20 réponses de 821 à 840 (sur un total de 1,247)
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  • #30895
    Epicture
    Participant

    Bonjour @ch313

    Je suis dans ma voiture sur le parking. Avant le départ j’ai introduit les boules vibrantes. Je mets les écouteurs avec une musique binaurale. Le smartphone est prêt à recevoir mes notes.

    Cette musique binaurale m’intrigue. Pourrais tu me dire comment me la procurer, et me donner la reference de celle que tu ecoutais ce jour là.

    Merci et bon cheminement

    #30893
    bzo
    Participant

    la nuit je m’introduis l’Helix en espérant qu’il se passe ‘quelque chose’.
    C’est une pratique que plusieurs ont rapporté voire conseillé dans ce forum.
    Laisser le corps seul dans le sommeil appréhender le masseur, réagir, inter-agir avec lui sans aucune intervention de la conscience me parait un objectif intéressant.
    Mais au réveil (au bout d’un cycle de sommeil environ deux heures et demi) RIEN

    je te rassure, tu n’es pas le seul à qui cela ne fait aucun effet, moi non plus.
    L’Helix d’une manière générale, manié tel que décrit dans le traité d’Aneros, ne me fait rien.

    C’est pour cela que j’écris régulièrement, qu’il ne faut s’obstiner avec un seul masseur
    si après des mois encore rien ne se passe avec,
    un masseur peut faire monter au plafond une personne et n’avoir aucun effet sur une autre

    Mon majeur presse mon périnée, glisse jusqu’à l’anus, lentement en petit ronds écarte le masseur, s’introduit en moi.

    je baise mon doigt ! Je fais l’amour à mon doigt Délires total !

    je rapporte aussi que quasi quotidiennement
    j’introduis un ou plusieurs doigts dans mon anus-pussy
    et la sensation de pénétration est incroyable, délicieuse,
    le bout de mes doigts bougeant à l’intérieur,
    ce sont mes petites souris d’amour curieuses
    qui trottinent dans ma chair chaude, humide, ouverte, avide, gourmande,
    combiné au frottements , aux pressions de mes cuisses sur mes parties génitales,
    à l’autre main qui caresse ma poitrine,
    et puis surtout des contractions qui chez moi mettent en vibration ma prostate
    c’est à monter au plafond tellement c’est bon

    hé hé, @ch313 dans toute sa splendeur,
    le masculin et le féminin en nous, quand ils s’unissent, ils forment une fusée,
    une fusée joyeuse, heureuse, pétaradante,
    que tu chevauches allègrement

    tu libères toutes les forces mystérieuses en nous,
    tu t’ouvres comme une fleur géante à l’air libre,
    ta chair est un lit d’amour

    #30885
    bzo
    Participant

    un pont finit par se former,
    je n’atterris plus, je sens comme un pont en moi,
    une grande ouverture est empruntée par ce pont en son milieu,
    il semble soutenu par rien,
    il semble soutenu par rien d’autre que la lumière,
    je n’atterris plus, c’est un pont vers la lumière,
    soutenu par elle, embrassée par elle,
    le pont semble sortir de moi,
    la lumière crée de la légèreté

    ce dernier paragraphe de mon précédent message
    était une tentative de description de moments bien particuliers, de moments précieux
    où après de longues minutes de progression de l’intensité,
    j’atteins une sorte de palier où s’installe comme une sorte de douce extase, de lancinante extase,
    avec une sensation d’onctuosité générale, de langueur sensuelle, dans tout mon être
    avec des passages réguliers des vagues de chaleur, de vagues de frissons

    si cet état perdure, peu à peu je perds complètement conscience de moi,
    il semble ne plus y avoir de parois, de matière, de limites, plus grand chose en fait,
    une lumière ineffable s’installe partout,
    une sensation de légèreté pulsante, vibrante,
    je baigne dans un aquarium de nectar imbibant toutes mes cellules
    et puis cette sensation de pont dans la lumière,
    un pont toute en longueur, aérien, me traversant, semblant suspendu à rien,
    passant par le centre d’une immense ouverture ronde,
    dans le lointain au-delà de l’ouverture, le pont semble disparaître dans un halo de lumière frissonnant

    #30883
    bzo
    Participant

    cette séance de trois quart d’heure aura été incroyable de bout en bout

    cela faisait quelques jours que je n’y avais plus été avec la main dans mon anus-pussy,
    là presque tout de suite avec trois doigts bien droits et bien serrés,
    dans ma petite huître bien chaude à la chair tendre et malléable,
    je les ai enfoncé lentement bien droits,
    toute cette viande s’est mis à fondre immédiatement comme du beurre à leur contact,
    à fondre comme du beurre et à devenir des vagues frissonnantes, moutonnantes

    ma croupe était relâchée, je me sentais pénétré par ces doigts,
    mes cuisses venaient presser mes parties
    et une contraction régulièrement se frayait un chemin,
    remontant comme le carrosse du roi parmi la foule en délire,
    divin grouillement,
    mes couilles et mon sexe entre mes cuisses se mettaient à bouger légèrement, à frotter,
    toutes ces ondes péniennes et vibrations de la prostate
    forment bientôt un nectar chaud, caressant qui se répand en moi,
    qui m’emplit

    je bouge peu, je bouge bien, je suis concentré comme un noyau,
    ma chair est concentrée comme un noyau tout en étant totalement relâchée,
    le moindre mouvement de mon bassin fait naître en moi
    des sensations comme des courbes gracieuses, sensuelles
    qui ondulent, dansent

    et puis mes mains tantôt m’enlacent tendrement, pressant mes flancs, pressant mes seins,
    tantôt se mettent à se déplacer lentement,
    suivies sous la peau par un feu de broussaille

    et puis chaque contraction qui en même temps fait bouger mes parties génitales entre mes cuisses,
    c’est à chaque fois une explosion de douceur, de puissance, de grâce en moi,
    tant d’harmonie jouissive à chaque instant,
    ces ondulations partout en moi, courbes langoureuses, sensuelles,
    lascivité de mon bassin, le moindre mouvement
    et c’est comme une fleur de soleil qui vient baiser ma chair,
    des rayons de lumière chaude à ne plus en finir qui se répandent partout

    un pont finit par se former,
    je n’atterris plus, je sens comme un pont en moi,
    une grande ouverture est empruntée par ce pont en son milieu,
    il semble soutenu par rien,
    il semble soutenu par rien d’autre que la lumière,
    je n’atterris plus, c’est un pont vers la lumière,
    soutenu par elle, embrassée par elle,
    le pont semble sortir de moi,
    la lumière crée de la légèreté

    #30873
    Epicture
    Participant

    Salut Matou 8313 (attention ce post est assez long)

    Merci @matou8313 pour tes réponses très instructives. Je dois avouer que, depuis que tu m’as appris qu’il y avait bien mieux pour se faire plaisir avec l’e-stim, cela m’a un peu refroidi. j’ai commencé avec un cefar de stimulation musculaire que j’avais acheté parce que un kiné m’avait fait des séance de massages “électriques”. Mais ça n’avait rien de sexuel encore moins BDSM, à l’époque j’étais beaucoup plus limité dans ma vision de la sexualité. Et puis, je voulais pouvoir faire mes propres réglages alors j’ai acheté un autre boitier destiné à la rééducation périnéale, avec des programmes préréglés, et des programmes réglables soi-même. Mais la fréquence maxi est de 120Hz quel que soit l’appareil.
    J’ai bien refait quelques séances avec mon flex flavio, d’ailleurs assez intense, mais depuis quelque temps, j’ai pas mal décroché de l’insertion de gros objets dans mon rectum. Hormis mon Joystick Clear, plus ça va plus je réduis la taille de mes toys et masseurs, qui n’étaient déjà pas non plus les plus gros. Au-delà de 4 cm de diam, ça devient vraiment pénible.

