tout le corps. Mon plaisir naît toujours dans le bas-ventre et remonte le long de ma colonne vertébrale. Il reste donc encore localisé même si les vagues de plaisirs se renouvellent et se recouvrent en dehors de mon contrôle. Mon cheminement n’est pas terminé.

    La panique que vous ressentez semble être la conséquence du formidable « lâcher prise » que vous nous décrivez. Il peut être très perturbant pour un mâle moyen de perdre pied à ce point. Vous avez vécu une forme de noyade dans votre plaisir. Cette sensation devrait normalement s’estomper au fil de vos sessions pour ne laisser que la soumission au plaisir. J’ai mis du temps à prendre conscience de mes blocages, à apprendre à lâcher prise.

    Je me demande si la rapidité avec laquelle vous avez réussi à lâcher prise est la conséquence de la présence de votre femme. Est-ce que la qualité de vos sessions est la même lorsque vous êtes seul que lorsqu’elle vous accompagne ? Depuis que ma femme est entrée dans mon jeu et participe à certaines de mes sessions, je suis plus excité en sa présence et sa participation me permet de m’abandonner beaucoup plus. Je ressens sa présence comme une approbation implicite de franchir les limites d’une « sexualité normale ».

    Je partage enfin le souhait exprimé par @Hyménée de lire le témoignage de votre femme. Une voix féminine, mieux de nombreuses voix féminines apporteraient, j’en suis sûr, une grande richesse à nos échanges.

    #11379

    En réponse à: L'orgasme total du corps

    Hyménée
    Participant

    Bonjour jojodiscret,

    Votre message est plein plein plein d’intérêt. J’y vais dans l’ordre :

    – Ces pauses sont très importantes, souvent frustrantes, mais il faut réussir à bien les vivre. On aimerait enchainer les séances, et la vie nous emporte ailleurs qu’en nous. C’est ainsi. C’est un peu comme le sommeil : les hyperactifs ne comprennent pas son intérêt et souhaiteraient en faire l’économie. Les scientifiques, les médecins mais aussi les rêveurs ont compris les bénéfices énormes de ces moments d’inconscience totale pour vivre plus pleinement les journées et les nuits suivantes.

    – J’aime beaucoup la fin de votre premier paragraphe : c’est vraiment le top ! Baigné dans le souvenir de la précédente session, le corps et l’esprit sont totalement ouverts à l’imminence de la prochaine expérience. Ils sont gorgés de solaire, totalement ouverts sur l’ici & maintenant. C’est, je crois, un des plus beaux moments : le désir plein, assuré d’une fin bienheureuse, sans crainte d’un quelconque manque, droit dressé vers le plaisir sans fin, avide de nouvelles sensations. Top !

    – le second paragraphe introduit très bien le dernier. Je crains qu’il n’y ait pas d’autre issue que de vivre la négativité absolue pour jouir dans la positivité absolue. L’un ne va pas sans l’autre : Désespoir et Joie vont de pair. Et c’est ce qui est flippant : je sais qu’il va me falloir braver des minotaures intérieurs pour me sortir du labyrinthe des passions tristes et trouver le soleil : tous les mythes et contes nous enseignent cela depuis notre plus tendre enfance : le courageux est récompensé par le baiser de sa bien-aimée.

    Le problème, c’est qu’on cherche souvent sa bien-aimée à l’extérieur de soi. On la projette hors de soi, par facilité. De là, viennent les quiproquos inextricables (les labyrinthes 😉 )

    En ce qui me concerne, l’évolution entre les différents stades a été très cahotique : d’abord, il faut y croire pour le vivre. Ensuite, il faut se détacher de ceux qui n’y croient pas et qui n’y croiront jamais. Enfin, il faut rendre les armes, ne plus combattre. Dans un monde pétri de violence, c’est tout simplement de la folie douce ! 😀

    L’évolution me semble être un mouvement de balancier entre le ressouvenir de ce qu’on nous a transmis depuis longtemps et le ressouvenir du plaisir des sessions passées : petit à petit, on finit par comprendre de l’intérieur ce qu’on (les parents, les éducateurs, les livres, les films, les artistes, les religieux, les amis, etc, etc …) nous dit depuis notre plus tendre enfance sur l’amour, la passion, la confiance, l’intime, la fidélité, l’extase, le plaisir, la paix, l’apaisement, l’abandon, le courage, etc, etc, … et on part en quête d’unité intérieure. Le désir de l’UN, de l’unité de toute chose, de la cohérence du monde se trouve en nous. Il nous faut le retrouver. Il est l’ami de la paix intérieure.

    Et puis, on construit son plaisir sur le plaisir précédemment vécu. La confiance s’installe ainsi. Elle guide vers l’extase.

    En ce moment, je me prépare à un lacher prise qui me fout grave la trouille. J’ai essayé l’autre soir, et j’ai reculé face à l’abime. Je n’étais pas prêt, voilà tout.

    Il faut faire attention, ne pas brûler les étapes sous peine de se faire brûler.

    A mon tour de vous poser une question, jojodiscret ! 😀

    Votre expérience m’intrigue, car vous partagez vos sessions avec votre femme, ce que je ne fais pas du tout, malgré les nombreuses portes que ma femme m’a ouvert. Je ne sais pas bien pourquoi, mais j’ai des pistes d’explication :

    – l’habitude : malgré moi, j’ai construit ma bulle dès l’âge de 14 ans, suite à une expérience pédophile. Je me suis habitué à la solitude sexuelle, et doit sûrement considérer que les pratiques sexuelles “hors cadre” doivent se vivre “hors cadre”. Ainsi, je pratique avec ma femme l’amour considéré comme normal aujourd’hui. Un amour cadré. C’est un équilibre qui convient.

    – l’orgueil : pas facile de faire ce que vous faites : rire, pleurer en compagnie de sa belle, c’est pas donné à tout le monde. Chapeau bas 🙂

    – l’absence de manque : je me sens plein avec moi-même, encore plus lors de sessions anérotiques. Je ne considère pas ma femme comme ma moitié, alors sa présence ne me manque. J’aime cependant beaucoup partager, et ça, ça me manque

    – son absence de manque : ma femme ne désire et ne cherche pas vraiment l’extase totale, sûrement par inconscience. Elle n’a pas été cablée pour. Alors, nous partageons une sexualité cadrée, normale. Finalement, je ne crois pas que pratiquer l’aneros avec elle, l’éveillerait à une autre sexualité.

    – le souci de l’autre : l’expérience que je vis en totale extase est tellement intérieure, me coupe tellement du monde extérieur, que je me dis que ma partenaire s’ennuierait ferme. J’en suis à croire que la présence d’une partenaire nuirait à mon lacher prise, qu’il faudrait que je me soucie d’elle, alors que justement : au quotidien (boulot, famille, amis), je me soucie tout le temps des autres.

