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  • #37652
    MikYo
    Participant

    Progression et difficultés
    Tout n’est pas toujours aussi rose. Parfois, il arrive que des séances soient moins bonnes voir très frustrantes. J’y vois deux raisons à ce stade de mon évolution.
    La première est toute simple : la détente. Pour profiter d’une bonne session, il faut être détendu c’est la clé. L’excitation apporte la cerise sur le gâteau à ce que vous allez ressentir. Ce sera vraiment plus intense avec l’excitation. Mais sans détente, votre prostate ne va même pas vous calculer comme on dit de nos jours. Si, Si, je l’ai vérifié à mainte reprise. N’essayez pas de faire votre billet de course non plus pendant une session… Soyez là, pleinement dans ce que vous faites, profitant de vos ressentis, oubliez autant que possible de passer en revue tous les conseils, contentez-vous de les appliquez… Ce n’est pas simple je le sais. Je pratique la méditation depuis quelques années maintenant et cela m’a beaucoup apporté. Une petite séance de 10 mn avant de démarrer une session me met dans des conditions de réussite de 99,9%.
    La seconde c’est la progression elle-même. Le processus lancé par les contractions involontaires fait que le corps va vivre des choses qui peuvent être bloquante ou que le cerveau n’est pas prêt à vivre. La première fois que mon corps s’est mis à trembler de toute part je me suis contracté de surprise bloquant toute la session. Dans ces situations, j’apprécie de pouvoir échanger sur le Discord pour comprendre… mais surtout pour trouver une astuce pour continuer la progression et rechercher le plaisir encore et encore…
    En particulier, j’arrivais à une étape de ma progression qui va la freiner quelques jours. En effet, avant l’orgasme, les contractions involontaires se mettent en place. Dans mon cas, les premières contractions se passent au niveau des abdominaux avant celles du muscle PC. Débutant à ce stade de la progression, je laissais faire ces contractions prendre place dans tous les abdominaux. Je constatais que mon plaisir ne se développait plus et à un stade donné de contraction ma respiration devenait difficile voir oppressante. Autant dire que les séances n’apportaient plus leur lot d’excitation et la frustration montait au fur et à mesure. Fort heureusement, @Andraneros m’a encore apporté son conseil. Il m’a préconisé de détendre ces muscles à l’aide la respiration abdominale et chercher à me focaliser sur la prostate et le muscle PC.
    Cela m’a pris plus d’une semaine pour voir comment canaliser ces contractions des abdominaux, à faire que ces muscles-là se détendent pour pouvoir enfin retrouver la tension qui fait tant de bien autour de la prostate. C’était une période assez frustrante, inquiétante. La peur d’avoir perdu le chemin. Mais ça repart à un moment donné et c’est toujours un plaisir renouvelé de la sentir monter, de sentir ce point de bascule entre le moment où il faut encore l’accompagner et le moment où c’est la prostate qui prend les choses en main, ce moment où l’on sait que le reste va être magnifique.
    Oui, il faut toujours s’appliquer dans nos séances et parfois cela peut être compliqué. Quand cela bloque, on se rappelle de nos difficultés première… Je pense qu’il faut se rappeler qu’une fois connectée la prostate le reste et en revenant aux bases (détente, pas d’attente) on arrive à passer la difficulté. Tous les témoignages confirment cela… Alors ne jamais se décourager car ça vaut le coup de vivre cette expérience…

    #37648
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @mikyo,
    Tu confirmes

    Cela fait déjà quelques années que je pratique la méditation et très vite je me suis aperçu qu’en expirant profondément des sensations apparaissait au niveau de la prostate.

    C’est effectivement que tu nous avais déjà dit un peu plus tôt dans tes messages. Tu avais sur ce point particulier un solide point d’appui pour bien progresser vers le super O’. MAIS il te manquait d’autres éléments que tu as acquis depuis particulièrement pendant l’Atelier de découverte du plaisir prostatique avec @adam et Nathalie.

    Tu es un exemple de ce que je cherche à expliquer en disant que nous recevons l’orgasme prostatique quand nous sommes prêts à le recevoir, c’est à dire quand nous parvenons à assembler les différents éléments dont nous avons besoin pour le vivre. Avant l’atelier tu avais deux avantages sur la majorité des hommes qui se lancent dans la quête du super O’ :
    • L’expérience d’un plaisir anal ou prostatique intense,
    • la pratique confirmée d’une méthode de méditation.
    Il te manquait ce que tu as trouvé en janvier et qui t’a permis de faire le cheminement dont tu témoignes.

    C’est l’occasion de conseiller à tous les débutants de ne pas négliger le travail sur la relaxation et la méditation pendant les sessions et aussi avant et en dehors.

    #37646
    MikYo
    Participant

    Bonjour @Andraneros,
    Je reviens sur ta question :

    Ta capacité à contracter séparément chaque groupe musculaire du périnée, muscles PC et anus, est un acquis très important pour la suite de ton développement. Comment as-tu fait pour atteindre ce degré de contrôle ? Est-ce venu naturellement sans effort particulier de ta part ou est-ce le fruit d’une pratique raisonnée et progressive ?

    Cela fait déjà quelques années que je pratique la méditation et très vite je me suis aperçu qu’en expirant profondément des sensations apparaissait au niveau de la prostate. C’était très agréable et cela m’interpellait mais je ne savais pas quoi en faire. Par la suite, j’ai consulté l’article d’@Adam sur sa découverte du Tantra dans lequel il proposait de contracter son muscle PC uniquement pour développer le plaisir. J’ai donc fait le lien avec la méditation et ait continuer la pratique et donc j’ai appris à bien cibler ce que je contractais alors. Quand j’ai re démarré les exercices avec le masseur, j’ai pu faire le lien encore et bien distinguer la différence entre les 2. Au fur et à mesure, j’arrive par moment a les faire bouger distinctement comme tu l’expliques toi même dans un des tes articles il me semble.
    En ce qui concerne, l’aneroless je me considère comme chanceux parce que c’est venu très naturellement une fois le cap de l’orgasme prostatique passé…

    #37620

    En réponse à: Au tout début…

    Caktil
    Participant

    Bonjour @yaff,
    Je vois que les choses semblent bien avancer pour toi, j’en suis ravi !
    Je suis entièrement d’accord avec @Andraneros au sujet du beurre de karité, c’est aussi le lubrifiant qui me convient le mieux.
    En ce qui concerne tes questions:

    Je n’ose pas forcer les contractions, et ne sais pas si du coup je contracte suffisamment ou non.
    Lors que je suis sur le dos, le fait de resserrer les jambes en contractant semble développer plus de sensations.

    Chaque personne est différente, mais pour moi les contractions qui me font le plus d’effet sont les contractions les plus faibles possible. Parfois je me demande même si elles ne sont pas juste imaginaires, c’est dire! J’obtiens de bons résultats en répétant de très faibles contractions des muscles PC et/ou des sphincters anaux. Au bout d’un moment le plaisir se développe, augmente et finit par éclater en de magnifiques orgasmes. Je laisse les contractions fortes se faire involontairement, comme si le corps savait très bien quand il faut les faire. Mais, volontairement, je fais toujours de très petites contractions.
    Une autre technique qui peut amener de bons résultats est l’alternance de contractions rectales et anales. La contraction rectale est ce qu’il faut faire pour “pousser” aux toilettes. et la contraction anale est celle qui permet de retenir une flatulence (ou plus…).

    Voilà pour mon retour, j’avoue ne pas encore être, je pense, assez assidu sur la respiration (qui se coupe quasi naturellement lorsque je contracte). Je suis preneur de vos avis et conseils !

