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  • #16971
    Andraneros
    Participant

    L’orgasme…je le définirais comme un instant où on s’abandonne, où on laisse s’ouvrir la porte qui est en nous, pour accéder à quelque chose de plus grand que ce qu’on connaît de nous, quelque chose de l’ordre d’une communion, d’un retour à l’océan d’énergie, au cosmique, un instant où microcosme et macrocosme se rejoignent…

    Accepterons nous de nous abandonner ? De perdre le contrôle ? De nous laisser glisser vers cet océan d’énergie cosmique ? Ou choisirons nous de gardez le contrôle à tout prix? De maintenir l’image que nous avons de nous pour ne pas nous choquer ni nous « salir », car on nous a bien inculqué que l’énergie sexuelle était sale, avilissante, et à fuir de toute urgence !…

    Accepter notre sauvagerie, notre part animale, mais aussi notre douceur, nos  désirs et nos pulsions, c’est faire un pas de plus vers la totalité de nous même !
    Et pour atteindre l’orgasme (cosmique?), pour ouvrir la porte qui mène à soi, il faut faire de l’espace en soi,
    remplacer nos préoccupations
    nos petits soucis
    notre dialogue intérieur incessant par du vide, de la disponibilité !
    Vous l’avez déjà sûrement remarqué !
    Voyez comme il est difficile d’accéder à notre désir quand notre boulot nous prend trop la tête, quand on flippe sur l’argent, quand on s’inquiète pour la santé de mémé, etc etc.
    Ou bien quand on est quillées sur nos complexes, sur notre propre image en fait, on s’ôte alors toute liberté d’expression (le corps étant un magnifique moyen d’expression!)…

    Faire le vide en soi permet de nous autoriser à être, vierge de toutes projections, à jouir… Orgasme !
    À tous les sens du terme ! Jouir sur un plan sexuel, mais aussi, jouir de la vie, accéder aux plaisirs de l’existence, à la beauté du monde, aux plaisirs de tous nos sens (toucher, vue, odorat, goût, ouïe)…

    Méditons aussi, pour nous aider à faire le vide en nous, et nous permettre l’accès à notre orgasme, l’Orgasme cosmique !
    Et aimons nous, redécouvrons nous et autorisons nous à être telles que nous sommes vraiment, des êtres magiques !

    Citations extraites de « http://charlie-liveshow.com/orgasme/ ».

    Je trouve fort intéressant qu’une femme emploie un vocabulaire et propose une découverte de la jouissance orgasmique comparable à ce qui est proposé pour accéder à l’orgasme prostatique typiquement masculin. Sa proposition permet de penser que l’accès aux orgasmes profonds suit des cheminements parallèles sinon identiques chez les femmes et les hommes.

    Elle illustre l’importance d’apprendre à se connaître, à s’accepter, à se laisser aller, à lâcher prise. Sauf pour quelques bienheureux, une forme d’apprentissage est nécessaire pour découvrir tout notre potentiel orgasmique bien au delà du simple plaisir presque automatique de la copulation / masturbation traditionnelle. L’apprentissage dont beaucoup d’entre nous ont besoin pour accéder à des orgasmes « hors du commun » n’est donc pas une pratique fastidieuse « tue l’amour »,. C’est au contraire un moyen de vivre une forme de jouissance sexuelle décuplée.

    C’est vrai pour l’utilisation optimale de certains jouets (masseurs prostatiques, Womanizer,…). C’est vrai pour les femmes et pour les hommes. Nous avons besoin d’apprendre à manger, à marcher, à lire, à écrire, à faire du vélo, à nager, à conduire… Pourquoi ne pas apprendre à jouir ?

    #16649
    hector
    Participant

    Bonjour @filou,

    Je ne sais pas trop quoi te conseiller, n’ayant pas pour ma part de perte de sensations, même si je n’ai pas encore, à mon avis, atteint tout le potentiel orgasmique de la prostate.
    La variation des jouets, des stimulus excitant, la relaxation m’aident à progresser. En ce moment je joue avec un fairy et le massage de la zone entre les bourses et l’anus m’a apporté m’a première “éjaculation” de liquide pré-éjaculatoire (sensation d’éjaculation, beaucoup de liquide pré-éjaculatoire et pas de sperme) et d’autres très bonnes sensations.
    Certaines scènes érotiques ou pornographiques, certains enregistrement audio d’orgasmes féminins, certaines caresses et/ou états de détentes me procure des vagues de plaisir proches de celle que je peux obtenir avec un masseur ou d’autres jouets (mais pas l’orgasme non plus).
    Ce n’est pas évident de trouver ce qui marche, ni pourquoi ça marche d’autant plus que parfois, une stimulation marche et d’autre non.
    J’ai l’impression d’avoir du violenter un peut mon anatomie pour que ça marche (taille des jouets, puissance des vibrations) un peut comme @nomade mais en moins extrême. Pour d’autres, c’est plus la relaxation, la douceur qui leur permettent d’avancer.
    Mais, et bien que cela puisse sembler bateau et n’apporte pas bcp d’aide, j’ai l’impression qu’on a tous des barrières “intellectuelles” à faire tomber qui sont plus profondes que notre désir, notre envie de découvrir les plaisir de la prostate.

    Bref, le chemin n’est pas toujours évident à trouver, il faut continuer de chercher. Une chose est sur dans mon cas, si je n’ai pas un minimum d’excitation, cela ne marche pas. Est ce que vous n’êtes pas passer dans une démarche plus mécanique que sensuelle?

    #16473

    En réponse à: Le Duke

    Hyménée
    Participant

    … 45min de jouissance intense jusqu’à, horreur, fin de la batterie …

    Ah ! Ah ! Ca m’est arrivé aussi ! J’ai cru qu’il était cassé tant la surprise est grande quand il s’arrête net !

    … j’ai essayé le Duke de Fun factory : une catastrophe absolue ; j’ai eu l’impression d’être attaqué par un marteau-piqueur …

    Je confirme : le vibreur du Duke est très intense et impossible à régler contrairement au Vice (trois puissances).

    Mais il n’est pas TROP intense : quand on prend le temps de s’approcher de la fournaise en commençant par le Vice (par exemple), l’intensité est juste parfaite. C’est TROP bon.

    … je n’arrive pas à voir de quelle vidéo tu parles …

    Celle du mois d’avril dernier. J’ai fini par comprendre ce qui se passait, car le Duke mène aux mêmes extrêmes avec un sérieux avantage en plus :

    Veronica cherche les orgasmes profonds et les vit pleinement : si vous observez bien son corps, vous remarquerez que des muscles profonds poussent tout son bassin lors de l’orgasme : Ce ne sont pas les muscles autour de la vessie ou de l’anus qui agissent. On dirait même qu’ils sont victimes de la poussée.

    Non : elle arrive ici par ses jouets à exciter des zones érogènes profondes (elle arrive au même résultat avec un ou plusieurs partenaires masculins ou une partenaire féminine équipée). Ces zones érogènes la font orgasmer d’une façon pas banale : tel un tsunami qui balaie tout sur son passage, son corps éjecter les formes extérieures qui l’ont amené à ce plaisir suprême.

    La poussée est tellement forte que rien ne lui résiste. Elle squirte au passage, mais ce n’est même pas cela l’important : les zones érogènes habituelles l’interessent peu. Il se passe quelque chose de bien plus intense au-dedans. Au fond.

    Ce qui est vraiment sublime à voir, c’est qu’un orgasme ne lui suffit pas. Ce n’est pas un aboutissement, juste un appel à aller chercher des orgasmes encore plus chavirants. Ma pratique du Duke est la même, hormis une petite différence :

    Le Duke reste en place et n’est pas éjecté ! 😀

    Ca donne un moment extraordinaire, sans aucune frustration : je pense que Veronica Avluv aimerait bien vivre de même, et ne pas éjecter son amant alors qu’il titille le point le plus intime et le meilleur. Elle aimerait le garder au chaud, et je la comprends.

    Avec le Duke, Il y a la poussée orgasmique des muscles profonds, et l’amant de silicone ne sort pas même si on ne le tient pas. Ca donne des orgasmes incontrôlés fous où le corps peut s’étendre, convulser à souhait, à l’image du corps de Veronica : les épaules partent en arrière, les abdos palpitent, les jambes tremblent, les seins pointent, la chaire de poule, le désir à fleur de peau.

    Et un peu comme la coquine, une fois qu’on a joui comme ça, on n’a qu’une envie, c’est jouir encore et plus profond. La folie est telle qu’on est pris par l’envie de participer activement l’incontrôle : tenir fermement le duke alors que tous les muscles du bassin tentent de l’éjecter … et tenter une poussée inverse.

