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10 sujets de 41 à 50 (sur un total de 50)
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  • en réponse à : Partage 1ère Expérience et Questions #46362
    augnat
    Participant

    Hello

    On a tous envie de classifier et de mettre des mots sur ce qu’on a vécu et ressenti, moi le premier, mais je pense que c’est un peu une erreur. À mon avis, on ressent mieux les choses en se laissant simplement porter.

    Cela dit, ce que tu racontes me donne l’impression que tu as expérimenté les sensations orgasmiques dans tout le corps. Elles sont complémentaires de ce qu’on ressent avec la prostate (pour moi avec l’orgasme anal et l’orgasme du gland ça forme un tout) et tu dois être assez loin sur la carte, petit veinard 🙂 Quand je les invoque pendant mes séances, je fais attention de ne pas contracter la zone du torse, parce que je me suis retrouvé deux ou trois fois avec l’impression de faire une crise cardiaque tellement j’avais sollicité mes muscles.

    Pour te donner mon avis sur tes premières questions (qui n’a aucune vocation à l’universalité mais j’ai l’impression d’avoir une pratique qui ressemble à la tienne) :

    1. C’est difficile de trouver un moment seul. Je fais des séances sous la douche mais elles sont moins satisfaisantes. Sinon je reste à l’affût de la moindre ouverture, quand Madame sort et que mon fils dort par exemple. Mais il faut évidemment que ça coïncide avec des moments où j’ai envie (cette semaine, non).
    2. J’ai la même chose que toi. Moi c’est surtout l’anus qui vient me chercher, et ça m’embête beaucoup parce que de toutes les sensations expérimentées depuis mon entrée dans cette aventure, c’est celle que j’aime le moins. Il m’arrive de m’écarter discrètement quelques minutes d’un groupe et me provoquer un, deux ou trois orgasmes, simplement pour que la sensation se calme. Chez moi, l’orgasme de l’anus est le plus fort, mais c’est aussi celui que j’aime le moins. Pour la prostate, ça m’arrive aussi, et dimanche soir dernier, après une soirée un peu folle, je me suis réveillé avec cette sensation d’appel, mais au niveau du périnée cette fois. Ton corps réclame son dû, il faut l’accepter, mais je me rends compte qu’avec le temps ça a tendance à se présenter de moins en moins souvent à des moments incongrus. Le dialogue avec le corps se fluidifie avec le temps, quand imperceptiblement tu te sens plus à l’écoute de tes sensations. Par exemple maintenant je peux aussi avoir des orgasmes en cascade rien qu’en me laissant aller à fantasmer, ça c’est plutôt cool.
    3. Les envies incontrôlables prenant le pas sur le sommeil au point que ça en devienne handicapant, je n’ai jamais vraiment eu donc je ne peux pas t’aider…

    Ah, et pour le dialogue avec Madame, c’est quitte ou double j’ai l’impression. (Et essayer les sensations pendant que tu fais l’amour avec elle sans le lui avoir dit, mauvaise idée à mon avis, elle risque de s’en rendre compte, pas terrible si tu ne le lui as pas dit avant.) Avec ma compagne, ce n’est toujours pas vraiment ça, et pourtant je vois bien qu’elle fait des efforts. Ce serait plus simple si on trouvait chez elle le genre de levier qui marche si bien sur moi…

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #46281
    augnat
    Participant

    Hello,

    Je suis allé lire tes posts (je les avais lus mais sans les associer entre eux). Tu as longtemps dit que tu n’atteignais pas l’orgasme par la prostate et je n’ai pas vu passer le moment où tu disais y être parvenu, mais je suppose à te lire que tu as fini par y arriver (les courbes 3 et 5 passent par des orgasmes, indubitablement). Si je ne me trompe pas, c’est chouette pour toi 🙂

    Pour ma part, pas d’accessoires en effet, et en réalité je n’aime pas les massages de l’anus ou l’insertion de corps extérieurs, quels qu’ils soient : plusieurs fois j’ai eu envie de le faire, et la sensation associée a été décevante voire désagréable. Pour obtenir un orgasme anal, quand mon corps le demande (et je sens que c’est ça qui se joue, le corps veut ça et m’envoie un signal), un massage un peu ferme de la zone péri-anale associé à des contractions en rythme suffisent à le provoquer, fort, rapide (j’y arrive en moins de vingt secondes), me laissant le souffle court si je le laisse se développer suffisamment, avec parfois une sensation de chaleur quand c’est terminé.