    Mais il y a plein de petits jouets pour l’estim, mais en effet, il me faudrait un appareil dédié. Je n’ai pas encore franchi le cap. C’est sûr que avec mon appareil, ça pouvait assez vite devenir désagréable, mais bien rasé, avec des éléctrodes collantes neuves, et avec du gel de contact, ça allait bien, surtout à l’intérieur du rectum. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, si je faisais des boucles courtes ou longues. Avec mes deux appareils, je pouvais aller jusqu’à 4 voies bipolaires. Avec un plug dans le rectum, à 2 voies comme le flavio, une électrode collante sur le périnée, une autre sous le coccyx, une électrode collante sur les aines, de chaque côté, et parfois de chaque côté de la base de la verge. Avec mes deux appareils ça permettait de faire des rythmes alternés? Le rectum se contractait, les électrodes sur les aines font descendre des vibrations dans les muscles des cuisses (le psoas surement), et les électrodes sur le périnée et sous le coccyx venait accentuer la sensation de pénétration. J’avais la sensation de me faire baiser sauvagement, il est clair que ça avait un côté maso assez accentué, mais avec toujours la maitrise de l’intensité, que je pouvais parfois pousser quasiment au maximum des capacités de l’appareil : puissant. Au début je voulais trouver un truc pour stimuler l’érection, mais ça n’a jamais marché. Sur le pénis c’était décevant. J’avais acheté aussi des cordons de silicone conducteur ça permettait de faire le tour du scrotum, du pénis ou de se faire un string électrique.

    Depuis que j’arrive à des résultats plus intéressants avec le massage prostatique, j’éprouve moins le besoin de “martyriser” mon corps. J’ai de plus en plus de respect pour lui, et les douleurs diverses et stimulations électriques ont le même effet que la stimulation pénienne sur mes sensations d’origine prostatiques : elles les masquent. Plus ça va, plus je suis dans la subtilité, moins dans la brutalité ou la bestialité. Ce n’est pas une critique, c’est juste que pour faire grandir ce plaisir si particulier (circulation énergétique, vagues de plaisirs) il faut du calme, de la relaxation, du silence, de la langueur, etc.. bien que cela puisse devenir très intense. Mais je comprends parfaitement que pour beaucoup, le BDSM et l’e-stim génère un niveau de jouissance élevé.

    Tu as là sûrement, un début d’explication à ce que le thème BDSM et e-stim ne génère pas sur ce forum le même engouement que le massage prostatique. Il faut dire que lorsque l’on arrive sur le site, le traité d’aneros est mis en avant et affiche clairement la couleur même si toutes les autres formes de sexualité sont abordées. A ma connaissance, avec adam qui a fait quelques tests, nous sommes les deux seul pratiquant ou ayant pratiqué.

    Suite, au post suivant…

    #30843

    En réponse à: Sexualité transgenre

    bzo
    Participant

    À l’opposé, Il y a aussi le gland comme clitoris (c’est en te lisant que j’ai fait le lien pour la première fois), c’est clairement devenu pour moi, et grâce au livre de Mantak chia un point d’acces à une sorte de plaisir incroyable, à condition de maitriser l’éjaculation, ou plutôt l’absence d’éjaculation on pourrait l’appeler le « top spot ». Comprendre top comme sommet géographique, et non comme sommet de jouissance, même si c’est aussi le cas.

    Et enfin entre les deux, mais ça je le dois aussi à @bzo,@nydor,et @jieffe, le fameux anus-pussy, ou vaginus, que je localise au niveau du périnée et qui peux procurer des sensations de vagin pénétré par un pénis, c’est tout aussi incroyable, mais je maîtrise moins.

    ce que tu devrais essayer, c’est un des enchaînements de base chez moi,
    je vais essayer de le décrire le plus précisément possible:

    avec la main droite, j’erre dans la région du pubis,
    je presse, je frotte, pas très éloigné de la base de la verge,
    souvent je viens contre, j’appuie un peu dessus,
    je m’éloigne à nouveau un peu, je fais des petits ronds avec les doigts sur le pubis,
    parfois avec deux doigts en V, de part et d’autre de la verge, je descends, je fais glisser,
    c’est délicieux, frottant au passage la base du pénis

    tout cela très lentement,
    je bouge un peu au ralenti ces derniers temps,
    tout devient plus précis et l’écoute est plus totale aussi

    l’essentiel ici est que les contacts avec la verge restent des effleurements, tout en légèreté,
    déjà ainsi il y a moyen totalement d’éveiller des ondes mâles vers l’intérieur,
    c’est moins explosif, plus progressif
    mais cela peut devenir plus fort avec la patience nécessaire

    cette action je la synchronise avec des lentes contractions,
    les contractions chez moi font systématiquement vibrer la prostate,
    je ne me pose plus la question sur quels muscles agir ou quels muscles agissent,
    juste au feeling, je veux avoir autant que possible la sensation de pénétration,
    dès lors, tu contractes sans réfléchir, juste essayer d’y mettre toute la sensualité, toute la langueur possible,
    quelque part dans ce mouvement de contraction,
    essayer d’y mettre tout ce que tu mets dans ton mouvement de rein avec ton sexe dressé et dur
    quand tu fais l’amour avec madame @epicture

    l’association des vibrations de la prostate
    plus le mouvement de pénétration (une fois qu’on est entraîné, habitué, c’est étonnant
    à quel point on a l’impression de parvenir à reproduire les va et vient d’un sexe en nous avec ces contractions)
    et puis de vraies ondes sexuelles mâles provenant de notre sexe,
    tout cela forme un ensemble détonnant

    personnellement je suis tout de suite envahi par des vagues onctueuses dans tout le corps,
    c’est extraordinaire à quel point c’est une sensation de nectar ainsi

    encore un détail qui a son importance
    quand je fais remonter une contraction, quand elle arrive en bout de course,
    je la maintiens et m’immobilise plus ou moins complètement
    pour bien déguster toutes les sensations,
    là aussi c’est au feeling, cela peut être une seconde comme plusieurs,
    cela dépend de la puissance des vagues en train de rouler en moi

    #30842
    Ch313
    Participant

    Je suis toujours en plein désert, j’avais cru entrevoir une lueur mais ce ne fut qu’une étincelle. Elle n’a finalement pas allumé de flamme.
    Je reprends parfois quelques entraînements, de petites séances, petits plaisirs pour ne pas sombrer dans le désespoir. Je n’ai guère de motivation à écrire.
    Je vois que le forum est toujours très actif, alors voilà mon dernier épisode.