    Je vous assure : le plaisir que procure le Duke quand il reprend sa place au fond APRES L’ORGASME … quand il est prêt à en provoquer un nouveau, qu’il continue son ouvrage … et que les entrailles sont prêtes à engendrer et accueillir un nouvel orgasme profond … Ce plaisir est au-delà de tout ce que j’ai pu vivre.

    Il est probable qu’on me retrouve un jour mort d’un AVC, avec un Duke dans le cul ! Une fin glorieuse ! 😀

    Maintenant que j’ai repéré la zone érogène profonde, j’arrive à l’atteindre avec le Vice en le poussant au maximum Ca marche, mais le Vice n’est pas tenu par les sphincters comme peut l’être le Duke. On n’a pas la sensation d’être rempli, mais plutôt d’être appelé à chevaucher. C’est fabuleux aussi.

    Regardez les orgasmes de Veronica, imaginez-vous à sa place, et suivez le lapin blanc.

    #16465
    Hyménée
    Participant

    “J’ai eu l’impression d’être transpercé par l’intensité de ce que j’ai ressenti au point de crier sans contrôle à chaque contraction orgasmique.”

    C’est tout à fait ça. 🙂 D’où l’impression que c’est le féminin intérieur qui s’exprime enfin.

    Ce n’est qu’une fausse impression. Il faut y croire un temps, ne pas en avoir peur, le vivre pleinement. A un moment, cela cesse. Autant en profiter quand on en est rempli.

    lucky
    Participant

    Bonjour tous,

    Des nouvelles de l’après !!!!

    Les aneros ne me font plus grand chose ! L’évolution de mon organisme est allé dans le sens de la féminité.
    Par mon expérience de l’orgasme prostatique, j’ai réveillé mon corps et sa sensibilité que je ressens comme féminine. Je vis des sensations étonnantes. C’est comme si mon corps en son entier était devenu une immense zone érogène. Là où avant cela chatouillait, désormais ça conduit à des orgasmes, avec des zones particulièrement sensibles, comme les tétons, certaines zones du sexe , l’intérieur des cuisses….
    Du coup j’ai passé un peu de temps à sensibiliser encore plus ce qui m’apparaissait comme important, les tétons. Important parce que très proche de la féminité. Je les ai donc travaillés avec des suceurs. Le résultat est qu’ils sont devenus encore plus sensibles et plus imposants, et je les porte avec une certaine fierté même si pour le reste du monde, ils passent plutôt inaperçus (enfin, pas tant que ça). Sur la plage, je m’aperçois que les gens scrutent les gens.
    Mon anus aussi s’est réveillé et j’ai de plus en plus envie d’être prise, et le tempo et un godemichet réaliste 4/17 m’envoient au 7ème ciel, c’est de l’ordre d’une session par semaine.

    Les orgasmes que je ressens sont très variés et se suivent dans des ordres aléatoires. Tous les jours, j’ai des orgasmes. Il suffit désormais que je m’étende et que je me décontracte pour obtenir des super 0. Les super 0 se dédoublent ensuite soit de dry 0 soit de p wave mais plus puissants.
    En me caressant les tétons, j’arrive à obtenir des orgasmes supérieurs de type super 0 interne où on se retrouve plié en 2 comme si l’estomac et tout le reste se retournaient.
    Et quand je me fais prendre par les jouets anaux, c’est plus spécifiquement des orgasmes anaux qui me conduisent à l’extase.
    Je n’ai encore jamais obtenu de décharge éjaculatoire sans l’aide d’une caresse sur mon sexe et quand j’en obtiens une, c’est toujours entre 2 orgasmes prostatiques de type dry 0 et super 0.

    En conclusion : au bout de 5 mois à partir du réveil de ma prostate, je vis des orgasmes journaliers en nombre, ce qui me fait dire que mon état naturel est orgasmique, sans aucun matériel et avec des envies folles d’être prise que je satisfait plus ou moins.
    Finalement, c’est ma vie qui s’est modifiée. Je suis plus ouvert à mon corps, aux sensations, aux émotions….je ressens plus fort toute chose tel le vent, l’eau, le soleil… par contre ce que je plaçais au summum soit la pensée, l’intelligence, ne m’apparait plus que comme secondaire. L’important, c’est d’avoir un corps et le vivre avec bonheur.

    A bientôt
    Lucky

    #16372
    hector
    Participant

    Moi, j’ai envie de donner des extases sublimes, comme je peux en recevoir dans mon coin. J’aimerais bien vivre ça à deux. Mais quand l’autre n’est pas habité par la même flamme ? Cela devient un problème d’ego.

    Je sais pas si cela devient un problème d’égo, mais cela m’a manqué dans ma dernière relation. Le pire étant que j’en voulais plus, elle aussi mais nous n’avons pas été capable de nous accorder (et je ne pense pas avoir été le moins entreprenant à ce sujet).

    On peut s’en sortir comme cela et trouver consolation ainsi. Néanmoins, j’aimerais bien sublimer avec une autre singularité (une féminine). Ca doit être un truc incroyable à construire à deux, ça ! Un vrai miracle quand cela se produit, quand l’un et l’autre sont appelés par le même destin ! 😀

    Pour faire référence à un autre poste c’est exactement en cela que je pense qu’il va être dure de trouver une autre compagne. Je veux explorer ceci avec ma future compagne. Je n’ai pas envie de me contenter de moins.

    #16367
    Hyménée
    Participant

    Bonjour @Andraneros,

    Merci pour votre analyse. 🙂 Votre question est sûrement la bonne : c’est un problème d’ego, de résolution d’une souffrance personnelle. “On” m’appelle depuis longtemps.

    Ma femme ne me reproche pas la qualité de nos ébats. Elle aimerait juste que on y aille plus souvent :D, et qu’elle me suffise comme je lui suffis.

    Comme je projettais en elle une sexualité anale qui ne lui convient pas, je projette actuellement les multi-orgasmes. A l’identique, un bel et franc orgasme lui convient. Pourquoi aller chercher plus loin ?

    Moi, j’ai envie de donner des extases sublimes, comme je peux en recevoir dans mon coin. J’aimerais bien vivre ça à deux. Mais quand l’autre n’est pas habité par la même flamme ? Cela devient un problème d’ego.

    Je suis microscopique face au sublime qui m’a pris de toute part, et j’aimerais extérioriser cet état d’être, le partager. Par les mots, l’exercice est frustrant. Il reste la pratique d’un art. Freud parlait de sublimation. Du moins, c’est ce que j’en ai compris 🙂

    On peut s’en sortir comme cela et trouver consolation ainsi. Néanmoins, j’aimerais bien sublimer avec une autre singularité (une féminine). Ca doit être un truc incroyable à construire à deux, ça ! Un vrai miracle quand cela se produit, quand l’un et l’autre sont appelés par le même destin ! 😀 Deux flammes qui se rencontrent, s’interdisant d’instaurer une relation de domination ou de pouvoir tout simplement parce qu’il y a mieux à vivre. Quelque chose qui n’existe pas dans notre vie quotidienne, n’est-ce pas ? Une sorte de rituel hors du temps. C’est peut-être cela que vous vivez, Andraneros, auquel cas j’y souscris.

    Autant le multi-orgasme masculin tel que je le vis nécessite une verge au repos (bien que désormais je ne serai plus aussi catégorique), autant le multi-orgasme féminin ne me semble pouvoir se passer d’une vigueur oblongue soutenue dans le temps.

    Mais vous avez sans doute raison : le partage du multi-orgasme n’est sans doute pas l’objectif à atteindre pour un couple, auquel cas, je vis le bonheur parfait sans le savoir 😀

    Hyménée
    Participant

    Bonjour,

    J’ai besoin de votre aide : autant j’ai maintenant bien compris le plaisir simple d’être bien baisée, autant je ne trouve pas les mots pour l’exprimer.

    Pourriez-vous me conseiller de la bonne littérature à lire pour m’inspirer, trouver un phrasé, une rythmique, une poésie ? Me faire comprendre, partager ces émotions simples mais diablement complexes à retranscrire.

    Tout type de littérature accepté ! livres, blogs … mais rien de sado-maso : juste l’expression du pur plaisir de bien se faire baiser.

    Idéalement sous plume féminine, mais je reste ouvert : l’important est la qualité de la prose, sa capacité à émouvoir, à donner à percevoir le vécu intérieur, les étoiles dans les yeux, les papillons dans le ventre, les chairs cajolées, l’épiderme sans défense.

