30 réponses de 121 à 150 (sur un total de 340)
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  • #34245
    aneveil
    Participant

    @Epicture

    Genial ! as-tu testé en érection ? Avec le penis et les testicules dans la bague ?

    Oui bien sûr 🙂
    Il y a des moments ou c’est un véritable délice, les sensations accrues par le cockring lourd qui serre et tapote les bourses…
    Il y a en effet une manière de s’asseoir bien cambré pour que la prostate entre en jeu
    et là je me mets à gémir et même hurler (ce qui est rare lors d’une masturbation classique)
    Je viens d’avoir un orgasme de cette manière et c’est vrai que tant que l’on reste dans des sensations entre les bourses serrées et la prostate,
    il n’y a pas de risque d’éjaculer. Faire monter l’énergie prostatique dans la zone du sacrum me déclenche de bons orgasmes en à-less ou avec un masseur
    et ça fonctionne aussi en se masturbant avec en plus l’excitation de la nouveauté, admirer mon sexe magnifié et gonflé à bloc, le plaisir pénien en plus…
    Par contre j’ai toujours beaucoup de pré-sperme quand je m’approche près de l’éjaculation et je me demande si je ne m’approche pas trop du non-retour ?

    Pour l’instant j’ai du mal à ne pas éjaculer plus de 5 jours d’affilé, j’ai donc de quoi progresser.


    @Epicture

    Je sens les pulsations de ma prostate sans rien faire. Je sens des minis vagues energetiques qui font vibrer la region de mon sacrum. Je suis dans la periode ou : soit j’apprends à maitriser cette incandescence permanente, via par exemple la relaxation ou le meditation, soit je vais au bout dune séance de masturbation. On verra…

    Tu essaie de diriger cette énergie vers le cœur ou le cerveau ?
    Quand je me sens trop rempli d’énergie sexuelle (mon bassin en feu…), j’avoue ne pas toujours arriver à gérer et parfois une éjaculation
    me semble être la solution la plus raisonnable pour éteindre l’incendie, car sinon je ne peux rien faire…

    #34234
    Epicture
    Participant

    Ca fait 15 jours sans ejaculation. Je sens les pulsations de ma prostate sans rien faire. Je sens des minis vagues energetiques qui font vibrer la region de mon sacrum. Je suis dans la periode ou : soit j’apprends à maitriser cette incandescence permanente, via par exemple la relaxation ou le meditation, soit je vais au bout dune séance de masturbation. On verra…

    #34197
    Andraneros
    Participant

    Votre remarque @surlec0 :

    On pourrait croire que parce qu’on est d’un naturel stressé, on ne peut avoir accès à l’orgasme prostatique mais je pense qu’en incorporant un peu ne méditation(ou autre activité de détente) dans ses habitudes, ne serait ce que 5 minutes tous les jours, on peut trouver le relâchement nécessaire.

    Sera très encourageante pour tous ceux qui nous lisent et pensent que notre pratique du massage prostatique n’est pas faite pour eux.

    Débuter votre cheminement sans devoir le cacher à votre femme vous met dans les meilleures conditions de réussite. Cette situation vous met surtout en mesure de partager votre ressenti avec votre femme et d’enrichir votre relation au point d’ouvrir une nouvelle ère dans vos relations. De telles discussions prépareront au mieux le moment où elle aura envie de (re)prendre le contrôle de vos orgasmes en participant activement au massage.

    Attention ! Elle doit en avoir envie en toute confiance, et non le faire par amour sous la pression de vos demandes.

    Bon cheminement à vous deux @surlec0.

    #34186
    surlec0
    Participant

    Je ne pense pas que c’est seulement de la chance. Vous avez su accepter une discipline de vie, de la pratiquer avec application. Votre expérience orgasmique n’est que l’un des fruits de cette application.

    merci.
    Je précise que je ne suis pas quelqu’un de naturellement calme et serein. Je suis plutôt un faux calme, anxieux.
    Je suis venu au yoga à cause d’une hernie discale et à la méditation parce qu’à certains moments je ne pouvais plus faire de yoga à cause de mes problèmes récurrents au dos. Aujourd’hui je fais 2 fois 30 minutes de yoga par semaines, ce qui n’est pas énorme, et un peu de méditation presque tous les jours, entre 10 et 30 minutes, en remplacement de la sieste(mon travail me le permet!).

    On pourrait croire que parce qu’on est d’un naturel stressé, on ne peut avoir accès à l’orgasme prostatique mais je pense qu’en incorporant un peu ne méditation(ou autre activité de détente) dans ses habitudes, ne serait ce que 5 minutes tous les jours, on peut trouver le relâchement nécessaire.

    Concernant le partage de tout ça avec ma femme, je n’ai pas vraiment de question.
    Nous partageons déjà beaucoup. Elle est au courant depuis le début. Elle a un peu plus de mal que moi avec certains aspects de la sexualité mais n’a pas de mal à en parler. Elle est déjà multi-orgasmique. Je voulais juste dire que ce que les sensations que j’éprouve en solo sont tellement extraordinaires que j’ai envie de les partager. Par exemple en lui demandant de me caresser pendant que je jouis avec ou sans le masseur, ou en lui faisant bouger l’aneros à ma place pour arriver à l’orgasme. Je pense que ça sera possible. Par contre je sais qu’un massage de la prostate avec son doigt sera plus compliqué, mais ce n’est pas grave, je peux m’en passer. Juste partager un peu me suffira.

    #34185
    Andraneros
    Participant

    Vous concluez @surlec0 avec cette phrase :

    Il me tarde maintenant de partager petit à petit tout ça avec ma femme.

    Tout dépend de sa propre sensibilité sur ces sujets, exploration anale, acceptation de l’idée d’une masturbation systématique en vue de développer son potentiel orgasmique, profonds changements de la sensualité de son mari, évolution multi-orgasmique de son mari, disparition de l’éjaculation de son mari comme preuve de sa satisfaction.

    Vous ne nous dites pas si votre expérience récente de l’orgasme prostatique commence déjà à modifier votre sensualité, votre sensibilité aux caresses de votre femme. Si c’est le cas elle doit commencer à le remarquer et devrait vous en faire la remarque dans un futur proche. Ce peut être un bon point de départ pour lui expliquer votre évolution.

    Je suppose qu’elle est au courant de votre pratique du yoga et de la méditation. C’est une autre porte naturelle pour expliquer votre évolution.

    Peut-être a-t-elle eu l’occasion de voir votre masseur Aneros ? Utilisez-vous d’autres sextoys pour elle ou pour couple ? Si elle n’est pas déjà multi-orgasmique vous pouvez lui offrir un stimulateur clitoridien de type womanizer qu’elle pourra essayer seule et qui facilitera son accès a des orgasmes répétés (ce type de jouet est l’un des deux piliers de la transformation sexuelle de ma femme).

    Vous pouvez lui proposer la lecture du site Nouveauxplaisirs et plus particulièrement du forum. La forme et le contenu des messages ne peuvent que l’encourager à vous suivre dans votre quête de développement personnel et à participer avec vous au développement de votre sexualité de couple.

    Bon cheminement @surlec0.

    PS : Vous dites

    Alors j’ai beaucoup de chance.

    Je ne pense pas que c’est seulement de la chance. Vous avez su accepter une discipline de vie, de la pratiquer avec application. Votre expérience orgasmique n’est que l’un des fruits de cette application.

    #34182
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @surlec0. Vous nous dites :

    J’arrive alors à l’orgasme en 1 mois.

    Je signale quand même que je suis un jeune quadra assez sensible (profession artistique), je fais du yoga depuis quelques années et de la méditation quotidiennement

    C’est une magnifique expérience et je vous remercie de préciser comment votre hygiène de vie vous avait « préparé » à la vivre.

    j’avais du mal à croire les témoignages parlant de plaisir en se caressant les tétons jusqu’à ce que j’essaie pendant un orgasme…j’ai complètement changé d’avis et ai de très bonnes sensations maintenant. mes seins se sont éveillés, comme s’ils étaient connectés à la prostate, 

    Je vois que vous bénéficiez vous aussi des « effets secondaires » que nous sommes nombreux à découvrir à notre plus grande surprise et pour notre plus grand plaisir. Vous commencez à constater que cette pratique est un cheminement sans fin et que vos premières découvertes seront suivies par beaucoup d’autres comme celle-ci :

    Après quelques semaines de pratique d’orgasmes sans masseur, j’ai retenté avec le masseur avec succès cette fois-ci

    Vous avez bien fait de reprendre votre exploration avec un état d’esprit très expérimental. Votre succès est mérité. Ce que vous dites est intéressant :

    Je conseillerai donc d’essayer d’avoir un orgasme sans masseur avant d’essayer le masseur mais faites surtout comme vous le sentez et essayez plusieurs choses.