    La respiration est effectivement très importante chez moi aussi. Après une chaîne d’orgasmes, ce qui m’amène la chaîne suivante c’est une petite série de respirations abdominales contrôlées : Inspiration jusqu’à la capacité maximum des poumons (c’est important) en commençant à remplir le haut des poumons puis la partie ventrale des poumons, une petite pause d’une seconde et expiration jusqu’au maximum (c’est toujours important) en commençant à vider d’abord la partie ventrale puis en terminant par le haut des poumons. Le tout en étant très relaxé. Cette respiration contrôlée me met aussi dans un état de méditation tout à fait propice aux orgasmes. Une fois que les orgasmes ont commencé, je ne mets plus trop d’attention sur ma respiration qui devient plus saccadée et rapide qu’avant. Et une fois la série d’orgasmes terminées… Quelques respiration abdominales contrôlées et hop! c’est reparti (pour autant que la session se déroule bien…).

    Bon cheminement @yaff !

    #37599
    Caktil
    Participant

    Bonjour,

    J’ai envie de commencer un fil de discussion sur les idées, concepts et autres bizarreries qui nous passent par la tête pendant les sessions. Je ne sais pas pour vous, mais l’état de relaxation et de méditation qui accompagne une séance est propice à faire naître des idées inhabituelles ou surprenantes.

    Je vais commencer avec le concept de champs morphogénétiques…

    C’est une théorie controversée datant du début du XXe siècle et recyclée en 1981 par Rupert Sheldrake. Extrait de la page Wikipédia sur les champs morphogénétiques :

    « Le champ morphogénétique (ou « champ morphique », « résonance morphique » ou « champ de forme ») est une expression qui définit un champ hypothétique qui contiendrait de l’énergie ou de l’information sans être constitué de matière (atome, électrons, etc.). Ces champs seraient déterminants dans le comportement des êtres vivants notamment en ce qu’ils hériteraient d’habitudes de l’espèce par « résonance morphique » et que leurs actions influenceraient les dits « champs de forme ».

    Il s’agit d’un concept qui n’est pas scientifiquement validé, donc qui se limite à une croyance.

    Par exemple, Sheldrake explique avec cette théorie pourquoi il devient de plus en plus facile de cristalliser une substance à travers le monde une fois que cette cristallisation a été faite une première fois, quelque part dans un labo.

    Une autre histoire fascinante concernant les champs morphogénétiques est la théorie du 100e singe qui est racontée sur ce site. En gros, une fois qu’il y a suffisamment de singes qui pratiquent une innovation, cette innovation va être transmise beaucoup plus facilement aux autres singes, quelle que soit la distance !

    Bref… Quel rapport avec l’orgasme prostatique ? Eh bien, au cours de ma 69e session, qui avait très bien fonctionné, ce concept de champ morphogénétique m’a traversé l’esprit pour la première fois. En imagination, je me suis retrouvé dans une salle où se trouvaient plusieurs autres personnes à la recherche d’orgasmes prostatiques. Certains récupéraient après une série d’orgasmes, d’autres étaient en plein dans une chaîne d’orgasmes et d’autres encore étaient simplement là pour observer les autres jouir. Un peu comme au spectacle… Ils n’allaient pas jusqu’à applaudir un bel orgasme, mais je percevais des sentiments de bienveillance et d’appréciation après un orgasme remarquable. Voici un extrait de ce que j’ai écrit au sujet de cette séance :

    « J’ai à nouveau fréquenté la salle VIP du club, la salle avec la piscine et l’éclairage bleu-vert. J’ai salué ceux qui étaient là et ils m’ont aussi salué. J’ai eu la conviction de m’être connecté au champ morphogénétique des hommes capables d’avoir des orgasmes prostatiques ! J’aime bien cette idée… J’ai été aidé dans cette session par ceux qui se trouvaient dans cet endroit VIP. Je leur ai donné de mon plaisir, il émanait de mon corps et partait se perdre entre les gens. Et ceux d’entre eux qui éprouvaient des orgasmes partageaient aussi leur plaisir avec moi. Cela faisait comme une cage de résonance entre nous, le plaisir pouvait augmenter chez ceux qui en avaient besoin ou envie et pouvait aussi augmenter chez moi en retour, bien sûr. J’ai franchi un nouveau palier dans la qualité et la durée de mes orgasmes. »

    Au cours de la séance suivante, j’ai à nouveau pensé à ce concept. Extrait de mon compte-rendu de la 70e séance :

    « J’entre bientôt dans la salle VIP et me laisse happer par les tourbillons de plaisir qui tournent autour de moi. Ces volutes de plaisir émanent des autres invités et je ne tarde pas à en envoyer moi-même quelques-unes flotter dans la salle. J’entre littéralement en résonnance morphique avec les autres hommes présents dans cette salle véritablement bien spéciale… Décidément, cette idée de champs morphogénétiques me plait beaucoup ! Le fait d’entrer dans ce champ et de contribuer au plaisir des autres augmente mon propre plaisir, d’où l’idée de résonance. »

    Si l’on accorde du crédit à cette théorie de champs et de résonance morphogénétique, il devrait être de plus en plus facile d’avoir un orgasme prostatique, vu que le nombre de personnes qui en font l’expérience a tendance à augmenter. Est-ce que cela se vérifie dans la réalité ? Il ne doit pas être facile de le mesurer. Sauf erreur, l’utilisation des stimulateurs de prostate remonte à 1996. Depuis cette époque, de plus en plus d’hommes ont réussi à provoquer des orgasmes prostatiques. Selon la théorie, il devrait donc être de plus en plus facile d’obtenir un orgasme. Peut-être qu’en 1996 il fallait utiliser un stimulateur pendant plusieurs mois avant d’avoir la chance de jouir ? Depuis, ce temps a peut-être diminué et de nos jours il suffit d’utiliser un masseur pendant quelques semaines avant d’avoir un orgasme ? Bien sûr, il continue à avoir des différences entre les gens, mais, d’une manière générale le succès devrait arriver plus rapidement. En ce qui me concerne, j’ai eu la chance d’orgasmer à ma 5ème session, soit après environ huit heures d’utilisation ou après dix jours de séances bihebdomadaires.

    J’ai tendance à être un petit peu mystique, mais j’aime bien cette théorie de champs morphogénétiques. Et vous qu’en pensez-vous ?

    Trois liens concernant ce sujet :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Champ_morphogénétique
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake
    http://tpe-communication.e-monsite.com/pages/sous-pages/recherches-innovantes-mais-non-demontres-scientifiquement.html

    Prenez soin de vous et bon cheminement à vous tous !

    P.S. Essayer de vous dire « Je veux me connecter au champ morphogénétique des orgasmes prostatiques » lors de votre prochaine séance…

