20 réponses de 41 à 60 (sur un total de 1,431)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #47598

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    on pourrait imaginer, qu’avec les jours passant,

    d’énergie sexuelle s’accumulant, de plus en plus,

    et que par conséquent, de corps devenant de plus en plus réactif,

    qui fait qu’au moindre contact,

    l’intensité, la richesse, de ce que l’on perçoit,

    s’étant développé de manière tellement exponentielle

     

    on pourrait imaginer que dans un tel état,

    qu’on se bécote soi-même, qu’on s’asticote, à tout bout de champ,

    qu’on n’y tient pas et qu’on s’envoie en l’air , le plus possible,

    qu’on n’est plus qu’une bête en rut, du matin au soir

    et je ne parle même pas de la nuit

     

    mais non,

    chez moi, en tout cas, ce n’est pas du tout le cas,

    tout au contraire, ces derniers jours, je pratique de moins en moins,

    je semble m’assagir de plus en plus

    et je sens que ce n’est pas juste passager

    mais que c’est bien le fait, la conséquence

    que ma chair soit de plus en plus sursaturée, sur-engorgée, sur-imbibée,

    de ces énergies

     

    je perçois une sorte de bien être généralisé, de plus en plus,

    pas à proprement parlé, sexuel,

    juste, je plane un peu, comme cela, en douce, dans ma chair,

    me sens bien, vraiment bien, inhabituellement bien,

    juste à être là, dans l’instant, avec ce corps,

    à habiter dedans,

    à sentir cette chair chaude, douce, tellement vivante

    une sorte de discrète, légère, béatitude, de tous les instants

     

    ponctuée, tout de même, de petits montées de plaisir

    provoquées soudainement, spontanément,

    par un geste, un mouvement, une position de mon corps

    ou alors que je lance quelques contractions,

    me caresse un peu, quelques instants

     

    cela provoque chez moi, immédiatement, un basculement ,

    je commence à vivre mon corps au féminin,

    tellement intégralement, tellement totalement,

    c’est magiquement troublant,

    une sorte de transformation à la docteur Jekill et mister Hyde

    mais en infiniment agréable, en infiniment voluptueux, en infiniment transgressif

     

    comme un bref tsunami d’une telle qualité qui me traverse,

    des sensations d’une finesse,  d’une précision,  d’une intensité,

    à vous couper le souffle

     

    une vague de volupté,

    comme une sculpture vivante, géante, ciselée,

    par le burin d’un volcan d’amour

    qui passe un instant,

    éblouissant ma chair,

    me bouleversant de fond en comble,

    me mettant plein d’étoiles soyeuses, dans la tête,

    des larmes de bonheur, même, souvent, dans les yeux

     

    je me satisfais de cela, plus de séance au lit,

    juste quelques secondes ici et là,

    quelques secondes de communion intense avec mon corps,

    de chevauchée, ensemble, comme cela, à la dérobée

     

    perfection du moment,

    brève félicité,  épanouissement instantané,

    ailes géantes colorées qui se déploient un peu partout sur mon univers,

    battant, battant, battant,

    tellement doucement mais tellement irrésistiblement

     

    parfois, je me saisis de mes seins, les triture un peu, les palpe, les presse,

    ils deviennent comme des globes de chair délicieusement souple, élastique,

    rayonnant, irradiant, de chaleur voluptueuse

     

    je fais monter une contraction

    et le ciel s’entrouvre,

    un instant, une armada d’anges dévale la pente,

    viennent me cueillir,

    viennent me pénétrer de tous les côtés, de leur substance velouteuse et chaude,

    je me rends à eux, je m’ouvre à eux, me laisse emplir par eux

     

    et puis,  plus rien,

    le quotidien revient, est partout en moi, sur moi, sous moi

    mon corps n’existe plus que comme un véhicule anonyme

    l’extraordinaire, l’incroyable,  a eu lieu, un moment,

    il a disparu, il s’est envolé en fumée,

    je porte mon secret comme un bienheureux

    #47519

    En réponse à: Orgasme du gland aneroless

    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut Augnat

    Non, car l’intérêt que je porte sur les “nouveaux plaisirs” concerne aussi le plaisir féminin et je lui en fait profiter en “douce”.
    Ex : Le massage délicat de la zone striée dans la partie supérieure à l’entrée du vagin, manifestement ça “chauffe”.
    : Avant elle aimait me caresser les tétons mais je ne supportais pas, maintenant elle s’aperçoit que ça me fait monter aux rideaux, tout le monde est content.

    Mme et moi avons 75 ans et nous sommes très bien ensemble, pour des problèmes de confort du sommeil nous faisons chambre à part depuis 23 ans,
    je viens la rejoindre dans son lit tous les matins pour une demi-heure de câlins avec, en fonction de l’ambiance, des caresses qui peuvent aller,
    parfois, jusqu’à une belle excitation mutuelle et orgasme pour elle, mais pas d’éjaculation pour moi, je n’aime pas le matin.
    Mes séances en solitaire maintiennent ma libido et comme je suis très caressant, Mme se fait régulièrement mettre la main aux fesses et peloter les seins,
    pour son plus grand plaisir physique et moral, car ça veut dire que tout va bien.
    Pour des “rapports” plus complets, nous organisons des plans culs, tel jour à telle heure, au pieu, ça nous permet de se préparer mentalement et pratiquement
    (tenues, accessoires, etc ).
    C’est toujours son plaisir qui est prioritaire, après son premier orgasme elle s’occupe de moi avec la bouche et un doigt, nous avons pris conscience tardivement de la capacité orgasmique de nos anus.
    Une pénétration peut parfois clore la séance mais ce n’est pas le but final, ça ne peut être qu’un plus.

