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  • #44240

    En réponse à: Retour après 1 an de pause

    bzo
    Participant

    Les vibrations ont gagné en intensité, et j’ai ressenti une explosion de plaisir énorme (comme lors de l’éjaculation mais bien plus percutante). Les vibrations internes étaient puissantes et procuraient du plaisir sans que mon corps ne bouge.

    bravo, tu y es arrivé,

    c’est la première fois qui est la plus dure

    les suivantes, immédiatement après, encore un peu compliquées,

    car tu es impatient, malgré toi, de revivre cela

     

    après, une fois que tu auras vécu quelques orgasmes prostatiques,

    tu commenceras à avoir la main,

    cela roulera de plus en plus, tout seul

     

    Il m’est apparu une série “d’orgasmes” plus virulents : le corps entier ayant des spasmes et des cris de plaisir incontrôlés.

    Cependant, ces orgasmes n’étaient accompagnés d’aucun plaisir ressenti, simplement mécaniques.

    Voila ma question : d’après vous pourquoi n’ai-je pas ressenti de plaisir lors de ces plus gros orgasmes ? 

     

    ne t’inquiète pas, tu n’es pas le premier à rapporter ce genre de phénomène,

    c’est assez courant, ton corps n’est pas encore habitué à tant de puissance, dans les tuyauteries,

    il est décontenancé mais cela passera

     

    mais tout cela est splendidement encourageant,

    tu es sur le seuil d’un plaisir prostatique,

    en train de se faire son nid, dans ta chair

     

    tu as réussis à provoquer l’étincelle décisive,

    c’est bien cela qui compte,

    le reste n’est plus qu’une question de temps,

    de bien s’habituer à ce qui se passe,

    que ton corps puisse prendre ses marques

    et puis surtout, toi, par rapport à ton corps ,

    tellement en roue libre, tellement rugissant

     

     

    #44239
    Ncls0
    Participant

    Bonjour à tous,

    Pris d’un élan, j’ai décidé de me lancer à nouveau dans cette expérience après une année de pause.

    Il faut savoir que lors de mes premiers pas, j’avais eu beaucoup de difficultés notamment dû à une difficulté à me détendre, une crispation aux moments où le plaisir arrivait, beaucoup d’impatience … bref la galère.

     

    Je prends le temps de partager mon expérience car j’ai eu la chance d’atteindre par hasard (ou pas) un orgasme.

    L’avantage, c’est que c’est comme le vélo, on n’oublie pas tout en un an.

     

    Je commence par une douche chaude, je me positionne sur le côté et commence mes exercices de respiration.

    Naturellement je commence, à effectuer des contractions : je dirais même des micro-contractions (avant j’avais tendance à vouloir les accentuer volontairement pour “forcer” les choses). Je me suis rendu compte que les mouvements sont très faibles mais très subtils.

    J’ai alors décidé de me concentrer uniquement sur ma respiration et arriver à visualiser ce minuscule point (c’est comme ça que je l’ai ressenti) à l’origine des vaguelettes de plaisir.

    Plus je me détendais, plus je ressentais les vaguelettes, plus ce minuscule point m’apparaissait clairement, et plus je ressentais son intensité.

    J’ai réussi à obtenir un orgasme sans le vouloir (je dits cela car il semblerait que plus on cherche à l’obtenir et moins on l’a), la seule méthode qui m’est apparu a été de laisser faire les choses.

    Les vibrations ont gagné en intensité, et j’ai ressenti une explosion de plaisir énorme (comme lors de l’éjaculation mais bien plus percutante). Les vibrations internes étaient puissantes et procuraient du plaisir sans que mon corps ne bouge.

     

    Les sensations se sont calmées d’elles même et j’ai repris “le travail”.

    Il m’est apparu une série “d’orgasmes” plus virulents : le corps entier ayant des spasmes et des cris de plaisir incontrôlés.

    Cependant, ces orgasmes n’étaient accompagnés d’aucun plaisir ressenti, simplement mécaniques.

    Voila ma question : d’après vous pourquoi n’ai-je pas ressenti de plaisir lors de ces plus gros orgasmes ? 

    Est-ce par ce que mon cerveau n’a pas encore associé ces événements à du plaisir ? Ou parce que j’ai sans le vouloir contracté mon corps, d’où les spasmes, ce qui a empêché le plaisir de monter ?

     

    PS : J’ai essayé la stimulation des zones érogènes avec les mains mais cela ne fonctionne pas sur moi car cela ajoute du plaisir au niveau du pénis et cela brouille les pistes. Mon cerveau n’a pas fait la transition encore.

     

    Voila pour mon témoignage, pause demain, et j’espère repartir pour de nouvelles aventures.

     

    #44232

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    oh, je n’ai qu’à être nu dans mon appartement,

    le plaisir me rejoint immédiatement,

    m’accompagne joyeusement,

    il est comme un grand oiseau dans ma chair,

    je sens ses plumes frémissantes, je sens son duvet chaud,

    je sens ses ailes s’ouvrir, dans la moindre de mes cellules,

    je sens son vol, de tout mon être

     

    quelle fête de tous les instants,

    il n’y a qu’à laisser parler mon désir,  laisser courir mon imagination,

    mon corps, lui, se tient prêt à me répondre,

    à soutenir le challenge,

    où que je sois, dans n’importe quelle position que je sois,  quoique je fasse,

    parfaite complicité, totale complicité,

    il y a toujours un petit quelque chose, en plus, à faire,

    pour que n’importe quel geste, n’importe quel mouvement,

    n’importe quelle positionnement dans l’espace,

    n’importe quelle activité du quotidien,

    se transforment en un réservoir de sensations ineffables,

    nageant dans tous les sens,

    comme des myriades de poissons, dans une nasse

     

    courez mes doigts,

    montrez de la curiosité pour chaque centimètre carré de peau,

    allez visiter les recoins les plus lointains,

    le plaisir s’est implanté partout, a envahi tous les territoires,

    est prêt à jaillir de partout

     

    cette peau est  vibrante, résonnante,

    comme celle d’un tambour,

    au moindre contact, au moindre effleurement,

    même il suffit de souffler dessus,

    pour que cela mette en mouvement,

    de grands courants vibratoires,

    sous elle

    #44229
    Logos
    Participant

    Bonsoir,

    As tu essayes de ne rien faire pendant tes séances

    En général, mes essais sont assez long, de l’ordre de 2h. La premiere demi-heure, je tente justement de ne rien faire, de lire un truc pour me détendre avant de préparer la relaxation etc. mais cela ne fait pas grand chose (je dois approcher des 30 essais). L’eupho est aussi celui qui se démarque le plus. Moins intrusif, si je veux essayer tous les jours, cela ne cause pas de soucis.  A coté, je commence seulement doucement a sentir la prostate avec l’helix. Par contre, progasm jr et l’helix vibrant (actif), tres bof, ca anesthésie plus qu’autre chose.