    Vous avez raison à certains égards. L’absence de masseur présente deux avantages :
    1. Vous n’êtes pas dans l’attente de l’efficacité automatique du masseur,
    2. Vous êtes contraint à une discipline mentale (détente, concentration) et physique (respiration, relâchement musculaire, contractions) qui sont les sources des contractions involontaires.
    Mais je répète ici que votre expérience en yoga et en méditation a vraisemblablement beaucoup contribué à votre disponibilité orgasmique, même si vous êtes passé par une phase d’apprentissage. Pour nos amis qui savent qu’il ne faut rien attendre de chaque session, qui savent que l’insertion du masseur n’est pas suffisante, qui acceptent l’idée qu’un travail sur eux-mêmes est nécessaire, la présence du masseur facilite la perception des premières sensations.
    Votre expérience confirme ce qui est dit dans le wiki Aneros et que je répétais il y a presque 4 mois. Le masseur est une béquille qui nous aide à avancer dans la voie de la maîtrise de notre énergie sexuelle et n’est pas nécessaire. Nous sommes cependant nombreux à en ressentir le besoin avant de voler de nos propres ailes.

    La lecture de votre témoignage est un vrai bonheur et en même temps très instructive. Merci et bon cheminement @surlec0.

    #34181
    surlec0
    Participant

    Bonjour,
    J’avais survolé ce site il y a quelques 6 mois ou 1 ans, je ne sais plus, cherchant des renseignements sur l’orgasme prostatique. Après la lecture de tous ces témoignages très intéressants et du guide très bien fait, je me décide à acheter un aneros.
    J’ai alors quelques sensations mais rien de très concluant.
    Je fini par laisser tomber car je trouvais très contraignant de devoir sortir tout le matos et d’être obligé de trouver de longues plages horaires où je serai seul, ce qui n’est pas facile avec une vie de famille.
    Quelques mois plus tard, j’entreprends de muscler mon muscle pc pour bloquer le sperme juste avant l’orgasme, dans le but d’avoir un orgasme pénien sans éjaculation et éventuellement d’en avoir plusieurs, truc que j’ai vu sur le net.
    Je me rend alors compte que j’ai des sensations de plaisir en faisant cet exercice et fais le lien avec la prostate et ce que j’avais lu sur ce forum.
    Je retourne sur le forum pour lire tout ce qui parle d’orgasme prostatique sans l’aide d’un masseur et entreprends de me diriger plutôt vers cette voix là.
    J’arrive alors à l’orgasme en 1 mois.
    Il faut préciser que dans mon cas, comme j’ai pu le lire dans d’autres témoignages, je n’ai pas besoin de me détendre 20 minutes avant de commencer les contractions. Les vagues de plaisirs viennent rapidement, ce qui permet de le faire beaucoup plus souvent que si j’avais le masseur et que je suivais les instructions du manuel. Ce qui fait que les progrès sont fulgurants. J’ai même dû me freiner au début, ayant peur de tomber dans une sorte de dépendance.(Je signale quand même que je suis un jeune quadra assez sensible (profession artistique), je fais du yoga depuis quelques années et de la méditation quotidiennement. Malgré cela je suis assez pragmatique)
    Je n’ai pas besoin de m’isoler non plus, il m’est arrivé de le faire le soir au lit, ma femme dormant à côté.
    C’est un peu comme de se masturber.
    Côté technique, je faisais une contraction de 15 secondes et un relâchement de 2/3 secondes. Là dessus, j’ai essayé plusieurs façons de respirer ou plusieurs temps de contractions mais je suis parvenu à l’orgasme pour la première fois en égalisant les durées, 5 secondes de contraction et 5 secondes de relâchement où je me concentre sur la sensation de plaisir pendant le relâchement(maintenant, plusieurs temps fonctionnent). Je pense que si le relâchement n’est pas assez long le muscle se fatigue et les vagues de plaisirs s’arrêtent, comme c’était le cas au début.
    Je n’ai pas besoin de me caresser pour arriver à l’orgasme et j’avais du mal à croire les témoignages parlant de plaisir en se caressant les tétons jusqu’à ce que j’essaie pendant un orgasme…j’ai complètement changé d’avis et ai de très bonnes sensations maintenant. mes seins se sont éveillés, comme s’ils étaient connectés à la prostate, mais ce n’est pas indispensable à mon plaisir.
    Pour la position, assis est très efficace pour moi. Je préfère être couché par terre sur un tapis, sur le dos, les mollets reposant sur le lis (les pieds sous la couette et une couverture sur moi:-). C’est identique à la position assise mais avec plus de détente.

    Après quelques semaines de pratique d’orgasmes sans masseur, j’ai retenté avec le masseur avec succès cette fois-ci (j’avais retenté une fois pendant le mois où je pratiquais les “contractions-vagues de plaisirs-sans orgasme” mais ça n’avait pas fonctionné).

    Les deux sont différents. A priori, plus fort avec masseur mais c’est difficile à décrire et différent pour chacun si on en croit les témoignages.

    Je conseillerai donc d’essayer d’avoir un orgasme sans masseur avant d’essayer le masseur mais faites surtout comme vous le sentez et essayez plusieurs choses.

    Je ne pourrai remercier suffisamment les auteurs et les témoins de ce forum.
    Vous avez très largement contribué à changer ma vision et pratique du plaisir et de la sexualité. Il me tarde maintenant de partager petit à petit tout ça avec ma femme.

    Merci

    #34149
    Andraneros
    Participant

    Réponse sur la méthode
    (le « edging » permet d’)

    effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation… on fait comment ?

    Il s’agit de stimuler le pénis comme on le ferait pour obtenir une éjaculation mais de le faire avec comme objectif prioritaire de ne pas éjaculer. Cette stimulation n’est donc pas une « simple partie de plaisir » mais un véritable exercice d’autant plus difficile qu’on s’applique à s’approcher le plus près possible du point de non-retour. Cet exercice demande
    – concentration, pour analyser ses sensations et apprendre à les reconnaître, et
    – maîtrise de soi, pour prendre le contrôle de réactions musculaires initialement activées en mode réflexe.

    C’est la répétition en cycles de plus en plus longs des stimulations et du renoncement aux contractions éjaculatoires réflexes, véritable entraînement prolongé sur des semaines ou des mois selon les pratiquants, qui permet peu à peu de ne plus subir ces contractions éjaculatoires tout en restant soumis aux stimulations et en maintenant un niveau de jouissance très intense.

    La répétition de cet exercice permet au pratiquant de prendre conscience des tensions musculaires que fait naître la montée du plaisir et d’apprendre à les relâcher. Dans un premier temps on n’y parvient pas, puis on y parvient mais au prix de la perte du plaisir ressenti (on se remet à zéro) ; peu à peu on parvient à réduire les poussées éjaculatoire tout en maintenant la sensation d’un plaisir de plus en plus intense.

    (le « edging » permet d’)

    améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance… on fait comment ?

    L’exercice ainsi répété avec concentration, toute son attention étant dirigée sur le bas-ventre, on finit par prendre conscience des états de tension qui s’installent dans cette région avec la montée du plaisir. On découvre que cette région n’est pas uniforme telle que je la ressentais en commençant mon cheminement.

    On découvre qu’elle se décompose en zones plus localisées, la base du pénis, l’anus, la base du ventre juste au dessus du pénis, la zone rectale et peu à peu la prostate elle-même. On commence à percevoir que des contractions peuvent apparaître sur l’une et non sur l’autre, on commence à percevoir qu’on peut détendre l’une et contracter l’autre. On prend conscience des autres contractions associées à la montée du plaisir, On prend conscience qu’on peut agir sur chaque type de contractions indépendamment des autres.