    Je vous rassure, parfois ça ne marche pas, les corps ne veulent pas suivre, ce n’est pas grave on a quand même passé un bon moment.

    A+

     

    #47387

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    la notion d’étreinte, est tellement  importante dans le mode yin

     

    quand on découvre ce type de plaisir,

    qu’on débute avec,

    on est d’abord ébloui par cette sensation de féminin,

    en action, soudainement,  en soi,

    cette sensation de plaisir au féminin, en soi,

    à quel point, il nous fait ressentir notre corps, au féminin, etc,

    qu’on se sent avoir un vagin, des hanches, des seins, en action

     

    au bout d’un certain temps,

    on se rend compte qu’il faut laisser sa place, aussi, au masculin,

    qu’il doit être, aussi, présent en nous,

    pour qu’il puisse aller à la rencontre du féminin,

    pour qu’ils puissent interagir,

    pour que l’incandescence soit vraiment complète,

    l’épanouissement, dans l’instant, encore plus total

     

    c’est alors que s’installe en nous,

    cette sensation d’étreinte, dans nos entrailles,

    ils sont éveillés, ils s’étreignent,

    ils entrent en contact, ils s’unissent

     

    c’est alors que véritablement,

    le plaisir en mode yin, devient unique, irrésistible,

    resplendit en nous, à pleine puissance,

    l’étreinte s’accomplit dans notre chair,

    l’étreinte se ressent dans le moindre mouvement,

    le moindre geste, la moindre contraction,

    le moindre changement de position,

    la moindre caresse sur sa propre peau

    #47360

    En réponse à: L’homme Orgasmique

    modeyin
    Participant

    Bonjour @RomPat33

    je peux que t’encourager à suivre les conseils de bzo pour découvrir ton féminin mais à les adapter à toi. Tu verras c’est une aventure extraordinaire et plein d’émerveillement. Cela a marcher pour moi j’espère que ce sera de même pour toi. Fais la vivre à l’intérieur de toi sans aucun tabous et biensûr communique le plus possible avec ton corps.

    #47338

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    oui, hein, étonnant n’est-ce pas?

    on a du mal à imaginer ce que c’est tant qu’on ne l’a pas vécu

     

    eh bien, oui, on a en nous ces ressources,

    oui, notre chair, sans broncher, peut nous faire “switcher”,

    pour nous faire vivre notre plaisir au féminin,

    nous faire vivre, même, tout notre corps,

    au fil des instants, au féminin

     

    les énergies, en nous, n’ont pas de sexe, ont les deux,

    on peut les consumer vraiment comme on veut,

    c’est une question de complicité avec son corps

    et puis d’audace,

    oser aller au-delà de certaines frontières,

    oser briser certains tabous

     

    bien se laisser aller, bien se laisser emporter,

    accepter de n’être plus qu’un pantin, entre les mains du plaisir,

    renoncer à sa volonté, renoncer à ses idées,

    renoncer à vouloir diriger,

    se laisser diriger,  être mu plutôt que de se mouvoir,

    céder, céder, pour s’emplir de toute la puissance du désir

    laisser le corps, imbibé de lascivité et de volupté,  se bouger comme il veut,

     

    et des instincts

    #47306

    En réponse à: Journal du prostatomane

    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    bzo écrit:

    5 septembre

    je continue de préférer toujours mon mode yin, mon plaisir au féminin

    même s’il n’y a pas vraiment d’orgasmes avec cette façon de pratiquer,

    enfin chez moi,

    plutôt une sorte de sensation de volupté qui devient tellement intense, tellement riche, tellement variée,

    qu’on a l’impression de jouir en continu

    17 septembre

    en mode yin, là, c’est la complicité absolue de la chair et de l’esprit,

    26 septembre

    mes muscles du périné, collés à ma prostate,

    des couples se sont formés, dialoguent entre eux,

    mes hanchent se balancent,

    mon torse va de-ci, de-là,

    le plaisir me tord comme une poupée de chiffon,

    au gré des vagues de volupté qui me traversent de tous les côtés

    Moi aussi j’ai atteint ce moment de volupté, cet orgasme féminin.

    mon pénis “absent”, mes testicules délicatement plaqués sur le périnée, les jambes légèrement écartées, j’avais l’impression d’avoir une vulve gonflée et offerte,

    j’avais envie d’être pénétré par ce pénis imaginaire qui s’approchait.

    Époustouflant.