    Une session anérotique est l’espace dans lequel je ne dois rien à personne, et j’y tiens.

    D’où ma question : votre femme ne s’ennuie-t’elle pas à vous accompagner dans l’extase ? Ne vous trouve-t’elle pas de corps trop sensible, au point que le sien est oublié ? N’a-t’elle pas envie que vous soyez tendu de marbre, telle une machine qui perfore sans faille, efficace dans son va-et-vient, et qui extrait les râles du corps féminin ?

    Je vous remercie

    #11096

    En réponse à: Orgasme du Coccyx

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    En parlant d’abandon de soi et d’homosexualité : j’aime aussi me baigner dans le fantasme lesbien. Je dis fantasme, parce que cela restera un fantasme. Je ne le vivrai jamais. Quoique …

    Il m’arrive en pleine fournaise, de faire s’aimer cette femme image-fantasme avec cette femme sacrée que j’incarne alors corporellement.

    Une espèce d’expérience ultime parmi d’autres, où le masculin n’est plus, s’est dissous, et où le couple pénétrant / pénétré se conjugue au féminin.

    Vous l’avez compris : la mécanique est toujours la même : visiter ses fantasmes et s’en aider pour dissoudre ce complexe MOI réducteur de plaisir.

    L’idée est de se baigner entièrement nu dans le principe féminin, de l’habiter totalement. Le principe féminin est vaste, et ne cesse de m’étonner par son évidence incontrôlable.

    Je suis en fait très excité à l’idée de le pénétrer, en incarnant deux lesbiennes : l’une, mon corps accueillant, et l’autre, mon esprit pénétrant (c’est une façon vraiment très approximative de transmettre l’expérience. En réalité, cela ne se vit pas de façon aussi tranchée, car tout est fournaise. Tout devient fusion).

    Regardez deux lesbiennes se faire l’amour : Quelle beauté !

    Mais si je m’observe, moi, alors que je contemple la scène, je réalise que mon désir est de pénétrer ces femmes, moi, homme. Elles m’excitent. C’est automatique : je les veux.

    Avec l’aneros, l’exercice est plus délicat : le décentrement de soi peut se vivre avec force d’évidence une fois qu’on y est, même s’il n’est pas évident de l’atteindre.

    Imaginez-vous ainsi : alors que l’aneros est désormais vibrant en vous, que le corps s’est relaché, vous êtes devenu féminin. Vous accueillez votre amant.

    Décentrez-vous légérement, et fantasmez (comme vous le pouvez 😀 mais en fait, c’est pas si compliqué 😀 ), que l’amant devient maîtresse. Vous savez, cette maitresse, cette femme idéale dont vous avez construit l’essence en vous tout au long de ces dernières années : ses cheveux (parfaits), ses doigts (parfaits), ses caresses (parfaites), son souffle (parfait), sa peau (parfaite), son sourire (sublime), ses soupirs, ses baisers, sa langue …

    Ainsi, vous, corps glorieux féminin, vous êtes offrande à la plus envouante des femmes, que vous attendiez depuis la nuit des temps, que vous désirez depuis le premier regard, et qui est là maintenant à vos côtés, nue, chaude comme vous l’êtes, qui se darde de vous, vous cajole, vous aime comme vous l’aimez, et vous baise désormais.

    Tendresse de l’aneros dans vos entrailles, fais ton ouvrage

    Andraneros
    Participant

    Tout au long des interventions faites sur le forum « Aneros et plasir prostatique » nous lisons à quel point l’orgasme prostatique fait découvrir aux mâles un plaisir très différent de celui obtenu avec l’éjaculation. Cette différence se manifeste sous plusieurs aspects qui peuvent éventuellement cohabiter.

    D’un point de vue physiologique l’orgasme est plus intense, dure plus longtemps et se reproduit presque immédiatement à volonté.
    D’un point de vue psychologique l’orgasme est vécu en receveur de plaisir, voire dans un mode passif.
    D’un point de vue énergétique l’orgasme nous laisse chargés, le corps très érotisé près à recommencer (sauf épuisement physique… nous ne sommes pas des robots) et soumis à la répétition de nombreuses étincelles de jouissance plusieurs heures après nos sessions.

    ( J’ai simplifié et généralisé ma description pour faciliter la lecture mais vous êtes encouragés à nuancer ou contredire mon propos)

    Cette différence nous conduit à penser que nous découvrons dans l’orgasme prostatique, un orgasme de type féminin.
    J’accepte l’idée que les femmes puissent être plus émotionnelles et moins analytiques que les hommes (ce n’est évidemment pas un jugement de valeur) mais il me paraitrait très intéressant de lire sous votre clavier (le mot me paraît mieux approprié à l’ère du numérique que « plume ») si vous partagez ce ressenti et si vous êtes d’accord avec cette présentation que nous faisons d’un « plaisir féminin » pour décrire notre expérience du Super O’.

    Mesdames vous avez la parole pour nous dire si votre expérience de l’orgasme est féminine telle que nous la décrivons en ce qui nous concerne, nous les hommes, ou bien différente.

    #11083

    En réponse à: Expérience et questions…

    Hyménée
    Participant

    Je vais tenter de trouver les mots justes, et éviter de paraphraser la fiche Wikipedia.

    Ecoutez les psys Jungiens, ils vous diront que la nature est ainsi faite : hommes et femmes sont biologiquement différents. La jouissance féminine sera toujours un mystère pour l’homme, car il n’est pas biologiquement fait pour la vivre. L’inverse est vrai aussi.

    Cet horizon indépassable telle une malédiction de la nature, m’a beaucoup interrogé avant d’atteindre le super O’. Je me disai que c’était quand même con, que la nature soit si mal faite. J’avais envie d’aller au-delà. J’avais envie de me baigner dans cet océan de plaisir qu’est la jouissance féminine sans être du mauvais côté : celui du mec qui embroche 😀 et qui constate que les femmes prennent un pied, grave. 😀 Bon, franchement, embrocher, c’est pas mal non plus 😀

    C’est quelque chose qui m’a travaillé depuis l’adolescence. Un vrai mystère à élucider. Et ce sont les concepts de Jung, qui m’ont ouvert la voie dans mes lectures de jeune homme. Je sentai une vérité de ses propos, quelque chose qui résonnait en moi, un appel par delà les mots. Cela m’a permis de m’approcher de la flamme, en me brulant pas mal de fois, mais en m’habituant petit à petit à la chaleur et à la clareté de cet état d’être, qui finalement est devenu soleil.

    Alors, maintenant, l’Anima n’est plus vraiment un concept pour moi. C’est comme le concept du temps : rien de plus simple de savoir ce qu’est le temps, mais impossible à encager dans des mots.

    Les mots sont des indicateurs. Il faut savoir s’en séparer.

