30 sujets de 61 à 90 (sur un total de 121)
  • Auteur
    Articles
  • #27866
    Envole
    Participant

    Bonjour à tous,
    merci pour ces super témoignages !!! Ils me montrent la voie pour ma progression dans cette magnifique quête, commencée pour ma part depuis quelques mois, avec des hauts et des bas…Comme Hédoniste j’ai eu des moments de déclenchement, puis des phases où rien ne se passait, comme si mon corps en avait un peu assez…Je vais raconter tout ça dans les temps à venir sur mon fil “sexualité transgenre”, les choses étant un peu différentes chez moi parce que je suis une femme dans un corps d’homme…Par exemple je n’ai pas beaucoup de testostérone naturellement, ce qui explique peut être que pour l’heure je n’ai pas l’impression que ma prostate soit très réactive, il me faut vraiment beaucoup de temps et de patience pour avoir des sensations intéressantes, et disons qu’elles s’apparentent plus à du bonheur intérieur, un genre de sensation de plénitude heureuse avec mon corps (ce qui me fait beaucoup de bien vue ma situation et l’inconfort que j’éprouve dans ce corps masculin) plutôt qu’à des sensations fortes…J’ai eu quelques sensations fortes, mais je pense y avoir mis beaucoup d’auto-suggestion (par exemple j’ai l’impression que les contractions chez moi n’ont jamais été véritablement spontanées, je crois les avoir la plupart des temps activées…) D’un autre côté il se trouve que j’ai aussi un plaisir anal assez développé (à la fois psychiquement, le plaisir d’être pénétrée, donc de me sentir femme, et charnellement, ma corolle anale étant sensible à toute stimulation), donc le plaisir prostatique se mélange à ça pour moi…Petit ajout, comme Monplaisir14000 j’ai connu ces éjaculations de liquide translucide qui ressemble à de l’urine mais n’en est pas tout à fait…Sur le moment j’ai cru que la stimulation de la prostate provoquait la stimulation de la vessie, et donc l’envie d’uriner, mais effectivement ce n’est pas tout à fait ça…
    Enfin j’ajouterai que lors de mes séances de stimulation prostatique, il a pu arriver que j’ai une envie d’éjaculer du sperme, ce qui s’est produit, mais sans érection…Pour moi ces éjaculations sans érection sont un bonheur ultime, elles provoquent beaucoup de sensations dans tout mon bas-ventre, des sensations de plaisir localisé et intense, comme une sorte de magnifique petite douleur, associées à l’idée que mon pénis, comme il n’a pas d’érection, est un clitoris et que le plaisir que j’éprouve en dessous est égal à celui qu’une femme éprouve dans les parties cachées de son clitoris (qui est en fait un iceberg, la partie émergée étant minuscule par rapport aux corps caverneux situés en dessous à l’orée du vagin)…Tout ceci me rappelle des conversations avec des femmes trans opérées, qui m’expliquent qu’il y a toute une phase après l’opération pendant laquelle elles font du “rewiring”, c’est à dire que le cerveau connecte son potentiel de plaisir à de nouveaux endroits du corps…Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est possible de développer la sensibilité de ses tétons…Evidemment, les choses sont un peu différentes quand on a ce sentiment interne de transidentité (apparemment ça se situe dans l’hypothalamus), mais quoi qu’il en soit, il semble que cette possibilité de “rewiring” soit ouverte à tout un chacun s’il a envie de l’expérimenter…
    Enfin à propos des techniques de méditation, j’ai moi-même beaucoup pratiqué une méditation tao qui passe par un certain nombre de méridiens de la médecine chinoise, et cet entraînement à la circulation des énergies permet aujourd’hui à mes sensations de plaisir, même localisées dans un endroit du corps, de se répandre ailleurs en empruntant ces méridiens…Et j’avoue que ce passage à un niveau de plaisir beaucoup plus étendu et dispersé dans tout le corps a le don de me rendre très heureuse, comme si j’étais sur un petit nuage…Ce qui permet de comprendre le fait que de nombreuses femmes ne se sentent pas forcément frustrées si elles n’ont pas à chaque rapport sexuel un orgasme violent : l’état général de plaisir est déjà un bonheur en soi…S’il est couronné, tant mieux, mais sinon, ce sera la prochaine fois !!! Ce qui permet de n’être jamais frustré.e…A mon avis c’est une des clés de l’épanouissement sexuel, savoir apprécier chaque petit plaisir…Ensuite on ne profite que mieux des grands quand ils se présentent !!!
    Beaucoup de bonnes choses à tout le monde ! A bientôt,
    Naomi

    #27881
    Andraneros
    Participant

    @envole vous nous dites :

    Comme @hedoniste j’ai eu des moments de déclenchement, puis des phases où rien ne se passait, comme si mon corps en avait un peu assez…J

    Cette situation est courante et ne présage en rien de la suite de votre cheminement. Nous passons presque tous, apprentis ou plus expérimentés, par des moments où nous avons l’impression de ne plus rien ressentir ou plutôt de beaucoup moins bien ressentir notre plaisir.

    Par exemple je n’ai pas beaucoup de testostérone naturellement, ce qui explique peut être que pour l’heure je n’ai pas l’impression que ma prostate soit très réactive, il me faut vraiment beaucoup de temps et de patience pour avoir des sensations intéressantes, et disons qu’elles s’apparentent plus à du bonheur intérieur, un genre de sensation de plénitude heureuse avec mon corps (ce qui me fait beaucoup de bien vue ma situation et l’inconfort que j’éprouve dans ce corps masculin) plutôt qu’à des sensations fortes…

    Ce que vous décrivez s’apparente à une forme que peut prendre la jouissance prostatique nommée « calm seas orgasms » (orgasmes des mers calmes) dans les forums anglophones. Cette forme de jouissance se traduit par peu de ressenti physique et plus de ressenti mental. J’ai connu une période ou je vivais ma propre jouissance sous cette forme. J’avais le sentiment d’être inondé d’un pur plaisir très doux qui me faisait planer. Mon ressenti a continué à évoluer depuis et ma jouissance redevient plus physique.

    J’ai eu quelques sensations fortes, mais je pense y avoir mis beaucoup d’auto-suggestion (par exemple j’ai l’impression que les contractions chez moi n’ont jamais été véritablement spontanées, je crois les avoir la plupart des temps activées…)

    Il est évident que la concentration et l’autosuggestion jouent un rôle important dans la mesure où on ne perçoit pas de contractions involontaires spontanées. C’est d’ailleurs un moment délicat de la méthode proposée par le traité d’Aneros.

    il y a toute une phase après l’opération pendant laquelle elles font du « rewiring », c’est à dire que le cerveau connecte son potentiel de plaisir à de nouveaux endroits du corps…Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est possible de développer la sensibilité de ses tétons…

    Sans opération c’est bien ce que ressentent tous ceux qui connaissent l’orgasme prostatique. Ce point est régulièrement abordé sur le forum. Nous apprenons à reconnaître une autre forme de plaisir, une autre localisation du plaisir. Ça peut demander du temps ; il faut savoir accepter cet apprentissage.