    #37527
    MikYo
    Participant

    Première étape clé – L’atelier prostatique
    Je disais donc qu’au final cela n’avait pris que quelques mois. Effectivement, mais il faudra continuer à lire la suite…
    Fin 2019, je me retrouvais célibataire et du coup décidais qu’il était temps de réussir à passer le cap. La situation faisait que j’avais du temps et des conditions plus que favorables pour le faire. C’était sans compter la période de confinement qui allait se déclarer quelques mois plus tard qui m’ouvrirait des conditions encore plus favorables.
    Il me fallait néanmoins enclencher un changement dans mon approche infructueuse jusque-là. Il va y avoir 2 événements clé qui m’ont particulièrement aidé.
    Pour le premier, j’avais vu dans NXPL les articles relatifs aux ateliers prostatiques et depuis 2 ans déjà cela avait attiré mon attention sans pour autant faire le pas. Fort de ma décision, je me suis décidé et c’est en Janvier 2020 que rendez-vous fut pris. Je vous ai parlé plus haut du plaisir que c’est de pouvoir avoir un lieu d’échange sur nos pratiques intimes. C’est un plaisir encore plus grand que de pouvoir discuter en direct et rencontrer des personnes pour échanger, c’est une sorte de libération, d’apaisement dans son cheminement.
    Pour réserver l’atelier, j’ai eu un entretien téléphonique avec Nathalie Giraud qui organise conjointement avec Adam cet atelier. Je me rappelle particulièrement de ce moment tout d’abord parce que c’était une discussion très zen, très ouverte sur mes motivations pour l’atelier mais aussi parce que j’étais à mon boulot pour aborder ce sujet… C’était très très excitant pour tout dire ce contexte.
    Ensuite, le jour dit, je suis arrivé en ce début d’après-midi dans un lieu dédié au yoga, à la méditation, calme et chaleureux accueilli par Nathalie qui se fait fort de vous mettre à l’aise dès le début. La rencontre avec Adam aussi est un moment particulier en tant que lecteur assidu du traité d’Aneros et du site NXPL depuis déjà quelques années. Enfin c’est une rencontre avec d’autres personnes qui partagent une même démarche et en particulier des couples qui avancent ensemble sur ce chemin. Cela fait plaisir à voir. Autant vous dire que c’est un moment intense en dehors du temps. Vous en ressortez bien et excité pour la suite de la progression.
    L’Atelier va se passer en 2 étapes : un retour sur le traité et une partie pratique qui s’organise assez naturellement et dans le respect de chacun. Pour moi, ce moment en plus du côté très exceptionnel de ce que cela représente c’était l’opportunité de poser autant de questions que possibles sur le traité et de profiter de tous les conseils prodigués durant la pratique.
    En particulier, cela m’a permis de comparer ma compréhension du traité à ce que l’auteur lui-même exprimait. Par exemple, j’avais toujours pensé que les contractions étaient un mouvement dynamique ample : le muscle crée le mouvement par sa contraction. Finalement la contraction dans la pratique c’est plutôt une crampe du muscle. Cela a changé l’orientation de ce que je cherchais. Par exemple, Adam a bien insisté sur l’effet recherché pour activer la prostate : caresser légèrement la prostate comme si vous le faisiez du bout des doigts comme une chatouille. J’étais passé à côté dans ma lecture. Tout cela donne une petite lumière dans ce couloir sombre…
    La pratique c’est aussi le moment de recevoir quelques conseils concrets sur ce que l’on cherche en terme détente : se rendre compte des tensions que l’on imprime au corps pour accompagner le mouvement. Parfois on laisse de côté une tension dans une jambe ou encore dans le dos parce que l’on est focalisé sur la prostate et c’est celle-là qui vous empêchera d’aller plus haut…
    Un conseil particulier que m’a donné Adam et qui me sert dans toutes mes sessions pour allumer ma prostate est le suivant : Positionné sur le dos, les jambes très légèrement écartées mais pas serrées, placer son bassin de telle manière à ce que les fesses soient naturellement resserrées. Cela facilite les contractions anales qui vont taquiner la prostate. Dans mon cas, cela marche très bien…
    Ma confrontation avec Adam sur la pratique m’a permis en particulier de prendre conscience que la session avec masseur c’était quelque chose de bien plus simple que ce que je pensais. Il faut effectivement intégrer beaucoup de chose pour réaliser cette pratique et pour le débutant cela fait tellement d’information à ingurgiter, à mettre en musique. Comment être 100% dans le ressentis tant que tout cela n’est pas intégré ?
    Cette étape de l’Atelier m’a beaucoup apporté de ce point de vue-là : être plus à l’aise avec les sessions et des réponses à quelques-unes de mes questions.

    #37522

    En réponse à: Enfin une piste ! MERCI

    alix37
    Participant

    Merci @Andraneros pour les liens, y a vraiment tout ce dont on a besoin sur ce site !
    Je ne conseil pas l’utilisation de THC ou autre drogue,
    Ce n’est pas nouveau pour moi et je pense bien connaitre ses effets physiologiques, je pratiquais par moment des séance de méditation en l’utilisant ou la plénitude est totale ce qui permettait une étude profonde de soi.
    L’effet du THC est une facilité a atteindre la détente profonde. Le problème ici serai de ne plus être capable d’atteindre cette état méditatif sans aide.
    Dans mon cas j’imagine qu’il ma donné la voie à suivre et justement
    j’ai l’intention de reprendre une phase “saine” et donc de ne plus en utilisé d’ici une ou 2 semaines, le temps d’écouler le stock, je pourrai donc commenter l’expérience de transition “avant” / “après”.

    J’ai intégré dans les sessions des contractions sans masseur après la séance de respiration, ainsi que les exercices que d’écris ici https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/aneros-advanced-skills-tug-of-war#post-16357

    Happy 100th a toi ! @caktil

    #37518

    En réponse à: Enfin une piste ! MERCI

    Caktil
    Participant

    Bonjour à tous,
    J’ai une petite « confession » à faire concernant le cannabis. @Andraneros tu dis :

    En revanche si tu restes dépendant du cannabis pour vivre des orgasmes prostatiques tu cours le risque de subir tous les effets négatifs associés à ces substances, dont la dépendance, sans forcément améliorer ton expérience.

    Je ne l’ai pas encore précisé dans mes messages, mais je consomme aussi du cannabis avant une session, dans exactement 97% des cas. En effet, jeudi prochain je vais faire ma 100e séance (Happy 100th !!🍾🎂 🥳) et je viens de vérifier dans mes notes : je n’ai fait que 3 sessions jusqu’à présent sans l’aide précieuse du THC.

    Je n’en avais pas parlé jusqu’à maintenant car je ne voulais pas faire de prosélytisme pour une substance qui n’est pas encore légale par chez nous. C’est vrai qu’il peut y avoir un danger de dépendance psychique. Heureusement, ce danger est plus faible que pour l’alcool par exemple et surtout, cette éventuelle dépendance n’est pas physique.

    Par contre @Andraneros, je ne vois pas de quoi tu parles en disant :

    tu cours le risque de subir tous les effets négatifs associés à ces substances

    Personnellement, je ne fume pas le cannabis, je le vaporise. J’évite ainsi les dangers liés à l’inhalation des substances dangereuses produites par la combustion. Il est également possible d’ingérer le cannabis. Dans ces conditions, je ne vois pas quels effets négatifs il peut y avoir à consommer une plante quelques fois dans la semaine (à part l’aspect légal, bien sûr). Et qu’on ne me parle pas d’escalade vers d’autres drogues plus dangereuses… Ce mythe est complètement dépassé de nos jours. Cela fait plus de 40 ans que je consomme du chanvre et je n’ai jamais eu envie de me planter une seringue dans une veine ou de me « poudrer » le nez.

    Le THC me permet d’être plus détendu et de plus facilement me mettre dans cet état de relaxation et de méditation qui est nécessaire pour déclencher des orgasmes prostatiques. Être stone m’a toujours permis de mieux apprécier les bonnes choses de la vie comme la beauté de la nature, les plaisirs charnels, gastronomiques ou artistiques. Le cannabis agit chez moi comme un amplificateur et non pas comme un anesthésiant.

    Pour conclure, je n’encourage personne à essayer de consommer du cannabis s’il ne l’a jamais fait. Par contre, je ne vois pas où serait le problème si quelqu’un qui en a déjà consommé dans sa vie l’utiliserait pendant une session.

    Bon cheminement à tous et prenez soin de vous.