    C’est une pratique raisonnée et systématique qui permet de découvrir en détail, de bien individualiser et enfin de contrôler des réactions initialement noyées dans l’ensemble psychomoteur réflexe qu’est la montée du plaisir sexuel jusqu’à l’éjaculation. La répétition assidue et raisonnée de cet exercice demande les mêmes efforts que la pratique du massage prostatique et permet de faire des découvertes qui sont très proches.

    Finalement la réponse à « comment ? » est souvent très banale. C’est la répétition de l’exercice associée à un état d’esprit expérimental rigoureux qui permet dans un premier temps la prise de conscience de ce qui se passe en nous et dans un second temps le contrôle de nos réactions. Comme c’est le cas pour l’apprentissage du chant, de la danse, de la gymnastique, de la méditation, du plaisir prostatique… Certains sont spontanément dans cette attitude et progressent « naturellement » très rapidement, d’autres ont besoin d’apprendre à se mettre dans cette attitude et progressent plus lentement ou non.

    Le piège de la question « comment ? » est que celui qui la pose dans sa logique de découverte soit dans l’attente d’une réponse qui lui garantirait de devenir multi-orgasmique. Sauf exception cette réponse n’existe pas.

    L’intérêt de la question « comment ? » est que celui qui la pose reçoive une réponse
    • qui l’aide à adopter une méthode de progression,
    • qui l’aide à prendre conscience d’un défaut de sa pratique, à le corriger et à reprendre sa progression
    • qui l’aide à reformuler sa question pour obtenir une réponse mieux adaptée à sa situation.

    #34145
    Epicture
    Participant

    Merci pour ton retour @fidelio.

    Oui je suis bien d’accord avec toi sur le fait que ce que nous recherchons ici c’est avant tout du concret. Le problème c’est que la progression concrète s’accompagne d’une évolution spirituelle indéniable, et il serait dommage de s’astreindre à ne pas en parler car cela permet d’aider ceux qui en témoigne, et ceux qui les lisent. Il y a une dimension spirituelle dans le sens ou la manière dont on se perçoit est fondamentale dans cette évolution. Il y a un jeu entre le mental et le corps qui se répondent et s’alimentent mutuellement. C’est à mon avis essentiel pour progresser. A mon avis, ceux qui ont eu la chance d’avoir rapidement des super O n’ont pas envie de s’arrêter là. Il y a autre chose, il y a plus, il y a différent, il y a mieux, toujours, et c’est ça qui est formidable.
    Le plus difficile à comprendre, et c’est aussi un problème philosophique, c’est de se percevoir dans une dimension qui n’a ni début, ni fin, il n’y a que continuité. Ainsi, peu importe à quel stade de son cheminement on se trouve, on y est, c’est la seule chose qui compte, et on y est en mouvement.

    Mais du concret, je vais en donner, c’était l’objet de ce fil de discussion, mais il fallait passer par cette étape qui confronte l’idée de masturbation à celle du massage pénien au sens de Mantak Chia. C’est chose faite. La conclusion, c’est qu’il y a masturbation éjaculatoire, qui n’est pas selon moi le degré zéro du plaisir masculin, mais une position sur un cheminement, et la masturbation non éjaculatoire qui est une autre position, dont les perspectives sont plus intéressantes.

    Ce que je veux faire, c’est faire part de ma pratique en montrant dans quelle mesure je m’écarte de la méthode proposée par Mantak chia. De la même façon, nous confrontons notre expérience au traité d’aneros, et aux autres témoignages.

    Il faut aussi aller voir la page dont j’ai donné le lien un peu plus haut sur l’orbite microcosmique. Cela permet de mieux comprendre de quoi parle Mantak Chia. L’orbite microcosmique, ce n’est pas une vue de l’esprit, ou une idéologie. Pour lui, c’est très concret, c’est ce qu’il y a de plus concret. Toutes ses techniques sont centrées autour de cette notion. L’énergie, on la sent concrètement circuler en soi, mais elle est indescriptible. On peut utiliser le terme d’énergie parce que elle est revigorante, énergisante. En l’état actuel de mon expérience, pour moi, cette énergie est stimulée de trois manières différentes : Par le massage pénien, par le massage prostatique, et par la méditation, à tour de rôle.

    Concernant la méditation, il y a dans le fil de discussion consacré au tantra, des liens qui montre concrètement comment pratiquer la danse de shiva/shakti, forme de méditation du tantrisme cachemirien. Elle est très puissante et stimule cette énergie, mais de façon différente. Le tantrisme qu’enseigne Daniel Odier, a une approche différente de celle du taoïsme de Mantak Chia. Il faut se renseigner un peu et aller sur YouTube pour écouter tout ce que ces deux personnages ont à dire, c’est très intéressant. Aucun n’est à mon avis dans un état d’esprit d’endoctrinement, ou de diffusion idéologique, contrairement à beaucoup d’autres qui utilisent ce fil à des fins purement commerciales. Du commercial il y en a toujours un peu, mais on est loin de la démesure de certains.

    Faire part de mon expérience, concrètement, c’est aussi parler de tout cela.

    Bon cheminement @fidelio

    #33825
    bzo
    Participant

    Tout dépend de la manière dont on voit les choses. Cela dépend énormément de son vécu, de la représentation que l’on se fait des choses. Il y a d’une part la possibilité de considérer que toute sensation est incluse dans un tout que l’on qualifierait de sexuel, et d’autre part la possibilité de considérer que « le sexuel », comme type de sensation, fait partie d’un tout sensoriel dont les sensations sexuelles seraient une composante parmi d’autres.

    les énergies subtiles, nappe phréatique mystérieuse au fond de nous,
    auxquelles on accède une fois qu’on a un certain niveau de réussite dans notre pratique,
    nous les transformons en sensations voluptueuses, en plaisir sexuel, en orgasmes
    mais elles peuvent très bien se transformer en autre chose

    durant des méditations actives genre Tandava ou des pratiques tantriques
    et bien d’autres, les extases mystiques ou assimilables,
    ma conviction est, qu’elles font toutes appel à ces énergies en nous

    les gens qui éprouvent des sensations mystérieuses, des états de conscience modifiée,
    des extases, des moments de félicité, de fusion, de communion de toutes sortes
    grâce à ces énergies montées en eux,
    ne les perçoivent pas forcément comme sensuelles, sexuelles,
    plaisantes, agréables certes

    dans ma pratique personnelle, j’ai en moi une couche de plaisir au premier degré,
    des flots de volupté, la chair en rut, la chair enivrée
    mais quand tout va bien, il y a aussi autre chose qui se passe,
    des sensations parfois plus proches de tous ces pratiquants de méditation, de tantrisme
    et d’autres pratiques diverses cherchant félicité, extases, état de conscience modifiée, etc
    peuvent éprouver

    j’aime ce mix des deux, il m’est fondamental
    avec encore une toute autre dimension atteinte dans cette dualité des sensations,
    grâce à cette androgynie totale que je suis capable d’atteindre désormais,
    j’ai rarement des orgasmes depuis un certain temps
    mais constamment dès la première seconde jusqu’à la dernière,
    des sensations qui semblent avoir bien des aspects de la jouissance,
    une sensation de félicité aussi souvent , très très euphorisante
    qui est en même temps sexuelle et en même temps , ne l’est pas

