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L’orgasme…je le définirais comme un instant où on s’abandonne, où on laisse s’ouvrir la porte qui est en nous, pour accéder à quelque chose de plus grand que ce qu’on connaît de nous, quelque chose de l’ordre d’une communion, d’un retour à l’océan d’énergie, au cosmique, un instant où microcosme et macrocosme se rejoignent…
Accepterons nous de nous abandonner ? De perdre le contrôle ? De nous laisser glisser vers cet océan d’énergie cosmique ? Ou choisirons nous de gardez le contrôle à tout prix? De maintenir l’image que nous avons de nous pour ne pas nous choquer ni nous « salir », car on nous a bien inculqué que l’énergie sexuelle était sale, avilissante, et à fuir de toute urgence !…
Accepter notre sauvagerie, notre part animale, mais aussi notre douceur, nos désirs et nos pulsions, c’est faire un pas de plus vers la totalité de nous même !
Et pour atteindre l’orgasme (cosmique?), pour ouvrir la porte qui mène à soi, il faut faire de l’espace en soi,
remplacer nos préoccupations
nos petits soucis
notre dialogue intérieur incessant par du vide, de la disponibilité !
Vous l’avez déjà sûrement remarqué !
Voyez comme il est difficile d’accéder à notre désir quand notre boulot nous prend trop la tête, quand on flippe sur l’argent, quand on s’inquiète pour la santé de mémé, etc etc.
Ou bien quand on est quillées sur nos complexes, sur notre propre image en fait, on s’ôte alors toute liberté d’expression (le corps étant un magnifique moyen d’expression!)…Faire le vide en soi permet de nous autoriser à être, vierge de toutes projections, à jouir… Orgasme !
À tous les sens du terme ! Jouir sur un plan sexuel, mais aussi, jouir de la vie, accéder aux plaisirs de l’existence, à la beauté du monde, aux plaisirs de tous nos sens (toucher, vue, odorat, goût, ouïe)…Méditons aussi, pour nous aider à faire le vide en nous, et nous permettre l’accès à notre orgasme, l’Orgasme cosmique !
Et aimons nous, redécouvrons nous et autorisons nous à être telles que nous sommes vraiment, des êtres magiques !Citations extraites de « http://charlie-liveshow.com/orgasme/ ».
Je trouve fort intéressant qu’une femme emploie un vocabulaire et propose une découverte de la jouissance orgasmique comparable à ce qui est proposé pour accéder à l’orgasme prostatique typiquement masculin. Sa proposition permet de penser que l’accès aux orgasmes profonds suit des cheminements parallèles sinon identiques chez les femmes et les hommes.
Elle illustre l’importance d’apprendre à se connaître, à s’accepter, à se laisser aller, à lâcher prise. Sauf pour quelques bienheureux, une forme d’apprentissage est nécessaire pour découvrir tout notre potentiel orgasmique bien au delà du simple plaisir presque automatique de la copulation / masturbation traditionnelle. L’apprentissage dont beaucoup d’entre nous ont besoin pour accéder à des orgasmes « hors du commun » n’est donc pas une pratique fastidieuse « tue l’amour »,. C’est au contraire un moyen de vivre une forme de jouissance sexuelle décuplée.
C’est vrai pour l’utilisation optimale de certains jouets (masseurs prostatiques, Womanizer,…). C’est vrai pour les femmes et pour les hommes. Nous avons besoin d’apprendre à manger, à marcher, à lire, à écrire, à faire du vélo, à nager, à conduire… Pourquoi ne pas apprendre à jouir ?
Bonjour,
J’ai besoin de votre aide : autant j’ai maintenant bien compris le plaisir simple d’être bien baisée, autant je ne trouve pas les mots pour l’exprimer.
Pourriez-vous me conseiller de la bonne littérature à lire pour m’inspirer, trouver un phrasé, une rythmique, une poésie ? Me faire comprendre, partager ces émotions simples mais diablement complexes à retranscrire.
Tout type de littérature accepté ! livres, blogs … mais rien de sado-maso : juste l’expression du pur plaisir de bien se faire baiser.
Idéalement sous plume féminine, mais je reste ouvert : l’important est la qualité de la prose, sa capacité à émouvoir, à donner à percevoir le vécu intérieur, les étoiles dans les yeux, les papillons dans le ventre, les chairs cajolées, l’épiderme sans défense.
