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  • #14738

    En réponse à: Suite de mon parcours

    hector
    Participant

    Bonjour @Hyménée,

    Merci pour votre réponse. Je voulais savoir si c’était possible d’avoir une explosion libératoire non éjaculatoire (voir plusieurs), c’est à peu près tout. Cela me permet de savoir que j’ai encore de la marge de progression et qu’à terme je devrais trouver ce que je cherche.
    Je ne sais pas trop comment y arriver mais vue que jusque là, les choses s’améliore quand j’essaye de ne pas forcer les choses et juste de profiter, je pense que je vais continuer comme ça.

    Après, je suis preneur de tout conseil permettant d’avancer. Et si j’ai bien compris un de vos autres posts, le fait de se visualiser femme, d’accueillir à bras ouvert sa partie féminine facilite la chose.

    #14737
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Andraneros et très bonne année également !

    Après réflexion, il me semble que il s’agit du même processus d’apprentissage que l’écriture : on apprend le crayon à la main, on s’éclate avec le clavier. Mais sans l’apprentissage au crayon, impossible de s’éclater au clavier.

    Il faut se donner le temps d’intérioriser la pratique prostatique, comme on s’accorde des années pour apprendre à écrire. Cela se fait minutieusement, avec beaucoup de tatonnements et de fautes. La recherche de son propre style se fait sans l’apport technologique.

    Et puis, on oublie tout cela, et on se concentre sur ce qui est écrit.

    Pour les orgasmes prostatiques, la pratique sans vibrations me parait indispensable. C’est fastidieux, long, par moments décourageant. Et puis, la conscience du corps finit par émerger.

    On “sait” ce qu’on cherche, tout simplement parce qu’on l’a vu s’épanouir mille fois dans le corps des femmes. Et puis, on finit par intérioriser l’orgasme féminin, celui qui laboure le corps en son entier. Et c’est l’éclate ! Une libération absolument radicale ! Le plus étonnant est l’évolution de la relation avec ma femme, ma fille et les femmes : il n’y a plus de résistance. Il n’y a plus de jalousie, plus de projection, plus d’attente de solutions. On est à égalité. On se sent connecté.

    Le plus agréable est l’évolution de la relation avec les hommes : on s’en fout ! 😀

    Pour répondre à votre question Andraneros, je ne pourrais plus vous dire la différence entre orgasmes avec ou sans vibrations. J’ai oublié les sensations sans vibrations. Je n’utilise plus mon Progasm, même s’il est toujours à portée de main. Ah si ! Je regrette les sensations que procuraient les gels à base de silicone (incompatibles avec le Vice ou le Duke). Un vrai délice !

    Par contre, après un orgasme profond, j’éprouve un grand plaisir à couper les vibrations pour me retrouver en état de béatitude totale, sans stimulation, avec la certitude que je peux/vais y retourner et que donc j’ai le temps. J’aime bien me toucher à ce moment-là, et laisser les chairs se reposer, retrouver une nouvelle vigueur. C’est en fait très physique. L’orgasme dure, et prend tout le corps.

    Pendant ces moments-là, c’est un vagin que je touche et rien d’autre. Une exploration totale. Et puis, l’envie renait et j’y retourne. C’est très très intense. Je ne connais rien de meilleur.

    Et c’est là où le Duke est magique, car il permet d’aller explorer plus profondément son intimité. C’est assez génial, car je commençais à tourner en rond avec le Vice. Il me manquait quelque chose, que j’arrive maintenant à nommer :

    l’envie de se sentir totalement rempli. Je pense que les femmes à la recherche de sexes de gros calibres ou de pénétrations multiples en simultané, doivent comprendre cela. Je serai d’ailleurs ravi de les entendre à ce sujet. La sensation est vertigineuse. Un vrai jeu d’équilibrisme, pour oser s’abandonner à autant de puissance. Un vrai régal quand on ose se laisser submerger.

    Fiou ! Rien que d’écrire cela remet le désir en mouvement. J’ai envie.

    #14423
    maarkloor
    Participant

    Salut à tous, après avoir découvert ce site, j’ai commandé 2 aneros, helix et prorgasm Jr.
    Je suis hétéro et n’ai jamais chercher de plaisir passant par mon anus.
    Cependant la curiosité d’un orgasme “feminin” m’à pousser à vouloir tester le massage prostatique.
    Ayant fait un petit peu de meditation, j’imagine un peu ce que peu etre une préparation mentale à recevoir un plaisir interieur.

    1ere séance : je me prépare bien, j’utilise le helix, mais rien ne se passe.

    2ieme séance : même chose, je me prépare bien, j’utilise le helix, mais rien. Je le retire, me prépare un peu plus et place le prorgasm jr, et là je sent une chatouille. Je “respire” sur la sensation de chatouille, je la sens s’amplifier, je me contracte, et là boom, les orgasmes qui arrivent. De folie !!

    Cependant, étant un grand angoissé de nature, j’ai commencé à chercher si ces pratiques étaient sans danger, et j’ai trouvé beaucoup de choses et leurs contraires.

    En gros, on lit d’un coté que c’est sans danger et même bénéfique pour la santé, mais d’un autre coté on lit des trucs qui font très peur comme :” En outre, le massage de la prostate peut être risqué. Certaines des conséquences sont documentés mort subite, en danger la vie périprostatique hémorragie, la cellulite, la gangrène Fournier, la septicémie, les perturbations possibles et les métastases du cancer de la prostate à d’autres parties du corps, et poussée hémorroïdaire.”

    Je suis à 2 doigts de le jetter, et de m’en priver définitivement.

    Avez vous des infos sérieuses à propos des risques svp ?
    Merci.

    #13803

    En réponse à: Présentation des membres

    mat352
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je suis nouveau sur votre forum mais je parcours les pages du site depuis plusieurs semaines. Et tout d’abord, merci et bravo pour tout ça.

    J’ai la trentaine passée, hétéro marié avec deux enfants et toujours à la recherche de nouveaux plaisirs en solo ou à deux.
    Je crois que je suis tombé sur la bonne adresse.

    Un soir j’ai simplement effectué une recherche pour savoir s’il était possible de se rapprocher des sensations d’orgasmes féminins. J’avais entendu parlé des orgasmes anaux chez les femmes. Je suis parti du postulat suivant: “Pourquoi pas les hommes ?”. Bingo je tombe comme un innocent sur l’orgasme prostatique.
    Alleluia !!!
    C’est donc envisageable, mais il va falloir faire comprendre à mon corps qu’une partie doit se réveiller.

    Donc encore une fois, merci NXPL.

    anjou42
    Participant

    Bonjour à tous et à toutes…

    Et tout d’abord, une mention spéciale pour noouveauxplaisirs… C’est un site extraordinaire pour qui recherche de l’information, sans vulgarité, et sans tabou…
    La partie tests est très complète… Et je salue nos deux testeurs en chef pour leur dévotion… Quel dur métier 🙂

    Alors voilà… J’ai 45 ans, et suis en couple depuis 15 ans avec MArie et nous sommes très amoureux…
    Nous avons traversé de difficiles périodes dans notre couple, mais qui au final, nous ont permis de le rendre plus fort… Nous sommes très complices, toujours en manque l’un de l’autre dès que nous sommes séparés…

    Notre sexualité a toujours été assez bonne… Je veux dire que nous ne sommes pas des foudres de guerre dans la fréquence des rapports, je m’en suis souvent plaint, mais chacun de ceux-ci étant de qualité…

    On fait toujours la distinction entre une femme clitoridienne et vaginale… Je me plais à dire que je ne vois pas trop de différences à vrai dire… Marie atteint de puissants orgasmes par la stimulation de son clitoris, mais également, par celle de son vagin, et notamment, de son Point G, dont je sais toujours obtenir ce que je veux : ce précieux liquide chaud et sucré…

    Moi, j’ai toujours été très attentif au plaisir de mes partenaires, multipliant les expériences… JE dirais que j’aime le sexe, mais que j’ai besoin de donner du plaisir pour en avoir… C’est souvent de voir l’autre excité que cela m’excite…

    J’ai eu quelques expériences avec des hommes dans ma jeunesse, mais limitées à la fellation… Je voulais essayer, et mesdames je vous envie, j’ai trouvé cela très agréable…
    Aujourd’hui, je sais grâce à cela que je ne suis pas homo (je me posais pas mal de questions mais je ne supporterais jamais le contact d’une barbe sur moi :)), mais un hétéro endurci, toujours à la recherche de nouveaux plaisirs (il fallait bien le placer)…

    Pour en venir au sujet de mon post, je me permets un résumé assez complet de nos dernières expériences… Je le fais, car elles ont été suffisamment positives pour avoir envie d’en parler à la terre entière, mais aussi, parce que avant d’en arriver là, j’ai dû lire de très nombreux articles, témoignages, en français, en anglais…
    Et je raconte notre expérience pour partager avec les homme, les femmes, les couples, dans le cadre où cela pourrait répondre à certaines de leurs questions…

    Voilà une quinzaine de jours maintenant que je m’intéressais au plaisir prostatique masculin.. Et j’avoue que ce que j’en lisais m’attirais réellement et m’excitais profondément… Les promesses étaient belles… Notamment du fait de cette différence dans l’orgasme par rapport à l’éjaculation traditionnelle… C’est quelque chose que je voulais découvrir…

    J’ai donc fini par tenter l’expérience en solo… Fort de tous mes cours arithmétiques et géométriques, j’ai donc essayé de stimuler moi-même ma prostate… Et lire à droite et à gauche qu’il faut généralement de la patience est un faible mot…

    Position A, B, C, D, E… Le doigt plus ou moins loin… La “petite boule” était très difficile à localiser pour moi…

    Je dois bien dire que si je ressentais des choses, on était bien loin de ce que je pouvais lire sur ces fameux plaisirs…

    J’ai essayé également le sex toy de Marie, la chanceuse possesseuse du INA2, le Rabbit de Lelo… A ce sujet, je peux vous dire que nous avons aussi le Fairy Wand, mais que dès que Marie à connu le INA2, on a même plus touché le Fairy… En effet, le Lelo, par sa forme, sa douceur, son super silence, et certains de ces programmes vibratoires a très vite su s’imposer comme le troisième larron de nos ébats…
    Si sur moi, j’ai trouvé les sensations du INA2 intéressantes (finalement, la forme parait étudiée aussi pour le Point P), encore une fois, cela restait agréable, mais sans atteindre les sommets annoncés ici et là…

    Ayant lu qu’il fallait de la patience, ce qui est une vertu absente de mon mode de vie, j’ai souhaité parler à Marie de mon désir d’explorer ces nouveaux chemins…

    Si nous n’avons aucun mal à parler sexualité avec Marie, ce sujet me paraissait plus sensible que d’autres… Je lui ai donc fait part de mes envies par un mail amoureux et langoureux…
    Je lui ai dit que j’avais envie de tester cette stimulation prostatique, pour essayer d’obtenir les orgasmes qui étaient décrits… Je lui ai envoyé des articles (notamment ceux de NXPL !) qui expliquaient sans vulgarité ces techniques…

    Et elle a tout de suite été d’accord…

    Marie était jamais allé plus loin que jouer avec mon anus lors d’une fellation par exemple… Elle sentait bien que cela m’excitait, mais à vrai dire, elle avait totalement ignorance de ce qu’il pouvait se passer “a l’intérieur”…

    Et c’est lorsque notamment je lui ai décrit cette jouissance particulière, sans doute un peu semblable à celles des femmes, qu’elle a répondu :
    Je comprends tout a fait au vu de ces articles que tu aies envie de connaitre ça . Si c’est comme nous, quand on jouis et que vous par l’ejac vous ne ressentez pas ‘tout’ ça …. tu va adorer….
    Je suis open pour tenter avec toi !

    Autant vous dire que derrière, je lui ai envoyé toutes les techniques, tous les sex toy dédiés car je voulais aussi essayer avec des objets qui me semblaient adaptés…

    Comme précisé, je suis un impatient, mais également, je n’achète que ce qu’il se fait de mieux.. C’est comme quand j’achète des enceintes hifi, ou un ordinateur… Je ne souhaite prendre que le meilleur…

    Alors, j’ai procédé de la même façon pour nos nouveaux jouets…

    Et de nombreux articles m’ont orientés vers :

    – L’aneros
    – Le Lelo Billy
    – Le Share de Fun Factory…

    J’ai proposé les 3 à Marie en lui proposant de choisir… Elle m’a répondu qu’elle préférait le Billy, par ses actions vibratoires, mais qu’elle aimerait aussi bien tenter le Share, car cela l’excitait de l’imaginer me prendre avec…

    Donc, j’ai acheté le Billy de Lelo, et le Share, qui je dois bien le dire, me tentait également gravement, sans penser que Marie pourrait être excitée de cela….
    Pour ce dernier, j’ai pris le modèle standard. En effet, j’ai beaucoup lu que le modèle XS tenait mieux dans le vagin de madame, mais que la partie active destinée à monsieur était souvent jugée un peu petite…

    J’ai donc préféré le modèle un peu plus gros, me disant qu’il faudrait peut être plus de temps pour l’apprivoiser, mais en gros, qui peut le plus, peu le moins…

    L’aneros n’a pas été retenu, mais je pense que je vais craquer prochainement…

    J’ai également passé du temps à choisir le lubrifiant… Et je dois dire que c’est pas très simple car il y en a des des centaines… Mon choix après étude s’est porté sur le Lubrifist (a priori destiné à des dilatations anales extrêmes). J’ai complété également par de l’anal gel, et un petit spay Eros, visant à favoriser l’assouplissement de la zone….