     

    c’est tellement à l’opposé de ma façon de pratiquer

    En effet :p Du coup, je pense qu’on risque de tourner en rond, car j’écoute aussi mon instinct, mais il n’est qu’une voix parmi d’autres. Le lacher prise ne sera juste pas possible, car je ne perds pratiquement jamais le contrôle, dans aucune circonstance et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Au mieux, je me désinhibe, mais je ne lache pas les rennes. C’est pour ca que le seul moyen de laisser plus de place à la voix de l’instinct est d’abord de satisfaire les attentes du technicien pour qu’il retourne dans son poste d’observation avec son calepin et coche en silence pendant que les autres avancent dans le boulot.

    De toute facon, la pratique prostatique est à l’opposé complet de ma facon d’être. Je ne me mets pas la pression, j’essaie de continuer en mode “technique de maitrise du corps” mais tout ce qui est confort, sensations (surtout agréables), détente et laisser aller, ce n’est pas trop ma mentalité ^^

    On verra jusqu’où j’irai. Vu la somme investie dans les différents modèles, je ne compte de toute facon pas laisser tomber comme ca et cela change un peu de la routine de la simple pratique éjaculatoire. Si je vois que cela continue de bloquer, je pense que je testerai avec cbd, ou avec l’hypnose (même si encore une fois, l’autosuggestion marche pas mal, mais l’hypnose passive bloque, donc les playlists type hypno-aneros ne fonctionnent pas, ou alors m’endormir avec et mettre le reveil pour 1h30 plus tard, à voir.
    Le principal ennui est que les interrogations “techniques” restent en suspens.

    #44218
    bzo
    Participant

    Au final en fait, je procede non pas en suivant les guides mais par élimination

    c’est une méthode tout à fait valable,

    c’est la mienne aussi

     

    avoir plusieurs modèles, augmente tes chances d’y arriver

    et plus tard, te permettra de varier les sensations,

    chacun ayant ses spécificités

     

    et puis un masseur, qui à un moment donné, ne produisait aucun résultat,

    peut plus tard, se révéler, après nouvel essai, être une bombe

     

    les masseurs vibrants, peuvent être utilisés sans mettre en route le moteur,

    s’il est bien dessiné, il devrait faire de l’effet,

    en tout cas, il doit en avoir, en principe,  le potentiel

     

    moi, le Vice, est un de mes préférés

    et je ne l’ai quasi jamais utlisé le moteur allumé,

    idem pour mon préféré, le Nexus G-Rider,

    gros massif, en apparence, pataud

    mais capable de nuances très très subtiles, de finesse,

    je ne l’ai utlisé avec son moteur allumé, qu’au tout début,

    pour voir ce que cela donne,

    il est d’ailleurs d’une très médiocre qualité,

    assez lamentable, même, les possibilités vibratoires de son moteur

    #44215
    Logos
    Participant

    Yep, j’ai lu le traité, et pas mal de postes.

    Au début, je négligeais pas mal la phase décontraction mais j’y consacre plus de temps, voyant son impact.
    Histoire d’aider pour la détente, je vais voir ce que cela donne avec du cbd.

    J’ai déja tendance a aller assez durement dans la pratique solo habituelle, au point de parfois me blesser alors la pratique prostatique est l’inverse complet de ce à quoi je suis habitué.

    Pour l’instant, je shifte la pratique en m’aidant d’une main pour augmenter et centrer les sensations sur le glissement sur la prostate, et quand ce sera repéré, je recommencerai sans les mains.
    La visualisation aide pas mal aussi à rester tourné vers l’intérieur (encore une fois l’inverse de mes habitudes, où j’ai besoin de visuels) et j’essaie de m’imprégner de l’idée que ce n’est pas la force de contraction qui augmente la sensation, mais la subtilité de la stimulation. Plutôt que d’imaginer avoir affaire à un sac de frappe dans lequel se défouler, j’imagine plus un ruban de soie qu’on laisse glisser dans la main, etc.

    En tout cas, la plus mauvaise erreur que j’aurai fait aura été de m’acheter le modele moyen avec vibreur. Je suis déja moins fan des modèles silicone, et si les vibrations peuvent faire leur effet, elles ne s’improvisent pas…les activer quelques secondes avant un pic est top mais devoir tendre la main pour l’activer casse le rythme. Et le laisser activer désensibilise tres vite la prostate et fou toute la préparation en l’air. Au final, je seul intéret que j’ai trouvé au joujou vibrant, c’est comme bonus pour une pratique centrée sur le penis avec stimulation prostatique en parallèle (aussi appellée “methode de vidange express”)

    Au final en fait, je procede non pas en suivant les guides mais par élimination. Si on arrivait à quelques chose par la force des contractions volontaires, j’aurais déja eu des résultats. Si on y arrivait sans préparation idem, et si le choix du modele était la clé, probablement aussi (face aux échecs et pour ne pas me lasser, je teste a tour de role sur le helix, eupho, progasm jr et l’autre qui vibre. Et c’est avec l’eupho que j’arrive au meilleur résultat au final)

     

    #44214

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    la qualité des sensations est un moteur,

    est le moteur,

    pour toujours plus s’élever

     

    il y des moments où il y a comme un accord,

    dans l’instant,

    une sorte de parfait équilibre,

    entre des forces en nous,

    entre les énergies qui se libèrent

     

    la volupté, alors,

    atteint une telle fluidité cristalline,

    une vibrante limpidité semble s’emparer,

    de toute notre chair,

    une très brève forme d’aboutissement

     

    la bouche du volcan,

    parfois,

    est d’une telle douceur,

    semble un baiser,

    indéfiniment

    #44210
    bzo
    Participant

    la quête est longue et difficile avec l’aneros classique mais avec le vibrant je ne sais si j’ai atteint des super O des super T ou je ne ne sais quoi mais j’ai découvert des plaisirs que même mon imagination n’aurait pu envisager

    je fais un quart d’heure sans vibration puis go c’est parti pour 1 heure de folie

     

    oui, le parcours peut être ardu, pour certain s plus que d’autres

    mais ton exemple démontre, une fois de plus, qu’on peut y arriver,

    l’esprit humain est tellement complexe, peut souvent être son meilleur ennemi,

    c’est souvent une jungle sans merci, dans laquelle il faut se tailler son chemin avec patience,

    avant de trouver son eldorado

     

    mais bonne nouvelle,  la plupart y arrive,

    c’est une question , le plus souvent, de pratiquer et encore de pratiquer

    et cela finit par arriver tout seul

    car le meilleur guide qui puisse exister, c’est son propre corps,

    il suffit, en fait, d’apprendre à l’écouter,

    d’apprendre à le laisser nous guider

    #44203
    curieuxjj24
    Participant

    Bonjour.

    J’ai franchi le pas et j’ai mon edge 2. Le 1er essai était émoustillant mais je maintiens que les vibration s ne sont pas le mieux. C’est plus la taille et l’inclinaison qui m’intéressent mais je reste ouvert.

    Par contre je vais me prendre le progasm parce que sa taille m’excite et je m’interroge sur le tempo ou les peridises. Quelqu’un peut il m’expliquer comment ils fonctionnent ? Faut il faire comme pour l’ helix ou pas du tout ?

    Merci pour votre aide.

