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  • #45271

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    il faut le dire, le principal obstacle, paradoxalement,

    à retrouver mes pleines capacités en plaisir prostatique,

    c’est bien le niveau que j’ai atteint

    et qui s’accroit toujours,

    dans ma pratique principale, ce que j’appelle le mode yin,

    le couple intérieur activé, la chair vivant son plaisir au féminin,

    il est devenu tel,

    je veux dire,  mon plaisir y est tellement massivement instantané

    et tellement instantanément massif

    que je n’ai pas la patience qu’il faut,

    il faudrait que je la rebâtisse

    et pour l’instant, je n’y parviens pas

     

    pourtant les sensations sont là,

    hier soir, par exemple, j’ai fait une séance d’une demie heure

    et c’était constamment plaisant,

    des moments de plaisir très fins, très riches

    mais à côté de ce que je peux ressentir en mode yin, actuellement,

    ce serait comme de comparer une voiture pour enfants,

    en plastique, à pousser à la main,

    et puis une vraie Ferrari avec 800 chevaux dans le moteur

     

    et puis, cela m’est trop facile de passer en mode yin,

    il suffit de me laisser aller, de serrer un peu les cuisses,

    de laisser mes mains partir en balade sur ma peau,

    mon bassin se met à onduler

    et voilà, déjà, j’ai de la volupté, partout en moi, je gémis et encore je gémis,

    je suis déjà dans ma galaxie lointaine, avec ma chair comme véhicule,

    on est uni, on communie,

    c’est juste trop fort, trop riche,

    je ne parviens pas à y résister

     

    pourtant, en même temps, je suis un peu frustré, après,

    quand j’ai commencé une séance en mode prostatique,

    avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout

    mais que j’ai switché, presque sans m’en rendre compte, au bout d’un certain temps

    car j’ai envie de retrouver un plaisir prostatique seul,

    comme je l’ai vécu mes deux premières années

    où je me suis éloigné du plaisir pénien

     

    tous ces merveilleux orgasmes, super O

    et surtout ces longues extases incroyables qui pouvaient durer plusieurs minutes

    où j’avais même des sortes d’hallucinations, parfois,

    cela me manque quelque part

    et j’en ressens un peu de frustration,

    pas beaucoup mais un peu, quand même

     

    bon, s’il faut choisir, je reste comme je suis,

    ce que j’ai, est trop massif, riche et épanouissant

    mais les deux cordes à mon arc,

    alors ce serait juste, parfait de chez parfait, idéal

     

    je voudrais pouvoir mixer les deux,

    commencer en mode yin

    et puis à un moment donné, switcher en mode prostatique

    mais si ce n’est pas possible,

    avoir des séances séparées, me va aussi

     

    la séance de hier soir, fut bien gratifiante, néanmoins,

    je sens que j’ai le plaisir prostatique , encore, en moi,

    juste que je dois rebâtir ma patience,

    ma capacité à me laisser aller, à rester concentrer sur mon corps, sur la durée,

    c’est tellement différent comme mécanisme, qu’avec mon mode yin,

    où il y a tellement aucun effort à faire, juste me laisser emporter par le désir

    et à me faire l’amour

     

    cela nécessite de la patience, je dois absolument la reconstruire, elle est en miettes en moi,

    pourtant ma prostate est bien éveillées, plus que jamais,

    avec cette abstinence d’éjaculation

    qui fait que tous les jours, tout mon corps est de plus en plus réactive

    et cela inclut ma prostate aussi

     

    mais voilà, elle est totalement habituée à travailler en conjonction avec les génitaux et l’anus,

    plus trop à se donner en solo,

    c’est la que la patience intervient,

    la réhabituer aussi à me répondre de cette façon

    #45264

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    tellement de femme en moi, par moments,

    c’est absolument extraordinaire,

    quelle sensation splendide, d’avoir ce corps d’homme,

    ce pénis entre les jambes

    et puis de sentir un autre corps, en même temps,

    des hanches larges, des mouvements langoureux, ondulants,

    des seins gonflés, à caresser, à triturer,

    un sexe fendu, empli de va et vient délicieux

     

    vous ne vous imagineriez pas tout cela si vous me voyez dans la rue,

    je ne me dandine, avec des gestes efféminés, une perruque,

    je ne suis pas un homme-femme,

    comme quoi, il y a  la façade et puis tout ce qu’il y a derrière

     

    mais le plus extraordinaire, peut-être,

    c’est à quel point, c’est une cohabitation sans histoire,

    je suis un homme et je me suis toujours senti homme,

    n’ayant jamais mis en doute mon genre,

    je n’ai même jamais vraiment eu le fantasme de vivre mon plaisir au féminin,

    cela s’est présenté comme cela,

    j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai senti le potentiel en moi

    et à quel point, cela pouvait être jouissif, épanouissant,

    riche, puissant, varié

     

    dès que l’action s’arrête,

    je redeviens un gars bien ordinaire, bien sage, en apparence,

    je n’y pense plus,

    dr. Jekill and mister Hyde

     

    mon seul vice en public,

    c’est que de temps à autre, je lorgne, en passant,

    vers des bosses de pantalons bien bombées,

    j’ouvre des braguettes et gobe des glands à la va vite,

    cela ne va pas plus loin

     

    je n’exerce pas avec les autres,

    cette liberté sexuelle absolue, totale, sans aucun tabou,

    qui est devenue la mienne,

    ce désir, autorisé à vagabonder dans la direction qu’il veut

     

    tout reste confiné dans mon jardin secret,

    ma vie secrète,

    ma douce et ardente vie secrète,

    mon plaisir profondément androgyne

     

    je n’évoquerai même pas,

    tellement c’est tout naturel pour un homme, de tout âge, n’est-ce pas,

    de s’abreuver aux corps des passantes, dans la rue,

    de déguster leurs hanches qui ondulent, leur allure féline,

    leurs seins qui se balancent sous les t-shirt et les chemisiers,

    d’imaginer des cochonneries avec leur bouche pulpeuse,

    tout cela, c’est moi aussi, bien sûr

    car j’aime profondément les femmes, tout ce qu’elles sont,

    de fond en comble, pas une miette à jeter,

    elles sont tellement mieux que nous

     

    les hommes, ce sont juste leur corps qui m’intéresse,

    leur dard et leur anus, tout particulièrement

    #45235

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    avec la complicité de mon corps,

    j’ai appris à vivre mon plaisir au féminin,

    à laisser celui-ci,  s’emparer des commandes

     

    comme je l’ai écrit déjà maintes fois

    mais je ne me lasse pas de le répéter,

    cela a été comme d’apprendre une langue étrangère,

    pour nous exprimer avec, mon corps et moi,

    une nouvelle grammaire un nouveau vocabulaire,

    des milliers et des milliers de nouveaux mots,

    de nouvelles phrases, à vivre, à ressentir,

    des expressions à déchiffrer, pour en bien percevoir le sens

     

    le miracle, c’est que cette capacité est en nous,

    celle-là et bien d’autres,

    le désir nous offre la possibilité de nous dépasser,

    de mille manières pour atteindre l’incandescence

     

    les sceptiques aboient,

    la caravane de mon plaisir passe,

    qu’importe que ce soit réel ou pas,

    l’important,

    c’est que je vis ces moments,

    que je perçoive ce que je perçois,

    que je vive les sensations que je vis,

    le reste, ma foi,

    chacun fait comme il veut,

    chacun croit ce qu’il a envie de croire

    ou pas du tout

     

     

    #45233

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    c’est quoi réel, en action?

    c’est ce que je ressens, ce que je perçois,

    c’est bien la seule réalité qui compte, dans le plaisir en solitaire,

    avec quelqu’un d’autre, notre plaisir devrait change de focus,

    en nous concentrant sur l’autre,

    nous nous élargissons, nous l’englobons peu à peu,

    nous formons une cellule,

    d’autant plus renforcée qu’il ou elle, effectue le même parcours de son côté

     

    c’est bien cela, s’unir, former une seule entité,

    avec nos sens, nos sensations, notre perception dans l’instant, nos ressentis,

    inextricablement emmêlés,

    les frontières du moi s’effacent,

    pour un peu, nous commencerions presque à percevoir avec la chair de l’autre

     

    et si en plus, nous devenons oublieux du genre de notre corps,

    que nous nous laissons aller,

    le jeu devient très rapidement incroyablement et délicieusement trouble,

    une union où les limites du moi

    et les limites du masculin et du féminin, n’existent plus trop

     

    que demander de plus?

    le moment est extase, le moment est volupté,

    le moment est incandescence partagée,

    le moment est infiniment capiteux et libre

    #45229
    sensual
    Participant

    Hello @augnat,

    parfaitement d’accord avec toi sur le fait que ce qu’on appelle couramment jouissance masculine et féminine est souvent une caricature de toutes les possibilités de jouissance de nos corps, quels que soient leur sexe ou leur genre. Une fois qu’on dépasse ces clichés, on peut explorer des champs immenses et très fertiles !!! Et très épanouissants…

    Tout le meilleur, beaucoup de plaisir à toi 🙂

    #45226

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    je m’en veux,

    surtout maintenant que j’ai la chair tellement sursaturée d’énergies,

    du fait que je n’ai plus éjaculé depuis des semaines,

    de ne pas m’exercer plus en prostatique pure,

    alors que je sens à quel point, ma prostate,

    est devenue incroyablement réactive,

    elle vibre, littéralement, tout le temps

    et dès que je contracte un peu quelque chose, dans le coin,

    tout mon bassin est envahi, délicieusement, par ses ondes

     

    au fond, durant mes deux premières années,

    quand je me suis décidé à m’aventurer hors des sentiers battus,

    où je pratiquais uniquement avec un masseur

    et donc , exclusivement le massage  prostatique,

    le seul et unique secret de ma très grande réussite, à partir d’un moment donnée,

    période où j’avais quasi tous les jours, un super O,

    où je pouvais enchaîner les orgasmes, pendant des heures,

    sans même parler, de ces splendides extases,

    parfois avec d’extraordinaires hallucinations, même

    qui duraient de longues minutes,

    c’est cela, c’est le fait que je n’ai plus éjaculé,

    pendant des mois et des mois

     

    j’avais , en fait, une technique assez merdique,

    je faisais n’importe quoi avec le masseur,

    appuyais régulièrement comme un boeuf dessus,

    faisais des aller retour fiévreusement avec,

    et je n’étais pas non plus, particulièrement doué,

    en tout cas, je n’étais pas un de ces privilégiés

    qui n’ont pratiquement rien à faire pour que cela fonctionne tout de suite,

    comme s’ils n’avaient fait que cela, depuis des années

     

    j’avais tout de même des résultats, même assez rapidement

    mais cela a véritablement pris ces dimensions épiques, gargantuesques, titanesques,

    à partir du moment où j’ai remarqué que cela fonctionnait mieux,

    après quelques jours sans éjaculer,

    aussi j’y ai mis le paquet

    et finalement je suis resté sans le faire pendant largement plus d’un an

    et cela ne me manquait absolument pas,

    tellement le plaisir prostatique était puissant, épanouissant,

    emportait ma chair, la rassasiait, la comblait

    et moi, avec, bien sûr

     

    s’il n’y avait pas eu cet accident , une fois en hiver que je pratiquais sous les draps

    et où je ne m’étais pas rendu compte que ceux-ci venaient régulièrement frotter mon sexe,

    ce qui a finalement provoqué une très grosse et douloureuse éjaculation,

    sinon j’y serai peut-être encore, des années après

     

    mais voilà, là, cela fait des semaines, à nouveau,

    et je me sens dans des dispositions parfaites

    pour reprendre le contact avec le massage prostatique

    mais cette fois-ci, aneroless

     

    ce week-end, je vais y consacrer ,

    au moins une heure samedi et une autre, dimanche

    et cela à des heures raisonnables,

    pas comme je le fais souvent juste avant de me coucher vers deux ou trois heures du matin,

    alors que le sommeil pèse déjà sur mes paupières

     

    il faudra que je fasse la même chose, avec le plaisir anal,

    qu’est-ce que je peux obtenir des sensations délicieuses,

    avec un doigt ou deux fouinant derrière

    mais là, aussi, je ne joue ainsi, exclusivement,

    que juste avant de m’endormir, déjà mort de fatigue

     

    durant ma pratique en mode yin,

    même si je mets régulièrement un doigt ou deux , derrière,

    c’est radicalement différent,

    le mode yin inverse tout, assimile, toutes les types d’ondes

    pour en faire quelque chose de tout à fait différent,

    une volupté vécue au féminin

     

    #45225
    augnat
    Participant

    Bonjour,

    Je suis un débutant, ça fait quelques mois, non, quelques années que le sujet est dans un coin de ma tête, et j’ai décidé très récemment de franchir le cap.

