J’ai rencontré sur internet l’auteur du blog DSP (Domination, Soumission et Plaisirs). C’est un maître BDSM qui se définit de la manière suivante :
La face lumineuse : Je suis un homme ayant navigué plus de 20 ans avec la même coéquipière, jusqu’à une dernière tempête ayant fait échoué le navire. De physique que je qualifie de « normal », véritable hédoniste, épicurien dans l’âme, appréciant toutes les bonnes et belles choses que la vie nous offre. Profondément amoureux, admiratif et respectueux de la gente féminine, de ses formes et de ses charmes, fidèle et attaché lors d’ une relation de couple, honnête et sincère, privilégiant toujours la franchise et le dialogue au conflit, parfois jaloux, impulsif ou rancunier…
La face cachée : Libertin dans l’âme, il est parfois l’heure de prendre sa vie en main et vivre ses fantasmes… C’est ainsi que « le Maître » s’éveille, avec toute sa perversité et ses idées lubriques… qu’il appartiendra à ma soumise de découvrir…
Je lui ai proposé un interview avec quelques question que j’avais envie de lui poser. Voici mes questions et ses réponses.
NXPL: Pourquoi avez vous choisit de devenir maitre, quel est votre cheminement et que recherchez vous dans le BDSM ?
Pour commencer, je ne pense pas que l’on « devient » Maître mais plutôt qu’on « l’est » dans sa nature profonde. Cela peut rester enfoui et ne jamais être « exploité », comme cela peut se révéler un jour, dû au hasard ou à des situations permettant de découvrir cette « volonté » et cette capacité à dominer une tierce personne…
Pour ma part, cela s’est révélé au cours de jeux amoureux totalement anodins et lors d’ébats au cours desquels ma partenaire et moi-même avions pris beaucoup de plaisir à faire l’amour en utilisant une simple paire de menottes et un foulard lui masquant les yeux…
Par la suite, j’ai pu découvrir le BDSM de façon totalement « virtuelle », au travers de jeux « online » sur le web, ce qui m’a permis d’acquérir une certaine expérience, même s’il ne s’agissait de jeux D/s qu’au travers d’avatars simplement faits de simples pixels… néanmoins fort réalistes et toutefois « dirigés » par des personnes bien « réelles »…
Peu à peu, ces jeux virtuels se sont légèrement transformés et mes soumises du moment ont été amenées à réaliser des « défis et missions » beaucoup plus réelles, toujours dans le sens du dépassement de soi…
Cette période m’a beaucoup appris, tant par l’intermédiaire de mes soumises que par différents contacts avec d’autres Dominant(e)s.
Au terme de cette période, j’ai continué à me documenter sur l’univers et les pratiques BDSM, par la visite de nombreux sites web évoquant le sujet, ainsi que par des moyens plus « littéraires » jusqu’à avoir la « chance » de pouvoir assister à une véritable séance BDSM au sein d’un club libertin…
NXPL: La domination dans les jeux sexuels est très excitante mais le BDSM va plus loin car la domination de sa soumise se fait aussi dans la vie courante. Pourquoi le maitre prend du plaisir à diriger la vie de sa soumise ?
Je n’ai actuellement aucune soumise « attitrée de façon permanente ». A la différence de nombreux autres Dominant(e)s, je ne souhaite pas vraiment mélanger sentiments et relation BDSM et n’envisagerai donc pas de vivre au quotidien avec ma soumise… même s’il est toujours possible d’évoluer et changer d’avis, ce que l’avenir m’apprendra peut-être…
Pour ce qui est de « diriger la vie de sa soumise », je pense que le Dominant n’est pas toujours forcément celui qui « tient la laisse » dans la mesure où il œuvre pour l’épanouissement et le plaisir de sa soumise et qu’en quelque sorte, c’est bel et bien elle qui « dirige » les jeux…
Pour ma part, mon but et principal plaisir ne réside pas tant à « diriger la vie de ma soumise » qu’à l’amener à un épanouissement total par le dépassement de ses limites. Pour illustrer cela, j’ai eu récemment une soumise qui se sentait particulièrement pudique et peu à l’aise avec la vision de son corps qu’elle osait à peine dévoiler dans l’intimité. Après quelques temps, elle a franchi certaines barrières, allant jusqu’à prendre plaisir à fréquenter des plages naturistes, ainsi qu’à s’exhiber sans gêne ni pudeur aux regards d’autres personnes au sein d’un établissement libertin, lieu qu’elle ne connaissait absolument pas et qu’elle n’aurait jamais osé imaginer fréquenter auparavant…
NXPL: Comment se passe une semaine typique d’un maitre envers sa soumise ? Avez vous des contacts fréquents ? Comment lui donnez vous des ordres ?
Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai actuellement pas de soumise et n’envisage pas de vie commune avec celle qui m’offrira son collier. Je vais donc répondre en citant les expériences vécues avec la dernière soumise m’ayant appartenu…
Nos jeux D/s se déroulaient essentiellement « à distance », par mail, téléphone ou webcam. Elle devait réaliser ses « défis » et, malgré toute la confiance que j’avais en elle, devait envoyer par mail les photos ou vidéos attestant de la réussite de ses « défis »…
Bien entendu, il y eût aussi des rencontres réelles entre elle et moi… ce qui sera abordé dans la dernière question…
NXPL: Pour vous est-ce que le BDSM est une manière de gérer votre sexualité ou est-ce que c’est un mode de vie qui ne vous quitte jamais ?
Je ne pense pas que je saurais vivre et faire vivre une relation BDSM au quotidien avec une soumise vivant en permanence à mes pieds. Il s’agit donc davantage d’une facette de sexualité, même si je reste convaincu que le BDSM est avant tout un « Art » et non une « pratique déviante » comme peuvent le penser bon nombre de personnes ne connaissant pas ces pratiques.
Enfin, quoi qu’il en soit, le BDSM dans son ensemble ne concerne pas que la sexualité, même si celle-ci en fait bien entendu partie intégrante…
NXPL: Décrivez une session de BDSM avec votre soumise, comment cela se passe ? Quelles sont les étapes ? combien de temps cela dure-t-il ?
Une séance peut durer de quelques minutes à plusieurs heures, voire même une journée ou un weekend… tout cela dépendant du « scénario » mis en œuvre. Quelques exemples figurent également sur mon blog dans la rubrique « Mes récits et fantasmes »…
Pour ce qui me concerne, j’attache beaucoup d’importance à la privation des sens de ma soumise et c’est pourquoi la 1ère étape de chaque séance est toujours de lui bander les yeux. Privée du regard, les sensations sont toujours différentes et outre le plaisir de ma soumise, je cherche avant tout à insuffler en elle des sentiments de mélange d’excitation et de peur dans la mesure où elle ne sait jamais à l’avance ce qui va lui arriver…
Une fois les yeux bandés, elle est souvent immobilisée par des menottes ou cordages afin d’être totalement offerte et sans aucune possibilité de défense ou de se soustraire à ce qui l’attend, hormis par utilisation de son « safeword » le cas échéant bien sûr…
Ensuite, je laisse libre cours à mon imagination du moment… même si tout a été planifié en amont…
Cela peut être une expérience avec des glaçons, des bougies, un fouet ou une cravache, une tierce personne « invitée » à assister ou participer à la séance… ou bien d’autres choses, l’imagination humaine étant à mon sens inépuisable…
NXPL: De temps en temps, on compare le processus de soumission de la soumise à son maitre au processus de lavage de cerveau d’un gourou sectaire puisque l’objectif est d’avoir un contrôle total sur sa soumise ou sur un individu. Qu’en pensez vous ?