    MikYo
    Participant

    Débuts de l’aventure
    Je viens d’atteindre le big O ce mercredi de mai 2020 en période de déconfinement… C’est un sentiment de béatitude qui m’a envahi à l’issue de la séance, un mélange de plénitude et d’euphorie, pas une fin, une étape comme le raconte les témoins de ce cheminement… mais quelle étape !
    A la demande d’@Andraneros qui m’a accompagné sur une partie de ce chemin en prodiguant ses conseils avisés, je viens ici vous conter ce voyage. J’ai largement profité de tous les témoignages disponibles sur NXPL et des échanges sur le blog Discord. Il est temps pour moi de donner en retour et expliquer ce qui a marché pour moi, de donner de l’espoir et peut être des raccourcis sur le chemin pour certains.
    Cela fait déjà longtemps que j’ai découvert le traité d’Aneros puisque je posais ma première question à Adam en 2013 après une bonne année de tentatives infructueuses. Cela faisait bien longtemps déjà que je savais que mon derrière était une zone érogène puissante qui m’avait procuré un plaisir accru dans ma sexualité. Je sentais aussi que je ne savais pas en profiter pleinement puisque le plaisir n’était pas toujours au rendez-vous. Cela a attisé ma curiosité et j’ai donc continué mes recherches jusqu’à arriver sur NXPL.
    Je fais une parenthèse ici pour féliciter et remercier Adam et Andraneros pour le travail qu’ils produisent ici. Je pense que beaucoup d’hommes peuvent trouver ici une mine d’information et de conseils que l’on ne trouve pas ailleurs, un lieu où nous les hommes pouvons parler de manière respectueuse des différents pans de notre sexualité sans avoir à en rougir.
    Peu avant de vivre mon premier orgasme prostatique, dans mes échanges avec Andraneros, j’évoquais la difficulté du parcours de novice et il y a une image qui à mon avis illustre bien notre difficulté à tous : Tant qu’on n’a pas ressenti le plaisir jaillir de notre prostate, nous sommes dans un couloir dans le noir à la recherche du chemin. Nous progressons à l’aveugle, les bras levés devant nous, les mains à la recherche d’une information. Pas à pas, nous avançons et peut être passons près d’un embranchement qu’il aurait fallu prendre et nous continuons avant de revenir en arrière,…On tâtonne, on cherche,…le parcours peut être long…
    A l’époque, j’étais en couple et mon boulot était dense aussi. Par conséquent, je faisais tout au plus une séance par semaine. Je suivais religieusement le traité ou en tout cas ce que je comprenais des mots du traité…. J’avais acheté le MGX tout d’abord puis après avoir lu et relu quelques articles dans le forum j’étais passé à l’Hélix. Je me suis équipé aussi pour assurer la bonne quantité de lubrifiant. Tout était prêt et je m’appliquais à mes sessions : détente, contractions volontaires régulières, etc et je me focalisais sur ce qui se passait à l’intérieur. Des choses se passaient mais je terminais la session en ayant l’impression d’avoir mes muscles PC et Anal tendus, épuisés. A l’époque, lors d’un bain chaud j’avais fait une expérience extraordinaire : Mes muscles s’étaient soudain contractés involontairement et l’Aneros s’était enfoncé d’un coup à l’intérieur ! Pris de surprise, au lieu de laisser faire je me suis arrêté stoppant tout le processus. Malgré tout que de bonheur ; il se passait enfin quelque chose et c’est cela que j’allais essayer de retrouver dans mes séances suivantes. Motivé. Cette sensation, je ne l’ai jamais plus retrouvée depuis et c’est parfois ce qui est surprenant dans ce cheminement : rien n’est jamais vraiment pareil d’une séance à une autre…
    J’ai continué ainsi sans beaucoup plus de résultats pendant des années voir même j’ai abandonné les séances pendant quelques années aussi…
    A ce stade, je risque d’en avoir découragé plus d’un qui commencent à compter sur leur doigts le temps que cela a pris… Surtout pas, continuez à lire la suite car si l’on regarde bien cela ne m’a pris que quelques mois… Si, si, je vous le promets…
    Pendant ces années, j’ai continué à suivre les articles les forums NXPL qui indéniablement nous délivrent des clés ici et là. Pendant ces années, j’ai aussi découvert la méditation avec la méthode du scanner du corps qui m’aide à arriver à la détente nécessaire mais aussi à identifier les sensations de plaisir que délivre la prostate avant même l’orgasme. Si, si, Dans le cycle inspiration expiration de la méditation, tout en expirant contractez votre muscle PC très légèrement comme si vous faisiez un léger « stop pipi » pendant quelques secondes, relâchez pendant l’inspiration et recommencez encore et encore, vous verrez… enfin vous sentirez…
    On parle souvent d’un cheminement autour de l’orgasme prostatique et c’est tout à fait vrai, il s’agit d’apprendre à se reconnecter à son corps dans un premier temps, puis en particulier à son muscle PC et sa prostate, puis au ressentis qu’ils produisent, puis au ressentis qui traversent le corps ensuite… Après le traité d’Aneros, la détente, le laisser aller sont des incontournables et c’est là je pense que les uns et les autres font la différence dans la rapidité de leur progression.

    #37327

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    Andraneros
    Participant

    Je lis avec plaisir que ta trajectoire prostatique vers les étoiles orgasmiques n’a pas été freinée par notre confinement. Tu as définitivement ouvert en grand la porte de la jouissance prostatique. Quelle différence entre ce que tu écris maintenant :

    Pour ma part, je décolle à toute allure. (… ) Dès l’insertion et avec une bonne stimulation des tétons je m’envole vitesse grand V vers un premier orgasme annonciateur d’une belle séance.

    Et ce que tu écrivais mi-janvier quand tu devais passer par le sas relaxation avant de stimuler ta prostatepour ta première session :

    j’ai commencé ma phase de relaxation. (… ) je me rends compte que je n’ai clairement pas accordé le temps et la qualité nécessaire à cette relaxation pour un bon déroulement de la suite.

    Et pour la deuxième :

    J’ai ensuite enchaîne avec une première phase de relaxation en pratiquant la respiration abdominale. J’ai vraiment accordé plus de temps à cette relaxation afin de ne faire plus qu’un avec le masseur et cette approche a été payante pour la suite. La relaxation est une clé essentielle dans la construction de l’orgasme.

    C’est un exemple de reconditionnement, « rewiring », superbement réussi. Malgré des circonstances inhabituelles perturbantes tu poursuis ta transformation en homme multi-orgasmique et tu es prêt à explorer les galaxies du plaisir qui sont à ta portée. Tes nouvelles capacités et tes progrès dans le domaine de la méditation vont bientôt t’ouvrir en grand les portes de la jouissance sans masseur (« A-less »).

    Bon cheminement @verlesetoiles.

    #37317

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    verlesetoiles
    Participant

    09/05/2020
    45ème séance
    Temps de séance disponible / effectif : non défini / 1h
    Masseur : Eupho
    Duo

    Après quelques turbulences nous nous retrouvons, ma compagne et moi dans notre danse de couple. Objectif au départ de la séance, expérimenter le « petit coup vite fait » version masseur. En gros, est-ce possible de vivre une belle jouissance à deux et avec masseur en 20min. ? Eh bien je réponds oui, même si nous avons prolongé cette séance sur une durée de 1h, plus par plaisir que par un manque de jouissance.