    Et j’avoue que ce passage à un niveau de plaisir beaucoup plus étendu et dispersé dans tout le corps a le don de me rendre très heureuse, comme si j’étais sur un petit nuage… Ce qui permet de comprendre le fait que de nombreuses femmes ne se sentent pas forcément frustrées si elles n’ont pas à chaque rapport sexuel un orgasme violent : l’état général de plaisir est déjà un bonheur en soi…

    Sans passer par l’apprentissage préalable de cette forme de méditation, ce fut une de mes grandes découvertes à mon plus grand bonheur et à celui de ma femme car elle m’a permis de me connecter à son plaisir et de lui apporter ce que je n’avais pas su lui apporter auparavant.

    Bon cheminement @envole.

    #27893
    Envole
    Participant

    Merci @Andraneros, c’est bien agréable et instructif de pouvoir confronter ses ressentis…
    Tout le meilleur, à bientôt !
    Naomi

    #27944
    nydor01
    Participant

    Bonjour à tous,

    Voilà, je crois que j’ai vécu mon premier Super’O ce matin. Pendant plusieurs minutes, je me suis tordu dans toutes les positions, sur le ventre, sur le dos, sur le côté, je ne m’appartenais plus, je rebondissais sur mon lit, projeté en l’air par de folles convulsions, plaqué contre mon matelas pas des poussées frénétiques du bassin, secoué comme un pantin désarticulé par des spasmes hystériques… Le bas de mon ventre était en fusion, des vagues voluptueuses déferlaient dans mon corps de façon ininterrompue, et quand une pause s’annonçait, elle était aussitôt balayée par une contraction électrique. À un moment, dans un bref éclair de lucidité, j’ai même eu peur, car je me voyais complètement dépossédé de moi-même, emporté par une houle incontrôlable, une sensation que je n’avais jamais connue avec l’éjaculation, pour la simple raison que son fracas n’a d’égal que sa brièveté. Je crois que je peux comprendre la peur de certaines femmes devant l’orgasme. Cette crainte confuse de ne plus pouvoir arrêter les choses et de ne plus pouvoir revenir…
    Enfin, cet orage orgasmique m’a laissé stupéfait, mais aussi anéanti de bien-être…

    #27946
    Andraneros
    Participant

    La pratique du plaisir prostatique apporte une expérience qui semble se renouveler sans fin. @nydor01 vous nous disiez le 6 septembre 2016 :

    Je suis surpris depuis deux semaines de la vitesse à laquelle je progresse dans la découverte de l’orgasme prostatique.

    Puis le 2 mars dernier :

    Les limites ? Pour l’instant, je ne pense pas encore les connaître, mon plaisir grandit et se diversifie à mesure de mon « cheminement ». Ma découverte de l’orgasme multiple est sans doute le plus épanouissant : je peux avoir 5 à 10 orgasmes sur une séance, à l’issue de laquelle, je conserve toute mon énergie. 

    Puis le 27 mars :

    Décidément, ma prostate me réserve toujours d’heureuses surprises. Depuis quelque temps, je connais un niveau de satisfaction élevé et constant… j’ai initié une petite séance dont je n’attendais pas d’étincelles particulières, simplement un peu de plaisir pour attaquer la journée. Après trois orgasmes (agréables, mais pas renversants), je me laissais aller à mes sensations sur le ventre quand j’ai senti – sans effort de ma part – monté un plaisir soudain et d’une force inconnue… Je pensais avoir déjà connu des Supers O, mais au regard de ce que j’ai vécu hier, je me dis que non ! Ou alors, cela montre qu’il n’y pas de limites à la dimension psychique de l’orgasme (prostatique).

    Vous nous disiez le 14 mai :

    Une séance incroyable ce matin… j’ai démarré au quart de tour, en quelques minutes les mini O se succédaient, avec cette impression toujours étrange d’avoir un liquide s’écoulant de mon sexe. Au bout de 30 minutes de plaisirs continus, j’ai fait une petite pause, puis j’ai repris mes contractions, et là, en très peu de temps, je suis entré dans une nouvelle phase de jouissance incroyable

    Puis le 17 mai :

    Ce matin, très belle session – les matins sont propices aux plus beaux orgasmes pour moi.
    Je note une évolution et une progression régulière dans mon plaisir. En fait, je ne sais pas si le moment viendra où je penserai que j’ai atteint le nirvana orgasmique. L’orgasme éjaculatoire ne comporte plus de mystères, je dirai qu’il est bien défini, stable et sans surprise. L’orgasme prostatique, c’est tout le contraire, et c’est ce qui le rend si passionnant… et déroutant certain jour. J’ai le sentiment d’être sur un chemin qui s’élève et dont je ne connais pas la fin.

    Et maintenant :

    Voilà, je crois que j’ai vécu mon premier Super O’ ce matin.

    C’est formidable. Le contenu de vos messages est un vrai nectar pour alimenter l’excitation de tous les lecteurs. Vous illustrez ce que nous ressentons tous dans nos cheminements. Session après session, mois après mois, nous découvrons que « la limite » n’est jamais là où nous pensions l’atteindre mais toujours plus loin, plus profond, plus haut, plus tout ce que vous voulez. Le témoignage de votre parcours illustre parfaitement cette notion de cheminement dont je parle si souvent.

    Bon cheminement @nydor01.

    #27948
    Envole
    Participant

    Oh là là quelle épopée…C’est extraordinaire, merci @nydor01 pour ce récit…
    Votre message m’a donné envie d’avoir du plaisir, et j’ai passé un bon moment grâce à vous…Merci !
    J’espère un jour vivre ce que vous avez vécu…Mais c’est sûrement un aboutissement, il faut savoir laisser au temps le temps de nous amener jusqu’à une apothéose de ce genre.
    Tout le meilleur pour la suite 🙂
    Naomi

    #27950
    nydor01
    Participant

    @Envole

    Merci, merci ! Je ne suis pas sûr que cela soit un aboutissement, au niveau purement physique, je crois avoir atteins un stade très avancée, mais au niveau mental, il n’y a pas de limites… alors…
    Je vous souhaite aussi le meilleur.

    #28689
    Janro
    Participant

    Je découvre ce forum et ai lu avec intérêt les différents témoignages. J’ai moi même après plusieurs années de pratique avec Aneros découvert l’orgasme prostatique sans aides externes et cest le pied !

    #28693
    Andraneros
    Participant

    Bienvenue sur le forum @janro. Je suis heureux de lire que la pratique du massage prostatique n’ait plus de secrets pour vous.

