Aujourd’hui va être le jour des premières fois. Première fois que je vais acheter un jouet sexuel pour moi. Première fois que je vais m’en servir. Première fois que je vais faire un article pour NouveauxPlaisirs.fr…
Et pourquoi pas acheter un masturbateur…
Jusqu’à présent, je n’avais pas vraiment considéré l’achat de jouet pour pénis. Je ne les trouvais pas beaux, et même, dirais-je, vulgaires pour la plupart.
Dans mon imaginaire, ils étaient placés à côté des vibromasseurs… pardon des « masseurs de ride » que l’on trouvait à la fin des catalogues La Redoute (oui, certains et certaines n’auront pas la référence désolé !). Autant dire que je n’en avais pas une image glamour. Et si je trouve que depuis 10 ans les jouets clitoridiens, vibromasseurs et autres godemichets sont devenus beaucoup plus fun et sexy, je trouve que les masturbateurs péniens ont encore à progresser.
Cela étant, en furetant dans l’antre du Comte de Noirceuil (Note d’Adam : un site ami et de grande qualité que je vous recommande), je suis tombé sur ses tests de masturbateurs et je me suis dit que ça valait finalement peut-être le coup d’essayer.
J’ai donc directement demandé conseil à celui-ci pour mon premier jouet et mon choix s’est arrêté sur le Teazers Oral Masturbator. Voici le test…
Emballage et fonctionnalités du Teazers Oral Masturbator
Quelques jours après avoir passé ma commande, je reçois un petit colis tout de blanc plastique vêtu. Impossible de savoir de l’extérieur ce qu’il y a dedans. J’ouvre l’emballage et découvre une boite sobre avec une grosse photo du sextoy. À l’intérieur, j’y trouve, un sac de rangement, un câble de chargement, une notice multilingue et le jouet.
Premier point, le câble de chargement : certes, c’est un câble USB, mais la prise qui se connecte au masturbateur pour le charger est une prise propriétaire, une prise de type jack longue et fine. Ce qui signifie qu’il va falloir que je fasse attention de ne pas l’abimer ou la perdre (et à l’abri de mon chat qui aime manger les câbles). Je ne suis pas sûr de pouvoir en retrouver une (Note d’Adam : certains fabricants utilisent cela quand il faut assurer un certaine étanchéité du jouet pour que l’on puisse le laver facilement, ce n’est donc pas si rare cette approche).
J’essaye de l’allumer, et le jouet ne démarre pas… Il va falloir que je le charge avant.
Seconde interrogation sur ce câble, le point d’entrée pour le recharger est indiqué, mais l’orientation du jack n’est pas parallèle à l’axe de l’objet. Il faut l’insérer avec un angle de plus ou moins 45° ce qui fait que je le cherche un peu et dois vérifier sur la notice le dessin d’explication comment l’insérer.
Une fois trouvé comment faire, après avoir vérifié que la lumière de charge s’allume, je reteste l’allumage et c’est bon, il fonctionne. Je vais donc le laisser charger pour la soirée…
Test du Teazers Oral Masturbator
Il est maintenant deux heures du matin, comme à mon habitude quand ma lionne travaille la nuit, j’ai trainé. Je suis fatigué, j’ai les yeux qui piquent et je me dis que je testerai un autre jour, je le débranche et le range à côté de mon lit.
Mais, au moment d’éteindre la lumière, l’envie de connaitre ce que ça donne est trop forte… Je le prends en main dans le noir pour déjà m’apercevoir que je n’ai pas besoin d’allumer la lumière, les boutons sont parfaitement accessibles et logiques dans leur disposition.
Allumage et premier contact
Je le mets en marche, le bruit de moteur me rappelle celui de la Magic Wand de ma lionne. Ce n’est pas trop bruyant, mais ne passe pas inaperçu non plus.
Vu son nom et son design, je pensais que les stimulations allaient être des mouvements de succion, mais en mettant mes doigts dedans pour vérifier, je constate que non, c’est bien un mécanisme basé sur les vibrations.
Je suis à ce moment encore dans un état flasque, je me demande si je peux changer ça à l’aide du Teazers Oral Masturbator. Je rentre mon petit pénis dans le trou prévu à cet effet pour le faire bander. Cela ne fonctionne pas vraiment, pas assez de contact, ou alors pas au bon endroit et le bruit de moteur n’aide pas. Qu’à cela ne tienne, je vais me mettre en condition manuellement.
Pénétration du masturbateur
Une fois en bonne forme, je me rappelle que la documentation indique de mettre du gel.