    #33810

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je pensais pouvoir un jour annoncer le basculement de mon être dans une autre dimension, celle ou les orgasmes prostatiques succédent aux super O, qui succèdent aux déferlantes, et aux tsunamis, mais cela ne se passe pas comme ça.
    Il n’y a pas pour moi de basculement, il y a lentes et progressives modifications, avec une courbe qui semble légèrement ascendante. Mais même cette assenions est difficilement perceptible, un peu comme le mouvement des aiguilles des minutes et des heures sur une horloge. C’est en remontant loin dans le passé que l’on peut éventuellement s’en apercevoir. Eventuellement parce que la connexion à moi même, à ce qu’il vit en moi, brouille l’image que je me fait du passé car je vis de plus en plus dans le présent. De ce fait, les éléments comparatifs se dissipent.
    Mon corps me parle de plus en plus souvent. Il m’envoie des signes, toujours agréables : vagues vibratoires, spasmes musculaires pics électriques, fourmillements, brusques changements du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, sensation de froid dans le dos, sensations de battements dans la gorge, etc… à n’importe quel moment du jour, ou de la nuit. Ces signes peuvent paraitre inquiétants, mais ils ne m’inquiètent pas. Tous les voyants médicaux (car je consulte quand même régulièrement) sont au vert. Mon médecin me dit que je suis en très bonne santé, sauf quelques réactions allergiques aux pollens.
    Je deviens accroc à toutes ces manifestations, corporelles et émotionnelles, quand elles s’estompent, je relance avec diverses pratiques :
    – Massage prostatique
    – Masturbation sans éjaculation (façon Mantak Chia)
    – Port d’anneau pénien
    – Séance de Méditations
    La méditation prend de plus en plus de place. Depuis que j’ai découvert tandava, la danse de shiva/shakti, (voir les liens dans le sujet dédier au tantra) J’ai abandonné le massage anerosless. Le mouvement de balancier de cette pratique doit certainement masser la prostate d’une façon beaucoup plus efficace. Probablement d’ailleurs comme doit le faire les techniques de mise en orbite microcosmique préconisées dans le Taoïsme, mais ce dernier favorise un mouvement ondulatoire d’avant en arrière. Il est pour moi moins naturel, plus forcé que le mouvement latéral de Tandava. Tout cela bien sûr selon mon expérience personnelle.

    Bon cheminement à tous

    #33802
    bzo
    Participant

    Au sujet des pensées, normalement la lenteur des mouvements déconnecte le mental qui se mets alors à bugguer.

    cela demande tout de même un peu de temps dans une pratique nouvelle,
    le temps de commencer à avoir ses repères,
    au boulot, dans les toilettes malgré leur exiguïté,
    je parvenais à avoir de l’intensité dès les premiers instants,
    une intensité minimale mais bien réelle
    et cela ne faiblissait pas, je parvenais à bien la maintenir

    le moi pensant ainsi chez moi, se met en veilleuse automatiquement,
    le mécanisme que j’ai bien mis au point dans ma pratique
    et qui ainsi parvenait aussi à se mettre en place,
    c’est comme les voiles sur un bateau,
    il faut un minimum de vent pour qu’elles se gonflent et qu’elles soient porteuses

    les micro-pratiques réparties dans la journée, plutôt que des méditations longues.

    oui je me rends compte que je n’ai rien inventer avec mes micro-séances,
    c’est un peu le même principe
    sauf que moi, j’alterne
    j’ai mes micro-séances d’une durée qui peut varier de quelques secondes à 4,5 minutes, rarement plus
    (cependant j’en ai déjà eu qui ont duré 10, 15 minutes)
    et puis j’alterne cela avec des séances au lit qui durent tout de même plus en moyenne,
    30 minutes en moyenne
    mais peuvent aussi s’éterniser, une heure, deux heures, voire plus
    (mes plus longues ont durée 4, 5 heures mais c’est très exceptionnel)
    ces derniers mois en aneroless,
    je préfère tout de même les séances de quinze à trente minutes en moyenne

    La solution pourrait être d’intégrer ce genou douloureux et défaillant dans sa présence, et dans la danse, comme on peut intégrer un accessoire ou un objet dans le mouvement.

    je suis en train d’essayer cela justement, cela marche plutôt bien,
    même s’il y a quelques brèves douleurs,
    j’essaie de faire confiance à mon corps pour les éviter tout seul après,
    je vais voir ce que cela va donner

    mais j’ai de très sérieux problèmes avec mon genou,
    ce ne sont pas juste des douleurs articulaires
    mais en tout cas pour l’instant, c’est encourageant

    #33793
    aneveil
    Participant

    ça me donne vraiment envie de me remettre régulièrement à Tandava…
    D’ailleurs je n’ai jamais trop pratiqué debout.
    J’ai arrêté quand j’ai commencé mes cours de danse méditative, mais maintenant que j’ai arrêté, ces formes de danses me manquent.
    J’aimerai vraiment trouver des ateliers réguliers de danse des 5 rythmes (j’en ai un peu fait, c’est moins dans la lenteur, mais j’adore ça…)

    Au sujet des pensées, normalement la lenteur des mouvements déconnecte le mental qui se mets alors à bugguer.
    Pour travailler la présence D.Odier recommande les micro-pratiques réparties dans la journée, plutôt que des méditations longues.

    D’ailleurs tes micro-séances m’y ont fait penser :

    @bzo

    je n’ai pas arrêté de toute la soirée de faire des micro-séances,
    des dizaines, certaines d’à peine quelques secondes,
    ce plaisir est tellement riche, tellement dense, tellement voluptueux,
    c’est comme une injection,
    une injection qui libère des sensations nageant paresseusement dans ma chair

    Sinon, plus sexy que Daniel Odier 😉
    Tandava par Elisabeth Kastanakis

    #33784
    bzo
    Participant

    Que ce soit par la méditation, la musique, la danse ou d’autres fourmes d’art (nécessitant une présence totale) le plaisir prostatique, ou une sexualité vécue plus profondément, on peut vivre des états de conscience modifiés qui nous permettent de gouter à ces formes d’unio

    l’art oui, la littérature, aussi,
    avec mon auteur favori, mon auteur de chevet, Proust,
    j’ai connu des moments extraordinaires, des moments de transe, de communion,
    d’explosions émotionnelles tout à fait exceptionnelles

    avec Balzac , avec Nietzsche aussi,

    la musique bien sûr, les opéras de Mozart, des quatuors à corde de Beethoven
    la musique indienne, la musique classique chinoise aussi est extraordinaire,
    j’ai connu des moments de communion merveilleux avec tout ceux-là

    la peinture aussi, Van Gogh,
    la danse contemporaine

    l’art nous permet aussi de nous connecter à nos énergies souterraines,
    je soupçonne d’ailleurs que c’est parce que j’ai cette longue pratique de l’art, de la littérature,
    avec ces moments exceptionnels, fusionnels grâce à des textes ou à des musiques ou des peintures
    où on est plus grand que soi,
    que j’ai poussé toujours plus loin dans ma pratique ,
    pressentant qu’elle avait beaucoup plus à offrir que des orgasmes à la queue leu leu

    #33782
    aneveil
    Participant

    @Epicture

    Qu’entends-tu par « forme plus vaste et plus subtile de sexualité » ? Marcher au soleil, laisser sa peau être caressée par le vent, ou pratiquer tandava ( que d’ailleurs je ne connaît que très peu) n’est -il pas une manière de ressentir des sensations plaisantes (ou plus) autrement que par la sollicitation sexuelle?

    J’entends par là une forme de sexualité qui n’est pas forcément en rapport avec une action mécanique sur le sexe ou des zones sexuelles, ou liée à des fantasmes d’excitation, de soulagement éjaculatoire.
    Par exemple sentir en soit des énergies supposément opposées s’unir (Matière-esprit, féminin-masculin, soi-les autres) est pour moi une forme de sexualité plus subtile que le Tantra (entre autres) se propose de nous faire découvrir et développer.
    Que ce soit par la méditation, la musique, la danse ou d’autres fourmes d’art (nécessitant une présence totale) le plaisir prostatique, ou une sexualité vécue plus profondément, on peut vivre des états de conscience modifiés qui nous permettent de gouter à ces formes d’union (de ce qui paraître) des contraires, il peut en résulter parfois des orgasmes mais surtout de merveilleux états orgasmiques ou extatiques, un sentiment océanique, de joie, d’amour dans laquelle on baigne littéralement.


    @bzo

    à l’époque, dans ma tête, je me disais que je me connectais à l’univers,
    la nature, les branches des arbres, les nuages passant, les oiseaux volant,
    devenaient une sorte de carrousel enchanté autour de moi,
    je pouvais rester des heures comme cela sans bouger,

    Le fait de se connecter à toutes ces choses (si on le vit pleinement) fait que l’on passe d’un être séparé (donc incomplet et frustré) à quelque chose d’unifié, de plein. Passer de la séparation de l’état ordinaire à une expérience fusionnelle d’union est une expérience délicieuse ou on peut avoir l’impression de rencontrer sa vraie nature.
    Dans ces états de conscience on peut vivre le monde dans son fourmillement d’énergies sexualisées et dans la nature on peut ressentir cette sexualité qui est partout, car la pulsion de vie est (pour moi) très fortement sexuelle.