     

     

    #47240

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ressentir son corps,

    comme un interlocuteur à part entière, dans l’action

    qu’à la fois, on respecte infiniment

    et qu’on a envie de découvrir, toujours plus,

    avec une avidité, sans limites

     

    dont on a envie de se rapprocher,

    de se coller à lui, de s’amalgamer à lui,

    de se fusionner à lui, de se perdre en lui

     

    dont on chérit les trésors, toujours plus,

    éblouissement sans limites

     

    le plaisir est comme le résultat fugace,

    mais ô combien tangible, pendant un court instant,

    d’un dialogue quasi incessant

    que j’ai établi avec mon corps

     

    il est mis en sourdine, en arrière-plan,

    régulièrement, dans le cours de la journée

    mais reprend de plus belle, à la moindre sollicitation,

    comme s’il n’y avait eu aucun délai,

    entre deux moments d’intimité,

    aucune usure

     

    mon corps m’appelle,

    je le sens m’appeler,

    que c’est fantastique de pouvoir lui répondre,

    d’être capable de lui répondre,

    au plus on est capable de le faire,

    au plus il va vous appeler,

    partners in crime

     

    le hasard ou la chance, n’ont plus rien à voir dans cette histoire,

    c’est devenu clair, désormais,

    qu’il réagisse, ainsi, du tac au tac,  à la moindre sollicitation,

    c’est évident qu’il est, aussi, un interlocuteur, avide de dialogue,

    avide de réagir à tout ce que je peux lui proposer

    pour éveiller des sensations, de la volupté, de la jouissance

    avide de divaguer, avide d’être emporté, avide d’être transporté,

    avide d’être mis sens dessus, sens dessous

     

    mon plaisir,

    est comme une conversation intime,

    une exploration, plein de surprises,

    fomentée à deux, dans une alcove,

    on devient un géant dans les bras touchent le ciel, par moments,

    à d’autres, on s’envole sur un balai, on zigzague, par-ci, par-là,

    on fait du rase-motte, on cueille des muguets, au passage, sans toucher terre

     

    navigation libre entre les deux sexes,

    le désir, en prenant de plus en plus de place, de plus en plus de consistance,

    m’a fait briser, peu à peu,

    toutes les frontières de mon genre,

    pour laisser s’exprimer le plus librement possible

    un entremêlement voluptueux, entre le féminin et le masculin,

    dans ma chair, à travers mes muscles en action,

    dans mes mouvements, mes gestes, mon positionnement dans l’espace

     

    mes hanches flottent, ondulent, dansent, sans contraintes, librement,

    mes mains se baladent, partout, partout,

    reviennent inlassablement vers les seins,

    ces délicieuses petites boîtes à musique

     

    tout collabore en moi,

    tout joue le jeu,

    pas une once de mon être qui ne participe,

    quel élan, mes amis, quel élan,

    se sentir , ainsi emporté, sans rien laisser derrière,

    sentir que tout est entraîné, que tout tourbillonne,

    irrésistible sensation de communion voluptueuse,

    irrésistible sensation de ne plus être

    qu’un bouquet dansant de volupté et de jouissance, de la tête aux pieds

     

    #47134

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce que j’appelle, plaisir au féminin, le plaisir en mode yin,

    c’est juste le plaisir quand vous ne réfléchissez plus,

    quand vous vous laissez complètement aller,

    à suivre votre désir, sans aucun tabou,

    sans aucune crainte d’outrepasser les frontières de son genre

     

    que juste, vous laissez faire votre corps et votre esprit, sans les retenir,

    que vous les laissez aller où ils veulent, comme ils veulent,

    à l’écoute du désir, rien que le désir, tout le désir,

    sans aucune crainte,

    en osant, en osant, en osant le désir,

    en osant laisser le désir, de fond en comble

     

    #47085

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    mes cuisses vient se frotter lentement, langoureusement,

    contre mes génitaux,

    masse molle, chaude, mouvante, dense

     

    mes fesses s’écartent un peu, le dos s’arque, la tête se rejette en arrière,

    j’ai une furieuse envie d’enfoncer un doigt ou deux, là-derrière,

    sentir ma chair de l’intérieur, la fouiller dans son intimité,

    sentir des titillements parmi  les entrailles,

    comme des fourmis soyeuses,

    courant à toute vitesse, dans toutes les directions

     

    une main saisit un sein, le presse,

    le palpe doucement

    puis moins, de moins en moins,

    mes hanches se mettent à onduler un peu,

    comme à se tordre lentement, irrésistiblement, vers le haut,

    comme à dévisser, sous l’effet de la caresse plus haut, sur la poitrine

     

    une avalanche de sexes féminins, masculins,

    dévalent dans mon sang,

    je les sens dans ma bouche, entre mes reins,

    dans mon anus, dans mes génitaux,

    ils coulent, ils sont humides, ils sont fermes, ils sont mous,

    ils sont agités, ils s’ouvrent, ils se dressent, ils se détendent, ils se retendent