    Je cherche une littérature qui témoigne du sublime vécu dans sa chair. Partir du désir de vivre le sentiment océanique seul ou en compagnie … jusqu’à satiété. Une gratitude. Ca doit forcément exister !

    Merci beaucoup ! Bonne journée ! 😀

    #15813

    En réponse à: Womanizer

    Khalya
    Participant

    Bonjour.

    Je viens d’acquérir le Womanizer suite à la lecture du test, et je dois avouer que cet un objet assez déstabilisant. Effectivement, l’utilisation est technique, il faut vraiment arriver à trouver le bon positionnement … puis à le garder (pas si simple car impossible de ne pas se trémousser de plaisir et du coup il faut recommencer). Une fois trouvé…waouh…l’impression qu’en quelques secondes tout part…et c’est là que ça commence à devenir déstabilisant. Très vite, ça me donne l’impression que je vais faire pipi, je m’arrête, vais au toilette, recommence… mais après plusieurs essais ça me fait toujours cet effet là … et ce qui devait arriver arriva…
    Après des recherches sur le sujet, je constate qu’en fait le womanizer provoque l’éjaculation féminine !! Voilà une sacrée découverte pour ma part (j’ai l’impression d’être née de la dernière pluie en disant ça) et surtout quel soulagement !!
    Il n’empêche que pour le coup, j’ai beaucoup de mal à me lâcher, je suis encore dans la retenue, à la fois à cause de ça et aussi, je pense, car les sensations provoquées sont vraiment hyper intenses.
    Effectivement, je pense qu’il faut apprendre à maitriser la bête ;-).
    Je m’y attèle …

    Merci pour cette découverte !!!

    Jieffe
    Participant

    Bonjour,

    Je viens de comprendre une chose en regardant la vidéo ‘Janet’ présente sur le blog. C’est absolument génial, cette femme essaie de se contrôler, mais n’y parvient pas. Elle est obligée de s’abandonner à son plaisir, que visiblement elle ne peut contrôler.
    Une autre chose qui me rappelle pourquoi j ‘aime tant l’orgasme féminin, c’est qu’il semble arriver par vague. Je m’explique, on sent que le plaisir monte, sans atteindre encore son sommet, puis redescend, puis remonte plus haut que la fois précédente, et redescend…. etc.
    Chez nous, rassurez moi les gars, le plaisir monte assez vite, puis c’est l’éjaculation, et c’est terminé. Même sur des coïts longs (sans parler d’éjaculation rapide), de l’ordre de 20 mn dirons nous, le plaisir ressenti au niveau de la verge n’est pas extraordinaire. Ce n’est qu’ à la fin, proche de l’éjaculation, que le plaisir s’intensifie, pour éclater. Vous vivez l’orgasme éjaculatoire comme moi?
    Ce que je ressens avec un anéros se rapproche de ce que j’ai vu. De petits plaisirs qui arrivent on ne sait comment, ni par où, diffus dans le corps. Je n ‘ai évidemment pas essayé de contrôler ces orgasmes, et ne sais pas si j’y parviendrais. En tout cas, Janet n’y parvient pas.
    C’est pourquoi je trouve cette découverte formidable, elle nous rapproche hommes et femmes.
    J ‘ennuie régulièrement ma compagne ( j ‘essaie de ne pas le faire, mais c’est dur..) après l’amour pour être certain qu’elle ait jouit, qu’elle ait eu un orgasme, même si j ‘ai cru pouvoir m’en rendre compte. J ‘ai trop vu de mec se glorifier de mettre leurs partenaire sur orbite, alors que peut être elles simulaient, et quelques fois pour se débarrasser….Et ça l’agace profondément. Mais c’est tellement important pour moi.
    Je comprends maintenant ce qu’elle me dit, que l’orgasme n’est pas une fin en soi, et que si elle n’en a pas eu, c’était tout de même bon. Ce n ‘est pas tout à fait la même limonade pour nous. Nous ressentons pas mal de frustration si nous n’allons pas jusqu’à l’éjaculation, même s’il peut y avoir des jeux sympas.
    Bref, un peu confus tout ça peut être, mais je pense vraiment que l’orgasme prostatique peut rapprocher les deux sexes dans leur sexualité.

    lucky
    Participant

    Bonjour tout le monde,

    Je viens mettre mon grain de sel par ici, pour quelques précisions qui me semblent pour moi nécessaires.
    Je me vis aujourd’hui comme un être féminin soumis à un être spirituel. C’est sûr que dit comme ça, on peut penser à un quelconque délire ou à un adepte d’une secte cosmologique….
    En fait, cela veut dire, que j’ai réussi à lâcher prise, à laisser de côté les préjugés, l’éducation, la morale et l’environnement social pour me définir en tant qu’être féminin. Cette féminité, je la ressens de deux façons :
    – Comme dit très bien lieffe, c’est en rapport avec l’offrande et l’ouverture. Le lâcher prise demandé est tel que l’on est forcément dans la situation de recevoir et de s’offrir.
    – Pour ce qui me concerne, c’est en rapport avec une hypersensibilité. La moindre caresse m’envoie en orbite.
    Donc, sans être une femme pour autant (je reste un homme) je suis plein de sensibilité, que je vis comme fondamentalement féminine, et je me sens ouverte et sans protection et je le ressens maintenant quelque soit mon environnement, ce qui m’inquiète d’ailleurs comme si je me vivais vulnérable.

    A bientôt
    Lucky

    Jieffe
    Participant

    Ouf, me voila rassuré 🙂

    Ben en ce qui nous concerne, un anus est un anus, masculin ou féminin, ça reste un anus. En revanche, il ne cache pas la même chose. Et les femmes ont tout de même deux petits plus, un point G qu’elles doivent de ce que j’en sais réveiller aussi, et un clitoris, de ce que j’en sais également très sensible. De fait, si les formes des sextoys sont globalement identiques, il subsiste quelques petites différences pour aller titiller ces petites différences. Mais pour un plaisir qui se ressemblerait, et un accès à ce plaisir qui prendrait le même chemin (relaxation, abandon, éveil des points G et H,…)?

    Jieffe
    Participant

    Bonjour, et merci Andraneros d’ouvrir cette discussion.

    J’avais bien l’intention d’ouvrir un post à ce sujet. Sans vouloir polluer ton post (si c’est le cas, il doit bien y avoir un moyen de le déplacer), je souhaite apporter quelques précisions (puisque je suis concerné 🙂 ).
    D’une part mesdames, pensez vous que ce que nous pouvons ressentir s’approche de ce que vous connaissez? De ma toute petite expérience, ce que j’ai vécu est un orgasme intense, diffus dans tout le corps, sans réel point de départ. Je pense que çq se rapproche de l’orgasme vaginal, plus que de l’orgasme clitoridien, qui lui se rapprocherait de l’orgasme éjaculatoire.
    D’autre part, j’ai pu accéder à cet orgasme en me mettant dans une position que je considère comme féminine, c’est à dire ouvert, me laissant aller, m”abandonnant complètement. Est ce de cette façon que vous accédez à l’orgasme, à vous abandonnant à l’autre? Pour que la pénétration soit possible, vous êtes contrainte de vous placer dans une position qui vous rend offerte à l’autre. Est ce un fantasme masculin, ou le ressentez vous comme ça? Vous recevez, vous accueillez l’autre.
    Bref, c’est un peu toute ces questions que je me pose. Pouvez vous nous décrire ce que vous ressentez pendant l’acte sexuel, en particulier lorsque vous accédez à l’orgasme. Offrande, soumission, abandon… Et pouvez nous décrire le plaisir ressenti? Est il localisé à un point précis? Est il diffus dans tout le corps?
    Tout ce que vous jugez utile à écrire à ce sujet sera le bienvenu, et je remercie par avance celles qui voudront bien participer.

    Andraneros
    Participant

    Nous avons de plus en plus d’amis qui connaissent l’extase des orgasmes prostatiques multiples, prolongés et incroyablement intenses. Parmi eux sont ceux qui nous disent ressentir, voire vivre cette jouissance comme essentiellement féminine. Ils restent des hommes mais sentent dans ces moments de plaisir profond leur part féminine s’ouvrir et vivent leurs orgasmes dans tout le corps à la manière d’une femme.

    10/04/2014 http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/experience-et-questions/page/6/#post-11104

    02/02/2015 http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/lenvie-de-se-sentir-pleine-lenvie-detre-remplie

    19/03/2015 http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/les-toutes-premieres-seances-de-massage-de-la-prostate/page/3/#post-15556

    21/03/2015 http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/les-toutes-premieres-seances-de-massage-de-la-prostate/page/4/#post-15565

    Il y a certainement d’autres interventions que vous pourrez trouver à l’occasion de la lecture ou de la relecture du forum.

