Depuis quelque temps, mes amantes jouent et explorent ma frustration, et expérimentent comment faire sortir la bête et me mettre en rut.
Lors de sessions kink, une de mes amantes m’oblige à me masturber à ses pieds en regardant longuement son sexe exposé par sa position assise sans un fauteuil, jambes écartées, en face de moi. Puis, m’ordonne d’approcher à quatre pattes pour le sentir sans avoir alors le droit de le toucher et sans avoir le droit de me masturber pendant que je le sens.
J’ai fait une longue session récemment avec une autre amie libertine spécialiste de l’edging.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le terme, edger vient de l’anglais, cela signifie rester sur le bord. C’est une pratique qui consiste à se (faire) masturber jusqu’à arriver le plus proche possible du point de non-retour de l’orgasme, mais sans le dépasser. On a donc un rush de plaisir qui monte, mais pas l’orgasme. Il faut ensuite laisser retomber un peu la tension sexuelle, puis recommencer et ainsi de suite…
Le plan machiavélique, me mettre en rut…
Durant cette session, cette délicieuse amante, a commencé à stimuler mes tétons si sensibles pour me faire monter, et commencé à me masturber doucement tout en bloquant mon corps avec son poids sur moi.
J’essayais de la stimuler moi-même, mais bloqué par son poids sur la moitié de mon corps par son corps, je ne pouvais pas bouger. Quelle frustration…
Cela a duré longtemps, de temps en temps, elle libérait mon corps, allait s’occuper de mon sexe avec sa bouche, me griffait avec ses ongles, me titillait les tétons.
Elle revenait alors me bloquer le corps et me edgeait systématiquement tellement de fois que je n’ai évidemment pas le compte.
Petit à petit, j’ai été envahi par un sentiment animal que je connais bien, une envie de sexe qui devient une emprise, ce que j’appelle être en rut.
En général, lors de mes précédentes sexpériences, nous arrêtions là, mais avec cette amante ce n’était que le début.
Toujours bloqué sans pouvoir bouger sous son poids, elle continuait sa délicieuse torture. J’étais de plus en plus excité.
J’étais petit à petit envahi par une soumission grandissante, je voulais tout faire pour qu’elle continue à me masturber pour me faire jouir. Légère au début, cette soumission s’est accentuée au point d’exploser. Elle me regardait, j’essayais de l’embrasser, de la toucher, de la lécher, elle se refusait à moi. Et je sombrais, j’étais à elle, prêt à tout…
Comment mettre un homme en rut ?
J’étais sous l’emprise totale de mon excitation, je n’étais plus humain, j’étais bête, j’étais hormones, j’étais plaisir, je voulais tellement jouir.
Elle posait son corps sur moi, et bloquait mon sexe contre elle tout en me titillant les tétons. Je faisais tout pour essayer de me masturber contre elle en essayant de bouger mon bassin sans y parvenir.
Et elle continuait à me titiller, plonger ses yeux dans mes yeux. J’étais une bête en rut, je n’étais plus humain, j’étais sexe.
Elle a alors dégagé une partie de mon corps, mon bassin était en partie libre. Tel un chien en rut sur la jambe de sa maîtresse, je me frottais à elle pour essayer de jouir. Je ne contrôlais plus rien, j’avais presque honte dans les bribes d’esprit qui s’emmêlaient dans mon cerveau, mais tel un addict à sa drogue, je m’en foutais, je voulais juste qu’elle me branle à nouveau.
C’est alors qu’elle m’a regardé, droit dans les yeux, me demandant ce que je voulais. Je ne pouvais plus parler, possédé par l’envie. Alors, je l’ai supplié de me masturber à nouveau, j’aurais fait plus, j’aurais pu tout faire à ce moment-là.
Et elle a recommencé à me faire edger, encore de longues minutes. J’ai perdu la notion du temps, dévoré par le plaisir, l’envie, la soumission.
Puis, elle a accéléré un peu tout en me regardant, j’ai écarquillé les yeux, le plaisir a alors explosé, le point de non-retour était dépassé, mon orgasme m’a ravagé. Je sentais les longs jets de sperme inonder mon corps, et j’avais envie que ça dure encore et encore. J’aurais vendu mon âme pour rester suspendu dans cet état de jouissance de toutes les cellules de mon corps.
Et, le plaisir s’est retiré, la bête enfin apaisée, le souffle court, le corps recouvert de sperme, abruti par les hormones du plaisir. J’ai fermé les yeux et pris de longues minutes pour récupérer et même pour parler.
Merci pour cette sexpérience chère amante, je ne l’oublierais jamais cette sensation de rut. Vous m’avez donné envie d’explorer ma bête, de voir jusqu’où on peut pousser la bête, ma bête. ❤️
Crédit : l’image d’illustration provient de l’artiste Drako. Vous pouvez aller voir ce qu’il fait en cliquant sur ce lien.
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