J’ai quand même l’idée de tester sans lubrifiant, juste pour voir. Je mets donc l’orifice sur le bout de mon gland et essaye de pénétrer la chose. Impossible, je sens que si je force pour le faire entrer, je pourrai abimer le revêtement du sextoy. Le silicone dont est fait l’intérieur ne glisse pas du tout sans lubrifiant.
Je tends le bras pour récupérer le gel et choisi celui à base d’eau. J’en ai un au silicone bien plus efficace et agréable, mais même s’il est indiqué pour être compatible avec les jouets, je préfère ne pas tenter le diable (Note d’Adam : bon choix, car il ne faut jamais utiliser du gel silicone sur des jouets en silicone, cela peut les abimer).
Je m’en badigeonne copieusement le sexe, puis recommence l’introduction. C’est serré, il faut forcer pour rentrer et ça fait de gros bruits de succion mouillée au fur et à mesure que mon pénis prend la place de l’air qui lui s’échappe. Bon, c’est clair, le jouet n’est pas fait pour les mouvements de va-et-vient.
Une fois le pénis dedans, on est bien, c’est serré, mais pas désagréable. Il tient bien dans la main, et c’est tant mieux, car il faut le tenir. Aucune érection, même de compétition, ne permettra pas seule de maintenir le poids du Teazers Oral Masturbator. Ce n’est pas qu’il soit lourd en soit, mais il y a des limites à l’anatomie.
Les modes de vibration et sensations
Je commence à jouer avec les modes de vibration. Il y en a six en tout. Sur les six, deux me conviennent le mieux.
Celle en continu qui a la puissance pour elle, mais aussi une certaine monotonie. Je lui préfère pour monter vers le plaisir un mode avec quatre vibrations courtes et une longue.
Avec mon sexe à l’intérieur, le bruit des vibrations n’est quasi plus audible et c’est tant mieux. C’est aussi à ce moment que je me rappelle qu’il y a un mode chauffant. Je le mets donc en marche pour voir si cela a un effet. Effectivement une douce chaleur se fait sentir à la foi dedans, mais aussi sur les parois externes dans ma main. C’est agréable !
Je retente ensuite de faire des va-et-vient, mais c’est peine perdue. Je suis trop engoncé dans l’orifice et chaque mouvement résulte en un gros bruit mouillé qui n’aide pas du tout à ma concentration.
La montée de mon plaisir est longue, très longue. Est-ce parce que je n’ai pas l’habitude des jouets ? Je ne sais pas, mais après quelques minutes, je sens qu’il me faut un peu plus, je repasse donc au mode continu pour me diriger plus rapidement vers la jouissance.
Et quand elle arive, c’est fort, c’est puissant, ça me surprend même. C’est différent d’une masturbation manuelle, et ne ressemble pas à une fellation quoi qu’en fasse penser le nom du sextoy.
Après l’orgasme, le nettoyage
Après l’avoir laissé allumé après mon éjaculation pour profiter encore de cette puissance, je l’éteins et décide d’attendre de revenir à un état semi-placide pour me le retirer. Je prends donc une petite serviette sur le côté du lit et la dispose de façon à pouvoir me dégager sans en mettre partout.
Voici venu le moment le moins glamour, le nettoyage. On ne va pas se mentir, ça casse un peu l’ambiance et si le but masturbatoire était de se détendre pour mieux s’endormir, il faut maintenant rallumer et aller au lavabo.
Mais pour le coup, c’est simple, on rince à l’eau tiède. Je nettoie l’intérieur à l’aide de mes doigts, ce qui au passage me permet de sentir la chaleur du mode chauffage. Je le mets à égoutter et maintenant dodo.
Conclusion sur le Teazers Oral Masturbator
Pour une première, c’est intéressant. Il se prend très bien en main, il est facile d’utilisation, ses boutons sont facilement accessibles et reconnaissables avec le pouce, et une fois le sexe dedans, le bruit de moteur est faiblement audible.
Au final, il ne me semble cependant pas m’offrir bien plus que la Magic Wand de ma lionne et l’impossibilité de va-et-vient est un peu frustrante. Sur ce dernier point, je ne sais pas si c’est le design ou si c’est le fait que Dame Nature ait été généreuse envers moi.
Un bilan donc en demi-teinte pour un achat que je ne regrette pas, mais dont je sais que son utilisation ne sera pas forcément régulière et à laquelle je préfèrerais souvent finalement une masturbation manuelle.
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Mille mercis à vous d’avoir lu ce paragraphe.
Il est vrai que pour les va et vient, ce n’est pas l’idéal. Mais merci de ton avis. C’est toujours intéressant de lire les ressentis différents. Et merci Adam pour le clin d’oeil !