    Mon impatience à voulu que je commande tout pour une réception en 24H…

    Le tout reçu impeccablement, le samedi à la maison…

    Alors bien évidemment, il a fallu aussi parler lavement… J’avais donc inclus dans le colis une poire à lavement…
    Et c’est Dimanche, en fin d’après midi, que j’ai fait mon lavement… Je l’ai dit à Marie qui en a profité aussi pour s’en faire un…

    Je dois préciser que cette histoire de lavement, très nécessaire au demeurant, est quand même un peu tue l’amour… en effet, cette préparation coupe quand même toute la spontanéité de l’acte d’amour…
    Le fait de devoir passer du temps à cette préparation nous a un peu déstabilisé, car nous n’avions pas l’habitude de “prévoir” dans l’agenda, notre rapport sexuel…
    Du coup, j’ai senti Marie un peu gêné par cela… Et tant qu’à faire que ce soit préparé, et donc prémédité, j’ai aussi installé des bougies dans la chambre, de la musique, et préparer l’huile de massage…

    Nous nous sommes enfin retrouvés dans notre lit, nus, et j’ai commencé par enduire Marie d’huile de massage… Petit fou rire, lorsque qu’on se rend compte que j’ai vidé la moitié de la bouteille sur elle, et qu’elle ressemble du coup plus à une sardine dans sa boîte… J’ai donc épongé avec une serviette, mais cet incident a permis de détendre l’atmosphère…

    J’ai repris de plus belle mes caresses sur sa poitrine, son cou, son ventre, ses fesses, ses jambes, ses pieds avant d’entamer les préliminaires avec ma langue sur son clitoris.. Je suis je crois assez expert, et cela ne rate jamais… Marie, au bout de quelques minutes, crie plus fort, et se cambre… Je sais qu’elle vient d’avoir son premier orgasme…

    Elle a alors pris mon sexe dans sa bouche et tout en me prodiguant ces soins, son doigt est venu caressé mon anus… Après tout, c’est bien ce que nous comptions essayer…

    La sentant un peu embarrassée par la situation, peut-être même un peu gauche, j’ai donc ouvert le pot de lubrifiant… Matière très douce, ce gel est très agréable… J’en mets donc sur son doigt et sur moi, et elle tente alors la première immersion…

    Et là… Oh…. Vache…. C’est vraiment bon…

    La sensation est radicalement différente lorsque c’est le doigt de sa partenaire que son propre doigt… C’est une certitude…
    Elle a avancé progressivement, avec mes conseils, pour tenter de trouver cette fameuse petite boule….

    A ses dires, elle ne sentait pas grand chose, mais on a vite identifié une zone plus sensible pour moi que les autres…

    Je lui ai vite demandé de ne plus touché mon sexe… Je ne voulais pas en effet que l’excitation de celui-ci m’empêche d’obtenir le vrai plaisir prostatique…
    Et autant vous dire que c’est très, mais alors très frustrant de sentir ce plaisir monter en soi, sans exciter comme on le fait habituellement le sexe de l’homme…

    Marie n’a pas été surprise de voir ma perte d’érection lorsque son doigt fouillait mon ventre car nous étions prévenu par les articles lus…

    Elle m’a donc caressé doucement… J’étais sur le dos, les fesses légèrement remontées, les jambes écartées, les pieds à plat, et elle, devant moi….
    Sous l’impulsion de ses caresses, j’ai commencé à sentir une chaleur m’envahir… Mais une chaleur au fond du ventre, qui se propage dans le bas du dos… Vraiment très agréable….
    Puis j’ai senti cette chaleur envahir mon sexe… C’était très étrange comme sensation… De voir mon sexe mou et flasque, et de ressentir une légère brûlure, très agréable, monter dans l’urètre…
    Première montée de liquide séminal… Je n’ai rien senti… En dehors de cette légère brûlure, je n’ai pas senti ce liquide couler alors qu’il sortait bien…

    Je décide de changer de position… Elle sur le dos, moi sur son côté, à genoux…. Elle remets son doigt, pendant que je lui pratique un nouveau cunnilingus… Et là, j’ai parfaitement senti l’excitation monter… Pendant que Marie me caressait, elle était excitée de voir ce liquide couler sur elle… Ma position sur le côté, à genoux, me permettant de placer mon sexe au dessus de son ventre pour que le liquide séminal puisse s’étaler sur sa peau….

    Après un nouvel orgasme de Marie, je me remets sur le dos…

    Là, toujours son doigt en moi me prodiguant de sublimes caresses, je ne pouvais pas m’empêcher de remonter mes fesses en cambrant mes reins…
    Mes pieds bien à plat sur le matelas, mes mains sous mes reins, mon sexe quasiment à protée de sa bouche… Elle avait très envie de le prendre en bouche, mais je ne l’ai pas souhaité…

    Et c’est là que tout s’est emballé… Je ne pouvais empêcher des râles sortir de ma bouche… Lui disant de continuer, que c’était bon… Mes yeux se fermaient, mes lèvres se pinçaient…
    La montée a été juste magique… Cette chaleur dans le ventre s’est propagée à tout mon corps… Mes jambes ont commencé à trembler, mes fesses aussi, mon ventre était brûlant… Jusqu’à ce moment de pure extase où je me suis envolé… Cela à duré de longues et interminables secondes, où j’étais les fesses en l’air, mon corps tremblant dans sa totalité… Avec un râle continu dans ma bouche, sans doute les yeux un peu exorbités par tant de plaisir… C’était divin de sentir ce orgasme me prendre sans pouvoir me contrôler…

    Je crois que je commençais à ressentir l’orgasme féminin… Celui qui vient de l’intérieur et monte doucement, jusqu’à cet extase qui a duré je pense près d’une minute….
    Ouahhh… Je viens de connaître mon premier orgasme prostatique de ma vie… Et que c’était bon…

    Nous nous reposons quelques minutes, tout en étant de plus en plus excités… Je me suis occupé de Marie et de son Point G… J’ai une technique assez particulière, qui permets de fortes pressions sur le point G, tout en lui emplissant le vagin de mes doigts, de manière à toucher ses parois internes… Le résultat ne s’est pas fait attendre… J’ai commencé à sentir de petits jets venir s’écouler le long de mon bras, puis, de plus en plus forts…

    J’adore voir Marie dans ces moments là car je sais qu’elle ne peut se contenir… Pour le détail également, le fait qu’elle est pratiqué un lavement anal, l’a aussi complètement libérée… Je me rendais souvent compte qu’elle était souvent sur la retenue au moment d’éjaculer jusqu’à ce qu’elle m’explique qu’au paroxysme de son plaisir, elle avait toujours la sensation qu’elle allait expulser par l’anus et que donc, elle se retenait légèrement…

    Alors, disons que d’habitude, sa jouissance lui prodiguait une éjaculation importante…

    Mais alors là, qu’elle s’était libérée de ses craintes d’expulsion grâce au lavement, elle ne s’arrêtait plus… Et c’est en criant qu’elle me disait que cela ne s’arrêtait plus… Elle a joui, elle a éjaculé tellement fort, tellement longtemps, que je crois qu’il faudra 1 semaine au moins au matelas pour sécher…

    Une fois remise, je suis allé cherché le Billy de Lelo et son Ina 2…
    J’ai recommencé immédiatement à jouer avec elle en lui introduisant son LELO… Et c’est reparti… Marie, lorsque j’utilise le INA2, jouit en permanence… C’est très étrange, mais il n’y a pas de période de repos pour elle… Lorsque je l’utilise, assez profondément, en jouant avec les différents programmes, avec des vas et viens, elle semble être dans une jouissance permanente… Cela ne s’arrête plus… Il n’y a plus de vague qui montent ou descendent… Son éjaculation est bien moins forte que par sollicitation directe du point G avec mes doigts, mais cela coule en permanence…. Je vois ses lèvres se crisper, ses yeux tourner dans tous les sens… Et j’adore cela…. Et elle semble jouir tant que je n’arrête pas… Elle est maintenant très excitée…

    Je prends alors le Billy, l’enduit de gel, et lui le tend…

    Elle tente directement de le faire pénétrer en moi, mais un peu difficilement… En effet, elle n’a pas du tout l’habitude et n’arrive pas à trouver l’entrée… Je la guide alors avec la main…

    Toujours à genoux à ses côtés, toujours en jouant avec son INA2 en elle, le Billy est maintenant bien introduit en moi… Il faut dire que son diamètre est idéal, et avec le gel, cela passe tout seul…

    Marie est un peu perturbée car elle continue de jouir en même temps et à du mal à se concentrer sur les actions à donner au Billy… Je freine donc l’utilisation de son Lelo, pour qu’on se concentre sur moi…

    Sous l’excitation, Marie a tendance à vouloir aller un peu fort… Je la freine et la guide avec ma voix… De temps en temps, elle va un peu trop profondément et je ressens de légères douleurs…
    Les vibrations du Billy sont exquises… Marie aurait tendance à vouloir pratiquer des vas et vient, en suivant le mouvement habituel… Mais c’est lorsqu’il est immobile en moi, et qu’elle joue avec les différents modes de vibration, que je ressens le plus de plaisir…

    Je sens cette fois parfaitement ma prostate contre le toy, car elle est enflée par l’excitation… Et cela ne tarde pas à se démontrer…

    De nouveau des brûlures dans le bas du dos… De nouveau à me cambrer… J’arrive même à complètement m’asseoir sur le Billy… Je suis à genoux, le Billy bien en moi, mon torse relevé, mes mains caressant fermement les seins de MArie… Mon sexe toujours flasque au dessus d’elle, et elle sent couler sur sa peau mon liquide séminal…
    JE ressens toujours cette légère brûlure dans l’urêtre, un peu comme si un liquide chaud était en train de monter, mais restant coincé au milieu, sans pouvoir sortir… C’est très agréable et surtout, permanent…

    C’est extrêmement bon… Voilà que les spasmes me reprennent… Les jambes, les fesses, tout le corps se raidit, mon souffle est fort, je décris à Marie chacune des sensations que je ressens, mes mots entrecoupés de râles, de reprise de souffle qui s’accélère, jusqu’à la tension extrême..

    Une nouvelle fois, une pure minute d’un bonheur intense… Un peu comme si j’éjaculais, mais pendant 1 minute, et à l’intérieur de mon ventre…

    Mes mains serrent tellement fort ses seins, sa peau, qu’elle me dit que je lui fais mal… Mais il faut que je serre quelque chose… C’est tellement bon….

    Encore Wouahoouuu…. Après ce nouvel orgasme, je tombe littéralement sur le dos… Je suis exténué, mais profondément heureux… Je reprends mon souffle….

    On fait un débrief avec ma chère et tendre et là, elle m’apprend que j’ai éjaculé sur elle… Qu’elle sentait et voyais mon sperme couler en flux continu sur elle… Et bien croyez moi… Moi je n’ai rien senti… !!

    Je n’arrive pas à savoir si c’est dû à l’excitation, à cette sensation de légère brûlure au niveau du sexe, mais elle ne me l’aurait pas dit, jamais j’aurais cru que j’avais éjaculé…

    C’est vraiment dingue… Et surtout, on se dit que cela correspond bien aux orgasmes prostatiques décrits ici et là, avec un sperme qui ne s’expulse pas par jets, mais de manière permanente…
    Et Marie aussi de préciser qu’il y avait pas mal de quantité…

    La sensation de l’orgasme est purement divine, mais ne pas se sentir éjaculer un peu déroutant…
    Autre sensation étrange, c’est que j’ai encore envie… Et ça, cela m’a beaucoup perturbé…
    Lorsqu’on éjacule de manière traditionnelle, on dirait que le cerveau se met alors au repos… J’ai fais mon taf, terminé…

    Alors que là, je sens que j’ai encore très envie dans mon ventre… Une sensation étrange… Un peu comme si j’avais envie d’éjaculer, mais que cela reste bloqué au milieu du sexe et ne vient pas… C’est très excitant…

    Je vais donc chercher le Share…

    Nous l’avons pris rose, c’est Marie qui a choisi la couleur… Et je dois dire que c’est vraiment très beau… D’abord incroyablement doux… Et surtout très souple… En effet, la jonction entre la partie destinée à la porteuse et la partie devant s’introduire dans l’anus est très très souple…

    Mais qu’est ce que c’est gros…!!

    En effet, j’appréhende un peu cette insertion, car là, on est loin du diamètre d’un Billy… Pour tout dire, ce membre, très beau au demeurant et bien réalisé, me parait impossible à pouvoir s’insérer dans sa destination… Ce n’est pas tant le gland représenté, qui parait gros, mais sans doute gérable bien lubrifié, mais la base est vraiment grosse… Et là, je me dis qu’on ne va pas pouvoir aller loin…

    J’enduis donc copieusement le Share du gel lubrifiant…

    Marie sur le dos, les jambes écartées, je m’occupe de lui introduire la partie qui lui est destinée…
    Cette partie aussi est grosse… Mais je sais que Marie est assez large, et surtout, nos ébats précédents l’ont mise dans un tel état d’excitation, que je n’ai pas besoin de lubrifier sa partie…

    Ce côté à insérer dans le vagin est composé de deux grosseurs… Marie apprécie déjà la pénétration de la première, mais lorsque je l’insère complètement, elle a un râle de plaisir… Son corps se tend et je la sens déjà prête à jouir de nouveau…

    Une fois bien en place, Marie toujours sur le dos, elle dispose maintenant d’un bon gros sexe d’homme entre les jambes.

    Et je dois bien avouer que c’est très excitant… Notamment par l’aspect naturel que propose ce Share… En effet, on dirait vraiment que Marie dispose d’un vrai sexe.. Ce que je veux dire, c’est que cela enlève le côté un peu “matériel” des harnais et godes ceintures… Cela garde un aspect très naturel…

    J’enjambe alors marie, tout en tenant son sexe (du coup!) entre mes doigts pour le placer devant mon anus….
    Je m’assois doucement dessus…. Bien lubrifié, je n’ai aucun mal à faire pénétrer le gland… Mais alors là, je me remets immédiatement en mode plaisir…

    Mon dieu que c’est bon… Même au delà…

    D’être à genoux, au dessus de Marie, assis sur son sexe qui me pénètre est une sensation encore une fois exquise….
    Marie commence de petits mouvements de va et vient… Mais le Share est vraiment gros… Je suis obligé de la retenir car cela me procure quelques douleurs…

    Alors que lorsque c’est moi qui m’active dessus, cela fait toute la différence… Je sens le Share me pénétrer longuement… Il est gros… C’est vraiment bon…. Les sensations éprouvées sont diverses… Le plaisir est intense de sentir ce sexe dans mon ventre, qui était déjà très excité par nos actions précédentes… Mais le plaisir aussi d’inverser les rôles et de voir Marie s’approprier ce nouveau sexe, en jouant dans mes entrailles est extraordinaire…

    Marie est très excitée et me le dit… Je lui demande ce qu’elle ressent de son côté et elle me dit bien sentir l’effet de la forme du Share au fond de son vagin…
    C’est vraiement très bon…

    Tellement, que je décide une nouvelle fois de changer de position… Plus pour accentuer l’excitation de voir Marie me prendre que pour le plaisir procuré par le Share en moi…
    Je me remets donc sur le dos… Les pieds à plat sur le lit, les jambes écartées…
    Marie se tient devant moi, et je dois dire que la voir avec ce sexe aussi imposant est très excitant….