    #11082

    En réponse à: Orgasme du Coccyx

    Hyménée
    Participant

    Tenez : un exemple d’élément extérieur dont je me défais en ce moment : la théorie de Mantak Chia

    Cela faisait quelques années qu’elle trottait dans mon esprit, et que je cherchai à vivre des expériences la validant.

    Dans cette théorie taoïste, il est expliqué que l’énergie sexuelle part du périné, se fraie un chemin vers le coccyx pour remonter jusqu’à la tête, deuxième foyer d’énergie, pour redescendre par le visage, la poitrine, le ventre, jusqu’au périné pour repartir encore. Une boucle de plaisir sans fin, où l’énergie circule en cercle dans tout le corps.

    Autant j’arrive bien à faire monter l’énergie sexuelle jusqu’à la tête, autant je me suis trouvé bien incapable de la redescendre ainsi.

    Lors d’une de mes dernières expériences avec le Vice, j’ai trouvé un nouveau chemin, absolument inattendu :

    C’était la fournaise dans mon bassin. Toutes les chairs étaient en incandescence. Les orgasmes fusaient dans tous les sens. La prostate vibrait comme pas possible. Et puis, je comprends pas pourquoi : un orgasme s’est préparé de très loin. Vous savez : ces orgasmes qui naissent dans la tranquilité, dans l’absence de mouvement, dans l’acceptation totale de l’amant, lorsque vous lui murmurez : “oh oui !”, le corps totalement offert à son ouvrage. Ces orgasmes féminins frémissants, où l’âme et l’esprit communient, où l’intérieur désire et reçoit l’extérieur. L’anima révèlé.

    Le corps s’est totalement relâché, attendant la délivrance … qui est venue 🙂 Plutôt que l’orgasme parte comme à son habitude par le coccyx, il a traversé mon sexe pour remonter par le ventre, pour se finir dans la poitrine trop nouée, mais se dénouant par là-même.

    Chemin totalement inapproprié selon Mantak Chia, ou tel que j’ai compris son enseignement !

    Et pourtant : ce vécu a fait voler en éclat cette théorie qui m’a guidé jusqu’à un certain point. J’ai finalement reconnu qu’elle m’encombrait.

    M’en voilà libéré, délivré

    Et puis, cet orgasme traversant mon sexe a conforté ma confiance dans l’abandon : j’aurais pu éjaculer, mais ce n’est pas ce qui s’est passé : les bienfaits énergétiques sont venus irriguer mon ventre, receptacle au stress environnant.

    Ce sont vraiment des moments de pure Joie, où je suis fille de Joie

    #11065
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je n’ai pas de souvenir fabuleux du Naughty Boy. Enfin si : c’était mon premier masseur prostatique vibrant. On en garde toujours un souvenir ému. 😀 Mais, il est à cent lieues du Vice

    Une fois assis et l’amant introduit, vous pourriez tenter de visionner le porno ou spectacle érotique qui vous excite le plus, mais sans rien faire de plus.

    C’est mécanique : quand on regarde un spectacle sexuellement excitant, le bassin se gorge de sang sans même le vouloir. C’est automatique. Au début, c’est le sexe qui se dresse, mais l’engorgement peut prendre tout le bassin.

    C’est un exercice que j’ai longtemps pratiqué, sans les vibrations. Ca marche aussi avec les vibrations 🙂 : plutôt que de chercher la résolution de vos pulsions par l’éjaculation, laissez vos tensions travailler votre bassin, jusqu’à ce qu’elles trouvent terrain d’expression ailleurs. En ce qui me concerne, c’était l’anus qui palpitait jusqu’à l’orgasme … qui se poursuivait ensuite par une éjac’. C’est une jouissance extrêmement puissante.

    Vous verrez : ces orgasmes retournent littéralement la tête, car le porno vous met sous le nez l’objet du désir, et vous ne pouvez trouver satisfaction, ni en l’embrochant, ni en vous masturbant. Il faut trouver autre chose.

    C’est en fait comme cela, que j’ai réussi à intérioriser ces femmes absolument délicieuses, à oser désirer et accepter qu’un amant en plastique me déclenche des orgasmes à répétition.

    Tiens, en écrivant cela, je me souviens du choc émotionnel à la découverte des femmes fontaines. Cela m’a poursuivi longtemps. Ces femmes sont tellement libérées, totalement impudiques, avides d’orgasmes sans chichi. C’est sublime et elles montrent la voie 🙂

    Je ne sais si vous êtes déjà tombé sur un porno montrant une femme se faire sodomiser et éjaculer sans même se toucher le sexe. Son visage, son regard, son bassin qui part au contact, son corps glorieux totalement pris par une autre jouissance, et qui veut son orgasme anal initiateur de la fontaine … sublime !

    Déjà, c’est une “preuve” visuelle que l’orgasme anal existe pour peu qu’on y soit sensible et qu’on ose le chercher. Et quand on y est sensible, quelle fête !

    Et puis, c’est aussi l’indication que cet orgasme peut emporter le reste du corps et ne pas se restreindre au sphincter.

    Il y a peu, j’ai refait une séance au lit avec un Aneros Vice tout en regardant mon stock de porno sur une tablette. Se projeter dans ces femmes, alors que le Vice fait son oeuvre et déclenche des contractions involontaires, incontrôlées est absolument délicieux, car il y a une connexion intime qui se créé au plus profond de l’expérience. Le visuel nourrit les convulsions

    C’est terriblement excitant et sublime. Terrassé par la tension d’une série multi-orgasmique qui s’est finie par une éjac’ foudroyante, je me suis endormi, le Vice encore en action. J’ai dû me réveiller une heure ou deux après, le Vice encore vibrant, et les chairs qui me tiraient à nouveau vers l’extase. Je suis reparti pour un tour. Une nuit qui compte peu d’heures de sommeil.

    Ces moments-là sont particulièrement délicieux, mais ! Cela reste une expérience de l’ordre de la projection.

    Or, pour ma part, les moments de pure envolée, se produisent quand je suis seul avec mon anima, non perturbé par la présence féminine extérieure, qu’elle soit physique ou par écran interposé.

    Modjo
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je me permets de m’incruster au sujet de conversation pour apporter une petite observation.
    @Tortuegénitale , je tiens d’abord à dire que je suis totalement d’accord avec toi lorsque tu dis être choqué par ce que tu vois. Hormis l’absence de sensualité et d’érotisme, ce genre de vidéo pornographique renvoi vers quelque de chose parfaitement immoral qu’il faut combattre.

    Cette observation se base sur un livre que j’ai lu sur la psychologie féminine (Les secrets du cerveau féminin, docteur Louann Brizendine), que je conseille. Il m’a aidé à y voir plus clair sur ce genre de sujet, en vulgarisant des faits scientifiques, en se basant sur des témoignages et études récentes. La parallèle entre le cerveau masculin et féminin que l’auteur a établi est saisissante.

