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Bonjour,
J’ai envie de commencer un fil de discussion sur les idées, concepts et autres bizarreries qui nous passent par la tête pendant les sessions. Je ne sais pas pour vous, mais l’état de relaxation et de méditation qui accompagne une séance est propice à faire naître des idées inhabituelles ou surprenantes.
Je vais commencer avec le concept de champs morphogénétiques…
C’est une théorie controversée datant du début du XXe siècle et recyclée en 1981 par Rupert Sheldrake. Extrait de la page Wikipédia sur les champs morphogénétiques :
« Le champ morphogénétique (ou « champ morphique », « résonance morphique » ou « champ de forme ») est une expression qui définit un champ hypothétique qui contiendrait de l’énergie ou de l’information sans être constitué de matière (atome, électrons, etc.). Ces champs seraient déterminants dans le comportement des êtres vivants notamment en ce qu’ils hériteraient d’habitudes de l’espèce par « résonance morphique » et que leurs actions influenceraient les dits « champs de forme ».
Il s’agit d’un concept qui n’est pas scientifiquement validé, donc qui se limite à une croyance.
Par exemple, Sheldrake explique avec cette théorie pourquoi il devient de plus en plus facile de cristalliser une substance à travers le monde une fois que cette cristallisation a été faite une première fois, quelque part dans un labo.
Une autre histoire fascinante concernant les champs morphogénétiques est la théorie du 100e singe qui est racontée sur ce site. En gros, une fois qu’il y a suffisamment de singes qui pratiquent une innovation, cette innovation va être transmise beaucoup plus facilement aux autres singes, quelle que soit la distance !
Bref… Quel rapport avec l’orgasme prostatique ? Eh bien, au cours de ma 69e session, qui avait très bien fonctionné, ce concept de champ morphogénétique m’a traversé l’esprit pour la première fois. En imagination, je me suis retrouvé dans une salle où se trouvaient plusieurs autres personnes à la recherche d’orgasmes prostatiques. Certains récupéraient après une série d’orgasmes, d’autres étaient en plein dans une chaîne d’orgasmes et d’autres encore étaient simplement là pour observer les autres jouir. Un peu comme au spectacle… Ils n’allaient pas jusqu’à applaudir un bel orgasme, mais je percevais des sentiments de bienveillance et d’appréciation après un orgasme remarquable. Voici un extrait de ce que j’ai écrit au sujet de cette séance :
« J’ai à nouveau fréquenté la salle VIP du club, la salle avec la piscine et l’éclairage bleu-vert. J’ai salué ceux qui étaient là et ils m’ont aussi salué. J’ai eu la conviction de m’être connecté au champ morphogénétique des hommes capables d’avoir des orgasmes prostatiques ! J’aime bien cette idée… J’ai été aidé dans cette session par ceux qui se trouvaient dans cet endroit VIP. Je leur ai donné de mon plaisir, il émanait de mon corps et partait se perdre entre les gens. Et ceux d’entre eux qui éprouvaient des orgasmes partageaient aussi leur plaisir avec moi. Cela faisait comme une cage de résonance entre nous, le plaisir pouvait augmenter chez ceux qui en avaient besoin ou envie et pouvait aussi augmenter chez moi en retour, bien sûr. J’ai franchi un nouveau palier dans la qualité et la durée de mes orgasmes. »
Au cours de la séance suivante, j’ai à nouveau pensé à ce concept. Extrait de mon compte-rendu de la 70e séance :
« J’entre bientôt dans la salle VIP et me laisse happer par les tourbillons de plaisir qui tournent autour de moi. Ces volutes de plaisir émanent des autres invités et je ne tarde pas à en envoyer moi-même quelques-unes flotter dans la salle. J’entre littéralement en résonnance morphique avec les autres hommes présents dans cette salle véritablement bien spéciale… Décidément, cette idée de champs morphogénétiques me plait beaucoup ! Le fait d’entrer dans ce champ et de contribuer au plaisir des autres augmente mon propre plaisir, d’où l’idée de résonance. »
Si l’on accorde du crédit à cette théorie de champs et de résonance morphogénétique, il devrait être de plus en plus facile d’avoir un orgasme prostatique, vu que le nombre de personnes qui en font l’expérience a tendance à augmenter. Est-ce que cela se vérifie dans la réalité ? Il ne doit pas être facile de le mesurer. Sauf erreur, l’utilisation des stimulateurs de prostate remonte à 1996. Depuis cette époque, de plus en plus d’hommes ont réussi à provoquer des orgasmes prostatiques. Selon la théorie, il devrait donc être de plus en plus facile d’obtenir un orgasme. Peut-être qu’en 1996 il fallait utiliser un stimulateur pendant plusieurs mois avant d’avoir la chance de jouir ? Depuis, ce temps a peut-être diminué et de nos jours il suffit d’utiliser un masseur pendant quelques semaines avant d’avoir un orgasme ? Bien sûr, il continue à avoir des différences entre les gens, mais, d’une manière générale le succès devrait arriver plus rapidement. En ce qui me concerne, j’ai eu la chance d’orgasmer à ma 5ème session, soit après environ huit heures d’utilisation ou après dix jours de séances bihebdomadaires.
J’ai tendance à être un petit peu mystique, mais j’aime bien cette théorie de champs morphogénétiques. Et vous qu’en pensez-vous ?