     

    mon cul a envie de pénétration,

    mon cul de femme, mon cul d’homme,

    ma bite de femme, ma bite d’homme

    a envie de s’enfoncer dans de  la chair tendre, accueillante,

    d’y aller, d’y venir, de se frotter contre des parois bien fermes,

    qui se serrent, se desserrent, qui remuent, qui palpitent,

    qui sont humides, qui sont chantantes

     

    mes gémissements montent,

    ils sentent, aussi, la bite, la chatte,

    l’air en est rempli, les narines en sont remplies,

    les ondes voyagent librement, les vibrations voyagent librement,

    les muscles les libèrent, les organes les libèrent,

    la prostate les vomit, l’anus en est chaud, frémissant, palpitant

    les expulse en masse incompressible, vers l’intérieur, vers l’extérieur,

     

    effet obus tout à l’alentour

    qui passe à travers tout, se répand sans ménagement, à travers tout,

    effet dissolvant, , à travers tout, effet déchirant, , à travers tout,

    effet remplissement et ondulant, à travers tout

     

    mon cul est une montagne de plaisir,

    mon cul est un âne tressautant et ruant, de plaisir,

    mon cul est une mitraillette folle, ne s’enrayant pas, de plaisir,

    mon cul est une fleur, en pamoison, gorgée de rayons de soleil et de vent,

    mon cul est un baiser, inlassablement,

    mes fesses, les deux lèvres qui le donnent

    et mon anus, une langue qui tourne et qui tourne,

    comme si elle était enfouie entre les parois d’un sexe qui serait elle-même,

    #47084
    QCAnalBoy
    Participant

    Salut always2,

    Je me reconnais dans des tes propos. Depuis mes premières masturbations, j’ai ressenti le besoin d’explorer mon plaisir anal.
    Longtemps, pendant des années, avec le sentiment de honte, j’ai eu mon jardin secret, trop secret. J’ai acheté et caché mes jouets sexuels pendant plusieurs années.

    Comme toi, je suis hétéro et en couple depuis très longtemps. Depuis plusieurs années, ma sexualité anale est maintenant pleinement assumé et partagé avec ma conjointe. Tout a commencé avec une caresse sur mon anus par hasard et maintenant l’anal fait parti de notre sexualité de couple. Je crois que la clé, c’est d’en parlé, que ça devienne un sujet de couple, une plaisir à explorer ensemble.

    J’aime en parlé avec elle, ça me fait du bien. J’aime lui dire que j’ai beaucoup de plaisir avec l’anal et ma prostate, que j’aime qu’elle participe. J’aime lui dire que j’ai mes petits moments à moi, mes masturbations anales et prostatiques…  Mon plaisir solitaire est une partie de ma sexualité, que j’aime trop, complémentaire avec la sexualité du couple! Elle comprend, c’est libérateur. Je crois qu’elle aime me voir jouir autant, de crier de plaisir et de voir mon corps convulser par l’orgasme. Avec elle, je lui dit ce que je ressens, ce qui se passe :  comment je ressens l’orgasme, mon pénis qui réagit autrement, mes sentiments… ce que j’ai envie d’explorer. C’est tellement libérateur… fait le! Parle avec ton coeur, avec ton corps. Je ne crois pas qu’il y ait un risque de délaissé son plaisir, c’est simplement de l’exploration, de la complicité, d’être à l’écoute de l’autre. Si tu te préoccupes de son plaisir… je ne vois pas de risque. Elle va forcément en parler aussi. Tu vas peut-être même l’amener ailleurs, allumer sa curiosité. Je pense qu’elle va prendre du plaisir à participer davantage. Il n’y pas de mal à être honnête et de profiter de tout le plaisir que ton corps peut te donner.

    En couple, j’utilise souvent un aneros ou un plug pendant que je la pénètre ou pendant un cunni. J’ai déjà eu des orgasmes pendant le cunni, j’avais ma bouche sur sa vulve et j’ai commencé à gémir très forts, au point de prendre des pauses de cunni. Finalement, on a jouit ensemble, on criait tous les deux. Au début c’était rigolo. Maintenant ça l’excite à fond. C’était magique. Parfois, c’est simplement des caresses, elle me caresse l’anus et la prostate pendant que je lui caresse le clitoris. Elle m’a donné un des orgasmes les plus puissants de ma vie, en caressant directement ma prostate, presque perdu connaissance… Parfois, elle est à côté de moi, on s’embrasse, elle se masturbe et je jouis avec mon aneros. Il y a tant de possibilité. Ma prochaine étape… le pegging.

    Pour moi aussi, le plaisir anal/prostate c’est une obsession. Maintenant je l’assume et je parle davantage de passion. Ça fait parti de ma vie et ça me rend heureux. Je le dis à ma copine… « je suis accro à l’anal ». Dès que je suis seul à la maison, j’ai un aneros ou un dildo entre les fesses et je me donne du plaisir… et c’est parfait comme ça. Ça me rend heureux.

    Mon anus, c’est mon petit vagin, la partie féminine de ma sexualité. J’ai besoin de le stimuler, de le pénétrer… c’est une force sexuelle en moi que je peux pas renier.

    a+

     

