30 réponses de 91 à 120 (sur un total de 215)
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  • #30897
    Ch313
    Participant

    Bonjour Épicture,
    Plutôt que de donner une référence, un numéro dans une bibliothèque je préfère répondre d’une façon plus détaillée pour répondre à ta curiosité.

    C’est, je pense, le résultat d’une recherche personnelle. L’objet trouvé peut convenir à une personne et en laisser indifférent dix autres.
    Pour moi cela correspond à un épisode de mon cheminement. J’avais déjà trouvé l’Aneros mais je ne ressentais toujours pas de ‘plaisir prostatique’.
    C’est sur un des forums de NXPL que j’ai trouvé cette mention de l’aide que pouvait apporter les sons binauraux.
    Mes recherches se sont orientées dans plusieurs directions.
    J’ai trouvé des morceaux ‘pour’ ma prostate, l’améliorer ?, la soigner, augmenter la production de sperme. Je cherchais à la ressentir.
    Une autre piste a été le domaine du ‘Hands Free’ , obtenir des orgasmes, des éjaculations sans stimulation matérielle. Aussi subliminaux concernant les pénétrations (anales entre autre), les plaisirs oraux etc…. Et même les plaisirs féminins.
    Aussi j’ai trouvé des morceaux traitant du troisième œil, du Voyage Astral, de la détoxication de la glande pinéale.
    J’ai trouvé des morceaux plus zen , de bien être, développer son potentiel amoureux.
    Des morceaux tantriques,
    Je les ai trouvés sur YouTube et j’en ai téléchargé une trentaine. La plupart ont une durée de trente à quarante cinq minutes, les très courts ne m’ont pas convaincu.
    Je me suis fait des ‘sessions’ personnalisées en combinant plusieurs morceaux pour une durée de une heure quarante environ qui me convient bien.

    De temps à autre je mets les écouteurs, cela m’isole et m’aide dans ma concentration.
    Pour cette dernière utilisation j’avais choisi Astral Sex Binaural Beats, Isochronics Tones d’une durée d’une heure. Le morceau a été plus court que ma ‘session’ mais je ne suis pas aperçue quand il s’est terminé.

    Je n’ai pas retrouvé le morceau exact, il y en a plusieurs centaines quand on fait une recherche sur YouTube. Mais avec les mots-clés choisis on peut trouver son bonheur.
    Il faut trouver ‘LE’ morceau qui convient à son oreille, à sa réceptivité mentale, à son attente. Un morceau qui fait effet un jour ne fait pas effet toujours, il n’y a pas de résultat reproductible. J’ai aussi cherché du côté de l’hypnose mais je n’ai pas persévéré.

    J’espère avoir résolu ce qui t’intrigue, bonne recherche.
    À plus

    #30183
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dis @pierre772 :

    J’ai bien lu le manuel « traité d’Aneros », c’est très complet mais un tout petit peu décourageant tellement c’est compliqué…

    On peut effectivement avoir cette impression. Mais je confirme ce que dit @jieffe :

    La première chose que j’ai envie de te dire, c’est qu’à mon sens il n’est jamais trop tard, et que si tu en as envie, fonce.
    La seconde, c’est que l’accès au plaisir prostatique n’est pas compliqué, mais il demande de la patience et de la pratique. Rien de plus. La seule chose qui pourra te paraître compliquée si tu n’y es pas habitué, c’est de te laisser aller.

    Pour illustrer que ce n’est pas forcément « compliqué » je te cite l’exemple de nos amis qui font leur cheminement vers l’orgasme prostatique en utilisant la méthode dite en anglais du « do nothing », littéralement « ne rien faire ». De quoi s’agit-il ? D’une forme de méditation :
    1. relaxation du corps et de l’esprit,
    2. respiration abdominale (on en parle même en ce moment dans un spot publicitaire qui vante les mérites d’une eau minérale…),
    3. concentration de ton attention sur tout ce que tu ressens autour du masseur et autour du rectum.
    Il n’y a pas de contractions volontaires à faire; si l’état de relaxation est suffisamment profond et tes pensées suffisamment concentrées sur ce que tu ressens, tu devrais percevoir au niveau de la zone rectale soit une impression de chaleur, soit une espèce de chatouillis, soit des micro-contractions, soit seulement la pulsation d’un vaisseau sanguin… A l’aide de ta concentration ces perceptions vont prendre de l’ampleur dans ta conscience ; si tu parviens à éliminer toutes les tensions musculaires le plaisir et les sensations associées vont apparaître et prendre de l’ampleur. A partir de ce point tu te retroues dans le schéma général du traité d’Aneros.
    En voici la description dans le Wiki Aneros associé au site du fabriquant :

    Alternatives exercises
    Some men find using the above noted contraction exercises to awaken their prostate to be ineffective. A different, counterintuitive approach, which has worked for some men, is to take an entirely passive role and literally do nothing. After the Aneros is inserted and you are in a comfortable position in a dark room with no distractions, lay still. If you know how to breathe from your belly, (diaphragm breathing) do that, but regular breathing is fine, too. Consciously, let go of all muscle tension, relax, just let yourself go limp. It may feel like the Aneros wants to slip out, don’t fret and don’t try to hold it in, it won’t fall out. Just lay there for 30 minutes. If you don’t feel anything, quit the session and don’t be concerned, this process takes time, be patient. Practice this technique every day for at least three days. The objective is to let the Aneros signal to you by tingling and/or small pleasure waves. When that happens, don’t jump in with contractions or thrusting your hips. Continue to relax and remain passive, the sensations may continue to build all by themselves, even reaching explosive orgasmic levels.

    Traduction :
    Exercices alternatifs
    Certains trouvent qu’utiliser les exercices de contractions… pour éveiller leur prostate ne sert à rien. Une approche différente, contre-intuitive, qui fonctionnent pour quelques uns consiste à rester totalement passif et à littéralement « ne rien faire ». Après insertion de l’Aneros, installé en position confortable dans une pièce sombre sans distraction, restez immobile. Si vous savez comment faire une respiration abdominale (respiration diaphragmatique) faites la, mais ça marche aussi avec une respiration normale. Consciemment, chassez toute toute tension musculaire, détendez-vous, laissez-vous complètement aller. Vous pourriez avoir l’impression que l’Aneros veut sortir, ne vous inquiétez pas, n’essayez pas de le retenir, il ne va pas sortir. Restez ainsi pendant 30 minutes. Si vous ne ressentez rien, mettez fin à votre session et ne soyez pas inquiet, cet apprentissage prend du temps, soyez patient. Pratiquez ainsi tous les jours pendant au moins trois jours. L’objectif est de laisser l’Aneros vous envoyer un signal par un picotement ou de petites vagues de plaisir. Quand cela se produit, ne réagissez pas par des contractions ni en poussant vos hanches. Continuer à vous détendre et à rester passif, les sensations peuvent continuer à prendre de l’ampleur par elles-mêmes, et même atteindre des niveaux orgasmiques explosifs.

    Mon parcours atypique illustre cette approche. Je me sentais incapable d’engager mes sessions comme indiqué dans le traité. En me « forçant à appliquer la méthode, en me « forçant » à me relaxer, en me « forçant » à faire une respiration abdominale, en me « forçant » à faire des contractions anales je ne ressentais rien du tout.

    Je n’ai commencé à percevoir « les bonnes sensations » qu’en gardant mon masseur pendant mon sommeil. Je me suis trouvé réveillé la nuit par ces fameuses sensations vainement cherchées le jour ; parfaitement détendu dans mon demi-sommeil, le cerveau conscient au ralenti, j’ai pu vivre ainsi mes premières sensations anales, rectales et périnéales. Le peu de conscience disponible me permettait juste de replacer mon expérience dans la logique du traité, sans me perturber par le flot de pensées parasites qui coule en permanence quand je suis éveillé.

    Ce fut long mais assez régulier.

    Une autre approche pour démarrer consiste à considérer que la méthode proposée par le traité utilise simultanément plusieurs savoir-faire qu’on peut acquérir indépendamment les uns des autres :
    • relaxation, toutes les méthodes qui vous conviennent sont bonnes,
    • respiration abdominale, elle doit devenir naturelle, sans contrainte,
    • tonicité et contrôle musculaire de la zone périnéale et rectale, exercices de Kegel.
    Avant de te lancer dans des sessions avec masseur tu peux progresser dans chaque domaine mentionné ci-dessus par des exercices quotidiens dont certains peuvent être faits n’importe quand. Peu à peu tu pourras combiner les exercices avec d’autant plus de facilité que tu auras pris l’habitude de les faire. Ce sera le bon moment pour reprendre tes sessions avec ton masseur et t’apercevoir que c’est finalement beaucoup plus facile que ce que tu penses maintenant.

    En parcourant ce forum et les autres forums spécialisés tu as pu constater que dans ce contexte il y a un paramètre important à ne pas négliger, l’excitation. Ce paramètre est strictement personnel et il n’y a pas de « méthode » pour être dans de bonnes dispositions. Éventuellement si tu as besoin d’aide sur ce point tu peux chercher du côté des fichiers binauraux ou de l’hypnose ou auto-hypnose. Je laisse la parole à nos amis qui ont utilisé ces supports pour apporter les informations dont tu pourrais avoir besoin.