Trois liens concernant ce sujet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Champ_morphogénétique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake
http://tpe-communication.e-monsite.com/pages/sous-pages/recherches-innovantes-mais-non-demontres-scientifiquement.htmlPrenez soin de vous et bon cheminement à vous tous !
P.S. Essayer de vous dire « Je veux me connecter au champ morphogénétique des orgasmes prostatiques » lors de votre prochaine séance…
Débuts de l’aventure
Je viens d’atteindre le big O ce mercredi de mai 2020 en période de déconfinement… C’est un sentiment de béatitude qui m’a envahi à l’issue de la séance, un mélange de plénitude et d’euphorie, pas une fin, une étape comme le raconte les témoins de ce cheminement… mais quelle étape !
A la demande d’@Andraneros qui m’a accompagné sur une partie de ce chemin en prodiguant ses conseils avisés, je viens ici vous conter ce voyage. J’ai largement profité de tous les témoignages disponibles sur NXPL et des échanges sur le blog Discord. Il est temps pour moi de donner en retour et expliquer ce qui a marché pour moi, de donner de l’espoir et peut être des raccourcis sur le chemin pour certains.
Cela fait déjà longtemps que j’ai découvert le traité d’Aneros puisque je posais ma première question à Adam en 2013 après une bonne année de tentatives infructueuses. Cela faisait bien longtemps déjà que je savais que mon derrière était une zone érogène puissante qui m’avait procuré un plaisir accru dans ma sexualité. Je sentais aussi que je ne savais pas en profiter pleinement puisque le plaisir n’était pas toujours au rendez-vous. Cela a attisé ma curiosité et j’ai donc continué mes recherches jusqu’à arriver sur NXPL.
Je fais une parenthèse ici pour féliciter et remercier Adam et Andraneros pour le travail qu’ils produisent ici. Je pense que beaucoup d’hommes peuvent trouver ici une mine d’information et de conseils que l’on ne trouve pas ailleurs, un lieu où nous les hommes pouvons parler de manière respectueuse des différents pans de notre sexualité sans avoir à en rougir.
Peu avant de vivre mon premier orgasme prostatique, dans mes échanges avec Andraneros, j’évoquais la difficulté du parcours de novice et il y a une image qui à mon avis illustre bien notre difficulté à tous : Tant qu’on n’a pas ressenti le plaisir jaillir de notre prostate, nous sommes dans un couloir dans le noir à la recherche du chemin. Nous progressons à l’aveugle, les bras levés devant nous, les mains à la recherche d’une information. Pas à pas, nous avançons et peut être passons près d’un embranchement qu’il aurait fallu prendre et nous continuons avant de revenir en arrière,…On tâtonne, on cherche,…le parcours peut être long…
A l’époque, j’étais en couple et mon boulot était dense aussi. Par conséquent, je faisais tout au plus une séance par semaine. Je suivais religieusement le traité ou en tout cas ce que je comprenais des mots du traité…. J’avais acheté le MGX tout d’abord puis après avoir lu et relu quelques articles dans le forum j’étais passé à l’Hélix. Je me suis équipé aussi pour assurer la bonne quantité de lubrifiant. Tout était prêt et je m’appliquais à mes sessions : détente, contractions volontaires régulières, etc et je me focalisais sur ce qui se passait à l’intérieur. Des choses se passaient mais je terminais la session en ayant l’impression d’avoir mes muscles PC et Anal tendus, épuisés. A l’époque, lors d’un bain chaud j’avais fait une expérience extraordinaire : Mes muscles s’étaient soudain contractés involontairement et l’Aneros s’était enfoncé d’un coup à l’intérieur ! Pris de surprise, au lieu de laisser faire je me suis arrêté stoppant tout le processus. Malgré tout que de bonheur ; il se passait enfin quelque chose et c’est cela que j’allais essayer de retrouver dans mes séances suivantes. Motivé. Cette sensation, je ne l’ai jamais plus retrouvée depuis et c’est parfois ce qui est surprenant dans ce cheminement : rien n’est jamais vraiment pareil d’une séance à une autre…
J’ai continué ainsi sans beaucoup plus de résultats pendant des années voir même j’ai abandonné les séances pendant quelques années aussi…
A ce stade, je risque d’en avoir découragé plus d’un qui commencent à compter sur leur doigts le temps que cela a pris… Surtout pas, continuez à lire la suite car si l’on regarde bien cela ne m’a pris que quelques mois… Si, si, je vous le promets…
Pendant ces années, j’ai continué à suivre les articles les forums NXPL qui indéniablement nous délivrent des clés ici et là. Pendant ces années, j’ai aussi découvert la méditation avec la méthode du scanner du corps qui m’aide à arriver à la détente nécessaire mais aussi à identifier les sensations de plaisir que délivre la prostate avant même l’orgasme. Si, si, Dans le cycle inspiration expiration de la méditation, tout en expirant contractez votre muscle PC très légèrement comme si vous faisiez un léger « stop pipi » pendant quelques secondes, relâchez pendant l’inspiration et recommencez encore et encore, vous verrez… enfin vous sentirez…
On parle souvent d’un cheminement autour de l’orgasme prostatique et c’est tout à fait vrai, il s’agit d’apprendre à se reconnecter à son corps dans un premier temps, puis en particulier à son muscle PC et sa prostate, puis au ressentis qu’ils produisent, puis au ressentis qui traversent le corps ensuite… Après le traité d’Aneros, la détente, le laisser aller sont des incontournables et c’est là je pense que les uns et les autres font la différence dans la rapidité de leur progression.