    J’ai acheté mon Aneros un peu avant les vacances de Noël, que j’ai remisé dans un coin de mon appartement, en attendant le moment propice (difficile à trouver, surtout avec un enfant en bas âge à la maison, et les premières sessions, je voulais les faire seul).

    Bref, ce moment propice, je l’ai trouvé hier, et j’ai fait ma première session. Surprenant et incroyable de découvrir des nouvelles sensations aussi rapidement (d’après ce que j’avais lu, je m’attendais à ce qu’il ne se passe rien, d’autant qu’au début j’avais des contractions involontaires bien trop fortes et que mon esprit était rempli de pensées parasites), au moment où je commençais à me dire “tiens, c’est peut-être ça les chatouillements dont il parle dans le tuto”, ça a commencé à devenir… vraiment bien.

    J’y ai pensé assez régulièrement aujourd’hui, j’ai eu l’impression d’avoir des courbatures au niveau de ces nouveaux muscles dont je soupçonnais à peine l’existence il y a encore quelques semaines, j’ai focalisé plusieurs fois mon attention dessus. Et ce soir, en m’allongeant sur mon lit, en me concentrant sur ces muscles, sans trop y penser… les sensations sont revenues, un peu plus fortes qu’hier. Un peu différentes. Sans Aneros.

    Suis-je un privilégié ? Bon je n’ai pas encore eu d’orgasme par ce biais-là, mais il me semble que ce n’est qu’une question de temps.

    Je me demande s’il n’y a pas un rapport avec un phénomène de jouissance. J’ai découvert ça en psychanalyse il n’y a pas longtemps. Jouissance masculine, jouissance féminine (pas forcément sexuelle). Qui n’est pas nécessairement liée au genre, plutôt au mode d’appréhension des choses, les termes “masculin” et “féminin” venant plutôt du fait que davantage d’hommes ont de façon prédominante une jouissance dite “masculine”, et davantage de femmes une “féminine”. Bon, je ne sais pas.

    Une question, comme ça (peut-être que la réponse se trouve quelque part parmi les nombreux messages que je n’ai pas lu) : pourquoi le rédacteur du “traité d’Aneros” recommande de faire deux sessions par semaine au maximum ?

    En tout cas un grand merci au créateur de ce sujet, je l’avais lu il y a quelques semaines et si je ne l’avais pas eu quelque part à l’esprit, ce qui m’est arrivé tout-à-l’heure ne me serait peut-être pas arrivé.

    #45213

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    il faudra que j’essaie, un jour, un sexe en moi,

    un plug, un sex-toy, ne me font pas grand effet,

    je suis trop habitué à de la chair, à du vivant,

    j’obtiens infiniment plus de réponse de la part de mon corps,

    avec un doigt ou deux,

    qu’avec n’importe quel engin en plastique,

    enfin, pour l’instant

     

    mais, si je suis honnête avec moi-même,

    c’est peut-être juste une question d’habitude,

    mes expériences dans le passé, avec des dildos

    et autres engins protubérants, en plastique,

    voire même des légumes ou autres objets plus insolites,

    genre le manche avec bout arrondi, d’une mini-pelle,

    ne m’ont jamais vraiment sérieusement fait de l’effet,

    cependant j’ai beaucoup évolué depuis,

    tellement de forces se sont libérées en moi,

    tellement de capacité au plaisir ont été mises au jour,

    tellement de tabous ont été levés,

    tellement de frontières se sont effacées

     

    donc, si je suis ma logique jusqu’au bout,

    il n’y a pas d’autre solution qu’un bout charnu, durci, dressé,

    mes expériences bisexuelles du passé,

    n’ont jamais été jusque là,

    juste du touche pipi, des caresses, des attouchements, des frottements, des effleurements,

    un sexe , une fois, contre mes lèvres, si je me souviens bien,

    même pas englouti, même pas léché

     

    cependant, aujourd’hui, j’ai grandi, tout seul dans mon coin,

    surtout le désir en moi, est désormais une plante immense, luxuriante,

    libre de pousser dans la direction qu’il a envie,

    enfin, en théorie

    mais l’envie est là, indéniablement,

    de sentir une pine dans ma bouche, dans mon cul, dans ma main,

    autant qu’un vagin, aux mêmes endroits

     

    il y a même une extra-focalisation de ma part, sur le sexe masculin,

    rien que la pensée d’une bosse de pantalon,

    avec derrière, un engin puissant tout recroquevillé,

    prêt à se dresser à la moindre sollicitation,

    me fait tellement d’effet,

    m’envoie des frissons partout

     

    je l’imagine sortir de la braguette, durcissant

    et puis j’imagine ma langue se posant dessus

    et puis mes lèvres le parcourant de haut en bas,

    l’engloutissant, enfin,

    sentant sa chaleur, sa raideur,  jusqu’à dans ma gorge,

    je l’imagine, lâchant son jet de sperme,

    dans ma bouche, sur mon visage

     

    tout cela me met dans tous mes états

    et l’envie me vient d’aller sonner chez mon italien de voisin,

    épais, bel homme, mâchoire carrée, fortes épaules

    que j’imagine toujours avec un solide gourdin d’étalon italien

    mais sans doute, qu’il est irrécupérablement dans les normes, dans les clous,

    il me rosserait si j’essayais quelque chose avec lui

    ou simplement, me repousserait et me fermerait la porte au nez,

    irrémédiablement fâché à vie sur moi

     

    il faut toujours rester en bons termes avec ses voisins,

    c’est une politique sage,

    donc motus et bouche cousue, sage comme une image,

    déjà ils doivent endurer mes gémissements, mes hurlements,

    une bonne partie de la soirée, parfois de la nuit,

    jusqu’ici, je n’ai eu qu’une fois, une allusion lointaine, vaguement admirative

    sur ma capacité à faire exprimer leur contentement à des dames,

    de la part de mon italien de voisin,

    je ne lui ai jamais avoué que la dame en question,

    c’était moi en mode yin,

    qu’il entendait gémir, râler, nuit après nuit,

    moi au féminin, les entrailles en feu,

    moi, me possédant, vivant la pénétration par les deux bouts

     

    tout cela est de l’ordre du fantasme, donc, actuellement

    mais je sais aussi, enfin je crois, j’aime à le croire,

    que je saurai me forcer pour tenter l’expérience,

    si l’occasion s’en présente

     

    mais avec les hommes, c’est uniquement de l’ordre du sexuel,

    de l’ordre du contentement de la chair,

    je ne ressens aucune tendresse envers eux,

    aucune envie de me blottir contre un homme,

    de lui dire des mots doux,

    de sentir simplement sa chaleur contre moi,

    de caresser son visage, de le regarder avec amour

     

    cela c’est réservé aux femmes,

    et la pensée de leur corps, bien sur, me fait encore bien plus d’effet,

    si l’image d’un sexe entrouvert, passe dans ma tête,

    je dois me retenir de gémir,

    je crois que je serai capable d’éjaculer,

    rien qu’en jouant le corps de femme, dans ma tête,

    sans rien toucher, sans rien bouger

    tellement mon imagination est devenue puissante,

    tellement je suis capable de faire monter mes énergies sexuelles, à la commande

     

    la vue de leurs courbes dans la rue, m’enchante, au plus haut point,

    des tas de femmes , qui se croient, qui passent dans la rue,

    qui rient, qui balancent leurs hanches,

    leurs seins tellement appétissants, se balançant en rythme,

    c’est une symphonie continuelle de sensualité dans ma tête,

    en été, je peux rester, assis, quelque part, des heures durant

    et juste boire par les yeux, le spectacle de leurs formes magnifiques,

    de leur allure féline, tellement capiteuse, tellement envoutante

     

    et puis je ressens une infinie tendresse,

    une envie de déposer des baisers, tendrement,

    avec tout le respect du monde, toute l’attention du monde,

    témoigner de mon amour et de mon respect, infinis, envers elles,

    autant que de mon désir animal, lubrique, de les posséder par tous les orifices,

    de les faire jouir et encore  jouir,

    de les sentir s’envoler entre mes bras,

    car pas de plus beau spectacle qu’une femme, en train de jouir,

    quelle tache noble, je me sens leur serviteur au lit, tout dédié à leur plaisir

     

    oh comme ces quelques réflexions, me font bander,

    il a sorti sa tête d’entre les plis de mon peignoir,

    je le vois, là, plus bas, il a besoin d’attention,

    au travail

     

    #45137

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    grasse matinée,

    enchaînée sans transition,

    par de la voluptueuse matinée,

    avec des gémissements bien gras,

    les matinées comme je les aime

    quand je suis en congé

     

    j’étais en train de dormir,

    dispersé, flottant de-ci-de-là, dans mes rêves,

    ils sont toujours tellement puissants, tellement riches,

    j’ai l’impression, vraiment, de vivre une seconde vie,

    totalement réelle, dans un autre univers

    quand je dors

     

    quand tout à coup, j’ai senti comme des lanières ondulantes, soyeuses,

    me saisir, m’entourer doucement mais fermement et tirer

    commencer à me sortir de mon rêve

     

    c’était mon corps qui avait follement envie,

    qui venait me chercher,

    “assez pour ce matin, il est déjà 11h,

    temps de baigner dans de la volupté, avec moi”