    Bon cheminement @pierre772.

    #30051
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous les deux,

    orgasme du cerveau, quesaco?

    Je ne sais pas vraiment, et je ne suis pas certain que ça s’appelle comme ça. J’avais découvert ça il y a quelques temps maintenant, avec l’ASMR, mais je n’avais pas vraiment accroché.
    J’y ai pensé en regard des descriptions de CH313. Il semblerait qu’il y ait dans ce qu’il vit une grande partie de suggestion qui lui font vivre les scénarios qu’il imagine, et qui ne font aucunement référence au passé, si même à des situations vécues. Si j’ai bien compris, et il nous confirmera, il se construit une histoire basée sur un ou des fantasmes qu’il parvient à rendre tellement réel qu’il les vit. Si j’ai raison, je trouve ça tout à fait exceptionnel, et d’une telle puissance. Peut-être effectivement en rapport avec le dernier témoignage d’Adam sur l’hypnose érotique. Voilà pourquoi j’ai pensé à ça.

    Cela peut paraître absurde mais les sensations arrivent bien sans stimulation physique.

    Du tout, je ne trouve pas ça absurde du tout. Étonnant, mais pas absurde. Plus je lis tes messages, et plus je pense que ce que tu vis est proche de l’auto hypnose. Tu te crées tes propres histoires que tu vis réellement. Tu actives dans ton corps des capteurs, des récepteurs qui te font ressentir l’histoire que tu te construits. Un petit peu comme les modèles de sexualité virtuelle, qui activent des capteurs placés sur ton corps et qui réagissent en fonction d’une image, d’un film. Mais toi tu es capable d’activer ces capteurs sur l’ensemble de ton corps, et peut-être également dans ton esprit, incluant ainsi les émotions. Si c’est ça, c’est tout à fait remarquable.
    Si cela t’intéresse, et si tu désires mieux comprendre ce phénomène, tu pourrais peut-être te rapprocher d’un hypnotiseur professionnel, et peut-être même faire une séance pour comparer avec ce que tu vis.
    Et visiblement, tu sembles plus sensibles aux stimuli provenant de l’intérieur (de ton cerveau) que de l’extérieur.
    Mais c’est tout à fait génial, tu n’as besoin de rien ni de personne, ni même de prostate pour vivre d’intenses sensations. Même tétraplégique, ce que je ne te souhaite évidemment pas, tu y parviendrais…

    #29974
    bzo
    Participant

    j’ai beaucoup de mal à utiliser l’expression ‘plaisir prostatique’, mon univers sexuel est non prostatique, il est tellement féminin.

    je me faisais aussi la réflexion qu’utiliser l’expression “plaisir prostatique” en rapport à ma pratique,
    si je tiens compte à quel point elle a divergé de la manière la plus courante de pratiquer,
    la manière décrite dans le traité d’Aneros,
    surtout que dans ma progression depuis le début,
    j’ai connu le vrai plaisir prostatique tel que décrit sur les forums,
    j’ai connu les multi-orgasmes, j’ai connu les super O
    mais cela n’a plus rien à voir avec ce que je ressens
    mais alors plus rien

    à partir du moment où le féminin est monté en moi, a pris peu à peu les commandes,
    mon plaisir a complètement changé,
    désormais il n’a plus rien à voir avec ce que j’ai connu à une certaine époque,
    le plaisir prostatique que j’ai connu

    cependant même si ce n’est plus du plaisir prostatique que je ressens,
    ma prostate est constamment impliquée dans ce que je fais
    et dans le plaisir que je ressens,
    sans elle, le féminin ne pourrait pas monter, ne pourrait pas prendre les rennes,
    sans elle, il n’y aurait rien de ce que je ressens,
    ce plaisir au féminin, ces jambes que j’ouvre comme pour me laisser pénétrer,
    ces seins que je caresse comme si c’était une poitrine gonflée, haletante,
    toutes les rondeurs que je sens, toutes les courbes, cette chute de reins,
    je me sens comme une liane lascive
    avec un délicieux orifice en bas

    je sens bien qu’à chaque contraction, elle vibre, ma prostate,
    et lève, éveille, ce que j’appelle, les lames de fond de mon plaisir

    je n’utilise presque jamais non plus un masseur
    mais contrairement à toi,
    j’ai besoin des contractions, j’ai besoin aussi de mes parties génitales,
    ensemble ils éveillent ces deux pôles dont je parle sans arrêt,
    le pôle masculin et le pôle féminin qui permettent à deux amants de s’ébattre en moi,
    se servant de mon corps, de mes sens, de mon amour, de ma capacité d’aimer comme carburant,
    enfin c’est comme cela que je vis
    et c’est comme cela que je me l’explique

    je continue d’être persuadé que ta prostate, cher @ch313, intervient constamment chez toi aussi,
    même si tu t’en rends pas compte,
    par la circulation des énergies sexuelles,
    tu dois la faire vibrer d’une manière ou d’une autre,
    ainsi que tes parties génitales d’ailleurs,
    je crois que tu as aussi ces deux pôles que j’ai décrits

    mais le féminin dans cette histoire, bien sûr, ce n’est pas à toi que je vais l’expliquer,
    c’est le féminin en nous qui est géant, qui déploie ses ailes d’albatros magnifique,
    qui nous fait voler et encore voler

    tout ce féminin, ce sont les forces vives en nous, les forces créatrices en nous,
    j’essaie de te rejoindre peu à peu, je progresse bien, tous les jours,
    tous les jours je sens ce féminin en moi de plus en plus en expansion,
    de plus en plus puissant, omniprésent
    mais tu es tellement plus loin,
    je t’envie cela un peu par moments, tu es tellement loin,
    je sens que le féminin chez toi est totalement libéré
    à plein potentiel, à pleine puissance

    tu as refusé plus haut, le terme de don,
    tu as pourtant un talent unique que tu as certes développé, accru, appris à t’en servir
    mais il devait être là avant, comme un filon inexploité,
    c’est de l’or en barre que tu as en toi, profites-en bien, cher @ch313 de cette chance merveilleuse
    de ce filon filou, de ce filon coquin que tu as su découvrir et exploiter

    il n’est pas là en chacun de nous,
    on aurait ce genre de récit que tu nous relates bien plus souvent,
    or c’est la première fois que je lis un témoignage pareil,
    certes on y reconnait certaines caractéristiques du tantrisme
    mais utilisée d’une toute autre manière, appliquée d’une toute autre manière,
    auto-hypnose? peut-être, sans doute aussi,
    cela pourrait être cela en partie aussi

    #29973
    Ch313
    Participant

    Le masseur ….
    L’outil chéri, nécessaire ou pas ?
    Le centre de mes préoccupations était ma prostate. Et après les doigts, les godes, j’ai trouvé l’Helix sans jamais trouver le plaisir promis dans le Traité.
    Jusqu’à un jour ou j’ai basculé dans un nouvel univers. Mais toujours sans prostate. Le féminin m’avait ouvert ses plaisirs. Même si je ne sentais toujours rien de la part de ma prostate j’étais ‘transportée’. De mes interrogations et recherche j’ai ‘identifié’ un processus d’auto-hypnose.
    Si le masseur ne déclenchait pas une réaction par le canal sensibilité c’est par le seul mental que cela ‘marchait’ donc je l’ai déclaré comme inducteur de mon état.
    Comme aujourd’hui je ne l’utilise que rarement Jieffe pose à juste titre la question de l’induction maintenant.
    Je me suis aperçu que je pouvais obtenir les mêmes sensations sans le masseur, alors je l’ai laissé de côté. Maintenant je me ‘focalise’ sur mes sensations, et dès que mon ‘intimité ‘ se relâche (suivant mon protocole de relaxation) à la première contraction, au premier spasme je peux plonger dans cet univers. C’est ce sensuel qui est maintenant inducteur.
    En fonction de l’environnement du moment, je fixe les limites. Mon superviseur saura les appliquer.
    De temps à autre je le reprends pour tester si titillant ma prostate quelque nouvelle sensation pourrait m’en rapprocher. Mais sans succès pour l’instant.
    C’est pour ça que j’ai beaucoup de mal à utiliser l’expression ‘plaisir prostatique’, mon univers sexuel est non prostatique, il est tellement féminin.
    Cela ne m’empêche pas d’utiliser d’autres jouets dans d’autres circonstances (en balade surtout) et que j’aime bien les sensations annales qu’ils me procurent.
    J’ai essayé un plus gros (le Progasme). L’effet sur ma prostate n’est pas différent. Seule la sensation de remplissage est différente meilleure mais moi fine que l’Helix. Sans compter que je le perds plus facilement, je l’utilise donc peu.
    Ce sensuel composé de spasme et de légères contractions est totalement involontaire. Pour entrer dans ce voyage il me suffit de laisser faire, de m’abandonner à mon mental. C’est lui compose à partir des mes manifestations corporelles et des éléments de mon subconscient le scénario, les éléments, les personnes qui interviennent. Il suffit que dans un lâcher-prise mon conscient accepte et une spirale se développe. Les sensations se créent le corps les produit, le conscient les absorbe, stimulant le mental qui déclenche de nouvelles réactions correspondantes aux désirs et cela se reboucle indéfiniment. Le mental dirige tout se nourrissant de la participation du corps. Mon conscient suit ces manifestations sans opposition, sans tabou dans un bien-être très profond, sans même imprimer ma mémoire. Ce qui fait que j’ai l’impression de sortir d’un rêve à la fin de cette aventure. Les souvenirs s’estompent rapidement.