    Sinon j’ai l’impression que pour accéder à la courbe 4, il faut, en plus de l’envie de se faire du bien, la tranquillité d’esprit suffisante. Si je sais que je peux être dérangé, ça ne peut pas marcher. J’en ai eu un deuxième dans ces conditions après mon dernier post, avec des sensations un peu différentes (mais toujours ce tiraillement dans les jambes vraiment super bon). Cela dit, ma compagne ayant accepté de me faire des stimulations par caresses, ça m’a provoqué des orgasmes prostatiques très forts quand elle l’a fait, plus intenses que ceux que je me provoque tout seul, en tout cas les premiers, ou en tout cas avec quelque chose en plus (mais pourrais-je parvenir à cet état “énergétique” en sa présence ? pas sûr). Je me demande d’ailleurs comment je pourrais l’aider à accéder à des états similaires aux miens dans leur puissance pour mettre fin au déséquilibre dans la sexualité qui est le nôtre depuis quelque temps…

    Vu l’état d’avancée auquel tu sembles être arrivé, tu pourrais peut-être essayer la stimulation du pénis. Personnellement j’y parviens en effectuant des mouvements plus légers et plus rapides que pour une masturbation classique, qui me font penser aux mouvements de la masturbation féminine par le clitoris telle que je me la représente. Au pire, ça ne fonctionne pas et tu éjacules, ce n’est pas bien grave. L’orgasme éjaculatoire auquel je parviens si je le provoque après plusieurs orgasmes du gland est un des plus incroyables.

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #46259
    augnat
    Participant

    Je me réveille tardivement.

    En fait la courbe des orgasmes à laquelle je faisais référence est ici, et comme souvent j’y reviens après une période de pause relative (et je crois comprendre que tu ne reviens pas sur le forum donc ce message restera peut-être lettre morte). Bon elle est évidemment simplifiée, en même temps c’est difficile de représenter la diversité des situations sur un seul schéma.

    J’y reviens car ma situation actuelle me laisse de longs moments seul chez moi en ce moment, et les sessions que j’arrive à faire avec cette tranquillité d’esprit-là sont bien plus complètes et satisfaisantes qu’une simple stimulation sous la douche, aussi longue que soit la douche. Il y a quelque jours, il y a eu cette vague de chaleur au plus fort de l’intensité, montant du ventre jusqu’aux joues, qui me laisse encore un souvenir ému.

    Et aujourd’hui, donc, cette session avec plusieurs montées successives sur différentes parties du corps. Au bout d’un moment, mon corps a pris une pause, et j’avais simplement des vagues de plaisir, pas très fortes, mais infiniment agréables, je les laissais se déplacer au gré des envies, des pensées, des mains. Je suis passé par la nuque, le visage, plutôt sur le côté, le haut des jambes, le ventre, et au bout de longues minutes à ce tarif, j’ai senti une montée au niveau de l’anus, sur laquelle j’ai insisté pour parvenir à un orgasme très fort, qui s’est propagé dans tout le corps, des pieds à la tête, avec un pic d’intensité au niveau de l’anus.

    (Il m’arrive d’ailleurs assez régulièrement de ressentir des titillements au niveau de l’anus, comme si mon corps réclamait un orgasme, et d’ailleurs si j’ai la latitude pour amplifier cette sensation quand ça se produit, ça vient très vite et très fort.)