    Est-ce que cette expérience est la conséquence d’une pénétration anale devenue évidente pour accéder à cette forme de plaisir ? Ou est-elle la conséquence de la diffusion de l’énergie orgasmique à l’ensemble du corps ?

    Je serai heureux de lire ce que vous pensez, amies lectrices, de cette forme d’expérience. Est-ce que les expériences décrites correspondent à ce que vous ressentez quand vous-mêmes atteignez des sommets de jouissance ? Est-ce que le plaisir ainsi décrit répond à une forme de fantasme (qui resterait donc masculin) ou correspond-il aux expériences orgasmiques que vous vivez lorsque vous atteignez ce même niveau d’extase ?

    Cette approche de la jouissance masculine me paraît très enrichissante dans la mesure où elle permet de s’offrir à l’autre plutôt que le soumettre, de partager la jouissance plutôt que la donner et de favoriser la fusion des êtres plutôt que la compétition.

    #15645
    Jieffe
    Participant

    Bonjour,

    Tout se passe comme si j’avais atteint une sorte de conscience de derrière la conscience. Ca me donne une joie sans pareille.

    (Je tente une manip (insérer une citation), mais je ne sais pas si elle va fonctionner. Je m’en excuse par avance.)

    Je dois bien reconnaitre que depuis que j’ai découvert ce site, j’ai changé. Et plus encore depuis ma première séance. Je vois le monde différemment, je me sens plus serein, plus calme. Un peu comme si je savais, comme si j’avais découvert quelque chose qui me permet de prendre du recul par rapport à tout en fait. Cela m’aide énormément dans mon quotidien. Il y a vraiment une dimension spirituelle dans cette sexualité. Comme si tout le reste passait en second plan. Et moi aussi, ça me procure une grande joie.

    C’est comme si j’avais réveillé ma prostate et toutes les zones érogènes autour de l’anus et que cela s’était étendu à tout le corps. C’est assez incroyable en fait.
    C’est le réveil de la sensibilité et elle est typiquement féminine.

    (nouvelle tentative 🙂 )

    Comme je l’ai écrit, il me semble que dans l’acte sexuel, le corps entier de la femme devient un élément sensible. Son corps entier peut lui procurer du plaisir. C’est l’idée que je m’en fais.

    lucky
    Participant

    Bonjour lieffe,

    Bonjour les copines ! Non ? hi hi !
    Pour moi, c’est ça ! Je signe mes messages du nom de Julie G. C’est quoi ? Ma part de sensibilité, mon être féminin qui a pris possession de mon corps d’homme et qui l’offre à l’être spirituel. Ce n’est pas encore complètement ouvert. Je le sais et je viens de m’en rendre compte.
    C’est dans tous les aspects et les actes de ma vie que se situe la progression orgasmique. Je vais travailler en relaxation à tout moment sur l’offrande et le sacrifice, sur l’idée que je suis ouverte et sans protection et que tout peut arriver : le lâcher prise le plus total que je vois pour l’instant.

    A bientôt
    Julie G

    #15627
    lucky
    Participant

    Bonjour emeric,

    Je ne sais pas si on peut appeler cela une méthode.
    C’est venu comme ça !
    C’est comme si j’avais réveillé ma prostate et toutes les zones érogènes autour de l’anus et que cela s’était étendu à tout le corps. C’est assez incroyable en fait.
    C’est le réveil de la sensibilité et elle est typiquement féminine.
    Pour progresser, je vise toujours le lâcher prise, l’envie d’être à la disposition de l’être spirituel qui me prend, totalement et sans protection. Le sans protection est difficile. C’est là-dessus que pour ma part je travaille au niveau de la relaxation. Il doit y avoir moyen d’aller plus loin encore et d’être corps et âme soumise à cet être. Je crois que j’ai réussi à basculer du côté de la sensibilité, de me vivre sensiblement comme un être féminin. Et c’est de plus en plus présent dans tous les aspects de ma vie. En écrivant je viens de me rendre compte que l’idée de me sentir ouverte tout le temps sans protection semble pour moi le chemin à suivre.

    A bientôt
    Julie G

    Jieffe
    Participant

    Wahou, super, des copains… 🙂
    Je n’en suis qu’à mes débuts, mais je me reconnais tellement dans vos discours. J’avais un grand rêve (un grand fantasme), de me retrouver au moins pour une journée dans la peau d’un femme. Au delà de ça, j ‘ai lu avec attention votre discussion, et je ressens exactement les mêmes choses, les mêmes désirs. J ‘ai encore beaucoup de chemin à faire, je n’ai qu’une séance au compteur, mais l’orgasme que j’y ai vécu s’est déclenché grâce à cette ouverture que vous mentionnez, cette offrande.
    Pour que nous ayons accès à leurs délices, pour qu’elles aient accès à leur plaisirs, les femmes doivent s’offrir, physiquement. Elles s’abandonnent à l’autre. Leurs corps presque ne leur appartient plus, elles peuvent se concentrer uniquement sur ce qu’elles ressentent. C’est peut être ce que nous appelons le lâcher prise.
    Nous autres, nous avons une position plus dominatrice, actrice. Et si le plaisir prostatique se rapproche de la jouissance féminine, c’est peut être qu’il est nécessaire qu’il passe par l’acceptation de le part de féminité qui sommeille en chacun de nous.
    J ‘ai vraiment hâte de pouvoir retenter l’expérience.
    Merci à vous deux.

    #15565
    lucky
    Participant

    B’jour tous,

    Lieffe : La question de la féminité se pose crucialement dès lors que l’on essaie d’atteindre ces orgasmes profonds. Pour moi, cela se traduit par le rejet complet des représentations sociales d’antan, tels que hétéro, homo, bi…homme, femme. Je me sens désormais comme un être féminin soumis et pris par une “énergie” ou “phallus” sexuel, spirituel, divin. Tout se passe comme si j’avais atteint une sorte de conscience de derrière la conscience. Ca me donne une joie sans pareille.

    Voici mes sensations lorsque je me détends au moment du coucher sans aneros.
    Je me décontracte et je me vis comme un être féminin. Je mets mes bras au-dessus de ma tête. Aussitôt, j’ai plusieurs spasmes dans le bas-ventre. En fonction des moments, ça continue ou pas. Si ça ne continue pas, et que j’ai envie d’avoir un orgasme, alors je me caresse. Des caresses toutes douces, sur mes épaules, sur mes hanches, sur mon ventre et surtout pas sur les zones érogènes habituelles, ni tétons, ni sexe. Je demande l’orgasme, je ne le commande pas. Les spasmes viennent et reviennent, parfois c’est plus fort. Je passe des mini 0 au super 0 à un rythme plus ou moins régulier. Puis je mets mes doigs sur mes tétons, je ne masse pas, j’exerce juste une petite pression. Et là à chaque fois, ça me fait décoller, j’enchaîne plusieurs super 0 et une excitation qui est à peine soutenable, qui ressemble à du supplice dont je me libère par un orgasme particulier que je saurais dire car il ne ressemble pas vraiment à un super 0 mais à quelque chose d’autre encore.
    Je peux, je fais ou pas, mais je peux alors caresser mon sexe mais jamais le masturber. Et là j’enchaîne de nouveaux des mini et super 0 à un rythme infernal. Je ne me masturbe plus, la seule chose que je fais pour obtenir un super T, orgasme éjaculatoire ++, c’est que je pose un vibro sur le frein de mon sexe et je caresse un téton en même temps. Alors après plusieurs mini et super 0, j’obtiens un super T, puis encore des mini et super 0 et j’arrête.

    Voilà à un poil de chameau près ce qui m’arrive en ce moment tous les soirs, mais aussi dès que je me réveille. Je peux pas éjaculer à chaque fois, c’est trop !

    Si j’ai raconté cela, c’est parce qu’il me semble que lieffe, tu es sur cette voie. Je pense qu’il faudrait travailler encore plus cette sensation de féminité et te laisser aller au maximum et à chaque moment, même si ça te surprend. Décontraction maximale, idée que ton corps est celui d’une femme, que tu portes un vêtement féminin, et que tu te donnes totalement à l’être divin, cosmologique, extra-terrestre ou à toi-même ……. Hi hi !