    #47013

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    magie des moments, en mode yin,

    l’illusion de vivre son plaisir, au féminin,

    est juste parfaite,

    indescriptiblement délicieuse

     

    qu’importe que je me raconte des histoires,

    les sensations sont là, la jouissance est là,

    le moment est vécu pleinement,

    c’est bien ce qui compte

     

    les seins que je caresse, ne sont pas bombés,

    plateur insipide de la poitrine masculine,

    pourtant, sous mes doigts, en ces moments,

    leur rondeur est, juste, splendidement dessinée,

    leur galbe, sous les doigts, d’une volupté, sans limites

     

    ma main en explore chaque centimètre carré,

    avec un respect et une avidité, infinies,

    respect pour cette sensation, sous les doigts, de perfection et d’harmonie, des formes,

    avidité pour toute la volupté qui s’en dégage,

    pour toute cette lascivité et cette excitation

    qui m’envahissent, à leur contact

     

    mon bassin,

    les mots me manquent pour parler de mon bassin,

    comme je l’aime, ce bassin,

    sa capacité à se transformer instantanément

    en un chaudron de soie, chaude, nageante,

    ineffablement caressante

     

    comme j’aime onduler les hanches, dans ces moments-là

    pour encore accentuer l’effet de volupté,

    comme j’aime cette sensation de pénétration,

    de remplissement de tout mon être

     

    grouillante, omniprésente,

    chaleur, dense, paradisiaque, nectaresque,

    allant et venant

     

    j’ai formé un vide, un creux, de tout mon être

    puis je fais mienne, tout entièrement, la force qui me visite,

    je joue avec, je me moule à elle, je m’enroule à elle,

    je deviens la proue du navire, à l’assault des vagues

     

    mais, une décision était  à prendre, à un moment donné,

    avec toute sa chair et  tout son esprit ,

    l’unanimité devait être totale,

    pour faire place au déboulement du plaisir

     

    apprendre à dire oui, de tout son être,

    apprendre à dire oui, de toute sa chair et de tout son esprit

     

     

    #46916

    En réponse à: Journal du prostatomane

    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Salut

    bzo écrit

    s’émouvoir sous ses propres doigts,

    se toucher, se caresser, s’enflammer

     

    éveiller son propre corps

    sans même se toucher le sexe,

    cela peut paraître tabou pour un homme,

    hors des limites de l’acceptable, pour certains,

    hors des limites du faisable, pour d’autres

    Grâce à toi ,je pratique ce genre de caresses et il y a peu j’ai connu un orgasme que je qualifie de “féminin”, après une longue séance mon sexe minime à l’extrême avait comme disparu, maintenu dans un collant confortable il ne participait pas à la fête mains et peredise 3 étaient aux commandes, à un moment les mains étaient devenues inutiles, l’orgasme s’entretenait lui-même avec cette sensation de plaisir en profondeur c’était un orgasme féminin mouillant un peu, mais sans éjaculation, sans pénis.

    Je n’en reviens pas encore.

    #46915

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    “sentir son sein”,

    cette expression peut paraître idiote, sans grand intérêt, insignifiante

    mais le fait est que la plupart des hommes,

    si vous leur demandez s’ils ont déjà senti leur sein,

    si on traduit leur réponse,

    juste ils l’ont touché, en fait,

    constaté sa présence, ses contours, sa chaleur,

    son élasticité sous la pression de la main

     

    mais le sentir vraiment,

    vivre sa chaleur, vivre son élasticité,  vivre ses contours, vivre son galbe,

    vibrer de sa présence,

    être empli de volupté, à son contact,

    interagir avec lui, le tripoter, le triturer, le masser, le presser, le frotter, l’effleurer,

    ça, c’est une autre affaire,

    une affaire de femme

     

    notre corps reste une grande muette, pour la majorité des hommes

    qui s’éveille de temps à autre, sous les doigts de quelqu’un d’autre

    mais soi-même, s’explorer, se découvrir,

    s’émouvoir sous ses propres doigts,

    se toucher, se caresser, s’enflammer

     

    éveiller son propre corps

    sans même se toucher le sexe,

    cela peut paraître tabou pour un homme,

    hors des limites de l’acceptable, pour certains,

    hors des limites du faisable, pour d’autres

     

    de fait, se caresser, pour un homme,

    c’est inévitablement, au bout d’un certain temps,

    rencontrer de plus en plus le féminin, en soi,

    c’est pour cela que c’est si choquant, encore de nos jours,

    que deux hommes se caressent, plus trop un problème

    mais qu’un homme se caresse lui-même,

    c’est remettre plus ou moins directement en question les frontières de son genre,

    si on insiste, si on devient un temps soit peu, sérieux

     

    se caresser pour un homme,

    obtenir du plaisir, sous ses propres caresses,

    c’est un acte d’androgynie,

    on n’est plus tout à fait homme, pas vraiment femme, non plus,

    on est dans un entre deux, on oscille entre les deux sexes, quelque part

    malgré qu’on porte un pénis, qu’on peut porter la barbe éventuellement, d

    avoir de larges épaules

     

    un homme ne peut se caresser virilement, mâlement,

    il doit laisser parler de plus en plus la femme en lui

    s’il veut espérer des résultats,

    son corps recherche le féminin, quand il est tout seul,

    qu’il cherche à se donner du plaisir, avec ses propres caresses,

    il faut lui donner, ce féminin,

    le lui donner en l’extrayant de soi-même,

    le laisser s’exprimer

     

     

    #46912

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    bzo
    Participant

    sinon, c’est merveilleux, miraculeux, n’est-ce pas?