    #33773
    Epicture
    Participant

    Qu’entends-tu par “forme plus vaste et plus subtile de sexualité” ? Marcher au soleil, laisser sa peau être caressée par le vent, ou pratiquer tandava ( que d’ailleurs je ne connaît que très peu) n’est -il pas une manière de ressentir des sensations plaisantes (ou plus) autrement que par la sollicitation sexuelle? Le fait d’apprécier un plat par exemple est-il toujours rapportable à la sexualité. La sensibilité est-elle toujours sexuelle, ou doit-elle l’être ? Pour moi non bien sûr. C’est là je pense qu’une possibilité existe de développer un rapport au corps qui intègre le sexe comme un organe comme les autres. Les autres organes ont un potentiel énorme pour être à l’origine de multiples sensations. En quoi cela devrait -il être une forme de sexualité ? Ne devrait-on pas dire plutôt une forme de sensibilité ?

    Comprenez-moi, je ne jette pas la sexualité à la poubelle, loin de là. Je veux juste dire que l’on peu intégrer dans sa pratique une perspective de plus, pour venir enrichir son expérience. Cette perspective est celle d’une pratique qui se concentre aussi sur des sensation qui ne sont pas d’origine sexuelle, je veux dire en provenance des organes génitaux, sexuels. La pratique de la méditation par exemple ne me met pas en érection, ni ne fait bouger mon rectum, mais produit des sensations formidables qui n’ont rien à envier aux sensations dites d’origine sexuelle, ce n’est pourtant pas ce que moi j’appelle de la sexualité, c’est d’une autre nature.

    #33570

    En réponse à: Débuts et interrogations

    aneveil
    Participant

    Bonjour @shaka
    Notre pratique est en soi une forme de méditation sur sa propre présence, “ce qui est présent en soi” (tensions, émotions, sentiments, états) est en soi une base essentielle du Tantra et l’observation (sans contrôle) de toute sensorialité même la plus infime est d’une grande puissance. A partir de là une respiration et des contractions spontanées se mettront automatiquement en place sans aucune volonté ni contrôle.

    Cette question peut donc beaucoup aider (pendant ou en dehors des séances) :
    Qu’est-ce qui est présent en moi ? ou Qu’est-ce qui est là ?
    On observera donc différentes émotions ou états présents, par exemple : Tristesse, excitation, sommeil, fatigue, joie… etc…
    Plus finement des émotions en arrière plan, comme par exemple “un fond de tristesse ou d’inquiétude cachées derrière de l’entousiathme”…
    Apprendre à reconnaitre, observer ces émotions, tensions localisées dans notre corps sans tenter de les contrôler
    va les fluidifier, voir les dissoudre (ce qui produit souvent un orgasme énergétique)
    Cette concentration sur “ce qui est là” nous permets de ressentir et laisser circuler les énergies en soi, ce “nettoyage”
    va considérablement favoriser l’énergie sexuelle à circuler librement dans tout le corps avec des orgasmes qui pourront alors déferler sans être freinés ou limités.

    #33569

    En réponse à: Mon histoire inachevée

    SophiAir
    Participant

    Bonjour @christoul,
    complètement d’accord avec @bzo et @aneveil. Le super O n’est pas le but, mais la conséquence de tes nouvelles expériences. Pour ma part, c’est en étant à l’écoute du moindre écho dans ma chair, mes vaisseaux, à l’affût des soupçons d’étincelle dans mon cerveau, d’un début de chatouillis le long de la colonne ou dans mon bassin, que les sensations ont évolué et se sont amplifiées.
    La respiration pour parvenir à te détendre.
    La méditation pour t’ouvrir à tes propres sensations.
    Le lâcher-prise pour accepter des réactions inédites de ton corps.
    L’ouverture de l’esprit pour accueillir ta nouvelle nature.
    En fait, c’est l’être en entier qui participe, et qui fait vibrer notre petit bijou de prostate.
    Bons voyages et bonnes découvertes (elles sont permanentes, même après plusieurs mois d’extase).

    #33557

    En réponse à: Débuts et interrogations

    shaka
    Participant

    j’oubliais… très bonne idée le travail sur la méditation @pcommep ! Je vais essayer d’améliorer la relaxation (ce qui à la base n’est pas mon fort, j’ai du mal à rester en place). Même si je commence à bien respirer, je peux aller encore plus loin et faire mieux. Et tout ça ne peut être que positif dans mon cheminement.
    Au plaisir !

    #33550

    En réponse à: Débuts et interrogations

    SophiAir
    Participant

    Bonjour @shaka
    vu ce que nous vivons et partageons sur ce forum, je pense qu’on peut se tutoyer 😉
    Si tu ressens l’envie de te masturber, pas de souci. Ce sera juste un plaisir différent. Et tout est bon à prendre. Petit à petit, tu arriveras à t’en passer. C’est juste une étape du rewiring. Les habitudes sont parfois difficiles à passer, mais on y arrive.
    Pendant tes 2/3 mois où tu seras moins disponible pour des sessions avec Aneros, tu peux en profiter pour essayer, sinon la méditation, du moins la concentration sur tes sensations, la maîtrise de ta respiration, le travail de “musculation” de ton périnée, des petites choses faciles à faire, discrètement et qui, même si elles ne t’amènent pas au plaisir, participeront à faciliter tes futurs essais.
    A bientôt @shaka. J’ai déjà hâte de te lire à ton retour.

    #33480

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    aneveil
    Participant

    Bonjour @epicture,

    En revanche ses mains produisent sur mon corps un effet étonnant. C’est comme si au bout de ses doigts des ondes traversaient ma peau pour venir faire vibrer mon corps. Ces ondes se propagent et traversent mon être pour finir en des convulsions, des spasmes et contractions musculaires particulièrement au niveau thoracique et abdominal. Inutile de dire que j’en profite allègrement.

    Je connais quelque chose de proche, ce n’est pas systématique mais quand je ne suis pas trop “orienté Pénis” les caresses de ma compagne me rendent totalement hystérique en activant directement ma prostate, des caresses dans le haut du dos, des seins ou des fesses me font rapidement gémir et déclenchent parfois des orgasmes fulgurants… C’est dans ces moments que je partage le plus mon Plaisir prostatique avec elle, même si je n’ai pas de masseur inséré en moi.

    Ce que je décri est plus une façon de vous en parler, une image, qu’une réalité concrète. C’est beaucoup plus subtil, et délicat, en forme de diffusion douce, parfois brutale, faite de picotement, voire de sensations de brulure vives et brèves, d’envahissements soudains, et de retombées toute aussi soudaine, c’est en fait assez indescriptible.

    ça ressemble beaucoup à ce que je vis parfois au niveau énergétique, mais il y a toujours un moment ou ceci est relié à la zone prostatique en tant que “réservoir d’énergie”.
    Quand une émotion (en tant qu’énergie) se débloque et circule, un spasme ou un orgasme se déclenche alors soudainement.

    Ce qui rend cette période étrange, c’est le sentiment de perdre le contact avec la réalité d’un monde que je m’était construit. Tout part à volo, c’est à la fois inquiétant, et rassurant, envoutant, et anxiogène, jouissif et douloureux.

    C’est assez typique des périodes de déstructuration, c’est assez déstabilisant et exaltant en même temps, mais on se sent beaucoup plus vivant que dans des périodes de stabilité. Ensuite tu seras probablement dans autre chose, quelque chose de plus stable.

    Par rapport à ce que décrit Mantak Chia, j’ai aussi parfois du mal à faire redescendre l’énergie au delà de la gorge.
    Dans ces cas là je m’oriente vers quelque chose de plus léger en laissant bouger et danser les énergie là ou elles veulent aller…
    (c’est un peu ce que décrit Darpan, ou “le mouvement interne” de la fascia-thérapie ou de certaines danses méditatives reliées à cette discipline.)