    La nuance que j’aimerai apporter concerne le fantasme et le désir.
    L’un des arguments avancé dans ce livre, c’est que l’être humain – dans son inconscient – est resté primitif. L’instinct naturel de notre espèce n’a – en effet – pas suivi l’évolution (trop rapide) de notre société. L’auteur explique que la plupart de nos fantasme ou désires renvoient à un instinct naturel, inné, lié indirectement à la sauvegarde de l’espèce, un instinct de survie quoi :
    – La femme et son besoin maternelle s’explique (en partie) par la nécessité de procréer et faire survivre l’espèce humaine.
    – L’homme, doit être fort et virile pour protéger le foyer et assurer sa descendance.
    Ces idées sont restées encré dans notre inconscient et font inévitablement surface dans nos fantasmes mais plus généralement dans nos actes (de manière plus diffuse certes).
    Remarque : finalement ce livre m’a autant appris sur les femmes que sur moi-même…

    La ou je veux en venir, c’est que tu ne dois pas culpabiliser. Il faut juste comprendre que ta réaction est normale, elle répond à des codes. Ta conscience et ta vision contemporaine de la société te permet de comprendre l’atrocité de ce que tu vois, alors que dans un second temps, ton inconscient apprécie car ça le ramène à ses besoins fondamentaux. Il n’y a qu’à voir : on en contrôle pas directement une érection, c’est elle qui vient d’elle même. C’est dans nos gênes et – tant que le fantasme ne devient pas réalité – il n’y a pas de mal.
    Je condamne fortement ces actes, en revanche il m’est arrivé d’apprécier ce genre de vidéo pour leur côté bestial et primitif (tout dépend du niveau de violence bien entendu…).
    Il suffit d’admettre que c’est immoral, d’en être conscient et de veiller à ne jamais le reproduire.

    Heureusement le livre clos le sujet sur une note positive, en disant que l’inconscient de l’Homme rattrapera probablement son retard dans les prochaines décennies.
    Et c’est probablement des gens comme vous et moi qui ferons évoluer les mentalités.

    Si cela ne t’as pas rassuré et que tu as peur d’être habité par le mal,
    Dis-toi simplement que ce ne sont pas tes désires ou aptitudes qui déterminent qui tu es, ce sont tes choix.
    Si tu as choisi d’être quelqu’un de bien, eh ben c’est que tu es quelqu’un de bien 🙂

    Tortuegénitale
    Participant

    Bonjour à tous, je ne sais pas comment lancer un nouveau sujet, quelqu’un pour le créer ? au nom de “Pornographie”

    NE PAS LIRE SI VOUS ETES DEBUTANT, CE N’EST PAS LE MOMENT

    Alors voilà, là ça ne va pas du tout. J’ai repris contact avec la pornographie vidéo depuis l’été dernier, simplement à travers l’univers d’Erika Lust. Je refusais jusque hier, volontairement, de revenir sur les plateformes type youporn, redtube, pornhub, xvideos, xnxx, etc…

    Hier j’ai décidé de réessayer, parce que je voulais voir Deep Throat sorti en 1972, film qui fait partie du Golden Age of Porn (d’après Erika Lust dans son ouvrage intitulé Good Porn). Sauf que.. je ne tombe pas du tout sur ce film, mais sur une ribambelle de vidéos sauvages, sur le site xnxx, avec des visages de femmes démaquillées, forcées à des fellations profondes.

    Ma curiosité est alors devenue une sale gosse, elle m’a conduit sur une des vidéos proposées. Je suis profondément traumatisé par ce que j’ai vu. J’ai pleuré, tremblé, cherché à comprendre ce que j’ignorais à-moitié : le viol. Je ne connais pas le contexte de cette vidéo, mais en venir à filmer, à 3 hommes, une jeune, qui en pleure, qui ne peut pas faire autrement que de subir, qui tremble de peur, là c’était trop. Le pire : les commentaires positifs, et le 99% de “j’aime”, heureusement quelques indignations en commentaires. Mais des commentaires comme : “et après, ils la sodomisent, encore mieux”, en anglais. Il me vient un dégoût pour la “force”, la possibilité même qu’a mon propre sexe de commettre de tels actes. J’ai eu envie de me crever les yeux.

    Je ne vous cache le profond paradoxe, mon pénis s’est dressé, et mon ventre s’est noué. Je stressais, m’indignais, avais envie de me battre, et en même temps mon pénis se dresse ? Je suis face à un cauchemar. J’ai très peu dormi, les images reviennent encore. J’ai l’impression que je viens de ré-apprendre que le monde est fou, les états-unis encore plus (je plaisante à moitié).

    Je suis désolé, ce message ne s’inscrit pas dans une démarche rose, c’est un bonbon noir. Je fais ce message de manière personnelle, si je ne le partage pas, cela va me tuer ma sexualité à vie (j’ai l’impression). Je suis néanmoins heureux de pouvoir partager l’horreur, de me dire que je suis compatissant, de pouvoir comprendre, rien qu’en moi, le conflit entre désirs masculins primaires (là c’était surtout du réduire-à-un-masturbateur la bouche d’une jeune femme, avec des agissements dignes des chimpanzés) et le besoin de sécurité féminin.

    Put*** quelle horreur, c’est à se fracasser le crâne contre un mur, j’en peux plus, je m’en veux terriblement d’avoir vu cela.

    C’est un peu un appel à l’aide, je suis navré pour ceux qui se sentent pas capables de m’aider, ce genre de réalité humaine est difficile.

    Je vous remercie d’avance.

    PS: je ne sais pas si les femmes présentes sur le forum, aussi, peuvent m’aider.. essayer de me parler de leurs questionnements, leur vécu sur le viol.

    logansan
    Participant

    En effet, Andraneros, ma femme est en retrait par rapport à cela.
    Nous avons parlé de ces points magiques, féminin et masculin, au tout début de mes ‘recherches’. Nous en sommes restés à la théorie, sans que je lui dise avoir commencé.
    Mais mon affection actuelle m’a fait mettre la continuation de cette discussion de côté. Je la remettrais sur le tapis dans quelques semaines, après complète cicatrisation, il m’est déjà dur d’attendre.
    Sinon, j’avoue avoir très peu caché mon aneros, je ne sais pas si elle ne l’a pas trouvé et attend que je lui en parle…
    Mais ce partage et bien dans mes projets à court terme.
    Vous m’en avez d’autant plus motivé avec votre témoignage.

    logansan
    Participant

    Un instinct pris en étau par notre éducation culturelle, cultuelle et occidentale, oui , c’est cela !
    Je vais transmettre cela par un résumé de mon chemin de vie, car, actuellement je ne saurais le faire autrement.

    A l’adolescence, je découvre mon corps, petit être frêle et peu confiant (j’exagère un peu, j’étais un peu rond ;)). La masturbation, quel bonheur. Je découvre aussi, mais très légèrement seulement, le potentiel du plaisir anal, très occasionnellement : toucher de l’anus, insertion mais bof, insertion avec masturbation : wééé, mais honteux de tout cela. En tant que jeune adulte, je mets cela de côté.