    Après ça, j’ai eu des vagues de plaisir très fortes, limite orgasmiques, qui se sont déplacées le long des jambes pendant un long moment encore. Je crois que ça a été le moment le plus fort de la session, psychiquement, pour moi, au-delà même de l’intensité physique de l’orgasme qui a précédé. Je ne pouvais pas retenir mes râles. Quand ça a fini par redescendre, j’ai fini par me lever, je ressentais des vagues de plaisir un peu partout, j’ai essayé de relancer la machine pendant la douche qui a suivi mais ça ne venait plus, le plaisir était là mais il ne montait plus en intensité. En tout la session a duré peut-être trois quarts d’heure. Ça fait plus d’une heure et je ressens encore des petites décharges dans les jambes et au niveau du périnée. Je pense avoir ressenti ce qui est appelé un orgasme énergétique sur la courbe. D’ailleurs, depuis, je me sens bien, alerte.

     

    PS : si un administrateur passe par là, j’aimerais bien renommer ce post en “Orgasme du gland, orgasmes multiples”

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #45818
    augnat
    Participant

    Mon cher Bzo, en te lisant, j’ai pensé à la page du traité qui donne des courbes des orgasmes, et je me disais que peut-être ce qui est appelé le quatrième chemin pourrait être provoqué par les multiples sollicitations de différents endroits du corps… est-ce que ça te parle, ces différents “paliers” ? Effectivement je sens que je suis encore dans une phase de découverte et je me promène là-dedans avec étonnement et curiosité. Je me concentre sur une zone ou une sensation, je reste dessus et sur le connu pendant une période qui peut être assez longue, et puis un jour, sans que rien ne me le laisse présager, quelque chose me pousse à aller un peu plus loin.

    Contrairement à ce que je pensais avant de découvrir tout ça, ce n’est pas forcément l’intensité très forte tout de suite que je recherche, j’ai souvent besoin d’une mise en condition.

    Et bref, pour la stimulation pénienne que j’associe décidément à l’orgasme clitoridien chez la femme, je l’ai testée à nouveau aujourd’hui (je sors d’une grosse semaine de creux au niveau stimulation prostatique et assimilée, une tentative avant-hier qui n’a pas donné grand-chose, ça me fait toujours ça à la session de relance). Cette fois, contrairement aux précédentes, c’est monté très vite, très bon, un orgasme une première fois, une deuxième, une troisième… la prostate s’en mêlait, pas très fort, mais suffisant, ça faisait un bon complément, j’arrêtais, je reprenais… une bonne session mais je n’avais pas beaucoup de temps et j’ai décidé de terminer avec un orgasme éjaculatoire. La stimulation ne donnait pas grand-chose et je m’attendais à quelque chose d’assez banal, mais j’ai eu un orgasme absolument incroyable. Ou plutôt plusieurs orgasmes, l’orgasme éjaculatoire a provoqué une vague de plaisir dans mon sexe, qui allait et venait sans faiblir, je laissais aller et ça continuait, des sensations qui se promenaient tout autour du bas-ventre, provoquant un orgasme prostatique pas très long, puis un deuxième. Dans le même temps j’appréciais la descente liée à l’éjaculation, ça n’en finissait pas, des flux de plaisir qui me parcouraient, ça a duré une minute, deux peut-être, me laissant ensuite dans cet état où je suis parfois après l’amour, un peu ailleurs, sur un petit nuage, des petits pics de plaisirs venant me picoter régulièrement pendant plusieurs dizaines de minutes, alors que j’avais repris des activités bien plus terre-à-terre. J’aurais pu repartir si je n’avais pas eu des choses à faire, mais la vie du travailleur est ainsi faite.

    Demain, je tente l’orgasme de la nuque 🙂

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #45811
    augnat
    Participant

    Bon, je ne vais pas parler exactement du sujet et comme c’est “mon” post, j’en changerais bien le titre… quelques petites découvertes sur la mécanique de la chose, venant de quelqu’un qui a la chance d’avoir progressé très rapidement dans sa pratique (moi), pourront peut-être être utiles à certains. Et j’ai envie de m’exprimer 🙂