    Votre expérience serait précieuse pour les nombreux lecteurs qui ne sont pas aussi avancés que vous dans l’accès à l’orgasme prostatique. Ils apprécieront de lire comment s’est déroulée votre progression et quels conseils vous pourriez prodiguer pour les aider à découvrir le même trésor.

    A très bientôt et bon cheminement @janro.

    #28734
    Janro
    Participant

    Merci @andraneros pour votre mot de bienvenue sur ce forum.Pour cette première je vais être succinct.
    tout d’abord je tiens à préciser que je suis de la génération des plus de 70 ans… comme vous !

    Je suis heureux de lire que la pratique du massage prostatique n’ait plus de secrets pour vous.

    J’ai découvert en effet début 2010 le Traité d’Aneros un peu par hasard recherchant des techniques de massage de la prostate ayant à l’époque un début d’adénome qui me préoccupait sérieusement. J’ai eu mon 1er orgasme prostatique peu de temps après!

    Votre expérience serait précieuse pour les nombreux lecteurs qui ne sont pas aussi avancés que vous dans l’accès à l’orgasme prostatique. Ils apprécieront de lire comment s’est déroulée votre progression et quels conseils vous pourriez prodiguer pour les aider à découvrir le même trésor.

    Je me suis retrouvé fin 2016 au cours d’une nuit sans mon Aneros favori ayant envie d’avoir un orgasme. J’ai commencé alors à contracter mon muscle PC sans grande conviction au départ puis au bout d’une dizaine de minutes mon sexe est devenu dur ce qui m’a encouragé à persévérer.IL m’a fallu plus de 40 minutes pour avoir un 1er orgasme : je venais de découvrir que je pouvais me passer d’Aneros !!!
    je reviendrai au besoin sur ma progression avec et sans Aneros pratiquant les 2 suivant les circonstances.

    #28736
    Andraneros
    Participant

    @janro bienvenue au club de ceux qui ont su attendre pour découvrir la jouissance prostatique. J’ai écrit en vous accueillant “votre expérience serait précieuse”. Je corrige elle SERA précieuse.

    A très bientôt et bon cheminement @janro.

    #28866
    Janro
    Participant

    @nydor01

    Je reviens pour vous faire part de l’évolution de mon expérience prostatique.

    Je viens de lire votre texte du 26 février 2018 que je trouve remarquable et dont je vous remercie!
    Depuis un an 1/2 j’ai appris à me passer d’un Aneros un peu par hasard …et puis j’y suis revenu !
    En découvrant ce forum et vos commentaires la semaine dernière, j’ai eu des réponses à mes interrogations notamment en ce qui concerne la différence entre contractions anales et prostatiques.

    Mes rares expériences avec aneros se sont révélées décevantes, j’ai l’impression d’avoir quelque chose en trop – un intrus, si l’on peut dire – qui écrase ma prostate et mes sensations

    Je viens de franchir un palier en me passant à nouveau d’Aneros ayant bien identifié mes contractions prostatiques.
    Je vous rejoins tout à fait ayant au cours de mes jouissances prostatiques alterné avec et sans Aneros : pour moi aussi j’ai l’impression que l’Aneros écrase mes sensations au lieu de les amplifier ce que j’attendais!

    J’ai renforcé la connexion entre mes mamelons et ma prostate, et je me suis rendu compte que je pouvais avoir des sensations prostatiques sans passer par un cycle de contractions annales par exemple.

    Je pratique maintenant les caresses sur mes mamelons et je découvre qu’elles facilitent l’accès à la jouissance prostatique ce dont je ne me doutais absolument pas avant de vous avoir lu !
    J’ai encore du chemin à faire mais je suis sur la bonne voie! A bientôt

    #34181
    surlec0
    Participant

    Bonjour,
    J’avais survolé ce site il y a quelques 6 mois ou 1 ans, je ne sais plus, cherchant des renseignements sur l’orgasme prostatique. Après la lecture de tous ces témoignages très intéressants et du guide très bien fait, je me décide à acheter un aneros.
    J’ai alors quelques sensations mais rien de très concluant.
    Je fini par laisser tomber car je trouvais très contraignant de devoir sortir tout le matos et d’être obligé de trouver de longues plages horaires où je serai seul, ce qui n’est pas facile avec une vie de famille.
    Quelques mois plus tard, j’entreprends de muscler mon muscle pc pour bloquer le sperme juste avant l’orgasme, dans le but d’avoir un orgasme pénien sans éjaculation et éventuellement d’en avoir plusieurs, truc que j’ai vu sur le net.
    Je me rend alors compte que j’ai des sensations de plaisir en faisant cet exercice et fais le lien avec la prostate et ce que j’avais lu sur ce forum.
    Je retourne sur le forum pour lire tout ce qui parle d’orgasme prostatique sans l’aide d’un masseur et entreprends de me diriger plutôt vers cette voix là.
    J’arrive alors à l’orgasme en 1 mois.
    Il faut préciser que dans mon cas, comme j’ai pu le lire dans d’autres témoignages, je n’ai pas besoin de me détendre 20 minutes avant de commencer les contractions. Les vagues de plaisirs viennent rapidement, ce qui permet de le faire beaucoup plus souvent que si j’avais le masseur et que je suivais les instructions du manuel. Ce qui fait que les progrès sont fulgurants. J’ai même dû me freiner au début, ayant peur de tomber dans une sorte de dépendance.(Je signale quand même que je suis un jeune quadra assez sensible (profession artistique), je fais du yoga depuis quelques années et de la méditation quotidiennement. Malgré cela je suis assez pragmatique)
    Je n’ai pas besoin de m’isoler non plus, il m’est arrivé de le faire le soir au lit, ma femme dormant à côté.
    C’est un peu comme de se masturber.
    Côté technique, je faisais une contraction de 15 secondes et un relâchement de 2/3 secondes. Là dessus, j’ai essayé plusieurs façons de respirer ou plusieurs temps de contractions mais je suis parvenu à l’orgasme pour la première fois en égalisant les durées, 5 secondes de contraction et 5 secondes de relâchement où je me concentre sur la sensation de plaisir pendant le relâchement(maintenant, plusieurs temps fonctionnent). Je pense que si le relâchement n’est pas assez long le muscle se fatigue et les vagues de plaisirs s’arrêtent, comme c’était le cas au début.
    Je n’ai pas besoin de me caresser pour arriver à l’orgasme et j’avais du mal à croire les témoignages parlant de plaisir en se caressant les tétons jusqu’à ce que j’essaie pendant un orgasme…j’ai complètement changé d’avis et ai de très bonnes sensations maintenant. mes seins se sont éveillés, comme s’ils étaient connectés à la prostate, mais ce n’est pas indispensable à mon plaisir.
    Pour la position, assis est très efficace pour moi. Je préfère être couché par terre sur un tapis, sur le dos, les mollets reposant sur le lis (les pieds sous la couette et une couverture sur moi:-). C’est identique à la position assise mais avec plus de détente.