Je ne pense pas que le contrôle de la soumise puisse s’apparenter au lavage de cerveau évoqué dans la question. Comme je l’ai déjà dit, dans la relation BDSM, le Dominant n’est pas toujours forcément celui qui tient la laisse puisqu’il se doit d’œuvrer pour le plaisir de sa soumise…
Par ailleurs, la soumise garde toute sa personnalité intacte et son contrat d’appartenance doit stipuler qu’elle reste libre de stopper la relation à tout moment, sans avoir à forcément justifier sa demande. Elle doit également être protégée par la possibilité d’utiliser le « safeword » qu’elle aura communiqué à son Maître au moment de la signature de son contrat de soumission. Enfin, avant signature de ce contrat, elle doit s’assurer que son futur Maître a bien connaissance de toutes ses attentes et, surtout, de ses limites… même si les limites existent pour être dépassées…
Pour terminer, il existe également une différence entre « Maître » et « Dominateur », que je vous invite à parcourir dans la rubrique « Comprendre le BDSM » sur mon blog…
Merci à ce lecteur de ce témoignage. Je vous encourage à continuer la découverte de ce maître BDSM sur son blog : DSP (Domination, Soumission et Plaisirs)
Note : Illustration principale de l’article : Photo de Dainis Graveris sur SexualAlpha
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- Est-ce que j’ai la possibilité et l’envie de payer un peu plus pour participer d’une manière ou d’une autre aux autres projets d’Adam ?
Mille mercis à vous d’avoir lu ce paragraphe.
Quelle interview intéressante!! Tout d’abord, bravo à toi NXPL de nous faire découvrir des intervenants passionnants et passionnés !!
Je pratique le BDSM très basique que l’on retrouve dans toutes les relations de couples standards mais je m’intéresse de près au sujet et je suis ravie de constater que ce maitre BDSM partage une idée très paradoxale avec moi.
” C’est bel et bien elle (la soumise) qui « dirige » les jeux…” J’ai toujours eu cette idée saugrenue que la personne qui acceptait de se mettre dans une position de soumission menait la danse. Cela traduit bien toute la complexité du vaste milieu du BDSM et ceci me fascine!!
Merci de m’avoir fait découvrir ce blog, je préfère lire une interview (aussi intéressante) que des articles ou des gens qui veulent parler de tout se contentent de faire des synthèse de témoignages disponibles sur le web!
Très bel entretien. Il souligne ce que beaucoup ignore : le dominant se renseigne et prend en compte les fantasmes du soumis, notamment pour les mises en scène. Ici, il l’entraîne même au-delà des limites que la soumise pensait ne jamais pouvoir franchir.
Merci pour cet article
Merci aussi de m’avoir fait découvrir ce blog, mais je suppose qu’il faut donner entiérement sa confiance dans le bsdm….je n’ai jamais pratiqué cela, à part le bandeau que j’ai aimé..
Me voilà maintenant avec toutes les descriptions de ce jeu, dirais je..
Dernièrement via un site de rencontre cela m’a été demandé, j’ai réservé ma réponse c’était dans un rôle de “domina”
Merci
Bien à vous..
Oh vous êtes bien loin d’avoir vu toutes les descriptions du BDSM dans cet article, mais lisez aussi dans la section témoignage d’autres articles à ce sujet, il y en a quelques uns qui méritent la lecture. Vraiment.
merci de m’informer…
Une relation D/s, Sm, … n’est pas un “jeu” pour beaucoup de gens qui la vivent. C est un épanouissement, un mode de vie, une nature profonde.
Bonne remarque, je n’aurait pas du répondre avec jeu dans le commentaire précédent, je vais le changer d’ailleurs. Merci de l’avoir fait remarquer.
Cette interview est vraiment très intéressante ! Nous n’avions jamais lu/vu le point de vue du dominant, et c’est toujours fascinant de découvrir comment les gens vivent le BDSM dans leur quotidien. Au final, la réalité est beaucoup plus éloignée que ce qu’on imagine, et nous pensons que ce genre de témoignages est une très bonne façon de faire évoluer les mentalité.