    Je m’étais un peu étendu sur le super-T en me demandant si ma dernière expérience racontée ici s’en approchait ou non, et à la réflexion, je crois que non, le super-T est ce qui se produit quand les fortes contractions dues à un orgasme prostatique provoquent le basculement vers l’orgasme éjaculatoire, ce n’était pas le cas ce jour-là, même si c’était très intense. J’ai réussi à le faire depuis ce dernier post, et j’ai découvert aussi que ça marchait dans les deux sens : quand le matin j’ai envie de me stimuler mais que je n’ai pas le temps de me faire une véritable session (c’est-à-dire souvent !), je prends une douche un peu plus longue et j’ai la chance d’arriver à monter assez vite, et la chance également que la stimulation de mon pénis ne bloque pas mon plaisir prostatique (j’y reviendrai un peu plus loin). Et donc si les contractions prostatiques peuvent provoquer la contraction provoquant l’éjaculation, l’inverse est aussi vrai : ce matin, j’alternais les deux et alors que les sensations prostatiques étaient en creux, je suis arrivé presque au point de non-retour éjaculatoire, en m’arrêtant juste à temps ; le pic de plaisir qui s’est produit à ce moment-là a provoqué de nouvelles contractions très vives au niveau de la prostate (appelons un chat un chat, c’était un orgasme), lui-même provoquant l’éjaculation. J’ai apprécié la réaction en chaîne, mais ce n’est pas le meilleur orgasme éjaculatoire que j’aie eu ; le meilleur a été celui que j’ai décrit sur le premier message de ce sujet, après m’être stimulé le gland pendant au moins une demi-heure.

    En fait, comme tu disais bzo (et merci pour cet apport que j’aurais peut-être mis un peu plus de temps à trouver), j’ai découvert que la stimulation de n’importe quelle partie de mon corps pouvait provoquer des réactions de plaisir ressemblant à ce qui est largement décrit ici, les différentes zones autour du bassin évidemment, et plus récemment chez moi la poitrine (chez beaucoup d’autres, c’est un truc qui marche vraiment bien mais ça m’a longtemps laissé froid). En se savonnant ça glisse mieux et ça peut être pas mal du tout, et l’autre jour je sentais les allers-retours avec la prostate et j’ai essayé de bloquer ce lien pour essayer de comprendre les sensations en me concentrant surtout, donc, sur celles au niveau de la poitrine. J’avais des contractions, c’était agréable, comme celles que j’avais pu ressentir sur le gland (mais comme ce n’est pas le même organe le ressenti était différent), et je me suis dit tiens, ça marche avec la poitrine, mais où est-ce que ça s’arrête ? Alors j’ai essayé sur la nuque : pareil, des contractions ont commencé à se produire, pas de lien avec la prostate cette fois-ci mais agréables encore ; puis le haut du crâne, idem ; ensuite, les pieds : même tarif. En fait, toutes les parties de mon corps peuvent me donner du plaisir, qui n’est pas forcément du plaisir sexuel, mais je remarque que dans un cadre plus général, la jouissance est là, mon cerveau reçoit des informations de plaisir même si je n’ai pas vraiment de sensations corporelles. Ça peut être la fameuse jouissance féminine dont j’ai parlé une fois ici je crois et dont ma copine m’avait parlé une fois ou deux : on sent un truc de plaisir assez intense, mais ça ne se fixe pas forcément sur quelque chose de sexuel. Un doigt dans la bouche, ça marche du tonnerre, ça provoque un pic de plaisir dans le cerveau en même temps que des contractions de la prostate si je suis dans le bon état d’esprit. Toucher mon pénis plus doucement que pour la masturbation classique, ça me fait partir tout de suite aussi. L’intérieur des cuisses, pour l’instant, ça ne me dit trop rien. Ça doit aussi être lié à nos représentations. Tant que j’étais en période d’apprentissage, les deux sensations – prostate d’un côté et sensations corporelles localisées à une partie du corps de l’autre – coexistaient indépendemment l’une de l’autre, celle sur le devant étant celle que je stimulais, mettant l’autre en sourdine. Ce qui a changé depuis mon accession à l’orgasme, c’est qu’elles se répondent.