    Après quelques semaines de pratique d’orgasmes sans masseur, j’ai retenté avec le masseur avec succès cette fois-ci (j’avais retenté une fois pendant le mois où je pratiquais les “contractions-vagues de plaisirs-sans orgasme” mais ça n’avait pas fonctionné).

    Les deux sont différents. A priori, plus fort avec masseur mais c’est difficile à décrire et différent pour chacun si on en croit les témoignages.

    Je conseillerai donc d’essayer d’avoir un orgasme sans masseur avant d’essayer le masseur mais faites surtout comme vous le sentez et essayez plusieurs choses.

    Je ne pourrai remercier suffisamment les auteurs et les témoins de ce forum.
    Vous avez très largement contribué à changer ma vision et pratique du plaisir et de la sexualité. Il me tarde maintenant de partager petit à petit tout ça avec ma femme.

    Merci

    #34182
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @surlec0. Vous nous dites :

    J’arrive alors à l’orgasme en 1 mois.

    Je signale quand même que je suis un jeune quadra assez sensible (profession artistique), je fais du yoga depuis quelques années et de la méditation quotidiennement

    C’est une magnifique expérience et je vous remercie de préciser comment votre hygiène de vie vous avait « préparé » à la vivre.

    j’avais du mal à croire les témoignages parlant de plaisir en se caressant les tétons jusqu’à ce que j’essaie pendant un orgasme…j’ai complètement changé d’avis et ai de très bonnes sensations maintenant. mes seins se sont éveillés, comme s’ils étaient connectés à la prostate, 

    Je vois que vous bénéficiez vous aussi des « effets secondaires » que nous sommes nombreux à découvrir à notre plus grande surprise et pour notre plus grand plaisir. Vous commencez à constater que cette pratique est un cheminement sans fin et que vos premières découvertes seront suivies par beaucoup d’autres comme celle-ci :

    Après quelques semaines de pratique d’orgasmes sans masseur, j’ai retenté avec le masseur avec succès cette fois-ci

    Vous avez bien fait de reprendre votre exploration avec un état d’esprit très expérimental. Votre succès est mérité. Ce que vous dites est intéressant :

    Je conseillerai donc d’essayer d’avoir un orgasme sans masseur avant d’essayer le masseur mais faites surtout comme vous le sentez et essayez plusieurs choses.

    Vous avez raison à certains égards. L’absence de masseur présente deux avantages :
    1. Vous n’êtes pas dans l’attente de l’efficacité automatique du masseur,
    2. Vous êtes contraint à une discipline mentale (détente, concentration) et physique (respiration, relâchement musculaire, contractions) qui sont les sources des contractions involontaires.
    Mais je répète ici que votre expérience en yoga et en méditation a vraisemblablement beaucoup contribué à votre disponibilité orgasmique, même si vous êtes passé par une phase d’apprentissage. Pour nos amis qui savent qu’il ne faut rien attendre de chaque session, qui savent que l’insertion du masseur n’est pas suffisante, qui acceptent l’idée qu’un travail sur eux-mêmes est nécessaire, la présence du masseur facilite la perception des premières sensations.
    Votre expérience confirme ce qui est dit dans le wiki Aneros et que je répétais il y a presque 4 mois. Le masseur est une béquille qui nous aide à avancer dans la voie de la maîtrise de notre énergie sexuelle et n’est pas nécessaire. Nous sommes cependant nombreux à en ressentir le besoin avant de voler de nos propres ailes.

    La lecture de votre témoignage est un vrai bonheur et en même temps très instructive. Merci et bon cheminement @surlec0.

    #34183
    surlec0
    Participant

    C’est une magnifique expérience et je vous remercie de préciser comment votre hygiène de vie vous avait « préparé » à la vivre.

    Alors j’ai beaucoup de chance.
    Bon courage à ceux qui cherchent encore.
    Encore merci à vous Andraneros et a tous les autres.

    #34185
    Andraneros
    Participant

    Vous concluez @surlec0 avec cette phrase :

    Il me tarde maintenant de partager petit à petit tout ça avec ma femme.

    Tout dépend de sa propre sensibilité sur ces sujets, exploration anale, acceptation de l’idée d’une masturbation systématique en vue de développer son potentiel orgasmique, profonds changements de la sensualité de son mari, évolution multi-orgasmique de son mari, disparition de l’éjaculation de son mari comme preuve de sa satisfaction.

    Vous ne nous dites pas si votre expérience récente de l’orgasme prostatique commence déjà à modifier votre sensualité, votre sensibilité aux caresses de votre femme. Si c’est le cas elle doit commencer à le remarquer et devrait vous en faire la remarque dans un futur proche. Ce peut être un bon point de départ pour lui expliquer votre évolution.

    Je suppose qu’elle est au courant de votre pratique du yoga et de la méditation. C’est une autre porte naturelle pour expliquer votre évolution.

    Peut-être a-t-elle eu l’occasion de voir votre masseur Aneros ? Utilisez-vous d’autres sextoys pour elle ou pour couple ? Si elle n’est pas déjà multi-orgasmique vous pouvez lui offrir un stimulateur clitoridien de type womanizer qu’elle pourra essayer seule et qui facilitera son accès a des orgasmes répétés (ce type de jouet est l’un des deux piliers de la transformation sexuelle de ma femme).

    Vous pouvez lui proposer la lecture du site Nouveauxplaisirs et plus particulièrement du forum. La forme et le contenu des messages ne peuvent que l’encourager à vous suivre dans votre quête de développement personnel et à participer avec vous au développement de votre sexualité de couple.

    Bon cheminement @surlec0.

    PS : Vous dites

    Alors j’ai beaucoup de chance.

    Je ne pense pas que c’est seulement de la chance. Vous avez su accepter une discipline de vie, de la pratiquer avec application. Votre expérience orgasmique n’est que l’un des fruits de cette application.

    #34186
    surlec0
    Participant

    Je ne pense pas que c’est seulement de la chance. Vous avez su accepter une discipline de vie, de la pratiquer avec application. Votre expérience orgasmique n’est que l’un des fruits de cette application.

    merci.
    Je précise que je ne suis pas quelqu’un de naturellement calme et serein. Je suis plutôt un faux calme, anxieux.
    Je suis venu au yoga à cause d’une hernie discale et à la méditation parce qu’à certains moments je ne pouvais plus faire de yoga à cause de mes problèmes récurrents au dos. Aujourd’hui je fais 2 fois 30 minutes de yoga par semaines, ce qui n’est pas énorme, et un peu de méditation presque tous les jours, entre 10 et 30 minutes, en remplacement de la sieste(mon travail me le permet!).