     

    #44200
    brother
    Participant

     

    Bonjour c’etait il y a 6 mois
    j’ai 52 ans et je viens de découvrir le plaisir prostatique .
    Merci à Adam pour son fabuleux traité qui m’a fait découvrir mon corps .j’ai découvert le site en lisant le Figaro durant le confinement . A 52 ans je découvrais que le plaisir pénien était un plaisir parmi tant d’autre et que la prostate en donnait des plus intenses et des plus longs ; mais que la quête serait longue. J’ai donc acheté l’aneros vibrant et là ce fut la révélation; une découverte de mon corps je pouvais prendre du plaisir autrement et sans limite de temps ; mais je sentais que ce plaisir si intense ne correspondait pas complétement aux descriptions du plaisir prostatique; la prostate est trop martelée par les vibrations il y avait un mélange de plaisir prostatique et de plaisir anal . j ai donc acheté l’aneros helix et je commence donc ma quête et la ma prostate se réveille ; j’arrive par moment même sans l’aneros en contractant mon périnée à déclencher du plaisir.

    des news

     

    bonjour

    6 mois aprés

    la quête est longue et difficile avec l’aneros classique mais avec le vibrant je ne sais si j’ai atteint des super O des super T ou je ne ne sais quoi mais j’ai découvert des plaisirs que même mon imagination n’aurait pu envisager

    je fais un quart d’heure sans vibration puis go c’est parti pour 1 heure de folie

    en écartant légèrement les fesses le ressenti est énorme l aneros est plus mobile et les sensation sont plus subtiles et si je regarde des videos x  le plaisir est amplifié

    je dois être sur la ligne 50 de la carte au trésor

     

    à plus pour de nouvelles aventures

    Coconut51
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je créé un petit topic car j’ai quelques questions et j’aimerai vous partager mon expérience.

    Donc je commence par le début (logique :D) :

    Il y a quelques mois je tombe sur une vidéo info (sur Tiktok comme quoi ça peut être utile parfois 🙂 ) qui parle de l’orgasme prostatique. Ca m’intrigue (j’avais entendu parler de la prostate mais que sur l’aspect “cancer” et toucher rectal. Bref j’y connaissais queudalle. Donc le soir même j’essaie de l’atteindre par mes propres moyen (les doigts) et ça me fait rien (logique me direz vous). Mais je me commence à me renseigner sur des articles, des vidéos youtube. Jusqu’à tomber sur le Traité d’Aneros et donc je le lis bien et me commande un Aneros (c’était Novembre 2021). Je reçois le bouzin avec du lubrifiant et j’essaie (j’étais super excité mais bon je savais qu’il fallait être patient avant d’arriver à quelque chose de tangible).

    Plusieurs séances, et rien. Rien de rien (je dis ça pour ceux qui découvrent et comme moi se demandent s’ils ont bien une prostate). Plusieurs mois même sans rien, j’essaie tout, mais mal. Je force sur l’Anéros (comme quoi j’avais vraiment rien compris à l’époque, même une fois je me masturbe avec l’Anéros, sans effets bien sûr). Je vais même acheter un truc dans un sex shop un peu plus gros (et vibrant), et ça ne me fait toujours rien.

    Puis un soir je change de méthode, je me mets en mode RELAX à fond, dans les bonnes conditions, je respire consciemment, j’évite le porno mais j’utilise plutôt des pensées sympas. Puis je fait bouger l’Anéros subtilement, et, sans que ça soit explosif, je commençais à comprendre le mode de fonctionnement (subtilité des mouvements, rythme, respiration profondes et plus lentes pour voir ce qui marche).

    Bref au moment où je n’y croyais plus je voyais un petit résultat.

    Le passage ci-dessus pourra surement parler à ceux qui se décourageraient.

    Et donc, depuis plusieurs séances, je progresse vraiment sur le plaisir prostatique. Je vais tenter de le décrire ( pas facile car tout ce que je lis ne correspond pas tout à fait à ce que je ressent moi) :

    • Les 20 premières minutes je fais de la respiration abdominale, avec de la musique de détente / relaxation, yeux fermés, en chien de fusil (je trouve que c’est pas mal car la jambe du dessus appuie légèrement sur la prostate.
    • Ensuite je contracte légèrement pour “titiller” la prostate, et là (je sais pas si j’explique bien le phénomène), je sens la prostate gonfler, le masseur appuyer de plus en plus dessus (ou même le sentiment que le masseur passe au dessus de la prostate -quitte à avoir le sentiment qu’il se coince), et en même temps le pénis aussi réagir à la prostate, bref c’est cool. En même temps je ressens comme des fourmillements au  niveau du bassin.

    Voilà pour dire que je suis ravi du résultat. C’est tellement bien qu’en ce moment je fais ça tous les soirs (apparemment c’est un rythme trop élevé).

    Au niveau des questions, comment progresser un peu plus dans mon parcours, comment ralentir le grossissement de la prostate pour prolonger l’effet?

    Voilà, j’espère que ce petit texte vous aura plus, j’ai 36 ans et jamais de ma vie j’aurai pensé découvrir quelque chose d’aussi fort sexuellement à mon âge.

    Au plaisir de vous lire… 🙂

    #44196

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    à chaque moment de la journée,

    quelque soit mon activité,

    il y a sa petite prolongation, sa petite décoration,

    de plaisir ineffable,

    possible

     

    ainsi, quand j’ai les mains occupées,

    debout, affairé, dans la cuisine, par exemple,

    ce que j’aime tout particulièrement,  aussi, en même temps,

    c’est juste serrer les cuisses, autour de mes bijoux de famille,

    leur faisant comme un écrin de velours enveloppant, pressant

     

    les mollets entrent en contact,

    commencent à se frotter, lentement, l’un contre l’autre,

    les poils et les peaux, de mes bas de jambes, s’entremêlent,

    semblent s’électrifier, former comme un essaim vibrant,

    un tapis  frissonnant, en mouvement

     

    prenant appui, nonchalamment,

    sur le bas de mon corps, pareillement en activité,

    je laisse mon bassin basculer,

    lentement, vers le côté,

    comme dérivant lascivement,

    très peu masculinement, en l’air

     

    ma prostate bourdonne, depuis le début,  en arrière-plan,

    ajoutant son grain de sel à la fête,

    dès que je contracte quoi que ce soit, là, en bas,

    elle se met à émettre, ses délicieuses ondes

     

    comme une lente, très lente, vague ,

    dense, sirupeuse , d’ineffable

    semble se lever dans mon bassin,

    semble grimper, centimètre par centimètre

     

    je m’offre de plus en plus au plaisir,

    me laisse envahir,

    je garde les yeux bien ouverts, cependant,

    j’ai remarqué qu’ainsi, c’était mieux,

    qu’on percevait mieux, chaque détail,

    qu’ils ressortaient mieux,

    que c’était plus acéré,

    qu’on galopait avec plus de puissance

     

    bien que mes paupières se referment de temps à autre,

    tellement le plaisir  presse irrésistiblement dessus

    comme s’il voulait refermer les volets du magasin

    mais je les rouvre à chaque fois,

    bref moment d’intervention, avec insistance et fermeté,

    de ma part

     

    #44192

    En réponse à: Essai lelo Hugo

    bzo
    Participant

    je ne connais ce masseur que de réputation,

    personnellement , je crois que pour le massage prostatique,

    rien ne vaut un masseur sans vibrations

     

    les vibrations peuvent sans doute apporter des sensations exotiques,

    même des orgasmes

    mais pas comparables à ceux qu’on obtient à la sueur de son front,

    en dialogue, en tête à tête, avec sa prostate

     

    sinon, Adam a testé ce masseur:

    Test du masseur prostatique vibrant Lelo Hugo

    #44188
    bringerxx
    Participant

    Bonjour à tous, je me présente Greg , j’ai 50 ans et depuis peu je possède un masseur prostatique, le lelo Hugo!!  J’ai quelques questions par rapport à ce masseur… tout d’abord , je l’ai utilisé plusieurs fois sans les vibrations, et peut il bouger seul lors de contractions involontaires ?  Il a aussi souvent tendance à ressortir seul lorsque je suis sur le dos , comment palier à ça?  Merci de vos réponses

    #44182

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    je refais du yoga chaque soir

    ou plutôt, chaque nuit,

    désormais,

    avec des exercices soigneusement choisis,

    mon  genou, ma cheville et mon dos,

    les articulations dans ces coins-là,

    que je croyais, perdues à tout jamais, pour ce genre de mise en tension, assez extrêmes,

    non seulement, tiennent étonnement bien le coup

    mais leur état s’améliore spectaculairement,

    c’est un petit miracle que je suis en train de vivre

     

    et puis quel plaisir de pouvoir à nouveau

    faire ces exercices tout en étirements, en élongations

    de mise en tension de certaines parties du corps

    et puis relâchement, d’autres,

    le tout,  avec la respiration  qui semble tout irriguer,

    tout infiltrer comme des vagues de plus en plus puissantes

     

    tiens, en parlant de plaisir…

    à mes sorties et mes entrées de pose,

    je bascule en mode yin yang,

    avec les gestes, les mouvements, les positions,

    pour vivre de brefs instants de sensations délicieuses,

    tellement variées, tellement riches

     

    cela m’est devenu tellement naturel,

    d’entremêler ainsi, à toutes mes activités du quotidien,

    des moments de volupté et de jouissance

    mon corps et moi,

    le couple intérieur,

    tant de dualités éveillées,

    tant de complicités,

    tant d’interactions par paire

     

    tout semble, en fait, semblent aller par paire,

    par paire qui s’électrifient, s’enflamme mutuellement,

     

    le désir est au centre de tout cela,

    comme le clocher est au milieu du village,

    avec ses cloches qui sonnent

    qui m’emplissent de leurs vibrations cristallines,

    comme j’aime me sentir ainsi,

    avec ce désir, si splendidement capable d’éveiller tout mon corps,

    d’en tirer des sensations, de la jouissance, de toutes parts

     

    et puis cette intimité avec ma chair,

    c’est tellement épanouissant,

    une exploration tellement riche,

    je taquine mes frontières intérieures, je les outrepasse constamment,

    je m’enfonce dans de l’inconnu

     

    oh oui, il y a tellement d’inconnu en nous,

    c’est splendide de pouvoir s’aventurer par là

    et avec de tels outils,

    avec la volupté, avec la jouissance, avec une mer de sensations,

    pour me faire découvrir de nouveaux territoires

     

     

     

    #44175
    Rouge et noir
    Participant

    Pour répondre aux deux derniers postes, effectivement je confirme que l’orgasme prostatique est très “personnel” que ce soit pour fes raisons anatomiques, psychologiques.

    Pour preuves, depuis 3 jours, j’ai découvert une position, que je n’ai pas lu fréquemment mais qui me donne un plaisir de dingue :

    Sur le ventre, appuyé sur les coudes, sexe bien positionné vers le bas entre les jambes, et je fais des mouvements de va et vient avec des contractions des fessiers comme en missionnaire.

    Olalala…. Divin pour faire monter le plaisir.

    J’ai même testé sans vibrations, c’était fabuleux.

    Mais je finis quand même à plat ventre légèrement sur le côté et obligé de guider le Edge manuellement.

    Mon problème c’est la dépendance 😂

    C’est tellement bon. Plus on connaît son corps plus on en veut…. Juste addictif.

    J’ai également découvert que j’étais très sensible aux stimulations orales… Sucer un doigt, un plug en même temps ça m’excite tellement…

    Et donc oui, je vais sans doute retourner et essayer un Aneros, à mon avis le progasm parce qu’il est plus long.

    Et pour finir, moi non plus je n’arrive pas à stimuler avec mon doigt ma prostate 🤷

    #44171
    curieuxjj24
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je me permets d’intervenir dans ce post parce que je me sens particulièrement concerné.

    J’ai tenté de connaitre le plaisir prostatique depuis maintenant plus d’un an et presque une centaine de séances mais sans atteindre l’orgasme. J’ai pourtant un hélix, un progasm jr, un vice 2 et un plug pfun njoy. J’alterne régulièrement avec ces modèles mais pour l’instant, j’ai seulement des sensations légères de bien-être parfois mais rien de signifiant ou de concret. Je cherche toujours la clé, peut-être trop diront certains mais enfin, c’est quand même le but ! J’analyse toutes mes séances et j’essaie d’en tirer des leçons pour progresser et ce que je peux dire aujourd’hui c’est que c’est le vice qui me fait le plus d’effet, j’ai même eu l’impression de passer prés de l’orgasme une fois mais depuis plus rien. Je me dis qu’avec sa taille, il appuie peut-être davantage sur ma prostate ? Le problème que je rencontre est que je n’arrive pas à la situer : partout sur internet, on vous dit qu’elle se situe à environ 7 cm de l’anus mais j’ai beau introduire mon majeur et tâtonner, je ne sens pas la fameuse “noix” qui est soi-disant à porter de doigt. J’ai essayé avec les différents masseurs en les faisant pivoter pour essayer de me dire “tiens, à cet endroit je sens une sensation m’envahir” et je n’ai pas réussi. Elle est pourtant bien là, je jouis en me masturbant, elle “pleure” plus ou moins lors des massages, donc, elle est là mais…y’a un truc !

    Dernièrement, je me suis dit qu’il fallait peut-être tester un masseur qui ressemble à un doigt mais qui soit plus incliné pour appuyer peut-être davantage vers le devant et j’ai pensé au edge 2 qui est bien noté. De plus, il a l’avantage d’avoir 2 moteurs séparés et il peut appuyer sur le périnée sans appuyer trop fort à l’intérieur. Ton expérience m’intéresse donc particulièrement. J’en profite pour glisser aux testeurs du site une petite suggestion de test de ce masseur : je serais curieux de savoir ce qu’en penserait Adam.

    Je suis donc intéressé par ce modèle même si je ne suis pas convaincu par les vibrations. Sur le vice, je trouve qu’elles sont trop fortes et ça “tue” les sensations mais c’est surement parce que ma prostate n’est pas éveillée correctement.

    Si toutefois certains ont connu un peu le même parcours que moi et ont une suggestion de masseur ou de gode pour me débloquer, je leur en serais très reconnaissants. Idem pour arriver à localiser ma prostate avec le doigt. Je me dit qu’elle est peut-être à plus de 7 cm et j’ai lu qu’un certain pourcentage de la population ne peut pas bénéficier du toucher rectal pour cette raison. Pourtant mon urologue m’en a fait un mais je n’ai pas eu l’intelligence de regarder et ressentir comment il faisait…promis l’année prochaine lors du prochain examen ! mais j’aimerais bien y arriver d’ici là.