    À plus. . .

    #29922
    Ch313
    Participant

    @bzo a écrit le 21 août 2018 à 18 h 56 min :

    à moins que tu aies à un moment donné suivi une sorte d’enseignement secret
    qui délie en toi toutes sortes de forces sans retenue, à pleine puissance,
    je crois plutôt que tu as un don de naissance et que tu as su le rencontrer et l’exploiter peu à peu

    j’ai hâte de lire la suite, tout particulièrement tout ce qui touche ton vécu du féminin,
    c’est un sujet qui me tient tellement à coeur,

    Je ne crois pas avoir un don de naissance. Et je n’ai pas suivi d’enseignement secret ou d’initiation. Parler de don c’est pour moi surfait, tout au plus j’admettrais la notion de faculté.
    Edit en cours d’écriture : Aussi ‘peut-être une sensibilité exceptionnelle’ (Merci Jieffe)

    Dans ce sujet, j’essaye de définir les éléments qui interviennent dans ma ‘session’ et leurs mutuelles interactions. Et pour l’instant je n’ai encore trouvé et évoqué aucune faculté.

    Certainement que mon vécu antérieur m’a apporté connaissances, expériences qui remplissent mes mémoires. Je l’avais déjà exprimé en évoquant ‘les associations improbables’ qui construiraient mon voyage. Je l’ai imagé dans (l’allégorie – si c’en est une ? – de) la ‘vallée’ par les ‘câbles’ reliant les côtés.

    Je m’attache moins pour l’instant à transcrire le vécu ou les sensations.
    Je ne fais qu’essayer de détailler les ingrédients et l’alchimie de la recette sans dévoiler ou promettre quel sera le goût final du gâteau


    @jieffe
    a écrit le 22 août 2018 à 13 h 15 min

    Tu sembles t’inquiéter de la véracité de ce que tu vis, ou de la possibilité d’auto hypnose. Et alors, où est le problème?

    Ce n’est pas une inquiétude, mais plus un questionnement, non pas sur la véracité mais sur la réalité ou plutôt validité de ce processus car je n’ai pas de formation en hypnose. Et encore moins en Tantrisme.
    Quant à ce que je vis, je le vis bien vraiment cela ne fait aucun doute pour moi.

    Au prochain épisode, le masseur. À suivre

    #29919
    Jieffe
    Participant

    Bonjour CH313,

    J’ai eu besoin d’un peu de temps pour assimiler tes écrits, tenter d’essayer de comprendre, et de les relire. Ce que j’ai compris, c’est qu’il n’y a rien à comprendre. C’est tout à fait incroyable et exceptionnel. Je pense effectivement, mais il faudra en avoir la confirmation auprès d’un instructeur de Tantra (je ne pense pas que ça s’appelle comme ça) qu’il s’agit de Tantra, ou d’une forme de Tantra. L’importance de la respiration tendrait à le confirmer.
    Quoi qu’il en soit, tu as découvert ça tout seul, ce qui signifie d’une part que tu as un don, peut-être une sensibilité exceptionnelle, mais aussi que ça fonctionne, que c’est possible. Ton cheminement dans ce domaine n’a été influencé par rien, par personne. Tu n’as pu être induit par personne, hors mis toi même.
    Tu sembles t’inquiéter de la véracité de ce que tu vis, ou de la possibilité d’auto hypnose. Et alors, où est le problème? Peu importe les moyens, le résultat est là, et quel résultat visiblement!
    Tu as un don, profites en au maximum, tant que tu le souhaites.
    Tu qualifies ton masseur d’inducteur, mais alors quel est ton inducteur lorsque tu ne l’utilises pas?
    Continues tes récits CH313, c’est passionnant, et merci pour ce partage.

    #29836
    Ch313
    Participant

    Je continue mon propos sur l’hypnose en l’exprimant sous forme d’image.
    C’est une sorte de vallée bordée de falaises ; de nombreux câbles plus ou moins tendus relient les sommets.
    Je suis suspendu à ces câbles, je me balance de l’un à l’autre, tantôt en haut, tantôt en bas, à gauche ou à droite.
    J’imagine la falaise de gauche comme mon conscient, celle de droite comme mon inconscient et je vais de l’un à l’autre à folle allure. Mais aussi un côté c’est LUI, l’autre c’est ELLE. Et tous ces ‘liens’ qui les réunissent. Dans un orage vertigineux les liens se tendent, les sommets se rapprochent, se rejoignent m’englobant intégralement. Comme si c’était devenu une caverne, sans fond, il n’y a plus ni haut ni bas. Je suis tout à la fois, lui, elle, la caverne et je ‘baroulle’ sans fin dans cet univers sans limites. Ce doit être ça l’orgasme.

    Je me suis questionné sur la ‘réalité’ de ce processus. Comment cela pouvait arriver.
    C’est là que je comprends l’importance et l’impact du protocole. Et je peux en rapprocher les différents éléments aux notions de l’hypnose comme l’ancrage et l’inducteur.
    Mon installation dans mon fauteuil sera mon ancrage, le masseur devenant mon inducteur.
    Cela pouvant expliquer mon hyper réactivité à mon désir : je ‘décolle’ aussi vite qu’on le voit dans un spectacle d’hypnose.
    Je reviens aussi rapidement à ‘l’état normal’ de la même façon. Je suis ‘bien’ sans frustration et plus étonnant encore, s’il s’agissait d’une fausse alerte, je reprends presqu’instantanément mon voyage là où je l’ai interrompu.

    À suivre …

    #29834
    Ch313
    Participant

    @jieffe a écrit le 20 août 2018 à 9 h 38 min :

    Si je comprends bien, la première partie que tu as appelé Protocole est essentiellement destinée à la relaxation, la seconde, à partir de : Aussi je peux démarrer à partir d’un autre point… est plutôt destinée au plaisir

    À Jieffe,
    Oui bien sûr mais ce n’est pas tout à fait le but de mon propos.
    Il se situe bien plus près de ta remarque relative aux chakras.
    Certes le point de départ que je cite précédemment y correspond mais aussi ce que j’avais exprimé dans un de mes post se calque si bien à la circulation d’énergie qui est mentionnée dans les expériences tantriques.

    Je le reformule ici. Je parlais alors de la vocalisation et de son action.
    Dans ma jeunesse, j’ai beaucoup pratiqué le chant en chorale, cela peut avoir une incidence.
    Je rapportais donc ma conscience de cette colonne d’air, des résonances qu’elle apportait. Je fais état des vibrations qui font entrer en raisonnance le bas et le haut, du sexe au cerveau. Raisonnances qui décuplent les sensations, qui en créent de nouvelles. De cette circulation d’air qui pourrait correspondre à la circulation d’énergie, la matérialiser, il n’y a qu’un pas pour parler de la respiration.

    De la respiration :
    j’ai évoqué précédemment que je ne me souciait peu de ma respiration. En effet je ne pratique pas de respiration comme décrite dans le Traité. Je m’y étais cependant conformé au début, j’essayais de suivre le Traité.
    Je la laisse ‘fonctionner’ toute seule et elle accompagne mes manifestations musculaires avec une connivence étonnante. Je me suis surprise (le féminin est bien de mise ici) à souffler comme dans un accouchement le rythme tout à fait accordé aux contractions incontrôlées qui me secouaient.
    Dans cet accompagnement, parfois elle joue un rôle de régulateur. J’ai parlé dans un post de l’état d’auto-hypnose et de la présence d’un superviseur. Celui-ci s’assure que je ne dépasse pas certains niveaux de voix ou de secousses et dans ces moments ma respiration change complètement. C’est elle qui dirige, encadre alors mes ébats. Ce n’est pas un acte volontaire mais j’en ai parfaitement conscience. Cette faculté d’auto-fonctionnement est un avantage énorme dans le lâcher-prise, me permettant un abandon quasis absolu à celui que je suis en train de vivre à l’instant. Mon (moi) conscient ne contrôle plus rien, c’est un autre qui vit, je suis un autre.

    Mais je vois un nouvel article sur NXPL qui parle d’hypnose, est-ce une coïncidence ?
    Je m’interromps, je poste ceci et je continuerai plus tard.

    À plus bises

    #29788
    Ch313
    Participant

    J’ouvre ce fil dans l’esprit de partage de mon expérience qui me semble très en marge du Traité d’Aneros.

    Il m’est particulièrement compliqué de retranscrire à posteriori une ‘séance’.
    D’ailleurs ni le mot séance ni le mot session me conviennent. Le mot qui me vient à l’esprit est plutôt voyage, je penserais plus encore à une odyssée tellement c’est un état fabuleux.
    Je suis une autre personne dans un autre ‘environnement’ et de retour j’ai du mal à me rappeler en détail ce ‘qui s’est passé’ pour pouvoir le raconter. Mon ‘compte rendu’ est alors très succinct et ne relate que quelques phases qui me reviennent comme au sortir d’un rêve. Les meilleures écrits ont été sans conteste faits sur le vif pendant ‘l’exercice’ en ‘direct-live’ comme je l’ai dit dans d’autres posts, mais ce n’est pas une pratique simple tout comme se prendre en vidéo en même temps.