    Je suis de plus en plus connecté à mon corps via des pratiques de méditation profonde. Tout ceci s’écarte du massage prostatique, et je ne sais pas si mon témoignage est toujours pertinent dans le cadre de ce forum, mais c’est quand même le massage prostatique qui a éveillé ma prostate, et m’a permis d’avoir de mon corps une expérience, une vision, radicalement différente de celle que j’avais il y a tout juste un an.

    De mon point de vue on est on ne peut plus dans le sujet de ce forum, car c’est par un état de présence (ou de méditation) au corps que je rentre très rapidement dans le plaisir prostatique (beaucoup plus que par de longues et fastidieuses respirations) et c’est le plus souvent une concentration sur des points d’énergie hors de la zone prostatique (ou que je mets en relation avec) qui me sert de déclencheurs à spasmes et orgasmes.

    #33473

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    Quelques nouvelles pour ceux qui avaient l’habitude de suivre mon cheminement, et les autres…
    Je suis depuis déjà un moment dans une période étrange.
    Au niveau couple, Il y a eu cet épisode de dévoilement de mes pratiques solitaires aux yeux de me femme qui a produit un extraordinaire mouvement de rapprochement. Cependant, ce rapprochement ne se traduit pas par une activité sexuelle démesurée, au sens “classique” du terme. En revanche ses mains produisent sur mon corps un effet étonnant. C’est comme si au bout de ses doigts des ondes traversaient ma peau pour venir faire vibrer mon corps. Ces ondes se propagent et traversent mon être pour finir en des convulsions, des spasmes et contractions musculaires particulièrement au niveau thoracique et abdominal. Inutile de dire que j’en profite allègrement. La présence d’un masseur, peut amplifier les sensations, mais pas toujours.
    Au niveau individuel, ou solitaire, c’est là que c’est étrange, je bascule doucement vers une pratique moins masturbatoire, bien que j’ai encore des périodes brèves mais fortement compulsives, et qui sont toujours particulièrement jouissive du fait de l’usage des pratiques taoïstes de Mantak Chia. Ce qui, je pense m’a fait basculer, c’est la progression de mon intérêt vers les pratiques tantriques, qui correspondent, assez grossièrement à nos pratiques de massage anerosless. Cependant je ressent désormais de plus en plus nettement un blocage des montées orgasmiques au niveau de la gorge. Et je pense que mes spasmes musculaire sont provoqués par ce blocage. Il y a bien parfois des filaments de jouissance qui traversent la barrière et remontent jusqu’au cerveau, mais cela ne se transforme pas en jet puissant qui me traverserait de part en part. Ce que je décri est plus une façon de vous en parler, une image, qu’une réalité concrète. C’est beaucoup plus subtil, et délicat, en forme de diffusion douce, parfois brutale, faite de picotement, voire de sensations de brulure vives et brèves, d’envahissements soudains, et de retombées toute aussi soudaine, c’est en fait assez indescriptible.
    Ce qui rend cette période étrange, c’est le sentiment de perdre le contact avec la réalité d’un monde que je m’était construit. Tout part à volo, c’est à la fois inquiétant, et rassurant, envoutant, et anxiogène, jouissif et douloureux. Cela dit, d’un point de vue social, je maintiens en place ce qui doit être maintenu, avec cependant une pointe d’empathie en plus pour mon prochain, une sorte d’amour bienveillant ( même si parfois il m’énerve).
    Je suis de plus en plus connecté à mon corps via des pratiques de méditation profonde. Tout ceci s’écarte du massage prostatique, et je ne sais pas si mon témoignage est toujours pertinent dans le cadre de ce forum, mais c’est quand même le massage prostatique qui a éveillé ma prostate, et m’a permis d’avoir de mon corps une expérience, une vision, radicalement différente de celle que j’avais il y a tout juste un an.
    Bon cheminement à tous

    #32847
    Andraneros
    Participant

    Pour plusieurs raisons la réponse est non @pimousse.
    • L’utilisation d’un masseur prostatique de type Aneros n’est qu’un moyen parmi d’autres d’éveiller cette forme d’énergie que nous avons en nous. Ce point est clairement marqué dans la page « Aneros basis » de la brêve encyclopédie consacrée à l’utilisation des masseurs prostatiques et aux effets qui en résultent que je rappelais dans ce message au mois de juin dernier.
    • D’autres méthodes modernes promettent d’atteindre le même résultat comme le KSMO mentionné aussi dans la même encyclopédie
    • Les pratiques tantriques avancées sont une autre voie d’accès à la multi-orgasmie et à l’expérience de jouissances profondes prolongées. @adam nous a transmis ce qu’il a vécu à l’occasion de sa « Découverte de l’orgasme extatique » le 21 juillet dernier.
    • D’autres pratiques à base de méditation peuvent conduire à des effets de même nature.
    Je laisse la parole à nos amis qui ont soit vécu ces expériences ponctuellement à l’occasion d’ateliers soit choisi de se former au long terme pour accéder à toute la jouissance dont nos corps sont capables.

    Bon cheminement @pimousse.

    #32570

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis :

    C’est une fille géniale et intelligente. Mais elle peut facilement se laisser dompter par ses emotions.

    La bonne présentation de ton évolution demande donc de dépassionner autant que possible le sujet.
    A- Deux obstacles à surmonter :
    1) « pour moi c’était une porte de sortie et non d’entrée. Je n’avais moi même jamais touché à cette zone… » ou l’INTERDIT
    C’est bien par ce canal que nous évacuons une partie de nos déchets. Que se passe-t-il pour d’autres organes ? C’est par l’urètre que nous évacuons notre urine. Il se trouve que chez les hommes c’est aussi par l’urètre que transite le sperme en association avec un plaisir extrêmement puissant. Notre sperme est-il sale pour autant ? La bouche est une zone hautement érotique pour tous les amants, hommes et femmes. C’est pourtant par la bouche que, sous l’effet d’un réflexe défensif nous vomissons pour éliminer de notre estomac une nourriture considérée comme néfaste par notre organisme.

    La « saleté » de notre canal rectal est une réalité puisque nos selles sont constituées en très grande partie de germes potentiellement infectieux ( voir l’article d’Adam à ce sujet) Mais une nourriture régulière, équilibrée et riche en fruits et légumes associée à un rythme de vie régulier rend nos selles régulières, bien formées et donc faciles à gérer. Je faisais des lavements fréquents au début de mon cheminement, je n’en fais plus que très rarement. Je n’ai jamais de problèmes. Mon anus et mon rectum sont devenus des zones érogènes presque banales.

    2) « elle aurait du mal à me voir comme son homme encore. » ou l’HOMOSEXUALITE
    La pénétration de l’homme, en opposition à « par » l’homme, est associée à l’homosexualité, comportement sexuel que la morale de notre société condamne encore sous le poids des interdictions imposées par l’église. Cette morale ment en présentant cette forme de stimulation sexuelle comme le symbole de la non-virilité.

    Les pratiques très anciennes en provenance de traditions orientales échappent à cet interdit et mettent en valeur le massage de la prostate à la fois pour la santé et pour le plaisir. L’interdit culturel présent chez nous n’est pas universel. Ces pratiques savent tirer avantage d’une des zones les mieux innervées de notre corps pour nous conduire à des sommets de jouissance.

    B – Quatre bons arguments qui défendent cette pratique :
    1) La santé d’une des glandes essentielles de l’homme
    L’Aneros a été initialement créé et distribué par une société de soins alternatifs contre les hémorroïdes et les hypertrophies bénignes de la prostate, la société High Island Health qui reprend sous une forme moderne, adaptée à notre style de vie des pratiques ancestrales asiatiques.

    Les premiers patients ont rapporté à la société des effets secondaires éventuellement explosifs (tu en sais quelque chose !). La distribution a visé ce marché nouveau avec une commercialisation séparée sous la marque Aneros. Il est clair que ce produit ne concerne en rien les effets obtenus par dilation de l’anus. Il s’agit exclusivement d’une forme de massage qui est d’aurtant plus efficace qu’il est doux.