    Cet après midi ma compagne est chez le dentiste
    Je suis dans ma voiture sur le parking. Avant le départ j’ai introduit les boules vibrantes. Je mets les écouteurs avec une musique binaurale. Le smartphone est prêt à recevoir mes notes.
    Je me détends, les vibrations sont au minimum. Je laisse faire et déjà de légers spasmes me parcourent. Je détends encore mon bassin pour les atténuer.
    Les vibrations se propagent dans mes cuisses par instant.
    Des contractions en vagues douces caressent les boules mon pubis est bouillant, mon vagin joue avec mon gland, le masturbe délicatement.
    Je l’aspire à chaque contraction la vague reflue sous mon plexus, les contractions s’amplifient , mes lèvres vibrent de concert. Elle sont déjà trempées, je mouille vraiment heureusement le mouchoir n’est pas loin.
    Les spasmes reviennent, mon bassin est envahi de tremblements. Ma respiration s’affole.
    Je me détends au niveau des reins, les contractions vont et viennent à un rythme plus soutenu. Les vibrations montent dans ma poitrine et dans mes omoplates.
    Je calme ma respiration, ma gorge palpite au rythme des contractions qui deviennent lentes et langoureuses. Je gémis doucement je jouis longuement, plusieurs fois, je mouille, je squirte le mouchoir est trempé.
    Et je repars dans de folles vagues de plaisirs. Baises-moi…
    Mes mains tremblent je ne peux plus écrire.
    Encore un long moment de jouissance

    J’aperçois ma compagne qui revient. Moi je ‘reviens’ au monde réel.
    Voilà une heure et demi de plaisirs intenses. En direct-live!
    Mes séances sont plutôt du genre apprentissage mais de plus en plus fréquentes, bientôt quotidiennes. Les sensations sont toujours présentes même si je me réfrène un peu (beaucoup)
    À suivre

    #30811

    En réponse à: Sexualité transgenre

    bzo
    Participant

    hello chère @envole

    cela fait plaisir d’avoir de tes nouvelles, tu te fais rare

    je vois que tu bricoles toujours beaucoup à la cave,
    tu as bien raison, on y trouve tellement de trésors
    en y farfouillant avec suffisamment de patience et d’acharnement

    oui, le plaisir prostatique ne nous suffit pas, je suis bien d’accord
    mais il y a moyen de se servir de la prostate autrement,
    de la faire participer à des jeux amoureux avec d’autres participants,
    moi j’utilise beaucoup mes parties génitales
    pour obtenir des ondes mâles qui viennent emplir mon anus-pussy,
    cela en conjugaison avec les vibrations de la prostate,
    c’est tout de suite un spectre de sensations beaucoup plus vaste et équilibré,
    il y a des ondes sexuelles mâles et des ondes sexuelles femelles,
    il y a de quoi faire un couple,
    un sacré couple

    je t’embrasse

    #30772

    En réponse à: Waouahhhh, incroyable

    Epicurien99
    Participant

    Nouvelle nuit de folie.
    Hier, je me suis couché tôt, j’ai lu un peu puis dodo. C’était relâche.

    Mais à une heure du matin, je me réveille.
    Mon corps est en demande.
    Je ressens plusieurs mi-orgasmes, anerosless.

    Je n’y tiens plus. Mon corps en demande plus.
    J’étale un essuie de bain sur le lit.
    Je lubrifie mon anus et l’anéros.
    Je l’introduit. Il connaît le chemin. Il sait ce qu’il doit chercher, et le trouve.
    Et la danse commence.

    Cela durera jusque 4 heures.
    Trois heures de pur plaisir, entrecoupées de quelques moments de sommeil réparateur.
    Sur le dos, le côté, le ventre, à genoux les coudes posés sur le matelas
    Toutes ces positions apportent des sensations différentes.

    J’ai aussi réessayé avec le masseur vibrant.
    Bonnes sensations, mais ne vaut pas l’anéros.
    Trop encombrant dans le rectum, trop bruyant.

    Le moment de pure extase :
    contraction des muscles rectaux comme pour expulser l’anéros
    puis très forte contraction des muscles anaux pour ramener l’anéros en contact avec la prostate.
    Cela plusieurs fois de suite, suivi de petites contractions anales pour faire bouger le masseur.
    C’est une sensation de bien-être intense.

    A 4 heures, je fais un peu de toilette et espère terminer ma nuit.
    Mais mon corps en a décidé autrement.
    Anerosless, j’ai encore plusieurs orgasmes très violents.
    Quelques contractions légères de l’anus suffisent. Ou caresser les tétons.
    C’est comme si ma prostate avait gardé en mémoire le contact de l’anéros.

    Alors, je me suis levé à 7 heures.
    Petit déjeuner, passage à la piscine de la ville, 40 longueurs, hamman, sauna, jacuzzi.
    Là aussi, je dois me contrôler. Le simple fait d’être étendu sur le banc dans le sauna provoque déjà des vibrations.
    Si je laisse aller, c’est parti pour un tour.
    Bien sûr, c’est un endroit public. Pas question de se laisser aller.

    Je vous avais dit que j’avais rendez-vous pour un massage érotique.
    Ce fut sublime.
    Les massages de la prostate, tantôt avec un doigt, tantôt avec un vibro-masseur m’ont fait connaître plusieurs orgasmes.
    S. , mon masseur, est obligé de me couvrir la bouche pour atténuer mes gémissements et mes cris (son salon est dans un appartement, en ville)
    Il multiplie les positions (sur le ventre, sur le dos, jambes en l’air, à genoux les coudes sur la table de massage)
    Je me prête à tous ces jeux sans aucune inhibition. Il joue de mon corps comme d’un instrument de musique.

    Tout a changé complètement depuis que ce partenaire de jeu (anéros) est entré dans ma vie.
    Je dois avouer que je n’y croyais pas. Quand je lisais des articles sur l’orgasme prostatique, je me disais que ce n’était pas possible. Maintenant j’y crois pour l’avoir vécu aussi intensément.

    Autre conséquence (plus triviale, celle-là) :

    Avant, lorsque je voulais jouer avec mon corps, j’utilisais parfois un dildo réaliste, un plug ou le masseur prostate vibrant.
    Ces sextoys emplissent le rectum et demandent donc, pour un confort total avant, pendant et surtout, après, de faire un lavement. Ce qu’il n’est pas conseillé de faire trop souvent de manière à ne pas détruire la flore rectale et intestinale.