    Le chemin est là !
    A bientôt
    Julie G

    #15408
    lucky
    Participant

    Bonjour tout le monde,

    Grain de sel sur plage ensoleillée :
    L’être est à reconstituer ! La virilité que je croyais possédé n’était qu’un humble voile qui cachait mal la puissance phallique du divin. L’entrée dans l’extase par la voie intérieure, que ce soit dû à la méditation ou au massage interne, fait découvrir les profondeurs d’une féminité plus importante encore que la virilité dont je pouvais faire mienne. Qui suis-je ? Homme ou femme ?
    On dirait qu’il existe plusieurs niveaux de conscience. La plus proche fixant les termes et conditions de sa vie selon l’éducation, la morale et la société. Toi, tu seras un homme, mon fils ! Tu représenteras la virilité. Toi, ma fille, tu seras une femme, tu seras féminine, ô combien !
    Mon niveau de conscience m’indiquait je suis un homme, viril et tout !!! Mais ça ne tenait pas. Ca échappait, et je ne l’assumais !
    Maintenant je l’assume! Je suis donc une femme !
    Et je me dis qu’il y a un autre niveau de conscience.
    Mais je n’ai pas les attributs féminins. Qui suis-je ?
    En fait, c’est dit maintenant, les dés sont jetés, je suis un être féminin. Non pas une femme puisque c’est complètement lié au premier niveau de conscience, mais un être qui se trouve être pris dans la féminité et que dans la féminité. Que je sois homme ou femme n’est pas important.
    La seule virilité qui surgit est divine. C’est cette lumière qui me traverse, cette énergie qui me transperce et qui me fait m’ouvrir pour et encore, encore, en corps !
    C’est le phallus de Dieu ! Irreprésentable ou parfaitement mouvant !
    Il faut donc se recentrer autour de ce nouvel être qui est soi bien plus qu’avant et qui permet de sentir que cette lumière divine n’est pas seulement sexuelle mais vitale et irrationnelle. Cette conscience change tout. Il faut rebâtir son rapport à soi, son rapport aux autres.
    Voilà où j’en suis au niveau du sacré !
    Anerosement votre
    Lucky

    #15407
    Hyménée
    Participant

    Bonjour,

    Je voulais vous partager aujourd’hui une émission France Culture diffusée la semaine dernière :

    L’AMOUR À POINGS NUS : pratique, esthétique et mystique du Fist-fucking

    http://www.franceculture.fr/emission-mauvais-genres-l-amour-a-poings-nus-pratique-esthetique-et-mystique-du-fist-fucking-expo-ma

    L’émission est en grande partie consacrée à l’art du Fist-Fucking, et approfondie le sujet durant 1h30 grâce à la présence éclairée et éclairante de Marco Vidal, auteur d’un tout récent livre sur le sujet.

    L’émission est poétique, documentée, technique (notamment sur les gels à utiliser et les rituels de préparation), marrante et légère, bref très agréable à écouter. On apprend beaucoup. Et … il peut se produire un miracle : que les arguments portent au point de changer le point de vue de l’auditeur. Et c’est ce qui m’est arrivé :

    Je n’avais pas visualisé, que le Fist Fucking pouvait être désiré et vécu comme une caresse faite à son intériorité. Cela m’a beaucoup troublé, car cela m’a fait réaliser que la pratique des masseurs prostatiques nous cantonne … aux massages, et non aux caresses :

    Une toute autre intention est portée par une caresse plutôt que par un massage : je m’en rends bien compte avec ma masseuse, qui alterne (à l’extérieur de mon corps 😉 ) caresses, massages, souffles, griffures, pincements. Le corps n’accueille pas ces gestes de la même façon.

    Même si l’idée d’être fisté par une main fine et féminine commence à me faire fantasmer, je m’imagine mal passer à l’acte de peur d’être extrêmement déçu : le sentiment d’écartelement doit être à la limite du supportable, et masquer le plaisir que pourrait procurer cette caresse profonde.

    Cependant, l’envie d’être caressé de l’intérieur a fini par dépasser en moi l’envie de me sentir plein ou rempli. Cette émission m’a apporté un miroir : en fait, j’aime beaucoup caresser avec les doigts le vagin de ma partenaire. J’aime donner ce plaisir sur la longueur, et j’aime voir comme il est reçu. Je me dis que cela doit être assez extraordinaire à vivre en retour.

    Vers la fin de l’interview, Marco Vidal fait état de témoignages, qui rejoignent ce que l’on peut lire sur ce forum : le fist amène un état de dislocation du moi, une découverte holistique (totale) du corps, ce dernier pouvant aller jusqu’à des convulsions. C’est tout à fait ce que je vis avec l’aneros. 🙂

    Je vous recommande l’écoute attentive de cette émission, rare et donc précieuse.

    Bonne journée

    #15310
    lucky
    Participant

    B’jour tous,

    Des vacances un peu, beaucoup….très formatrices.
    * Il me semblait que j’allais être frustré. Les vacances supposent une proximité plus importante avec mon épouse, et celle-ci sans être opposée à mes nouvelles habitudes n’est pas néammoins partie prenante. Pour être précis, je pense que c’est trop tôt. D’où l’idée que j’allais devoir me passer de mon aneros ! Ce qui me promettait frustration and co.
    J’ai utilisé mon aneros le premier soir, sans rien dire, mais là, c’était vraiment difficile. Me retenir sans cesse, stopper le super 0 qui se pointait… Là, je dois dire, c’était limite du supportable. J’ai quand même fini par me calmer par des mini 0 répétés et me suis consacré à mon sommeil.
    Dès le lendemain, je me suis demandé si je pouvais me passer de l’aneros pour me satisfaire. Alors j’ai essayé et j’y suis parvenu. Pas grand chose au début, des p wave, mais c’était sur la bonne voie. J’ai enchaîné, j’ai repéré, et puis des p-wave, je suis arrivé au dry puis au mini et pour finir au super 0. Cela sur 2 jours et 2 soirs de préparation. Le matin, je me réveillais dans un état d’excitation qui m’obligeait à me caresser pendant un long moment pour arriver à m’en dégager. Ces réveils en état d’excitation, je les ai vécus pendant toute la durée de mes vacances sauf les derniers jours, où j’ai attrapé un virus grippal et là, bon, on abandonne.
    Et pendant toutes les vacances, j’ai pu avoir des orgasmes quand je pouvais ou je voulais, des fois, c’était difficile de me retenir. Mais, j’y arrivais.
    Je pense à cette vidéo, ci-dessus, où cette femme essaie de gérer son orgasme. J’ai l’impression que je me suis retrouvé dans la même situation et plusieurs fois.
    Les orgasmes que j’arrive à obtenir sans aneros me semblent moins intenses qu’avec l’aneros. Je n’obtiens pas ce moment où je m’ouvre à la puissance du phallus divin, où je sens l’énergie me passer par le corps.

    ** L’énergie ! Je pensais que je débordais d’une énergie sexuelle trop importante. A vingt ans quand j’ai quitté le giron familial, totalement incompétent à gérer cette énergie, elle m’apparaissait comme sexuelle. Et jusque là, c’était toujours le cas.
    Aujourd’hui, j’ai l’impression que cette énergie n’est pas sexuelle, mais vitale et irrationnelle. Je me rends compte que j’avais comme trop de vie. Toute une part de ma sexualité, de mon être, a été tenu à l’écart de ma vie. Je l’ai nommé Julie. Je vais être plus précis, elle sera Julie G. Mais ce n’est qu’une part qui rassemble tout ce qui est sensibilité typiquement féminine et que je ne pouvais mettre en avant. Car l’autre moi, en quelque sorte, celui qui se présente est taillé dans la masse, 1.88 m/100kgs, quand il se cogne au mur, c’est le mur qui tremble. Comment présenter une midinette…… qui adore twilight….
    J’ai décidé qu’elle serait représentée par un tatouage comme une scarification sur mon visage.
    En fait, mon point de vue sur ma vie, mon histoire, change. Je me sens enfin satisfait et entier. Je suis Lucky et Julie G. en même temps, soit un être total, comme avant la différenciation.