Nous nous permettons d’ajouter un lien vers un article de notre blog qui viendrait compléter cet article, il s’agit de l’interview de Céline Messine, qui donne son point de vue de soumise sur les relations BDSM.
N’hésite pas à laisser en commentaire de notre article un lien vers le tien, car les deux sont vraiment complémentaires.
Bonjour,
Cette interview est effectivement intéressante même si je ne partage pas beaucoup les avis de ce monsieur. Pour moi c’est assez typique du BDSM 2.0 celui d’internet, du virtuel, de 50 nuances de grey. Un BDSM gentillet que l’on voudrait accessible à tout un chacun. Je ne crois vraiment pas que cela soit une bonne chose, beaucoup de femmes risquent d’y laisser des plumes. Le coup très usité de “Dans une relation D/s, c’est le soumis qui mène la danse … ” … est quelque chose que l’on entend beaucoup, je crois que c’est un leurre, pour amadouer justement les soumises. Lorsque en tant que Soumise l’on se sent totalement dépendante de Son Maître et que l’on suit totalement son éducation de vie, croyez-moi, ce n’est pas la soumise qui mène la danse et dans quel but d’ailleurs. Là nous parlons d’un BDSM de façade, d’une excitation sexuelle mais pas d’un rapport profond, sur le temps. J’ai envie de faire deux petites précisions, ce n’est pas la soumise qui offre son collier (mais peut être son cou) et enfin la seule chose qu’une soumise donne finalement à son Maître, c’est son titre. Il n’y a point de Maître sans soumise … tout au plus un dominant. Voila, histoire d’aller un peu à contre courant. Cela étant dit, cela reste intéressant.
Au plaisir,
Céline Messine
Merci Céline pour ce commentaire intéressant et aussi votre expertise sur le sujet. Je serais très curieux de connaitre votre point de vue sur la dernière de mes questions. Qu’en pensez vous ?
Bonsoir,
Je pense en ce qui concerne votre dernière question que l’on ne parle plus de BDSM mais de manipulation, d’abus et dans ce cas, même si cela existe hélas dans le BDSM, cela n’est pas l’apanage du BDSM seul.
Ces méthodes abusives sont aussi présentes dans tous les autres milieux. Il y a des “faux” Maîtres, comme il y a des “faux” amoureux, des “faux” maris fidèles, des “faux” gentils etc… Nous ne parlons plus de BDSM mais d’abus.
J’avais écrit un article sur le safeword par exemple ou j’expliquais pourquoi l’utilisation de ce “mot de secours” pouvait en fait se retourner contre la soumise. Pour moi le safeword n’est pas, par exemple, un gage de sécurité.
Le contrat d’appartenance (qui n’a évidemment pas la moindre valeur légale) peut aussi être à mon sens, un moyen de “manipuler” en faisant croire que “tout est clair” alors que plus cela avancera moins cela le sera.
Bref, tout cela pour dire que oui il y a des manipulateurs dans le BDSM, j’en ai moi même fait les frais mais qu’il y en a dans tous les compartiments de la société et que les femmes fragiles (ainsi que les hommes) soumises ou pas continueront à en souffrir.
Bonne soirée,
Céline Messine
Merci Céline pour cet éclairage sur ce point. C’est vrai que l’abus n’est pas l’apanage du BDSM, je pense quand même que vu la construction même du rapport entre le dominant et le dominé, le risque de dérapage est important même si je connais pas mal de personne qui sont très BDSM et pas du tout dans cet état d’esprit et heureusement, ce genre de problèmes restent rares.
Merci très bel article qui rejoint aussi le témoignage que j’avais eu d’un auteur érotique et maître bdsm. effectivement cette idée que que celui qui tient la laisse n’est pas forcement le dominant de la situation! surprenant et aux antipodes de l’image que l’on se fait d’une relation dysfonctionnelle
annah
Découverte de ce site et de son excellent contenu.