    Avec l’anéros, tout cela n’est plus nécessaire. Le plus souvent il ressort de son voyage dans ma grotte intime totalement propre (à peine quelques petites taches parfois).

    Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
    A bientôt pour d’autres aventures.

    #30641
    bzo
    Participant

    Je suis toujours ton évolution, et je suis content de constater ton évolution. Tu sembles toujours en constante évolution, et c’est formidable.

    merci cher @jieffe

    c’est assez vertigineux pour l’instant,
    heureusement qu’il n’y a pas de PV pour excès de vitesse dans notre pratique

    mon corps est en train de devenir tellement réactif,
    le moindre effleurement, le moindre contact, c’est comme l’effet du battement des ailes d’un papillon en Chine
    qui provoque un raz de marée à l’autre bout de la terre,
    je suis embarqué pour l’instant dans une évolution accélérée, de plus en plus accélérée,
    je suis très excité,
    j’ai l’impression que c’est tout le travail de ces derniers mois
    qui soudainement porte ses fruits au centuple
    et a enclenché toute cette progression à grande vitesse, cette progression TGV

    hier ma séance a été encore incroyable,
    c’est pas juste l’intensité du plaisir, pas juste même sa variété,
    c’est cette sensation de se faire l’amour qui est tellement incroyable,
    tellement réaliste, tellement puissante

    et puis de sentir en moi ce féminin tellement vivant, tellement vibrant,
    tellement aux commandes, oui cela aussi devient de plus en plus puissant,
    rien que de sentir à ce point ce féminin en moi, tellement éveillé,
    tellement épanoui, tellement décollé,
    c’est totalement jouissif

    et puis comme je l’ai écrit plus haut,
    il suffit que je m’effleure et je suis déjà en roue libre,
    mon corps devient incroyablement réactif,
    cela semble ne pas avoir de limite
    car cela augmente jour après jour,
    je sens la progression de cette réactivité
    à la façon d’une plante dont la poussée ne serait plus indiscernable au jour le jour
    mais dont on percevrait à présent l’augmentation de la taille, du nombre des branches, des feuilles,
    d’un jour à l’autre
    comme si un engrais mystérieux avait déclenché une poussée miraculeuse

    #30597

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    bzo
    Participant

    cher @epicture

    Quand je lis ces descriptions :


    @epicurien99

    • d’abord, tremblement des mains, des bras
    • convulsions dans tout le corps (le corps se soulève, tout le corps tremble : d’abord la région pelvienne, ensuite les cuisses, les jambes, le torse, le cou, la tête)
    • mon corps bascule de droite à gauche, parfois se retourne complètement
    • je n’ai plus de contrôle sur mon corps
    • mes jambes frappent littéralement le matelas
    • respiration très rapide, halètement, gémissements, cris, hurlement parfois

    Ou,


    @pcommep

    je suis chez moi, et je respire alors par la bouche, je gémis et les choses m’échappent. Si je suis allongé, mon corps entre en vibration, et j’aurais beaucoup de mal à te décrire ce qui se passe ensuite.

    Je ne m’y reconnais pas. Ce ne sont pas des choses que j’ai vécu.

    ce sont des exemples extrêmes, plus précisément la description de super O
    avec des manifestations spectaculaires du désordre du corps en roue libre, tout à sa jouissance.

    J’ai connu cela, j’ai eu toute une période comme cela,
    il faut voir que dans notre parcours, ce sont tout de même des moments rares

    nous avons vu arriver sur le forum, ces dernières semaines 3 ou 4 nouveaux
    qui ont une caractéristique commune, ils ont la chance,
    de ce que je qualifié “d’être tombé dans la marmite de potion magique”,
    en d’autres termes, ils ont énormément de facilités,
    ils ne doivent pas confronter les habituelles difficultés des débutants
    et le parcours plus ou moins long pour atteindre ces sommets décrits

    en quelques jours, ils arrivent déjà à ressentir des super O,
    ce sont des gens tout à fait hors normes,
    donc il ne faut pas essayer de se comparer à eux,
    j’ai connu mon premier super O après 9 mois ou un an, me souviens plus exactement
    et ça a été le résultat d’une lente progression

    Voilà, de nouveau environ 15 jours sans éjaculation.

    c’est ce que j’écrivais aussi, il faut plus ou moins 10 à 15 jours après une masturbation
    pour retrouver une pleine puissance, les ressources sexuelles subtiles, gonflées à bloc,
    il n’est ici donc pas question juste de réserve de sperme

    Elle sait ce que je fais, mais je suis freiné par une certaine forme de pudeur. Je n’ai aucun moment où je suis seul à la maison (entre ma femme et mes deux enfants), c’est vraiment ce qui me manque pour décoller

    c’est tout à fait possible cela,
    pour que je puisse pratiquer sans aucune retenue, sans aucun tabou avec quelqu’un à côté de moi ou pas loin,
    il faudrait que ce soit une personne qui soit totalement complice de mes activités

    Ce n’est donc qu’une question d’aménagement, de trouver un moment, et un espace ou je puisse me sentir tranquille et serein, et me laisser aller.

    oui, prends vraiment la peine de trouver un moment avec une belle plage horaire, au moins deux, trois heures
    où tu puisses pratiquer sans aucune retenue, personne qui risque de te déranger,
    cela pourrait être un déclic merveilleux pour toi,
    de te laisser aller sans rien devoir retenir, de pouvoir hurler si tes entrailles te le commandent,
    de pouvoir bouger comme tu veux,
    te laisser aller sans devoir risque à aucun instant d’être surpris par un membre de ta famille

    je ne sais pas, si tu habites à la campagne, trouve un prétexte pour t’absenter toute une après-midi,
    prends ta voiture et pendant qu’il fait encore beau,
    trouve-toi un coin de bois ou de champ où tu puisses sur une couverture t’allonger , te dénuder
    et pratiquer sans aucune retenue,
    cela pourrait être une expérience déterminante pour toi

    #30583

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    Merci @bzo pour tes réponses qui éclairent mon questionnement. Peu à peu je maitrise mieux la distinction des différentes parties de mon corps , et des plaisirs qui en émanent. C’est important pour la paix de mon esprit qui gagne en confiance. Il accepte de plus en plus et de mieux en mieux toutes ces nouvelles sensations, parce qu’il les comprend. Peut-être ne suis-je pas suffisamment avancé pour ressentir ce féminin dont tu parles et que tu identifies si distinctement.

    Voilà, de nouveau environ 15 jours sans éjaculation. Depuis que je pratique cette technique (Mantak Chia), j’ai progressé à vitesse grand v. mes sensations sont décuplées. Je ne me sens plus fatigué, même si je ne dors pas de façon linéaire. Mon désir est à 200 %. Je redécouvre cette réconciliation de mon corps et de mon esprit, comme si j’étais moi-même objet de mon désir, source et cible de mon amour. Mon corps est dans les starting-block prêt à décoller presque à chaque instant, de jour comme de nuit. C’est tout simplement incroyable !