    Je voudrais donc essayer de ‘reconstituer’ un de ces moments, et surtout détailler comment ‘ça marche pour moi’, comprendre mon intime fonctionnement.
    Mais je suis dérouté dès que je commence à l’écrire car ce que je dis à un moment donné m’entraîne à vouloir transcrire d’autres points de mon expérience.
    Je me rends compte que tous ces points se raccordent ensemble et que toutes ces interdépendances sont présentes voire nécessaires à la réalisation de ces moments si particuliers.

    Voilà une liste non exhaustive et dans le désordre des points que je voudrais développer :
    Protocole
    Masseur
    Respiration
    Contractions
    Mental
    Relaxation
    Rêve éveillé, auto-hypnose
    Physiologie

    J’ai mis au début protocole car c’est le point d’entrée dans ma pratique.
    C’est d’abord l’analyse de l’endroit et de l’instant qui de suite détermine ce qui va se passer. Et je ne sais pas comment ce que je vais faire se décide. Peut-être que dans l’envie consciente de me faire plaisir, mon inconscient me dicte la marche à suivre. Et voilà déjà que je relie ce point à mon mental !

    Bon, je m’installe dans le salon, dans mon fauteuil en position relax, quelques mouchoirs à portée de main.
    Une des particularités est la rapidité avec laquelle j’entre dans mon univers.
    Si mon esprit n’est pas occupé c’est pratiquement immédiat, je ‘m’absorbe’ dans mes sensations.
    Mon bas ventre ‘m’appelle’, je passe en phase détente.

    Je détaille.
    De la relaxation :
    Je m’inspecte, comme si j’étais un scanner. À partir du crâne, cela peut commencer par les cheveux.
    Ma peau se détend, progressivement je descends (prends conscience, prends possession, absorbe les sensations…) à mes tempes. Puis c’est le tour de mes yeux, de mes paupières, je sens leur tension, elles sont fermées fortement, comme crispées. Je les détends jusqu’à la limite de leur ouverture.
    Je suis maintenant dans mes joues, je les laisse ‘couler’, une chaleur se diffuse, mes lèvres se remplissent, s’épaississent, ma mâchoire se détend, ma langue s’épanche dans toute ma bouche.
    Je passe alors à mon cou. Quelques mouvements très infimes pour replacer ma tête, la raccorder, j’apprécie son appui, elle s’enfonce dans le dossier. La base de mon cou est là, se raccorde au sommet de mes épaules. Je m’y enfonce dans leur élargissement, dans mes omoplates, jusqu’à sentir leur appui dans le fauteuil.
    Je continue le long de mes bras, jusqu’à mes mains. Je les intègre, j’envahis mes doigts. Une chaleur les envahit, elles prennent consistance, je prends conscience de leur position, de leur appui que je relie aux appuis précédents.
    Je viens maintenant au thorax, au mouvement de mes côtes, je prends ‘mesure’ de ma respiration.
    Je passe le diaphragme. Je sens mon pouls qui pulse dans mon ventre. La pulsation se propage dans mon bassin, dans mon pubis.
    Je me relie à mes ischions, mes fesses, appréciant leurs appuis je continue dans mes cuisses.
    La chaleur s’y propage, elles gonflent, elles prennent leur place. De même pour mes mollets, jusqu’à la plante des pieds. J’intègre les différents appuis, les ‘raccorde’ aux autres.
    J’unifie mes différentes parties, les équilibre, équilibre leur ressenti dans mon unité.
    Je suis alors dans un état de détente profonde mais active. Avec l’esprit totalement libre.

    Une autre façon de le dire : j’ai trouvé ma place dans le contexte du moment. Je l’ai investie, je suis en état de veille, à l’affût de mes sensations. Je suis maintenant dans un état très différent et je ne peux m’empêcher de le comparer à un état hypnotique que pourtant je contrôle. Ou plus exactement quelqu’un en moi le contrôle, je ressens la ‘dissociation’, et qu’une autre part de moi se libère à partir de mon inconscient peut-être. Un point à étudier ?

    Je note qu’à aucun moment j’ai utilisé la respiration pour me détendre. Elle s’accommode toute seule.

    Voilà pour cette phase. Ce ‘protocole’ que je me suis fait’ je m’en sers souvent dans différentes circonstances. Je peux l’adapter au besoin.
    En général je prends quelques minutes (cinq à dix). Si je n’ai d’autre objectif que la détente, je peux le prolonger très longuement. Repassant plusieurs fois, affinant chaque endroit, chaque sensation jusqu’à ressentir une plénitude bienfaisante.
    Exceptionnellement, si je ne m’endors pas à ce stade, je sens chaque point dans mon corps et mon corps dans chaque point. Je n’ai plus d’appuis, tout mon corps est appui, je me sens comme en lévitation, jusqu’à (mentalement) me voir flotter sur mon image.
    Au contraire et très souvent je peux le réduire à des points principaux, en quelques dizaines de secondes je retrouve une grande décontraction. Suffisante pour m’endormir le soir sans ressasser mes déconvenues par exemple .
    Aussi je peux démarrer à partir d’un autre point. Notamment un point situé entre mon nombril et mon pubis d’où mon ‘inspection’ se développe en une vague concentrique, mes cuisses, mes mains, mes jambes, mon thorax etc …
    En moins d’une minute les spasmes envahissent mon bas ventre …
    Je me concentre plus rapidement, mon pubis s’échauffe, mes pensées s’engouffrent dans ces sensations. Il n’y a pas de réflexion, je ressens tes doigts s’insinuant dans ma touffe jusqu’à mes lèvres. Je suis femme, il n’y a pas d’ambiguïté. C’est une évidence. Le désir de m’offrir monte à vive allure.
    Je ne sais pas expliquer pourquoi, qu’elles que soient les premières sensations c’est en femme que je les vis. Je ne sens pas de sexe masculin, jamais d’érection à ce stade.

    Ce ‘démarrage’ est très rapide, le temps d’une pub à la télé je peux déjà ressentir des pulsions. Je dois me contrôler. Je peux m’offrir les plaisirs d’un cuni tendre ou d’une masturbation légère tout en restant discrète.

    Bon, je suis entrain de pondre un pavé qui pourrait devenir indigeste, alors je fais une pose.
    À plus tard pour la suite, bonne journée à tous …

    #29381
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @jeff. Je suis toujours heureux de constater votre fidelité même si vos messages sont trop rares à mon goût. Je complète la réponse proposée par @bzo.

    La recherche sur le wiki aneros permet d’obtenir les résultats suivants :

    Aless (a.k.a. ‘Anerosless’, ‘A-less’ or simply ‘-less’) is any session where you have any type of prostate orgasm(s) without an Aneros massager inserted. (also see earlier identified phenomenon known as chairgasm)
    chairgasm (chair + orgasm) A non-ejaculatory orgasm induced without the Aneros as occurs while seated in a desk chair. Chair orgasms are a sometimes-unexpected phenomenon observed by Aneros users who have recently become multi-orgasmic (and who are occasionally beset by them when they should be working, etc). They may be produced by deep breathing, vocalizing and/or concentrating on growing P-waves.

    Traduction :
    Aless (aussi appelé « anerosless », « A-less » ou simplement « -less ») définit toute session pendant laquelle vous avez tout type d’orgasme(s) prostatique(s) sans avoir aucun masseur Aneros inséré (voyez aussi, identifié plus tôt, le phénomène connu sous le nom d’orgasme de chaise).
    Orgasme de chaise Un orgasme sans éjaculation obtenu sans Aneros qui se produit assis sur une chaise de bureau. Les orgasmes de chaises sont quelques fois des phénomènes inattendus observés par des utilisateurs d’Aneros devenus récemment multi-orgasmiques (et qui sont à l’occasion perturbés par ces orgasmes quand ils devraient travailler, etc.) On peut aussi les obtenir en pratiquant une respiration profonde, en vocalisant ou en se concentrant sur des vagues de plaisir qui s’enflent.
    Fin de traduction

    A quel stade gagne-t-on à tenter cela ? 

    Sur les forums spécialisés les orgasmes prostatiques obtenus sans insérer de masseur peuvent se classer en trois catégories.
    1. Ceux qu’obtiennent les bienheureux qui ont une aptitude naturelle à vivre des orgasmes prostatiques dès le début de leur cheminement avec ou sans masseur.
    2. Ceux qu’apprennent les plus doués, après avoir découvert les orgasmes prostatiques avec masseur, qui savent faire travailler leurs muscles sans masseur pour obtenir la même récompense.
    3. Ceux qui apparaissent quelques fois comme sous produits de la nouvelle aptitude à jouir que développent aussi bien des hommes plutôt doués que ceux ont besoin d’un temps d’apprentissage comme la majorité d’entre nous.

    Je me classe dans la troisième catégorie. Je n’ai pas cherché à l’époque à développer cette capacité. Je me suis aperçu peu à peu que les nuits que je passais sans masseur, en repos prostatique, commençaient à m’apporter des sensations de même nature. Cette aptitude s’est développée avec le temps en parallèle de mes sessions normales avec masseur.