    J’ai d’ailleurs je crois maintenant le problème inverse des débutants, c’est-à-dire que mon corps peut réagir trop, trop fort, et quand je me prépare mal, je me retrouve avec des sensations prostatiques hyper intenses alors que je ne suis psychiquement pas prêt à les recevoir, ce qui fait que j’arrête parfois tout de suite mes sessions parce que c’est à la limite désagréable. J’ai d’ailleurs fait très peu de vraies sessions ces dernières semaines (je ne parle pas des stimulations sous la douche, que j’apprécie beaucoup, mais moins que les sessions solo avec du temps devant moi pendant lesquelles je suis psychiquement plus libre et donc plus à même d’apprécier les sensations sans me sentir pressé par le temps), jusqu’à cette fin de semaine, et je me demande si je n’avais pas besoin d’une pause… et bon il y a aussi le fait que ma copine, à qui j’ai fini par en parler, n’a pas aussi bien pris la chose que je l’aurais souhaité, ça m’a un peu bloqué. Et donc quand je fais une “vraie” session, je me suis rendu compte que je préférais prendre un peu de temps, cinq, dix, quinze minutes pour laisser le plaisir monter lentement avant de me laisser envahir par le déchaînement.

    Voilà je digresse un peu, j’espère ne pas être trop brouillon !

    en réponse à : Orgasme prostatique sans aides externes #45747
    augnat
    Participant

    Bonsoir,

    En ce qui me concerne c’est un truc que je ne ressens que depuis que j’ai réussi à atteindre l’orgasme prostatique, mais c’est quelque chose qui est similaire à ce que tu décris : un frisson, une contraction, quelque chose, qui vient de là, et selon mon état d’esprit je peux trouver ça agréable ou désagréable. Et je sais que si je me concentre sur la sensation en essayant de l’amplifier ça va générer du plaisir. Dans le traité d’Aneros, il parle de l’Aneros qui “glisse sensuellement dans votre anus”, et même si la formulation me dégoûte un peu, il parle en fait, je pense, des contractions que ça provoque, et les sensations de plaisir, voire les orgasmes, peuvent partir de là.

    Dans un ordre d’idées un peu similaire, je crois avoir fait le lien entre les spasmes de douleur que je peux ressentir au niveau du bas-ventre face à une situation de stress importante par exemple, et les spasmes de plaisir qu’on peut, donc, se provoquer soi-même. Je crois qu’ils sont plus ou moins de même nature, mais pas de même origine. Et d’ailleurs, depuis que j’ai découvert ce plaisir-là, ces douleurs que je ressens parfois sont comme éteintes, beaucoup plus rares, et de bien moindre intensité. Il est trop tôt pour le dire avec certitude – ça fait moins de trois mois que j’ai découvert ma prostate -, mais j’ai une sorte de conviction que j’ai opéré là une sorte de régulation corporelle.

    en réponse à : Désespérer après un an d’utilisation #45487
    augnat
    Participant

    Bonjour,

    J’ai lu ce fil avec intérêt et je me sens touché par ce qui t’arrive Kas. Je ne suis pas psy non plus, mais j’ai eu le cheminement inverse de celui qui est le tien dans ce domaine, la découverte des plaisirs sexuels autres se fait pour moi maintenant que j’ai fait un important travail sur moi et que j’ai déblayé plusieurs sources de blocage, et je sens qu’elle en est une conséquence, j’en aurais été incapable à ton âge (j’ai une dizaine d’années de plus que toi) ; je ne vais évidemment pas détailler ma thérapie, mais pour ce qui touche au sexuel, je suis passé par l’acceptation du désir que je peux susciter ou de l’ambivalence qui peut se traduire par du rejet chez l’autre, l’acceptation aussi d’une part homosexuelle qui à mon avis est présente à divers degrés chez tout le monde (chez moi, je crois que ça ne franchira pas la dimension du fantasme occasionnel mais rien que cette modeste découverte a été très importante), l’acceptation enfin et surtout d’une part féminine notamment dans mon rapport au désir que j’ai déjà évoquée dans un autre message, qui fait que, je pense, le plaisir prostatique n’est pas accessible à ceux chez qui elle fait défaut (mais je me trompe peut-être).