    Mon éducation n’est pas très religieuse, baptême, communion, donc catéchisme (ça m’ennuie), je refuse de faire ma confirmation. Mais à 20 ans : crise mystique ! Allez, je me farcie la bible, des écrits historiques, thèses-antithèses… bref, je démonte une partie de mes croyances pour me dire que ce n’est pas Dieu (qui existe peut-être) mais les hommes qui ont traduit des règles de morale et de vie sociale sans toujours se les appliquer à eux-mêmes.
    Intérêt pour d’autres croyances, sans plus de convictions, mais qui m’a amené à penser que le corps et le cerveau humain recèlent de pleins de secrets et de puissances, ainsi qu’à pratiquer des exercices de respirations, de méditations, travail sur les chakras… Mais une vie pas toujours en harmonie avec tout cela, donc cela devient vite occasionnel.

    Dans la même période, je me posais aussi plein de questions qui sont restées sans réponses : la jouissance féminine, c’est comment ? La sodomie, le plaisir n’est pas que pour l’actif mais comment jouit le (la) passif(ve) ?

    Bref, si j’en étais curieux, c’est que peut-être j’avais l’instinct de quelque chose à ma portée mais que je n’étais pas encore prêt à ressentir. Mais encore une fois la vie me fait mettre cela de côté.

    Ce n’est que dernièrement qu’une porte de mon cerveau s’est ouverte. Je voulais rajouter du piment dans notre vie sexuelle et la curiosité de l’orgasme féminin m’est revenue ; achat de livre de massages intimes (axés femme mais homme aussi, à l’époque seulement la première partie m’intéressait mais le livre semblait bien fait). Zones érogènes, clitoris, vagin, point G… la théorie est sympathique. La pratique m’insatisfait car on se fait trop vieux pour faire notre deuxième enfant, fausses couches… mais aussi ma femme est très classique, faut qu’on travaille là-dessus.
    Puis je découvre la deuxième partie du livre, et les plaisirs masculins que je ne connais pas. Doublé de problème à l’anus : fortifier l’anus permet de réduire les risques hémorroïdes. Mais il m’a fallu un accident de voiture pour me décider à essayer.

    Le reste est sur les autres sujets du forum.

    Classifié hétéro, et je le reste et l’assume, mais avec l’instinct de quelque chose de plus grand, j’ai mis le doigt dessus (sigh ;)), et je ne le regrette pas. Mais je ne suis qu’au début.

    J’aime bien parlé de déconstruction-reconstruction pour essayer d’atteindre ce que je ressens comme être ma possible vérité. Et celle-ci n’est pas que sexuelle, elle est aussi vie sociale.

    #10707
    logansan
    Participant

    Tortuegénitale,
    Je vous rejoins sur cette réflexion, mais cette classification fait partie de notre culture et de notre éducation, c’est pour cela qu’il m’arrive de parler de déconstruction-reconstruction. Mais c’est un travail personnel sur soi.

    Yastrale,
    je me reconnais dans vos propos. Pour ma part, j’ai découvert ma prostate après beaucoup d’hésitations, de lecture de livre de massages coquins pour les 2 sexes (je cherchais le point G féminin pour ma douce…), puis recherches sur le net… En plus, souffrant d’hémorroïdes (enfin je le croyais, fissure en fait), je cherchais des conseils et traitement : muscler le périnée et sphincter peut aider…
    Curieux de nature, mais pas encore prêt à passer le cap, il m’a fallut une frayeur sur la route (1 voiture à la casse) pour me dire : au diable ! (expression intéressante non ? :))
    Et je ne le regrette pas.

    Sinon, toujours en phase au petit matin avec ma prostate, avec des sensations qui s’affinent.

    Hyménée
    Participant

    Et j’ai envie de vous raconter une autre étape, qui finalement a été décisive : l’achat de l’aneros Vice.

    A l’identique, je m’étais mis dans le crâne d’acheter le Vice dans un sexshop parisien. J’ai commencé par aller dans le plus gros sex shop de Pigalle … qui ne l’avait pas. Alors, j’ai fait toutes les boutiques des deux côtés de la rue jusqu’au Moulin Rouge, expliquant à chaque fois mon cas.

    A l’époque, j’étais vraiment très proche du Super O’ et le désir (besoin ?) de vibrations doublé de la frustration de ne pas trouver l’objet convoité devait me rendre assez bizarre face aux vendeurs :D. Un mélange de gêne, de pudeur, de libido mal contrôlée, de vulnérabilité.

    Ah, je me souviens avant de poursuivre, de l’étape précédente dans cette quête du compagnon plastique parfait : j’avais acheté quelques mois plus tôt ce plug anal vibrant pas cher et un peu bourrin :
    http://www.plaisirs-secrets.fr/fabricant-sextoys/sextoys-plaisir-anal-plugs-chaines/porte-secrete-m-purple.html

    Ses vibrations sont très fortes et son diamètre un peu trop large, mais ce jouet sexuel m’avait fait comprendre que les vibrations robustes étaient ma voie. Le Vice quant à lui est loin d’être bourrin, et au contraire d’une subtilité à faire perdre les pédales.

    Les diverses réactions des vendeurs sont très intéressantes à observer : la plus cocasse est celle du vendeur masculin incompétent totalement aliéné, faisant un mouvement de recul quand on lui explique qu’on a déjà essayé tous les plugs vibrants qu’il montre du doigt en substitution du Vice, mais qu’il est sûr que c’est le Vice qui va faire monter au rideau. 😀

    La réaction la plus charmante a été celle d’une jeune et délicieuse vendeuse avec qui j’avais pu m’entretenir vraiment ouvertement, et qui s’y connaissait très bien. On avait échangé un long moment. C’est toujours un très chouette moment de parler sextoy avec une inconnue. On avait bifurqué sur les sextoys féminins. J’aime la délicatesse des vendeuses à conseiller un sextoy “qu’elles utilisent et qui serait très bien pour Madame”. Et la vente finit par se recentrer sur le plaisir de Monsieur. La discussion tourne autour des sensations procurées par les sextoys de substitution proposés … l’impudeur masculine désarme les meilleurs arguments de vente. J’ai fini par commander le Vice ailleurs, après avoir frappé aux rideaux de la rue St-Denis. Il n’est clairement pas facile à trouver.

    Donc, vous l’avez compris : le Super O’ se trouve dans la part la plus intime de son humanité, et dans celle des autres également. C’est la voie qui m’a permis d’y accéder, étape après étape.

    Bonne nuit à vous

    #10500

    En réponse à: Un toy pour le boulot !