    Si vous avez déjà de bons résultats, je veux dire bien sûr de beaux orgasmes avec masseur, vous avez tous les éléments en main, sans jeu de mots, pour développer cette capacité en travaillant sur la relaxation, la concentration et l’application systématique des techniques de respiration abdominale et de contrôle des contractions anales, périnéales et rectales. Vous pouvez vous appuyer sur l’aide que peut apporter l’auto-hypnose, les fichiers binauraux, ou les fichiers d’hypnose utilisables avec le masseur.

    Pour voyager très léger, ne pouvez-vous pas emporter un Peridise facile à glisser à côté de votre brosse à dent dans votre trousse de toilette ? C’est totalement invisible pour vos compagnons de voyage, et totalement anodin en cas de contrôle de sécurité.

    Bon cheminement @jeff.

    #28727

    En réponse à: Journal intime de Sam

    Happy Elis
    Participant

    Je me rends compte que peut être j’aie trop axer sur le penis
    j’ai lu un sujet ou un mec disait que kan il se caresse le torse sa prostate réagit moi au pire c’est mon penis lol
    Je vais peut être accentuer sur la respiration profonde sans plu m’intéresser à ce que ressent mon penis
    Je pense utiliser aussi l’auto hypnose (teknik ou on compte de 100 à 1) et quand je serai dans un état de relaxation comencer la respiration profonde et de légère contraction
    je vais y arriver
    Des conseils???

    #28597

    En réponse à: Sexualité transgenre

    aneveil
    Participant

    Bonjour Naomie et @bzo

    @bzo

    Oui mais ton point de vue reste celui d’un homme dans un corps d’homme.

    J’en suis tout à fait conscient, nous ne percevons le monde qu’a travers le filtres de notre vécu, de notre éducation, de nos câblages neuronaux de notre “Cosmologie intérieure”.
    De ce point de vue, j’attache sûrement beaucoup moins d’importance à mon sexe, mon genre, mon corps d’homme etc… que beaucoup d’autres personnes, car quand je me connecte au “soi”, à “l’être” que je suis, à mon “âme” (ce sont différents termes pour parler de la même chose) qui est ma véritable identité, il y a clairement une présence calme et bienveillante totalement dénuée de sexe.
    Mon corps est traversé d’émotions et de désirs sexuels ou pas, d’énergies masculines et féminines et mon être n’est jamais aussi présent que lorsque ces émotions, ces énergies féminin/masculin s’unissent et s’harmonisent.

    personnelement je peux comprendre tout à fait qu’à un moment donné,
    Naomi se sente prête pour ce type d’opération,
    il y aura sans doute un moment où elle décidera de basculer
    et d’avoir enfin entre les jambes ce sexe
    qu’elle ressent déjà,
    avec qui grâce au plaisir prostatique elle éprouve déjà du plaisir et des orgasmes

    Je peux le comprendre aussi car c’est son cheminement et elle seule peut savoir ce qu’elle ressent, ce qu’elle désire de plus profond, de toutes façon elle est très connecté à ses émotions, ses sensations, ses besoins, je ne me fais donc (plus) de soucis pour le destin lumineux qui s’ouvre à elle.

    J’ai réagi avec mes peurs et mes limites et la réponse de Noémie comme le fait de m’être reconnecté à ce que à ce “moi” véritable me fait voir et ressentir les choses différemment.

    @Envole

    ce pénis que j’ai malgré tout tenté d’apprivoiser m’a très souvent fait faux bond au moment de connaître l’intimité…C’est pour moi un objet assez étrange, détaché déjà de mon corps…
    J’ai progressivement compris qu’il n’existe pas dans ma tête…

    Je te rassure (ou pas) Naomie, le pénis est un petit animal très désobéissant pour beaucoup d’hommes (donc perçu comme détaché du corps dans ces moments là) J’ai moi même eu beaucoup de difficultés et j’ai ressenti beaucoup de souffrance lors de mes premières années de sexualité vécues avec de jeunes filles et ce n’est que grâce à une thérapie à base d’hypnose et de PNL que j’ai pu retrouver une “sexualité normale” avec son lot de frustration que connaissent l’immense majorité des hommes, (car pour moi la sexualité “hétéro-Pénienne” est vraiment incomplète)


    @Envole

    Je n’ai pas, comme on dit en psychologie, de phallus, de représentation de moi avec un sexe masculin dressé et puissant. ça n’existe pas dans ma tête. C’est tout le mystère du transgenrisme, qui fait que nous avons des organes masculins, mais que notre tête n’est pas « câblée » pour ça…”

    Je ne sens pas non plus de représentation de moi avec un phallus dressé, je sais bien que je suis plutôt ce que Jacques Ferber nome “un Homme yin”, il faudrait poser la question à d’autres hommes, mais je ne suis pas sûr que beaucoup se représentent avec un Phallus dressé… 😉
    Et puis certains Psy disent parfois beaucoup de bêtises et ceux que je connais ou que j’ai croisés ne sont pas les mieux placés pour donner des leçons de virilité… 😉
    De toutes façon vivre son Masculin est à présent devenu quelque chose de très compliqué pour une grande majorité d’hommes et pour les femmes ce n’est pas tellement mieux je pense.

    Les hommes et les femmes que je considèrent comme “complets” se comptent sur la moitié des doigts d’une main et je ne me considère pas comme tel.
    Sur ce sujet j’aime beaucoup l’enseignement Tantrique de Dianne Bellego sur le Masculin / Féminin.

    Mreci aussi pour tes explications techniques au sujet de l’opération (je connaissais un peu), cela me permets de mettre de la raison là ou je plaçais une peur viscérale.

    Merci Naomie et @BZO pour ce dialogue énergétiquement très riche, cela m’a fait un bien fou.

    #27959

    En réponse à: Besoin d’aide

    Andraneros
    Participant

    Je te propose @youngboy des extraits de ce que nous a dit @nydor01 pour t’aider à adopter un bon état d’esprit pour tes prochaines sessions.
    Le 2 septembre 2016 :

    Je m’installe sur le dos, avec un appui sous la tête et les reins, les jambes en équerre, les mains le long du corps. Je me relaxe, et je respire lentement, puis j’adopte la respiration par le ventre, j’inspire en gonflant l’abdomen, et j’expire en creusant le ventre. Une respiration de plus en plus ample. Puis je combine, respiration et contractions, j’inspire en contractant mon anus, et en creusant les reins, et j’expire en poussant de l’intérieur vers l’avant, ce qui mécaniquement fait avancer mon bassin en le relevant. J’accélère le rythme des contractions et ma respiration. Au bout d’un moment, je ressens de la chaleur qui part de mon anus vers l’intérieur. 

    Le 3 septembre 2016 :

    J’essaye de parvenir à effectuer une respiration qui génère une sorte de mouvement ondulatoire qui se ressent dans la zone du rectum. Quand j’inspire je ressens une pression du haut vers le bas et quand j’expire une sorte de contraction du bas vers le haut qui me fait ressentir la zone rectale prostatique. C’est comme un massage. Quand ma respiration est facile, je ressens comme un effet de roulement des muscles internes, qui crée de petites contractions involontaires… Les contractions volontaires font monter la chaleur interne de la zone, mais c’est plutôt ma respiration qui engendre le cycle des spasmes involontaires.

    le 6 septembre 2016 :

    Depuis quelques années, je pratique l’autohypnose et surtout, la relaxation, avec la respiration profonde. 

    Le 8 septembre 2016 :

    À ce propos, me concernant, je ne pense pas que la limite actuelle soit physique mais mentale. Je pense qu’il y a en moi un petit frein à un lâcher-prise total ; une peur instinctive (cette peur dont parlent parfois les femmes face à l’orgasme) devant la possibilité d’une perte de contrôle absolue : si je pars, où est-ce que je pars ? Et pire encore, est-ce que je vais revenir ? Je crois qu’il y a quelque chose de l’ordre de la peur de mourir.

    La lecture de ses derniers messages montre à quel point ces éléments lui ont ouvert la voie de la jouissance prostatique. Bon cheminement @youngboy.

    #27938

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Andraneros
    Participant

    Vous semblez avoir fait en un jour le 17 septembre 2017 un chemin que nous mettons plus de temps à parcourir. Vous avez découvert toutes ces connections invisibles à la majorité des hommes que nous découvrons en plusieurs semaines ou plusieurs années de cheminement prostatique. Merci de le dire de façon aussi claire. Votre témoignage est passionnant.

    Et en fait l’action sur la prostate m’a permis d’éveiller plein d’autres zones de plaisir de mon corps. Je pense parce que c’est un plaisir profond, très intérieur, et qu’on ne peut actionner mécaniquement, donc pas le précipiter, ce qui laisse beaucoup de temps aux ondes de se répandre un peu partout dans le corps…
    Ah oui et puis dernière chose…Arriver à caresser la prostate par l’énergie psychique…C’est trop bon !!!
    Ah là là je suis une vraie bombe sexuelle…j’ai un corps tout entier fait pour le plaisir, c’est dingue…pénis, clitoris, point G p, point G intérieur, orgasme rectal, orgasme mental, orgasme corporel…Tout y passe !!!! et tous les moyens sont bons !!!!