    une fois qu’on est capable d’éveiller le féminin et le masculin, en soi,

    l’expression, se faire l’amour, prend tout son sens

     

    tellement toutes les cellules de notre être, ont l’air de s’embraser,

    la sensation  de complicité avec son corps, de communion, avec lui,

    au travers de masculin et du féminin

    qui se cherchent, qui se trouvent, qui fondent ensemble,

    qui se séparent pour mieux encore ne plus former qu’un, l’instant d’après

     

    ce genre de mots, te parlent sûrement,

    moins , sans doute, aux gens qui n’ont pas vécu ce genre d’expérience,

    cela doit paraitre, assez irréel, voire exagéré, de l’hystérie,

    mais ce n’est pas encore avoir goûté sérieusement,

    avoir fait passer entre ses lèvres, une solide bouchée,

    des ressources extraordinaires qu’il y a en nous

     

    #46910

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    j’aime tellement cet état de mon corps, à partie d’un certain moment,

    étant passé en mode non éjaculatoire strict,

    qui fait que la sursaturation des énergies sexuelles, devient telle,

    que tout mon être est perçu ,de plus en plus, comme un tambour immense, immense,

    à la peau ultra-tendue, ultra-sensible, ultra-résonnante

     

    et le moindre geste, le moindre mouvement, la moindre posture, la moindre contraction,

    le moindre déplacement de n’importe quelle partie,

    le moindre effleurement, enfin tout

    mais effectué dans un but sexuel, selon un certain protocole, chez moi,

    juste, en fait, enclenchant le mode yin, me laissant envahir par le féminin

     

    et déjà je résonne,

    comme je résonne,

    tout mon être s’emplit de vibrations

    et c’est un tel festival

     

    je glisse lentement mon doigt sur la peau, tout en bougeant légèrement les hanches

    et le tambour se met à résonner,

    quel chant, mes amis, quel chant,

    comme je vibre de la tête aux pieds, immédiatement,

    la volupté m’envahit par vagues puissantes

    et en quelques instants, j’ai l’impression de jouir en continu

     

    anus, prostate, génitaux, tous résonnent différemment,

    à des intensités diverses, avec des nuances singulières,

    les combinaisons sont multiples, sans cesse changeantes, infinies,

    des accords momentanés se forment, se dégustent

    mais c’est le même tambour, moi, le grand moi, amplifié, sur-boosté,

    le moteur des profondeurs, à découvert, à l’air libre,

    le grand moi, en émoi, occupant toute la place

     

    complicité divine, avec mon corps

    qui me répond du tac au tac,

    effacement total de mon intellect,

    pour n’être plus qu’en perception, ressenti, pulsions, instinct en action,

    sensations, ondulations capiteuses,

    collaboration totale entre le corps et l’esprit

     

     

     

    #46909

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    modeyin
    Participant

    L’ aventure continue

    Après le mois de juin et juillet ou ma libido c’est mise en standby

    Mes 2 tourtereaux ont repris leurs ébats sexuels

    En ecrivant ces quelques lignes cela m’a donné envie de relire

    les conseils que tu me donnais @bzo pour découvrir mon féminin

    J’ai bien fait de t’écouter, de suivre ta voie

    Je vous raconte pas tout mais c’est toujours aussi dingue ce qu’on peut vivre avec son propre  corps

    Un simple je t’aime à mon corps et ça peut partir en feu d’artifice

    Ce matin, j’avais mon masculin et mon féminin en même temps ce qui arrive parfois

    Quel merveille

    Leur simple discussion a enflammé mon corps d’une sève de plaisir

    Ils se sont fait l’ amour

     

     

     

    #46839

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    au lit,

    j’alterne des moments en mode,  100% prostatique

    et puis des moments, en mode yin

     

    j’apprécie, au plus haut point, ces soudains changements,

    les différences, entre ces deux modes,

    sont tellement massives, tellement radicales

    les nuances de sensations qui, d’un instant à l’autre,  totalement varient,

    leur façon tellement dissemblable,

    d’être générées et diffusées, dans tout le corps

     

    le rythme de l’action, aussi, change du tout au tout,

    il est nettement plus lent, chez moi, en mode yin,

    il est comme à la dégustation, gorgée par gorgée,

    tranquille, contemplatif, même, presque par moments

     

    alors qu’en mode prostatique,

    il y a comme un sentiment d’urgence qui s’installe

    et qui se fait ressentir presque constamment,

    le but, après tout,

    même si on parvient à totalement l’oblitérer de notre esprit,

    c’est d’orgasmer et encore d’orgasmer,

    d’orgasmer le plus fort, le plus longtemps et le plus de fois possible,

    une quête vers le plus délicieux dérèglement généralisé,

    une tentative de se catapulter, le plus possible,

    au-delà de l’horizon, dans notre chair

     

    le changement d’atmosphère,

    en passant d’un mode à l’autre, est tellement contrasté

    l’accroissement de la tension sexuelle, en mode prostatique,

    a quelque chose de profondément perturbant, surtout au début,

    il y a comme un branle bas généralisé, de tout le corps

    qui se prépare déjà, quelque part, à un saut dans de l’inconnu,

    on s’y habitue peu à peu

    mais cela reste tout de même de la déstabilisation massive, radicale,

    même si cela conduit à des orgasmes délicieux

     

    alors qu’en mode yin,

    l’intensification de la volupté,

    le carrousel des sensations, tournant, de plus en plus, à plein régime,

    a quelque chose de profondément épanouissant,

    une sensation de plénitude

    et de jouissance en continu, au bout d’un certain temps

     