    J’hésite à acheter le progasm qui est le plus gros des aneros, il me fait envie. Le loki, je l’ai testé il y a 5 ans mais il était trop gros, je me suis fait mal et de colère je l’ai jeté mais les vibrations ne m’avaient pas emballé de mémoire…

    En tout cas, merci pour ton retour.

    #44158
    Rouge et noir
    Participant

    Gros avantage des vibrations, c’est que la stimulation est très rapide. Je lis des séances de 1h30.

    La dernière session que j’ai fait, j’ai arrêté au bout de 20 minutes quasiment épuisé de plaisir.

    C’est très étrange comme sensation. Être totalement envahi dans tout son corps du plaisir de l’orgasme mais de devoir arrêter parce que tu n’en peux plus de la succession d’orgasmes.

    #44157
    Rouge et noir
    Participant

    Le Edge 2 se vante d’être réglable en inclinaison. Ce qui est vrai. Mais dans mon cas, si je m’incline plus en avant car je sens que mon point P s’y trouve, il a tendance à sortir car trop de “pression” avec la partie externe. Donc je suis obligé de diminuer l’inclinaison et de l’incliner manuellement en exerçant une pression vers l’arrière du bras externe pour appuyer plus vers l’avant.

    En fait, idéalement, il faudrait qu’il soit plus long au niveau de la tige verticale. Donc je ne peux pas vraiment l’utiliser suivant le protocole Aneros, même si je rajoute des contractions du périnée, qui de toute façon finissent par venir naturellement quand j’atteins le Nirvana.

    Je ne sais pas si mes explications sont claires.

    Pour le coup, je m’aguerris un peu et je vais investir dans le Loki Wave qui a une vraie poignée et qui me semble mieux correspondre à mon anatomie. Sans compter que ce dernier a des mouvements antero-postérieur en plus des vibrations. Rien que d’en parler, j’en salive…

    #44156
    youngboy
    Participant

    Tout d’abord felicitations pour avoir trouvé ta voie, quelle chance d’accéder à ce plaisir. Pourrais tu en dire un peu plus sur le edge 2 ? Je cherche un nouveau masseur et ta théorie me parait légitime, j’ai personnellement l’impression qu’aucun masseur ne me convient vraiment dans ceux que j’ai testé. L’as tu utilisé comme un aneros classique selon le traité ou avec les vibrations ? En bref peux tu en dire plus sur ta maniere de pratiquer avec le edge 2 ?

    Logos
    Participant

    Bonjour bonjour,

    J’aimerais demander un petit retour, histoire de voir si je suis sur le bon chemin.

    J’ai débuté il y a quelques semaines avec un aneros helix plastique, et dans un excès de zele, ai enchainé avec un eupho (mais trop fin, je n’arrive à rien à part pour l’échauffement) et un helix Syn V (mais j’ai l’impression que les courbes sont moins fortes et qu’il stimule moins passivement…je pensais que les vibrations aideraient mais je pense que c’est un faux bonus, car comme il a été dit, cela a tendance a anesthésier la zone. A part les déclencher au dernier moment, je les trouve assez contre productives quand on est en phase d’apprentissage. Bref.)

    Je ne connais pas grand chose aux stimulations prostatiques, alors j’apprends et je lis.

    Apres quelques semaines et 2-3 essais-semaine, je stagne un peu. Le “sans les mains” ne monte pas tres haut car j’ai tendance a vite me contracter lorsque j’ai l’impression que ca arrive.  De base, j’ai beaucoup de mal à me détendre. A ce stade, j’arrive “juste” a déclencher un orgasme non-sec en stimulant l’aneros d’une main.

    -J’ai constaté qu’un peu de méditation binaurale aidait dans la premiere phase.  Etant tres visuel, j’essaie aussi d’ajouter de la visualisation, ce qui aide également à la concentration.
    -Par contre, malgré des enchainements de contractions/détentes, j’ai beaucoup de mal a atteindre le stade des spasmes passifs.
    -Pour ne pas aider, je ne suis pas trop du genre à savoir me détendre, à avoir des zones plus sensibles et suis plutot de caractère analytique et pas du tout dans le laisser aller, le feeling et la “passion”. Je lis souvent que le psycho joue beaucoup dans la quete du super O, et j’ai l’impression que ce point sera mon cerbère.

    Du coup, sachant que ces traits de caractère auront énormément de mal à changer, est-ce que je peux quand même espérer une progression?

    Physiquement parlant, j’essaie de fatiguer les muscles avec les contractions mais les bougres lâchent difficilement l’affaire ^^ Je me demande encore si l’aneros est bien au niveau de la prostate, ou si taille/poids pouvait influer (taille moyenne, 1m75 environ et un peu de surpoids. Trop de temps devant le pc, mais j’y travaille.

    Je compte néanmoins persévérer, essayer de trouver “ce qui fonctionne”. J’ai souvent vu cité le njoy Pure pour ceux qui auraient besoin d’etre plus actifs, au moins au début, pour développer la conscience musculaire et la facon dont “travaille” la prostate. Comme on dit, y a plus qu’à.

    #44132

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    une fois que vous parvenez à bien faire dialoguer,

    toutes les parties de votre corps,

    que tout, plus ou moins, en vous, répond,

    se met en action quand sollicité,

    l’architecture, que dis-je, la géographie,

    de votre corps d’énergie,

    commence à être perçue irrésistiblement,

    se révèle  à vous,

    comme un ensemble où tout est relié

     

    c’est votre corps intérieur , désormais

    que vous  caressez,

    c’est votre corps intérieur , désormais

    que vous bougez,

    c’est votre corps intérieur, désormais

    que vous écoutez,

    c’est votre corps intérieur , désormais

    avec lequel  vous éprouvez

     

    il semble comme superposé à votre chair,

    en filigrane,

    en palimpseste,

    c’est sa face cachée, en fait,

    multitude de filaments vibrant, ondulant,

    sillonnée d’étoiles de soie, de planètes de chaleur,

    c’est votre galaxie intérieure,

    très personnelle,

    vous êtes plongé dedans,

    vous y êtes  immergé, vous en êtes imbibé,

    vous y dérivez, au gré du désir

     

    elle s’est formée,

    vous en avez perçu l’immensité, au moins, un moment,

    elle peut désormais renaître, à la moindre sollicitation,

    on y entre, par une caresse, par un frôlement,

    par une hanche qui bouge  un peu lascivement,

    par une contraction,

    par une position de l’ensemble du corps,

    par un léger déplacement du bras,

    comme on tournerait une clef dans une serrure

     

    elle est là immédiatement,

    vous en buvez l’immensité par tous les pores,

    on y entre, de par ci, de par-là,

    on en explore  l’infinité des trajectoires possibles,

    l’infinité des détours possibles,

    l’infinité des moments suspendus possibles,

    l’infinité des escales possibles

    #44108

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce que j’ai décris plus haut,

    cet équilibre entre les énergies en circulation,

    pendant plusieurs jours, je l’ai atteint,

    en adoptant des contraintes, à ma façon d’utiliser les mains sur la peau,

    soit, en n’utilisant que le bout de mes doigts,

    soit, en gardant les mains à peu près immobiles, quelque part, sur mon corps,

    cela permettait de bien me connecter à celui-ci,

    de bien être à son écoute,

    tout en éveillant tout un carrousel, sans cesse changeant, de sensations

     