    Je l’aide alors à la pénétration…
    Notre position précédente a permise de bien me dilater et le Share rentre beaucoup plus facilement…
    Mon excitation et mon plaisir sont tels, que rapidement, je plaque Marie contre moi… Son sexe emplit mon ventre… Je remonte encore mes jambes pour les mettre sur ses épaules, lui offrant alors complètement mon cul….

    Elle est vraiment très excitée et elle regarde beaucoup son sexe entrer en moi…
    Elle commence ses mouvements de va et viens, que je suis obligé de temps en temps de contenir un peu, toujours pour ces petites douleurs dans le ventre…

    Et très rapidement, je sens le gland du share de nouveau venir et aller sur ma prostate qui doit être vraiment très gonflée de plaisir, car je la sens frotter sur le Share…

    Marie va et viens doucement… Je la guide de ma voix pour lui dire où je la sens le mieux… Elle est très excitée… Elle me le dit… JE la vois monter aussi dans le plaisir et elle a un orgasme très violent en étant en moi… Je la vois se cambrer de plaisir, ses yeux fermés, sa bouche tendue, en criant… Je sens son liquide chaud me couler sur les fesses et je suis vraiment très excité…

    Marie dans son excitation voudrait bien aller plus vite et plus fort… Elle a des mouvements du bassin de plus en plus amples… Mais je suis obligé de la retenir car cela me fait mal de temps en temps… D’abord, j’ai la sensation que ce Share est un peu long, mais surtout, la base de celui-ci est vraiment importante… Et je pense que comme nous débutons, il faut sans doute le temps que mon corps accepte de tels diamètres…

    Mais la sensation est vraiment très très bonne… Voir Marie aller et venir… Me prendre comme je la prends d’habitude… La voir être très excitée, et surtout, sentir le gland de son sexe contre ma prostate m’amène encore à un truc incroyable;..
    Une sensation extraordinaire m’envahit… Je suis tellement excité et j’ai tellement de plaisir que je voudrais que Marie prenne mon sexe dans sa bouche, qu’elle l’avale entièrement, je commence à ne plus rien contrôler… Mes jambes sur ses épaules, mes fesses très offertes, la mette dans une position idéale et elle se sent vraiment bien… J’écarte même davantage mes fesses avec mes mains et je sens son sexe m’emplir complètement….

    Après quelques minutes, de nouveau des tremblements… Mes fesses se soulèvent, mon corps est pris de soubresauts… je voudrais que cela ne s’arrête jamais….
    Sans exciter mon sexe, Marie le tient simplement dans sa main… elle me dit qu’elle veut me sentir venir dans sa main…

    Mes râles sont de plus en plus forts… J’arrive à poser mes mains sur ses hanches et je sens chacun de ses mouvements… Ma respiration s’accélère, ma bouche est complètement sèche… Je sens monter le plaisir, je ferme les yeux et je crie… Non, je hurle de plaisir… Marie aussi est très excitée de me voir ainsi..

    Et je sens qu’à un moment elle joui… Pleinement… Sa main tient mon sexe et elle me dit que je suis en train de couler sur elle… Elle sent de nouveau mon sperme couler à flot dans ses mains… Elle me frotte avec… En met sur son ventre, sur ses seins…
    Cela dure au moins 2 ou 3 minutes où je ne sais plus ce qu’il m’arrive…Mes yeux sont fous, mon souffle rapide… J’ai chaud… De partout… Et je jouis comme je n’ai jamais joui auparavant… En me cambrant, ma tête tournant à droite et à gauche sur le matelas… Mes doigts s’enfonçant (de temps en temps un peu trop) dans sa chair….

    Je jouis violemment, mais encore une fois, si Marie ne me dit pas que je suis en train d’éjaculer, je ne le sens pas…
    Cela doit correspondre à ces ondes, ces contractions involontaires dont le rythme s’accélère à chaque fois… Mais je ne sens pas du tout mon éjaculation…

    WouaHHHH Encore !!!
    C’est juste énorme ce plaisir procuré….

    Nous sommes en sueur… Marie se retire (bizarre de dire ça) et vient s’allonger à mes côtés… Nous reprenons notre souffle… Nous nous enlaçons, nous disons que nous nous aimons…

    Nos gorges sont sèches… Et Marie me propose d’aller boire un petit rhum-miel bien frais(spécialité canarienne excellente)…

    Nous descendons donc dans le séjour… Nus… Nous servons ce verre et nous délectons…
    Marie me pose beaucoup de questions sur mes sensations et je lui explique tout… Elle me dit que cela ressemble vraiment à ce qu’elle ressent elle quand elle joui….
    On est fatigué… On bosse demain et il est tard… Je vois Marie vraiment exténuée…

    Mais c’est plus fort que moi… J’ai encore envie… Et là, cela devient complètement dingue…
    J’ai déjà eu 3 orgasmes très forts et éjaculé au moins deux fois en grosse quantité…
    Et mon cerveau et mon ventre ne se tarisse pas… J’ai encore très envie de Marie… Toujours sans avoir aucune érection…

    Je décide alors de me pencher sur elle, sur le canapé, et de lui prodiguer un nouveau cunnilingus pendant qu’elle boit son verre… Elle monte au quart de tour et joui dans ma bouche….

    On pose alors les verres et remontons dans la chambre…. Je continue de l’exciter avec mes doigts enfouis en elle… Elle éjacule encore en forte quantité…

    Plus excités que jamais, Marie reprends le Share et remets du gel… Elle se l’insère, avec toujours ce moment de plaisir intense lorsque il arrive au fond…
    Je me remets dans la même position que précédemment, et c’est reparti….

    Mais le share tient moins bien en elle… Il s’échappe de son vagin… Sans doute sous l’effet d’une trop grand lubrification à son niveau…

    Elle décide donc de le tenir à la main et me pénètre avec le Share…

    Les sensations sont toujours les mêmes…. Un grand plaisir à l’insertion, pas de possibilité de mouvement trop amples pour éviter les douleurs…

    Elle le maîtrise mieux avec sa main directement… Et notamment, elle fait faire au Share des petits mouvements circulaires en appuyant dessus… Ce qui fait que le gland du Share vient fermement me masser la prostate et la paroi de l’abdomen…

    Mon excitation revient de nouveau violemment… Je percute alors que son vagin est resté libre puisque le Share n’y est plus… Je récupère alors son INA2 que je lui insère avec des vibrations de plus en plus fortes…

    Elle ne tarde pas à jouir de nouveau de manière permanente… Son orgasme est long et elle est complètement dingue de plaisir… Elle regarde les vas et vient qu’elle prodigue au Share dans mon cul et cela l’excite vraiment…

    Combiné à l’action de l’INA2 dans son vagin, elle jouit fortement… Je sens son éjaculation couler sur ma main…

    Je crois que Marie a bien compris les mouvements qu’elle devait faire avec le Share et elle est en train de me faire grimper au rideau…
    Plus question de retenue… Je cris mon plaisir et ma jouissance…. Je sens des vagues très chaudes envahir mon corps… Nos deux corps sont trempés de sueur…. Je m’offre complètement à elle et me contracte de nouveau…

    Je sens ces ondes de plaisir incontrôlables revenir… Ces contractions et ces poussées du sphincter que je ne contrôle plus du tout…. Qui viennent toute seule… Et encore une fois, l’apothéose survient… Je dis à Marie de continuer, de ne pas s’arrêter… Elle joui une nouvelle fois en me voyant encore éjaculer entre ses mains, alors que je ne sens toujours pas cette éjaculation venir…

    C’est bon, c’est très bon, c’est violent, très violent, c’est… Je ne sais plus… C’est extraordinaire…

    Une fois terminé, et après avoir repris notre souffle, je décide de nettoyer tout notre matériel avec des lingettes désinfectantes dédiées, et de tout ranger…

    Mais vous savez quoi… Moi, dans l’absolu… Et bien j’ai encore envie de continuer…
    C’est vraiment dingue, j’ai l’impression que je pourrais encore continuer à jouir…
    C’est vraiment comme si mon cerveau n’avait pas reçu de message de satiété… En gros, c’est comme si je n’avais pas encore éjaculé, et que l’envie est toujours présente…

    Mais conscient de l’heure tardive, et Marie qui est exténuée, nous pousse à nous endormir l’un à côté de l’autre… Dans des draps trempés à divers endroits, mais super heureux…

    Voilà ce que je voulais témoigner sur cette première expérience en me permettant des petits résumés…

    Oui, l’orgasme prostatique est réellement bien plus fort et violent que l’éjaculation habituelle…

    C’est une sensation vraiment nouvelle, et compte tenu de ce que j’ai ressenti, de mon excitation, de la violence de mes orgasmes, c’est sans comparaison avec l’orgasme habituel des mecs, qui du coup, deviennent un peu fade…

    Je comprends maintenant mieux les orgasmes des femmes et ce qu’elles ressentent… Cette vague qui monte progressivement du fond du ventre…

    Nous n’avons eu aucun souci d’hygiène ou de “surprise” pendant nos actes… Les lavements ont été efficaces et ont rendu les choses très agréables…

    En ce qui concerne nos jouets, je ne reviendrais pas sur le INA2 qui produit toujours des effets spectaculaires sur Marie.

    Le Billy de Lelo, jouet spécialement étudié pour homme, procure de bonnes sensations et m’a fait jouir… Je préfère quand les vibrations restent faibles, car trop fortes, je les trouve désagréables… Le va et vient avec ce toy est agréable, car petit diamètre, mais les meilleurs sensations que j’ai pu éprouver sont lorsque le billy est quasi immobile en moi, sa tête incurvée bien posée sur ma prostate.

    Quand au Share… Wouahou….
    Plusieurs choses….
    D’abord, c’est vraiment un bel objet, très doux, et déjà très excitant je trouve visuellement…
    Ensuite, il y a toute l’excitation que procure l’idée de se faire prendre par sa partenaire…
    Le Share en place sur Marie ressemble quasiment à un sexe normal d’homme… En tous les cas, dans sa forme, puisqu’une fois en place, on ne voit plus que la partie destinée à la pénétration apparaître…

    C’est un peu comme si un sexe avait poussé sur Marie… Et il semble bien faire partie de son corps…
    Il tient plutôt bien pour permettre à Marie de se libérer de ses mains, même si elle doit le remettre en place de temps en temps, du fait de sa propre excitation et le fait qu’elle est vraiment très humide…

    Et la pénétration avec le Share est juste divine… On ressent chaque sensation, et sa forme, dans certaine position, vient parfaitement accomplir son rôle de masseur prostatique…

    Nous qui sommes plutôt habitués à avoir des rapports spontanés, nous avons pu être un peu gêné par toute la préparation, notamment, des lavements… Je pense qu’il nous restera sur cette partie à tenter de l’inclure dans nos jeux…

    Je pense avoir bien fait, tant qu’à faire que nous étions dans une préparation, de préparer aussi l’ambiance de notre chambre… La bougie parfumée a parfaitement remplie son rôle pour l’intimité et la chaleur de l’ambiance… Et la musique est agréable en fond, permettant de ne pas être concentrés que sur nos voix… Et l’odeur de l’huile de massage enivre les sens, et contribue aussi à la sensualité du moment…

    Nous avons vécu un moment inoubliable qui j’espère va se répéter souvent…Malgré la parfaite connaissance que nous avions l’un de l’autre, nous nous sommes découverts davantage… Nous avons encore appris l’un de l’autre…. Et une fois les premiers moments d’appréhension passés, nous nous sommes retrouvés dans notre amour, notre sensualité et nos plaisirs…

    Tout a été parfait, doux, sensuel, jamais vulgaire… Notre plaisir, et notamment le mien, a été décuplé au centuple….

    Nos ébats ont duré presque 3 heures… Donc là aussi, adieu la spontanéité pour prévoir ces moments là… Ce n’est pas le genre de moments que l’on peut passer à mon sens lorsqu’on à 30 minutes devant soi…

    Je crois aussi, et c’est un peu comme cela que j’avais prévu, que de commencer par la stimulation de la prostate par le doigt de Marie, puis de passer au Billy, puis au Share, a permis cette progression…
    Même si finalement, j’ai eu un orgasme à chaque fois, je crois que la progression dans les diamètres a largement facilité les choses…

    Je pense essayer d’autres choses la prochaine fois…

    Notamment, je souhaiterais terminer par une éjaculation “normale”, après plusieurs orgasmes prostatiques… Peut être par une fellation, ou un travail manuel de Marie…

    En effet, j’ai la sensation que tant que je n’ai pas eu cette éjaculation normale, mon cerveau et mon corps crient “encore…” Je vais donc tester…

    De même, je voudrais tester la position de levrette pour moi… J’ai pu voir que Marie était très excitée en me prenant, mais aussi, qu’elle regardait beaucoup les jouets entrer en moi, ce qui lui procure davantage d’excitation encore.