     

    en même temps que mon cerveau

    était encore en train d’essayer de rassembler les morceaux,

    mes hanches ondulaient déjà,  tout lentement,

    mes cuisses jouaient avec les génitaux,

    des contractions montaient,

    je me suis senti, envahi instantanément, par les voiles dansantes d’une ineffable volupté,

    je me laisse aller, je me laisse entraîner,

    je cède la place dans mon cerveau que je commençais à peine à occuper,

    des cascades m’entraînent déjà,

    voilà bien la façon la plus délicieuse de se réveiller,

    une de mes deux préférées,

    l’autre étant, de me faire sortir de mes rêves

    par une langue chaude, humide et râpeuse qui lèche mon sexe,

    faisant des  allers retours entre la hampe et le gland

     

    je me fais la réflexion que la transition entre le monde du rêve

    et celui de la volupté, aura été tellement rapide,

    que je sens encore partout en moi,

    comme des pans entiers, des lambeaux, du premier,

    en train de s’évacuer,

    s’entremêlant aux poulpes graciles du plaisir

    qui flottent et qui ondulent déjà, un peu partout dans ma chair

     

    comme je l’ai déjà écrit par le passé,

    je suis convaincu que ces deux univers ont la même origine, quelque part,

    les stocks d’énergie, au fond de nous,

    une façon totalement différente, évidemment, de les consumer

    mais tellement splendides, vitales, l’une comme l’autre

     

    ma main s’égare, se saisit instinctivement de mon sexe,

    instantanément, le plaisir devient pénien,

    vient se confiner dans ma verge et ses alentours les plus immédiats,

    c’est tellement incroyablement puissant, tellurique

    car cela fait, à nouveau, des semaines que je n’ai plus éjaculé

     

    je me force à retirer la main de la hampe,

    déjà totalement raide, vibrante, gorgée de sang,

    pas facile, ma queue fonçait déjà à toute allure, vers le crachat laiteux

    et l’explosion irrésistible du bref orgasme

    qui aurait eu lieu quelques instants après,

    si j’avais laissé faire

     

    mais non, je ne veux pas, pas un seul instant, non, non et non,

    toutes ces énergies accumulées, c’est un trésor,

    je ne vais pas le dilapider comme cela,

    pour quelques secondes d’orgasme, aussi explosif soit-il,

    ce précieux carburant en surabondance, pour l’instant, dans ma chair,

    il peut me faire vivre autrement,

    des moments tellement plus délicieux, plus riches,

    prolongés indéfiniment,

    avec mon mode yin

     

    ma main se retire donc, sans trop de problème,

    je fais monter pour évacuer tout cela,  lestement, une contraction,

    presse bien fort vers le haut,

    maintiens la tension dans les muscles du périnée, l’accentue de plus en plus,

    pour faire disparaitre les sensations péniennes qui s’étaient installées,

    elles sont remplacées directement par une sensation irrésistible de pénétration, entre mes reins,

    je me sens pris, empalé, pourfendu,

    comme si l’étrave d’un navire montait en moi, fendait les chairs, les faisait fondre,

    mes hanches ondulent de plus belle

    c’est plutôt, en fait, comme les innombrables chevaux d’une marée

    qui galopent dans chacune de mes cellules,

    les martelant soyeusement

     

    je me lève, m’habille un peu, mais pas trop,

    tout en continuant à laisser faire mon corps,

    cela fait frotti frotta, là en bas,

    c’est endiablé, c’est capiteux, c’est du pur mode liane lascive

     

    mes deux corps, comme j’aime à me les représenter,

    celui de tous les jours

    et l’autre, vibrant, comme au féminin et au masculin, entremêlés, s’unissant,

    cohabitent merveilleusement,

    l’un fait les gestes, tant bien que mal,  pour enfiler les vêtements,

    allumer la lumière pour que j’y voie quelque chose,

    l’autre ondule, caresse,  frotte, presse, joue avec les postures, les mouvements, les gestes,

    pour les transforment en vagues de plaisir,

    c’est une sorte de danse tourbillonnante,

    de la haute voltige,

    un opéra sensuel avec choeur et orchestre

     

    je me dirige vers les fenêtres pour tirer les rideaux,

    cela continue, quel festival ardent, encore et toujours en moi,

    les feux d’artifice me suivent, me rattrapent, je baigne dedans,

    une main se saisit de la chaînette pour tenter d’ouvrir les tentures,

    la lumière terne d’une matinée pluvieuse d’hiver, déjà bien avancée,

    envahit ma chambre,

    tandis que je continue de gigoter langoureusement et de gémir,

    l’autre main caressant un sein

    et en bas, well,  mon bassin en feu, se débrouillant splendidement,

    malgré que je sois occupé aussi, machinalement,

    avec des opérations plus terre à terre

     

    ah, il faut que je m’accroche de toutes mes forces,

    à la chaînette des rideaux sinon je risque de basculer,

    je crois bien que je suis en train de jouir,

    enfin peut-être pas mais c’est en tout cas, irrésistiblement bon

    et cela me fait perdre l’équilibre lentement,

    pas trop tirer, non plus, sur la chaînette sinon, je risque de l’arracher,

    comme mon sexe est devenu dur,

    il se balance au rythme de la houle entre mes reins,

    semblant saluer les meubles de la chambre

     

    quelle lascivité, quelle incandescence, dans mon bassin,

    il faut que j’aille m’asseoir quelque part, au plus vite,

    il faut que j’aie cette sensation de baiser et d’être baisé, partout en moi,

    une envie folle de sentir mes cuisses se serrer, se desserrer, lentement, fiévreusement,

    de me sentir m’ouvrir, de me sentir m’offrir

    de me sentir comme offert au plaisir, sans rien retenir,

    prêt à me lâcher au féminin,

    envie de me sentir pourfendu jusqu’à la garde,

    envie de sentir comme un pal, allant et venant, en moi

    sensation de fente chaude dans ma chair,

    s’entrouvrant  face à un  océan,

    sentant les vagues, à la fois soyeuses et brutales,

    cognant à la porte, me léchant déjà l’intérieur,

    prêtes à m’inonder, prêtes à envahir irrésistiblement toutes mes cellules

    cela explose maintenant entre mes hanches, cela pétarade,

    ma chair semble grésiller, vibrer, frémir, fondre

     

     

    #45123

    En réponse à: Présentation des membres

    bzo
    Participant

    ah, c’est sûr qu’avec ce genre de sujets, plaisir anal, plaisir prostatique,

    il ne faut pas aller s’informer n’importe où,

    les gens sont tellement plein de préjugés, de tabous

     

    non, ici, tu es au bon endroit, tu peux y exposer tous les sujets possible et imaginables,

    parler de tes fantasmes les plus crus et les osés,

    aucun problème tant que c’est dans le respect de l’autre,

    des adultes consentants et attentionnés les uns vers les autres qui se respectent

    et qui cherchent ensemble des plaisir plus ou moins hors des sentiers battus,

    parfois assez extrêmes

     

    ceci étant dit, personnellement, je ne pratique pas un plaisir prostatique très conventionnel,

    donc mes connaissances techniques, s’y rapportant, sont donc limités,

    malheureusement le modérateur des lieux, @andraneros, est absent depuis quelques mois pour des raisons de santé,

    il était une véritable encycloipédie du plaisir prostatique et de toutes ses techniques et problèmes rencontrés

     

    cependant, je peux t’indiquer les bonnes bases,

    tout d’abord sur ce site, tu trouves le PDF gratuit intitulé le traité d’Aneros,

    il y a là dedans tout ce qu’il faut pour commencer,

    cette façon de pratiquer à déjà permis à beaucoup de personnes de goûter au plaisir prostatique

    et de devenir des fins pratiquants,

    cependant pas tout le monde y arrive comme cela,

    et puis pas mal de gens n’y arrivent pas non plus,

    cependant il faut commencer par là, c’est une méthode éprouvée

     

    concernant les masseurs, il y a cette marque Aneros qui fabrique les références

    elles sont très majoritairement utilisées par tous les pratiquants sérieux,

    là-dedans, le Traité d’Aneros recommande l’Helix, comme étant le meilleur pour débuter

     

    personnellement, j’ajouterai, si tu n’as pas des moyens financiers trop limités,

    achetant plusieurs, l’Helix ne convient pas à tout le monde,

    il faut avoir une alternative, au moins

    et même s’il te convient, il est intéressant de changer, d’alterner,

    cela permet d’obtenir une plus grande variété de sensations

     

    voilà, je crois que tu as ce qu’il faut pour débuter,

    ne pas oublier que c’est une pratique plus difficile que juste se saisir de sa verge et la secouer,

    il s’agit ici d’un cheminement intérieur qui nécessite de la patience, de la persistance,

    apprendre à écouter son corps, à devenir complice avec lui,

    être capable de se lâcher de plus en plus

    et puis être capable aussi d’accepter une part féminine en nous

    qui est  bien plus mis à contribution, avec ce type de pratique

     

    mais les récompenses sont à la mesure de tout cela,

    les orgasmes qui s’enchaînent pendant des heures,

    qui durent parfois de longues, de très longues minutes,

    etc, etc

     

    tu peux créer ton sujet où tu pourras poser tes questions,

    des gens viendront y répondre,bien que le forum soit fréquenté assez irrégulièrement ces derniers mois

    #45107

    En réponse à: Présentation des membres

    anthomesle
    Participant

    Bonjour,

    Je m’appelle Anthony, j’ai 36 ans et j’ai assimilé très jeune le plaisir prostatique avec la masturbation.

    Mon initiation s’est faite progressivement: vers l’âge de 15 ans j’ai découvert un site parlant de masturbation et à ma grande surprise de masturbation anale!

    On y décrivait des techniques, on pouvait y lire des témoignages et… Bravant ma réticence, j’ai franchi le pas.

    Cela m’a inspiré et bien davantage: caresses avec les doigts, avec objets et jusqu’à très récemment un emprunt régulier du sextoy de ma compagne (bien que destiné aux femmes, la forme et les styles de vibrations m’ont rendu complètement accro!)

    Mais pour garder mon jardin secret j’ai décidé de m’en offrir un à mon tour, élaboré pour me plaire.

    Je trouve qu’il y a quelque chose de féminin dans cette forme d’orgasme, comme si nous avions une double entité en nous (gémissements, érotisme doux: tout ce que l’orgasme prostatique entraîne dans son sillage nous y ramène) et cela s’avère utile pour comprendre ma partenaire et la philosophie érotique des femmes en général.

     

     

    #45078
    sensual
    Participant

    Hello,

    de mon expérience, et de ce que j’ai cru comprendre de l’orgasme féminin, ce qui nous pose problème au début avec la jouissance prostatique, c’est qu’elle a un côté beaucoup plus filandreux, expérimental, labyrinthique, compliqué, que la jouissance masculine que tout le monde sait atteindre de façon instinctive en massant son pénis en érection.

    Quand on regarde des vidéos où des femmes ont du plaisir, ou qu’on observe ses partenaires féminines, on s’aperçoit que pour elles la jouissance n’est jamais sûre, c’est une affaire à la fois de bon moment, de bonnes circonstances, de détente intérieure, d’envie d’avoir du plaisir, mais aussi de connaissance de son corps, de découverte des capacités de ces petits replis de chair un peu mystérieux, même pour celles à qui ils appartiennent. Pas étonnant qu’il y ait même de coachs et des cours pour apprendre aux femmes à jouir, alors que pour les hommes il n’y a besoin de personne pour arriver à faire jouir son pénis.

    A mon avis c’est assez proche de la jouissance prostatique, qui dans mon expérience a nécessité un long parcours, beaucoup d’expérimentations diverses, est passée par de nombreuses phases avant que je n’arrive aujourd’hui à un plaisir épanouissant, même si je pense que je n’ai pas fini d’en découvrir d’autres.