    On pourrait croire que parce qu’on est d’un naturel stressé, on ne peut avoir accès à l’orgasme prostatique mais je pense qu’en incorporant un peu ne méditation(ou autre activité de détente) dans ses habitudes, ne serait ce que 5 minutes tous les jours, on peut trouver le relâchement nécessaire.

    Concernant le partage de tout ça avec ma femme, je n’ai pas vraiment de question.
    Nous partageons déjà beaucoup. Elle est au courant depuis le début. Elle a un peu plus de mal que moi avec certains aspects de la sexualité mais n’a pas de mal à en parler. Elle est déjà multi-orgasmique. Je voulais juste dire que ce que les sensations que j’éprouve en solo sont tellement extraordinaires que j’ai envie de les partager. Par exemple en lui demandant de me caresser pendant que je jouis avec ou sans le masseur, ou en lui faisant bouger l’aneros à ma place pour arriver à l’orgasme. Je pense que ça sera possible. Par contre je sais qu’un massage de la prostate avec son doigt sera plus compliqué, mais ce n’est pas grave, je peux m’en passer. Juste partager un peu me suffira.

    #34197
    Andraneros
    Participant

    Votre remarque @surlec0 :

    On pourrait croire que parce qu’on est d’un naturel stressé, on ne peut avoir accès à l’orgasme prostatique mais je pense qu’en incorporant un peu ne méditation(ou autre activité de détente) dans ses habitudes, ne serait ce que 5 minutes tous les jours, on peut trouver le relâchement nécessaire.

    Sera très encourageante pour tous ceux qui nous lisent et pensent que notre pratique du massage prostatique n’est pas faite pour eux.

    Débuter votre cheminement sans devoir le cacher à votre femme vous met dans les meilleures conditions de réussite. Cette situation vous met surtout en mesure de partager votre ressenti avec votre femme et d’enrichir votre relation au point d’ouvrir une nouvelle ère dans vos relations. De telles discussions prépareront au mieux le moment où elle aura envie de (re)prendre le contrôle de vos orgasmes en participant activement au massage.

    Attention ! Elle doit en avoir envie en toute confiance, et non le faire par amour sous la pression de vos demandes.

    Bon cheminement à vous deux @surlec0.

    #38902
    surlec0
    Participant

    Salut les chercheurs de prostate,
    ça fait maintenant un peu plus d’un ans que j’ai témoigné sur ce post et ma sexualité à pas mal évolué.
    J’ai pas le temps d’écrire aujourd’hui car j’ai galéré à retrouver le mail et le mot de passe que j’utilisais pour ce forum 🙂 mais je vous raconterai ça bientôt.
    a+

    #38903
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @surlec0 !
    Je suis heureux de votre retour sur le forum. J’attends avec grand intérêt votre prochain message, d’autant plus grand que vous aviez commencé votre cheminement prostatique dans les meilleures conditions et témoigné d’une progression rapide et spectaculaire qui laissait présager d’une transformation très profonde de votre sexualité, ce que vous nous le confirmez:

    ma sexualité à pas mal évolué.

    A très bientôt @surlec0.

    #38970
    jean74
    Participant

    Bonjour à tous !
    Je reviens également sur le forum après un début d’année compliqué.
    Pour témoigner, j’ai relu les interventions sur ce post.
    Quel plaisir !
    Je lis exactement les mêmes sensations que nos amis intervenants.
    Je ne sais pas par où commencer !
    J’ai essayé d utiliser les masseurs à maintes reprises, à chaque fois j’ai ressenti cette frustration de ne pas avoir de liberté dans ma pratique.
    Du coup j’ai découvert peu à peu mon corps, mes muscles, les positions des jambes, avec les inclinaisons efficaces et les autres moins efficaces.
    Je vis maintenant un bonheur absolu tous les jours, tout commence le matin, au réveil, je fais une petite session de 45 minutes, sur le dos, jambes écartées, érection forte, sexe contraint vers le bas afin d exercer une pression sur la prostate par le haut.
    Mes tétons sont des clitoris, je les titille délicatement.
    Mes muscles internes sont maintenant endurants et effectuent littéralement un massage sur les côtés de ma prostate.
    Et la, je vis 45 minutes de vol plané…je voyage au gré des infimes variations de mon corps, caresse, mouvement du bassin, contraction, c’est du délire !!!
    Heureusement mon réveil me sort de ma torpeur.
    Ensuite je travaille la matinée, et j attends ma pause de midi 🕛
    Et là, pendant 1 heure je m isole, tranquille pour une session incognito !
    C’est ça qui est génial, pouvoir atteindre des sommets sans matériel, seulement habillé l air de faire une simple sieste et ressortir gonflé à bloc .
    Le soir les sessions sont moins efficaces, du coup je m abstient et reste concentré sur ma vie familiale.
    Les sessions sont d autant plus efficaces que les éjaculations sont espacées.
    Ejaculer le moins souvent possible est indispensable pour avoir des montée de plaisir intenses.
    Comme vous tous, les jours ne se ressemblent pas, j’ai appris à faire avec… parfois, après une ou deux journées de plénitude, j’ai des journées sans, il faut accepter, ne pas créer de frustration.
    Ma femme n accepte toujours pas que je puisse éprouver autant de plaisir sans qu elle en soit le générateur… du coup c’est assez compliqué, malgré ma tentative de lire avec elle les témoignages sur le forum pour qu elle comprenne la découverte de ma mine d or.
    Nous ne sommes pas tous égaux face à la découverte des plaisirs de son corps…
    Du coup, nos rapports restent basiques et espacés, cela constitue mon seul regret dans l’évolution de ma pratique.
    Voilà, au plaisir de vous lire.
    Bonne soirée

    #38971
    Jeanro
    Participant

    Bonjour Jean,
    Celà m’a fait plasir de vous lire ! Je n’étais plus aller sur le site depuis plus d’1 an !
    J’ai été un utilisateur régulier de l’Aneros, j’en ai acheté plusieurs modèles, et c’est presque par hasard que j’ai découvert le plaisir prostatique sans son aide en 2018. Les orgasmes déclenchés sont de plus en plus forts et je me passe complètement de l’aneros.
    Pour conclure à plus de 70 ans, après une résection de l’adénome de ma prostate en 2016 j’atteins des orgasmes prostatiques de plus en plus forts et moi aussi je ne peux pas le faire accepter par mon épouse.

    #38972
    surlec0
    Participant

    Bonjour,
    Concernant l’évolution de ma sexualité voici ce qui a changé :

    Après avoir expérimenté l’orgasme de la prostate sans aide externe j’ai continué à le développer tout en m’intéressant également à l’orgasme anal. Au bout du compte il se trouve que les deux s’obtiennent pour moi de la même manière : Contractions/relâchements répétés qui mènent au bout de quelques minutes à des orgasmes multiples, ça ne s’arrête que quand j’en ai marre. Ça marche aussi avec les doigts ou divers sextoys.
    J’avais aussi essayé de faire participer ma femme avec son doigt dans un préservatif. C’était très fort pour moi mais elle n’apprécie pas plus que ça, elle a un peu de mal avec le côté anal. Elle me l’a fait quelques fois mais j’ai arrêté de lui demander vu le peu d’enthousiasme qu’elle montrait. Elle avait l’impression de ne servir à rien dans ce plaisir, s’était trop long aussi.