    Mais, car il y a un mais, je n’ai toujours pas décollé !

    Quand je lis ces descriptions :

    @epicurien99

    • d’abord, tremblement des mains, des bras
    • convulsions dans tout le corps (le corps se soulève, tout le corps tremble : d’abord la région pelvienne, ensuite les cuisses, les jambes, le torse, le cou, la tête)
    • mon corps bascule de droite à gauche, parfois se retourne complètement
    • je n’ai plus de contrôle sur mon corps
    • mes jambes frappent littéralement le matelas
    • respiration très rapide, halètement, gémissements, cris, hurlement parfois

    Ou,

    @pcommep

    je suis chez moi, et je respire alors par la bouche, je gémis et les choses m’échappent. Si je suis allongé, mon corps entre en vibration, et j’aurais beaucoup de mal à te décrire ce qui se passe ensuite. 

    Je ne m’y reconnais pas. Ce ne sont pas des choses que j’ai vécu.

    En fait, je sais pourquoi je n’ai pas décollé. Il y a quelque chose en moi qui m’interdit de partir, pour ne pas déranger ma femme qui est allongée près de moi. Elle sait ce que je fais, mais je suis freiné par une certaine forme de pudeur. Je n’ai aucun moment où je suis seul à la maison (entre ma femme et mes deux enfants), c’est vraiment ce qui me manque pour décoller. Je le sais maintenant, c’est très clair. Il faut que je puisse me découvrir seul avant de le partager avec elle. Ce n’est donc qu’une question d’aménagement, de trouver un moment, et un espace ou je puisse me sentir tranquille et serein, et me laisser aller. C’est finalement cela qui est le plus difficile pour moi. Je pensais pouvoir continuer dans cette situation, en faisant les choses discrètement, sans déranger personne, mais cela constitue un frein, une barrière. C’est quand même une pratique intime et personnelle avant de pouvoir être partagée avec ma femme. Ce n’est pas quelque chose que l’on étale au grand jour, même si les tabous sont tombés.

    Donc voilà. Je vous tiendrai au courant de ma progression dans ce nouveau challenge.

    Merci au passage à @epicurien99 et @pcommep, d’avoir décrit chacun votre expérience. La multiplication des témoignages aide beaucoup les gens comme moi qui se cherchent et cherchent à faire tomber les barrières.

    Bon cheminement à tous !

    #30576
    SophiAir
    Participant

    Bonjour Epicurien,
    décrire ce que l’on ressent lors d’un orgasme est souvent évoqué au fil des posts de chacun. je vais cependant essayer de te décrire mes expériences.
    Je suis relativement nouveau dans l’orgasme prostatique. Mais, j’ai vécu des évolutions très rapides et surtout, j’ai vu l’apparition de deux types de plaisirs : avec et sans Aneros.
    Avec Aneros (Helyx ou Eupho) : dans les 5mn après introduction, parfois moins, l’aneros commence sa danse, et vient titiller ma prostate.
    Apparaissent alors des fourmillements très localisés (prostate), qui ensuite se diffusent à partir de la prostate de façon horizontale sur toute la largeur du bassin. Des spasmes internes, mais pas violents, sont présents constamment et correspondent avec les mouvements de l’Aneros.
    Parallèlement aux fourmillements ci-dessus, existent également des fourmillements dans la région du périnée et sur le scrotum.
    Des vagues de chaleurs circulent dans toute la zone, le long des cuisses, dans l’abdomen, dans les reins.
    Je ne suis plus sujet aux tremblements que tu décris (normalement, à quelques exceptions près, voir mes posts “Ca marche !). Ils ne sont apparus qu’au tout début de mon expérience. Et depuis leur disparition, j’ai pu mon concentrer beaucoup plus sur mes sensations internes. Ce qui a facilité mon chemin vers l’orgasme.
    Les phénomènes de fourmillements et de chaleur s’intensifient, circulent de plus en plus vite, je me sens sortir de mon corps, et des énergies, je ne sais pas comment les qualifier autrement, explosent dans mon ventre, dans la tête (derrière les yeux plus exactement).
    J’ai tendance à me cambrer fortement. Ma respiration s’accélère.
    Ce n’est pas un phénomène à sens unique. L’intensité monte et descend. Ce qui est étonnant, c’est que le phénomène se répète. Les séances peuvent durer plusieurs heures (de 1 à 3h).
    La séance s’arrête, soit parce que je suis épuisé, on peut le comprendre. Soit parce que j’ai une éjaculation.
    Deux raisons à l’éjaculation (à chaque fois mon pénis reste flaccide) :
    – des orgasmes basés plus sur le plaisir anal, ce qui me rapproche fortement de ma pratique homosexuelle ;
    – une envie irrépressible de masturber mon périnée. Sans volonté de ma part, ma main droite vient se plaquer sur mon pubis (écrasant au passage mon pénis et un ou les deux testicules), et le bout de mon majeur vient frénétiquement masturber mon périnée, façon marteau-piqueur, mais avec une pression plutôt légère. Cela crée un orgasme dû à la prostate je pense, mais l’éjaculation stoppe le processus.
    Les séances se terminant par une éjaculation, même si elles sont plaisantes, ne sont pas les meilleures.
    Voir https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/ca-marche/#post-29839