    Bref, à ce que je lis de ce que tu as écrit, et il me semble que tu l’analyses assez bien aussi, j’ai l’impression que tu en es arrivé à une pratique addictive de ce plaisir sexuel singulier, ou que tu t’es focalisé sur sa maîtrise, en te disant que quelque part, il allait te permettre de pallier des choses, notamment ce sentiment de vide affectif que tu décris et qui me fait beaucoup de peine. La visualisation un peu compulsive de vidéos pornographiques me semble aller dans le même sens, mais tu l’as fait avec ce que tu es, tu as géré tes difficultés comme tu as pu et si tu t’es focalisé sur le plaisir prostatique, tu n’as pas à t’en vouloir parce que ces mécanismes de répétition se fixent sur quelque chose de toute façon. Tu n’as fait de mal à personne d’après ce que je comprends. Je trouve ça très positif de voir un psy, à mon avis c’est très important d’aller creuser par une psychanalyse ou une psychothérapie analytique et pas simplement des séances de soutien du quotidien, parce que si le sexe peut apporter un apaisement momentané, ça ne comble pas un vide qui doit venir de beaucoup plus loin et qu’il faut aller chercher pour arriver à ne plus être envahi par des choses qu’on ne comprend pas forcément. Ce sont des choses qui prennent du temps, mais comme pour la prostate, chaque avancée est précieuse.

    Courage 🙂

    en réponse à : Orgasme prostatique sans aides externes #45485
    augnat
    Participant

    Merci à toi @bzo. J’ai posté sur ce fil parce que justement (et c’est vrai que je ne l’ai pas explicité dans mon deuxième message), j’ai laissé tomber l’Aneros dès ma deuxième session. Pendant les quinze premiers jours, j’ai retenté le coup deux ou trois fois par impatience en cours de session, en me disant que les résultats que je n’obtenais pas seraient peut-être plus satisfaisants avec une béquille (comme le mot est bien choisi !), mais je crois que ces fois-là, la cause était mon impatience et avec le jouet, c’était encore pire, car chez moi il y a un temps non négligeable d’adaptation, n’étant pas habitué à ce type d’insertion, mes muscles se contractent involontairement et extrêmement fortement et je dois commencer par un gros travail pour calmer ces contractions, ce qui n’aide pas si c’est l’impatience qui est en cause. Je me sens beaucoup plus à l’aise à pratiquer sans rien, et j’ai fini par le rapporter dans un des magasins de cette chaîne qui propose de reprendre les sextoys pour les recycler en échange d’un petit bon de réduction, le service client de l’enseigne où je l’avais acheté n’ayant rien voulu savoir. Ça me gênait d’avoir ce truc dans mon placard, même si je lui suis très reconnaissant, à ce truc. Il ne m’a réellement servi qu’une fois, mais d’une manière absolument essentielle.

    Ce qui a changé depuis mon premier orgasme avant-hier, c’est que l’intensité du plaisir monte vite, presque trop vite, même sans avoir mis en place cette phase de détente perçue par beaucoup comme étant absolument essentielle (je vois bien à quel point tout ça est très personnel), et je dois m’adapter mentalement à l’idée de ce plaisir qui vient pour arriver à le laisser pleinement s’exprimer. Je ne suis d’ailleurs pas certain d’y être encore vraiment parvenu, même si un de mes orgasmes de ce matin était assez incroyable, en deux temps, repartant de plus belle avec un massage de la zone des fesses près du rectum au moment où la descente du plaisir s’amorçait. Hier soir, j’étais allongé sur le ventre à côté de ma compagne, pas encore prêt pour le sommeil, détendu mais alerte, et tout d’un coup une énorme vague m’a surpris et presque désarçonné, sans que j’aie eu l’impression de rien faire pour la provoquer. Il y a des moments où j’ai l’impression que ma prostate m’appelle. Elle a été en sommeil pendant plusieurs dizaines d’années, et maintenant elle réclame son dû. Je découvre tout cela, et c’est très déroutant.

    en réponse à : Orgasme prostatique sans aides externes #45478
    augnat
    Participant

    Bonjour à nouveau,

    J’ai une certaine ambivalence par rapport à ce forum, d’un côté j’ai du mal avec la lecture des différentes descriptions du plaisir masculin, et en même temps j’ai envie de partager ça et je n’ai personne dans mon entourage avec qui j’ai envie de le faire.