    Parallèlement, après avoir lu ça sur ce forum, j’avais testé mes sensations sur mes tétons, en solo.
    Il me semble avoir lu que pour certains, ce plaisirs par les tétons est indépendant de la prostate. Pourtant j’avais plutôt l’impression que c’était lié. Je stimulais mes tétons qui chauffaient ma prostate et je ressentais des orgasmes par les tétons mais pour moi c’était aussi lié à la prostate. Comme une télécommande en quelque sorte.
    Je me rendais compte aussi qu’on pouvait faire ça avec n’importe quel endroit du corps en ce concentrant et se détendant bien.
    Quelques mois plus tard, j’eu l’idée de faire ça avec mon pénis. C’est à dire que je me masturbais lentement en essayant de ressentir le plaisir au niveau de la prostate plutôt qu’au niveau du gland. C’est pas facile car on est conditionné depuis longtemps. En m’entraînant un peu, j’ai fini par avoir des orgasmes multiples par ce biais. Et c’est là que ça a changé la sexualité dans mon couple. La suite plus tard.. 🙂

    #38974
    Andraneros
    Participant

    @jean74
    Vous nous disiez fin février 2018 lors de votre inscription :

    j’ai découvert le plaisir prostatique par hasard grâce au site .

    Aujourd’hui votre pratique ne doit plus rien au hasard :

    un bonheur absolu tous les jours, tout commence le matin, au réveil, je fais  une petite session de 45 minutes,

    ma pause de midi 
    Et là, pendant 1 heure je m’isole, tranquille pour une session incognito !

    Votre technique semble évoluer depuis vos débuts à l’époque :

    Concernant les positions, je crée avec mes jambes une sorte d effet ciseaux qui permet d appuyer sur la prostate sans trop d efforts musculaires.
    Le mieux est soit à moitié allongé, sur un canapé ou fauteuil soit allongé une jambe légèrement repliée.

    Orgasme prostatique sans aides externes


    et encore :

    Mon sexe est complètement laissé de côté, il s agit à mon avis d une condition indispensable pour ressentir pleinement le plaisir prostatique.

    Et maintenant :

    sur le dos, jambes écartées, érection forte, sexe contraint vers le bas afin d exercer une pression sur la prostate par le haut.

    J’ai l’impression que votre cheminement vous a permis de développer un tel contrôle sur vos orgasmes que vous pouvez mêler les sensations péniennes à celle de la prostate sans risquer l’éjaculation. Vous n’avez plus besoin d’exclure le pénis de vos sessions. Est-ce que ce retour correspond à une volonté de votre part ou est-il dû à une évolution naturelle de votre sensibilité pénienne pendant vos sessions ?

    Vous nous dites :

    Ma femme n accepte toujours pas que je puisse éprouver autant de plaisir sans qu elle en soit le générateur… du coup c’est assez compliqué, malgré ma tentative de lire avec elle les témoignages sur le forum pour qu elle comprenne la découverte de ma mine d or.

    Vous nous disiez en mars de cette année :

    Pour ma part, mes plus renversants orgasmes sont atteints lorsque je me prends littéralement pour une femme.
    Je m explique: je commence par me travestir, porte jarretelles, string, nuisette.Ensuite je regarde des vidéos soft de femmes se caressant, je me caresse par mimétisme en prenant les postures, dos cambré, levrette, jambes écartées etc.
    Là où cela est intéressant se produit lorsque ma prostate se réveille comme une sorte de vagin, mes tétons sont devenus tellement sensibles que je décolle alors pendant de longues minutes, je gémis et me tortille dans tous les sens, c’est la folie !
    Je peux répéter ces orgasmes à l envie, je m arrête lorsque je suis épuisé.

    Comment votre femme vit-elle ces moments pendant lesquels la libération de votre féminité ouvre la voie à un tel torrent d’énergie sexuelle ?

    Votre cheminement est magnifique @jean74. Je regrette que votre femme n’éprouve pas de satisfaction à savoir que vous êtes devenu capable d’atteindre de tels sommets orgasmiques et que votre seul souhait est de les partager avec elle. Avec du temps elle pourra évoluer et comprendre que vos nouvelles capacités orgasmiques vous rapprochent beaucoup plus d’elle qu’elles ne vous en éloignent.

    Bon cheminement @jean74.

    #38975
    Andraneros
    Participant

    Votre évolution @surlec0 est passionnante et va intéresser de nombreux lecteurs, qu’ils soient inscrits sur le forum ou non.

    Je me rendais compte aussi qu’on pouvait faire ça avec n’importe quel endroit du corps en ce concentrant et se détendant bien.
    Quelques mois plus tard, j’eus l’idée de faire ça avec mon pénis. C’est à dire que je me masturbais lentement en essayant de ressentir le plaisir au niveau de la prostate plutôt qu’au niveau du gland. C’est pas facile car on est conditionné depuis longtemps. En m’entraînant un peu, j’ai fini par avoir des orgasmes multiples par ce biais.

    Avec des conditions très différentes votre expérience se rattache à la mienne que je décrivais il y a bientôt 3 ans :

    Mon évolution année après année me conduit à associer naturellement à la stimulation du pénis des sensations de plus en plus profondes, à la manière des sensations prostatiques, comme si le plaisir généré par cette stimulation se délocalisait de plus en plus. J’en suis au point de ne basculer dans l’orgasme éjaculatoire que lorsque je le souhaite (ou plus souvent lorsque ma femme me supplie de le faire !). Auparavant je devais lutter pour durer, voire demander à ma femme de cesser momentanément ses caresses. Pour l’instant cette aptitude ne crée pas de nouvelles sensations ; le plaisir de mon sexe devient un élément supplémentaire de mon plaisir prostatique qui domine tout le reste en intensité et en extension.

    et aussi il y a 2 ans :

    Mon évolution (sans oublier les effets probables de mon âge) m’a conduit vivre avec ma prostate les effets de toutes les stimulations sexuelles qui auparavant me mettaient en érection et me conduisaient vite, si je ne me « freinais » pas, à l’orgasme et à l’éjaculation. Je ne bascule en mode érection, orgasme et éjaculation que si je le veux. Par défaut, maintenant je suis en mode prostatique, vibrations, plaisir, orgasme. Je ne me « freine » plus, au contraire plus je m’offre plus je jouis…

    En février de cette année je faisais part à @epicture de mes progrès sur ce point :

    Je fais maintenant, comme toi et @epicture l’expérience « inverse » de retrouver, à travers une stimulation très intense centrée sur mon pénis, totalement masculine, les symptômes de la jouissance prostatiques sous formes de vagues orgasmiques que je redirige vers tout mon corps. Mais là encore je ne vis pas la dualité entre deux pôles. (NDLR : yin et yang)

    Vous nous dites :

    Et c’est là que ça a changé la sexualité dans mon couple.