Je suis ravis de voir qu’on puisse parler librement de sexualité et de BDSM. Comme d’habitude,on y lance des stéréotypes déformants. Tout simplement par manque de curiosité intellectuel. On fait des raccourcis et on en parle comme d’une pratique non acceptable.
Cependant il y a une très forte présence du psychologique dedans.
C’est un raffinement que je commence à découvrir. Mais comme les gens se limitent au visuel, ils zappent l’importance du psychologique…
J’en parle à des amis qui je le voie sont attirés mais qu’ils continuent de rejeter. Je leur parle des plaisirs subtils de cette pratique (je débute donc j’y vais très molo pour le moment).
Mais j’ai fini par oublier l’idée de défendre le BDSM pour juste profiter et explorer.
En tout cas, très bon article.
Des sites comme bdsm-academie.fr propose des formations qu’en pensez vous ?
Bonjour,
Je tiens à rebondir sur cette petite interview de ce maître.
Perso je n’ai jamais pratiqué le bdsm de ma vie mais j’ai été amenée à rencontrer un homme qui lui pratiqué le bdsm et souhaitais un jour avoir une slave dc plutôt débutant….des le début je dis à ce monsieur que je ne souhaite ps etre slave…..mais que je suis ouverte d’esprit si échange et partage….et à mon insu par SMS ce monsieur m’a fais un véritable lavage de cerveau en m’harcelant de SMS…..il m’epuisais avec toutes ses questions,ses critiques sans en avoir l’air….moi qui est une forte personnalité je me suis retrouvée à perdre l’appetit,a me poser des questions sans cesse,a perdre confiance en moi j’ai même été jalouse de mon cul.premiere fois de ma vie que cela m’arrive ….ce monsieur essayé de détruire tout mes points de repères ma personnalité….de me transformer en potiche….j’ai rencontré ce monsieur en réel…..nous nous étions déjà rencontré avant sans que je le sache….. après ce harcèlement de SMS je le revois en mode plutôt stressée pr moi vu les nombreuses prises de tête par SMS ….car ce monsieur n’arretais ps de me provoquer ça epuise spycho…et c’était son but….on a eu des rapports sexuels et des petits jeux rien de bien méchant mais pr moi perso c’était insignifiant je ne ressentais rien…j’avais l’impression d’être un objet…..en tant normal je suis ouverte ,plein de désirs,j’aime partage la je me suis sentis seule mal à l’aise ……on c’est revu quelques mois après ,ce monsieur m’a fais tourner en bourrique,jouant sur ttes mes peurs,,soufflant le chaud et le froid,me rabaissant l’air de rien,critiquant l’air de rien mais c’est sournois ,c’est jamais claire….
Son but c’est que je n’arrête ps de réfléchir,que je doute de moi,ma valeur,mes valeurs,ma vie ,mes choix….bref une destruction sournoise répète encore et encore
J’ai revu ce monsieur une 2eme fois , bizarrement il est arrivait malade….je pense plutôt au malade imaginaire sans désir pr moi….
Je devais réveiller le désir de monsieur toujours de façon sournoise les demandes.
Il voulais me soumettre sans que je m’en rende compte….
Je n’ai rien fais ……je ne suis ps sa slave….et lui avait précise dés le départ….il avait pris soin de m’allumer sexuellement et de me laisser en plan …
Ce fut un week-end end très désagréable pr moi…
J’ai préféré être en manque de sexe que de me soumettre après ttes ses manipulations…..
Je suis fière de moi….
Oui il y en a qui vous lave votre cerveau moi j’ai résisté et je me suis éloigné de lui.
Je pense que ds le bdsm il y a ps mal de pervers……égoïstes…….
Moi qui pensais partage et vivre un truc fort.
Au final il m’a vendu du rêve et à essayé de me faire vivre un cauchemar….
De la poudre aux yeux ce monsieur..
Mesdames faites attention tous les maîtres ou doms ne sont ps tous la pr réaliser vos fantasmes ,mais uniquement les leurs et je trouve cela grave et triste
Cela s’appelle de la violence spy….