    Pour ma part, je décolle à toute allure. L’Eupho est devenu un compagnon de route très très efficace et je joue de sa grande mobilité et des sensations qu’il procure avec délectation. Dès l’insertion et avec une bonne stimulation des tétons je m’envole vitesse grand V vers un premier orgasme annonciateur d’une belle séance. Je pense avoir assez bien compris ce qui fonctionne pour moi et j’arrive dès lors à bien guider ma compagne pour atteindre des orgasmes en chaînes dont la durée s’étend maintenant sur plusieurs minutes. J’ai l’impression de pouvoir continuer à orgasmer sans fin mais, avec le corps arc-bouté, c’est plus une fatigue musculaire qui me force à une petite pause … avant d’enchainer sur la prochaine tranche orgasmique. Je perçois maintenant aussi très nettement, avec l’Eupho, ce jeu de poussée rectale associée avec une contraction anale. L’association de ces deux actions font varier les mouvements du masseur et amplifient les sensations de manière délicieuse. Les sensations de l’orgasme qui ont atteint tout le bas de mon corps commencent maintenant à remonter le long de mon torse, jusqu’à ma poitrine. Je reste ébahi de ces orgasmes qui dépassent en intensité un orgasme éjaculatoire et qui s’étendent maintenant sur 4-5 minutes sans fin réel. Bref, j’ai pu enchainer une belle série d’orgasmes, d’une durée en moyenne de 4-5 minutes et d’une intensité exceptionnelle qui englobe mon corps jusqu’à la poitrine. On m’aurait dit en début d’année que je vivrais ces sensations, je ne suis pas certain que j’aurais été en mesure de l’imaginer.
    Mon développement sur le plan de la méditation est aussi un atout sur mon chemin orgasmique. Je bascule de plus en plus facilement sur une attention dans l’instant présent vis-à-vis de mon corps et de ses sensations, notamment prostatique.

    Bon cheminement à tous

    #37287
    Andraneros
    Participant

    Bonjour et bienvenue sur le forum @maximeg.
    Tu demandes :

    Est ce que cette version de l’aneros helix est moins bien que celle avec un bras manipulateur? Sur espace libido, tous les aneros ont 2 bras tournés vers l’intérieur.

    Je réponds d’abord à ta question sur le modèle de masseur. Ce modèle que tu mentionnes est le modèle originale, la première version en vente à la date de l’essai publié par @adam (9 avril 2010).

    Depuis environ deux ans Aneros a renouvelé sa gamme en remplaçant les modèles originaux à un bras d’acupression et une poignée de manipulation par des nouveaux modèles pourvus de deux bras d’acupression et donc sans poignée de manipulation. Ces nouveaux modèles remplacent les anciens et constituent la gamme appelée « Trident ».

    Tu as donc le nouveau modèle le seul qui soit disponible désormais. @adam notait 5/5 la première version et 5,5/5 la seconde. Tu te demandes :

    si le fait qu’il y ait 2 points d’appui extérieurs ne gêne pas les mouvements.

    Si le masseur est bien placé la réponse est non. Tu peux remarquer qu’il y a un petit renflement près de la base. Il ne faut pas qu’il soit enfoncé dans l’anus car dans ce cas les deux bras sont en appui et effectivement la mobilité du masseur est très réduite. En revanche si ce renflement et bien à l’extérieur, les bras n’étant pas en appui ferme sur la peau, le masseur garde toute sa mobilité sur les deux axes principaux
    1. verticalement pour s’enfoncer dans le rectum et en ressortir sur quelques millimètres,
    2. en bascule quand le bras périnéal vient en appui sur la peau et que la suite du mouvement vertical évolue en bascule arrière-avant en profitant de l’appui du bras avant. A ce moment le bras arrière dit K pour Kundalini vient à son tour au contact de la peau.
    Dit autrement en position de repos le masseur doit être en position instable sans appui.

    Est ce normal que des contractions légères (comme recommandées dans le traité d’Adam) ne me fasse ressentir absolument rien

    Il est normal de ne pas avoir de sensations fortes ou même simplement agréables au cours des premières sessions. Certains d’entre nous ont ce privilège, nous sommes une majorité à devoir nous montrer patients pour en bénéficier.

    Tu as déjà un avantage sur d’autres débutants, tu sens la présence de ton masseur sur ta prostate. C’est un point important. D’après ce que tu nous dis de ton expérience en matière de plaisir anal il me paraît normal que les sensations nouvelles que tu découvres ne t’apportent pas encore de plaisir significatif. Ton cerveau doit apprendre à interpréter ces signaux inconnus et il lui faut du temps.

    Tu nous dis :

    je n’ai pas de contraction involontaire 

    Tu sembles engager tes sessions dans une dynamique d’effort. C’est normal pour les débutants qui faute de ressentir les plaisirs attendus sont tentés d’insister voire de forcer pour les déclencher. C’est contre-productif. Or les contractions involontaires ne se produisent que si tes muscles sont disponibles c’est à dire en situation de relâchement. Si tu es très contracté, volontairement ou inconsciemment, tu bloques tout. C’est pourquoi les conseils prônent le relâchement musculaire, la détente, la relaxation.

    étant hétéro, tout ce qui m’excite, dans ma tête ou dans le porno, ne concerne que le plaisir du zizi.

    L’un des sujets du forum est titré « Les paradoxes de l’orgasme prostatique », ce n’est pas pour rien. L’accès au plaisir prostatique demande un changement de paradigme. Nous devons tous apprendre à recevoir notre plaisir prostatique par une voie différente, avec des stimulations différentes, avec des sensations différentes, et au final des expériences orgasmiques différentes de la seule que nous connaissions avant de vivre nos premiers orgasmes prostatiques.

    C’est important que tu prennes conscience que cette forme de sexualité n’est en rien le prolongement de celle que tu connais. Ta réaction est normale. C’est une des raisons pour lesquelles on conseille aux débutants d’engager leurs sessions en mode de méditation. Il y a au début, avant les premiers succès, une vraie difficulté à vaincre. Nous pouvons tous y parvenir même si certains ont besoin de plus de temps que d’autres.

    Bon cheminement @maximeg.

    #37270
    Buzzi
    Participant

    Bonjour à tous. Me voici de retour pour vous conter mes nouvelles aventures dans mon cheminement vers l’orgasme prostatique.
    Depuis ma dernière visite qui remonte à un peu plus d’une semaine, certaines choses ce sont produites.
    Lors de mon dernier récit, je contai une nouvelle sensation qui mêla la caresse des tétons et leurs effets sur ma prostate. Depuis, je n’ai pas vraiment pu retrouver cette sensation, en tout cas pas à ce niveau.
    La session qui suivi fut assez terne sans grande sensation. Cela me laissa sur ma faim bien évidement et je n’ai pu résister à l’envie de caresser mon sexe pour ressentir des sensations de plaisirs. Je fus tellement excité que je n’ai pas réussi à dormir. Je continuais à me masturber en flirtant avec ce point de non retour où l’orgasme et l’éjaculation deviennent inévitable. Pendant plusieurs heures j’y suis arrivé, flirtant ce point que je ne voulais pas dépasser et puis… la caresse de trop, peut être la fatigue également, j’ai franchi cette zone et le plaisir s’est fait sentir avec une intensité sans doute supérieure à ce que j’ai l’habitude de ressentir avec un orgasme éjaculatoire. Ce ne fut donc pas une très bonne session prostatique mais plaisante au niveau pénien. Je fus encore une fois déçus de moi même d’avoir succombé mais en même temps content d’avoir senti le plaisir monter de plus en plus haut du fait que je flirtais à plusieurs reprises avec ce point de non retour.

    Deux autres sessions suivirent, avec une journée d’espacement entre chaque session, et ce fut une fois de plus assez maussades. Une impression de reculer, d’arriver dans le creux d’une vague. Même si je reste sur ma faim car j’ai l’espoir qu’une session apportera une nouveauté. Je sais qu’il faut être patient et qu’arrivera une session qui m’apportera plus de plaisir et me fera avancer vers ce plaisir prostatique.

