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Je voudrais ici évoquer la possibilité d’atteindre l’orgasme prostatique sans recourir à la pénétration, au massage manuel, ou encore à l’intromission d’un Aneros ou d’un objet quelconque.
Pour apprendre à identifier sa prostate et à développer sa sensibilité prostatique, ces différents moyens sont sans doute indispensables, ils représentent autant d’étapes sur le chemin de l’orgasme prostatique. C’est particulièrement vrai pour l’Aneros qui me semble être le meilleur moyen pour apprendre à atteindre l’orgasme de la prostate. Mais après le développement de sa sensibilité prostatique ces méthodes ne sont plus indispensables ; une autre voie est alors possible.
Avant de poursuivre, je ferai quelques remarques sur la question du plaisir prostatique.
Si le sujet me semble assez bien connu chez les homosexuels, il est souvent méconnu ou volontairement écarté chez la majorité, représentée par les hétérosexuels. Sans doute parce que l’accès interne à la prostate se faisant par l’anus, le lien avec homosexualité se fait très vite (et je ne parle pas de la question de l’hygiène… ). Pourtant, tous les hommes, quelle que soit leur orientation sexuelle, ont une prostate ! Le plaisir que l’on peut en retirer n’est donc absolument pas relié à ses préférences en matière de genre. Alors d’ou vient que la capacité orgasmique de la prostate soit autant ignorée ou méconnue ? C’est un peu un mystère, car même dans le milieu médical le sujet est assez peu maîtrisé. Dans les grands médias, le sujet est très rarement traité, et quand il l’est, c’est toujours par le biais du massage ou de la pénétration. Sur Internet (y compris les blogs), le sujet prend un peu plus d’ampleur depuis quelques années. Mais là aussi, le plus souvent en évoquant des moyens externes, notamment l’Aneros.
Quasiment rien n’est dit sur la façon d’atteindre l’orgasme prostatique sans autre méthode que par la maîtrise et l’association des contractions anales et périnéales, donc de manière tout à fait autonome et naturelle (évidemment, et peut-être y a-t-il un lien, sans recourir à une aide extérieure qui passe largement par un biais commercial !).
Ence qui me concerne, le développement de ma sensibilité prostatique s’est fait sur plusieurs années, il associait respiration profonde, hypnose, relaxation, et dans son ultime phase, utilisation de l’Aneros. Mais depuis, j’ai appris à reconnaître les signes du plaisir prostatique et les moyens de parvenir à l’orgasme par les contractions musculaires du plancher pelvien. Dès lors, je n’ai plus la nécessité, et ne ressens plus le besoin d’utiliser l’Aneros. J’ai aussi développé la sensibilité de mes mamelons, dont les sensations sous les caresses se transmettent à ma prostate. Si celle-ci s’éveille beaucoup plus vite par ce moyen, je précise tout de suite que ce n’est absolument pas un prérequis pour atteindre l’orgasme prostatique, mais une source de plaisir supplémentaire.
Alors faut-il comprendre qu’il y a encore un problème avec le plaisir sexuel en général, et, en particulier, quand il n’est pas relié directement à la procréation/copulation ? Quand bien même, où seraient la déviance ou la perversité alors que la prostate est un organe de la sphère sexuelle ?
On a aussi beaucoup parlé de plaisir féminin depuis quelques décennies, et des implications que ce plaisir vécu en dehors de la procréation avait sur notre société ; il est fort possible que l’orgasme prostatique implique une remise en cause de l’image de la sexualité masculine dans notre société, et dans l’esprit des femmes, qui à leur tour seraient confrontées à la manifestation d’un plaisir (et d’un orgasme) qui les dépasserait !
Voilà, je termine pour dire encore mon étonnement devant la méconnaissance qui entoure ce sujet, alors qu’une information sur les moyens de parvenir à l’orgasme prostatique aurait toute sa place sur le sujet du plaisir sexuel (si ce n’est en éducation sexuelle).
Sujet: Ma (brève) expérience
Bonjour à tous,
A mon tour, je profite de ce forum pour partager mon expérience et éventuellement avoir des conseils pour progresser.
J’ai trente an, je suis plutôt homosexuel. J’ai une bonne connaissance (et appréciation) des pratiques anales mais je découvre quelque chose de très différent en parcourant ce forum.Cela a commencé car j’ai toujours été excité par l’idée d’avoir un orgasme “handsfree” (en étant passif). A cette période, je pensais qu’il n’existait que des orgasmes éjaculatoire et c’était ce que je recherchais. J’étais donc très surpris de découvert tout cet univers.