    2) L’élargissement de ton potentiel sensuel
    Ces massages contribuent à développer ta sensualité en te conduisant à découvrir d’autres formes de plaisir orgasmique qui s’étendent à tout le corps. D’une part tu vis des orgasmes de plus en plus puissants (d’autres peuvent aller jusqu’à expérimenter des états de conscience modifiés). D’autre part tu es devenu multi-orgasmique en apprenant à répéter ces orgasmes à volonté. Enfin tu parviens à jouir sous la stimulation d’autres zones de ton corps au point de devenir capable de déclencher tes orgasmes sous la seule force de ton esprit.

    3) Le développement de tes capacités à vivre mieux
    L’apprentissage de la détente musculaire, de la relaxation de l’esprit, du lâcher-prise est une discipline en soi comparable à l’apprentissage de la méditation. Nul ne nie les bienfaits de la méditation même si elle n’est pas au coeur de notre mode de vie.

    4) Le développement de tes qualités d’amant
    Le contrôle de tes aptitudes orgasmiques et ta capacité à multiplier tes orgasmes contribueront à augmenter l’excitation de ta femme et, si tu sais les mettre à son service, à lui permettre de découvrir elle aussi de nouveaux niveaux de plaisir.

    C – Une condition indispensable
    Ta femme va découvrir que tu es devenu un homme nouveau. Ce changement brutal auquel elle ne participe pas encore peut faire naître une réaction difficile à contrôler
    • parce qu’elle peut avoir peur de perdre son ami, son amant, le père de ses enfants, remplacé par un être qu’elle aura l’impression de ne pas connaître,
    • parce qu’elle aura peur de voir son monde s’effondrer en constatant que des barrières sont brisées,
    • parce qu’elle aura l’impression d’être trahie en constatant ce que tu fais à son insu et qu’elle étendra ce sentiment de trahison à toute votre vie passée,
    • parce qu’elle aura l’impression que tu l’abandonneras pour chercher une ou un partenaire à la hauteur de tes nouvelles aptitudes,
    Tu dois donc tout faire pour qu’elle n’aie aucune peur d’être sacrifiée sur l’autel de ta sensualité. Tu dois donc lui prouver quotidiennement que tu l’aimes, que tu aimes ta famille et que ta transformation ne fait que renforcer ce sentiment. Tu dois faire en sorte que sa confiance en toi soit si forte qu’elle se sente protégée quelles que soient les circonstances.

    A toi maintenant de préparer vos futurs échanges sur ce sujet, de choisir le moment, la forme, le contenu de ce que tu lui diras (tout d’un coup ou peu à peu, en partant de tes jouets ou en partant de tes sensations, en lui montrant pendant vos ébats que tu peux avoir plusieurs orgasmes pour qu’elle te demande comment tu fais…).

    D – Une question préalable
    Ta femme est-elle à l’aise avec son propre plaisir ? Utilise-t-elle des jouets pour sa satisfaction, seule ou pendant vos ébats ? Lui arrive-t-il de parler de son plaisir avec toi ?

    Nous sommes là pour t’aider à réfléchir. Si elle accepte de lire nos échanges nous sommes aussi là pour répondre à ses questions. Bon cheminement @ligheningbolto.

    #32475

    En réponse à: En route vers le trésor

    lighteningbolto
    Participant

    Hello @Severus

    Deja bravo pour ta détermination, sans elle rien n’est possible.
    Ensuite concrètement je te conseille une détente absolu, seul, sans risque d’être déranger ou de réveiller quelqu’un 😉
    Personnellement je prend un bon bain avant. Ideal pour l’hygiène et la détente.
    Ensuite il faut apprendre à fusionner son corps et son esprit mentalement. C’est ca qui ma permis de franchir le pas. C’est très dur à expliquer mais tu dois ressentir la zone sans que ce soit un processus purement mental. Le cerveau et le corps ne doivent être qu’un. Tu ne dois être qu’un observateur et laisser le corps prendre les rennes.
    Pour t’aider à progresser dans ce domaine, je t’invite à pratiquer hors session la meditation de pleine conscience, particulierement les exercices sur la respiration et le ressenti corporel.
    Les exercices de kegel pour tonifier la musculature du perinée et des muscles interne sont un plus aussi je pense. Tu aideras le masseur à faire son boulot, tout en favorisant le developpement du réseau nerveux.
    Pour la pratique en session, chaqu’un a un peu sa méthode, souvent proche de ce qu’explique le traité. Pour ma part ce qui marche bien, est une tension musculaire très legère et maintenue de la zone, tout en “ressentant” les choses. Et quand la tension monte, la laisser se developper et ne pas chercher à la controler.
    Enfin, comme dit @andraneros, toujours vivre ces sessions comme un entrainement plaisant, un moment pour toi et ton corps et non une quete à l’orgasme.
    J’espère que ca pourra t’aider un peu!

    #32022

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    lighteningbolto
    Participant

    10eme séance hier soir.
    J’ai reçu l’HELIX!
    J’ai pu donc le testé à la place du maximus. Pour cela, je suis resté sur la technique de la double lubrification rectum et masseur. Le reste de la session correspond à mes habitudes: excitation sexuelle pré-session, mise en place de l’helix, 10 minutes de détente en “do nothing”, et stimulation par contraction. C’est vrai que les sensations sont différentes. Il est plus mobile et je trouve qu’il cible mieux la prostate, comme le disais @epicture .
    Je pense pouvoir mieux progresser dans mon apprentissage avec.
    J’ai eu à nouveau quelques contractions involontaires, mais en petit nombre. Ca reste super pour moi car je n’en ressens que depuis peu. J’ai éprouvé du plaisir, mais encore une fois, c’est resté dans la gamme que je connaissais depuis 2-3 séances. Cependant, ce plaisir était présent une majeure partie de la session alors que d’habitude, ça dure 10 minutes puis ca redescend. Ce qui m’a procuré le sentiment d’avoir un peu progressé.
    J’ai travaillé un peu hors session la méditation autour de la respiration, et quelques exercices de kegel, ca aide sans doute un peu aussi.
    J’ai aussi essayé de faire ce que me suggérais @Andraneros et de ne rien n’attendre de la session, de la vivre comme un entrainement. J’ai accepté l’idée que le rewritting prenait du temps, et que seul l’application de vos conseils et du traité pouvait faire avancer les choses, ainsi que la régularité des sessions, même si c’est un pas après l’autre 😉

    #31914

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @lighteningbolto :

    Puis le soufflet est retombé. Finalement la deuxième heure de la session n’a servi quasiment à rien. C’est comme si la zone avait cessé d’envoyé ces petits signaux agréables. Et rien de ce que j’ai tenté n’a pu la ramener.

    Cette constatation revient régulièrement dans les forums spéciaisés. Il en découle le conseil de ne pas insister en prolongeant la session.

    Soit tu es à ce moment en mode relaxation et tu as du temps libre devant toi, tu peux continuer sur ce mode en oubliant l’objectif initial ; une demie heure ou une heure de relaxation ou de méditation ne peut pas faire de mal et peut servir d’entraînement pour les prochaines sessions.

    Soit tu es à ce moment en mode frustration. Continuer revient à chasser l’orgasme et dans ce cas il vaut mieux passer tranquillement à autre chose.

    Bon cheminement @lighteningbolto.

    #31874

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Andraneros
    Participant

    @lighteningbolto tu nous dis :

    si je te comprends, tu me corrigeras si je dis quelques choses de faux, mais plutôt que de détente pur, il s’agit plutôt de méditation de pleine conscience, avec l’attention porté sur la zone prostatique.

    C’est bien l’idée. Ce point est souvent abordé sur le forum. Il faut avoir à l’esprit que la méthode proposée par le traité d’Aneros regroupe des savoir-faire et des savoir-être dans le seul but de faciliter
    • la stimulation de la prostate,
    • la perception des effets de cette stimulation,
    • la reconnaissance que ces effets sont du plaisir,
    • l’amplification orgasmique de ces effets
    • et l’acceptation de la perte de contrôle, beaucoup plus profonde que celle de l’orgasme avec éjaculation, qui en découle.

    Y associer la respiration abdominale sans y penser va être dur pour moi, mais je vais suivre ta recommandation et m’entrainer un peu hors séance à cela. Et en séance, tenter un peu le do nothing, pour voir ce que je ressens.