    dès qu’on utilise les paumes aussi à plat,

    on s’engage , en fait, sur un chemin beaucoup plus étroit, beaucoup plus instable,

    beaucoup plus déchaîné, aussi, encore,

    ne pas le faire pendant plusieurs jours,

    m’a permis d’apprendre à bien sentir cet équilibre entre les énergies qui circulent en moi

    et à bien le garder en point de mire, tout le long des instants

     

    cependant c’était une étape intermédiaire,

    désormais depuis hier soir, je peux à nouveau faire ce que je veux avec les mains,

    les laisser divaguer au gré de mon désir, sur la peau,

    les laisser générer comme elles le veulent,

    je parviens à maintenir cet équilibre entre les ondes du bassin

    et celles générées par le reste de mon corps, constamment

     

    je me concentre désormais uniquement

    à être le plus fusionné possible dans l’instant, à mon corps,

    c’est une sorte de fuite en avant,

    ainsi, on garde toujours une micro-longueur d’avance

    sur le déchaînement en nous,

    ainsi en fait, paradoxalement,

    on atteint une sorte de stabilité, dans l’instabilité,

    suprêmement

     

    autant dire, que je me concentre sur rien du tout,

    sur rien et sur tout,

    juste je suis là, dans l’instant, totalement à l’écoute de mon corps,

    juste je tends constamment vers la perception de cet équilibre

    des énergies générées de toutes parts

     

    ce point d’équilibre

    est comme un bouchon qui danserait sur des flots déchaînés,

    il est là, il est submergé de toutes parts, trempé, inondé, dégoulinant,

    il vacille, se penche de tous les côtés

    mais constamment se redresse et danse sur les eaux

    qui elles-mêmes, ne sont plus qu’une masse dansante

    s’agitant de toutes parts

     

    le point d’équilibre

    est une sorte de point de focalisation dansant, insubmersible,

    même si constamment vacillant, tremblant, plongé, secoué, de tous les côtés

     

    je suis là au milieu de tout cela,

    percevant, m’imbibant, ressentant, en mode majeur

    dégustant l’instant ardent, l’instant incandescent,

    vibrant de tout mon être

     

    avec juste au milieu de moi-même,

    flamme dansante , vacillante,

    ce petit point de focalisation qui garde tout l’édifice ensemble,

    tout en le laissant se désagréger, se désenclaver, exploser, se disperser,

    entrer en éruption, à chaque instant,

    plus rien n’est retenu, plus rien,

    tout coule librement,

    tout se rue divinement

     

    mais donc, il y a quelque part, au milieu de moi,

    ce petit flotteur dansant sur les flots,

    c’est là-dessus que je me concentre

    pour le reste, je me laisse complètement entraîner, chahuter ,

    par ce divin torrent,

    toujours et toujours, plus

    #44013
    lukamavs
    Participant

    Bonjour,

    J’ai débuté les tentatives de plaisir prostatique il y a quelques mois, sans connaître ce forum ninle traité d’aneros.

    J’ai utilisé plusieurs masseurs prostatiques (un peu au hasard) et j’ai rapidement ressenti un certain plaisir, et quelque chose à creuser.

    C’est en utilisant finalement un gros truc à 3 boules de 4,3 cm de diamètre que j’ai ressenti quelque chose d’orgasmique pour la première fois, seulement je n’ai trouvé comme seule solution de me sodomiser mécaniquement en faisant  des vas et viens rapides avec la main ( ce qui est compliqué sur la durée !!)

    Le résultat a été une sorte d’orgasme, que j’ai bien senti venir de la prostate (peut être aussi du rectum?), accompagné d’une forte éjaculation uniquement de liquide séminal.

    J’ai pu recommencer ce genre “d’orgasme” à la suite, la seule limite étant la fatigue de mon bras.

    Puis je suis tombé sur ce forum, j’ai lu le traité et parcouru un peu le forum.

    J’ai donc testé le Helix: un certain plaisir mais rien de fou, je pense sentir un manque de remplissage.

    Ensuite le progasm : plus de sensations, un appui sur la prostate ressenti dès l’insertion, mais à part un certain plaisir également, j’avais du mal à aller plus loin.

    J’ai eu un déclic avec le vice 2 grâce,je pense, aux vibrations qui doivent éveillées ma prostate. Là j’ai passé un cap: j’ai réussi à avoir des contractions involontaires, et une perte de contrôle de mon corps que j’ai un peu bloquée sans le vouloir la première fois.

    Depuis, à chaque session, j’atteins rapidement le palier de la perte de contrôle, mon corps se fait l’amour, je le laisse faire, et à chaque fois au bout d’un moment, mon corps ” se débrouille” pour trouver un appui au masseur et se pénétrer mécaniquement. Je ressens du plaisir, je n’ai plus le contrôle, mais je n’arrive pas à atteindre quelconque orgasme, et malheureusement je suis obligé d’arrêter au bout d’un moment car mes abdos me brûlent à force de me secouer sans le vouloir.

     

    J’ai me pose donc ces questions :

    Tout d’abord suis je sur la bonne voie?

    Dois je peut être essayer peut être encore un autre jouet?

    L’espèce d’orgasme avec éjaculation de liquide séminale que j’ai connu s’apparente t il à un orgasme prostatique?

     

    Merci d’avance et merci pour ce forum qui m’a déjà pas mal éclairé

     

    #43991

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    après une journée, pourtant, de télétravail

    mais je n’ai pas du tout eu de moment d’intimité avec ma chair,

    ce n’est que quand j’eu éteint ma station de travail

    et passé sur mon ordinateur personnel,

    que je me suis complètement déconnecté, que je me suis retrouvé,

    qu’automatiquement tout cela s’est remis en route

     

    cela a démarré par un superbe et long moment

    où assis, j’ai juste pressé mes cuisses contre mes génitaux,

    fais monter progressivement une contraction que j’ai maintenue longuement

    et puis je frottais tout lentement le bas de mes jambes, l’un contre l’autre,

    j’adore tellement cela,

    les poils et les peaux des mollets qui s’entremêlent

     

    j’ai tellement distinctement senti les trois types d’ondes,

    les génitales, les prostatiques et celles générées en bas, dans mes jambes,

    courir les unes vers les autres et fusionner, s’amalgamer

    et ainsi m’emplir peu peu totalement,

    comme un évier qui se serait rempli

     

    cela n’aura duré qu’une trentaine de secondes

    mais quelle splendeur, quelle richesse de nuances,

    cette sensation d’être tout entièrement un réceptacle, une chambre d’écho

    et soudainement la musique s’élève de toutes parts,

    mon être, tout entier, devient chant,

    moment de communion, de volupté, d’effusion

     

    mon corps, mon vrai, a parlé,

    le désir comme un coup de vent , est passé à travers,

    a fait résonner toutes mes cordes les plus secrètes,

    j’étais une flamme dansante, un moment,

    un fleuve de vibrations, à la verticale

     