    Je pense que le rôle qu’elle tiendra avec moi en levrette devrait lui procurer beaucoup de plaisir, et moi, aussi… Nous avons bien essayé à un certain moment, mais je suis très grand, et cela n’a pas pu se faire… Il faut trouver la bonne position…

    Dernier petit point sur le lubrifiant… Nous n’avons rien eu à redire sur le lubrifist, même si nous avons dû relubrifier à plusieurs reprises au début… Notamment avec le Share…. Plus gros, et sa matière, font que je pense qu’il sèche davantage dans l’utilisation… 2 ou 3 fois j’ai demandé à Marie de rajouter du lubrifiant car cela glissait moins bien…

    J’ai aussi essayé avec le Anal Gel, pas de réel souci…

    Mais peut-être que certains d’entre vous ont des idées sur un lubrifiant encore plus efficace… Le nom lubrifist est sans équivoque, mais je n’ai pas réellement senti qu’il permettait une dilatation importante de l’anus… Il a été parfait pour la glisse, mais je ne l’ai pas trouvé très efficace sur le fait qu’il aurait pu faciliter davantage la pénétration par le Share, et notamment, permettant de dilater davantage pour pouvoir accueillir le diamètre de la base qui est assez important…

    En tous les cas, cette soirée restera inoubliable, à moins que d’autres viennent davantage nous donner de plaisir que celle-ci…

    Je suis très heureux d’avoir pu découvrir ces orgasmes prostatiques avec ma partenaire Marie… Je suis très heureux qu’elle se sente aussi excitée que moi pour cela…
    J’espère que mon témoignage pourra servir à quelques mecs à franchir le cap de ces expériences, notamment en couple…

    Je voudrais préciser certains points sur mes orgasmes…

    D’abord, chose que je n’avais pas identifiée, c’est qu’il me semble que l’orgasme prostatique est long à venir… Ma, célèbre maintenant, impatience, à sans doute fait que je me suis arrêté trop tôt en solo… En tous les cas pour moi, pour mon corps, je me suis rendu compte qu’il fallait vraiment être patient pour atteindre son but…
    Et il est vrai qu’en solo, ce n’est pas très facile pour moi, car j’ai du mal à pouvoir consacrer 45 minutes ou 1 heure au sujet… Mais par contre, le partager avec une partenaire (ou un partenaire du reste), ceci s’insérant dans les jeux de sensualité, on ne s’impatiente pas et cela monte progressivement…

    Pour moi, cela a été divin, alors que j’ai trouvé cela très bofbof en solo… Mais sans doute que je n’y ai pas consacré suffisamment de temps…

    N’hésitez pas si il y a questions, ou pour me prodiguer de nouveaux conseils : jouets, produits, positions, etc…
    Je suis preneur de toutes vos informations…

    #13336
    Garrett
    Participant

    @nicolas775

    Retour très sympa, d’ailleurs quand je l’ai lu je n’ai pu m’empêcher de trouver des similarités avec ma propre expérience. Tout est pareil que vous, sauf pour la durée des séances, qui durent pour moi en moyenne deux heures. Le repos de la prostate est important, je suis parti en vacances, donc une semaine d’adieu à mon aneros 🙁 , mais au retour les deux premières séances furent dingues, de celle où l’on sent que l’on franchit une nouvelle étape. Bientôt un an pour moi, et sans aboutissement avec climax (super o). Mais je ne peux pas dire que c’est un échec loin de là. Les autres utilisateurs comprendront évidemment, mais même sans obtenir ce que tout le monde cherche, on arrive à découvrir des sensations merveilleuses. Quand ma session fonctionne, (je pratique toujours avec mon smartphone pour y admirer de beaux corps féminins,( quand ce n’est pas mon ex) je tombe littéralement en admiration béate, sourde et puissante, je tombe même amoureux des corps sur les images. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui m’empêchent d’avancer dans l’orgasme prostatique, cette projection de désir, et peut-être ce manque de perception de mon propre corps. C’est un dilemme d’ailleurs, parfois je me demande s’il ne faut que j’imagine que l’on me pénètre, pour faciliter la chose. Mais pas facile. Enfin, voilà, bonne continuation a vous @nicolas775 et aux autres.

    #11878

    En réponse à: L'orgasme total du corps

    Hyménée
    Participant

    On doit être perfectionniste, voilà tout ! Certains doivent se sentir prêt avant de se dévoiler. 🙂 Chacun son chemin

    Je pourrai être d’accord avec vous, Andraneros :

    Nous demandons-nous si notre moitié ne vit pas la même situation, avec les mêmes regrets, en secret de son côté ?

    Mais le drame de cette affaire est que nous ne jouons pas à corps égaux : les femmes n’ont pas de prostate ! 😉

    Madame jojodiscret exprime quelque chose auquel je crois depuis toujours, mais sans l’avoir vécu de façon définitive :

    C’est bête mais j’ai l’impression de recevoir son énergie et d’être envahie par son plaisir.

    C’est ce que je m’exerce à vivre, en allant voir (consulter ? 😉 ) des masseuses. Certaines y arrivent merveilleusement. D’autres n’ont tout simplement pas découvert leurs capacités de réception, et passent à côté du massage, en voulant faire en oubliant d’être.

    Il est des femmes, qui n’ont pas renoncé à leur puissance féminine, et qui n’attendent qu’à être honorées.

    Mille mercis ! 😀

    D’autres prennent du temps pour se découvrir, tout comme nous. Et en cela, je vous rejoins tout à fait, Andraneros !

    Faudra que j’essaie de vous décrire mes plus beaux massages, vécus de l’intérieur. Cela vous donnera des idées.

    #11495
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Oh oui ! Tout à fait, c’est très irrégulier !

    Contrairement aux apparences, je me sens pas du tout arrivé au bout, Emeric ! Il me semble que ceux qui sont arrivés au bout ont vécu un super O’ sans aneros juste en contractant comme il faut. Et ce n’est pas mon cas. C’est curieux, car je sentais il y a quelques mois (et avais même la certitude intime) que je pourrai le vivre bientôt, que ce serait la prochaine étape. Et aujourd’hui, je n’y crois plus du tout. Pire : je ne le désire même pas.

    Je ne comprends pas cette instabilité. Et cela va grandissant, comme si je ne croyais plus en mes fantasmes, qui pourtant me tiraient, me stimulaient, me donnaient courage, me faisaient aboutir. Ils ne me font plus courir.

    Cela ne fonctionne plus. Je suis seul avec moi-même, seul en moi-même, sans désir ni manque. J’attends que le trop plein d’énergie s’éveille en moi, et me tire vers moi, quand elle le désirera, quand le contexte sera favorable.

    Et je ne comprends pas : je le vis très bien ! 😀

    Cela a pourtant été ma hantise, le signe d’un non-aboutissement. J’ai toujours cru, qu’à la fin, je serai avec ma Muse, mon Aimée, ma Moitié, mon Âme Soeur, cet être qui était fait pour vivre avec moi à jamais. Cet être, qui assure par sa présence qu’on n’est pas seul au monde.

    Une Rencontre.

    Mais me voilà seul, en moi-même. La rencontre n’est pas, et n’est plus attendu.

    Je crois que pour bien vivre cela, paradoxalement, il faut avoir sérieusement construit sa vie et son esprit. Avoir déjà vécu pas mal de rêves. Avoir testé le réel. L’avoir expérimenté. Avoir pris des murs. Puis s’ouvrir à soi.

    Emeric, je réfléchis ces derniers jours au sujet que vous avez lancé. A la Kundalini, à cette énergie mystérieuse, amie et dévoreuse de l’âme humaine.

    Je me suis posé des questions à son sujet, et son rapport à l’anérotisme.

    NXPL en parle dans son test du Progasm Jr :

    il dispose aussi d’un appui sur le point d’acupuncture appelé point de Kundalini (ou point K) situé de l’autre coté de l’anus. (Je sais que pour les sachants en Yoga/Tantra c’est incorrect, mais je souhaite continuer à utiliser le lexique simple qu’utilise la marque Aneros, appelons donc ce point le point K).

    Si l’on doit s’aventurer vers l’énergie Kundalini, autant savoir où l’on met les pieds. Ce témoignage fait réfléchir :

    De ce raconte ce garçon et tant d’autres témoignages, c’est que l’énergie Kundalini monte du bassin par la colonne vertébrale pour sortir par la fontanelle (le haut du crâne).

    De ce que je peux dire de mes expérimentations, c’est que l’énergie sexuelle que j’arrive à faire monter jusqu’à la tête par la colonne vertébrale lors d’une séance anérotique, reste dans mon corps, d’une façon ou une autre :

    Elle circule de multiple façon : cela peut me provoquer des extases cérébrales incroyables, et s’arrêter là. Ou redescendre dans la gorge et la poitrine, ou détendre les machoires ce qui a pour effet de détendre les coudes et les genoux dans un moment d’apaisement corporel généralisé extraordinaire, ou alors cela me positionne en femme missionnaire, … enfin je sais pas, cela fait ce que cela veut de moi. Je m’en fiche, je laisse faire. Je me laisse explorer. 🙂

    C’est aussi en cela que c’est flippant, surtout pour un mec, qui par convention et éducation doit maîtriser et se maîtriser.

    Je ne sais pas s’il y a cette dimension dans le Yoga : de ce que je peux percevoir, l’idée est plutôt de maîtriser son corps, son souffle, sa posture, sa gestuelle, son esprit, etc, etc

    Et puis, j’ai l’impression que le Yoga tend à nous fait vivre l’expérience de l’Amour Universel par la tenue impeccable de notre humanité, et en présence de Dieu ou de la divinité qui est en nous (Shakti). Cela produit de vrais et pleins moments authentiques de présence au Monde.

    Avec l’Aneros, l’expérience est différente : je fais l’amour à la part féminine qui est en moi, sans qu’aucune divinité ne tienne la chandelle. 😉 Et je laisse cette part féminine s’exprimer sans pudeur ni limite. La maîtrise est proscrite.

    Cela donne des moments stupéfiants, où l’on se sent dépossédé de soi-même … et avec un tel plaisir, que c’est littéralement a-moral … sans moralité.

    Je ne crois pas que le Yoga recherche cela, ni n’amène à cela.

    Euh attendez ! Si ! Certaines pratiques du Yoga ! Cela me rappelle cette vidéo invraisemblable ! Là, pour le coup, les gens sont en quête d’une expérience qui dépasse les limites de leur corporéité. Ils cherchent avec violence un état de transe.

    Les Derviches Tourneurs sont plus paisibles 🙂

    Bon, franchement, c’est pas mon truc. Je préfère la voie anérotique !

    Pas de violence et aucun spectacle.

    Et c’est en cela que l’expérience peut être difficile à vivre une fois que l’on atterrit : QUOI ? c’est ce bout de plastique qui m’amène à l’extase ?

    Il n’y a pas de dieu à vénérer, pas de partenaire à remercier. On est seul. On s’est trouvé seul, sans avoir besoin de partir dans le désert ou je ne sais quelle barvoure démonstrative et extrême. C’est ici et maintenant, avec douceur, bienveillance et doigté.

    C’est une expérience véritablement émancipatrice … et qui s’arrête une fois que le moment de recueillement s’est envolé : on reprend le cours normal de son existence, avec une unité retrouvée et un poids en moins.

    C’est ce qui est très déstabilisant pour moi en ce moment : je m’attendais à être récompensé autrement que par cette légéreté. Je voulais autre chose.

    Arriver à ce niveau d’intimité avec moi-même aurait dû me révêler des secrets, gloire et richesse, me donner des super-pouvoirs, ou je ne sais quelle puissance créatrice.

    Il s’avère que je n’ai reçu qu’un moment de consolation éternelle.

    Bonne nuit

    #11385

    En réponse à: L'orgasme total du corps

    Andraneros
    Participant

    Toutes mes félicitations @jojodiscret pour la rapidité avec laquelle vous avez progressé. Vous avez atteint en un mois à ce qu’il me semble une intensité de jouissance qui m’a demandé un an de cheminement. Nouvelle illustration que chacun est différent.
    Chaque témoignage apporté sur ce forum est une source précieuse d’informations sur le cheminement de son auteur, mais en aucun cas une règle stricte que devraient appliquer tous les débutants pour être surs d’atteindre l’orgasme prostatique. Certains ont des connexions neurophysiologiques prêtes à les conduire à l’extase orgasmique, d’autres, dont je fais partie (je me répète mais cela peut être important pour les débutants laborieux), ont besoin de construire ces connexions. A un niveau beaucoup plus avancé c’est ce que fait et nous explique @Hyménée qui nous ouvre des sentiers lumineux pour la suite de nos propres cheminements.

    Vous avez pu constater @jojodiscret que le désir est une des principales clés de la réussite d’une session. Plus vous avez envie d’engager une session, plus intenses sera votre plaisir.

    La réponse à votre première question, en ce qui me concerne, est que mon évolution a été plutôt lente et irrégulière. J’ai suivi un cheminement en forme d’escalier et non de pente. En réalité pour répondre précisément à votre question je ne pense pas avoir encore connu un orgasme de tout le corps. Mon plaisir naît toujours dans le bas-ventre et remonte le long de ma colonne vertébrale. Il reste donc encore localisé même si les vagues de plaisirs se renouvellent et se recouvrent en dehors de mon contrôle. Mon cheminement n’est pas terminé.

    La panique que vous ressentez semble être la conséquence du formidable « lâcher prise » que vous nous décrivez. Il peut être très perturbant pour un mâle moyen de perdre pied à ce point. Vous avez vécu une forme de noyade dans votre plaisir. Cette sensation devrait normalement s’estomper au fil de vos sessions pour ne laisser que la soumission au plaisir. J’ai mis du temps à prendre conscience de mes blocages, à apprendre à lâcher prise.

    Je me demande si la rapidité avec laquelle vous avez réussi à lâcher prise est la conséquence de la présence de votre femme. Est-ce que la qualité de vos sessions est la même lorsque vous êtes seul que lorsqu’elle vous accompagne ? Depuis que ma femme est entrée dans mon jeu et participe à certaines de mes sessions, je suis plus excité en sa présence et sa participation me permet de m’abandonner beaucoup plus. Je ressens sa présence comme une approbation implicite de franchir les limites d’une « sexualité normale ».

    Je partage enfin le souhait exprimé par @Hyménée de lire le témoignage de votre femme. Une voix féminine, mieux de nombreuses voix féminines apporteraient, j’en suis sûr, une grande richesse à nos échanges.

    #11379

    En réponse à: L'orgasme total du corps

    Hyménée
    Participant

    Bonjour jojodiscret,

    Votre message est plein plein plein d’intérêt. J’y vais dans l’ordre :

    – Ces pauses sont très importantes, souvent frustrantes, mais il faut réussir à bien les vivre. On aimerait enchainer les séances, et la vie nous emporte ailleurs qu’en nous. C’est ainsi. C’est un peu comme le sommeil : les hyperactifs ne comprennent pas son intérêt et souhaiteraient en faire l’économie. Les scientifiques, les médecins mais aussi les rêveurs ont compris les bénéfices énormes de ces moments d’inconscience totale pour vivre plus pleinement les journées et les nuits suivantes.

    – J’aime beaucoup la fin de votre premier paragraphe : c’est vraiment le top ! Baigné dans le souvenir de la précédente session, le corps et l’esprit sont totalement ouverts à l’imminence de la prochaine expérience. Ils sont gorgés de solaire, totalement ouverts sur l’ici & maintenant. C’est, je crois, un des plus beaux moments : le désir plein, assuré d’une fin bienheureuse, sans crainte d’un quelconque manque, droit dressé vers le plaisir sans fin, avide de nouvelles sensations. Top !