    D’ailleurs ce qui m’aide souvent c’est de regarder des vidéos de filles qui se masturbent ou qui prennent du plaisir à deux, des vidéos pas trop fake : si le plaisir est sincère, on voit les chemins complexes qu’il prend, et les sons et les visages des filles montrent bien qu’il n’est pas simple, pas évident, pas instantané, qu’il se mérite…!!!

     

    Tout le meilleur en tout cas sur ce beau chemin parsemé de petits trésors 🙂

    #45071

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    hier soir,

    mon corps a décidé d’une éjaculation, à un moment donné,

    après plusieurs semaines, sans aucune,

    après plusieurs semaines, d’une accumulation des énergies, dans le réservoir

    et d’une délicieuse montée en puissance,

    surtout du côté de la prostate

     

    hier soir, me suis mis au lit, j’avais envie de jouir et encore de jouir,

    j’avais envie d’une overdose de volupté,

    la fièvre du samedi soir

    et cela a fonctionné divinement,

    j’étais aux anges, le corps frémissant,

    haletant, râlant, gémissant, hurlant,

    dansant de tout mon être sur le lit, possédé, possédant,

    les mains comme des papillons, se posant partout,

    repartant immédiatement, plus loin

     

    quand tout à coup,

    j’ai senti en moi que le sperme allait monter,

    que cela allait cracher bientôt,

    il y a des signes avant-coureurs dans le bas-ventre qui ne trompent pas,

    je me suis bien détendu pour goûter à chaque instant de l’éjaculation

    mais finalement, alors que d’habitude, c’est d’une violence rare

    qui fait se tordre, se convulsionner, mon corps, dans toutes les directions,

    là, ça a été totalement apaisé, calme,

    juste un nectar très chaud et soyeux qui m’a envahi,

    est monté très tranquillement,

    caressant mes boyaux ineffablement, au passage

     

    sensation de bien-être, de bonheur rare,

    mais aucune trace de l’habituel volcan qui se déchaîne

    et qui m’envoie en cent mille morceaux,

    aux quatre coins de la pièce

     

    ce matin, tout est déjà là, à nouveau,

    entre mes cuisses serrées, mes génitaux bien dans leur nid,

    prêts pour de nouvelles passes d’armes amoureuses,

    ma prostate, un peu plus bas et plus en arrière,

    prête aussi, réactive au  quart de tour

     

    je me cambre, me redresse, de tout mon corps,

    contracte un peu les muscles du périnée,

    laisse mes hanches, lascivement,  se mettre en mouvement

    et déjà, je suis assis sur mon trône d’ondes,

    comme suspendu par une grue dans l’invisible,

    me sens pénétrable, pénétré et pénétrant, à l’infini,

    comprenne qui pourra

     

    sans aucune retenue, je me laisse aller,

    à cette sensation de féminin et de masculin qui s’entremêlent,

    qui cherchent à s’unir, toujours plus,

    les frontières de mon genre  n’existent plus,

    le désir est maître et tire les ficelles dans la direction qu’il veut,

    je ne suis plus que son pantin, sans volonté

     

    je laisse glisser ma main vers la fente, à l’arrière

    et enfonce bien lentement deux doigts dedans

    mon anus est encore bien lubrifié,

    du beurre de karité dont je l’enduis avant de m’endormir,

    oh, comme je jouis,

    oh comme ils sont bons, ces doigts,

    je les sens en moi, qui ont la bougeotte, comme c’est divin,

    fouillez, fouillez, farfouillez, ô mes chers bouts de doigts,

    allez titiller mes entrailles,

    faites-moi se contorsionner et gémir,

    alléluia, c’est noël, j’ai le fondement irrésistiblement en feu

     

     

     

    #45046

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ma quête de sensations,  hors des sentiers battus,

    est peu à peu devenue un cheminement, une aventure intérieure

    mais tant que j’ai pratiqué qu’avec le massage prostatique,

    cela restait avant tout,

    un perfectionnement dans la succession des orgasmes,

    qu’ils soient le plus intense, le plus long, le plus nombreux, possible

    et puis de toutes les formes et de toutes les couleurs,

    une richesse de variété que seule, la prostate peut proposer

     

    quand je suis passé au mode yin,

    faire monter le féminin en soi,

    lui permettre de prendre les commandes,

    ma quête s’est transformée radicalement,

    s’est transformée en une recherche de communion avec mon corps,

    de complicité la plus totale avec lui,

    sublime possibilité de s’unir intimement à une part de soi-même

    de vivre à chaque instant, la sensation de se faire l’amour

     

    ma quête prenait de plus en plus de sens,

    je m’en suis rendu compte, peu à peu,

    le sens d’un épanouissement dans le plaisir

    et de plaisir dans l’épanouissement

     

    durant l’action, tout ce que je recherche, désormais,

    c’est faire corps avec ma monture,

    me serrer tout contre elle,

    sentir son galop, de tout mon être,

    le sentir  dans chacun de mes muscles,

    me sentir dans chacun de ses muscles,

    ressentir le contact des sabots tout contre la terre,

    ce choc sourd et puissant qui résonne vers les profondeurs

     

    car il touche vraiment la terre, lui, mon corps

    moi, je marche tellement loin d’elle,

    je me déplace en l’air, quelque part, dans l’invisible,

    perché dans une sorte de cabine de pilotage imparfaite,

    alors que lui, il communique directement avec le sol,

    il le prolonge, même, d’une certaine façon,

    il en est un appendice poussé, hors sol

    mais néanmoins, toujours capable d’entrer en contact,

    ponctuellement, avec lui

    #45026

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    oh comme j’aime remuer ce cul,

    sentir mes fesses bouger, s’écarter, se resserrer,

    le yin est là, instantanément, partout en moi

    et je sens comme une petite fente, chaude, velouteuse, capiteuse,  irradiée, irradiante,

    là en bas, entre mes cuisses,

    prête à s’enflammer, prête à se transformer en fusée porteuse,

    prête à me transformer en sapin de noël tout illuminé et clignotant de mille feux

     

    oh comme j’aime remuer ce cul et sentir cette petite fente entre mes cuisses,

    j’ai envie d’y mettre le doigt, j’ai envie qu’on y mette le doigt,

    qu’on l’y enfonce, qu’on l’y remue, par saccades, sauvagement, violemment

    puis tout en douceur, tout en finesse, tout en délicatesse

    puis à nouveau, en mode bucheron , prêt à tout casser sur son passage

     

    oh comme j’aime remuer ce cul,

    de plus en plus souvent, je jouis, désormais, directement, rien qu’en faisant cela,

    enfin pas tout à fait,

    pour être plus exact, en me cambrant aussi, en même temps que remuant le cul,

    faisant monter une contraction, tout en resserrant les cuisses,  autour de mes bijoux de famille,

    les enveloppant, leur formant leur petit nid

    où ils vont pouvoir instantanément se mettre à ronronner,

    un grand frisson m’envahit des pieds à la tête, alors, immédiatement

    et je jouis lentement tant que je persiste, tant que j’insiste, avec la posture,

    que je fore dedans, comme si j’étais une perceuse à jouir,

    mon cerveau semble envahi de soie frissonnante ,

    mes paupières se sont refermées,

    “silence, on tourne, moteur! la pellicule est lancée,

    cela grouille de touts petits personnes, partout, remuant dans tous les directions,

    le grand rire, le grand rire, est là partout qui les agite comme des pantins”

     

    oh comme j’aime remuer ce cul,

    cela génère tout de suite,  tellement d’ondulations langoureuses, en moi,

    ainsi, je me sens, tout entièrement, homme, tout entièrement, femme,

    c’est la sensation la plus extraordinaire que je connaisse,

    de ne plus sentir aucune frontière d’identité sexuelle en soi,

    de se sentir capable de ressentir, en même temps, au masculin, comme au féminin,

    c’est la plus grande sensation de liberté intime, possible et imaginable

     

    en  action, je me sens tellement les deux, en même temps,

    avec une envie folle de faire l’amour,

    de me faire pénétrer de toutes parts, comme de pénétrer moi-même, en tout,

    très important, cela,

    le désir se manifeste, désormais, ainsi chez moi,

    une sensation d’être capable d’être pénétré de partout,

    une sensation d’être capable de pénétrer de partout,

    tout cela ressenti, avec la moindre des cellules de mon être, en même temps

     

    je sens mon sexe, je le sens capable de me faire jouir,

    en même temps,  comme un homme, en même temps, comme une femme,

    je l’ai entraîné à cela, à ce tour,

    il est parfaitement au point, pour cela,

     

    je le sens dur, allongé, dressé, prêt à cracher

    et je me sens prêt à jouir avec mon vagin dans l’invisible, aussi

    et ma langue est prête à lécher des vagins, tous les vagins du monde,

    et ma langue prête à lécher des braquemarts, tous les braquemarts du monde

    et mon anus est prêt à accueillir des pénis turgescents,

    tous les pénis turgescents du monde,

    comme je me sens prêt à enfoncer le mien,

    indifféremment, dans tous les vagins comme tous les anus, d’homme, de femme, du monde

    enfin de tout ce qui veut communier, tout ce qui a besoin de communier,

    un instant, avec moi, avec d’autres,

    avec soi-même

     

    surtout, aujourd’hui, je me sens prêt à communier avec moi-même,

    j’ai appris à m’aimer,

    j’ai appris à respecter et à chérir ma chair, comme sur un autel,

    j’ai appris à voir au-delà de mes fautes, de mes faiblesses,

    de mes imperfections, de mes lacunes, de mon incapacité à beaucoup de choses,

    j’ai appris à me laisser emporter dans l’instant, tout entièrement,

    malgré tout cette botte de noeuds mal liés, de noeuds, déliés, fatigués et pendouillant

    que je suis,

    malgré toutes ces choses qui auraient du être des cercles et qui sont devenus des carrés,

    j’ai appris à rouler comme un seul homme, dévalant la pente de l’instant,

    en quête de moi-même, en quête de ressourcement,

    en quête du diamant dans l’instant,

    en quête du nectar ineffable de vivre

     

     

     

    #45022

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    quand je suis empli de sensations de volupté

    mais vraiment partout,

    j’ai en surimpression, cette sensation irrésistible,

    d’être complet, d’être entier

     

    les sensations relient toutes les différentes parties de mon corps, de mon être,

    les unes aux autres,

    les lient entre elles, les réunissent,

    on se sent véritablement,

    on se sent soi véritablement et on est étonné,

    d’à la fois, se sentir tellement complètement insignifiant, ainsi,

    un point microscopique, perdu dans la vastitude de l’univers

    et d’à la fois, se sentir une montagne, de se sentir un océan,

    d’être soi-même, tout un univers

    dont les limites semblent s’être estompées

     

    les sensations sont là, sans doute, pour cela, aussi,

    juste pour se sentir soi, un instant

    mais totalement soi, entièrement soi,

    masculin, féminin, emmêlés,

    masculin, féminin, révélés, éveillés,

    qui se cherchent,

    qui se sont trouvés

     

    il y a des moments comme cela

    où il ne me manque rien du tout,

    tout est là, l’instant est abouti,

    l’instant et l’espace sont aboutis,

    un moment, grâce à moi

     

    la vie me remercie,

    la vie a déjà oublié,

    la vie redevient insondable,

    le froid et le vide,

    retrouvent leurs prérogatives,

    le monde, un instant,

    a brûlé de mille feux

     

    #44988

    En réponse à: L’homme Orgasmique

    RomPat33
    Participant

     

    Aujourd’hui c’est le jour du commencement, le jour où j’ai décidé de suivre le chemin orgasmique de @bzo
    Il a fait un manuel, une esquisse sur son chemin et comment il est parvenu à un tel degré de jouissance orgasmique, un savant mélange entre son masculin et son féminin…
    Ce manuel se trouve ici : Esquisses, brouillons, pour un futur manuel sur le plaisir en mode yin
    Et aujourd’hui c’est moi le jeune débutant tout nu sur son lit, parti a l’encontre et à l’écoute de son corps pour y découvrir ses trésors cachés.