Fuyez !!!!!
Merci Sandra pour ce témoignage, et je suis tout à fait d’accord avec vous. Malheureusement, la vie génère et/ou fait rencontrer des personnes toxiques (dans tous les domaines d’ailleurs, que ce soit amis, boulot ou amour). La sexualité n’échappe pas à ce problème. Vous avez manifestement croisé le chemin d’un manipulateur, couplé à une demande BDSM c’est souvent un cocktail détonant dans lequel il ne faut pas tomber. Vos conseils et retour d’expérience sont donc précieux et bien entendu publié ici, espace de liberté de parole sur la sexualité. Merci pour cela.
Une interview ou le maître réalise les fantasmes de sa soumise la respecte… Respecte ses limites et où il y a pas manipulation mentale mensonges et donc la soumise garde sa personnalité intacte ! Ça fais rêver comme au cinéma ou dans nos fantasmes.
La réalité est toute autre, il y a manipulation mentale mensonges et mauvaise foi, le maître joue constamment avec vos limites vos peurs ne respecte pas votre personnalité vous critique constamment insidieusement ou avec sarcasme. C’est une relation de dépendance avec beaucoup de mépris… si vous êtes pas forte cérébralement vous pouvez céder et vous retrouver à faire n’importe quoi vu que la majorité des maîtres sont des pervers narcissiques et jouissent de vous humilier vous frustrer et de vous faire peur. Vos fantasmes ils s’en moquent se sont uniquement les leurs et ça donne pas envie a moins d’être une perverse narcissique ou d’être sous emprise et du coup vous devenez victime.
Lisez le nombre de personnes qui ont fait des trucs pour ce faux amour, fausse relation D/S. Des personnes qui sont devenus dépressives suicidaires bloqués sexuellement perso il voulait m’offrir, me donner dans un plan à trois…. Bien-sûr il le dit pas au début … C’est faux plans, frustrations morales et sexuelles rabaissement … pour faire céder la personne …. Moi j’ai pas cédé vu que c’était pas mes envies … j’étais à l’aise avant de le rencontrer avec mon corps, sexuellement. Depuis cet pseudo relation, je suis moins à l’aise avec mon corps. Je n’ai pas eu de relation sexuelle avec un autre homme depuis un moment comme bloquée (peur). Je sais que cela reviendra mais c’est clair qu’il y a eu une atteinte sur mon corps et mon esprit et j’ose même pas imaginer si j’avais poursuivis dans quel état je serais !
Avec du temps tout cela rentrera dans l’ordre. J’ai pas réalisé mes fantasmes, le peu que l’on a partagé, je n’ai même pas eu de plaisir. Il a dépassé mes limites, c’était nul l’impression d’être un objet sexuel (une très mauvaise expérience pour ma part) et pourtant on avait beaucoup parlé avant par messages. Ces maîtres sont justes des frustrés sexuellement et qui n’aiment pas les femmes.
Mes fantasmes, je les réaliserais avec un homme que je connais très bien et en qui j’ai totalement confiance. Pas avec des maîtres plutôt des malades mentaux uniquement concentrés par leurs plaisirs et leur pseudo puissance alors que c’est des impuissants pour moi !
Attention Mesdames aux mirages !!!!
Bonjour Candy, je comprends tout à fait votre message. Comme partout il y a des pervers et des personnes dérangées. Vous ne pouvez cependant pas tirer de conclusions générales sur votre cas particulier. Certaines femmes ou certains hommes prennent du plaisir à être soumis ou maître et le font dans le respect envers leur partenaire. Laissons leur la liberté de pouvoir s’épanouir dans cette pratique. Néanmoins, je suis tout à fait d’accord avec votre dernière ligne, il est absolument nécessaire de faire attention à ne pas se faire manipuler par une/une perverse narcissique qui se qualifierait de maître ou maitresse et qui ne serait là que pour son propre intérêt. Le BDSM est une pratique complexe qui peut dériver très vite, oui c’est clair.