    Nous sommes tous différents et chacun peut éventuellement vivre l’expérience de l’une des phases de la montée de l’orgasme prostatique sans forcément appliquer la méthode proposée. Cette méthode a l’avantage d’être cohérente, synthétique et souvent efficace. Elle n’interdit pas que l’on parvienne aux mêmes résultats de façon différente. A chacun de faire des essais et d’en tirer le meilleur au profit de sa progression vers le super O’.

    Il est important de garder l’esprit ouvert, d’être objectif sur ton expérience et d’être sincèrement motivé, confiant et aussi régulier que possible dans ta pratique. La réussite de ton cheminement sera le fruit dans le meilleur des cas de ta disponibilité naturelle à vivre cette forme de jouissance, dans tous les autres cas de ta persévérance raisonnée à faire tes sessions sans chercher à provoquer l’orgasme.

    Bon cheminement @lighteningbolto.

    #31873

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    lighteningbolto
    Participant

    Copiez collez du texte qui n’est pas passé:

    Merci de vos réponses ! Elle me donne des réponses et des nouvelles pistes à explorer !


    @eveilletajoie
    , en effet j’aime beaucoup Saint seiya 😉 On dirait effectivement que cette quête est pleine de paradox. Mais j’ai compris à présent qu’il faut accepter cet aspect des choses. Je vais tenter plus de caresse mais pour l’instant mon corps n’y réagit pas. Ma seule zone sensible à l’excitation, hors sexe, est le périnée mais le solliciter sans bouger le masseur n’est pas simple.

    @Epiture, merci de ton message, ca me rassure de savoir que ce n’est pas un frein non plus


    @Andraneros
    A la lecture de ton commentaire je m’aperçois en effet de mon erreur. L’attente de résultat. Je vais suivre tes conseils et essayer de voir la chose comme un « entrainement » et un moment agréable et recentré sur soi.

    Je comprends aussi mieux les choses sur cette dualité excitation/détente, si je te comprends, tu me corrigeras si je dis quelques choses de faux, mais plutôt que de détente pur, il s’agit plutôt de méditation de pleine conscience, avec l’attention porté sur la zone prostatique. Y associer la respiration abdominale sans y penser va être dur pour moi, mais je vais suivre ta recommandation et m’entrainer un peu hors séance à cela. Et en séance, tenter un peu le do nothing, pour voir ce que je ressens.

    Je profite de ce post pour parler un peu de ma 6e séance d’hier soir. Je pense avoir pu me détendre un peu plus que d’habitude. J’y ai associé de la musique zen à la phase de détente et je me suis senti vraiment relaxé. La séance c’est déroulé un peu comme d’habitude. Des étincelles par ci, par la. A un moment ca a un peu monté un peu plus, mais c’est très vite revenu à son niveau d’origine.

    Je pense que tu as raison @eveilletajoie quand tu dis que je focus trop. J’essaie de comprendre, analyser et corriger la trajectoire à chaque tir. J’ai le sentiment qu’il faut que je comprennes d’abord la théorie, pour ne plus y penser… Mais peut être est ce une erreur ?

    Vous parlez aussi du désir érotique… Me vient alors une autre question. Dois-je stimuler en cours de séance le désir érotique? Visualiser ou voir des choses détourne forcément en grande partie mon attention de la zone à ce moment la. J’imagine que pour quelqu’un habitué à cela, les sensations doivent être assez forte pour le faire mais mes « étincelles débutantes doivent être écouté pour les entendre ». Du coup, peut être dois-je me ménager des sortes de phases en cours de séance pour maintenir cette excitation sexuel ? Par exemple (même si ca fait très protocolaire j’en ai conscience) : Excitation, mise en place de masseur, détente, méditation sur la zone, excitation érotique, méditation sur la zone, excitation érotique, méditation sur la zone etc… Ou au contraire, à mon niveau, cette excitation érotique forte doit être stimulée qu’avant la séance ?
    Merci de cette échange en tout cas 😉

    #31863

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Andraneros
    Participant

    En lisant les messages de notre forum vous avez pu constater que vous n’êtes pas le seul à ne pas vivre votre premier orgasme prostatique dès les premières sessions. Cette situation n’empêche cependant pas de l’atteindre. Tout me paraît donc normal en ce qui vous concerne.

    Vous semblez avoir ressenti

    Quelques signes de plaisir

    dès les premières sessions. C’est bien mieux que d’autres. Vous avez su essayer diverses positions. C’est parfait.

    Votre 4ème session a été un échec parce que votre état d’esprit n’a pas respecté une des règles d’or de l’accès au plaisir prostatique, NE RIEN ATTENDRE de la session que vous engagez. Votre objectif est de vivre des orgasmes prostatiques. Pour l’atteindre vous devez cesser d’y penser quand vous commencez votre session. Vous devez vous concentrer sur ce que vous ressentez sans chercher à provoquer l’orgasme. C’est contre-intuitif mais c’est la meilleure voie pour réussir.

    Vous devez avoir en tête que vous aurez peut-être besoin de temps, de plusieurs voire de nombreuses sessions pour reprogrammer votre corps et votre cerveau, pour ouvrir une nouvelle voie de plaisir.

    – Cette fameuse contraction involontaire n’arrive pas. Pourquoi ? Est-ce normal au début ?

    Oui, c’est normal.

    -On me parle de détente et d’excitation. Comment cela peut être compatible ? Je ne peux pas faire les 2 en même temps.

    C’est la question que presque tout le monde pose. C’est normal. Il faut parvenir à la relaxation musculaire qui est naturellement associée à la mise en veille du cerveau conscient (endormissement). Or dans notre cas le cerveau conscient doit rester éveillé en état de méditation pour percevoir la stimulation du masseur, apprécier à quel point elle est plaisante et se préparer à recevoir l’orgasme qui explosera de lui-même quand les conditions seront réunies. Mais vous ne déclencherez rien.

    Après la phase détente, je contracte la zone anale 15-30 secondes, je relâche 2-3 secondes et je recommence. Est-ce correct ?

    Ce qui est correct est ce qui vous fait de l’effet naturellement. Cette séquence est correcte si elle devient naturelle, non si vous vous forcez à la faire.

    C’est normal au début de ne pas savoir coordonner la détente, la respiration et les contractions volontaires de lancement. Si vous n’y parvenez pas spontanément acceptez l’idée que vous avez besoin d’une période d’apprentissage pendant laquelle vous pourrez vous entraîner à pratiquer séparément les contractions, la respiration abdominale, la détente. Vous pouvez le faire en dehors de vos sessions. Peu à peu tout deviendra naturel. Peu à peu vous n’y penserez plus.

    Vous pouvez simplifier le travail de coordination en vous concentrant d’abord sur la relaxation puis en enchaînant sur la respiration profonde qui bien pratiquée est source de stimulation du masseur sur la prostate. Vous pouvez ne rien faire d’autre que vous détendre, relâcher les tensions musculaires en appliquant la méthode dite “do nothing” et concentrer votre attention sur ce que vous ressentez au niveau du rectum et du périnée.

    Engagez vos sessions comme si elles étaient des entraînements et non pour atteindre l’orgasme. Progressivement les micro sensations vont s’amplifier, devenir des vagues de plaisir et rien que cette expérience sera suffisante pour vous exciter. Vous nous direz ensuite que les vagues de plaisir deviennent intenses et nous vous répondrons que ce sont vos premiers orgasmes prostatiques mais que vous ne les reconnaissez pas…

    En attendant n’hésitez pas à revenir chaque fois que vous en ressentez le besoin pour nous dire comment évoluent vos sessions, pour obtenir les réponses aux questions que vous vous posez, pour recevoir nos encouragements.

    Vous comprenez pourquoi nous parlons de cheminement. Peu de prostatonautes parviennent immédiatement à l’orgasme. Si vous n’avez pas la chance de plonger spontanément, très rapidement dans la jouissance prostatique, vous devrez faire preuve de patience, d’application et de confiance. Si vous savez faire cet effort vous parviendrez presque certainement à connaître le plaisir prostatique et à vivre l’expérience du super O’.

    Bon cheminement @lighteningbolto.

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