    J’ai lu et relu les consignes :
    ⁃ ne pas toucher ses parties géniales, juste quelques frottements avec ses cuisses tout au plus
    ⁃ Sentir son désir et le laisser prendre le dessus sur tout le reste
    ⁃ Un mental pensant silencieux qui laisse sa place au corps
    ⁃ Abandonner ses préjugés car il y a le côté féminin à accepter et exprimer
    ⁃ Caresser tout son corps du bout des doigts pour l’éveiller

    Je prends la position sur le dos avec les jambes en losange, pied contre pied.
    Je focus sur la zone périnée.
    Je caresse mon corps et deja le désir, les picotements commencent dans le bas ventre.
    Il semblerait que mon périnée veuille se contracter, alors les jambes sembles remontées par petits sursauts. Cela contract les muscles autour de la prostate et je sens le plaisir grandir, mes jambes commencent à trembler. J’ai cru comprendre en lisant le forum que cela est le résultat de l’excitation et de l’éveil de la prostate.
    Entre les jambes, ça brûle.
    Je caresse mes tétons et je sens le lien évident avec ma prostate.
    Le plaisir est là mais ça ne va pas plus haut, il y a comme une sorte de blocage, il manque du lâcher prise ??
    Je sais pas mais c’est comme si les portes ne s’étaient pas ouverte.
    Alors je stoppe, je me relaxe, je me sens quand même bien car l’eveil de cette prostate c’est très agréable.

    #44983

    En réponse à: L’homme Orgasmique

    bzo
    Participant

    Des fois durant des moments forts je l’entends qui juge se qui se passe et qui réduit la spontanéité de  l’expérience. Du genre :  « c’est n’importe quoi tu n’y arriveras jamais, tu as l’air ridicule ! »

    c’est pénible !

    oui effectivement, cela arrive

     

    quand parfois pendant de longues minutes, je reste, la tête et le corps complètement unis,

    mené par le ressenti, le désir, les sensations,

    c’est très frappant, soudainement, d’avoir comme une petit voix dans ma tête,

    c’est l’intellect, pour une raison ou une autre, qui s’est remis en route

     

    cette petite voix, sans doute, au début, quand les sensations ne sont pas encore suffisamment développées,

    elle prend plus de place, voire toute la place

    et on a du mal à la distinguer, de ce qui montent comme informations de notre corps

     

    une grande partie de notre apprentissage à consiste en cela,

    notre intellect, qui est une chose merveilleuse,

    un de nos plus grands et plus puissants outils

    mais qui aussi, peut travailler contre nous,

    qui accepte difficilement de laisser les commandes,

    une grande partie de l’apprentissage, donc,

    consiste à apprendre à ne plus s’en servir,

    à se faire qu’elle accepte de ne plus être aux commandes

    et qu’elle s’efface complètement, le temps de l’action

     

    elle peut travailler contre nous, semer de la confusion,

    rendre inaudible les signaux montant du corps,

    pire, prendre leurs apparences,

    nous envoyer des instructions mensongères,

    nous injecter du découragement, une sensation d’impuissance,

     

    une fois que tu parviens à bien suivre le filet des signaux qui montent,

    il ne faut plus le lâcher, essayer de faire qu’il soit omniprésent

    et de ne suivre que lui,

    c’est un mince filet par moments,

    par moments, c’est un torrent de montagne aux eaux cristallines et lumineuses,

    à d’autres, c’est un immense et large fleuve aux eaux lentes  et majestueuses,

    c’est ce que j’appelle la voix du corps, par opposition à la voix de mon intellect,

    il est beaucoup plus fragile, c’est un colosse aux pieds d’argile

    et il peut s’écrouler à tout moment

    malgré l’extraordinaire intensité de sensations de jouissance et de volupté qu’il peut charrier avec lui

     

    il faut donc toujours bien rester centrer sur lui

    et reconnaitre le plus vite possible le parasitage, assez constant tenté par l’intellect par moments

    et ne pas y faire attention,

    il ne faut pas essayer de combattre ces messages, de les bloquer,

    déjà là, ils ont gagné, momentanément

    car tu leur accordes de l’attention,

    la seule façon efficace de les vaincre , c’est de les identifier et les ignorer,

    faire comme si de rien n’était, continuer comme si de rien n’était,

    même s’ils ont réussis momentanément leur coup, de parasiter le flux montant,

    même s’ils ont réussi momentanément de placer des nuages devant le soleil des profondeurs,

    il faut faire comme si de rien n’était, continuer comme si de rien n’était

    car la seule façon de restaurer le flux des sensations, le flux des signaux montant,

    c’est de ne pas dévier du flux de l’action,

    du flux de la spontanéité,

    ainsi, le lien avec le corps, sera rétabli, plus ou moins rapidement

     

    fluidité est un maître mot,

    fluidité, écoute, lâcher prise, ouverture, céder, souplesse,

    accepter le féminin comme le masculin

    #44976

    En réponse à: L’homme Orgasmique

    bzo
    Participant

    je voulais revenir sur un point que tu as soulevé à un moment donné,

    s’il fallait faire des contractions volontaires ou pas,

    si on agissait en quelque sorte

    ou que cela venait tout seul sans qu’on effectue volontairement quoi que ce soit

     

    dans ma pratique à moi, donc, éloignée du Traité

    et encore plus éloignée de la technique, dite du “do nothing”

    qui est plus une forme de méditation à but sexuel,

    où ‘on se détend, on se relaxe, on ne fait pas grand chose, en apparence

    sinon se mettre dans un certain état d’esprit, on se concentre sur son corps,

    peut-être de temps à autre, une contraction volontaire, légère

    et ainsi on se place dans des conditions

    où l’on peut dialoguer avec  sa chair, centré sur sa prostate, chipotant un peu les tétons

    et ainsi, déclencher les contractions involontaires, puis les orgasmes

     

    mais ce n’est pas la seule façon de faire,

    moi, j’ai toujours eu une technique active, même durant les deux années où j’ai pratiqué avec masseur

    et uniquement avec la prostate,

    jamais eu aucune contraction involontaire sérieuse

    mais le plaisir était bien là, oh combien

     

    contraction volontaire mais pas pensée,

    on ne se dirige pas avec son intellect,

    celui-ci s’efface complètement pour laisser place au désir, à l’instinct, au ressenti comme radar

     

    pour moi, le lien ne peut s’établir que dans ces conditions,

    si l’intellect, la pensée, s’effacent,

    alors notre cerveau sert uniquement de relai, d’intermédiaire, en quelque sorte,

    un terrain de jeu vient prendre  la place

    mais c’est véritablement , le corps qui se dirige tout seul

     

    on pourrait réduire cela, en simplifiant,  au terme,  d’automatisme, aussi , sans doute,

    tu ne penses pas chacun de tes gestes, quand tu diriges ta main vers la tasse de thé,

    tu vois la tasse, tu as envie du breuvage chaud ,

    quelque part, l’ordre est lancé mais pas pensé, pas réfléchi

     

    dans le sexe avec partenaire, là non plus,

    tu ne penses pas chaque geste, chaque mouvement,

    au contraire, c’est le moment de se lâcher,  de se laisser emporter par le désir,

    eh bien, dans ma façon de pratiquer,

    il faut arriver à cela,

    mettre de tels automatismes élaborés, en place,

    que cela semble fonctionner tout seul,

    ton intellect est au repos, tu te sers de ton ressenti, de ton désir, de tes pulsions,

    de toutes les informations qui montent et qui semblent traitées spontanément, automatiquement

    cela semble être un pilotage automatique, mais mené  par le désir, par le ressenti

     

    ne pas se sentir freiné, s’arrêter même complètement,

    parce qu’à un moment donné, on perçoit qu’un geste qu’on effectue devient de plus en plus féminin,

    que nos hanches semblent prendre des allures dansantes, pas très masculines

    mais on se lâche encore plus, on continue, on se laisse entrainer par le désir,

    on fait fi des tabous, des frontières de la masculinité

    et on arrive dans ces territoires en nous

    qui appartiennent au plaisir au féminin

    #44968
    RomPat33
    Participant

    Partages et échanges autour des experience de @bzo : une vie orgasmique où le féminin et le masculin s’unissent dans un même corps.

    #44965

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    l’énergie du penis

    oui mais jamais avec la main, enfin, dans ma façon de faire,

    le mode yin, c’est utiliser toutes les énergies du corps,

    celles produites par la prostate, par les génitaux, l’anus

    et puis tout le reste du corps

     

    on ne les utilise pas telles quelles,

    on les transforme, on les modèle, on les moule,

    ainsi, tu effleures tes génitaux et c’est autre chose que tu vas ressentir,

    c’est cela, la magie des ondes sexuelles,

    on en fait ce qu’on veut, une fois qu’on a compris que ce potentiel existe

     

    cependant, tu parles de contact avec la main,

    personnellement pour moi, c’est tabou

    car c’est le geste yang, par excellence, cela nous ramène illico, à un plaisir pénien

     

    non, pas qu’il n’y ait pas de pratique pénienne qui n’en vaille pas la peine,

    l’homme multi-orgasmique, Mantak Chia, par exemple,

    il y a eu des témoignages, par ici,

    à quel point, cela pouvait être puissant et mener loin,

    cependant ce n’est pas ma pratique,

    si tu recherche un plaisir au féminin, c’est à proscrire

     

    je dis que je n’ai pas du faire mon rewiring car si je serre, comme tu le préconises, mon sex et bourses entre mes cuisses

    ce n’est pas exactement la même chose,

    le rewiring, dans le massage prostatique, c’est habitué le cerveau à percevoir le plaisir,

    des signaux montant de la prostate,

    au début, on ne le perçoit pas comme tel car on y est pas habitué,

    il faut habituer son corps,

    qu’il comprenne que ce sont des sensations de plaisir qui arrivent

     

    alors que ce que j’ai développé, grâce aux contacts de mes cuisses, avec les génitaux,

    j’ai développé les sensations générés par les contacts

    mais pas seulement cela,

    en apprenant à me laisser envahir par le yin,

    j’ai peu à peu pu faire cette transformation des sensations,

    que tout en sachant que mes cuisses frottent mes génitaux, c’est tout à fait autre chose que je ressens,

    c’est possible avec la complicité de son corps

    et d’un apprentissage ensemble

     

    j’ai déjà utlisé la métaphore d’une langue étrangère,

    avec mon corps, on a appris la langue étrangère du plaisir au féminin,

    au début, on comprenait vaguement un mot ou deux, de temps à autre

    et puis lentement cela a été de mieux en mieux,

    j’ai pu commencé à former des phrases, à m’exprimer dans cette nouvelle langue

     

    et ce grâce à la transformation de tous les types d’ondes que mon corps est capable de produire,

    c’est le carburant,

    désormais je m’exprime couramment dans cette langue étrangère qu’est le plaisir au féminin,

    cependant j’apprends tous les jours, encore, à toujours mieux la parler,

    c’est magique mais cela prend du temps,

    il faut avoir la prostate à sa disposition

    et puis développer la sensibilité de ses génitaux, au contact des cuisses,

    apprendre à se caresser, cela a pris tellement de temps, cela,

    apprendre à bouger son corps,

    coordonner tout cela,

    libérer toujours plus les énergies qu’on a en nous,

    surmonter ses tabous, oser transgresser,

    effacer le temps de la séance, les frontières de sa masculinité

    #44953

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    autre chose

    ondulation, se faire l’amour, le côté féminin en nous

    c’est avant tout une question d’éveiller des forces en nous,

    pas juste de gigoter, de se caresser

    et espérer que quelque chose se passe

     