    Je me l’imagine très bien en me référant aux effets que mes nouvelles capacités à jouir en mode prostatique avec mon pénis au premier plan ont eus alors que nos ébats érotiques avaient déjà été complètement renouvelés à la suite de mon cheminement prostatique et de celui que ma femme a entrepris de son côté.

    Je suis impatient de lire vos prochaons messages. Bon cheminement @surlec0.

    #38989
    bzo
    Participant

    Ejaculer le moins souvent possible est indispensable pour avoir des montée de plaisir intenses.

    hélas, c’est une chose que j’ai du admettre aussi ,
    une pratique essentiellement basée sur les ondes prostatiques, s’amplifie sans limites, à cette condition
    mais cela ne me cause plus de problème,
    en gardant toujours bien la balance du côté de la prostate,
    tout en faisant participer intensément mes génitaux aussi à l’action,
    j’ai aucun problème à ne pas éjaculer pendant de longues périodes
    tellement le plaisir que j’obtiens, est rassasiant, épanouissant, ressourçant, jouissif

    Je me rendais compte aussi qu’on pouvait faire ça avec n’importe quel endroit du corps en ce concentrant et se détendant bien.

    hé hé, cela fait plaisir de lire ce genre de choses, moi aussi tout mon corps réagit comme un gigantesque sexe
    et je peux en titiller à peu près n’importe quel partie,
    j’ai du plaisir intense qui est généré instantanément

    mais pour moi c’était aussi lié à la prostate

    bien d’accord, la prostate est omniprésente d’une certaine façon, ses ondes en tout cas,
    attirées immédiatement en n’importe quel endroit du corps

    #38991
    bzo
    Participant

    Ejaculer le moins souvent possible est indispensable pour avoir des montée de plaisir intenses.

    pour être plus précis, ce qui doit plutôt être évité pour moi, c’est la masturbation menant à l’éjaculation,
    c’est là que nos réserves d’énergie sérieusement se vident

    ma théorie,
    c’est que faire l’amour avec quelqu’un, éjaculer ainsi,
    cela n’interfère pas trop avec nos plaisirs en solitaire,
    en ce sens, que quand des corps s’entremêlent pour faire l’amour, il y a échange d’énergies,
    nos réserves se renouvellent, se remplissent des énergies des autres, c’est positif
    et les nôtres passent chez eux

    nos réserves se vident uniquement si on éjacule en solitaire ,
    c’est plutôt cela qu’il faut éviter,
    ainsi au fil des jours avec cette précaution,
    pas évident je l’admets, si on n’a pas de partenaire
    et qu’on n’a pas un plaisir consistant par notre pratique à notre disposition,
    les réserves d’énergie à notre disposition, augmentent,
    on devient une batterie sur pattes,
    le moindre petit geste, le moindre petit mouvement, la moindre petite caresse, la moindre petite contraction
    et c’est déjà parti, on vibre de partout

    #38996
    Epicture
    Participant

    Vous avez raison : le corps doit être vécu dans sa globalité. Son exploration et les sensations qui en decoulent sont sans fin, et sans cesse renouvelées. Aucune partie du corps ne doit être laissée de côté ni considérée comme la plus importante.
    Le corps est un système comportant des pôles qui correspondent grosso modo aux chacras identifiés dans les spiritualités orientales, auxquelles j’ajouterais une place pour les membres : bras et jambes. Tous ces pôles sont reliés par un reseau d’une multitude de canaux dans lesquels circulent la vibration, l’énergie. Toute circulation d’énergie, ou de vibration, est source de plaisir, de jouissance. Certains canaux sont actifs, d’autres en sommeil, dautres encore atrophies, par manque de circulation.
    Le massage prostatique, ainsi que toute autre partie du corps, allié à une disposition d’esprit de disponibilité et d’ouverture active cette circulation, et réveille les canaux endormis.
    Cest la représentation que je me fais de cette nouvelle vie dans laquelle mon corps global a repris la place qu’il mérite.

    Messieurs, mesdames, faites vous plaisir !!

    #38997
    surlec0
    Participant

    @Andraneros, effectivement ce que vous décrivez ressemble à ce que je vis actuellement.

    Pour continuer, me rendant compte que je pouvais avoir des orgasmes prostatiques par le biais de mon pénis, j’ai tout de suite vu le potentiel concernant mes rapports sexuels en couple.
    Même si avoir une pénétration lente pour avoir des orgasmes masculins (plusieurs en plus!) n’est pas facile a digérer pour une femme après avoir eu une sexualité traditionnelle pendant toutes ces années, le fait que ça passe par le pénis et non par l’anus, et le fait qu’elle soit active a beaucoup aidé dans le processus d’acceptation.
    Même si elle ne pouvait pas s’empêcher au début de penser que c’était moi qui faisait tout le travail, j’ai rapidement réussi à la convaincre qu’une stimulation prostatique par le pénis avec ma main était beaucoup moins intéressante qu’une stimulation prostatique par le pénis avec son vagin. Les sensations sont déjà bien plus délicieuses et la communion entre les corps est bien évidement un énorme plus.
    Même si ça dure moins longtemps que quand je suis seul, la satisfaction que j’en retire après qu’elle m’ait chevauchée lentement (avec des orgasmes quasi en continu) ou qu’elle m’ait sucée lentement (aaaahhhhh) est bien plus importante.
    Et elle prend maintenant beaucoup de plaisir à me voir jouir autant grâce à elle. Elle ne me suçait pas souvent avant, à cause du sperme qui sortait en quantité, mais il y a beaucoup moins de liquide qui sort maintenant pendant mes orgasmes continus et elle le fait maintenant avec plaisir et très souvent!Un pur délice!
    Par contre, elle ne peut pas jouir par pénétration lente comme moi et quand c’est à mon tour de lui faire plaisir, je dois accélérer pour lui donner des orgasmes. C’est à ce moment que je sens monter l’éjaculation. Mais quand je m’arrête, juste avant d’éjaculer, il me suffit d’attendre quelques secondes sans bouger ou de bouger un tout petit peu le pénis pour qu’un gros orgasme non éjaculatoire (prostatique je suppose) me submerge. Ensuite, je peux à nouveau la culbuter rapidement. On s’arrête quand on en a marre.