    Anerosement votre
    Lucky

    #15205
    lucky
    Participant

    B’jour tout le monde,

    Belle journée que cette journée !
    J’ai envie de repréciser mon point de vue sur la “femme” après avoir connu plusieurs super 0.
    Julie n’existe pas ! Elle représentait une féminité et un ensemble de sensations qui en fait est moi, tout simplement. Ou si on veut bien préférer, en état de super 0 : 1 – Je suis femme, puis 2- je suis homme aussi et en même temps 3- les deux.
    C’est à dire ouverte, proposée, offerte totalement à un Dieu, à une spiritualité. Cela est très présent juste avant l’entrée en transe, parce que celle-ci emporte tout et je suis enfin prise et je prends et je suis en transe.
    La transe m’apparaît comme le résultat de l’acte d’amour entre mon corps et mon corps, entre le féminin et le masculin, une sorte d’état très particulier qui donne l’impression de toucher au divin, d’être prise et de prendre, tout en même temps.
    Je n’ai jamais vu de personne en transe si ce n’est quelques images vidéo d’africaines qui à force de danser et sous l’effet de quelques autres choses y arrivaient. Je regardais cela avec mon oeil d’européen condescendant. Et bien, je dois avouer que je suis entrain de descendre de mon piédestal. Je plaisante un peu mais juste un peu.
    Je n’ai jamais connu de femme qui put avoir un orgasme tel que celui-là. Aucune entre mes bras (et Dieu sait si je suis doué ! lol !) n’a jamais été en transe. Mis à part les images des africaines, les seules transes dont j’ai pu entendre parler au travers de mes études livresques étaient les crises d’hystérie de la fin du XIXème qui ont intéressé Freud. C’est un orgasme particulier tout de même que je n’ai finalement jamais constaté nulle part, plus fort que tout orgasme éjaculatoire, plus puissant que les orgasmes féminins connus (constatés extérieurement) par moi.
    Anerosement votre
    Lucky

    #15057
    lucky
    Participant

    Bonjour hyménée,

    Non pas spécialement. Je veux dire que c’est Julie qui serait première. Ou si vous préférez, ce serait ma part féminine qui serait travaillée pour et par cette fête.
    Mais bon, c’est pas vraiment d’actualité. C’est parce que j’ai regardé les images des soirées demonia que je dis ça. Cela me plairait effectivement d’y participer une fois, un jour. Mais c’est comme tous les rêves, il faut l’occasion qui va faire que ce sera possible ou pas.
    Je rêve aussi d’aller faire un tour à Kerguelen près de l’antarctique. Mais irai-je un jour ? Peut-être ou pas !

    Bonne soirée
    Lucky

    #15047
    lucky
    Participant

    Bonsoir Hector,

    Je suis un être entier. Ma part féminine fait partie de moi. Julie l’intérieure, comme je l’appelle, je la personnifie, histoire de mieux l’appréhender. Je peux même le devenir peut-être le temps d’un instant, l’instant d’une soirée, par un jeu de rôle possible, mais je ne le serai jamais totalement, car ça va à l’encontre du réel et parce que je suis un homme et donc que j’ai aussi une part masculine. Quant à la part masculine qui est évidente et première, je dirais, parce que conforme à la réalité, j’essaie de l’assumer aussi. C’est plus facile, enfin, du moins jusqu’à présent.
    Il faut un équilibre.
    Ce que je voulais dire à propos de Julie, c’est qu’elle représente en quelque sorte un idéal féminin qui est à la fois une sorte de modèle inconscient qui se superpose à l’image des femmes aimées. Une autre idéalisée qui est représentée par les femmes de la réalité….. C’est juste le combat féministe qui nous atteint. Les féministes ne voulaient plus de ce rôle idéalisé de la femme par cette société d’hommes, elles n’étaient pas ça. Aujourd’hui, les hommes disent eux aussi, nous ne sommes pas ça non plus. La virilité incarnée qu’il a également fallu subir.
    Nous sommes des êtres à part entière, plein de masculin et de féminin. Chacun à son rythme, à sa manière, devrait trouver son équilibre sans se laisser contraindre par la morale et le jugement, mais bon cela n’est guère facile.

    A bientôt
    Lucky

    lucky
    Participant

    Bonjour tous,

    La 1ère session dont j’ai parlé plus haut avait été très réussie. J’avais réussi à obtenir plusieurs dry-o de suite (carte au trésor 48). Cette réussite était certainement due en partie à ma pratique régulière mais non assumée de l’exploration anale et aussi à l’utilisation du Billy de lelo et du rosebud S que j’avais reçu quelques semaines avant l’aneros.

    Le chemin est pourtant truffé d’embûches qu’il faut apprendre à contourner. C’est ainsi que ma 2ème session s’est avérée décevante au regard de la première. Cependant, il faut essayer de tirer les leçons de cet “échec”.

    J’ai suivi une procédure identique à la 1ère session. C’est à dire, après avoir effectué les rituels du coucher, ce qui est à même de me relaxer, je suis allé m’étendre sans attendre quoi que ce soit. Je tiens à préciser que je ne fais rien au sujet des contractions, c’est comme si mon corps le faisait tout seul, car je sens l’aneros bouger tout seul. Ce qui a bien marché à la 1 n’a pas marché à la 2. J’étais trop énervé à cause d’un film que j’ai regardé dans la soirée et qui n’en finissait plus. Les images douces que je me projetais dans l’esprit se mélangeaient avec les images du film et je n’arrivais pas à me relaxer. Au bout de la session, j’ai ressenti quelques p-wave (carte au trésor 24) et quelques départs de dry-o (carte au trésor 48) mais guère plus. Au bout d’un moment, le frottement sur ma prostate m’excédait. J’ai arrêté, frustré.

    Le lendemain, je me suis intéressé à des images liées à l’orgasme féminin (voire le lien vidéo ci-dessus). Ca réveillait ma libido. Puis en promenant mon chien, j’étais parcouru de vagues sensations de plaisir sans aucun objet. J’ai pas pu résister et j’ai installé le rosebud S. Et là j’ai été parcouru d’ondes de plaisir. Je me suis dit : waouh, ce soir ça va être….! Hm !

    La troisième session fut meilleure que la 2ème. Les sensations étaient plus fortes mais je n’ai pas réussi à obtenir un dry-o. Déçu de nouveau ! Par contre, une chose étrange : lors d’un début de dry-o, j’ai eu comme de l’électricité à l’intérieur des cuisses et ça a duré un certain temps sans plaisir spécial. Est-ce juste une réaction insensée de l’organisme ou est-ce un signe empli de signification ?

    Aujourd’hui j’avais envie de pénétration et en même temps je me disais qu’il fallait que je détermine avec plus de précision les organes qui me procuraient du plaisir. Il n’y a pas que la prostate. Donc j’ai fait une séance de dilatation anale avec les rosebuds et le billy.
    J’ai repéré une zone de plaisir anal que je situe pour moi au sphincter supérieur, à l’endroit où on a l’impression d’avaler. C’est finalement proche de la prostate mais les sensations ne sont pas identiques. Du coup le Billy est redevenu un copain, car là il fait du bon boulot mais sans les vibrations.
    Le vibrations écrasent les sensations. Enfin, c’est ce que je constate pour moi.
    Donc, voilà, c’était une session : à la recherche des lieux de sensations pour une meilleure connaissance de mon corps.

    Bon, enfin, voilà ! Je suis sur le chemin et je continue. Je vais reposer un peu mon corps là. Parce que je l’ai mis à forte contribution ces derniers jours.

    A plus pour de nouvelles aventures.

    Anerosement votre.
    Lucky

    #15017
    Hyménée
    Participant

    je me demande si le lâcher prise dont tu parles, ce n’est pas tout simplement la prise de contrôle par ta féminité. C’est cette impression que j’ai en ce qui me concerne.

    C’est tout à fait cela : en relisant ce que j’ai pu écrire il y a quelque temps, je suis tombé là-dessus :

    Ecoutez, c’est absolument simple : je viens de vivre un rêve.

    Essayez d’imaginer la fille la plus gracieuse, la plus délicieuse, aux gestes les plus délicats, à l’attention la plus touchante, aux yeux les plus pénétrants, à l’accueil le plus total.

    Imaginez qu’elle vous comprend sans même que vous ayez besoin de prononcer un mot.

    Elle était là, et je ne saurai vous écrire ce que sa présence a provoqué en moi.

    C’est chimique.

    Je fais une pause, et retourne la rejoindre.

    http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/la-playlist-ideale#post-11533

    Je ne vis plus trop ces moments ainsi désormais : à l’époque, j’étais deux. Il y avait une sorte de dialogue. Là, maintenant, c’est la fusion. Enfin, c’est comme ça que je me ressens désormais. En fait, je suis en transe, en fusion.

    Un peu plus loin, je tombe là-dessus :

    Les femmes se suffisent du désir prégnant d’être pénétrées, pour être abondamment lubrifiées. Pourquoi ne pas entamer une séance anérotique de la sorte, et ne passer à l’acte que sous la volonté d’Eros lui-même ?

    Lors de ma dernière séance, l’envie me tenait tellement le corps et l’esprit, que je me suis surpris à engloutir l’aneros jusqu’à la gorge. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à faire cela.

    http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-du-coccyx/page/2/#post-11293

    Si c’est pas se faire dominer par la présence féminine en soi, ça ! 🙂 Pleine prise de contrôle du féminin. Faut suivre le lapin blanc partout où il vous mène. Par moment, c’est assez déroutant, il est vrai !