    être à l’écoute de son corps,

    j’ai répété cette phrase déjà tellement de fois

    mais c’est bien la clef,

    comment faire? s’il y avait une recette infaillible pour se mettre à l’écoute de son corps

    et que je serai capable de la transmettre en mots,

    je serais très riche et j’aurai des tas d’adeptes qui me révèreraient

     

    mais cela fait partie de ces aspects de la pratique qu’il n’y a pas trop moyen de transmettre,

    c’est trop intime, à la fois trop précis et trop vague,

    il faut essayer, néanmoins, encore et encore,

    savoir ce qu’on veut atteindre, “être à l’écoute de son corps”

    et tenter de le faire, n’importe comment, au début,

    peu à peu se faire son idée, dans l’intimité,

    en pratiquant, encore et encore,

    quelque chose, finit par se passer

    quelque chose finit par se dessiner

     

    une chose que je sais , par contre, c’est qu’il faut réfléchir le moins possible,

    essayer de faire confiance à son instinct, fonctionner avec le ressenti, comme radar,

    dès que tu te mets à réfléchir, tu coupes les ponts avec ton corps, tu fermes les portes,

    il faut vider la place dans la tête, pour que le lien avec le corps , puisse s’établir

     

    onduler , oui, essayer de faire monter le féminin,

    cela peut aller très loin,

    on peut se sentir vraiment complètement devenir  femme, par moments,

    en tout cas, moi, dans ma façon de pratiquer, c’est systématique,

    c’est absolument fabuleux, magique,

    mais il ne s’agit pas juste de s’agiter à la manière “cage aux folles”,

    juste pour le faire,

    il faut que cela monte de l’intérieur,

    que cela nous envahisse de l’intérieur, irrésistiblement,

    que cela prenne les commandes

     

    bon, on peut essayer aussi de forcer, aussi, un  peu

    mais il faut essayer de le faire subtilement,

    devenir le mouvement, devenir le geste,

    sentir toute la soie vibrante qu’il peut y avoir dedans,

    dans le moindre geste, le moindre mouvement,

    à quel point, chaque changement de position,

    c’est comme une nouvelle chance, un nouveau continent à explorer,

    à quel point, tout cela, c’est comme un réseau

    dont la forme change constamment,

    sur lequel les ondes vont pouvoir filer,

    être chorégraphiées par le désir,

    nous sommes un terrain de jeu

     

    cela vient tout seul, au fur et à mesure que le féminin monte,

    cependant, oui, tu peux essayé d’inciter, d’inviter,

    proposer ton corps

    mais ne force pas, que cela ne devienne pas caricatural,

    inviter, envoyer l’invitation vers l’intérieur,

    tendre ton oreille vers ce qui se passe à l’intérieur

     

    #44950

    En réponse à: Journal du prostatomane

    RomPat33
    Participant

    Salut bzo

    Je te suis depuis un moment maintenant.

    j’ai lu tous tes posts et j’aime la communion que tu as instauré avec ton corps.

    je retrouve dans ton parcours les récits de Satprem qui était (il est mort) sur le chemin de la transformation et la divination du corps.

    Dieu dans un corps c’est avant tout l’excase non ?

    bref j’essai de suivre tes indications sur comment faire pour enflammer la prostate (ondulation, se faire l’amour, le côté féminin en nous, le aeroless…) je n’ai jamais utilisé un vibro donc j’ai pris le chemin de l’aéroless mais bien que je ressente de forte vibration, des jambes qui tremblent, je me trémousse comme si je voulais accouché du plaisir mais je n’ai jamais connu ces fameux orgasmes (petits ou grands) même si je vis des fois des moments délicieux (surtout après 8-10 jours sans ejac.)

    Est il possible de faire un rewriting sans aéro ?

    Merci pour ton aide et merci pour ton partage, un jour peut être tout ton être va fondre dans l’extase de l’orgasme et tu renaîtras tel un papillon, un être nouveau ?!

    bye.

    Rom.

    #44929

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    de part en part, de haut en bas, je sens comme un axe en moi,

    un axe, autour duquel, semblent tourner, quelque part,

    tous mes gestes, mes mouvements,

    toutes les faits et gestes de mon corps, en fait

    et que dès que je me mets en action,

    c’est comme si cet axe se décalait légèrement

    et que cela suffisait

    pour que toute la machinerie se dérègle délicieusement

     

    ma seule action volontaire, donc, en fait,

    c’est comme d’appuyer sur le bouton , démarrer,

    en provoquant ce léger décalage de l’axe,

    après tout le reste suit, tourne de plus en plus différemment, autour,

    provoquant toutes sortes de frottements, d’effleurements,

    de mouvements, de contractions, de gestes,  de sensations, inhabituels

     

    je provoque juste ce léger faussement dans l’axe

    et le reste est entraîné dans un fabuleux dérèglement

    qui prend de plus en plus d’ampleur,

    j’assiste au spectacle de moi-même,

    transformé,  habité par un trouble infini, soyeux,

    avec comme seul carburant, le désir,

    avec ce féminin, partout , qui a pris possession de moi,

    qui me fait perdre la boule, tellement délicieusement

     

    je me laisse aller de plus en plus, je n’ai plus aucun tabou,

    j’écarte les cuisses, je les referme, je me sens ouvert, infiniment pénétrable,

    il y a une soupe de vibrations, là en bas, au milieu, dans la fente, qui se prépare,

    qui ne demande qu’à être remuée, touillée,  à la cuillère,

    les contractions des muscles du périnée et autour de l’anus,

    feront l’affaire,

    pas besoin de bite, ni de gode, ni de masseur, ni de rien d’autre,

    juste mon corps, ma chair, à moi

     

     

    #44927

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    je suis à peu près sûr que pour développer ma pratique en mode yin,

    au fil de ces dernières années,

    j’ai utilisé les mêmes mécanismes, les mêmes techniques,

    que ceux  qu’une transsexuelle,

    une femme, donc, dans un corps d’homme,

    va utiliser pour réinvestir peu à peu ce corps

    qui ne correspond pas à son genre

     

    elle va apprendre à le vivre au féminin, à le mouvoir au féminin,

    à l’irriguer de sa sensibilité de femme, de son désir de femme,

    apprendre à vivre avec, son plaisir au féminin,

    apprendre à jouir en tant que femme, malgré la bite qui pend,

    grâce, en fait, peu peu, elle découvrira,

    ne plus la sentir en tant que verge, même si elle se redresse,

    juste comme formidable pourvoyeuse d’ondes sexuelles

    dont il y a moyen de faire à peu près ce qu’on veut,

    qu’il y a moyen de façonner à notre image,

    mouler avec, un vagin entre nos jambes,

    et le sentir prendre vie, palpiter, vibrer,

    s’enflammer, entre nos cuisses

     

    et tout cela va fonctionner,

    tout cela va finir par fonctionner, si on s’en donne les moyens

    parce que c’est possible, cette magie est possible,

    parce que notre chair à tous,

    indifféremment qu’on soit homme ou qu’on soit femme,

    a tout le potentiel de l’autre sexe,  enfoui dans ses profondeurs

     

    parce que même si on a un pénis qui pend entre ses jambes,

    on peut arriver à vivre son plaisir au féminin,

    on peut arriver à ressentir un vagin,

    on peut arriver à ressentir une pénétration,

    on peut se sentir des seins, des hanches,

    là où dans la réalité, il n’y en a pas

     

    moi, je ne suis pas une femme dans un corps d’homme,

    aucunement, pas un seul instant,

    même si j’ai une admiration sans bornes pour le féminin

    et que je crois qu’un jour, dans un futur plus ou moins lointain,

    nous vivront dans un matriarcat,

    simplement parce que la femme est supérieure à l’homme,

    à peu près, tous les points de vue,

    c’est une question de temps, c’est en route,

    cela prendra le temps qu’il faut, des siècles

    mais on y arrivera, c’est inéluctable

     

    je n’ai jamais fantasmé sur cela, vivre mon plaisir au féminin,

    contrairement à bien des hommes,

    si je me fie à divers témoignages sur ce forum,

    non, je me sens plutôt bien dans ma peau d’homme,

    en tout cas, je n’ai jamais aspiré secrètement à changer de sexe

     

    non, ce qui s’est passé,

    c’est que durant ma pratique prostatique, avec masseur,

    peu à peu, j’ai perçu une opportunité, en moi,

    je ne savais pas encore clairement ce que c’était,

    j’ai juste suivi mon intuition,

    je percevais qu’il y avait moyen d’aller dans une direction

    qui m’apporterait plus de satisfaction,

    qui correspondrait plus à mes besoins

     

    je sentais en moi une opportunité et elle m’attirait irrésistiblement,

    simplement parce qu’elle me permettrait de goûter au féminin, à nouveau,

    pour moi qui , après une déception amoureuse,

    m’étais isolé, m’étais éloigné des femmes,  à tel point

    qu’à partir d’un moment donné,

    je ne savais plus le chemin pour retourner vers elles,

    je l’avais oublié et ne le sais toujours pas d’ailleurs

     

    sans doute, si j’avais une vie sexuelle, à peu près normale,

    en couple avec une femme ou un homme

    ou bien des aventures régulières, vivant ma vie de libertin, joyeusement,

    je n’aurai pas eu ce genre de tentation extrême

    d’aller explorer toujours plus loin, dans cette direction, en moi

     

    l’autre , qu’il soit homme ou femme,

    nous permet d’étancher notre soif d’altérité,

    l’autre, c’est l’inconnu, c’est un continent nouveau à explorer,

    l’autre nous permet d’entreprendre de multiples explorations sexuelles, en commun,

    si on est un peu curieux, audacieux et libre d’esprit

     

    mais voilà, j’ai senti cette opportunité magnifique en moi,

    je ne sais pas encore exactement ce que c’était, à l’époque

    mais cela m’attirait irrésistiblement,

    aujourd’hui, je sais très exactement ce que c’est,

    j’ai développé le plaisir au féminin, dans toute sa splendeur, en moi

    et il me permet de goûter à nouveau à la femme,

    certes de manière radicalement différente,

    de l’intérieur en quelque sorte,

    éveillant en moi la source ardente et sans limites,

    lui permettant de monter à la surface,

    de s’emparer de mon corps, de mon esprit, de ma sensibilité,

    de prendre les commandes, de tout cela,

    me laisser mener par le désir, au féminin

     

    j’ai déjà utlisé quelques fois dans des textes précédents,

    la métaphore d’une langue étrangère,

    j’ai appris avec mon corps à m’exprimer dans une langue étrangère,

    jour après jour, intégrant de nouveaux mots,

    déchiffrant la grammaire, les tournures de phrases, les expressions,

    devenant de plus en plus familier cette nouvelle langue

     

    désormais, elle m’est totalement familière,

    ce ne sera jamais ma langue maternelle, certes,

    mais c’est une seconde langue qui est devenu totalement courante

    et dans laquelle je m’exprime parfaitement,

    même si tous les jours, je continue mon apprentissage

    car il n’y a pas de limites,

    comme avec sa langue maternelle, d’ailleurs,

    on apprend toujours des choses,

    on peut toujours se perfectionner

     