    Des nouveautés se sont glissées sur mon chemin depuis. La première vient de la pratique de la méditation. 10min chaque soir avant le coucher via une application. Je suis en phase d’apprentissage de la relaxation profonde et du lâcher prise.
    La seconde : un nouveau jouet, l’aneros Vice2. Ce qui m’a poussé à acheter ce nouveau jouet : le côté confort, le fait que l’on puisse s’assoir avec sans que ce soit inconfortable, je voulais également essayer avec quelque chose de plus gros histoire de voir les sensations et forcément le côté vibrant de la bête. Bien qu’il soit encore trop tôt pour utiliser le vibreur pour moi je n’ai pu résister à l’envie de l’essayer. Faisant le contraire (j’en suis conscient) de ce qui est préconisé, sachant de commencer avec mon hélix puis d’insérer le vice2, après une séance de méditation, j’ai inséré le vice et les premières sensations sont arrivées très vite. J’ai eu l’impression de ressentir du plaisir plus rapidement qu’avec l’helix, dès les premières minutes, mon sex s’est mis en érection mais à côté de cela j’avais une petite sensation d’inconfort, de tiraillement car le jouet est imposant.

    Je suppose que cela est normal et je souhaite savoir si cette sensation d’inconfort va s’estomper avec le temps et au fil des utilisations ?

    Plaisant donc mais mêler à de l’inconfort. Je n’ai pu résister à essayer les différents modes de vibrations avec parfois des sensations agréables, des érections, l’impression d’arriver à un point où je ne contrôlerais plus rien mais … les sensations sont retombées assez rapidement ensuite.
    Après un certain temps et le vice ne me donnant plus de plaisir j’ai voulu continuer l’expérience avec mon helix. Il aura fallut attendre plusieurs minutes avant que les premières sensations se manifestent. J’ai eu la chance de pouvoir ressentir quelques plaisirs familiers de ma prostate. Un moment remarquable durant cette session où j’ai senti ce plaisir monter, monter et avoir l’impression de recevoir une injection d’hormones mêler au bouillonement de mon cerveau. Ce n’étais pas un orgasme mais ce fut très plaisant. Je ne sais pas si j’ai flirté avec ce point de la perte de contrôle. Encore une fois, ce plaisir fut de courte durée et la suite fut plus calme jusqu’au moment où je n’ai pu résister à enfiler, à même ma peau, une de mes combinaisons de ski. Contrairement aux autres fois où je n’ai pu résister à avoir un orgasme éjaculatoire, ce fut beaucoup plus facile pour moi de me concentrer sur les plaisirs prostatiques.J’ai ainsi pu revêtir cette combinaison de ski sans terminer par un orgasme pénien.
    Désolé ce post est très long mais il y a une chose qui ma laissé sur le pas de la porte : ma compagne m’a rejoint dans le lit et lorsque nous nous sommes embrassé, le plaisir est monté très rapidement. Mon sexe entra en érection et je sentais du plaisir venir du bas de mon ventre. Bref, il suffisait qu’elle m’embrasse pour attiser la flamme en moi. Cela n’a pas durée longtemps car elle fut fatiguée mais j’ai pu connaitre quelque chose de merveilleux qui me laisse désireux d’en avoir plus.

    Encore désolé pour ce post assez long et encore une fois et je ne le ferais jamais assez de vous remercier pour l’aide que vous me procurez dans cette quête.

    Buzzi

    #37251

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @verlesetoiles,
    Je suis heureux de lire ce message :

    Séance un peu spéciale en temps de confinement mais diablement jouissive. (… ) Ces moments sont tellement délicieux que je me retrouve un peu, au même titre que @Caktil lorsqu’il parle de prise d’otage, avec de la difficulté à mettre fin à la session malgré l’heure tardive.

    Ces moments de jouissance profonde sont encore plus bénéfiques dans les circonstances que nous traversons, confinés à la maison avec, pour les plus jeunes, des enfants dont il faut canaliser l’énergie qui semble inépuisable. Ta pratique était heureusement suffisamment confirmée pour te permettre de traverser cette période difficile sans perdre tes nouvelles aptitudes orgasmiques.

    Précédemment tu semblais plus progresser en A-less et hier tu nous annonces une évolution notable de tes orgasmes avec masseur. Si ces derniers continuent à s’étendre et à « occuper » peu à peu la totalité de ton corps je comprends que tu es en train de basculer dans les orgasmes de tout le corps « full body orgasms ». Quand ton masseur titille ta prostate, tu titilles de ton côté les dernières étapes de la carte au trésor.

    Tu es plus que prêt pour développer tes sensations en A-less au niveau de celles que tu connais avec masseur. Et ce que tu nous dis de la réactivité de ta prostate pendant tes « moments méditatifs » me fait penser que tu devrais très vite faire de belles expériences orgasmiques en méditation si tu poursuis ton exploration.

    Bon cheminement @verlesetoiles.

    #37244

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    verlesetoiles
    Participant

    09/04/2020
    41ème séance
    Temps de séance disponible / effectif : non défini / 1h30
    Masseur : Helix
    Solo

    Voilà déjà quelque temps que je n’ai plus écrit ici… Que le temps passe vite. Voici donc le récit d’une séance marquante.

    Séance un peu spéciale en temps de confinement mais diablement jouissive. Je renoue avec des moments en solo pour faire mes séances.
    Début de séance tout en douceur avec une belle phase de relaxation. J’avais décidé de laisser la montée se faire doucement, avec peu de stimulation autre que les contractions et la focalisation de l’esprit sur les micros sensations.
    Passé cette entrée en matière, je bascule très vite dans le vif du sujet avec des orgasmes qui se suivent et s’enchainent en montant en intensité assez rapidement. Environ 1h après le début de la séance les orgasmes montent encore en intensité et cette fois les sensations de l’orgasme se diffusent sur le bas de mon corps et envahissent mes cuisses, mes jambes jusqu’aux pieds. Ces orgasmes sont très profonds, intenses et me font chavirer. Dès qu’un se termine, je reprends mon souffle, effleure à peine mes tétons et le suivant repart de plus belle. Leur durée s’étend aussi progressivement. Ces moments sont tellement délicieux que je me retrouve un peu, au même titre que @Caktil lorsqu’il parle de prise d’otage, avec de la difficulté à mettre fin à la session malgré l’heure tardive.
    Cette séance se terminera par l’arrivée de ma compagne qui vit difficilement le fait de me savoir jouir dans une autre pièce qu’elle. Elle s’accompagne plusieurs jours plus tard d’un sentiment de tristesse lié au fait que ces moments de jouissances bouleversent quand même profondément ma compagne. Par respect envers sa volonté je ne parlerais pas plus que ça de son vécu dans ce cheminement et je m’en tiendrais à vous partager uniquement mon vécu.

    Je reste confiant dans ce cheminement commun malgré les turbulences, mais j’aspire quand même à plus de simplicité par moments. Cette période de confinement aura aussi été l’occasion pour moi de me lancer sérieusement dans mon parcours de méditation. La joie est au cœur de ma motivation et j’explore ce chemin méditatif avec énormément de plaisir et bien plus de facilité que je ne l’aurais imaginé au départ. Je note avec intérêt que lors de ces moments méditatifs, lorsque je porte mon attention sur les sensations corporelles, la prostate répond à l’appel et m’envoie des petites ondes plaisantes dans le corps.

    Bon cheminement à tous

    #37243

    En réponse à: Jusqu’où ?