Je cherche une littérature qui témoigne du sublime vécu dans sa chair. Partir du désir de vivre le sentiment océanique seul ou en compagnie … jusqu’à satiété. Une gratitude. Ca doit forcément exister !
Merci beaucoup ! Bonne journée ! 😀
Nous avons de plus en plus d’amis qui connaissent l’extase des orgasmes prostatiques multiples, prolongés et incroyablement intenses. Parmi eux sont ceux qui nous disent ressentir, voire vivre cette jouissance comme essentiellement féminine. Ils restent des hommes mais sentent dans ces moments de plaisir profond leur part féminine s’ouvrir et vivent leurs orgasmes dans tout le corps à la manière d’une femme.
10/04/2014 http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/experience-et-questions/page/6/#post-11104
02/02/2015 http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/lenvie-de-se-sentir-pleine-lenvie-detre-remplie
Il y a certainement d’autres interventions que vous pourrez trouver à l’occasion de la lecture ou de la relecture du forum.
Est-ce que cette expérience est la conséquence d’une pénétration anale devenue évidente pour accéder à cette forme de plaisir ? Ou est-elle la conséquence de la diffusion de l’énergie orgasmique à l’ensemble du corps ?
Je serai heureux de lire ce que vous pensez, amies lectrices, de cette forme d’expérience. Est-ce que les expériences décrites correspondent à ce que vous ressentez quand vous-mêmes atteignez des sommets de jouissance ? Est-ce que le plaisir ainsi décrit répond à une forme de fantasme (qui resterait donc masculin) ou correspond-il aux expériences orgasmiques que vous vivez lorsque vous atteignez ce même niveau d’extase ?
Cette approche de la jouissance masculine me paraît très enrichissante dans la mesure où elle permet de s’offrir à l’autre plutôt que le soumettre, de partager la jouissance plutôt que la donner et de favoriser la fusion des êtres plutôt que la compétition.
Bonsoir,
Je vais prendre ce soir pas mal de temps, pour vous écrire. Il se trouve que je suis en pleine exploration en ce début d’année, et j’aimerais partager cela. Il me semble que je dois à @Songe de livrer tout cela ici ce soir. Ce que tu écris résonne en moi. Merci
Cela fait maintenant quelque temps que j’enchaine Super O’ sur Super O’, grâce à l’aneros Vice. J’ai fini par connaitre mon corps par coeur, et à force de rewiring (déconnexion/reconnexion des nerfs des zones érogènes), j’en suis arrivé finalement à oublier ma condition déterminée d’homme, et à avoir mis la lumière sur mon vagin 🙂
Cela peut paraitre assez fou de l’extérieur, mais à force d’observation du sexe féminin, de sa capacité à orgasmer, à accueillir, à s’épanouir, à force d’exploration tactile sur mon corps, j’en suis arrivé à la conclusion que je ressens la même chose. C’est sûrement ce que doit vivre quelqu’un qui tombe aveugle : à force d’écouter et toucher, il finit par visualiser à nouveau l’espace, et trouver son autonomie. Infinie capacité et plasticité du cerveau humain !
Pour aller plus loin, et sûrement rejoindre @Songe dans son interrogation sur ses désirs de double pénétrations, à force d’observer ces femmes ayant des orgasmes puissants tant vaginaux que par voie anale, des capacités de squirts tant par stimulations vaginales qu’anales, j’en suis arrivé à la conclusion que tout cela était pareil, et servait une seule cause : l’incontrôle, le lâcher prise, l’éclate.
Autant il doit y avoir des différences physiologiques, autant le vécu intérieur est le même : on a envie de se sentir rempli(e), pris par l’altérité, envie de perdre les pédales pour de vrai, de s’abandonner pour de vrai, de sombrer dans une transe libératrice.
Tout cela, je le vis grâce à l’aneros, et de nouveaux désirs ont montré le bout de leur nez. J’ai eu envie d’aller plus loin.
En ce début d’année, j’ai voulu passer à l’acte, et ai trouvé l’inspiration dans les tests de sextoys sur NXPL (merci encore Adam 🙂 )
J’ai finalement jeté mon dévolu sur le Duke car la promesse de Fun Factory était d’éprouver la sensation de plénitude (fullness), mais aussi sur le pulsateur Stronic Zwei.
Nous y voilà : comme j’ai pu le raconter dans le fil de discussion dédié aux vibrations anérosiennes, il me faut créer un climax avant de pouvoir profiter des bienfaits de ces jouets très puissants.