    – le second paragraphe introduit très bien le dernier. Je crains qu’il n’y ait pas d’autre issue que de vivre la négativité absolue pour jouir dans la positivité absolue. L’un ne va pas sans l’autre : Désespoir et Joie vont de pair. Et c’est ce qui est flippant : je sais qu’il va me falloir braver des minotaures intérieurs pour me sortir du labyrinthe des passions tristes et trouver le soleil : tous les mythes et contes nous enseignent cela depuis notre plus tendre enfance : le courageux est récompensé par le baiser de sa bien-aimée.

    Le problème, c’est qu’on cherche souvent sa bien-aimée à l’extérieur de soi. On la projette hors de soi, par facilité. De là, viennent les quiproquos inextricables (les labyrinthes 😉 )

    En ce qui me concerne, l’évolution entre les différents stades a été très cahotique : d’abord, il faut y croire pour le vivre. Ensuite, il faut se détacher de ceux qui n’y croient pas et qui n’y croiront jamais. Enfin, il faut rendre les armes, ne plus combattre. Dans un monde pétri de violence, c’est tout simplement de la folie douce ! 😀

    L’évolution me semble être un mouvement de balancier entre le ressouvenir de ce qu’on nous a transmis depuis longtemps et le ressouvenir du plaisir des sessions passées : petit à petit, on finit par comprendre de l’intérieur ce qu’on (les parents, les éducateurs, les livres, les films, les artistes, les religieux, les amis, etc, etc …) nous dit depuis notre plus tendre enfance sur l’amour, la passion, la confiance, l’intime, la fidélité, l’extase, le plaisir, la paix, l’apaisement, l’abandon, le courage, etc, etc, … et on part en quête d’unité intérieure. Le désir de l’UN, de l’unité de toute chose, de la cohérence du monde se trouve en nous. Il nous faut le retrouver. Il est l’ami de la paix intérieure.

    Et puis, on construit son plaisir sur le plaisir précédemment vécu. La confiance s’installe ainsi. Elle guide vers l’extase.

    En ce moment, je me prépare à un lacher prise qui me fout grave la trouille. J’ai essayé l’autre soir, et j’ai reculé face à l’abime. Je n’étais pas prêt, voilà tout.

    Il faut faire attention, ne pas brûler les étapes sous peine de se faire brûler.

    A mon tour de vous poser une question, jojodiscret ! 😀

    Votre expérience m’intrigue, car vous partagez vos sessions avec votre femme, ce que je ne fais pas du tout, malgré les nombreuses portes que ma femme m’a ouvert. Je ne sais pas bien pourquoi, mais j’ai des pistes d’explication :

    – l’habitude : malgré moi, j’ai construit ma bulle dès l’âge de 14 ans, suite à une expérience pédophile. Je me suis habitué à la solitude sexuelle, et doit sûrement considérer que les pratiques sexuelles “hors cadre” doivent se vivre “hors cadre”. Ainsi, je pratique avec ma femme l’amour considéré comme normal aujourd’hui. Un amour cadré. C’est un équilibre qui convient.

    – l’orgueil : pas facile de faire ce que vous faites : rire, pleurer en compagnie de sa belle, c’est pas donné à tout le monde. Chapeau bas 🙂

    – l’absence de manque : je me sens plein avec moi-même, encore plus lors de sessions anérotiques. Je ne considère pas ma femme comme ma moitié, alors sa présence ne me manque. J’aime cependant beaucoup partager, et ça, ça me manque

    – son absence de manque : ma femme ne désire et ne cherche pas vraiment l’extase totale, sûrement par inconscience. Elle n’a pas été cablée pour. Alors, nous partageons une sexualité cadrée, normale. Finalement, je ne crois pas que pratiquer l’aneros avec elle, l’éveillerait à une autre sexualité.

    – le souci de l’autre : l’expérience que je vis en totale extase est tellement intérieure, me coupe tellement du monde extérieur, que je me dis que ma partenaire s’ennuierait ferme. J’en suis à croire que la présence d’une partenaire nuirait à mon lacher prise, qu’il faudrait que je me soucie d’elle, alors que justement : au quotidien (boulot, famille, amis), je me soucie tout le temps des autres.

    Une session anérotique est l’espace dans lequel je ne dois rien à personne, et j’y tiens.

    D’où ma question : votre femme ne s’ennuie-t’elle pas à vous accompagner dans l’extase ? Ne vous trouve-t’elle pas de corps trop sensible, au point que le sien est oublié ? N’a-t’elle pas envie que vous soyez tendu de marbre, telle une machine qui perfore sans faille, efficace dans son va-et-vient, et qui extrait les râles du corps féminin ?

    Je vous remercie

    #11096

    En réponse à: Orgasme du Coccyx

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    En parlant d’abandon de soi et d’homosexualité : j’aime aussi me baigner dans le fantasme lesbien. Je dis fantasme, parce que cela restera un fantasme. Je ne le vivrai jamais. Quoique …

    Il m’arrive en pleine fournaise, de faire s’aimer cette femme image-fantasme avec cette femme sacrée que j’incarne alors corporellement.

    Une espèce d’expérience ultime parmi d’autres, où le masculin n’est plus, s’est dissous, et où le couple pénétrant / pénétré se conjugue au féminin.

    Vous l’avez compris : la mécanique est toujours la même : visiter ses fantasmes et s’en aider pour dissoudre ce complexe MOI réducteur de plaisir.

    L’idée est de se baigner entièrement nu dans le principe féminin, de l’habiter totalement. Le principe féminin est vaste, et ne cesse de m’étonner par son évidence incontrôlable.

    Je suis en fait très excité à l’idée de le pénétrer, en incarnant deux lesbiennes : l’une, mon corps accueillant, et l’autre, mon esprit pénétrant (c’est une façon vraiment très approximative de transmettre l’expérience. En réalité, cela ne se vit pas de façon aussi tranchée, car tout est fournaise. Tout devient fusion).

    Regardez deux lesbiennes se faire l’amour : Quelle beauté !

    Mais si je m’observe, moi, alors que je contemple la scène, je réalise que mon désir est de pénétrer ces femmes, moi, homme. Elles m’excitent. C’est automatique : je les veux.

    Avec l’aneros, l’exercice est plus délicat : le décentrement de soi peut se vivre avec force d’évidence une fois qu’on y est, même s’il n’est pas évident de l’atteindre.

    Imaginez-vous ainsi : alors que l’aneros est désormais vibrant en vous, que le corps s’est relaché, vous êtes devenu féminin. Vous accueillez votre amant.

    Décentrez-vous légérement, et fantasmez (comme vous le pouvez 😀 mais en fait, c’est pas si compliqué 😀 ), que l’amant devient maîtresse. Vous savez, cette maitresse, cette femme idéale dont vous avez construit l’essence en vous tout au long de ces dernières années : ses cheveux (parfaits), ses doigts (parfaits), ses caresses (parfaites), son souffle (parfait), sa peau (parfaite), son sourire (sublime), ses soupirs, ses baisers, sa langue …

    Ainsi, vous, corps glorieux féminin, vous êtes offrande à la plus envouante des femmes, que vous attendiez depuis la nuit des temps, que vous désirez depuis le premier regard, et qui est là maintenant à vos côtés, nue, chaude comme vous l’êtes, qui se darde de vous, vous cajole, vous aime comme vous l’aimez, et vous baise désormais.

    Tendresse de l’aneros dans vos entrailles, fais ton ouvrage

    Andraneros
    Participant

    Tout au long des interventions faites sur le forum « Aneros et plasir prostatique » nous lisons à quel point l’orgasme prostatique fait découvrir aux mâles un plaisir très différent de celui obtenu avec l’éjaculation. Cette différence se manifeste sous plusieurs aspects qui peuvent éventuellement cohabiter.

    D’un point de vue physiologique l’orgasme est plus intense, dure plus longtemps et se reproduit presque immédiatement à volonté.
    D’un point de vue psychologique l’orgasme est vécu en receveur de plaisir, voire dans un mode passif.
    D’un point de vue énergétique l’orgasme nous laisse chargés, le corps très érotisé près à recommencer (sauf épuisement physique… nous ne sommes pas des robots) et soumis à la répétition de nombreuses étincelles de jouissance plusieurs heures après nos sessions.

    ( J’ai simplifié et généralisé ma description pour faciliter la lecture mais vous êtes encouragés à nuancer ou contredire mon propos)

    Cette différence nous conduit à penser que nous découvrons dans l’orgasme prostatique, un orgasme de type féminin.
    J’accepte l’idée que les femmes puissent être plus émotionnelles et moins analytiques que les hommes (ce n’est évidemment pas un jugement de valeur) mais il me paraitrait très intéressant de lire sous votre clavier (le mot me paraît mieux approprié à l’ère du numérique que « plume ») si vous partagez ce ressenti et si vous êtes d’accord avec cette présentation que nous faisons d’un « plaisir féminin » pour décrire notre expérience du Super O’.

    Mesdames vous avez la parole pour nous dire si votre expérience de l’orgasme est féminine telle que nous la décrivons en ce qui nous concerne, nous les hommes, ou bien différente.

    #11083

    En réponse à: Expérience et questions…

    Hyménée
    Participant

    Je vais tenter de trouver les mots justes, et éviter de paraphraser la fiche Wikipedia.

    Ecoutez les psys Jungiens, ils vous diront que la nature est ainsi faite : hommes et femmes sont biologiquement différents. La jouissance féminine sera toujours un mystère pour l’homme, car il n’est pas biologiquement fait pour la vivre. L’inverse est vrai aussi.

    Cet horizon indépassable telle une malédiction de la nature, m’a beaucoup interrogé avant d’atteindre le super O’. Je me disai que c’était quand même con, que la nature soit si mal faite. J’avais envie d’aller au-delà. J’avais envie de me baigner dans cet océan de plaisir qu’est la jouissance féminine sans être du mauvais côté : celui du mec qui embroche 😀 et qui constate que les femmes prennent un pied, grave. 😀 Bon, franchement, embrocher, c’est pas mal non plus 😀

    C’est quelque chose qui m’a travaillé depuis l’adolescence. Un vrai mystère à élucider. Et ce sont les concepts de Jung, qui m’ont ouvert la voie dans mes lectures de jeune homme. Je sentai une vérité de ses propos, quelque chose qui résonnait en moi, un appel par delà les mots. Cela m’a permis de m’approcher de la flamme, en me brulant pas mal de fois, mais en m’habituant petit à petit à la chaleur et à la clareté de cet état d’être, qui finalement est devenu soleil.

    Alors, maintenant, l’Anima n’est plus vraiment un concept pour moi. C’est comme le concept du temps : rien de plus simple de savoir ce qu’est le temps, mais impossible à encager dans des mots.

    Les mots sont des indicateurs. Il faut savoir s’en séparer.

    #11082

    En réponse à: Orgasme du Coccyx

    Hyménée
    Participant

    Tenez : un exemple d’élément extérieur dont je me défais en ce moment : la théorie de Mantak Chia

    Cela faisait quelques années qu’elle trottait dans mon esprit, et que je cherchai à vivre des expériences la validant.

    Dans cette théorie taoïste, il est expliqué que l’énergie sexuelle part du périné, se fraie un chemin vers le coccyx pour remonter jusqu’à la tête, deuxième foyer d’énergie, pour redescendre par le visage, la poitrine, le ventre, jusqu’au périné pour repartir encore. Une boucle de plaisir sans fin, où l’énergie circule en cercle dans tout le corps.

    Autant j’arrive bien à faire monter l’énergie sexuelle jusqu’à la tête, autant je me suis trouvé bien incapable de la redescendre ainsi.

    Lors d’une de mes dernières expériences avec le Vice, j’ai trouvé un nouveau chemin, absolument inattendu :

    C’était la fournaise dans mon bassin. Toutes les chairs étaient en incandescence. Les orgasmes fusaient dans tous les sens. La prostate vibrait comme pas possible. Et puis, je comprends pas pourquoi : un orgasme s’est préparé de très loin. Vous savez : ces orgasmes qui naissent dans la tranquilité, dans l’absence de mouvement, dans l’acceptation totale de l’amant, lorsque vous lui murmurez : “oh oui !”, le corps totalement offert à son ouvrage. Ces orgasmes féminins frémissants, où l’âme et l’esprit communient, où l’intérieur désire et reçoit l’extérieur. L’anima révèlé.

    Le corps s’est totalement relâché, attendant la délivrance … qui est venue 🙂 Plutôt que l’orgasme parte comme à son habitude par le coccyx, il a traversé mon sexe pour remonter par le ventre, pour se finir dans la poitrine trop nouée, mais se dénouant par là-même.

    Chemin totalement inapproprié selon Mantak Chia, ou tel que j’ai compris son enseignement !

    Et pourtant : ce vécu a fait voler en éclat cette théorie qui m’a guidé jusqu’à un certain point. J’ai finalement reconnu qu’elle m’encombrait.

    M’en voilà libéré, délivré

    Et puis, cet orgasme traversant mon sexe a conforté ma confiance dans l’abandon : j’aurais pu éjaculer, mais ce n’est pas ce qui s’est passé : les bienfaits énergétiques sont venus irriguer mon ventre, receptacle au stress environnant.

    Ce sont vraiment des moments de pure Joie, où je suis fille de Joie

    #11065
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je n’ai pas de souvenir fabuleux du Naughty Boy. Enfin si : c’était mon premier masseur prostatique vibrant. On en garde toujours un souvenir ému. 😀 Mais, il est à cent lieues du Vice

    Une fois assis et l’amant introduit, vous pourriez tenter de visionner le porno ou spectacle érotique qui vous excite le plus, mais sans rien faire de plus.

    C’est mécanique : quand on regarde un spectacle sexuellement excitant, le bassin se gorge de sang sans même le vouloir. C’est automatique. Au début, c’est le sexe qui se dresse, mais l’engorgement peut prendre tout le bassin.

    C’est un exercice que j’ai longtemps pratiqué, sans les vibrations. Ca marche aussi avec les vibrations 🙂 : plutôt que de chercher la résolution de vos pulsions par l’éjaculation, laissez vos tensions travailler votre bassin, jusqu’à ce qu’elles trouvent terrain d’expression ailleurs. En ce qui me concerne, c’était l’anus qui palpitait jusqu’à l’orgasme … qui se poursuivait ensuite par une éjac’. C’est une jouissance extrêmement puissante.