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je ne vous cache pas avoir commencé en prolongeant la poignée. Une sorte de fil d’Ariane pour me tirer d’affaire, dans le cas d’une rencontre impromptue avec le Minotaure. 🙂

    Faut laisser sa chance à l’expérience, la tenter plusieurs fois : trouver ses repères, être sûr que le corps étranger introduit totalement puisse ressortir.

    Une fois cette étape franchie, on peut se détendre, lâcher prise, oublier l’engin, vaquer à ses occupations, changer à convenance de mode et d’intensité quand l’inconscient nous murmure que c’est le moment. Oublier l’engin, puis petit à petit se faire agripper l’attention par la volupté, qui monte, qui monte, qui monte…

    Et qui irradie délicieusement.

    Attentes, montées, évanouissements, … éveil de la conscience alertée par les émotions. Eveil qui amène les automatismes de maîtrise et de recherche de sens, … ce qui fait reculer un temps la connexion au corps, à la volupté …

    Implosion, puis une autre, puis une autre, puis une autre, puis … une … autre …

    Rendez-vous compte : il n’y a rien qui puisse être agrippé depuis l’extérieur. Aucune prise

    L’absence de contrôle est totale.

    L’intériorité est totale.

    C’est une excellente préparation à une séance d’Aneros, car cette dernière est tout en douceur et tendresse.

    Après être passé par là, l’Aneros me fait l’amour comme une déesse, ou comme un amant. Ou c’est l’inverse : je fais l’amour à l’aneros comme une déesse, ou comme un amant. Je ne sais plus très bien s’il est masculin ou féminin. Je ne sais plus très bien si je suis masculin ou féminin.

    Les deux en même temps. Ca n’a pas d’importance. Je ne sais plus très bien s’il est là.

    J’implore ma Muse. Viens

    #10448
    Adam M.
    Maître des clés

    Je suis tout à fait d’accord avec vous tous, la capacité d’avoir des orgasmes prostatiques et de les enchainé m’a transformé. Je suis plus à l’écoute des autres, mieux dans mon corps, dans ma tête et plus serein. Je n’en avais pas besoin mais avec c’est encore mieux, c’est un peu comme découvrir de nouvelle perspective avec la médiation. Cela ouvre des portes et les effets sont plus importants que ce que l’on imaginais au début.

    Cela a changé ma sexualité aussi, le fait de découvrir cet orgasme qui nécessite de l’attention et une démarche nous rapproche de la femme et de l’orgasme féminin. Depuis, je suis plus à l’écoute de ma compagne, je prend mieux soin d’elle, je suis plus à l’écoute de son corps, je respecte plus son processus d’orgasme.

    Oui, mes tétons sont devenus très sensibles aussi et le fait de me les lécher me fait grimper au rideau 🙂 Agréable effet secondaire …

    #10227

    En réponse à: Préparation adéquate

    Andraneros
    Participant

    La pénétration tant vaginale qu’anale ne peut se faire dans de bonnes conditions que s’il y a désir et confiance. La situation que vous décrivez semble montrer que s’il y a bien confiance le désir manque. Je pense qu’aucune préparation matérielle, aussi soignée soit-elle, ne peut remplacer le désir.
    Vous dites

    nous ne parlons que très peu de sexe et encore moins d’anal

    .
    Votre « Douce » ne pourra progresser que si vous parvenez à engager le dialogue avec elle sur ce sujet. Il vous faut comprendre si ce blocage est la traduction d’un rejet profond, éventuellement insurmontable, ou bien la marque d’une hésitation devant une expérience nouvelle à l’écart de son cadre culturel de référence.

    Je suis un homme mais je peux imaginer que votre « Douce » ait besoin du même apprentissage du plaisir anal que les hommes :

    -1) prise de conscience de l’existence du plancher pelvien du clitoris jusqu’à l’anus,
    -2) prise de conscience des différentes sensations qui s’y localisent,
    -3) exercices de contractions,
    -4) exercices de relaxation,
    -5) découverte des caresses ciblées sans pénétration,
    -6) reprise de ces exercices avec pénétration légère.

    Je pense que si vous parveniez à présenter cette approche progressive et douce, les appréhensions de votre « Douce » seraient d’autant moins fortes que les premiers pas / exercices se feraient sans pénétration.
    Si votre « Douce » peut accéder à ce forum elle en apprendrait sans doute beaucoup sur ses propres réactions à travers la lecture des expériences qui sont rapportées, particulièrement si nos membres féminines acceptent de présenter leur apprentissage du plaisir anal.

    En conclusion votre souci de donner encore plus de plaisir à votre « Douce » ne devrait pas se limiter à la préparation matérielle aussi importante soit-elle mais s’étendre à la préparation psychologique et physique de votre « Douce ». Cela vous demandera, au delà de l’amour que vous lui manifestez, peut-être beaucoup de patience. En échange votre vie de couple vous apportera encore plus de satisfaction que ce n’est déjà le cas.

    #10154

    En réponse à: Expérience et questions…

    rahonavis
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je souhaitais également partager avec vous ma découverte de l’orgasme prostatique:

    Je souhaitais ici faire par de mon expérience de l’orgasme prostatique.
    Je crois qu’il y a longtemps que j’avais entendu que la prostate pouvait donner beaucoup de plaisir à l’homme, sans l’avoir pour autant expérimenté ni même envisager de le faire. J’ai tout de même un jour fait l’achat de deux modèles de stimulateur, l’Aneros Progasm et le Bloomy de Fun Factory, dont l’usage n’a absolument pas été concluant, même plutôt inconfortable et douloureux. Je mesure aujourd’hui que l’échec de ces tentatives a clairement été imputable à l’absence de conseils d’utilisation et du choix de stimulateurs inadaptés au débutant que j’étais.

    Les mois et les années ont passé jusqu’à ce que je tombe par hasard sur le web sur un site ou un article, je ne sais plus, sur l’Aneros Hélix et sur le traité d’Aneros. Découvrir que la stimulation prostatique pouvait générer des orgasmes aussi puissants sans limite, et disposer de la « méthode » à suivre pour y parvenir a nettement piqué au vif ma curiosité. Il faut dire que je suis plutôt quelqu’un de curieux et d’expérimentateur de nature. Contrairement à un certain nombre d’hommes (et de femmes également), aucune zone de mon corps ne me parait taboue pour en tirer du plaisir et je ne me sens absolument pas tendre vers une tendance homosexuelle parce que je pourrais prendre du plaisir par une quelconque forme de stimulation ou de pénétration anale (une partie de moi pourrais même regretter cette absence de tendance à l’homosexualité comme une expérience qui manquera à mon existence, mais c’est ainsi, les hommes ne m’attirent pas du tout). Bref, après avoir lu et étudier les sites, témoignages et informations disponibles, je me suis procuré un Aneros Hélix, réputé comme le plus efficace et surtout le plus adapté aux pratiquants débutant. J’ai calé dans mon agenda le soir où j’allais tester cet étrange petit objet et j’avoue que quelques heures avant la séance à proprement parlé, je me suis senti envahi d’une incroyable excitation (non sexuelle) et d’une grande fébrilité, un peu comparable à celle qui précède la première fois que l’on va sortir avec une fille ou faire l’amour avec pour la première fois : cette impatience de découvrir un nouveau plaisir.