En fait, tout simplement, l’aneros Vice me sert de préliminaires :D, et me prépare les chaires, les nerfs, l’esprit, la conscience, pour m’aventurer dans une expérience plus profonde.
En tous points : sacrée.
Je comprends bien maintenant cette folie féminine, ce désir d’accueillir un oblong.
Il y a je crois, deux façons de se sentir rempli(e?) :
D’abord le frottement mécanique et la sensation d’écartelement des chaires. Le pulsateur est parfait pour cela. Enfin … j’imagine qu’un amant au sexe adapté l’est encore plus ! 😀 Mais j’ai pas envie d’être pris par un homme. Alors, le pulsateur est parfait pour moi.
De mon vécu intérieur en état de transe, totalement habité par la trace de ces sourires illuminés qui se font entreprendre l’arrière-train, j’y trouve une certaine lutte pour l’orgasme : il faut se faire frotter, malaxer pour que le brasier survienne.
Et puis de l’autre, l’extase qui explose sans crier gare au coeur des entrailles et qui laboure le corps par propagation. Le Duke est peut-être meilleur que le Vice pour ce travail, car il arrive à exciter le fond de l’intimité en constante contraction. Le sphincter du fond sort de sa tétanie, et … comment dire … fiou ! 🙂
Les conséquences sur l’orgasme sont assez importantes. Pour l’instant, je donne une prime à l’extase plutôt que l’écartelement. Et c’est assez étrange, car c’est finalement le sextoy le plus fin qui donne la sensation d’être rempli la plus probante.
Mais les deux fournissent cette certitude d’être dépossédé de soi-même, d’être hors de soi par l’action d’un autre. Et c’est pas forcément évident à vivre pour un homme. Certes, la pipe peut donner ce sentiment, mais je sais pas comment dire : l’orgasme s’envole sans qu’il soit la conséquence d’un réflexe attendu et follement désiré.
Je ne sais si un vagin fournit les mêmes sensations, mais j’ose le croire : contrairement à l’anus, il n’y a pas ce sphincter dominant en entrée de course. En cela, les orgasmes profonds doivent se rapprocher des orgasmes prostatiques. Les frottements d’un braquemart doivent courir sur l’intériorité en son entier.
En fait, le fait d’explorer les bénéfices de ces deux nouveaux sextoys, me font réfléchir aux origines de ces orgasmes qui me parcourent le corps.
En vous écrivant, je me demande si tout simplement, l’envie de me sentir écartelé ne joue pas sur certains nerfs sympathiquement connectés au fantasme plus qu’excitant que je me fais d’être pris, plutôt que l’envie de me sentir rempli. Pour dire les choses autrement, j’ai l’impression que le pulsateur m’arrache des orgasmes transgressifs (être pris comme une femme accueillante et désireuse d’être prise – comme une femme qui aime la bite et se fait fourager – ce qui n’est pas désagréable), alors que l’aneros Vice et le Duke me fournissent des extases irresistibles et douces à m’en cramer l’ego.
J’ai jalousé depuis mon adolescence les femmes fatales. J’aurais aimé naitre femme au pouvoir attractif absolu. Oser en incarner une par fantasme, est étrangement transgressif : cela me fait sortir du jeu de la fascination/répulsion. Bon bref !
Le pulsateur me semble fournir des orgasmes par résistance et écartelement, alors que le Vice et le Duke m’amènent à une réconciliation intérieure.
En terme d’éjaculation, la différence aujourd’hui est assez cinglante :
en mode “orgasmes profonds”, je laisse mes Super O’ déclencher l’éjaculation comme et quand ils le souhaitent, telle une femme fontaine se surprend à exploser de partout.
en mode “pilonnage viril”, je ne peux m’empêcher de me finir en me branlant, ce que je trouve décevant, même si c’est quand même très bien. Disons plutôt que j’y vois là une marge de progression. Cela pourrait aller plus loin. D’ailleurs, en écrivant cela, je me rappelle que je suis passé par là avant qu’un aneros ne me fasse vivre un super O’ incontrôlé. Faut pas trop impatient. Cela vient quand le corps et l’esprit sont mûrs pour le vivre 🙂
Voilà. J’ai l’intuition d’avoir trouvé le début d’un nouveau sentier de plaisirs pas du tout balisé. Il a peut-être à voir avec celui des femmes, guidées par ce désir furieux d’être introduites. Si une main douce pouvait tapoter son clavier pour converser à ce sujet, j’en serai ravi. Après tout, un forum de discussion sert à cela.
Bonne nuit