    #43967

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce qu’il faut bien comprendre

    c’est qu’il n’existe pas de sensations spécifiquement féminines

    et de sensations spécifiquement masculines

    qui seraient , en quelque sorte, des entités complètement séparées,

    indépendantes, les unes des autres,

    éventuellement connectées, même très fort,

    ponctuellement,

    mais pas forcément,

    ayant leur vie à eux, aussi, indépendamment, les unes des autres

     

    non, ce n’est pas comme cela que cela se passe

    mais alors, pas du tout,

    on est complètement à côté de la plaque si on le croit

     

    non, quand une femme vibre ou qu’un homme vibre,

    ils éprouvent les mêmes sensations

    simplement ils en vivent des secteurs  différents

     

    les sensations ont donc une zone masculine et une zone féminine,

    tout un spectre, qui va de l’un à l’autre,

    avec toutes les gradations et nuances,  possibles

    et si on a fait un travail adéquat sur soi-même, en profondeur et en surface,

    alors on finit par être capables de basculer,  entre les zones masculines et les zones féminines, des sensations,

    très facilement , constamment et avec une fluidité parfaite

     

    la difficulté étant, que nous avons un corps d’homme,

    avec un pénis, des couilles, pas de seins gonflés, pas de vagin,

    pas de hanches larges, souples et mélodieuses,

    ce n’est pas l’idéal pour aller chercher en nous, le féminin,

    c’est plus facile, bien sûr, beaucoup plus facile,

    si nous avons un corps en adéquation

     

    il est plus facile de vivre les sensations et les émotions

    que peuvent nous faire vivre un vagin et tout le reste,

    si nous les avons effectivement,

    si tout cette machinerie est déjà là, bien en place

    mais ce n’est pas obligatoire

    car justement, tout le spectre du masculin jusqu’au féminin ,

    des sensation, de la jouissance, des orgasmes, des extases,

    enfin, tout le féminin et tout le masculin,  possibles et imaginables

    sont  en nous,

    en chacun de nous, homme comme femme,

    nous sommes universels, chacun de nous,

    sommes capables de tout éprouver,

    tout ce que la femme peut éprouver

    quand nous sommes un homme, aussi

    et vice et versa

     

    mais cela peut aller plus loin,

    par les émotions et par les sensations,

    nous pouvons en fait, éprouver, ressentir, vibrer,

    en adéquation avec tout ce qui vit, tout ce qui vibre, ici bas,

    avec tout ce qui a du souffle, même très très discrètement

     

    chacun définit ses limites, jusqu’où il veut aller

    mais les sensations, la jouissance, la volupté,

    les extases de toutes sortes, sexuelles ou pas,

    sont infinies en nous,

    ce n’est qu’une question de travail sur soi,

    jusqu’où on veut aller

     

    certains ont envie de vivre le féminin en eux, très ponctuellement,

    dans le contextes bien spécifique d’une interaction,

    en utilisant des accessoires adaptés,

    le pegging en est un exemple parfait

     

    cependant, sans aucun accessoire, tout seul ou pas, d’ailleurs,

    on peut y arriver aussi,

    c’est avant tout une question d’accepter la sensation de pénétration,

    dans sa chair et son âme

    dissocier celle-ci de l’homosexualité,

    ce n’est pas parce qu’on aime se sentir pénétré

    qu’on est forcément un homosexuel

    et puis d’inventer une langue avec son corps

    pour exprimer l’autre sexe en nous,

    faire comprendre à son corps,

    avec des gestes, des mouvements, des attitudes,

    ce qu’on attend de lui,

    s’engager avec suffisamment de conviction,

    s’engager tout entièrement, sans rien retenir,

    alors il finira par répondre,

    deviendra notre complice,

    nous fera vivre notre face cachée,

    la partie immergée de l’iceberg

     

    une fois qu’on a fait ce travail sur soi-même,

    on peut pousser plus loin, beaucoup plus loin,

    laisser son corps s’exprimer au féminin, dans les gestes, les mouvements, les postures,

    il ne s’agit de pas devenir une caricature digne de la cage au folle,

    ce n’est pas comme cela que cela se passe

     

    non, juste laisser le désir nous entraîner, sans aucune limitation,

    sans aucune frontière, sans aucun tabou,

    oui, par moments, les gestes, les positions se féminisent beaucoup

    mais pas forcément, parfois très vaguement, parfois pas du tout,

    je n’y fais plus attention,

    le désir m’entraîne où il veut,

    il a toute liberté en moi

    et je peux vivre les sensations sur tout leur spectre

    et c’est avant tout, une sensation incroyable de liberté en soi,

    de complicité et de communion, avec son corps

     

    enfin de sensations partant dans toutes les directions, plutôt

    car écrire qu’on peux les vivre, sur tout leur spectre,

    serait extrêmement  prétentieux et faux d’ailleurs,

    les sensations étant infinies, sans limites, en nous,

    on n’en vivra jamais qu’une infime portion,

    aussi gigantesque et magnifique soit notre plaisir, sur le moment,

    mais le plus important,

    c’est que cela parte dans toutes les directions possible en nous

     

    libérer le désir,

    qu’il puisse nous entraîner, par où il veut,

    voilà bien la manière,

    de vivre le  plaisir plus complet et  le plus riche possible

     

    il faut voir les sensations et les émotions,

    comme une émanation commune de la chair et de l’esprit,

    sans limites,

    qui nous permettent de nous projeter, résolument,  hors de ce corps,

    nous donne la sensation d’aller pouvoir nous unir à d’autres,

    nous emmêler à d’autres,

    de ne plus former qu’un avec d’autres

     

    alors que bien sûr, ce n’est que des sensations, extrêmement puissantes, certes

    mais on ne vit jamais que dans son corps à soi,

    on est séparé irrémédiablement des autres, matériellement,

    cependant nous avons en nous, cette nappe phréatique extraordinaire,

    formée des émotions, des sensations,

    tellement sans limites et tellement prolifique,

    sans sexe, ayant les deux

     

    pour un homme vivant uniquement de plaisir en solitaire,

    n’ayant aucune ou très peu d’interaction, avec d’autres sexuellement,

    comme c’est mon cas,

    il est nettement plus intéressant d’aller éveiller autant que possible, le féminin en soi,

    tout simplement car c’est le secteur le plus vaste, le plus riche,

    que nous avons en nous,

    le plaisir est plus vécu dans tout le corps, constamment, aussi

     

    mais si on a une compagne ou un compagnon, c’est différent,

    on priverait celle-ci ou celui-ci, d’une part de nous-même,

    si on reste ainsi, uniquement vibrant au féminin

    et que c’est uniquement que cette part de nous

    que nous proposerions en partage,

    à l’autre, avec  notre corps d’homme,

    ce serait une façon extrêmement égoïste de se mettre en partage,

    priver l’autre d’une partie de nous-même,

    au plus, nous nous proposons le plus entièrement, le plus complètement, possible,

    au plus l’union sera intense, riche et sans limites,

    donc il faut proposer à l’autre,

    tout le féminin et tout le masculin qu’il y a en nous

     

    #43851

    En réponse à: besoin de conseils

    persevere
    Participant

    Bonjour,

    ma dernière séance a été la plus riche que j’ai connue jusqu’ici. Je l’ai abordée de la même façon que les précédentes, sans trop espérer. La seule différence, c’est que je me suis concentré sur l’isolement.