    Et donc j’ai envie de faire un retour d’expérience, puisque j’ai eu mon premier orgasme prostatique tout-à-l’heure 🙂

    En réalité, ce n’est pas exactement le premier : plusieurs fois, pendant le mois qui vient de s’écouler, alors que le plaisir que je cherchais à faire monter restait à un niveau désespérément stable, avec des petites montées suivies de grosses descentes, j’ai fini, exaspéré, par me masturber par la voie habituelle, et j’ai été très surpris la première fois de l’effet rebond assez fou qui s’est déclenché au moment où c’est habituellement la descente de l’excitation qui se produit… Mais contrairement à beaucoup d’autres, toucher mon pénis dans ces moments-là ne me provoque pas de transfert de type d’excitation, il a presque fallu que je me force.

    Je me range au sentiment qui semble assez unanimement partagé que la stimulation prostatique est une chose qui s’apprivoise. Les toutes premières semaines, à chaque session, je me disais que les sensations que j’avais eues étaient un peu plus fortes que celles des sessions précédentes, mais il manquait quelque chose, le truc, l’étincelle pour faire basculer les choses, la peur au dernier moment peut-être, et puis la difficulté dans un premier temps à comprendre que ça ne fonctionnait pas si j’essayais de répéter plusieurs fois exactement le même mouvement, puis dans un deuxième temps à effectuer des contractions suffisamment régulières. Au bout de deux ou trois sessions, j’ai commencé à découvrir l’auto-sensualité, notamment que le massage de certaines zones, essentiellement autour du bassin (fesses, périnée ou zone pubienne) procurait un plaisir plus diffus, plus ou moins fort selon la zone et les sessions, complémentaire de celui des contractions internes, par lequel je me suis fait piéger une ou deux fois, la prostate se mettant en sourdine, et impossible de réenclencher le processus. Une fois, j’ai été vraiment proche de l’orgasme, j’avais commencé pour le fun dans le lit à côté de Madame, rassuré par ses légers ronflements réguliers, et j’étais à deux doigts du basculement quand je l’ai entendue bouger.

    J’ai aussi pas mal testé la mise en route éclair : quelques contractions, un plaisir assez fort qui arrive très rapidement, avant de reprendre mes activités.

    Et puis je viens de passer deux semaines où j’étais pas mal préoccupé, pas très disponible mentalement, et pendant ces deux semaines, impossible de faire une session satisfaisante, difficile de déclencher même fugacement quelque chose. Deux autres difficultés sont apparues (et sont toujours présentes), c’est que 1) quand une vague de plaisir se déclenche, mon rythme cardiaque s’accélère et provoque des problèmes de respiration, car j’ai du mal à contracter et à ressentir du plaisir quand j’inspire, ça ne vient que quand je n’ai pas beaucoup d’air dans mes poumons, ce qui fait que j’ai toujours l’impression que l’effet se dissipe et qu’il faut repartir de bien plus bas que le point où j’étais parvenu, et 2) au bout d’un moment, je ressens ces fameuses contractions involontaires dont j’ai entendu parler en lisant certains commentaires, mais elles sont beaucoup trop fortes, ce qui fait que je sens que ça bouge, que ça bouge beaucoup même, mais je ne ressens rien d’autre qu’une tension corporelle. Et je sens de grandes pulsations cardiaques en bas du ventre, et ça me gêne. Ce qui fait que tout-à-l’heure, j’ai essayé d’opérer le mouvement inverse de celui de ces fameuses contractions involontaires (ne me demandez pas lequel, j’ai du mal à différencier les différents types de contractions, et donc je fais beaucoup les choses au feeling) pour les calmer, je me concentrais sur les contractions pendant mes inspirations – pas facile ! -, et j’ai opté au bout d’un moment pour la position en chien de fusil, bras gauche contre le matelas, au lieu d’être sur le dos comme j’en avais l’habitude. C’est à partir de ce moment-là que mes sensations ont commencé à se décupler, elles n’étaient pas aiguës comme j’aurais cru qu’elles le seraient, aujourd’hui je n’ai pas eu de sensations de ce type comme j’en ai parfois, mais l’impression de quelque chose de puissant, venant de loin, cette sensation de chaleur qui montait de plus en plus haut dans le corps, et puis l’abandon, pendant de longues minutes sans que j’aie besoin de rien faire d’autre que de me laisser porter comme je le sentais. Waouw. Rien que de l’évoquer, ça vient me titiller à nouveau*. J’ai recommencé plusieurs fois après, la deuxième fois j’étais bloqué aux portes d’un nouvel orgasme, qui s’est déclenché quand j’ai appuyé sur mon périnée.