    en mode yin, dès les premiers instants,

    tout le corps participe, tout le corps génère,

    sensations de complicité extraordinaire, avec celui-ci,

    sensation de se faire l’amour,

    sensation d’être pénétré, sublimement, massivement,

    chaleur compacte, veloutée, au travail,  phénoménalement, entre les reins

     

    sensation, oh combien, animale, charnelle, viscérale

    mais aussi, oh combien, émotionnelle,

    bouleversante jusqu’au fond de l’âme,

    sensation de vivre son plaisir, essentiellement, au féminin,

    que celui-ci s’est emparé de tout notre être,

    a pris les commandes,

    que je n’ai plus qu’à me laisser faire, qu’à me laisser entraîner,

    juste à me laisser envahir par la myriade de nuances de sensation,

    qui danse comme une mer

     

    en mode prostatique,

    c’est très très localisé, au début,

    rien qu’autour de la prostate,

    et puis comme un soleil qui semble rayonner de plus en plus puissamment,

    plus ou moins vite,

    cela se répand, de plus en plus, vers le haut

     

    mais ce sont uniquement les ondes prostatiques qui semblent agir,

    qui semblent être générées,

    le corps, lui, réagit plutôt à celles-ci,

    de façon de plus en plus incontrôlée, à partir d’un moment,

    réagissant à leur puissance qui bouleverse tout, de plus en plus,

    qui semblent, de plus en plus, mettre, tout,

    sens dessus, sens dessous, sur leur passage

    jusqu’à exploser,

    jusqu’à rendre la chair, totalement incontrôlée et incontrôlable

     

    sauf si on se titille les tétons, il faut le préciser,

    alors la prostate travaille  comme en duo,

    comme avec une extension dans le haut du corps,

    les ondes de la prostate et ceux des tétons, semblent créer un boulevard,

    avec une circulation, surchargée dessus,

    cela s’accélère, il y a une émulation de tout premier ordre,

    entre ces organes

     

    la pure puissance des ondes prostatiques,

    la prostate, une fois, bien réveillée,

    n’a pas d’équivalent,

    même si les nuances sont nettement moins diversifiées,

    cependant, les orgasmes provoqués, eux,

    il y en a vraiment, de toutes les formes et de toutes les couleurs,

    alors, tant qu’on n’arrive pas à déclencher ceux-ci,

    on reste quand même, quelque part, sur sa faim,

    malgré de très beaux moments vécus

     

    combiner les deux types de pratiques,

    c’est basculer d’un univers de volupté, de jouissance et de sensations,

    à un autre,

    cependant, au lit, je reste nettement moins longtemps en mode yin,

    à l’horizontale, chez moi, sur le matelas, cela semble être, avant tout, le royaume de la prostate,

    par moments , régulièrement, cependant, j’éprouve le besoin de rebasculer en mode yin

    pour ressentir toutes les cellules de mon être, travailler ensemble,

    sentir les flots veloutés facile du mode yin, courir en moi,

    me sentir, de la tête aux pieds,

    m’émouvant, vivant les moments, au féminin

     

    mais je repasse, assez vite, en mode prostatique

    car au lit, leur pure puissance est vraiment trop irrésistible,

    une invitation, constamment, à crever le plafond,

    leur potentiel semble tellement illimité,

    même si plus difficile à faire pousser et à éclore

     

    et puis les orgasmes prostatiques, il faut bien l’avouer,

    quand cela s’empare de votre corps,

    vous êtes projeté dans de l’inconnu

    et vous ne savez pas,

    par quelle galaxie de bruits et de fureur, vous allez passer

     

    cela me manquait dans ma pratique en mode yin

    que j’ai développée au fil des années,

    leurs explosions libératrices, sans équivalent,

    aux conséquences, parfois, tellement radicales,

    comme des hallucinations, comme les fameux super O,

    ou encore de longues minutes de calme jouissance,

    comme parti à la dérive, dans l’aquarium ultra-profond, d’un autre monde,

    comme totalement détaché de son corps,

    comme totalement hors du temps et de l’espace

     

    hors du lit, par contre, je suis constamment en mode yin,

    c’est là que cela prend vraiment tout son sens, toute sa pertinence,

    mêlé à mes faits et gestes du quotidien,

    là, les contrastes sont encore plus extraordinaires qu’au lit

    car ce sont depuis les mouvements, les postures, les actes anodins du quotidien

    que cela démarre,

    depuis la banalité, la mécanicité, l’automaticité, des gestes de tous les jours,

    dont soudainement, je dévie,

    fais surgir un chemin de traverse avec plein d’herbes folles,

    laissant le féminin prendre, soudainement, totalement le contrôle,

    m’entrainant dans de brefs mais tellement sublimes moments,

    de volupté et de jouissance

     

    et puis la richesse des nuances est tellement confondante,

    tellement ressenties dans tout le corps,

    celui-ci devient, quelques instants,

    comme un fabuleux instrument de musique, aux ressources inépuisables

    avec lequel j’expérimente des accords exotiques

     

    mon quotidien se transfigure,

    peut devenir, à tout moment, un laboratoire à sensations voluptueuses,

    avec mon corps , complice,

    répondant du tac au tac, à toutes mes incitations

     