    Andraneros
    Participant

    La question en deux mots que vous nous posez, après tant de bonheur orgasmique pendant vos sessions, concerne de nombreux aspects de notre pratique du massage prostatique :
    A) D’un point de vue technique l’expérience d’un apprentissage, d’une progression, d’une évolution voire d’une transformation. Jusqu’où ?
    B) D’un point de vue quantitatif l’intensité, la durée, la répétition d’un événement. Jusqu’où ?
    C) D’un point de vue physiologique la découverte de réactions inconnues à des stimulations nouvelles, le développement de ces réactions. Jusqu’où ?
    D) D’un point de vue relationnel la compréhension de l’expérience de la jouissance féminine et de ses orgasmes. Jusqu’où ?
    E) D’un point de vue moral la levée de certains tabous de notre société moderne occidentale. Jusqu’où ?
    F) D’un point de vue initiatique le développement de savoir faire nouveaux, d’un savoir être nouveau, d’un être nouveau. Jusqu’où ?
    G) D’un point de vue spirituel la (re)découverte de vérités absentes de la représentation du monde dans notre société rationnelle moderne. Jusqu’où ?
    H) … Jusqu’où ?
    Pour toutes ces raisons la remarque que fait @bzo

    le problème étant qu’il faut toujours essayer de progresser, d’explorer, si on ne le fait pas, on fait du surplace , aussi puissant et aussi intense le plaisir soit-il, avec les dangers d’instaurer une routine et que cela nous glisse peu à peu hors des mains sans même qu’on s’en rende compte

    est importante et rejoint ce que disait @epicture

    Le problème c’est que la progression concrète s’accompagne d’une évolution spirituelle indéniable, et il serait dommage de s’astreindre à ne pas en parler car cela permet d’aider ceux qui en témoigne, et ceux qui les lisent. Il y a une dimension spirituelle dans le sens ou la manière dont on se perçoit est fondamentale dans cette évolution. Il y a un jeu entre le mental et le corps qui se répondent et s’alimentent mutuellement. C’est à mon avis essentiel pour progresser. A mon avis, ceux qui ont eu la chance d’avoir rapidement des super O n’ont pas envie de s’arrêter là. Il y a autre chose, il y a plus, il y a différent, il y a mieux, toujours, et c’est ça qui est formidable.
    Le plus difficile à comprendre, et c’est aussi un problème philosophique, c’est de se percevoir dans une dimension qui n’a ni début, ni fin, il n’y a que continuité. Ainsi, peu importe à quel stade de son cheminement on se trouve, on y est, c’est la seule chose qui compte, et on y est en mouvement.

    ou encore :

    L’important selon moi est de comprendre qu’il n’y a pas de point d’arrivée, mais un mouvement continu. En ce sens on est sur ce point assez proche de la « philosophie » des pratiques de méditation.

    Si on reprend ma liste chaque item est une voie à explorer, dans l‘ordre ou le désordre selon nos aptitudes, nos aspirations et nos fantasmes, au-delà des seuls effets mécaniques du massage prostatique.

    Bon cheminement @prostacool.

    #37239

    En réponse à: Jusqu’où ?

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @prostacool.
    Tout d’abord je vous remercie pour votre fidélité malgré un an de silence. Ensuite je suis particulièrement heureux du titre de votre sujet, bonheur confirmé après lecture. La description de votre cheminement prostatique dans votre présentation nous montrait que vous étiez déjà bien avancé, en particulier avec l’aide de votre tapis de relaxation, en vivant des expériences orgasmiques très intenses pendant vos sessions.

    Il y a treize mois, vous commenciez votre message de présentation par ces mots :

    Mon apprentissage a été laborieux.

    Je le rappelle parce qu’il donne à nos amis « débutants laborieux » les meilleures raisons de persévérer avec confiance dans leur cheminement quand ils lisent ce qu’est votre « inquiétude » aujourd’hui. Vous avez su progresser de façon non linéaire en faisant des expériences autour de votre pratique et en vous adaptant aux résultats obtenus avec application et pragmatisme.

    Vous nous dites maintenant :

    Depuis un an surtout, les progrès ont été réguliers mais je pensais avoir plus ou moins atteint un plafond tant les orgasmes étaient intenses et faciles à obtenir. (… )

    Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Il paraît évident de penser qu’on va atteindre un maximum de plaisir à un moment ou à un autre. C’est oublier que nos orgasmes se développent sur deux éléments complémentaires :
    1. Le premier est une réponse physiologique à des stimulations sexuelles, une réponse neuromusculaire. Cette réponse à des limites mais l’étonnement reste possible dans la mesure où elles peuvent être repoussées bien plus loin que ce qu’on imagine avant et pendant les premières phases de notre développement orgasmique. Un exemple très simple à comprendre est la durée de plongée sans ventilation des meilleurs apnéistes. A mon niveau elle est totalement inimaginable.
    Le record de durée (apnée statique) sans inhalation d’oxygène est détenu par le français Stéphane Mifsud et s’établit à 11 minutes et 35 secondes.
    2. Le second est une réponse mentale à ces stimulations. Il est souvent écrit sur ce forum que certains aspects de notre pratique sont comparables à une forme de méditation en pleine conscience. En effet nous apprenons à concentrer notre attention sur des événements très particuliers. Ce faisant nous découvrons des sensations nouvelles, nous prenons conscience d’organes internes, nous apprenons à contrôler des muscles qui fonctionnent normalement en mode purement réflexes. En d’autres mots plus nous avançons dans cette manière de pratiquer plus nous devenons capable de voir ce qui se passe en nous, plus nous sommes en mesure de découvrir des sensations ignorées précédemment, plus nous devenons capables d’étirer dans le temps nos sensations orgasmiques, plus nous devenons capables de faire sauter les blocages (de sécurité) existants.

    Maintenant (… ) C’est plutôt une longue période orgasmique avec des phases très intenses, d’autres plus calmes. (… )
    Mon expérience a encore progressé. L’intensité de la jouissance a encore augmenté.
    La durée des sessions n’excède pas une heure tant elles sont intenses. (… )
    cette expérience peut-elle encore progresser en sensations, en intensité ?

    Je comptais répondre en proposant l’exemple du parcours de @bzo. Il a commencé à vous répondre, c’est encore mieux !

    Vous êtes clairement passé de la phase dans laquelle vous étiez devenu capable de vivre des séries d’orgasmes à celle dans laquelle vous êtes devenu capable de vous maintenir sur un plateau orgasmique, celui que tous les hommes connaissent pendant quelques secondes juste avant le point de non retour, à partir duquel se développent de nouveaux pics orgasmiques. Selon mon expérience vous vivrez très vite, si ce n’est pas encore le cas, un niveau de plaisir-plateau supérieur à celui de vos pics orgasmiques d’il y a quatre ans.

    Il y a une voie de transformation de vos expériences orgasmiques que vous ne mentionnez pas. Il s’agit de celle dans laquelle l’irradiation du plaisir dans votre organisme est telle que vous ne vivez plus un orgasme mais vous avez l’impression d’être l’orgasme. C’est ce que je vis dans mes meilleures sessions.

    Il y a une autre voie que vous ne mentionnez pas non plus, celle de l’expérience du plaisir prostatique sans masseur, « a-less », qui vous permet de vivre des orgasmes par la seule force de votre mental assoié à la disponibilité de votre corps. Elle est fréquemment illustrée sur les forums spécialisés.

    Il y a aussi le développement de la perception de nos deux pôles sexuels, féminin masculin, yin et yang qui peut prendre des formes très différentes selon les expériences. Ma perception est pour le moment plus limitée que celle dont témoignent @bzo, @epicture et d’autres. Cette part de féminité vient simplement compléter ma part de virilité sans que je ressente la présence de deux forces en dialogue.

    Il y a enfin un (dernier?) développement possible, celui qui vous conduit à une phase d’extase et de connexion avec l’univers ou d’expérience extra-corporelle. Cette évolution est beaucoup plus rarement mentionnée sur les forums spécialisés.

    Pensez-vous êtes déjà parvenu au bout de vos découvertes ? Bon cheminement @prostacool.