    Sans Aneros : on arrive là dans un tout autre domaine. Autant l’Aneros a une fonction mécanique, et provoque des réactions (même si le cerveau est mis à contribution), autant l’orgasme sans Aneros, est le fruit de notre organe sexuel le plus gros : le cerveau (merci Andraneros ;)).
    En fait, l’Aneros a réveillé la zone, et m’a fait prendre conscience de cette source de plaisir qu’est la prostate. Et à partir de ce moment, je n’ai cessé d’évoluer vers l’orgasme prostatique sans Aneros.
    A ce jour (tout peut encore changer et évoluer), dès que j’ai un moment, assis ou allongé, je détends mon corps, je pose ma respiration, et tout de suite je ressens :
    – des sensations (difficile à décrire), un peu comme des fourmillements de part et d’autre de mon pubis (du bas de l’abdomen jusqu’au périnée, comme un triangle sans base, pointe vers la bas), à peu près au niveau de la pliure entre pubis et cuisses, comme si ça entourait verticalement mon pénis et mon scrotum ;
    – une sensation d’ouverture qui se situe derrière mon pubis, comme si des muscles qui seraient situés de chaque côté de l’intérieur de mon bassin, à l’horizontale du pubis, écartaient cette zone.
    Ces deux sensations sont déjà très agréables et je peux les provoquer un peu n’importe où et n’importe quand, et m’arrêter à ce stade. Mais si je peux continuer, elles me préparent en fait à la suite.
    Cette prochaine étape va peut-être te paraître ésotérique, mais c’est pourtant ce que je ressens.
    Après l’apparition de ces deux sensations, je sens clairement un sillon se former à peu près au niveau de mon périnée, et un vagin se creuser en moi. Je le sens grandir de mon petit sillon, jusqu’à ma prostate à peu près. Ma respiration s’accélère. Mes cuisses ont tendance à se resserrer et/ou à se croiser. De fortes vagues de chaleur, se diffusent de mon vagin vers l’intérieur de mes cuisses, vers mon abdomen et mon torse, montent jusqu’à mes épaules pour redescendre sur le haut de mes bras. La chaleur s’accumule également sous le haut de mon crâne, même si je n’ai pas chaud au visage. De fortes vagues de plaisir partent également de mon vagin vers mon abdomen, mon thorax, montent à la tête.
    Ma respiration continue à accélérer (à moins que je la contrôle pour calmer les choses), et une sensation de pénétration de mon vagin commence. Cette pénétration se cale sur le rythme de ma respiration. Je sens clairement le gland écarter mes lèvres, puis pénétrer millimètre par millimètre mon vagin jusqu’à entrer entièrement en moi. Ma respiration provoque ensuite les va-et-vient de ce pénis.
    A ce stade, soit je suis dans un lieu public (métro, bureau, parc…) et je stabilise le phénomène. Soit je suis chez moi, et je respire alors par la bouche, je gémis et les choses m’échappent. Si je suis allongé, mon corps entre en vibration, et j’aurais beaucoup de mal à te décrire ce qui se passe ensuite. C’est un peu comme une série d’explosion de lumières derrière les yeux, de vagues de plaisirs énormes qui me submergent. J’aime bien l’image des vagues, parce que c’est vraiment la sensation que le plaisir arrive, recouvre tout, se retire lentement, et revient encore plus fort pour de nouveau tout submerger.
    La suite, je ne sais pas… Ces séances quand je suis allongé(e) dans mon lit peuvent durer également plusieurs heures, comme avec Aneros. Mais je crois que je ne suis pas toujours conscient en fait, parce que j’ai l’impression parfois que ça ne dure que quelques minutes.
    Ma pratique sans Aneros est beaucoup plus puissante et troublante, car elle a fait naître une femme en moi. Et tu peux me croire que je suis vraiment un homme pourtant. Et mon homosexualité n’a rien à voir avec ça. Car ma sexualité avec mon ami est très masculine. Ce n’est pas une sensation de dédoublement. Est-ce que tu connais le morphing, quand une image en remplace insensiblement une autre. Et bien ce serait plutôt ce phénomène. Une femme se substitue à un homme et s’épanouit dans un plaisir incontrôlable.
    J’espère que j’aurai été assez clair, et surtout que le croisement de mes expériences avec d’autres témoignages te permettront d’avance sur ton chemin.
    Bonne route vers l’orgasme, Epicurien

    #30572

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    bzo
    Participant

    Mais Mantak Chia, à aucun moment dans son livre ne conseille l’insertion d’un masseur prostatique. Il souligne l’importance de la prostate, mais ses techniques préconisent, pour accéder à l’orgasme non éjaculatoire et multiple, une technique bien différente de celle du « traité d’aneros », en passant par la stimulation du pénis.

    je n’ai jamais sérieusement lu Mantak Chia, juste parcouru en diagonale
    mais je stimule mes parties génitales constamment
    (pas de masturbation, juste des effleurements, des pressions, du malaxage)
    que je conjugue à des contractions qui font vibrer ma prostate,
    le plaisir que j’en éprouve, n’a plus grand chose à voir avec le plaisir prostatique
    tel que décrit par le traité d’Aneros,
    sans doute pas grand chose à avoir non plus avec l’homme multi-orgasmique de Mantak Chia

    je ne pourrai y arriver ni sans les vibrations, ni sans les ondes sexuelles mâles,
    bien que j’ai effectué des séances en aneroless pendant des mois sans ces ondes mâles,
    des mois sans complètement,
    puis des mois très épisodiquement, moins régulièrement,
    ce que j’ai appelé, la main par devant, j’en ai fait des longues descriptions,

    sans complètement les ondes mâles,
    rien que le féminin éveillé en moi donc + les vibrations de ma prostate,
    j’obtenais de beaux résultats bien sûr
    mais rien à voir avec l’intensité et la qualité des sensations actuelles

    et puis après durant cette période transitoire, avec la main par-devant,
    qui sollicitait donc occasionnellement mes parties génitales
    et souvent assez maladroitement par comparaison à ma technique actuelle
    qui est beaucoup plus élaborée et ose beaucoup plus,
    des courts moments même de réelles caresses
    mais essentiellement des effleurements, des pressions,
    la différence est grande
    car ma technique actuelle implique de constantes sollicitations
    aussi bien de la prostate que des parties génitales,
    cela créé en moi une présence constante de ces deux différents types d’ondes sexuelles,
    un mélange délicieux et détonnant qui m’emplit tout le corps,
    je peux arrêter quelque temps dans le feu de l’excitation les contractions ou les chipotages de mes parties génitales
    mais jamais bien longtemps car il me faut la présence de ces deux types d’ondes en moi
    pour parvenir à ces états supérieurs de plaisir, de sensations
    d’état d’extase que je vis actuallement
    et avec une intensité toujours plus grande

    les trois piliers de base de ma pratique sont donc,
    le féminin éveillé, les ondes de ma prostate et les ondes de mes parties génitales,
    avec ces trois-là, on parvient à de sacrés résultats

    Ma question est simple : ces deux techniques, celle de « l’homme multi-orgasmique », et celle du « traité d’aneros » sont-elles complémentaires, ou antagonismes voire incompatible. Dans quelle mesure l’une ne peut-elle pas interférer sur l’autre selon vous ?

    la prostate et les parties génitales peuvent donc être complémentaires,
    j’en suis un parfait exemple,
    ceci étant dit, je ne suis jamais mais jamais parvenu à obtenir des résultats
    avec des méthodes telles que décrites dans le traité,
    c’est même pour cela que j’ai commencé à chercher des voies différentes,
    même le plaisir prostatique “pur”, il y a moyen de l’obtenir différemment,
    je sollicitais ma prostate avec le masseur avec des va et vient, des mouvements qui cherchaient à simuler une pénétration,
    le masseur utilisé donc comme si c’était un sexe en érection
    et ainsi pendant des mois j’ai eu du plaisir prostatique tel que celui décrit actuellement par @jieffe

    après le féminin a commencé à s’éveiller de plus en plus, là mon plaisir a commencé à changer de nature,
    est devenu peu à peu ce plaisir au féminin que je décris en long et en large depuis,
    je serai absolument incapable désormais de retourner vers un plaisir prostatique comme celui de @jieffe,
    tout simplement parce que dès que je commence déjà à me caresser, le féminin est là,
    prend les choses en mains automatiquement

    donc est-ce que cela interfère?
    la prostate en fait n’est qu’un moteur, un moteur magique
    mais tu peux obtenir avec elle toutes sortes de résultats,
    le plaisir prostatique tel que décrit dans le traité, en est un parmi d’autres

    mais si tu as éveillé en toi d’autres moteurs, d’autres sources de plaisir
    qui vont automatiquement se mettre en route aux sollicitations,
    même quand tu voudrais un plaisir prostatique “pur à 100%”,
    sans doute on peut dire que cela interfère ,
    comme je l’ai écrit plus haut, avec le féminin totalement éveillé en moi,
    il me parait difficile de revenir en arrière,
    peut-être en appliquant à la lettre le traité avec des masseurs du genre Helix,
    en recommençant à zéro, en ne me caressant pas, bougeant quasiment pas
    car dès que je commence à me caresser, à bouger, elle est directement là chez moi

    mais déjà quand tu pratiques avec un masseur, il y a une certaine dose de plaisir anal là-dedans,
    quel pourcentage? va savoir

    #30571

    En réponse à: Ca marche !