    Ce qui est très sympa aussi c’est que je ne tombe pas dans cet état léthargique d’après éjaculation. Quand on s’arrête, le désir ne retombe pas, je la caresse longtemps pendant cette pause, ce dont j’ai moins envie après l’éjaculation. Elle aime beaucoup que je la pénètre à nouveau après cette pause caresse, que je sois encore d’attaque, car pour elle le désir ne s’arrête que bien plus tard je pense.

    En tout cas ça a relancé notre sexualité encore plus fortement, même si elle était déjà très bonne.

    Après avoir lu quelques textes sur l’orgasme féminin je pense qu’on est fabriqué de la même manière et je pense qu’elle pourrait jouir lentement comme moi en faisant quelques séances de contractions/relâchement du muscle pc ou de son vagin. Mais je vais y aller doucement et déjà profiter de nos nouvelles expériences. Je pense qu’elle n’est pas prête pour l’instant à se contraindre à faire un exercice dans le but d’aller plus loin dans ses sensations.

    Voilà ma révolution.

    #39032
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @surlec0,
    Fin juin 2019 vous nous disiez :

    J’avais survolé ce site il y a quelques 6 mois ou 1 ans (NDLR : soit courant 2018), je ne sais plus, cherchant des renseignements sur l’orgasme prostatique.  -… ] Quelques mois plus tard, j’entreprends de muscler mon muscle pc pour bloquer le sperme juste avant l’orgasme, dans le but d’avoir un orgasme pénien sans éjaculation et éventuellement d’en avoir plusieurs, truc que j’ai vu sur le net.
    Je me rend alors compte que j’ai des sensations de plaisir en faisant cet exercice et fais le lien avec la prostate et ce que j’avais lu sur ce forum. Je retourne sur le forum pour lire tout ce qui parle d’orgasme prostatique sans l’aide d’un masseur et entreprends de me diriger plutôt vers cette voix là. J’arrive alors à l’orgasme en 1 mois.

    A l’époque vous nous proposiez le témoignage de votre magnifique cheminement prostatique qui était la première récompense de vos efforts pour apprendre à séparer orgasme et éjaculation afin de devenir multi-orgasmique. Après cette première étape vous commenciez déjà à penser à « une suite » :

    Il me tarde maintenant de partager petit à petit tout ça avec ma femme.

    Vous ajoutiez :

    Concernant le partage de tout ça avec ma femme, je n’ai pas vraiment de question.
    Nous partageons déjà beaucoup. Elle est au courant depuis le début. Elle a un peu plus de mal que moi avec certains aspects de la sexualité mais n’a pas de mal à en parler. Elle est déjà multi-orgasmique. Je voulais juste dire que ce que les sensations que j’éprouve en solo sont tellement extraordinaires que j’ai envie de les partager. [… ] Juste partager un peu me suffira.

    La qualité de votre relation avec votre femme vous a permis de réaliser ce fameux « partage » si difficile pour tant d’autres hommes. J’en suis heureux pour vous et pour elle. Mais l’évolution profonde de votre relation induite par votre propre transformation met en lumière l’importance pour chaque partenaire de développer un nouvel état d’esprit pour vivre l’échange de vos énergies sexuelles dans les meilleures conditions. C’est un sujet particulièrement important.

    Même si avoir une pénétration lente pour avoir des orgasmes masculins (plusieurs en plus!) n’est pas facile a digérer pour une femme après avoir eu une sexualité traditionnelle pendant toutes ces années, le fait que ça passe par le pénis et non par l’anus, et le fait qu’elle soit active a beaucoup aidé dans le processus d’acceptation.

    Vous nous dites :

    elle ne pouvait pas s’empêcher au début de penser que c’était moi qui faisait tout le travail, j’ai rapidement réussi à la convaincre qu’une stimulation prostatique par le pénis avec ma main était beaucoup moins intéressante qu’une stimulation prostatique par le pénis avec son vagin. Les sensations sont déjà bien plus délicieuses et la communion entre les corps est bien évidement un énorme plus.

    Il y a trois obstacles à franchir pour vivre cette forme de nouvelle relation pendant vos ébats érotiques dans tout ce qu’elle peut apporter. Vous avez déjà bien avancé sur ce point.

    1. Votre femme doit accepter que votre éjaculation n’est plus qu’une option, qui va devenir de plus en plus marginale. Elle doit donc apprendre à vivre votre jouissance avec vos vibrations orgasmiques et non avec l’expulsion de votre sperme. C’est un grand changement. Elle doit aussi apprendre que votre érection n’est elle aussi qu’une option. Même si son rôle reste très important il n’est plus essentiel. Cette bascule du centre de votre sexualité peut la désorienter.

    2. Votre femme doit apprendre que vos orgasmes sont profonds, durent longtemps, se renouvellent sans fin (c’est l’impression qu’elle peut avoir) sans avoir besoin de son intervention. Il est normal qu’elle ait dans un premier temps un peu l’impression de « ne servir à rien ». Elle doit apprendre à jouer un nouveau rôle. Ça peut légitimement demander du temps.

    3. Votre femme doit comprendre qu’on peut « apprendre à jouir », que l’orgasme instinctif n’est qu’un minimum déjà fort satisfaisant que la nature nous offre gratuitement à la naissance quand tout va bien. Elle doit comprendre qu’on peut développer cette capacité naturelle par un apprentissage qui dans note culture occidentale est soit rejeté comme une perversité soit nié comme un effort inutile. C’est une découverte à faire.

    Comme vous l’avez bien remarqué, plus vous pouvez mettre en valeur le rôle qu’elle continue à jouer dans l’amplification de vos sensations, plus elle sera confiante dans l’importance de son rôle au sein de votre couple. Plus elle sera confiante plus elle aura envie de se lancer dans son propre cheminement pour vous suivre d’abord puis pour développer son propre potentiel orgasmique, pour elle même.

    A cet égard je vous invite à lire sur le Discord attaché à NXPL (inscription séparée nécessaire) les messages de @mikyo (lire sur notre forum Retour sur ma recherche du plaisir prostatique) et de sa compagne @Minabelle69.

    Votre femme peut déjà constater à quel point votre transformation lui permet d’accéder à une meilleure expérience sexuelle :

    Ensuite, je peux à nouveau la culbuter rapidement. On s’arrête quand on en a marre.

    Quand on s’arrête, le désir ne retombe pas, je la caresse longtemps pendant cette pause, ce dont j’ai moins envie après l’éjaculation. Elle aime beaucoup que je la pénètre à nouveau après cette pause caresse, que je sois encore d’attaque, car pour elle le désir ne s’arrête que bien plus tard je pense.
    En tout cas ça a relancé notre sexualité encore plus fortement, même si elle était déjà très bonne.

    C’est le constat que font @mikyo et sa compagne. Nous faisons le même constat ma femme et moi à un âge beaucoup plus avancé. Notre expérience me conduit à répéter que ce n’est qu’un début. Bon cheminement @surlec0..

30 sujets de 61 à 90 (sur un total de 121)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.