    Vous verrez : ces orgasmes retournent littéralement la tête, car le porno vous met sous le nez l’objet du désir, et vous ne pouvez trouver satisfaction, ni en l’embrochant, ni en vous masturbant. Il faut trouver autre chose.

    C’est en fait comme cela, que j’ai réussi à intérioriser ces femmes absolument délicieuses, à oser désirer et accepter qu’un amant en plastique me déclenche des orgasmes à répétition.

    Tiens, en écrivant cela, je me souviens du choc émotionnel à la découverte des femmes fontaines. Cela m’a poursuivi longtemps. Ces femmes sont tellement libérées, totalement impudiques, avides d’orgasmes sans chichi. C’est sublime et elles montrent la voie 🙂

    Je ne sais si vous êtes déjà tombé sur un porno montrant une femme se faire sodomiser et éjaculer sans même se toucher le sexe. Son visage, son regard, son bassin qui part au contact, son corps glorieux totalement pris par une autre jouissance, et qui veut son orgasme anal initiateur de la fontaine … sublime !

    Déjà, c’est une “preuve” visuelle que l’orgasme anal existe pour peu qu’on y soit sensible et qu’on ose le chercher. Et quand on y est sensible, quelle fête !

    Et puis, c’est aussi l’indication que cet orgasme peut emporter le reste du corps et ne pas se restreindre au sphincter.

    Il y a peu, j’ai refait une séance au lit avec un Aneros Vice tout en regardant mon stock de porno sur une tablette. Se projeter dans ces femmes, alors que le Vice fait son oeuvre et déclenche des contractions involontaires, incontrôlées est absolument délicieux, car il y a une connexion intime qui se créé au plus profond de l’expérience. Le visuel nourrit les convulsions

    C’est terriblement excitant et sublime. Terrassé par la tension d’une série multi-orgasmique qui s’est finie par une éjac’ foudroyante, je me suis endormi, le Vice encore en action. J’ai dû me réveiller une heure ou deux après, le Vice encore vibrant, et les chairs qui me tiraient à nouveau vers l’extase. Je suis reparti pour un tour. Une nuit qui compte peu d’heures de sommeil.

    Ces moments-là sont particulièrement délicieux, mais ! Cela reste une expérience de l’ordre de la projection.

    Or, pour ma part, les moments de pure envolée, se produisent quand je suis seul avec mon anima, non perturbé par la présence féminine extérieure, qu’elle soit physique ou par écran interposé.

    Modjo
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je me permets de m’incruster au sujet de conversation pour apporter une petite observation.
    @Tortuegénitale , je tiens d’abord à dire que je suis totalement d’accord avec toi lorsque tu dis être choqué par ce que tu vois. Hormis l’absence de sensualité et d’érotisme, ce genre de vidéo pornographique renvoi vers quelque de chose parfaitement immoral qu’il faut combattre.

    Cette observation se base sur un livre que j’ai lu sur la psychologie féminine (Les secrets du cerveau féminin, docteur Louann Brizendine), que je conseille. Il m’a aidé à y voir plus clair sur ce genre de sujet, en vulgarisant des faits scientifiques, en se basant sur des témoignages et études récentes. La parallèle entre le cerveau masculin et féminin que l’auteur a établi est saisissante.

    La nuance que j’aimerai apporter concerne le fantasme et le désir.
    L’un des arguments avancé dans ce livre, c’est que l’être humain – dans son inconscient – est resté primitif. L’instinct naturel de notre espèce n’a – en effet – pas suivi l’évolution (trop rapide) de notre société. L’auteur explique que la plupart de nos fantasme ou désires renvoient à un instinct naturel, inné, lié indirectement à la sauvegarde de l’espèce, un instinct de survie quoi :
    – La femme et son besoin maternelle s’explique (en partie) par la nécessité de procréer et faire survivre l’espèce humaine.
    – L’homme, doit être fort et virile pour protéger le foyer et assurer sa descendance.
    Ces idées sont restées encré dans notre inconscient et font inévitablement surface dans nos fantasmes mais plus généralement dans nos actes (de manière plus diffuse certes).
    Remarque : finalement ce livre m’a autant appris sur les femmes que sur moi-même…

    La ou je veux en venir, c’est que tu ne dois pas culpabiliser. Il faut juste comprendre que ta réaction est normale, elle répond à des codes. Ta conscience et ta vision contemporaine de la société te permet de comprendre l’atrocité de ce que tu vois, alors que dans un second temps, ton inconscient apprécie car ça le ramène à ses besoins fondamentaux. Il n’y a qu’à voir : on en contrôle pas directement une érection, c’est elle qui vient d’elle même. C’est dans nos gênes et – tant que le fantasme ne devient pas réalité – il n’y a pas de mal.
    Je condamne fortement ces actes, en revanche il m’est arrivé d’apprécier ce genre de vidéo pour leur côté bestial et primitif (tout dépend du niveau de violence bien entendu…).
    Il suffit d’admettre que c’est immoral, d’en être conscient et de veiller à ne jamais le reproduire.

    Heureusement le livre clos le sujet sur une note positive, en disant que l’inconscient de l’Homme rattrapera probablement son retard dans les prochaines décennies.
    Et c’est probablement des gens comme vous et moi qui ferons évoluer les mentalités.

    Si cela ne t’as pas rassuré et que tu as peur d’être habité par le mal,
    Dis-toi simplement que ce ne sont pas tes désires ou aptitudes qui déterminent qui tu es, ce sont tes choix.
    Si tu as choisi d’être quelqu’un de bien, eh ben c’est que tu es quelqu’un de bien 🙂

    Tortuegénitale
    Participant

    Bonjour à tous, je ne sais pas comment lancer un nouveau sujet, quelqu’un pour le créer ? au nom de “Pornographie”

    NE PAS LIRE SI VOUS ETES DEBUTANT, CE N’EST PAS LE MOMENT

    Alors voilà, là ça ne va pas du tout. J’ai repris contact avec la pornographie vidéo depuis l’été dernier, simplement à travers l’univers d’Erika Lust. Je refusais jusque hier, volontairement, de revenir sur les plateformes type youporn, redtube, pornhub, xvideos, xnxx, etc…

    Hier j’ai décidé de réessayer, parce que je voulais voir Deep Throat sorti en 1972, film qui fait partie du Golden Age of Porn (d’après Erika Lust dans son ouvrage intitulé Good Porn). Sauf que.. je ne tombe pas du tout sur ce film, mais sur une ribambelle de vidéos sauvages, sur le site xnxx, avec des visages de femmes démaquillées, forcées à des fellations profondes.

    Ma curiosité est alors devenue une sale gosse, elle m’a conduit sur une des vidéos proposées. Je suis profondément traumatisé par ce que j’ai vu. J’ai pleuré, tremblé, cherché à comprendre ce que j’ignorais à-moitié : le viol. Je ne connais pas le contexte de cette vidéo, mais en venir à filmer, à 3 hommes, une jeune, qui en pleure, qui ne peut pas faire autrement que de subir, qui tremble de peur, là c’était trop. Le pire : les commentaires positifs, et le 99% de “j’aime”, heureusement quelques indignations en commentaires. Mais des commentaires comme : “et après, ils la sodomisent, encore mieux”, en anglais. Il me vient un dégoût pour la “force”, la possibilité même qu’a mon propre sexe de commettre de tels actes. J’ai eu envie de me crever les yeux.

    Je ne vous cache le profond paradoxe, mon pénis s’est dressé, et mon ventre s’est noué. Je stressais, m’indignais, avais envie de me battre, et en même temps mon pénis se dresse ? Je suis face à un cauchemar. J’ai très peu dormi, les images reviennent encore. J’ai l’impression que je viens de ré-apprendre que le monde est fou, les états-unis encore plus (je plaisante à moitié).

    Je suis désolé, ce message ne s’inscrit pas dans une démarche rose, c’est un bonbon noir. Je fais ce message de manière personnelle, si je ne le partage pas, cela va me tuer ma sexualité à vie (j’ai l’impression). Je suis néanmoins heureux de pouvoir partager l’horreur, de me dire que je suis compatissant, de pouvoir comprendre, rien qu’en moi, le conflit entre désirs masculins primaires (là c’était surtout du réduire-à-un-masturbateur la bouche d’une jeune femme, avec des agissements dignes des chimpanzés) et le besoin de sécurité féminin.

    Put*** quelle horreur, c’est à se fracasser le crâne contre un mur, j’en peux plus, je m’en veux terriblement d’avoir vu cela.

    C’est un peu un appel à l’aide, je suis navré pour ceux qui se sentent pas capables de m’aider, ce genre de réalité humaine est difficile.

    Je vous remercie d’avance.

    PS: je ne sais pas si les femmes présentes sur le forum, aussi, peuvent m’aider.. essayer de me parler de leurs questionnements, leur vécu sur le viol.

    logansan
    Participant

    En effet, Andraneros, ma femme est en retrait par rapport à cela.
    Nous avons parlé de ces points magiques, féminin et masculin, au tout début de mes ‘recherches’. Nous en sommes restés à la théorie, sans que je lui dise avoir commencé.
    Mais mon affection actuelle m’a fait mettre la continuation de cette discussion de côté. Je la remettrais sur le tapis dans quelques semaines, après complète cicatrisation, il m’est déjà dur d’attendre.
    Sinon, j’avoue avoir très peu caché mon aneros, je ne sais pas si elle ne l’a pas trouvé et attend que je lui en parle…
    Mais ce partage et bien dans mes projets à court terme.
    Vous m’en avez d’autant plus motivé avec votre témoignage.

    logansan
    Participant

    Un instinct pris en étau par notre éducation culturelle, cultuelle et occidentale, oui , c’est cela !
    Je vais transmettre cela par un résumé de mon chemin de vie, car, actuellement je ne saurais le faire autrement.

    A l’adolescence, je découvre mon corps, petit être frêle et peu confiant (j’exagère un peu, j’étais un peu rond ;)). La masturbation, quel bonheur. Je découvre aussi, mais très légèrement seulement, le potentiel du plaisir anal, très occasionnellement : toucher de l’anus, insertion mais bof, insertion avec masturbation : wééé, mais honteux de tout cela. En tant que jeune adulte, je mets cela de côté.

    Mon éducation n’est pas très religieuse, baptême, communion, donc catéchisme (ça m’ennuie), je refuse de faire ma confirmation. Mais à 20 ans : crise mystique ! Allez, je me farcie la bible, des écrits historiques, thèses-antithèses… bref, je démonte une partie de mes croyances pour me dire que ce n’est pas Dieu (qui existe peut-être) mais les hommes qui ont traduit des règles de morale et de vie sociale sans toujours se les appliquer à eux-mêmes.
    Intérêt pour d’autres croyances, sans plus de convictions, mais qui m’a amené à penser que le corps et le cerveau humain recèlent de pleins de secrets et de puissances, ainsi qu’à pratiquer des exercices de respirations, de méditations, travail sur les chakras… Mais une vie pas toujours en harmonie avec tout cela, donc cela devient vite occasionnel.

    Dans la même période, je me posais aussi plein de questions qui sont restées sans réponses : la jouissance féminine, c’est comment ? La sodomie, le plaisir n’est pas que pour l’actif mais comment jouit le (la) passif(ve) ?

    Bref, si j’en étais curieux, c’est que peut-être j’avais l’instinct de quelque chose à ma portée mais que je n’étais pas encore prêt à ressentir. Mais encore une fois la vie me fait mettre cela de côté.

    Ce n’est que dernièrement qu’une porte de mon cerveau s’est ouverte. Je voulais rajouter du piment dans notre vie sexuelle et la curiosité de l’orgasme féminin m’est revenue ; achat de livre de massages intimes (axés femme mais homme aussi, à l’époque seulement la première partie m’intéressait mais le livre semblait bien fait). Zones érogènes, clitoris, vagin, point G… la théorie est sympathique. La pratique m’insatisfait car on se fait trop vieux pour faire notre deuxième enfant, fausses couches… mais aussi ma femme est très classique, faut qu’on travaille là-dessus.
    Puis je découvre la deuxième partie du livre, et les plaisirs masculins que je ne connais pas. Doublé de problème à l’anus : fortifier l’anus permet de réduire les risques hémorroïdes. Mais il m’a fallu un accident de voiture pour me décider à essayer.

    Le reste est sur les autres sujets du forum.

    Classifié hétéro, et je le reste et l’assume, mais avec l’instinct de quelque chose de plus grand, j’ai mis le doigt dessus (sigh ;)), et je ne le regrette pas. Mais je ne suis qu’au début.

    J’aime bien parlé de déconstruction-reconstruction pour essayer d’atteindre ce que je ressens comme être ma possible vérité. Et celle-ci n’est pas que sexuelle, elle est aussi vie sociale.

    #10707
    logansan
    Participant

    Tortuegénitale,
    Je vous rejoins sur cette réflexion, mais cette classification fait partie de notre culture et de notre éducation, c’est pour cela qu’il m’arrive de parler de déconstruction-reconstruction. Mais c’est un travail personnel sur soi.

    Yastrale,
    je me reconnais dans vos propos. Pour ma part, j’ai découvert ma prostate après beaucoup d’hésitations, de lecture de livre de massages coquins pour les 2 sexes (je cherchais le point G féminin pour ma douce…), puis recherches sur le net… En plus, souffrant d’hémorroïdes (enfin je le croyais, fissure en fait), je cherchais des conseils et traitement : muscler le périnée et sphincter peut aider…
    Curieux de nature, mais pas encore prêt à passer le cap, il m’a fallut une frayeur sur la route (1 voiture à la casse) pour me dire : au diable ! (expression intéressante non ? :))
    Et je ne le regrette pas.

    Sinon, toujours en phase au petit matin avec ma prostate, avec des sensations qui s’affinent.

    Hyménée
    Participant

    Et j’ai envie de vous raconter une autre étape, qui finalement a été décisive : l’achat de l’aneros Vice.

    A l’identique, je m’étais mis dans le crâne d’acheter le Vice dans un sexshop parisien. J’ai commencé par aller dans le plus gros sex shop de Pigalle … qui ne l’avait pas. Alors, j’ai fait toutes les boutiques des deux côtés de la rue jusqu’au Moulin Rouge, expliquant à chaque fois mon cas.