    En premier, sur ma façon de  respirer; ça occupe bien l’esprit, du coup, on a du mal à penser à autre chose. C’est le côté qui me rasait un peu, mais bon…

    Ensuite, je me suis totalement isolé du bruit avec un casque sur les oreilles (sans musique). ça supprime tous les bruits parasites qui déconcentrent. Tu entends juste bien tes battements de cœur, surtout quand ils s’accélèrent.

    Et dès le début, j’ai senti que la session serait différente. J’avais pris, sans y croire, le plus petit des masseurs, car je recherche avant tout des sensations très subtiles.

    Je n’ai provoqué que de très petites contractions, du périnée. lorsque j’ai senti un minuscule chatouillement (ou plutôt des petites vibrations), je me suis calé comme ça. Les sensations étaient très agréables, très délicates.

    Ensuite, il me semble comprendre que des contractions involontaires sont venues ajuster la position du masseur.

    Et au bout de ce qui m’a semblé peu de temps,  je fus surpris de le sentir rapidement flotter tout seul en moi.

    cela a duré un bon moment, c’était vraiment très agréable, je n’avais rien à faire, j’étais simplement en attente. J’ai senti la chaleur m’envahir, mon visage était en feu. Nul doute que j’ai fait un pas de géant.

    J’ai malheureusement dû m’interrompre à regrets pour satisfaire une envie de plus en plus pressante (vider ma vessie).

    Après cela, je n’ai pas retrouvé assez rapidement le même niveau, j’ai donc interrompu la séance.

    Je suis impatient d’être à la prochaine séance…

    #43850

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    vos lèvres, vos glands, vos clitoris, vos poils,

    vos muqueuses, vos pénis, vos salives, vos anus, vos seins, vos culs,

    tout cela est à moi pour l’instant, j’en suis propriétaire,

    je vous ai pris au piège

    puisque vous me lisez

     

    tout cela est à moi, pour l’instant,

    dans mes mains, dans ma bouche,  contre mes lèvres, au bout de ma langue

    j’en fais ce que je veux,

    je lèche, j’avale,  j’introduis, je pénètre, je frotte, je presse, ce je veux,

    ma queue,  mon cul,  ma peau, mon anus, sont partout,  sur vous, en vous,

    je vous ai envahi, je vous ai encerclé, vous n’avez plus qu’à vous rendre,

    à céder à mes avances littérairotiques

     

    une partouze intime, un instant,

    c’est ce que je vous impose par surprise, par l’intermédiaire de mes mots,

    je veux vous sentir bander ferme de l’autre côté de l’écran,

    je veux qu’avec votre imagination,

    vous forciez  votre gland jusqu’à  mes lèvres,

    je veux que vous l’imaginiez entièrement dans ma bouche,

    une partie de la hampe durcie,  s’enfonçant  aussi,

    je veux que vous imaginiez un va et vient,

    même un peu violent, par moments,

    jusqu’à ce que vous lâchiez votre coup dans ma gorge

     

    ne soyez pas en reste, mesdemoiselles et mesdames,

    (enfin s’il y en a qui me lisent, ça c’est encore une autre histoire),

    dans mes narines, je veux toutes vos odeurs intimes, longuement,

    le fumet d’ entre vos muqueuses, macéré par vos entrailles

     

    je veux sentir une chaleur bien dense, envahir votre bassin

    je veux sentir vos lèvres devenir humides, moites, gluantes,

    je veux sentir une envie irrépressible d’intrusions intimes entre vos reins,

    de va et vient lancinants, par en bas,

    je veux sentir votre cul bouger comme une vague de la mer,

    dans mon imagination,

    je veux sentir vos fesses s’écarter, céder le passage à mes doigts,

    je veux que votre colle chaude, coule sur moi,

    me trempe le visage, le sexe, englue mes poils,

    qu’un peu d’urine et de la sueur, se mêlent à tout cela

     

    agissons un instant ensemble, en décalé, voulez-vous,

    laissez-vous faire, ouvrez vos cuisses, vos braguettes, dans l’imaginaire,

    les mots  vont toujours nous faire vibrer dans le temps présent,

    que ce soit celui de hier, d’aujourd’hui ou de demain

     

    dans  l’instant présent,

    nous serons réunis par le désir,

    formant une longue chaîne,

    vibrant, chacun à son tour

     

     

     

    #43702

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    je suis passionné par les gestes, les mouvements et par les postures du corps,

    pour l’instant,

    dans ma pratique, bien sûr,

    j’ai décris plus haut,

    comment cela se passe

     

    je fais monter les énergies, par la prostate, les génitaux et tout le reste du corps

    et puis j’effectue une sorte de danse lascive

    où tous mes gestes, mes mouvements, mes postures,

    semblent être des caresses vers l’intérieur

    et bientôt

    c’est comme s’il y avait un océan de soie , en moi

    dont je règle les mouvements, les vagues,

    avec mon corps en mouvement

    ou bien ses postures

     

    mais là, pour quelques minutes, je n’ai pas fait appel à ma prostate,

    ni aux génitaux,

    à rien de sexuel,

    juste j’attirais les énergies, rien qu’avec mes mouvements, mes gestes,

    mes postures en évolution, dans l’espace,

    comme c’était passionnant,

    les énergies étaient bien là, sous une forme différente, non sexuée

    mais néanmoins il y avait une sorte de plaisir, de bien-être,

    quelque chose de l’ordre de l’extatique, je dirai

     

    mais comme c’était fascinant et comme cela me venait naturellement,

    j’étais vraiment content de sentir que mes énergies réagissaient au quart de tour,

    sans aucune sollicitation sexuelle,

    je dansais, je me mouvais, une forme de grâce naissait en moi,

    avec les gestes qui semblaient comme des ailes de papillon, par moments,

    je battais l’air, je fouillais l’espace autour de moi, avec mes mouvements

    en quête de petits moments d’accord

     

    cela a fonctionné à merveille, je n’hésitais pas un seul instant,

    mon corps savait ce qu’il avait faire,

    je me remettais entre ces mains,

    je laissais l’instinct me guider entièrement,

    j’épousais l’espace,

    ce grand vide qui semblait être devenu matriciel,

    je naissais, je me ressourçais,

    il y avait de la vibration, je le sentais très nettement,

    une vibration gracieuse, élégante, comme de la tulle délicate,

    elle semblait tour à tour en moi, hors de moi,

    passait de l’intérieur vers l’extérieur

    #43607

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    à la découverte de son corps,

    à la découverte du corps de l’autre,

    chercher à s’unir de tout son être,

    se plaquer contre toute chair chaude,

    palpitante, vibrante, pleine de vie,

    la mort nous aura, toute à elle, bien assez tôt

     

    on n’existe vraiment que quand on est ému,

    le reste du temps, on est comme un poisson hors de l’eau,

    on ne s’agite plus, avec l’expérience , on économise l’air,

    jusqu’à la prochaine possibilité de respirer un peu

     

    l’âme, à fleur de peau, comme dans les profondeurs,

    se déguste, un  instant, par les émotions,

    plonger à la suite du dauphin,

    le saisir par l’aileron,

    vers la lumière éblouissante, dans les ténèbres

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