    SophiAir
    Participant

    C’est vraiment le fait d’avoir un Aneros dans l’anus qui me fait vivre mon plaisir comme un homme. Et je prends beaucoup de plaisir avec mon anus quand mon ami me fait l’amour et me pénètre. Et ces deux types de plaisirs, même si différents, se rejoignent par leur localisation.

    Bzo, en fait c’est surtout les phrases au-dessus qui étaient importantes dans mon post. Pour moi, la pénétration anale est une pratique masculine que je pratique avec mon compagnon. Par ailleurs, j’ai un Progasm, avec deux butées.
    D’où la différenciation avec mon plaisir féminin qui est beaucoup plus cérébral, puisque mon vagin n’existe pas physiologiquement parlant. Et c’est ce qui était très troublant dans la dernière séance que je décrivais

    Et c’est là que je reviens au début de notre discussion, car pour la première fois, j’ai eu deux gammes de plaisirs simultanément. Celui procuré par les Aneros, très masculin pour moi, avec les mouvements de l’Eupho, les stimulations diverses et variées, les spasmes intérieurs et les fortes vibrations extérieures, et celui très féminin, où je sens clairement mon vagin s’ouvrir à l’invasion d’un beau braquemard, où je sens un épanouissement invasif de ma jouissance.

    Mais comme tu dis, moi aussi, je me sens tellement mieux sans, et tellement plus pénétré profondément.
    A très bientôt

    #30559

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Andraneros
    Participant

    Tu nous disais il y a 4 jours @epicture :

    Cependant, alors que les tensions ressenties du fait d’une absence d’éjaculation, étaient vécues comme désagréables, je les vis maintenant comme une source de plaisir. Il y a là une autre forme de basculement : je désire que mon sexe désire, sans vouloir le satisfaire.

    Désormais tu gères ta libido pour maintenir ton excitation au plus haut au profit de tes sessions de plaisir prostatique. c’est un changement de paradigme ; tu as bien changé le carburant qui alimente tes sessions après avoir changé le moteur de tes orgasmes en passant du pénis à la prostate.

    De session en session, les ondes vibratoires gagnent du terrain sur mon corps, à tel point qu’elles ne font plus seulement que partir de ma prostate pour remonter vers la tête, elles circulent dans un mouvement difficilement descriptible.

    Nous prépares-tu une explosion atomique de ta jouissance ?
    Tu nous dis hier :

    Le désir de désirer ne se concentre pas uniquement sur mon sexe. Ce n’est pas que de mon sexe qu’il s’agit, mais de mon corps tout entier. Je perçois de plus en plus mon corps tout entier comme désirant. Et sentir que ce corps, le mien, soit tendu de désir, c’est une sensation que je vis, au jour le jour, comme véritable source de plaisir.

    A ton tour tu te réappropries ton corps comme organe de plaisir. C’est ce que je vis en disant que je me réconcilie avec mon corps. L’esprit et le corps sont à nouveau unifiés grâce à l’expérience de notre jouissance prostatique. Sans religion, sans guru, en toute simplicité.
    Tu nous disais il y a quatre jours :

    Je vois ce monde qui tourne autour de moi, comme lancé dans une chute éperdue, et moi, je suis de plus en plus en suspension dans ce tourbillon, tout en étant extraordinairement lucide sur ce que je suis, et la place que j’y occupe.

    Je pense en te lisant au commentaire que je fais à @jieffe sur sa perception du temps depuis le début de sa pause orgasmique. (Docteur Who)

    Bon cheminement @epicture.

    #30540
    Epicurien99
    Participant

    Je voudrais ouvrir un post et vous inviter à faire part de votre expérience.
    Voilà :

    Si tous les hommes (normalement 99,99 %) savent que qu’est un orgasme éjaculatoire, savent comment le provoquer, en connaissent les effets, qu’en est-il exactement de ce fameux orgasme prostatique.

    Si on effectue une recherche sur internet, on lira généralement que cet orgasme est plus puissant que l’orgasme éjaculatoire, qu’il procure une vague de plaisir intense.
    Je cite quelques articles lus sur internet :

    “Les hommes témoignent d’un orgasme plus profond, presque une extase, proche sans doute de l’orgasme féminin. Il déferle en vagues, ou bien embrase le corps, avec volupté”

    Dans tous les cas, l’orgasme prostatique se traduit, comme l’éjaculation, par des ondes de décharge liées aux intenses tensions neuromusculaires. Les contractions du plancher pelvien exercent de fortes vibrations au niveau des organes génitaux. Emise de l’intérieur, la sensation prostatique ne se traduit pas par un signe extérieur comme c’est le cas pour l’éjaculation.  I

    Bon, c’est bien beau tout cela.
    Mais vous, que ressentez-vous ? Comment cela se passe-t-il pour vous ?

    J’ai déjà écrit mes sensations dans un autre post.
    Je les rappelle ici :

    • d’abord, tremblement des mains, des bras
    • convulsions dans tout le corps (le corps se soulève, tout le corps tremble : d’abord la région pelvienne, ensuite les cuisses, les jambes, le torse, le cou, la tête)
    • mon corps bascule de droite à gauche, parfois se retourne complètement
    • je n’ai plus de contrôle sur mon corps
    • mes jambes frappent littéralement le matelas
    • respiration très rapide, halètement, gémissements, cris, hurlement parfois
    • sensation de bien-être

    Et ce déferlement de plaisir peut survenir plusieurs fois d’affilée, pratiquement sans interruption.
    Mon vécu s’apparente très fort à la vidéo https://fr.pornhub.com/view_video.php?viewkey=ph5732788061500 visible sur le site bien connu Pornhub.
    Par contre, je ne ressens pas de chaleur interne, rien en fait en interne (cela viendra peut-être).

    Ah, je voudrais ajouter :
    • j’ai connu mes premiers orgasmes prostatiques dans les mains de masseurs gays (massage thérapeutique suivi d’un massage érotique comportant un massage prostatique avec un doigt ou avec dildo)
    • les effets ressentis avec (ou sans) l’aneros sont similaires
    • j’ai découvert que le massage des seins (des tétons – je suis un mec quand même) provoque systématiquement un orgasme
    • j’arrive (très facilement) à provoquer un orgasme sans aneros. Perso, je trouve que c’est quand même mieux avec.