    Un peu plus loin, une expérimentation :

    En parlant d’abandon de soi et d’homosexualité : j’aime aussi me baigner dans le fantasme lesbien. Je dis fantasme, parce que cela restera un fantasme. Je ne le vivrai jamais. Quoique …

    Il m’arrive en pleine fournaise, de faire s’aimer cette femme image-fantasme avec cette femme sacrée que j’incarne alors corporellement.

    Une espèce d’expérience ultime parmi d’autres, où le masculin n’est plus, s’est dissous, et où le couple pénétrant / pénétré se conjugue au féminin.

    Vous l’avez compris : la mécanique est toujours la même : visiter ses fantasmes et s’en aider pour dissoudre ce complexe MOI réducteur de plaisir.

    L’idée est de se baigner entièrement nu dans le principe féminin, de l’habiter totalement. Le principe féminin est vaste, et ne cesse de m’étonner par son évidence incontrôlable.

    Je suis en fait très excité à l’idée de le pénétrer, en incarnant deux lesbiennes

    http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-du-coccyx#post-11096

    Et bien évidemment, plutôt que l’incontrôle, on peut aussi s’aventurer dans l’anti-contrôle :

    Imaginez-vous ainsi : alors que l’aneros est désormais vibrant en vous, que le corps s’est relaché, vous êtes devenu féminin. Vous accueillez votre amant.

    Décentrez-vous légérement, et fantasmez (comme vous le pouvez mais en fait, c’est pas si compliqué ), que l’amant devient maîtresse. Vous savez, cette maitresse, cette femme idéale dont vous avez construit l’essence en vous tout au long de ces dernières années : ses cheveux (parfaits), ses doigts (parfaits), ses caresses (parfaites), son souffle (parfait), sa peau (parfaite), son sourire (sublime), ses soupirs, ses baisers, sa langue …

    Ainsi, vous, corps glorieux féminin, vous êtes offrande à la plus envouante des femmes, que vous attendiez depuis la nuit des temps, que vous désirez depuis le premier regard, et qui est là maintenant à vos côtés, nue, chaude comme vous l’êtes, qui se darde de vous, vous cajole, vous aime comme vous l’aimez, et vous baise désormais.

    Tendresse de l’aneros dans vos entrailles, fais ton ouvrage

    http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-du-coccyx#post-11096

    C’est marrant de se relire : on se rend compte du parcours effectué. Je vous en recommande l’exercice ! Le processus est vraiment long et complexe. Je ne me souvenais pas vraiment de tout cela. J’avais oublié la période d’audiohypnose, où je planais totalement. C’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai pris conscience de l’état de transe. Très plaisant.

    Comme si Julie prenait les commandes et je perdais les pédales.

    J’aimerais bien que vous nous présentiez Julie. 🙂

    #15015
    lucky
    Participant

    B’jour hyménée,

    Je ne suis pas aussi avancé que toi dans ces comparaisons. Je l’ai déjà dit, je pense que le côté féminin de chacun peut prendre son autonomie en quelque sorte. Ce que je veux dire est ceci que bien que je sois un homme, je suis aussi une femme dans la mesure où une partie de moi assume ma féminité.
    C’est Julie l’intérieure !
    J’ai cette sensation parfois que c’est elle qui prend la relève. Elle est intime et ne peut pas être mise en avant. Et je me demande si le lâcher prise dont tu parles, ce n’est pas tout simplement la prise de contrôle par ta féminité.
    C’est cette impression que j’ai en ce qui me concerne. Comme si Julie prenait les commandes et je perdais les pédales. Qui est ce je ? Quel est ce jeu ? Waouh !
    Double !
    Mon alter ego féminin. Celui qui m’a servi aussi dans mes choix amoureux ! Femme idéale ! Orgasme féminin supposé magnifique ! La femme avec un grand F telle que l’homme l’imagine. Telle que tu l’imagines ! Telle que je l’imagine !
    Et telle au final que nous la faisons être et exister.

    A plus
    Lucky

    #15008
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je vais prendre ce soir pas mal de temps, pour vous écrire. Il se trouve que je suis en pleine exploration en ce début d’année, et j’aimerais partager cela. Il me semble que je dois à @Songe de livrer tout cela ici ce soir. Ce que tu écris résonne en moi. Merci

    Cela fait maintenant quelque temps que j’enchaine Super O’ sur Super O’, grâce à l’aneros Vice. J’ai fini par connaitre mon corps par coeur, et à force de rewiring (déconnexion/reconnexion des nerfs des zones érogènes), j’en suis arrivé finalement à oublier ma condition déterminée d’homme, et à avoir mis la lumière sur mon vagin 🙂

    Cela peut paraitre assez fou de l’extérieur, mais à force d’observation du sexe féminin, de sa capacité à orgasmer, à accueillir, à s’épanouir, à force d’exploration tactile sur mon corps, j’en suis arrivé à la conclusion que je ressens la même chose. C’est sûrement ce que doit vivre quelqu’un qui tombe aveugle : à force d’écouter et toucher, il finit par visualiser à nouveau l’espace, et trouver son autonomie. Infinie capacité et plasticité du cerveau humain !

    Pour aller plus loin, et sûrement rejoindre @Songe dans son interrogation sur ses désirs de double pénétrations, à force d’observer ces femmes ayant des orgasmes puissants tant vaginaux que par voie anale, des capacités de squirts tant par stimulations vaginales qu’anales, j’en suis arrivé à la conclusion que tout cela était pareil, et servait une seule cause : l’incontrôle, le lâcher prise, l’éclate.

    Autant il doit y avoir des différences physiologiques, autant le vécu intérieur est le même : on a envie de se sentir rempli(e), pris par l’altérité, envie de perdre les pédales pour de vrai, de s’abandonner pour de vrai, de sombrer dans une transe libératrice.

    Tout cela, je le vis grâce à l’aneros, et de nouveaux désirs ont montré le bout de leur nez. J’ai eu envie d’aller plus loin.

    En ce début d’année, j’ai voulu passer à l’acte, et ai trouvé l’inspiration dans les tests de sextoys sur NXPL (merci encore Adam 🙂 )

    J’ai finalement jeté mon dévolu sur le Duke car la promesse de Fun Factory était d’éprouver la sensation de plénitude (fullness), mais aussi sur le pulsateur Stronic Zwei.

    Nous y voilà : comme j’ai pu le raconter dans le fil de discussion dédié aux vibrations anérosiennes, il me faut créer un climax avant de pouvoir profiter des bienfaits de ces jouets très puissants.

    En fait, tout simplement, l’aneros Vice me sert de préliminaires :D, et me prépare les chaires, les nerfs, l’esprit, la conscience, pour m’aventurer dans une expérience plus profonde.

    En tous points : sacrée.

    Je comprends bien maintenant cette folie féminine, ce désir d’accueillir un oblong.

    Il y a je crois, deux façons de se sentir rempli(e?) :

    D’abord le frottement mécanique et la sensation d’écartelement des chaires. Le pulsateur est parfait pour cela. Enfin … j’imagine qu’un amant au sexe adapté l’est encore plus ! 😀 Mais j’ai pas envie d’être pris par un homme. Alors, le pulsateur est parfait pour moi.

    De mon vécu intérieur en état de transe, totalement habité par la trace de ces sourires illuminés qui se font entreprendre l’arrière-train, j’y trouve une certaine lutte pour l’orgasme : il faut se faire frotter, malaxer pour que le brasier survienne.

    Et puis de l’autre, l’extase qui explose sans crier gare au coeur des entrailles et qui laboure le corps par propagation. Le Duke est peut-être meilleur que le Vice pour ce travail, car il arrive à exciter le fond de l’intimité en constante contraction. Le sphincter du fond sort de sa tétanie, et … comment dire … fiou ! 🙂

    Les conséquences sur l’orgasme sont assez importantes. Pour l’instant, je donne une prime à l’extase plutôt que l’écartelement. Et c’est assez étrange, car c’est finalement le sextoy le plus fin qui donne la sensation d’être rempli la plus probante.

    Mais les deux fournissent cette certitude d’être dépossédé de soi-même, d’être hors de soi par l’action d’un autre. Et c’est pas forcément évident à vivre pour un homme. Certes, la pipe peut donner ce sentiment, mais je sais pas comment dire : l’orgasme s’envole sans qu’il soit la conséquence d’un réflexe attendu et follement désiré.