Le premier soir où je me suis documenté sur le sujet, j’étais très excité et, rien qu’en lisant, je me suis rendu compte que je ressentais des sensations très très forte. Ce n’est maintenant que je comprend que j’étais déjà relativement sensible et que j’étais, je crois, en train de me stimuler “A-less”.
Je n’ai pas du tout attendu avant d’acheter un stimulateur prostatique. N’ayant jamais été attiré par les “jouets”, je n’avais pas très envie de mettre beaucoup de budget et j’ai donc opté pour un “stimulateur pro g-feel”. J’étais un peu décu au départ car meme si il est très agréable au touché, il a une petite rainure (issu du moulage j’imagine) qui est un peu irritante au niveau du périnée.
Après maintes lectures, j’ai commencé les sessions.
Très vite, j’ai ressenti des sensations assez agréable, sans doute car les barrières anales et psychologiques étaient déjà franchies depuis longtemps. Lors de la deuxième séance, j’ai même ressenti quelque chose d’assez puissant, le stimulateur bougeait définitivement tout seul avec une amplitude assez importante.
J’étais extrêmement excité, je me mettais à bouger sans vraiment controler. Je m’étais mis debout, les genous légèrement pliés et le dos cambré car, pour une raison que j’ignore, c’est comme ca que je sentais que je devais être.
Qu’est ce que j’ai ressenti ce jour là? de très grosses p-wave? un mini o? une super o? Honnêtement, je ne suis pas convaincu par la dernière proposition. En effet, j’étais très excité, les sensations étaient très bonnes et pour autant ca ne “suffisait pas”, j’ai eu tenté de résister, j’ai eu besoin de me masturber car j’avais l’impression d’attendre quelque chose qui ne venait pas. L’éjaculation et l’orgasme qui s’en est suivi étaient délicieux, mais pas de super-o à mon sens.
Le lendemain, je me suis senti dans un état très particulier, complètement lascif. Je sentais en permanence comme une légère vibration dans mon bas ventre, très agréable. Je me suis rendu compte qu’en me concentrant dessus, je déclenchais des vagues de plaisirs très agréable.
A tel point que le midi, au lieu de rester déjeuner sur mon lieu de travail, je suis rentré chez moi faire une nouvelle séance (qui était très agréable, sans pour autant progresser). La sensation que je décrit s’est dissipée peu à peu à la fin dela journée (me laissant un peu triste!).Depuis, j’ai refait quelques séances, et j’ai eu à nouveau une période se “sensibilité” A-less (notamment à l’occasion d’un long trajet en voiture seul, j’avais mis les basses à fond et les vibrations du moteur et de la musique étaient vraiment délicieuses).
Cependant, je n’arrive pas vraiment à progresser au dela. Chaque fois, je suis très excité et je finis par ressentir le besoin impérieux de me masturbais (ce à quoi je cède quasiment systématique, au bout d’une longue session).
Malgré des résultats très encourageant dès le début, je me demande si je suis sur la bonne route à vrai dire.
Actuellement, j’arrive à ressentir de très bonnes vagues de plaisir avec le stimulateur (j’ai entre deux fait l’acquisition d’un Progasm qui finalement me convient moins que le g-feel, mais j’utilise un peu les deux). Mais pour cela, je dois me concentrer très fortement, ce qui dans le même temps brise un peu ma relaxation.
Sur le plan physique, j’ai quelques écoulements de liquide séminale et alternance de phase de repos et d’érection pendant les sessions.
Je crois que peut être je focalise trop sur le but à atteindre plutot que de profiter des sensations qui sont présentes, mais difficile de se conditionner :p.Malgré tout, je suis plutot content car j’ai gagné en sensibilité du coté anal dans mes rapports avec mon partenaire, mais aussi, d’un point de vue “psychologique”. En effet, je suis beaucoup plus excité lorsque je lui fais une fellation, au point ou je me sens également “sur le point de jouir” (de manière complètement péniène) pendant tout le temps ou je m’occupe de lui. Ceux qui rend la chose assez grisante.
Parlant de mon partenaire, il est au courant que j’explore cette piste mais pour l’instant je n’envisage pas du tout d’essayer avec lui. En effet, cela me demande tellement de concentration que je ne pense pas réussir à le faire en sa présence. Et également, étant donné que cela demande beaucoup de patience, je me sentirais un peu coupable de lui demander cela (même si je pense qu’il “m’aiderait” avec plaisir).Etant assez sensible à l’hypnose je vais tenter cette méthode pour progresser, par contre je ne sais pas ou trouver cette fameuse “hypnanerossession” dont j’entends parler partout. Une idée?!
Ma présentation était peut être un peu décousue et je m’en excuse.
Bien à vous,