    A l’époque, j’étais vraiment très proche du Super O’ et le désir (besoin ?) de vibrations doublé de la frustration de ne pas trouver l’objet convoité devait me rendre assez bizarre face aux vendeurs :D. Un mélange de gêne, de pudeur, de libido mal contrôlée, de vulnérabilité.

    Ah, je me souviens avant de poursuivre, de l’étape précédente dans cette quête du compagnon plastique parfait : j’avais acheté quelques mois plus tôt ce plug anal vibrant pas cher et un peu bourrin :
    http://www.plaisirs-secrets.fr/fabricant-sextoys/sextoys-plaisir-anal-plugs-chaines/porte-secrete-m-purple.html

    Ses vibrations sont très fortes et son diamètre un peu trop large, mais ce jouet sexuel m’avait fait comprendre que les vibrations robustes étaient ma voie. Le Vice quant à lui est loin d’être bourrin, et au contraire d’une subtilité à faire perdre les pédales.

    Les diverses réactions des vendeurs sont très intéressantes à observer : la plus cocasse est celle du vendeur masculin incompétent totalement aliéné, faisant un mouvement de recul quand on lui explique qu’on a déjà essayé tous les plugs vibrants qu’il montre du doigt en substitution du Vice, mais qu’il est sûr que c’est le Vice qui va faire monter au rideau. 😀

    La réaction la plus charmante a été celle d’une jeune et délicieuse vendeuse avec qui j’avais pu m’entretenir vraiment ouvertement, et qui s’y connaissait très bien. On avait échangé un long moment. C’est toujours un très chouette moment de parler sextoy avec une inconnue. On avait bifurqué sur les sextoys féminins. J’aime la délicatesse des vendeuses à conseiller un sextoy “qu’elles utilisent et qui serait très bien pour Madame”. Et la vente finit par se recentrer sur le plaisir de Monsieur. La discussion tourne autour des sensations procurées par les sextoys de substitution proposés … l’impudeur masculine désarme les meilleurs arguments de vente. J’ai fini par commander le Vice ailleurs, après avoir frappé aux rideaux de la rue St-Denis. Il n’est clairement pas facile à trouver.

    Donc, vous l’avez compris : le Super O’ se trouve dans la part la plus intime de son humanité, et dans celle des autres également. C’est la voie qui m’a permis d’y accéder, étape après étape.

    Bonne nuit à vous

    #10500

    En réponse à: Un toy pour le boulot !

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je ne vous cache pas avoir commencé en prolongeant la poignée. Une sorte de fil d’Ariane pour me tirer d’affaire, dans le cas d’une rencontre impromptue avec le Minotaure. 🙂

    Faut laisser sa chance à l’expérience, la tenter plusieurs fois : trouver ses repères, être sûr que le corps étranger introduit totalement puisse ressortir.

    Une fois cette étape franchie, on peut se détendre, lâcher prise, oublier l’engin, vaquer à ses occupations, changer à convenance de mode et d’intensité quand l’inconscient nous murmure que c’est le moment. Oublier l’engin, puis petit à petit se faire agripper l’attention par la volupté, qui monte, qui monte, qui monte…

    Et qui irradie délicieusement.

    Attentes, montées, évanouissements, … éveil de la conscience alertée par les émotions. Eveil qui amène les automatismes de maîtrise et de recherche de sens, … ce qui fait reculer un temps la connexion au corps, à la volupté …

    Implosion, puis une autre, puis une autre, puis une autre, puis … une … autre …

    Rendez-vous compte : il n’y a rien qui puisse être agrippé depuis l’extérieur. Aucune prise

    L’absence de contrôle est totale.

    L’intériorité est totale.

    C’est une excellente préparation à une séance d’Aneros, car cette dernière est tout en douceur et tendresse.

    Après être passé par là, l’Aneros me fait l’amour comme une déesse, ou comme un amant. Ou c’est l’inverse : je fais l’amour à l’aneros comme une déesse, ou comme un amant. Je ne sais plus très bien s’il est masculin ou féminin. Je ne sais plus très bien si je suis masculin ou féminin.

    Les deux en même temps. Ca n’a pas d’importance. Je ne sais plus très bien s’il est là.

    J’implore ma Muse. Viens

    #10448
    Adam M.
    Maître des clés

    Je suis tout à fait d’accord avec vous tous, la capacité d’avoir des orgasmes prostatiques et de les enchainé m’a transformé. Je suis plus à l’écoute des autres, mieux dans mon corps, dans ma tête et plus serein. Je n’en avais pas besoin mais avec c’est encore mieux, c’est un peu comme découvrir de nouvelle perspective avec la médiation. Cela ouvre des portes et les effets sont plus importants que ce que l’on imaginais au début.

    Cela a changé ma sexualité aussi, le fait de découvrir cet orgasme qui nécessite de l’attention et une démarche nous rapproche de la femme et de l’orgasme féminin. Depuis, je suis plus à l’écoute de ma compagne, je prend mieux soin d’elle, je suis plus à l’écoute de son corps, je respecte plus son processus d’orgasme.

    Oui, mes tétons sont devenus très sensibles aussi et le fait de me les lécher me fait grimper au rideau 🙂 Agréable effet secondaire …

    #10227

    En réponse à: Préparation adéquate

    Andraneros
    Participant

    La pénétration tant vaginale qu’anale ne peut se faire dans de bonnes conditions que s’il y a désir et confiance. La situation que vous décrivez semble montrer que s’il y a bien confiance le désir manque. Je pense qu’aucune préparation matérielle, aussi soignée soit-elle, ne peut remplacer le désir.
    Vous dites

    nous ne parlons que très peu de sexe et encore moins d’anal

    .
    Votre « Douce » ne pourra progresser que si vous parvenez à engager le dialogue avec elle sur ce sujet. Il vous faut comprendre si ce blocage est la traduction d’un rejet profond, éventuellement insurmontable, ou bien la marque d’une hésitation devant une expérience nouvelle à l’écart de son cadre culturel de référence.

    Je suis un homme mais je peux imaginer que votre « Douce » ait besoin du même apprentissage du plaisir anal que les hommes :

    -1) prise de conscience de l’existence du plancher pelvien du clitoris jusqu’à l’anus,
    -2) prise de conscience des différentes sensations qui s’y localisent,
    -3) exercices de contractions,
    -4) exercices de relaxation,
    -5) découverte des caresses ciblées sans pénétration,
    -6) reprise de ces exercices avec pénétration légère.

    Je pense que si vous parveniez à présenter cette approche progressive et douce, les appréhensions de votre « Douce » seraient d’autant moins fortes que les premiers pas / exercices se feraient sans pénétration.
    Si votre « Douce » peut accéder à ce forum elle en apprendrait sans doute beaucoup sur ses propres réactions à travers la lecture des expériences qui sont rapportées, particulièrement si nos membres féminines acceptent de présenter leur apprentissage du plaisir anal.

    En conclusion votre souci de donner encore plus de plaisir à votre « Douce » ne devrait pas se limiter à la préparation matérielle aussi importante soit-elle mais s’étendre à la préparation psychologique et physique de votre « Douce ». Cela vous demandera, au delà de l’amour que vous lui manifestez, peut-être beaucoup de patience. En échange votre vie de couple vous apportera encore plus de satisfaction que ce n’est déjà le cas.

    #10154

    En réponse à: Expérience et questions…

    rahonavis
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je souhaitais également partager avec vous ma découverte de l’orgasme prostatique:

    Je souhaitais ici faire par de mon expérience de l’orgasme prostatique.
    Je crois qu’il y a longtemps que j’avais entendu que la prostate pouvait donner beaucoup de plaisir à l’homme, sans l’avoir pour autant expérimenté ni même envisager de le faire. J’ai tout de même un jour fait l’achat de deux modèles de stimulateur, l’Aneros Progasm et le Bloomy de Fun Factory, dont l’usage n’a absolument pas été concluant, même plutôt inconfortable et douloureux. Je mesure aujourd’hui que l’échec de ces tentatives a clairement été imputable à l’absence de conseils d’utilisation et du choix de stimulateurs inadaptés au débutant que j’étais.

    Les mois et les années ont passé jusqu’à ce que je tombe par hasard sur le web sur un site ou un article, je ne sais plus, sur l’Aneros Hélix et sur le traité d’Aneros. Découvrir que la stimulation prostatique pouvait générer des orgasmes aussi puissants sans limite, et disposer de la « méthode » à suivre pour y parvenir a nettement piqué au vif ma curiosité. Il faut dire que je suis plutôt quelqu’un de curieux et d’expérimentateur de nature. Contrairement à un certain nombre d’hommes (et de femmes également), aucune zone de mon corps ne me parait taboue pour en tirer du plaisir et je ne me sens absolument pas tendre vers une tendance homosexuelle parce que je pourrais prendre du plaisir par une quelconque forme de stimulation ou de pénétration anale (une partie de moi pourrais même regretter cette absence de tendance à l’homosexualité comme une expérience qui manquera à mon existence, mais c’est ainsi, les hommes ne m’attirent pas du tout). Bref, après avoir lu et étudier les sites, témoignages et informations disponibles, je me suis procuré un Aneros Hélix, réputé comme le plus efficace et surtout le plus adapté aux pratiquants débutant. J’ai calé dans mon agenda le soir où j’allais tester cet étrange petit objet et j’avoue que quelques heures avant la séance à proprement parlé, je me suis senti envahi d’une incroyable excitation (non sexuelle) et d’une grande fébrilité, un peu comparable à celle qui précède la première fois que l’on va sortir avec une fille ou faire l’amour avec pour la première fois : cette impatience de découvrir un nouveau plaisir.

    Pour ma séance, j’ai suivi les consignes, en tout cas j’ai eu ce sentiment. J’ai acheté un lubrifiant à base de silicone pour enduire l’Aneros et du lubrifiant à base d’eau (les petites poires Aneros de 5 ml) pour la lubrification de l’anus et de la cavité anale. J’ai introduit l’objet, me suis installé sur le dos, les jambes pliées et un coussin sous les fesses pour les surélever et ai commencé à me détendre. Après une dizaine de minutes, j’ai commencé les mouvements de contractions décrits dans le traité. Celui-ci décrit deux techniques de contraction : celle de comprimer les muscles périnéaux comme en serrant les fesses et celle d’obtenir une contraction en « poussant ». Personnellement, je n’ai pas trouvé le truc avec la poussée et me suis concentré sur la contraction. J’ai effectué des petites contractions pendant une durée de 30 secondes, ai fait une pause et ai recommencé ainsi de suite. Au bout de 20 à 30 minutes, j’ai clairement commencé à ressentir ce qu’il se passait, à sentir des tremblements apparaître et mon pouls s’accélérer. Après 40 minutes de pratique, j’ai vraiment eu le sentiment d’approcher un plaisir intense puis ai commencé à m’en éloigner. Rétrospectivement, j’attribue cette redescente à deux choses : l’alternance trop rapide et parfois trop forte des contractions, comme pour forcer le plaisir, ce qui a pour effet d’écraser les sensations prostatiques et de faire redescendre le plaisir. L’autre a été l’erreur de boire une heure avant. L’envie d’uriner est incompatible avec le plaisir prostatique qui l’accentue terriblement. Il est très dur de redémarrer la remontée vers le plaisir après avoir uriné. J’ai tenté de redémarrer pendant une bonne demie-heure sans succès, et ai fini par abandonner après une heure et quart de séance, lorsque j’ai senti mon anus commencer à se crisper autours de l’Aneros.

    J’avais lu qu’il était rare d’atteindre l’orgasme prostatique la première fois, et que de nombreuses tentatives étaient nécessaires pour apprendre à maitriser ces sensations. Cette première expérience a vraiment été divine, et le niveau de plaisir atteint m’a clairement laissé imaginer les sommets de jouissance potentiellement accessibles. J’ai fait plusieurs autres séances dans les semaines qui ont suivi. Toujours selon le même rituel : allongé sur le dos, les jambes ramenées vers moi et écartées, le bassin légèrement relevé par un coussin et l’alternance de contractions pendant des séquences de 20 à 30 secondes. Malheureusement, ces séances se sont vraiment révélées décevantes. Tout d’abord parce que la mauvaise gestion de mon hydratation a de nouveau fait avorter certaines séances par une pressante envie d’uriner écrasant toute sensation de plaisir, mais surtout par ma grande difficulté à trouver et surtout répéter la bonne contraction générant le bon mouvement du stimulateur en moi. Il m’arrivait de trouver pile le bon mouvement qui provoquait instantanément une montée en flèche du plaisir puis que ca stagne ou redescente parce que mon contraction était un peu trop appuyée ou mal positionnée. A chaque fois, j’interrompais mes séances au bout d’une heure environ, constatant que mon niveau d’excitation était totalement redescendu et que la zone anale commençait à présenter des signes d’irritation.

    Je crois avoir fais peut-être six ou huit séances comme cela, après ma première tentative. J’avoue avoir commencé à déchanter. J’ai essayé de changer de position en me mettant sur le côté, mais c’était encore moins bien. Je me suis alors replongé dans la lecture du traité d’Aneros pour finalement mettre le doigt sur un détail qui a fait toute la différence : il semblait ne pas falloir alterner les contractions pendant 20 à 30 secondes, mais plutôt rester contracter en continu pendant ce temps. Ayant le sentiment d’avoir mis le doigt sur un détail important, j’ai entamé une nouvelle séance en changeant ma manière de faire. Peut-être cela a-t-il été du au fait que mon cerveau était devenu plus sensible aux sensations issues de la stimulation prostatique, toujours est-il que contrairement à d’habitude, où il me fallait presque une demie heure de détente et de contractions alternées pour sentir le plaisir décoller, j’ai cette fois-là atteint un niveau de plaisir supérieur en à peine 10 à 15 minutes. En fait, je sentais en moi qu’en restant contracté, l’Aneros exerçait une pression constante, mais maitrisée sur ma prostate, produisant immédiatement des sensations délicieuses et allant crescendo. Par ailleurs, le maintien contracté a rapidement provoqué des contractions en rythme, au niveau de fesses, du périnée et de l’anus, induisant un mouvement du stimulateur qui augmentait encore le plaisir. J’ai commencé à atteindre des niveaux de plaisir et d’excitation assez conséquent, mais sans arriver à ce sentiment d’explosion ou d’orgasme. Il me fallait terminer par une masturbation classique, mais démultipliée en sensation par le mouvement de l’Aneros associé.