    Pour ma séance, j’ai suivi les consignes, en tout cas j’ai eu ce sentiment. J’ai acheté un lubrifiant à base de silicone pour enduire l’Aneros et du lubrifiant à base d’eau (les petites poires Aneros de 5 ml) pour la lubrification de l’anus et de la cavité anale. J’ai introduit l’objet, me suis installé sur le dos, les jambes pliées et un coussin sous les fesses pour les surélever et ai commencé à me détendre. Après une dizaine de minutes, j’ai commencé les mouvements de contractions décrits dans le traité. Celui-ci décrit deux techniques de contraction : celle de comprimer les muscles périnéaux comme en serrant les fesses et celle d’obtenir une contraction en « poussant ». Personnellement, je n’ai pas trouvé le truc avec la poussée et me suis concentré sur la contraction. J’ai effectué des petites contractions pendant une durée de 30 secondes, ai fait une pause et ai recommencé ainsi de suite. Au bout de 20 à 30 minutes, j’ai clairement commencé à ressentir ce qu’il se passait, à sentir des tremblements apparaître et mon pouls s’accélérer. Après 40 minutes de pratique, j’ai vraiment eu le sentiment d’approcher un plaisir intense puis ai commencé à m’en éloigner. Rétrospectivement, j’attribue cette redescente à deux choses : l’alternance trop rapide et parfois trop forte des contractions, comme pour forcer le plaisir, ce qui a pour effet d’écraser les sensations prostatiques et de faire redescendre le plaisir. L’autre a été l’erreur de boire une heure avant. L’envie d’uriner est incompatible avec le plaisir prostatique qui l’accentue terriblement. Il est très dur de redémarrer la remontée vers le plaisir après avoir uriné. J’ai tenté de redémarrer pendant une bonne demie-heure sans succès, et ai fini par abandonner après une heure et quart de séance, lorsque j’ai senti mon anus commencer à se crisper autours de l’Aneros.

    J’avais lu qu’il était rare d’atteindre l’orgasme prostatique la première fois, et que de nombreuses tentatives étaient nécessaires pour apprendre à maitriser ces sensations. Cette première expérience a vraiment été divine, et le niveau de plaisir atteint m’a clairement laissé imaginer les sommets de jouissance potentiellement accessibles. J’ai fait plusieurs autres séances dans les semaines qui ont suivi. Toujours selon le même rituel : allongé sur le dos, les jambes ramenées vers moi et écartées, le bassin légèrement relevé par un coussin et l’alternance de contractions pendant des séquences de 20 à 30 secondes. Malheureusement, ces séances se sont vraiment révélées décevantes. Tout d’abord parce que la mauvaise gestion de mon hydratation a de nouveau fait avorter certaines séances par une pressante envie d’uriner écrasant toute sensation de plaisir, mais surtout par ma grande difficulté à trouver et surtout répéter la bonne contraction générant le bon mouvement du stimulateur en moi. Il m’arrivait de trouver pile le bon mouvement qui provoquait instantanément une montée en flèche du plaisir puis que ca stagne ou redescente parce que mon contraction était un peu trop appuyée ou mal positionnée. A chaque fois, j’interrompais mes séances au bout d’une heure environ, constatant que mon niveau d’excitation était totalement redescendu et que la zone anale commençait à présenter des signes d’irritation.

    Je crois avoir fais peut-être six ou huit séances comme cela, après ma première tentative. J’avoue avoir commencé à déchanter. J’ai essayé de changer de position en me mettant sur le côté, mais c’était encore moins bien. Je me suis alors replongé dans la lecture du traité d’Aneros pour finalement mettre le doigt sur un détail qui a fait toute la différence : il semblait ne pas falloir alterner les contractions pendant 20 à 30 secondes, mais plutôt rester contracter en continu pendant ce temps. Ayant le sentiment d’avoir mis le doigt sur un détail important, j’ai entamé une nouvelle séance en changeant ma manière de faire. Peut-être cela a-t-il été du au fait que mon cerveau était devenu plus sensible aux sensations issues de la stimulation prostatique, toujours est-il que contrairement à d’habitude, où il me fallait presque une demie heure de détente et de contractions alternées pour sentir le plaisir décoller, j’ai cette fois-là atteint un niveau de plaisir supérieur en à peine 10 à 15 minutes. En fait, je sentais en moi qu’en restant contracté, l’Aneros exerçait une pression constante, mais maitrisée sur ma prostate, produisant immédiatement des sensations délicieuses et allant crescendo. Par ailleurs, le maintien contracté a rapidement provoqué des contractions en rythme, au niveau de fesses, du périnée et de l’anus, induisant un mouvement du stimulateur qui augmentait encore le plaisir. J’ai commencé à atteindre des niveaux de plaisir et d’excitation assez conséquent, mais sans arriver à ce sentiment d’explosion ou d’orgasme. Il me fallait terminer par une masturbation classique, mais démultipliée en sensation par le mouvement de l’Aneros associé.

    J’ai ainsi fait deux ou trois séances comme cela, jusqu’à LA séance ! Etant seul chez moi ce soir là, j’avais fait une petite séance satisfaisante, approchant de l’Orgasme, mais sans y parvenir. Et puis (j’avais du lire quelque part que quelqu’un avait essayé cela avec succès), j’ai décidé de conserver l’Aneros en moi pour dormir. Je me suis ainsi retourné sur le ventre et me suis assoupi. Je me souviens m’être éveillé le ventre en feu quelques temps après. Installé ainsi sur le ventre, l’Aneros exerçait une pression constante sur ma prostate, qui a fait monter l’excitation, le tout associé à la détente provoquée par l’endormissement. Le plaisir est monté, monté, et chaque nouvelle contraction augmentait le plaisir. Tous les muscles de mon corps se sont retrouvé pris de spasmes jusqu’à un moment où chaque contraction s’est mise à provoquer une décharge de plaisir démente. Et plus je contractais et appuyais sur la prostate, plus le plaisir revenait, sans jamais éjaculer. Je crois que cette nuit-là, j’ai vécu ce grand « O » dont tant on témoigné à son sujet. Je confirme que seul l’épuisement physique et un épuisement sensoriel au niveau de la prostate met fin à la séance.
    J’avais découvert la position et la manière d’atteindre le septième ciel. J’ai depuis reproduit plusieurs fois l’expérience, avec chaque fois plus de maitrise et de plaisir. Le truc intéressant est que cela a décuplé les sensations de la prostate et la finesse avec laquelle on a conscience de ce qui se passe. Je sens depuis, lors de masturbations solitaires ou de rapports avec ma femme, nettement les variations de sensations au niveau de ma prostate (la montée du plaisir, la phase ou elle se remplit avant l’éjaculation, sa contraction au moment de celle-ci et surtout, ces vagues de plaisirs après avoir joui, en contractant subtilement certains muscles, comme un écho.