    C’est extrait est également important, qui montre que ce n’est pas le contrôle qui ouvre la porte DU plaisir mais l’acceptation qui ouvre la porte AU plaisir :

    j’ai aussi compris que plus je laisse aller ma pensée, moins je veux la contrôler, et moins j’ai peur du bonheur et du plaisir, plus c’est fort !!!!

    Je pense comme vous ; l’autosuggestion est un des moyens de de découvrir cette forme de plaisir et cette méthode est régulièrement mentionnée comme l’auto-hypnose ou la sophrologie pour nous mettre dans la bonne disposition d’esprit quand elle n’est pas naturelle.

    En particulier je pense qu’il y a pas mal d’auto-suggestion dans ce que j’ai vécu…Et que je n’ai pas encore expérimenté le déploiement du plaisir prostatique en lui-même…J’ai bien plané avec les premières sensations, parce que j’étais prête à vivre des choses nouvelles,

    Comme le dit @bzo vous êtes bien plus avancée dans l’expérience du plaisir prostatique que ce que je pensais à la lecture du début de votre témoignage.

    Bon cheminement @envole.

    #27888

    En réponse à: Les voies du super O’

    nydor01
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je voudrais insister pour ma part sur la notion de temps en me référant à ma propre expérience.
    Dans mon cas, le processus a duré des années. Entre le moment où j’ai connu les premiers spasmes (par le biais de l’hypnose) sans réel ressenti et les premières sensations, il s’est déroulé quatre ans. Quatre ans dans le brouillard en fait. Les réactions réflexes de mon corps me disaient que je vivais quelque chose, mais quoi précisément, j’avais du mal à l’appréhender. Et comme j’avais peu, voire pas de sensations, j’ai fini par me détourner de cette pratique. Puis, j’ai essayé l’Aneros, avec lequel j’ai tout de suite eu des spasmes identiques à ceux que j’avais eus précédemment, et là, j’ai fait un lien précis avec ma prostate. Ce lien était donc d’abord mental. Mon corps réagissait mécaniquement, mais mon esprit n’y associait que peu de plaisir, parce que j’étais conditionné par l’orgasme éjaculatoire, ses sensations et ses réflexes, avec cette suite logique, de montée du plaisir et de jouissance ultime mettant fin à la poursuite du plaisir. Concrètement, dans mon esprit, par habitude et par réflexe, le plaisir prostatique devait suivre le schéma du plaisir éjaculatoire.
    Avant d’avoir de vraies sensations, avec Aneros, puis sans Aneros, il m’a fallu plusieurs mois (il y a de cela deux ans maintenant !) ; des mois de dissociation mentale d’avec mon pénis et de connexion mentale avec ma prostate. J’ai cessé d’associer recherche et sensation de plaisir par le pénis, et j’ai fait l’effort de connecter mon désir et mes sensations avec ma prostate. Je vous rassure tout de suite, il ne s’est pas agi de soustraction, mais d’addition, à savoir que j’ai toujours des érections et des relations sexuelles classiques, mais j’ai enrichi mes capacités sexuelles avec l’orgasme prostatique.
    Je pense à la lumière de mon expérience qu’il y a – avec l’aspect technique (musculation du périnée, contraction, perception de la prostate, etc.) – un effort essentiel de reconnexion mentale.
    Dans mon cas, ce travail mental fait qu’aujourd’hui, par la simple pensée, je peux parvenir à éveiller ma prostate. D’autre part, je n’attends pas le feu d’artifice final comme avec l’orgasme éjaculatoire, je laisse le plaisir me conduire où il veut bien me conduire. Et de ce côté-là le meilleur semble toujours à venir !

    #27655
    Jieffe
    Participant

    Bonjour bzo,

    mais je ne crois pas que ce soit inné pour l’essentiel

    c’est la combinaison d’un certain nombres de paramètres:

    -d’abord mon héritage de dix ans de yoga

    1)Dans le yoga, on apprend à être entièrement à l’écoute de son corps, importantissime.

    Et bien c’est très certainement pour cela que tu as tant de facilités et que je dis que chez toi c’est inné. J’ai remarqué, et Andraneros également, quel les pratiquants qui sont passés par la case yoga ou méditation ont plus de facilité que les autres. Et je suis également persuadé comme tu l’écris qu’être à l’écoute de son corps est importantissime pour notre pratique.
    CH313 a également sa technique que je ne connaissais pas et dont j’ai oublié le nom, mais qu’il mentionne régulièrement et à qui il attribue une partie de son succès.

    Eh oui, je suis accroc,
    j’adore me donner du plaisir, certaines nuits je ne fais que cela et je ne vois pas pourquoi je m’en priverai.

    Je ne vois pas non plus, c’est à mon sens une saine addiction qui en plus je pense est bénéfique.

    @ch313

    tu es un cas trop à part

    Oui, je suis assez d’accord. Comme quoi le chemin qui mène à l’orgasme prostatique est assez personnel, bien que l’on retrouve quelques constantes. Les points de départ sont identiques, en revanche, la façon de pratiquer et les ressentis sont tout personnel.

    et ne pas confondre les ordres de mon conscient concernant cette alternance
    et ce que mon corps me suggère à leur propos

    C’est à mon sens très important ce que tu dis là, et pas seulement pour ouvrir ou fermer les yeux, mais pas facile à déterminer.

    il y a des similitudes, pas mal de similitudes mais aussi des différences fondamentales.

    À vous lire, je pense aussi. Tu fais intervenir le féminin en toi, pas d’autre personnage. Enfin, c’est ce que j’ai compris.

    j’aimerai pouvoir vous la donner à sentir quelques instants, mes amis,

    C’est gentil, et ça me plairait assez 🙂

    .

    Epicture,

    En plus bien sûr, d’une maitrise respiratoire, et une concentration sur les sensations accrue. ….je pense que la stimulation musculaire, localisée, maitrisée, sans pour autant être un athlète, est la base.

    Je pense que la concentration sur les sensations internes est bien plus importante que la musculature. Je pense que nous sommes tous largement suffisamment musclé pour notre pratique sans qu’il soit nécessaire de développer cette musculature. En revanche, nous sommes largement handicapés en ce qui concerne l’attention et – ou la concentration sur les sensations. Je ne pense pas non plus qu’il soit nécessaire de développer une excellent maîtrise respiratoire, bien qu’elle puisse aider.
    Ce n’est que mon avis bien sûr.

    En fait je ne sais plus si je ne suis plus moi-même, ou si je me retrouve moi-même

    Je pencherais pour la deuxième suggestion. Le massage prostatique semble nous révéler à nous mêmes. Il existe plusieurs témoignages à ce sujet.

    Le Pilate pour moi,

    Pour avoir fait un peu de Pilate, je crois me souvenir que l’on fait appel à des muscles dont nous avons peu conscience, comme les muscles abdominaux profonds (si je me souviens bien). Cela demande tout de même une bonne concentration pour les identifier, enfin cela a été le cas pour moi. Je continue donc de penser que la concentration est plus importante que le développement musculaire. Il faut être entièrement à ce que l’on fait, et très attentif à ce qu’il se passe en nous pour ressentir le plaisir et le développer.

    CH313,

    il y a Moi et MoiE , ma copine, et des inconnus (inconnues) et des situations…
    Il y a certainement des ‘supports’ dans ma mémoire (consciente et inconsciente), des images, des odeurs, des sensations, des situations qui vont par assemblages divers et improbables créer mon voyage.

    bzo a raison, c’est totalement incroyable ce que tu écris, et formidable. C’est absolument génial. Je pense en effet que l’auto hypnose serait une piste.

    Je note que nous sommes dans cette discussion très, très loin de la sphère prostatique.

    Non, pas tant que cela. Cette complicité féminin masculin a été de nombreuse fois mentionnée ici. Vois les témoignages de Lucky et d’Hyménée de mémoire.

    #27653
    Epicture
    Participant

    Non je ne crois pas non plus que nous soyons, dans cette discussion, très loin du plaisir prostatique.
    Nous ne sommes plus en effet dans le comment y arriver, mais dans ce qu’il induit comme conséquences, une fois activé. Personnellement je suis assez loin de tout état extatique, mais je comprends assez bien le témoignage, pour le ressentir à un niveau plus fugace, de la vibration tremblante. Je perçois aussi, également de façon fugace, ces étranges sensations de ne plus être moi-même. En fait je ne sais plus si je ne suis plus moi-même, ou si je me retrouve moi-même, dans ce que je suis réellement. Ce nouveau moi-même que je rencontre à quelque chose de profondément féminin. C’est incroyable, c’est vraiment la rencontre d’un autre, en images, mais c’est moi. Mais c’est très fugace.

    Excusez-moi de poser toutes ces questions qui peuvent vous paraître saugrenues, ou inadaptées, mais vous n’imaginez pas à quel point vos réponses m’aide à circonscrire ce que c’est, finalement, le plus simplement possible, le massage prostatique. Cela m’aide à faire le tri, entre mes idées ou sensations à dominantes bloquantes qui viennent perturber le déroulé du plaisir, et celles à dominante excitante, qui alimentent l’accélération du processus.

    Les réponse de @BZO, autant que celle de de @CH313 sont d’une telle précision, qu’elles m’aide à renforcer la confiance en mon propre cheminement.