    #46386

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ainsi, en action,

    le masculin en le féminin, les deux en moi, éveillés

    je me sens femme à bite, je me sens homme à vagin

    je sens les deux sexes, se défaisant, se reformant,

    se cherchant et se trouvant constamment,

    je me sens rond, je me sens complet

     

    je me sens de fond en comble,

    de fond en comble, une splendide confusion, un splendide trouble,

    une balade aux extrêmes de moi-même,

    une  constante recherche d’union, dans l’instant,

    un vaste territoire, en feu, sans limites, sans frontières,

    un réceptacle bouillonnant,  ouvert sur l’univers,

    envahi, envahi, envahi

     

    la déchirante perfection de l’explosion, au ralenti dans le vide,

    tout coule, tout fond, tout se sépare, tout tournoie,

    il n’y a plus de parois, plus de fondations, plus de toit

    juste un moment de fusion,

    des chairs qui n’existent plus, des chairs fantômes,

    du pur carburant en combustion,

    de la bouillie d’être, en offrande aux dieux

    #46385

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    debout, devant l’évier, l’eau coule à flot,

    j’ai arrêté de faire la vaisselle, pour un moment,

    mes deux mains  se sont posées sur la peau,

    caressent, le torse, les seins,

    un lent mouvement de va et vient,

    anime mon bassin,

    mes jambes sont écartées un peu,

    je suis en 100% prostatique, en bas, pour l’instant

     

    la sensation de pénétration, est partout, entre mes reins,

    je me sens monter, je me sens pénétrer,

    je me sens porteur d’un dard durci, allant et venant,

    je me sens monté, je me sens pénétré, je me sens envahi,

    je sens mes chairs, être labourées,

    frottées de l’intérieur, fouillées, pressées, cognées,

    s’enflammer de plus en plus

     

    c’est juste parfait, c’est juste complet,

    c’est total, pour  l’instant,

    rien ne manque, le désir danse en moi,

    sans retenues, sans frontières,

    il m’emmène sur tout le spectre de la sensation,

    je jouis du vagin, je jouis du pénis, je jouis par les deux bouts,

    dans mes profondeurs, le masculin et le féminin,

    inextricablement, entremêlés,

    travaillent ensemble, dansent ensemble

    #46344

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    je me réveille,

    la nuit aura été, à nouveau,  une fête incroyablement ressourçante,

    je sens encore la caresse ineffable des rêves, partout en moi,

    leurs traces sont encore là, partout,

    je les sens, tous ces gnomes et ces lutins,

    en bande désorganisée, fourmillant dans mes veines,

    refluant, s’éloignant, comme un  sillage de bateau, dans ma chair

     

    mais ce n’est que partie remise,

    je vous rejoindrai bientôt, à nouveau,

    pour reprendre cette exploration magique,

    sur le continent secret, sans frontières et sans règles

     

    en attendant, ma main se pose sur la peau,

    mon cerveau est encore tout délicieusement embrumé,

    quelle puissance sexuelle, je sens tout de suite,

    cela semble vrombir sous mes doigts,

    j’ai envie , irrésistiblement, de les bouger,

    de les traîner dessus,

    de sentir des flammes s’éveiller entre mes reins

     

    oh comme j’ai envie de sexe, de stupre, pour l’instant,

    si j’avais quelqu’un à côté de moi,

    mes doigts, ma bouche, ma langue, mes hanches, ma peau,

    se rueraient sur lui ou sur elle,

    engloutiraient, caresseraient, lécheraient, frotteraient, presseraient

     

    sentir sa peau, sentir son sexe,  une fente ou une petite colonne raidie,

    les deux me vont, les deux me conviennent,

    sentir la chose se raidir, se dresser ou devenir humide, gluante, ouverte

    les deux me conviennent,

    ma langue aimera explorer une hampe gorgée de sang, un gland,

    comme la petite crevasse chérie aux plis et replis de chair molle,

    comme une huître entrouverte

     

    il n’y a pas tout cela, à ma portée?

    aucun problème,

    je me débrouille très bien, tout seul aussi,

    avec le féminin éveillé en moi,

    avec le masculin éveillé, dans le féminin, en moi,

    avec mon cul , ma prostate et mon braquemart, capable de jouir sur toute la gamme

    je suis autonome, je suis auto-producteur,

    je génère ce qu’il faut comme sensations

    pour être des deux côtés de la pine, des deux côtés de la peau

     

    mais je dois vous laisser,

    il y a une vague de jouissance qui m’attend,

    elle est trop tentatrice, je la sens qui  gonfle sous ma peau,

    qui  n’attend que moi, pour galoper

     

    les forces de la vie, les forces de la nuit, sont en moi,

    je veux les sentir exploser, jaillir, le plus possible,

    mourir pourrait être encore une autre aventure

    mais en attendant, profitons, profitons,

    l’instant est là, l’instant mystérieux, l’instant insondable

    l’instant aux profondeurs sans fin,

    l’instant voluptueux, l’instant velouteux,

    l’instant nectar, l’instant extase,

    l’instant communion de la chair et de l’esprit,

    l’instant aux infinies possibilités de sensations et de ressenti

20 réponses de 41 à 60 (sur un total de 1,431)