    Je mesure que je ne suis qu’au début de mon parcours. Il me faut approfondir mes expérimentations (rythmes, positions, modèle de stimulateur), expérimenter cette stimulation dans le cadre de rapports à deux (j’avoue pour le moment avoir du mal à concilier érection et stimulateur). Quoi qu’il en soit, je souhaitais témoigner ici de mon expérience de mon cheminement. Je voulais surtout dire que contrairement aux stéréotypes qui circulent sur les orgasmes masculins et féminins, les hommes et les femmes ne sont physiologiquement pas si différents, et que nous les hommes pouvons aussi avoir accès à des orgasmes internes multiples intenses, mais qu’ils se méritent. C’est au prix d’une prise de conscience de soi-même, de son corps et de ses sensations, libérée des taboues et idées reçue, en se basant sur l’expérimentation que l’on y arrive. Je suis certain que les plaisirs à venir sont encore bien plus forts et intenses que je ne peux l’imaginer, et je ne voudrais pour rien au monde me priver de leur découverte.

    Je vous souhaite à tous un bon voyage dans la découverte de vous-même et de votre plaisir.

    #10145

    En réponse à: Présentation des membres

    Tortuegénitale
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je pense qu’à l’avenir je m’adresserai davantage à ces derniers, même si je suis curieux sur tout et que le plaisir féminin m’intéresse aussi.

    J’ai eu 19 ans en décembre dernier. Le temps passe. Je suis pressé de découvrir.. Pour le moment je n’ai pas eu le droit au Super-O galactique, mais la navette a decollé, ça monte en ce moment assez bien donc je suis heureux 😀

    Nouveau mot clé, en Août dernier : prostate. S’en est suivi des recherches avant la rentrée et l’achat d’une panoplie d’Aneros (dans l’ordre : Maximus, Helix, Progasm, Vice) étalé sur les mois qui m’amènent jusqu’à aujourd’hui.

    Tout n’a pas commencé très fort. Je suis tombé dans le piège de l’araignée pornographique américaine macho pas trop tôt, mais pas assez tard non plus, et petit moucheron que je suis, mon poids plume peut encore me sauver (donc ma démarche vaut le coup je pense). Je me suis plutôt attardé sur mon PC (le muscle) au départ, vers Septembre, et les premiers vents frais sont arrivés. J’ai aussi commencé à me dire que je n’avais pas affaire à un catalogue de secte (la secte Aneros pensais-je). Ça fait du bien de trouver du spontané et de l’authentique (sur Internet en plus, quel miracle!). Mes questions pour vous sont à la fois nombreuses et complètement dispersées. Je vais prendre mon temps sur le forum 🙂

    La première idée qui me vient : j’ai gardé en moi l’Aneros Helix une nuit. Point négatif : je le sentais, donc ma nuit était moins profonde (pas de beaucoup non plus) que d’habitude. Point très positif : le lendemain = admission de mes fantasmes, idées nouvelles quant à ma sexualité, mon pourcentage d’orientation sexuelle, et ce qui est bon quand on est passif (à moitié en réalité). Pour être franc, ce qui ne pouvait pas se faire psychologiquement de ma part s’est fait fait par le biais du plaisir complètement nouveau ressenti lorsque je me suis masturbé, de façon tout à fait classique, ce beau lendemain, à 2 reprises. J’ai eu l’impression que je ne pouvais faire autrement que d’avoir du plaisir à penser ce que je pensais, et à ressentir ce que je ressentais. Ce qui est en effet compliqué quand on est débutant, c’est que le plaisir n’est pas suffisamment grand pour dire à nos petites voix intérieurs de foutre le camp, et c’est souvent la psychologie réprobatrice qui l’emporte sur le terrain du corps.

    Un autre point : celui de la relaxation. Je lis beaucoup de témoignages en temps libre, et les témoignages français ont tous été lu (ici comme ailleurs: forum du site officiel Aneros). Nombreux sont les membres à porter une importance toute particulière, et même les plus avancés, à la relaxation. J’ai tendance (fâcheusement? en tout cas spontanément) à ne pas porter la même attention à cela. Le temps manque aussi, avec les études.. Souvent le début est très sympa, puis ça se noie, et puis ça remonte, et ça n’est plus pareil, c’est plus diffu. Merci pour la précision aurais-je envie de vous faire dire. En fait, c’est hyper-galère de pointer une précision quelconque là dessus. C’est donc la raison pour laquelle il est difficile aussi de se situer sur le chemin, du point débutant, au point premier-Super-O. Je dirais tout de même que, sur le graphique d’intensité de plaisir proposé par NXPL, je me situe au maximum de mon plaisir juste derrière ce que j’ai envie d’appeler le Mont-Blanc (orgasme éjaculatoire classique, qui nous laisse fatigué derrière). Seulement là, j’aimerais faire l’Everest, en plus celui là n’est pas dangereux ! Mais qu’il est difficile.. 😀 il faut avoir l’intelligence de la grimpe.

    Je suis tout à fait admiratif de ces membres, à l’aise et confort, qui ne racontent pas de sottises : c’est agréable. Merci.

    Globalement je pense être lent et à la fois plein d’envie sexuelle (cela est peut être du à mon inexpérience sexuelle). Je me suis nommé Tortuegénitale, en hommage à ma lenteur, et au dessin animé de jeunesse. Je vais bien finir par trouver quelque chose malgré tout, avant le lièvre (celui qui est en moi, et qui ne voit ça que comme un trophée). Ce pseudo changera fonction de mon évolution, et assez vite je l’espère (là c’est le lièvre qui parle).

    Ce qui me rend heureux (vraiment), c’est que ce changement est pour moi une réconciliation avec l’impression d’avoir tout à apprendre (de la vie, des seniors, de la sexualité), de laisser la fascination, le laisser-aller, la découverte revenir dans leur panier. Le plus fort c’est de débuter une séance pour soi sans savoir ce qui va nous faire du bien, et comment ça va nous faire du bien. C’est énorme! C’est vraiment sur ce point que je tiens à donner mes remerciements à NXPL, et aux membres du forum. Je me noyais dans ma vie sexuelle. Alors certes j’ai sifflé et ai un peu nagé pour me sauver, mais c’est l’équipe de sauvetage qu’il faut saluer!

    Voilà pour moi, sur cette page 😉

    Je crois avoir évoquer des questions qui auraient tout à fait leur place pour le coin des conseils sur l’orgasme prostatique : je vais poster un extrait de ma présentation à cet endroit précis où on pourra en débattre plus en détails.

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