    Pour ce qui est des transes chamaniques, je n’ai pas suffisamment de connaissances pour pouvoir m’étaler sur le sujet, mais la distinction que tu fais @CH313 entre une pratique sociale (chamanique), et une pratique solitaire (prostatique) est très intéressante. J’aimerai juste signaler que si ce forum existe, c’est aussi pour socialiser cette pratique solitaire, bien que nous restions anonymes. Mais là il faudrait lancer un sujet de discussion. Je note bien aussi que l’autohypnose est plus appropriée pour faire un parallèle avec ton vécu.

    Je reviens sur la question de la mobilisation musculaire : si l’on écarte définitivement toute dimension spirituelle, il reste que le yoga (mula Bandha) pour toi @BZO, Le Pilate pour moi, les exercices de Kegel pour certains, ont pour conséquence le renforcement musculaire de toute la zone du bassin (entre autres bien sûr). J’aimerai savoir si @CH313 a, par le passé ou récemment, eu une pratique musculaire, ou sportive particulière. Cette question s’adresse d’ailleurs aussi à tous ceux qui lisent ce post.
    Pour ce qui me concerne, c’est lui, qui est responsable de ma nouvelle sensibilité : L’activation musculaire de toute la zone a éveillé ma prostate, plus que le massage en lui-même. Je pense que la possibilité de ressentir en anerosless le même type de sensations vient confirmer ce point.

    Ne pensez-vous pas que le travail musculaire (sans pour autant faire du body building) soit une condition préalable déterminante dans la progression ?

    Bon cheminement à vous tous

    #27651
    Ch313
    Participant


    Épicture a écrit le 8 mai 2018 à 12 h 38 min. #post-27620

    C’est très intéressant ce que vous nous racontez là @BZO et @CH313 Mais je m’intrigue, les parties à 2 ou 3 que décrit @CH313, sont des images qui viennent à son esprit pendant ses ébats de façon automatiques, comme des hallucinations ? Ou des histoires qu’il se raconte consciemment, au gré de son imagination ?
    Dans le premier cas, cela fait penser aux transes hallucinatoires (bien que je ne sache pas vraiment de quoi il s’agit) qui sont décrites dans ces récits qui relatent des pratiques chamaniques.
    Serait-ce comparable ? Sans drogues hallucinatoires bien sûr !!

    Salut Épicture,

    Je rebondis sur l’expression de transe et de pratiques chamaniques.
    Je ne pense pas qu’il s’agisse de transes sauf à comparer (extérieurement) les mouvements corporels en en état de transe et en état d’orgasme ou encore en crise d’épilepsie .
    Car les transes ou le chamanisme sont des pratiques sociétales en général très codifiées pour le bien communautaire. Ce n’est pas ce qui se passe dans mon cas.
    Mais je trouverai intéressant d’étudier si un parallèle ne pourrait pas être évoqué. Je serais alors mon propre chamane pour le bien-être de ma micro société.

    Quant à parler d’hallucination, je ne pense pas non plus.
    L’hallucination est un état pathologique où le ressentit n’est pas le résultat d’un stimuli extérieur, d’une sollicitation réelle. Il est d’ailleurs impossible au premier abord de l’arrêter. Je me souviens d’une fille qui, après avoir fumé un joint, voulait absolument enfiler son anorak et mettre sa capuche se croyant sous une pluie d’orage qu’elle nous décrivait avec réalisme, alors que nous étions sur la plage sous un grand soleil avec seulement nos serviettes. Il était impossible de la ‘ramener à la raison’ .
    Alors que moi j’arrête comme je veux mon voyage.
    Il n’y a pas d’images qui viennent automatiquement, chaque chose est réellement induit(e) par le moment où la chose précédent(e) ou éventuellement par un stimuli extérieur ou une réaction corporelle inattendue.

    On pourrait penser que ma pratique se rapproche du rêve éveillé.
    Mais je trouve cette pratique difficile. Il faut d’ailleurs du temps pour atteindre la phase rêve. J’y ai eu trouvé des moments chouettes, intenses mais sans ‘expression corporelle’. L’esprit est en éveil mais le corps reste en sommeil.

    Je me reconnais mieux dans l’auto hypnose.
    Si je me compare à un spectacle d’hypnose je peux faire un parallèle.
    Je ‘rentre’ dans mon voyage aussi vite que Messmer ‘endort’ son sujet.
    J’en sort aussi vite et aussi facilement qu’il le ‘réveille’.
    Dans l’auto hypnose, on se fixe des limites, des balises qui vont ‘réguler’ la séance.
    Comme je l’ai dit par ailleurs, j’ai ces limites. Je dis aussi comment la ‘balise attitude de mon chien’ me ramène instantanément à l’état socialement acceptable pour ma compagne.
    Comme si dans mon être complexe il y avait un superviseur, tout comme il y a le ‘scribe’ qui transcrit sur ma tablette en ‘direct live’ comme j’aime à le dire ce qui se déroule. J’ai beaucoup plus de difficultés à décrire une séance à posteriori. Je sais ce qui s’est passé, j’identifie les différentes phases, mais elles sont déjà ‘classifiées’ autrement que dans ce qui est la réalité de mon voyage et qui est virtualité vue de mon conscient extérieur.

    Ce n’est pas non plus une histoire que je me raconte. D’ailleurs, si j’essaye de revivre une session en prenant l’histoire qu’elle m’a fait vivre, ça ne marche pas, les phases ne s’enchaînent pas. Ce n’est pas reproductible. Chaque voyage est différent même s’il y a des éléments récurrents : il y a Moi et MoiE , ma copine, et des inconnus (inconnues) et des situations…
    Il y a certainement des ‘supports’ dans ma mémoire (consciente et inconsciente), des images, des odeurs, des sensations, des situations qui vont par assemblages divers et improbables créer mon voyage.

    Bzo dans son post du 8 mai 2018 à 19 h 46 min me décrit dans un réalisme d’une simplicité surprenante que j’en suis même émue.

    il a cette capacité, cette faculté, assez unique, en tout cas je n’ai encore rien entendu ou lu de pareil, de pouvoir vivre instantanément ses fantasmes dans son corps sans le moindre stimuli de l’extérieur,
    il n’ pas besoin de se caresser, il n’a pas besoin de se mouvoir, tous les déclencheurs sont mentaux et si mouvements il y a, ce sont les conséquences de son excitation,
    si j’ai bien compris, c’est plus ou moins comme cela que cela se passe chez lui.
    Le féminin aussi chez lui est directement accessible aussi par le mental
    et dans des proportions, il semble, volcaniques, sans aucune restrictions

    Merci Bzo.

    Je reviens à ma pratique, et j’avais noté une fois pourquoi ce féminin :

    Je suis celle que j’ai envie d’être
    Celle en qui j’ai confiance
    En qui je suis bien
    En qui je jouis librement
    En qui je vis au rythme de mes pulsions

    Je pense que c’est bien au-delà des fantasmes et de l’imagination.

    Je note que nous sommes dans cette discussion très, très loin de la sphère prostatique.

    À plus et bonne journée à tous

    #27460
    Epicture
    Participant

    Je pense que le problème du lâcher prise est un faux problème. Pour moi, il ne s’agit pas d’entrer dans un état de conscience modifiée au sens où on pourrait l’entendre en prenant des produits psychotropes, même “naturels”. Il ne s’agit pas pour moi de lâcher prise au sens, partir dans un voyage de semi conscience comme pourrai le faire Carlos Castaneda, mais lâcher prise au sens de laisser ses préjugés au pied du lit, et se concentrer sur ses sensations corporelles. La concentration permet de court circuiter le mouvement des pensées, et d’utiliser le maximum de cerveau disponible sur les sensations. La respiration est le point d’entrée pour ceux qui sont ultra rationnels comme moi. C’est pour moi le seul moyen. Tous les autres moyens m’ont conduit bien ailleurs que sur les chemins du plaisir prostatique. Et quand les sensations sont là, je ne désire qu’une chose : les prendre dans mes bras et les chérir comme des trésors, et pourtant elles sont si petites.

    Cependant, les musiques relaxantes, binaurales ou autres, les séances d’autohypnose peuvent être d’une grande aide, mais il ne faut pas en attendre un départ en voyage. Enfin, utiliser des produits ou autre techniques pour faire un voyage hallucinatoire, je ne dis pas que ça marche pas, mais appliqué à la recherche du plaisir prostatique, c’est selon moi faire entrer un éléphant dans un magasin de porcelaine.

    Bon voyage à tous !!!