    Voilà mon vécu. Et vous, comment que se passe-t-il pour vous ? C’est comment l’orgasme ?

    #30538

    En réponse à: Ca marche !

    SophiAir
    Participant

    Salut bzo, et à toute la communauté,
    en fait ce n’est pas une question de taille. C’est vraiment le fait d’avoir un Aneros dans l’anus qui me fait vivre mon plaisir comme un homme. Et je prends beaucoup de plaisir avec mon anus quand mon ami me fait l’amour et me pénètre. Et ces deux types de plaisirs, même si différents, se rejoignent par leur localisation.
    Je ne sais pas si c’est le fruit de notre discussion, mais je vais te raconter ce qui m’est arrivé ce matin.
    Après une nuit agitée, où mon sommeil était entrecoupé de micro-réveils pleins de lascivité, de désir et de plaisirs, la chaleur à l’intérieur des cuisses, les mouvements de “liane” du corps, et de belles sensations de pénétrations par un gros pénis de ma petite chatte, je me réveille à 7 h. Petit déj, toujours à me tortiller sur ma chaise, avec un désir ondulant sur mon corps. Je me maîtrise, termine mon repas. Direction salle de bain, et là nu(e) devant la glace, je cache mes testicules et pénis entre mes cuisses, et un joli petit sillon se forme en bas de mon ventre.
    Je n’y tiens plus. Tant pis si je suis en retard, j’attrape mon Eupho, à peine le temps de le lubrifier et il se retrouve bien au chaud.
    Et c’est là que je reviens au début de notre discussion, car pour la première fois, j’ai eu deux gammes de plaisirs simultanément. Celui procuré par les Aneros, très masculin pour moi, avec les mouvements de l’Eupho, les stimulations diverses et variées, les spasmes intérieurs et les fortes vibrations extérieures, et celui très féminin, où je sens clairement mon vagin s’ouvrir à l’invasion d’un beau braquemard, où je sens un épanouissement invasif de ma jouissance. Ach, c’est vraiment difficile de décrire ces deux sources de plaisir tellement différentes pour moi.
    Toujours est-il que l’Aneros faisant son effet, j’ai réitéré une pratique pour la deuxième fois : ma main droite est venu s’écraser sur mon pubis, et mon majeur a masturbé mon périnée d’un geste hyper rapide, genre marteau-piqueur, mais avec une pression très légère. Et mon sperme s’est écoulé, sans que je bande. Et ça, c’est un truc qui m’arrive quand je me fais prendre, mais sans que j’ai besoin de me masturber. C’est dans ce sens que c’est très masculin.
    Mon plaisir féminin a bien entendu, été stoppé net.
    Cependant, sous la douche, et ensuite dans le métro, quelle merveille d’être envahi(e) de vagues de chaleur, les tétons pointant sous ma chemise. Je me trouvais très désirable. Et je n’étais pas le seul, car il y a eu quelques petits rapprochements insistants de voyageurs, ce qui ne m’arrive pas si souvent. Est-ce que l’on dégagerait des phéromones dans ces moments-là ???
    Bises à tous, et prenez un max de plaisir

    #30537

    En réponse à: Waouahhhh, incroyable

    SophiAir
    Participant

    Questions pour les plus anciens : peux-t-on devenir accroc de l’aneros ? comment appelle-t-on un drogué à l’aneros ?

    Je rejoins bzo (salut bzo). Pas d’addiction pour moi. Juste une omniprésence de mon corps désir, des vibrations, des ondes, des vagues de chaleur.
    Mais pour moi l’addiction est une maladie qui laisse sans volonté, victime, d’un produit, d’un comportement.
    Ici, j’ai toute ma volonté de profiter de toutes les occasions possibles.
    Par ailleurs, le plaisir que nous prenons, que nous vivons, est à mon sens extrêmement positif, en ce sens qu’il est un grand pourvoyeur d’énergie et de sensations positives. Plus prosaïquement, ça me donne une pêche d’enfer.
    Continue sur ton chemin sans t’inquiéter d’une éventuelle addiction. Tout va bien se passer 😉

    #30530
    bzo
    Participant

    je prends un tel plaisir à me caresser,
    un tel plaisir à me regarder me caresser sans tabous,
    un tel plaisir à regarder ce sein caressé sans tabous,
    un tel plaisir à regarder ce sein empoigné, empoigné par ma main,
    à regarder ce sein empoigné par ma main, malaxé par ma main,
    l’impression de le sentir gonfler, vibrer, frémir, entre mes doigts,
    je m’attarde autour du téton, le pince, le frotte,

    je cambre les reins, croise les jambes,
    je me sens gonflé de désir, je me sens exploser de désir, exploser d’amour
    avec une envie de me faire l’amour, d’aimer cette chair,
    je sens mon sexe au repos mais gonflé de désir, gonflé d’un tel désir qu’il semble prêt à exploser,
    je le presse entre mes cuisses, il roule un peu,
    une contraction monte, ma prostate se met à vibrer,
    je la sens en moi, oeuf magique, oeuf de tous les désirs,
    ses vibrations se mêlent aux douces, puissantes ondes mâles
    émanant de mon sexe frotté, compressé entre mes cuisses,
    quelle onctuosité entre mes jambes soudainement,
    un océan d’onctuosité se mouvant lentement comme une immense caresse, une ineffable caresse,
    que de frissons, que de vagues de chaleur
    qui se répandent depuis mon bassin dans tout mon corps

    dans mon cerveau, cela explose déjà,
    c’est déjà feu d’artifice sur feu d’artifice
    et ma bouche est emplie de pigeons roucoulant , de gémissements prêts à s’envoler,
    de pigeons bien dodus aux roucoulements bien gras qui roulent hors de ma bouche

    comme j’aime toutes les courbes de mon corps,
    je les laisse sans pudeur et sans frein s’exprimer,
    elles sont partout en moi, dansant lascivement,
    mes mains dansent sur mon corps, éveille le désir toujours plus,
    j’ondule, je cambre les reins sans aucun tabou,
    je sens mes hanches habitées par la houle, par le miel chaud de l’amour,
    le nectar du désir est partout en moi,
    le féminin est monté, il est partout en moi, ma chair est en fête, j’aime,
    comme j’aime,
    comme j’aime aimer ainsi librement sans tabou, n’écoutant que son désir, n’écoutant que son plaisir

    c’est un chant qui monte de partout en moi
    un désir qui s’exprime de partout en moi, pas une cellule qui ne participe,
    la liberté d’aimer tout ce qu’il y a en moi
    la liberté d’exprimer tout ce qui veut s’exprimer en moi par ce corps,
    j’ai briser toutes les frontières pour aujourd’hui être capable d’aimer ainsi,
    pour aujourd’hui être capable de m’aimer ainsi,
    je les sens qui vibrent à l’unisson, le masculin et le féminin en moi ,
    chant des abysses qui me monte jusqu’au ciel

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