     

     

     

    #44832

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    qu’il fait bon, par moments,  juste être,

    juste être là, dans l’instant qui tourne,

    respirant,  percevant, ressentant,

    vivant, quoi,

    absorbant le monde par les yeux,

    assis sur un vieux banc en bois,

    avec un ciel bleu magnifique, partout au-dessus de ma tête,

    entouré de la rumeur de la ville

     

    je contracte un peu les muscles du périnée,

    maintiens  la pression,

    des ondes délicieuses, immédiatement bourgeonnent,

    envahissent mon bassin,

    s’en échappent, se répandent,

    je joue ainsi pendant quelques minutes

     

    un joggeur passe,

    il court tranquillement,

    corps d’athlète, jeune, plein de vigueur,

    tranquille assurance et royale désinvolture,

    qu’il sait depuis longtemps qu’il va attirer le regard,

    un  peu partout, en passant,

    il n’y fait plus du tout attention

     

    je suis surpris, néanmoins, de la façon,

    dont je le percevais dans sa course,

    malgré sa façon mâle, sans équivoque, de se déplacer,

    il y avait quelque chose de profondément féminin

    dans les mouvements de son postérieur

     

    il serait sans doute très vexé si on lui avait fait la remarque,

    serait devenu agressif,

    car rien d’ambigu, de fait, dans sa façon de se mouvoir

    c’était juste ma perception,

    ce fut un moment délicieusement trouble

    car je voyais vraiment comme un cul de femme,

    se mouvoir en filigrane du sien

     

    je suivais du regard ce postérieur,

    je suis resté, fasciné, les yeux rivés dessus ,

    jusqu’à ce que la rangée d’arbres me le cache définitivement

     

    je me rends compte que quand j’ai des bouffées de désir,

    je ne perçois plus vraiment de frontières entre le masculin et le féminin,

    dans les corps que je vois autour de moi,

    je mélange cela, à ma guise,

    la chair, en chacun et en chacune,

    est en même temps, masculine et féminine,

    c’est ce que mes tripes me disent ,  désormais,

    sans équivoque, constamment

    et c’est ce que mes yeux me font voir

     

    et cela a duré longtemps car il avançait au petit trot,

    j’ai commencé aussi fantasmer sur lui, vers la fin

    c’est fut bien bien cochon,

    j’en rebande ferme, rien que de l’évoquer,

    la trique absolue, dans ma mesure de mes modestes moyens

     

    mon regard se déplaçait, par intermittence, sur l’avant de son short,

    je croyais y deviner  le balancement de son sexe,  de ses couilles,

    sous la toile lâche,

    je les imaginais, ses bijoux de famille, tout en sueur

    j’imaginais ma langue dessus, léchant, fouillant les replis,

    nettoyant consciencieusement,

    fort goût de sueur et vaguement d’urine, mêlé à de la surexcitation

    eu soudainement envie de le sentir dans ma bouche,

    de le sentir grossir entre mes lèvres,

    de le couvrir de baisers, son braquemart

    de le sentir devenir le plus raide possible

     

    je l’imaginais, énorme, bien sur, sa queue,

    cambrée, avec de grosses veines,

    essayant de l’engloutir en entier, m’étouffant avec,

    je m’imaginais suçoter son gland

    jusqu’à ce qu’avec quelques soubresauts,

    il me lâche son foutre dans la bouche

     

     

     

    #44819

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    le plaisir en mode yin,

    a encore tellement à m’apprendre,

    un de ses plus grands secrets, est, je crois,

    l’équilibre entre les différents types d’ondes,

    plus particulièrement,

    entre les ondes génitales et les ondes prostatiques

     

    au plus, on augmente les génitales,

    au plus la quantité de volupté ressentie, augmente

    mais au plus, on accentue la quantité d’ondes prostatiques,

    au plus, on semble décoller, au plus on semble prendre de l’altitude,

    au plus l’intensité devient orgasmique

     

    l’art de mixer les deux,

    l’art de les alterner, l’art de les synchroniser,

    l’art de les fusionner

     

    mais un autre grand équilibre à respecter,

    à apprendre à jouer avec,

    est celui des ondes du bassin, avec celles du reste du corps,

    ce reste étant constitué,

    par ce qui est généré par les doigts sur la peau

    et puis par les mouvements, les gestes, les postures,

    les contractions, les tensions, hors du bassin

    et ne tenant pas compte de l’activité des mains gambadeuses

     

    ce second équilibre, on apprend à en tenir compte,

    à le respecter et à jouer avec,

    en faisant dialoguer les parties en présence,

    les mains écoutent le bassin,

    le bassin écoute les mouvements, les gestes, les postures,

    tout cela apprend à se respecter et à jouer la musique, ensemble,

    comme les différents instrumentistes, d’un même orchestre

     

    et même si certains instruments sont plus importants que d’autres,

    il faut apprendre à respecter et à laisser s’exprimer,

    même le plus infime membre de l’orchestre,

    un petit doigt, un cheveu, le moindre cm² de peau,

    a son mot à dire, ses notes à mêler à la mélodie générale

     

    la gestion des différents équilibres,

    des différentes dualités qui nous composent,

    masculin/féminin, étant la principale, dans ce contexte,

    permet de libérer la musique, de la faire monter de toutes parts,

    c’est en même temps, totalement instinctif, tout cela

    et totalement pensé

    mais totalement pensé par le corps,

    à qui l’esprit s’unit et offre ses services,

    le temps de l’action

    #44814
    Onyx
    Participant

    ***RETOUR DE MON CHEMINEMENT***

    Témoignage de mon cheminement depuis la découverte du forum http://www.nouveauxplaisirs.fr qui date de début octobre 2021 suite à quelques recherches que j’avais fait sur la recherche du plaisir prostatique, que je ne connaissais seulement que de nom depuis quelques années, mais sans réellement approfondir le sujet.

    Ma soif de nouvelle expérience et de curiosité, j’ai donc commencé en ce début de mois d’octobre 2021, à parcourir un peu plus en détail le forum (Aneros et Plaisir prostatique). En lisant les différents témoignages et le bouleversement même mental de certain après le réveil prostatique , m’a curiosité ne fût que plus accentué et s’agrandissait de jours en jours sur ce qui était encore pour moi, un plaisir totalement inconnu. Voyant bien que la plupart, voir même, que la majorité des personnes présentes sur ce forum réalisaient leurs premières sessions et sensation prostatique à l’aide de l’ANERO.

    J’ai préféré entamer une autre démarche et n’ayant pas trop l’envie d’investir dedans car, n’étant pas sûr que j’aurais eu réelle satisfaction dans ma phase de recherche de plaisir. J’ai donc commencé mes sessions, sans masseur…

    Et à l’heure ou j’écrit ces lignes, je n’en ai toujours pas acheté. D’ailleurs ce n’est que plusieurs mois plus tard en parcourant ce forum, que j’ai découvert le terme A-less que j’ignorais totalement et qui par la suite, m’a aidé dans la recherche subtile de ce nouveau plaisir.

    ***Début des premières sessions mi-octobre:***

    Dans la phase de recherche de la zone prostatique, j’ai donc commencé mes premières sessions à suivre le procédé présent sur le forum (Note d’Adam) en commençant tout d’abord par la recherche de la zone prostatique sans masseur mais avec l’aide d’un doigt (toujours bien lubrifié) avec une durée des sessions d’environ 1h ou 1h30 selon les soirs.

    Dès mes premières sessions, j’avais déjà une certaine excitation/plaisir juste par la présence d’un doigt dans la région anal et j’avais à chaque fois une érection au début des premières sessions qui au fur et à mesure, ce calmait après quelques minutes avec le début des caresses et en exerçant des petites pressions dans la zone prostatique.

    Pendant ces premiers jours je dois avouer que le plaisir restait très relativement modéré voir même inexistante certains jours et que c’était principalement plus du plaisir anal, même si dans certain moment, il y’avait malgré tout un petit frémissement dans la zone prostatique. Chose qui arrivait rarement.

    Car malgré tout, en regardant du porno pour maintenir ou augmenter mon excitation. je finissais toujours mes sessions par une éjaculation et que lors de ce moment, j’ai constaté qu’avec la pression du doigt au niveau de la zone prostatique, Cela intensifiait grandement et prolongeait mon plaisir avec plus de contraction éjaculatoire.
    J’avais un début de confirmation qu’il y avait bien quelque chose de fou à aller chercher.

    Pendant plusieurs jours/semaine de ce mois de fin octobre, j’ai continué à explorer quasiment tous les soirs avec mon doigt, toujours en massant délicatement la zone prostatique et en finissant toujours par une éjaculation.

    ***Début novembre:***

    Durant ce mois de novembre, il n’y eu guère trop de changement dans ma pratique; Toujours en suivant le procédé (Note d’Adam) et toujours une pratique sur le dos avec les jambes repliés et mon doigt pour masser la zone prostatique. Mais de petite amélioration malgré tout avec la disparition d’une sensation de gêne dans la partie anal durant mes sessions et un “début” de légères sensations agréables après 45min de massage dans la zone prostatique. Ce qui me poussa, certain soir, de prolonger certaine session durant presque 2H.

    Quand cette nouvelle sensation était présente certain soir et, selon le degré d’intensité, j’essayais de garder cette légère sensations agréables le plus longtemps possible en étant le plus possible à l’écoute de mon corps et variant les pressions et les caresses avec mon doigt.
    Lorsque ces sensations furtives de plaisir disparaissait, je finissais mes sessions par habitude toujours par une éjaculation.
    Sur les différentes étapes du voyage prostatique, je devais me retrouver à ce moment là vers l’étape 7.

    ***Début Décembre:***

    Premier léger spasme et contractions de plaisir après une session 1h toujours avec doigt et là! j’ai vraiment compris qu’il y avait un potentiel de plaisir incroyable à aller chercher dans cette zone érogène atypique.
    Chaque session ne ce ressemblait pas; certains soir il ne ce passait rien et d’autres fois j’ arrivais à avoir un degré de plaisir assez satisfaisant en prenant bien le temps de me relaxer et d’être à l’écoute de mon corps.

    Mais de mémoire je crois que pendant une bonne semaine, je n’avais plus vraiment de ressenti intense comme celui que j’avais ressenti en début de ce mois. J’ai eu quelques jours de flottement, ce qui m’a poussé à essayer une nouvelle approche.

    Tout d’abord, j’ai débuté par des entraînements durant mes journées, à bouger/sentir certains muscles (contractions anales et rectales) , en suivant les instructions anero et commencer à reconnaître et prendre conscience des sensations qui venait parfois me titillais ou même à certain moment me chatouillais.
    J’essayais d apprécier au maximum le moindre message de plaisir dans cette zone, ce qui a eu pour effet pour moi, d’une sorte de recâblage mental qui, à force de stimuler certains muscles, cela a dû réveiller certains nerfs je pense dans la zone prostatique.