    #37206
    Buzzi
    Participant

    Bonjour à tous et de nouveau des nouvelles après 3 sessions, deux le soirs et une l’après-midi.
    Du plaisir, des séances en dents de scie mais je garde toujours la motivation.
    Contrairement à ce que je pensais, les séances du soir ont été plus bénéfiques que la séance dans l’après-midi bien que ma libido fut d’avantage éveillée l’après-midi que le soir. Lors des séances du soir je me suis focalisé sur le fait de ne pas contracter et de ressentir, juste ressentir sans rien attendre. Ce travail sur moi même a porté ses fruits en quelques sortes car j’ai ressenti un plaisir un plus plus intense que les dernières fois. Un plaisir difficile à décrire, une sensation de fraicheur en quelque sorte dans l’anus avec des picotements de plaisirs. Le rythme cardiaque qui augmente jusqu’à un pic de plaisir et ça redescend… C’est là un point de bocage pour moi car je pense arrivé juste au point avant les contractions involontaires que je n’arrive pas à faire venir. Je n’arrive pas non plus à garder cette intensité de plaisir et à le faire grandir encore plus. J’ai l’impression qu’il ne me faut plus que les contractions involontaires pour être emporté dans ce monde délicieux des plaisirs prostatiques. De plus, j’ai souvent un réflexe de déglutition quand le plaisir commence à s’intensifier et cela à un effet plutôt négatif car ce plaisir chute un peu.

    Autre chose déroutante ce fut la séance de l’après-midi. Étant excité et après avoir fait quelques exercices de respirations j’ai introduis mon aneros avec l’espoir d’une session très plaisante. Cependant, le plaisir n’est pas monté très haut et au bout d’environ 40 minutes, je n’ai pas résisté à enfiler ma veste de combinaison de plongée avec l’espoir de na pas avoir d’orgasme éjaculatoire cette fois. A peine de le temps de l’enfiler et de fermer la fermeture éclaire que je sens déjà la partie sous-cutale de la combinaison me serrer et me procurer des vagues de plaisirs. Les sensations étaient les mêmes que la dernière fois que j’ai enfilé cette combinaison. J’ai donc essayé de me contrôler pour éviter l’orgasme éjaculatoire, chose que j’ai réussit mais au prix d’une diminution des sensations de plaisirs. Bref, une séance plaisante mais sans plus.

    Content malgré tout d’avoir pu profiter d’une séance l’après-midi j’ai eu le plaisir de pouvoir faire une nouvelle session le soir même avec l’acceptation de ma femme qui m’a répétée à plusieurs reprises que cela ne la gênera pas. Néanmoins, ma libido n’était pas au sommet à ce moment et après avoir fait une séance de méditation j’ai inséré mon aneros et je me suis allongé à côté de ma femme. Un mot d’ordre encore, ressentir. Cette session fut très plaisante une nouvelle fois avec un pic de plaisir atteint, très plaisant mais qui n’est pas resté et sans forcément avoir d’érection. Encore une fois, je pense être bloqué et je ne sais pas quoi faire pour me débloquer. Il est encore assez difficile de développer ce plaisir et il ne revient pas souvent (à ce niveau). Or, cette dernière séance m’a permis d’avancer car j’ai réussit à bien sentir l’aneros frotter contre ma prostate. C’est plaisant je dois dire mais je m’interroge sur le fait que bien que je sens mon jouet frotter contre ma prostate et ces frottements ne sont pas toujours synonymes de plaisirs. C’est très étrange car à certains moments je vais sentir le plaisir monter jusqu’à un certain pic très plaisant et à d’autres moments sentir ce frottement sans grande sensations…

    En résumé, j’avance mais je suis toujours un peu frustré car je gôute tout juste quelque chose de formidable, d’intense, de très très plaisant et je souhaite tellement pouvoir m’améliorer pour enfin avoir une séance très très plaisante. Je continue le travail sur moi même et je suis content de ce cadeau que j’ai eu lors de mes dernières séances d’avoir pu ne serais-ce goûter à ce plaisir qui annonce un plaisir immense si j’arrive à avancer dans le lâcher prise.

    La suite bientôt et merci encore pour votre aide car sans vous je ne pense pas que je pourrais avoir ces prémices du grand plaisir.

    Buzzi

    #37009

    En réponse à: Le début de mon histoire

    Andraneros
    Participant

    En attendant que tu puisse disposer de ton Helix, tu peux commencr ton « entraînement » en pratiquant des exercices de kegel, en pratiquant la respiration abdominale, en pratiquant la relaxation ou la méditation. Ces trois formes d’exercices te seront très utiles pour la suite de ton cheminement.
    Bon cheminement @v3log.

    #36988

    En réponse à: interrogations de débutant

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @raviaulit.
    Tu nous dis :

    je fais une séance tous les deux jours, puisque j’ai pu lire ici que ce serait la fréquence idéale

    La pratique du massage prostatique est très personnelle. Il n’y a donc pas de fréquence idéale à conseiller. La bonne fréquence est celle qui te permet d’engager une session quand tu en as très envie. La lecture des témoignages présentés sur le forum te permet de constater que chacun fait des sessions à son rythme qui peut varier selon son état d’esprit et les circonstances.

    j’ai donc dit à ma compagne que j’aimerais poursuivre mes exercices, et je peux donc faire mes massages seul dans ma chambre, pendant qu’elle travaille dans la pièce voisine.

    Tu te mets dans les meilleures conditions, à la fois pour ta sérénité pendant ta session et pour la suite de ton cheminement car cette proximité muette facilitera vos futures discussions sur le développement de ta sensualité.

    Je ne suis pas sûr qu’elle comprenne bien, mais en tout cas ça ne lui pose aucune problème.

    Je pense qu’elle peut bien comprendre que tu passes par une phase d’apprentissage, surtout si tu lui parles de « poursuivre (tes) exercices ». Si elle se pose des questions tu lui expliques qu’il s’agit d’une forme de méditation orgasmique bien plus que d’une forme de masturbation.

    Pour ta progression tu as bien raison d’accorder toute leur importance aux sensations nouvelles qui naissent autour de ta prostate et aux réactions qu’elles déclenchent un peu partout ailleurs.

    En réponse à tes questions :
    • En effet le rythme de tes contractions est celui qui te convient. Fais des essais, inspire-toi des témoignages que tu lis. Ça peut aller du « Do nothing » (tu focalises toute ton attention sur tes sensations sans chercher à créer un mouvement) à un effort conscient de déplacer ton masseur par des alternances de contractions anales et de poussées rectales ou d’alternances de contractions anales diverses et de relâchement. N’oublie pas que la respiration abdominale peut venir compléter très utilement le travail sur les contractions.
    • La meilleure position est celle dans laquelle tu te sens à la fois en position confortable, capable de te détendre complètement et dans laquelle ton masseur peut bouger librement. N’hésite pas à changer de temps en temps tu pourrais avoir de bonnes surprises.
    • L’avantage des sextoys vibrants est qu’ils font eux-mêmes la stimulation de ta zone érogène. C’est bien si cette stimulation est efficace sur toi. Tu gagnes du temps pour vivre une nouvelle expérience orgasmique. C’est beaucoup moins bien si ça ne marche pas. En outre la base de l’utilisation d’un masseur prostatique de type Aneros est de développer ta maîtrise neuromusculaire pour accéder à cette expérience. Ce développement te permet d’aller beaucoup plus loin comme tu peux le lire chez nos amis les plus avancés.
    • Dormir avec ton masseur est une des voies à explorer si ta progression te paraît trop lente. Mais elle ne garantit pas plus l’accélération de ton apprentissage que les autres voies. C’est cette voie qui m’a permis d’accéder à l’orgasme prostatique, dans le cadre d’un apprentissage très lent. D’autres n’en ont pas besoin. D’autres ont pu essayer sans en tirer aucun avantage.

    Il existe une forme de discipline qui peut éventuellement t’aider dans ta situation personnelle. Peux-tu envisager de faire l’expérience d’ébats érotiques avec ta compagne sans éjaculation de ta part ? Peux-tu aborder ce sujet avec elle en lui expliquant que l’abstinence éjaculatoire peut t’aider à accélérer ta découverte de l’orgasme prostatique, à accélérer ton « rewiring » ?

    Bon cheminement @raviaulit.

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