    Je ne sais si un vagin fournit les mêmes sensations, mais j’ose le croire : contrairement à l’anus, il n’y a pas ce sphincter dominant en entrée de course. En cela, les orgasmes profonds doivent se rapprocher des orgasmes prostatiques. Les frottements d’un braquemart doivent courir sur l’intériorité en son entier.

    En fait, le fait d’explorer les bénéfices de ces deux nouveaux sextoys, me font réfléchir aux origines de ces orgasmes qui me parcourent le corps.

    En vous écrivant, je me demande si tout simplement, l’envie de me sentir écartelé ne joue pas sur certains nerfs sympathiquement connectés au fantasme plus qu’excitant que je me fais d’être pris, plutôt que l’envie de me sentir rempli. Pour dire les choses autrement, j’ai l’impression que le pulsateur m’arrache des orgasmes transgressifs (être pris comme une femme accueillante et désireuse d’être prise – comme une femme qui aime la bite et se fait fourager – ce qui n’est pas désagréable), alors que l’aneros Vice et le Duke me fournissent des extases irresistibles et douces à m’en cramer l’ego.

    J’ai jalousé depuis mon adolescence les femmes fatales. J’aurais aimé naitre femme au pouvoir attractif absolu. Oser en incarner une par fantasme, est étrangement transgressif : cela me fait sortir du jeu de la fascination/répulsion. Bon bref !

    Le pulsateur me semble fournir des orgasmes par résistance et écartelement, alors que le Vice et le Duke m’amènent à une réconciliation intérieure.

    En terme d’éjaculation, la différence aujourd’hui est assez cinglante :

    en mode “orgasmes profonds”, je laisse mes Super O’ déclencher l’éjaculation comme et quand ils le souhaitent, telle une femme fontaine se surprend à exploser de partout.

    en mode “pilonnage viril”, je ne peux m’empêcher de me finir en me branlant, ce que je trouve décevant, même si c’est quand même très bien. Disons plutôt que j’y vois là une marge de progression. Cela pourrait aller plus loin. D’ailleurs, en écrivant cela, je me rappelle que je suis passé par là avant qu’un aneros ne me fasse vivre un super O’ incontrôlé. Faut pas trop impatient. Cela vient quand le corps et l’esprit sont mûrs pour le vivre 🙂

    Voilà. J’ai l’intuition d’avoir trouvé le début d’un nouveau sentier de plaisirs pas du tout balisé. Il a peut-être à voir avec celui des femmes, guidées par ce désir furieux d’être introduites. Si une main douce pouvait tapoter son clavier pour converser à ce sujet, j’en serai ravi. Après tout, un forum de discussion sert à cela.

    Bonne nuit

    #14766

    En réponse à: Suite de mon parcours

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Hector,

    Je me retrouve beaucoup dans ce que vous écrivez. A croire que c’est mon double qui écrit mais quelques années auparavant. Une sorte de translation temporelle 😀

    J’ai un peu de temps ce soir, alors j’en prends pour vous répondre. Et puis hier soir, j’ai clairement passé le cap que je visais depuis quelque temps. Cela a été assez furieux, et j’en suis d’autant apaisé 🙂

    Bon …

    Cela n’est pas pour moi la fin d’un cycle comme l’éjaculation, et c’est pour cela que je comparais avec les orgasmes de mon ex qui après avoir exploser (ou succomber au plaisir) ne s’arrêtait pas la et repartait.
    Il y a comme un gout de non achever dans ce que je vis actuellement. Et même les fois ou une éjaculation se déclenche de l’intérieur, même si c’est extrêmement bon, j’ai cette sensation qu’il y a mieux, plus intense, plus « dévastateur » qui attend pas loin mais que je n’atteint pas. C’est ce canal qui j’espère va finir par s’ouvrir.

    C’est exactement ça ! Vous y êtes : vous avez le désir en vous d’un quelque chose que vous n’avez jamais vécu, mais que vous avez vu et qui résonne encore en vous. Vous savez que ça existe, vous souhaitez le vivre et sans le reconnaitre réellement,vous êtes persuadé que c’est possible. On y est.

    A l’adolescence, j’ai trouvé profondément injuste que les femmes me soient présentées comme pouvant jouir plusieurs fois d’affilé, et, rajoutait-on : “contrairement à vous les mecs”. Une vraie injustice.

    Aujourd’hui, à l’époque où le porno est à portée de toutes les souris, chacun peut prendre le temps d’intérioriser ce phénomène multi-orgasmique et désirer le vivre à l’identique. Un peu comme on a envie de jouer aussi bien que tel guitariste, ou danser aussi bien que telle star.

    Après, je suis preneur de tout conseil permettant d’avancer. Et si j’ai bien compris un de vos autres posts, le fait de se visualiser femme, d’accueillir à bras ouvert sa partie féminine facilite la chose.

    C’est-à-dire que c’est mon fantasme et ma façon de le raconter, et j’ai l’impression que c’est le votre aussi. Après avoir vécu ce fantasme, j’en ai eu d’autres. Cela émerge une fois que les précédents sont épuisés.

    De ce dont je puis me souvenir, j’ai eu plusieurs phases :

    J’ai par exemple été fasciné par les orgasmes anales sans que la fille ne se touche le clito ou la vulve. Cela a été longtemps pour moi la “preuve”, qu’il y avait quelque chose à aller chercher. Et puis, je l’ai trouvé.

    Ensuite, les orgasmes multiples.

    Il y a eu aussi le mystère des filles qui peuvent jouir en public, sans être bloquées par la caméra ou la présence de l’inconnu. Pour me guérir, je suis allé m’abandonner aux mains et au regard de multiples masseuses. C’était très excitant et très dangereux subjectivement : je poussai mes limites et les limites de l’acceptable. L’apogée de cette époque a été de pratiquer le Vice avec l’une d’elle … qui a été très surprise, pas du tout choquée (car pro ?) et plutôt ravie de l’expérience. Ca l’a changé de son ordinaire et lui a ouvert des horizons.

    Aujourd’hui, mon fantasme, c’est la série Blacked. J’ai tout de suite été saisi par l’esthétique, et l’envie d’être toutes ces femmes sublimes en même temps, est née sans même le vouloir … Il y a une telle sensualité dans cette série, cette langueur, ce côté assumé, maîtrisé. Une vraie maturité. Et les orgasmes sont tellement pleins. Ils sont cherchés et préparés tellement lentement. Le rythme corporel aussi me correspond. Les postures. Les embrassades goulues. Les gestes tendres, pleins.

    Voilà : le fantasme que je commence tout juste à vivre en ce moment, c’est d’être rempli entièrement comme ces filles voluptueuses. Ma fixation n’est plus anale, mais vaginale. Alors, je me “reprogramme” (rewiring ?) pour me sentir ainsi.

    Ca a marché hier nuit. Une transe incroyable. Je tacherai de vous en parler bientôt. La question épineuse : “Comment se sentir plein ?”

    Pour revenir à votre questionnement, je crois qu’il suffit de chouchouter les fantasmes que l’on projete dans les autres. Les repérer, les reconnaitre, les accepter, les travailler, les désirer, les aimer, les transformer en fournaise au point où le cerveau, les nerfs, les chaires saturent et finissent par passer à l’acte. Qu’est-ce que c’est bon d’être homme de Joie ! 😀

    Il faut aussi avoir envie de se toucher vraiment, à pleines mains ou un effleurement, explorer son corps, le seul corps que l’on ait, reconnaitre qu’il a des défaillances, le reconnaitre aussi dans les corps sublimes des femmes que l’on aime.

    Ah! J’oubliais une étape, que je situerai vaguement entre les orgasmes multiples et les orgasmes en public (dévoilés) : les femmes fontaines. Alors, ça ! C’est pas rien à vivre ! Cela se produit quand votre orgasme prostatique emporte avec lui votre envie d’uriner, en plus de l’envie d’éjaculer.

    Une vraie victoire sur l’ego et la maitrise de soi, car l’épicentre orgasmique s’étend d’autant : de l’anus aux muscles de la vessie (approximativement). Quand l’orgasme explose, il parcourt d’autant de zones du corps qui restaient auparavant hermétiques. Oui : les orgasmes qui partent du bassin se propagent comme ils peuvent partout dans le corps.

    Ils se propagent tant qu’ils ne sont pas arrêtés par la crispation : colonne vertébrale, genoux, machoires, pieds, épaules, doigts, oreilles, … yeux

    Le conseil est celui-ci, Hector, et vous savez qu’il ne vient pas de moi : “Follow the white rabbit”. 😉

    Vous nous raconterez ? 🙂

    Bonne nuit

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