    J’ajoutais aussi pendant mes sessions du soir, le massages des tétons , ce qui, au bout de 2 jours, m’ont rajouté à me donner du plaisir et en réalisant aussi le lien très étroit qui existe entre prostate et téton.
    Cela m’a vraiment aidé dans le lâcher prise et dans la prise de conscience de mon corps.

    *Durant la période de Noël;*

    Enfin le fameux réveil prostatique!
    Après une session de 2h où j’ai vraiment ciblé la zone qui me titillait tant et en commençant bien à contracter les bons muscles du périnée; j’ai pu avoir mon premier ORGASME
    **Premier déclic !**

    ***Début janvier/février:***

    Arrêt du massage prostatique avec mon doigt et ajout de la découverte de l’ hypnose érotique via le forum pour continuer à m’aider à lâcher prise et en décontractant le plus possible le corps.
    Dès ma deuxième session d’audio d’hypnose érotique (SHIBBYSAYS) j’ai eu ma première éjaculation sans stimulation direct du pénis…Je pensais que cela était totalement impossible! et pourtant…

    j’ai vraiment eu dû mal à réaliser ce qu’il s’était passé. C’était tellement intense et jouissif !

    Simplement en écoutant ses instructions+l’excitation de l’audio, j’étais totalement dans un état d’hypnose profond ou proche d’une trance. À chaque claquement de doigt durant l’audio je ne pouvais m’empêcher de contracter les muscles du périnée ce qui enclenchais au passage des vagues de plaisir totalement nouvelle par leur intensité de plaisir.
    Un niveau de plaisir jamais égalé et mon cœur qui palpitait comme jamais!
    J’avais des piques à +100bpm au moment des grosses montés de plaisir tout en étant allongé dans mon lit d’après ma montre connectée.

    **Deuxième gros déclic!**

    Après cette expérience des plus folles, j’ai décidé d’arrêter provisoirement l’éjaculation tous les soirs et d’intensifier les exercices du périnée en pratiquant tous les jours. Quand je suis assis, durant mes trajets en voiture, durant ma sieste allongé, dès que j’ai un peu de tranquillité.
    Au fur et à mesure des mois et en continuant les sessions d’hypnose et en jouant de plus en plus souvent avec mes tétons, les sensations de plaisir orgasmique étaient de plus en plus présent.

    Les vagues de plaisir arrivaient de plus en vite et mon besoin d’avoir des éjaculation diminuait pour vraiment me concentrer et transférer la zone du plaisir orgasmique vers ce nouveau **TRESOR**. (Le fameux point P).

    Au tout début il fallait au moins 45min pour avoir des sensations en suivant la relaxation et en ajoutant les contractions des muscles.
    Après 3mois de pratiques d’entraînement, la sensation de plaisir agréable arrivait de plus en plus rapidement. 30min.
    20min (Mars)
    10/15min (Avril) et là, à partir du mois d’avril j’avais maintenant sensations de plaisir tous les jours à partir de ce mois
    5min durant cet été
    MAINTENANT (Octobre) en seulement quelques secondes je peux déjà ressentir du plaisir qui irradie déjà toute la zone en fessant quelques contractions.

    ***Janvier/Avril:***
    Durant les semaines et les mois qui passèrent j’ai vraiment commencé à sentir une magnifique évolution dans les sensations d’orgasmes avec l’arrivé de vrais contractions involontaire, le début des vagues de plaisirs qui m’enveloppaient quasiment de la tête au pied.

    Les premiers spasmes plus ou moins incontrôlable.
    Les premiers râles intenses. Le plaisir lié au massage des tétons.
    On ressent la vraie connexion de certaines zones. Et que chaque partie de son corps devenant que pur plaisir.
    Les premières coulés du liquide prostatique.
    Les premiers moments de lâchés prise où l’on perd la notion du temps et que l’on ne peut que suivre ces vagues de plaisir encore et encore, les tremblements des jambes et même du corps tout entier au moment du pic! Jusqu’à ce que la fatigue nous dises stop pour nous ramener sur terre.

    ***Septembre (SESSION SHIBARI)***

    Un premier (GRAND) voyage dans les cordes.
    Quelques minutes en suspension, aveugle, l’esprit qui vagabonde, laissant libre cours aux sensations dans les cordes.
    Puis…Le sentiment que mon esprit qui commence à dériver vers un état de décontraction qui s’accentua au fur et à mesure. Ce sentiment d’être ancré un peu plus dans mon corps grâce aux cordes et sentir une forme de liberté dans la contrainte, déclenchant au même moment, à éveiller une zone que j’affectionne depuis peu…La zone prostatique.
    L’arrivée de légers chatouillement/picotement…sensation subtile mais agréable qui commença à émerger, en prenant conscience que mes muscles (périnée) débuta aussi à se contracter tout seuls …Mon esprit est libre de tout et de rien. Je commence alors à totalement lâcher prise…Les sensations gagnent en finesse, en intensité, l’excitation en moi qui augmente, sentir l’énergie circuler …Les battement de cœur qui s’accélère, sentir le flux sanguin qui vient caresser la zone prostatique, m’amenant un peu plus à perdre pied (sans mauvais jeu de mot malgré la suspension) et commence un peu à m’agiter dans les cordes…
    L’arrivée des premiers râles, cette sensation de chatouillement agréable qui continua de s’amplifier puis qui ce transforma ensuite en contractions/spasmes de plaisir plus ou moins incontrôlable dans la zone prostatique, brouillant mon esprit et irradiant de plaisir tout mon bassin…Mon corps me poussa tout seul vers le début des vagues orgasmiques qui s’intensifiaient de plus en plus allant même par m’envelopper quasiment de la tête au pied.
    Je flottais, engourdi dans un état de bonheur… Me laissant inondé par les sensations tout en étant délicieusement torturé avec la cire, ce qui d’ailleurs, me faisait replonger aussitôt dans les vagues de plaisir à chaque contact. Je ne pouvais qu’accepter sans aucunes questions, sans aucune résistance, ce nouveau type de voyage en perdant totalement la notion du temps…J’étais dans une toute autre DIMENSION !
    Les jours qui suivent, je n’ai eu de cesse d’avoir encore une prise de conscience assez intense de la zone prostatique qui me titillait à longueur de journée, chose encore nouveau pour moi que je n’avais encore jamais eu sur une si longue période. et Je devais me pousser à me concentrer sur autre chose pour oublier ces douces sensations et d’éviter de replonger dans les vagues de plaisir. J’étais encore connecté à ce qu’il s’était passé. C’était un peu perturbant à vrai dire, mais dans le bon sens. Cet effet “Afterglow” (une sorte d’échos orgasmiques) est resté quasiment plus d’une semaine……
    L’intensité de la zone avait encore augmenté!

    ***Octobre:***

    Après cette expérience du moi de septembre, mon corps me donne tous les jours de mini orgasme prostatique sans rien faire. Mes dernières sessions prostatiques son maintenant d’une telle intensité que je pers totalement notion du temps à chaque fois, me laissant dérivé dans les vagues de plaisir.
    Je sais encore que ce n’ai que le début d’un nouveau chemin et qu’il a encore plus d’intensité à avoir…Mais peu importe, le principal pour moi, c’est que je m’éclate quasiment tous les jours avec ces nouvelles sensations orgasmiques.
    Tout cela n’est que pur bonheur !
    Ce cheminement qui a commencé il a maintenant un an, m’a totalement changé… Je suis désormais un nouvel homme multi-orgasmique (100% A-LESS), un homme désormais en lien le plus total avec son corps, aussi bien connecté avec tout le côté féminin et tout le côté masculin que je porte en moi.

    Merci pour ce forum! Et à AdamNXPL pour la qualité de son site.

    #44797

    En réponse à: Initiation au plaisir anal

    bzo
    Participant

    Y a t’il stimulation du sexe ou non ?

    Y a t’il éjaculation ? J’imagine que non mais je demande quand même.

     

    aucune stimulation du sexe, ni éjaculation

     

    Cela dure t’il longtemps ?

    pas vraiment car actuellement, par paresse et manque de temps, en même temps,

    c’est toujours, juste avant de me coucher, vers 2, 3 heures du matin,

    après m’être enduit à divers endroits, entre autres, l’anus,

    de beurre de karité ou de coco ou d’avocat,

    que je pratique un peu,

    cela ne dure que quelques minutes car je suis très fatigué

    mais c’est totalement délicieux, ineffable

     

    Le plaisir se manifeste comment ?

    il se manifeste instantanément et il perdure autant de temps

    que je me chipote,

    se terminerait, sans doute, par un orgasme anal ou deux ou trois,

    si je persistais,

    il est très volcanique, comme si j’avais une lave ineffable, entre les reins,

    c’est très puissant,

     

    bon, manquant , sans doute de sophistication, de variétés, un peu

    mais malgré tout, il y a quand même moyen de pas mal varier, aussi

     

    mais c’est assez spécial, la façon dont je pratique et je perçois,

    si tu lis un peu mon fil, tu dois être plus ou moins au courant,

    très honnêtement, quand je me chipote comme cela avec les doigts dans l’anus,

    j’ai plus l’impression de me masturber,

    c’est assez délicieux comme impression

    et le genre de mouvements  que j’effectue,

    sont assez similaires à ceux qu’on voit faire une femme

    dans les vidéos explicites , de masturbation féminine

    avec doigts dans le vagin et alentours

     

    je joue beaucoup avec les muscles du sphincter,

    ceux du périnée et autour de l’anus, sont très développés, chez moi

    et je peux, par exemple, complétement bloquer l’insertion d’un doigt ou autre chose,

    rien qu’en resserrant les muscles

    mais je joue avec ces muscles beaucoup, je serre, je desserre, je frotte le ou les , doigts, contre

     

    parfois les doigts sont complètement passifs et ce sont les muscles de l’anus qui font tout le travail,

    viennent emmailloter les doigts, leur former comme une enveloppe de muscles qui les pressent, les bougent

     

    les doigts se remettent en mouvement, changent de direction frottent sur les côtés, etc, etc

     

     

    #44779
    Kas
    Participant

    Merci à tous pour vos réponses.

    En ce qui concerne les fantasme, ils sont avant tout basés sur les pieds féminin, mes fantasmes contiennent très peu de sexe classique. Et donc pour le porno c’est pareil, et c’est surtout sur Instagram etc que je passe beaucoup de temps. Ces réseau contiennent énormément de porno soft, et on y passe beaucoup de temps sans s’en rendre compte.

    Côté sceance prostatique, je pratique majoritairement en Aless. Mais je me surprend souvent à attende avec impatience la semaine où elle travaille de nuit. Et je pense parfois à comment en vivant seul, je pourrais pratiquer à volonté et aussi rencontrer des femmes pour assouvir mes fantasme. Ma copine est très ouverte, on pratique à peu près tout ce que je veux… Malgres tout je pense que c’est surtout la diversité et la découverte qui m’excite. Et l’inaccessible aussi je pense.

    J’essaye le plus possible d’éviter le porno et ce genre de consommation, on verra ce que ça donne.

    merci encore pour vos nombreuses réponses

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