    * Que dis-je, me titiller, j’ai à peine forcé la sensation et ça m’en a déclenché un nouveau, une heure et demi après, juste là, avant de poster.

     

    Et merci pour vos témoignages, et à @sensual pour tes encouragements

    en réponse à : Orgasme prostatique sans aides externes #45225
    augnat
    Participant

    Bonjour,

    Je suis un débutant, ça fait quelques mois, non, quelques années que le sujet est dans un coin de ma tête, et j’ai décidé très récemment de franchir le cap.

    J’ai acheté mon Aneros un peu avant les vacances de Noël, que j’ai remisé dans un coin de mon appartement, en attendant le moment propice (difficile à trouver, surtout avec un enfant en bas âge à la maison, et les premières sessions, je voulais les faire seul).

    Bref, ce moment propice, je l’ai trouvé hier, et j’ai fait ma première session. Surprenant et incroyable de découvrir des nouvelles sensations aussi rapidement (d’après ce que j’avais lu, je m’attendais à ce qu’il ne se passe rien, d’autant qu’au début j’avais des contractions involontaires bien trop fortes et que mon esprit était rempli de pensées parasites), au moment où je commençais à me dire “tiens, c’est peut-être ça les chatouillements dont il parle dans le tuto”, ça a commencé à devenir… vraiment bien.

    J’y ai pensé assez régulièrement aujourd’hui, j’ai eu l’impression d’avoir des courbatures au niveau de ces nouveaux muscles dont je soupçonnais à peine l’existence il y a encore quelques semaines, j’ai focalisé plusieurs fois mon attention dessus. Et ce soir, en m’allongeant sur mon lit, en me concentrant sur ces muscles, sans trop y penser… les sensations sont revenues, un peu plus fortes qu’hier. Un peu différentes. Sans Aneros.

    Suis-je un privilégié ? Bon je n’ai pas encore eu d’orgasme par ce biais-là, mais il me semble que ce n’est qu’une question de temps.

    Je me demande s’il n’y a pas un rapport avec un phénomène de jouissance. J’ai découvert ça en psychanalyse il n’y a pas longtemps. Jouissance masculine, jouissance féminine (pas forcément sexuelle). Qui n’est pas nécessairement liée au genre, plutôt au mode d’appréhension des choses, les termes “masculin” et “féminin” venant plutôt du fait que davantage d’hommes ont de façon prédominante une jouissance dite “masculine”, et davantage de femmes une “féminine”. Bon, je ne sais pas.

    Une question, comme ça (peut-être que la réponse se trouve quelque part parmi les nombreux messages que je n’ai pas lu) : pourquoi le rédacteur du “traité d’Aneros” recommande de faire deux sessions par semaine au maximum ?

    En tout cas un grand merci au créateur de ce sujet, je l’avais lu il y a quelques semaines et si je ne l’avais pas eu quelque part à l’esprit, ce qui m’est arrivé tout-à-l’heure ne me serait peut-être pas arrivé.

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