    J’ai ainsi fait deux ou trois séances comme cela, jusqu’à LA séance ! Etant seul chez moi ce soir là, j’avais fait une petite séance satisfaisante, approchant de l’Orgasme, mais sans y parvenir. Et puis (j’avais du lire quelque part que quelqu’un avait essayé cela avec succès), j’ai décidé de conserver l’Aneros en moi pour dormir. Je me suis ainsi retourné sur le ventre et me suis assoupi. Je me souviens m’être éveillé le ventre en feu quelques temps après. Installé ainsi sur le ventre, l’Aneros exerçait une pression constante sur ma prostate, qui a fait monter l’excitation, le tout associé à la détente provoquée par l’endormissement. Le plaisir est monté, monté, et chaque nouvelle contraction augmentait le plaisir. Tous les muscles de mon corps se sont retrouvé pris de spasmes jusqu’à un moment où chaque contraction s’est mise à provoquer une décharge de plaisir démente. Et plus je contractais et appuyais sur la prostate, plus le plaisir revenait, sans jamais éjaculer. Je crois que cette nuit-là, j’ai vécu ce grand « O » dont tant on témoigné à son sujet. Je confirme que seul l’épuisement physique et un épuisement sensoriel au niveau de la prostate met fin à la séance.
    J’avais découvert la position et la manière d’atteindre le septième ciel. J’ai depuis reproduit plusieurs fois l’expérience, avec chaque fois plus de maitrise et de plaisir. Le truc intéressant est que cela a décuplé les sensations de la prostate et la finesse avec laquelle on a conscience de ce qui se passe. Je sens depuis, lors de masturbations solitaires ou de rapports avec ma femme, nettement les variations de sensations au niveau de ma prostate (la montée du plaisir, la phase ou elle se remplit avant l’éjaculation, sa contraction au moment de celle-ci et surtout, ces vagues de plaisirs après avoir joui, en contractant subtilement certains muscles, comme un écho.

    Je mesure que je ne suis qu’au début de mon parcours. Il me faut approfondir mes expérimentations (rythmes, positions, modèle de stimulateur), expérimenter cette stimulation dans le cadre de rapports à deux (j’avoue pour le moment avoir du mal à concilier érection et stimulateur). Quoi qu’il en soit, je souhaitais témoigner ici de mon expérience de mon cheminement. Je voulais surtout dire que contrairement aux stéréotypes qui circulent sur les orgasmes masculins et féminins, les hommes et les femmes ne sont physiologiquement pas si différents, et que nous les hommes pouvons aussi avoir accès à des orgasmes internes multiples intenses, mais qu’ils se méritent. C’est au prix d’une prise de conscience de soi-même, de son corps et de ses sensations, libérée des taboues et idées reçue, en se basant sur l’expérimentation que l’on y arrive. Je suis certain que les plaisirs à venir sont encore bien plus forts et intenses que je ne peux l’imaginer, et je ne voudrais pour rien au monde me priver de leur découverte.

    Je vous souhaite à tous un bon voyage dans la découverte de vous-même et de votre plaisir.

    #10145

    En réponse à: Présentation des membres

    Tortuegénitale
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je pense qu’à l’avenir je m’adresserai davantage à ces derniers, même si je suis curieux sur tout et que le plaisir féminin m’intéresse aussi.

    J’ai eu 19 ans en décembre dernier. Le temps passe. Je suis pressé de découvrir.. Pour le moment je n’ai pas eu le droit au Super-O galactique, mais la navette a decollé, ça monte en ce moment assez bien donc je suis heureux 😀

    Nouveau mot clé, en Août dernier : prostate. S’en est suivi des recherches avant la rentrée et l’achat d’une panoplie d’Aneros (dans l’ordre : Maximus, Helix, Progasm, Vice) étalé sur les mois qui m’amènent jusqu’à aujourd’hui.

    Tout n’a pas commencé très fort. Je suis tombé dans le piège de l’araignée pornographique américaine macho pas trop tôt, mais pas assez tard non plus, et petit moucheron que je suis, mon poids plume peut encore me sauver (donc ma démarche vaut le coup je pense). Je me suis plutôt attardé sur mon PC (le muscle) au départ, vers Septembre, et les premiers vents frais sont arrivés. J’ai aussi commencé à me dire que je n’avais pas affaire à un catalogue de secte (la secte Aneros pensais-je). Ça fait du bien de trouver du spontané et de l’authentique (sur Internet en plus, quel miracle!). Mes questions pour vous sont à la fois nombreuses et complètement dispersées. Je vais prendre mon temps sur le forum 🙂

    La première idée qui me vient : j’ai gardé en moi l’Aneros Helix une nuit. Point négatif : je le sentais, donc ma nuit était moins profonde (pas de beaucoup non plus) que d’habitude. Point très positif : le lendemain = admission de mes fantasmes, idées nouvelles quant à ma sexualité, mon pourcentage d’orientation sexuelle, et ce qui est bon quand on est passif (à moitié en réalité). Pour être franc, ce qui ne pouvait pas se faire psychologiquement de ma part s’est fait fait par le biais du plaisir complètement nouveau ressenti lorsque je me suis masturbé, de façon tout à fait classique, ce beau lendemain, à 2 reprises. J’ai eu l’impression que je ne pouvais faire autrement que d’avoir du plaisir à penser ce que je pensais, et à ressentir ce que je ressentais. Ce qui est en effet compliqué quand on est débutant, c’est que le plaisir n’est pas suffisamment grand pour dire à nos petites voix intérieurs de foutre le camp, et c’est souvent la psychologie réprobatrice qui l’emporte sur le terrain du corps.

    Un autre point : celui de la relaxation. Je lis beaucoup de témoignages en temps libre, et les témoignages français ont tous été lu (ici comme ailleurs: forum du site officiel Aneros). Nombreux sont les membres à porter une importance toute particulière, et même les plus avancés, à la relaxation. J’ai tendance (fâcheusement? en tout cas spontanément) à ne pas porter la même attention à cela. Le temps manque aussi, avec les études.. Souvent le début est très sympa, puis ça se noie, et puis ça remonte, et ça n’est plus pareil, c’est plus diffu. Merci pour la précision aurais-je envie de vous faire dire. En fait, c’est hyper-galère de pointer une précision quelconque là dessus. C’est donc la raison pour laquelle il est difficile aussi de se situer sur le chemin, du point débutant, au point premier-Super-O. Je dirais tout de même que, sur le graphique d’intensité de plaisir proposé par NXPL, je me situe au maximum de mon plaisir juste derrière ce que j’ai envie d’appeler le Mont-Blanc (orgasme éjaculatoire classique, qui nous laisse fatigué derrière). Seulement là, j’aimerais faire l’Everest, en plus celui là n’est pas dangereux ! Mais qu’il est difficile.. 😀 il faut avoir l’intelligence de la grimpe.

    Je suis tout à fait admiratif de ces membres, à l’aise et confort, qui ne racontent pas de sottises : c’est agréable. Merci.

    Globalement je pense être lent et à la fois plein d’envie sexuelle (cela est peut être du à mon inexpérience sexuelle). Je me suis nommé Tortuegénitale, en hommage à ma lenteur, et au dessin animé de jeunesse. Je vais bien finir par trouver quelque chose malgré tout, avant le lièvre (celui qui est en moi, et qui ne voit ça que comme un trophée). Ce pseudo changera fonction de mon évolution, et assez vite je l’espère (là c’est le lièvre qui parle).

    Ce qui me rend heureux (vraiment), c’est que ce changement est pour moi une réconciliation avec l’impression d’avoir tout à apprendre (de la vie, des seniors, de la sexualité), de laisser la fascination, le laisser-aller, la découverte revenir dans leur panier. Le plus fort c’est de débuter une séance pour soi sans savoir ce qui va nous faire du bien, et comment ça va nous faire du bien. C’est énorme! C’est vraiment sur ce point que je tiens à donner mes remerciements à NXPL, et aux membres du forum. Je me noyais dans ma vie sexuelle. Alors certes j’ai sifflé et ai un peu nagé pour me sauver, mais c’est l’équipe de sauvetage qu’il faut saluer!

    Voilà pour moi, sur cette page 😉

    Je crois avoir évoquer des questions qui auraient tout à fait leur place pour le coin des conseils sur l’orgasme prostatique : je vais poster un extrait de ma présentation à cet endroit précis où on pourra en débattre plus en détails.

    #10023
    logansan
    Participant

    Cela fait 1 mois maintenant que je pratique le massage prostatique. J’ai déjà posté dans une autre section mais je voulais résumé ici mes séances et apprentissages, et rajouter 2-3 précisions.
    En tant qu’hétéro, j’avais déjà essayé le doigt dans l’anus pour voir, et remarqué que cela intensifiait l’orgasme éjaculatoire, mais pas d’équipements, pas de connaissances autres, cela m’a suffit. Par contre, j’ai toujours été jaloux des orgasmes féminins et de leurs possibles puissances et répétitions. J’avais aussi une sensation, comme une intime conviction que je pouvais vivre des plaisirs sexuels plus intenses, mais comment ?
    Et à 42 ans, m’est revenue cette curiosité d’aller plus loin. Dans mes recherches pour en apprendre plus et procurer plus de plaisir à ma cher et tendre, je suis tombé sur des articles ou paragraphe de livre parlant du point G, mais aussi du point P… Curieux mais pas décidé. Puis à force de chercher à comprendre, articles, vidéos, ce site, 2 essais ‘maison’ de tripotage de prostate car mes doigts ne me permettent pas grand chose je trouve, je frôle ma prostate mais dans un inconfort de position physique ; je me suis décidé pour le Naughty Boy de Rocks Off (une occasion d’achat que je regrette à moitié : les vibrations noient les sensations et la partie logé dans le sphincter n’est pas assez longue donc il ressort souvent, étant atteint d’hémorroïdes, ça irrite)
    Mais ça fait des choses inconnues et plaisantes. Au bout d’une semaine, impulsion d’achat de l’Anéros Hélix, tant qu’à faire cela semblait le bon choix.
    Et hop, à l’essai le jour de réception, une dose de gel à l’eau Lubrix, bien entendu, j’avais révisé le traité, de bonnes sensations,des contractions involontaires, mais pas grand chose de plus, et surtout pas tenté de mettre en mode vibrant. Donc apprentissage de la patience.
    Pause forcée de 15 jours (pas de moments intimes sous le coude) mais à la moindre occasion je m’amusais à contracter mon muscle PC (pubo-coccigien). Suite à un réveil en milieu de nuit, je lance un exercice de relaxation/contraction du PC, et là surprise, des sensations de plaisirs sans me toucher : ces exercices m’ont permis de réveiller les sensations de ma prostate ! Et réveiller et le bon mot car ces sensations ne me sont pas inconnues mais rares et fugaces par le passé et eues par hasard.
    Donc au bout d’un mois seulement, (mon chemin de vie me l’a permit) je prends mon pied. Sessions longues avec aneros quand j’ai le temps, où je me force à la relaxation après insertion, car au-delà des sensations physiques, le mental est super important ici, ne pas avoir de pensée parasite, et garder une boule de feu d’excitation dans le bas-ventre. Mais surtout de passer des barrières psychologiques : oser devenir passif en recevant le plaisir et s’y abandonner, d’ailleurs il me semble que c’est comme cela que les femmes fonctionnent (enfin certaines sûrement).
    Sinon, séances courtes et avec plaisirs légèrement inférieur car plus de concentration nécessaire sans insertion, juste avec des contractions du muscle PC mais vers la zone sous le pénis, donc la zone prostatique, caresses du corps, des bourses, du périnée et même du gland grâce au liquide séminal. Et si je peux vraiment me lâcher : gémissements, c’est con, mais ça amplifie encore les sensations.
    Accessoirement, je tiens aussi plus longtemps avant d’éjaculer en rapport intime avec madame, elle se rend compte de quelque chose… On a déjà parler de ces points G/P, mais il y a encore du chemin à faire ensemble qui m’excite rien que d’y penser.
    Le pire c’est que je pense ne pas être encore au maximum de ce que je peux ressentir à ce niveau : ma prostate a encore un potentiel de réveil.
    Bref, tout cela pour donner les maîtres mots déjà cités une bonne centaines de fois :
    relaxation, patience, ressenti, abandon, acceptation, temps devant soi, confort, persévérance…
    Le risque est de devenir accro, mais il faut résister pour encore mieux apprécier !
    Bon courage, que ce post aide comme d’autres posts m’ont aider.
    PS : Bises à Songe que je trouve curieuse comme moi.

    #9915

    En réponse à: Ejaculation Féminine

    Math
    Participant

    Et un lien vers “le point G et l’éjaculation féminine” de Deborah Sundahl:

    http://www.cinemay.com/voir/33411/

    J’ai un week-end très coquin qui s’annonce, et du bon matériel à utiliser avec ma partenaire: Njoy pure wand et Lelo smart wand…peut-être les deux ensemble…Je vous dirais le résultat 🙂

    #9593

    En réponse à: Présentation des membres

    logansan
    Participant

    Logan, 42 ans, marié.
    En recherche du plaisir depuis … longtemps. Je cherche à connaitre mon corps et pas que pour le plaisir du sexe. Il y a longtemps que j’ai découvert le doigt dans l’anus pour plus de plaisir éjaculatoire, mais c’était par phase, et je me sais hétéro.
    En cherchant à comprendre le plaisir féminin, pour en procurer plus à ma femme et l’aider à découvrir mieux son corps, c’est le mien que j’explore !
    Et je pense que je n’arrêterais pas d’arpenter ces chemins !

    #9285

    En réponse à: Premier orgasme vaginal

    MmeFlo
    Participant

    Songe “Concrètement, c’est difficile de m’expliquer. Je sens que le gland touche une zone que j’ai maintenant très précisément identifiée et, avec mon homme actuel, c’est alchimique, son sexe est fait pour mon point G. ”

    Vécu dans une variante de la levrette (une jambe repliée – semie allongée sur le ventre), pour le coup, c’est effectivement, monsieur qui stimule et c’est vraiment, top ! Et après notre amie Andromaque 🙂

    ça ressemble à ça : http://www.aufeminin.com/couple/album856237/kamasutra-21211348.html

30 réponses de 1,381 à 1,410 (sur un total de 1,438)