    #27443
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Fanchyzzz,

    Je ne connais pas le Damania, je ne saurais te répondre la dessus. En revanche et hors sujet, je suis vapoteur depuis quelques années maintenant, et je peux t’assurer que ça fonctionne très bien, mais que ça n’aide en rien la recherche du plaisir prostatique 🙂
    Effectivement, si tu es des sensations à l’écoute de basses fréquences, tu devrais creuser ce point. L’auto hypnose et les rêves lucides également. Ce sont des domaines que je connais peu, et je n’ai pas souvenir qu’ils aient été beaucoup investis par les utilisateurs qui témoignent sur ce forum. Tu serais donc un pionnier, et ça pourrait être fort intéressant.
    Ce que je peux te dire qui découle de ma propre expérience, c’est que tout ce qui a détourné mon esprit de ce qu’il se passait dans mon corps n’a pas fonctionné.
    La musique dont les sons binauraux captivent trop mon attention, et détournent ma concentration. Pourtant, je peux parvenir parfois à des états particuliers à l’écoute de certains albums, mais cela ne m’a pas aidé à ressentir le plaisir prostatique. Les pornos et images érotiques également.
    En fait, ce dont j’ai besoin, c’est de concentration sur ce qu’il se passe dans ma zone pelvienne, et autour du masseur. Pour ça, je pense que la méditation m’a bien aidé. Il s’agit de se relaxer, mais de conserver une attention soutenue sur son corps, et ici donc autour de sa prostate. On pourrait faire l’analogie avec un ordinateur, si tu lui prends trop de ressources pour un travail, il n’en a plus suffisamment pour un travail supplémentaire.
    Il faut également se faire confiance, faire confiance à son corps et à son esprit, les laisser faire, ne pas réfléchir ‘je vais faire ceci ou cela’. Si tu es suffisamment concentré sur tes ressentis, ton corps et/ ou ton esprit savent ce qu’il faut faire, il faut leur laisser le champ libre. Tu peux au début effectuer une toute petite contraction et bien te concentrer sur ce qu’elle génère en toi, et tu laisses faire.
    Bien entendu, je le répète, il ne s’agit que du fruit de mon expérience, et chacun est différent.

    Je pense qu’une de tes plus grandes difficultés réside ici:

    Oui pas simple de lâcher prise

    je suis quelqu’un qui a vraiment du mal à mettre mon cerveau en pause

    Comme tout le monde, rassures toi. En ça, la méditation est une excellent école.

    Bon cheminement Fanchyzz, ne lâche rien.

    #27436
    fidelio
    Participant

    eh bien pour quelqu’un qui soi-disant n’a pas de talent de prose, c’est un sujet bien intéressant que tu nous proposes là !

    Je ne connais pas la plante dont tu parles, mais s’il y a bien un point commun entre beaucoup d’aneronautes c’est la recherche d’un état modifié de conscience pour apprendre à lâcher prise. Pour ma part je pratique l’auto-hypnose, et ça m’a aidé beaucoup dans le réveil de ma prostate. Pour m’être un peu intéressé au rêve lucide, je peux dire que c’est véritablement une discipline peu aisée qui nécessite un apprentissage assez long. Si tu es arrivé par le passé à avoir un rêve dont tu as gardé le contrôle, je te félicite pour ta persévérance. Et du coup, ça me fait me dire que si tu es arrivé à des résultats dans ce domaine, je ne vois pas pourquoi tu n’en obtiendrais pas avec un aneros. Si le but est de by-passer ton esprit conscient, et que tu aimes les vibrations, peut-être que tu peux t’aider d’ondes binaurales et isochroniques pendant tes séances. On en trouve facilement sur youtube. Il faut juste un casque audio pas trop pourri.

    #27344
    Andraneros
    Participant

    Bienvenue sur notre forum @nicolas. Vous nous dites le 20 avril :

    Pour information j’utilise un tube de vaseline. Je met une noix de vaseline sur le bout de l’aneros avant de le mettre. Peut être est ce pas assez? La vaseline c’est fait pour ça?

    Je pense que vous ne lubrifiez pas suffisamment votre rectum et votre masseur. Je vous encourage à lire ou relire les conseils que donne @Adam à l’occasion de ses tests de masseurs ou de lubrifiants et ceux que nos amis proposent sur le forum.

    J’utilise une double lubrification :
    1) dans le rectum d’une part (sous forme de suppositoires de beurre de karité par exemple ou sous forme d’injection d’un lubrifiant liquide par une petite seringue (5 ml) sans aiguille bien sûr),
    2) et sur le masseur.
    Il est très important que le masseur puisse glisser avec la plus grande facilité.

    La vaseline est un lubrifiant très efficace, souvent utilisé dans les ébats amoureux dont le coût est très faible comparé à celui d’autres lubrifiants qui ne sont pas forcément plus efficaces. La vaseline est un produit dérivé du pétrole dont il ne faut certainement pas exagérer le danger ; je vous invite à lire entre autres Wikipedia, E-sante, leparisien.fr ou encore par exemple medisite.fr.

    Je ne m’oppose évidemment en rien aux lubrifiants qui ne posent aucun problème de santé, dont la présentation rend l’utilisation beaucoup plus simple et qui sont au moins aussi efficaces. J’ai utilisé la vaseline en double lubrification sur le masseur après injection ou insertion d’un autre lubrifiant dans le rectum. La raison était que je ne savais pas étaler correctement mon beurre de karité sur le masseur. J’ai trouvé la solution en congelant mon masseur plastique et en le trempant dans le beurre de karité fondu qui se fige instantanément en couche régulière sur le masseur.

    Votre dernière question concerne une difficulté fréquemment mentionnée par les débutants, associer la relaxation et l’excitation sexuelle, associer une stimulation inhabituelle et une réponse orgasmique. Cet état d’esprit particulier peut demander lui aussi un certain apprentissage. Dans un premier temps vous pouvez vous mettre dans le bon état d’esprit avec une masturbation sans orgasme avant votre session de massage prostatique.

    Vous pouvez aussi utiliser des fichiers audio binauraux comme ceux que @fidelio a proposés le 10 décembre 2016.

    Par la suite la perception des premiers effets du massage devrait alimenter votre désir et peu à peu faire monter votre excitation. Techniquement vous pouvez aussi associer vos préparatifs à la montée de votre excitation.

    Bon cheminement @nicolas.

    #27329
    Ch313
    Participant

    Enfin il faut bien que je prenne un petit moment pour écrire ici je l’avais promis !
    Allez , un petit compte rendu.
    Cet après-midi, nous sommes partis nous balader en campagne. Et tout en marchant, je profite de cette chaleur printanière, je m’installe dans mon intérieur. La chaleur envahit mon bassin, mon ventre oscille au rythme de mes pas. Mes doigts s’insèrent dans mon pantalon, caressent mon pubis. Je descends entre mes lèvres, elles sont déjà bien mouillées. Le plaisir s’intensifie, je me pénètre sans plus attendre. Je suis complètement trempée. Je jouis. Et redoublant de caresses je jouis encre, cela dure plusieurs minutes toujours en marchant à côté de ma compagne. Et pourtant elle ne soupçonne rien, je contrôle mon apparence. Je contrôle aussi mon intérieur, je fais durer le plaisir pour ne pas m’abandonner complètement et ne pas entrer en orgasme. J’ai peur que des spasmes incontrôlés me trahissent.
    Je me suis octroyé une petite demi-heure de voyage impensable dans ce dédoublement de personne.

    Le A_less est un univers merveilleux. On ne s’en lasse pas, bien au contraire, on essaie de le pénétrer sans en trouver les limites
    Pour moi j’y suis entré tellement rapidement que j’en suis abasourdi. Comment presqu’instantanément pouvoir ‘décoller’ et aussi facilement revenir à l’état d’avant la ‘séance’. Si j’essaye de décrire mon état dans ces moments je dirais que je contrôle d’une part mon environnement et ce que ´je suis dans cet extérieur ´ et d’autre part ce que je suis dans mon intérieur.
    Cette faculté qu’à partir de n’importe quoi je puisse me connecter à mon univers sexuel.
    La vue de quelque chose objet ou paysage, une odeur, une sensation, et le feu s’embrase en moi en quelques secondes. Bien sûr j’ai analysé mon espace environnemental et je me suis donné le feu vert. Je suis à l’affût de tout ce qui m’entoure et pourtant en même temps je suis en total abandon intérieur.
    Ma conscience externe gère le quotidien de l’instant alors que ma conscience interne gère mon moi en toute indépendance.
    Vu de l’extérieur je suis le mec banal là devant la machine à laver (laverie commerciale) et en moi je suis enflammée à me caresser la chatte et sentir mes doigts au fond de ma vulve. Je contrôle mes mouvements comme si je me voyais de l’extérieur, quelqu’un s’approche, je suis instantanément redevenue le mec.
    C’est pour cela que je fais le rapprochement avec l’hypnose, l’auto hypnose.
    J’ai créé mon ancre avec le masseur et même si je ne le sens pas contre ma prostate, des spasmes envahissent pratiquement immédiatement.
    J’ai progressé dans cet univers. Maintenant un truc totalement quelconque peut me servir, c’est l’inducteur du moment et me voilà sous emprise de mon intimité.
    Dans ce principe je n’ai plus besoin d’un masseur puisqu’il n’est qu’un inducteur, me voilà adepte de l’ A_less. Et j’arrive aux mêmes sensations sans.

    Cette capacité d’être plusieurs corps et esprits à la fois démultiplie à l’infini les possibilités. Mon univers sexuel devient galactique sans limites.
    Bonne soirée

    #27265
    Ch313
    Participant

    Bonjour
    Tu n’es pas tout seul à être confronté à cette problématique. D’autres en parlent aussi.
    Je t’invite à voir les sujets de Filou : Comment activer ma prostate qui fait la grève ?
    Où celui de Kirk : J’ai besoin d’un GPS à prostate SVP. Par exemple.

    Pour compléter mes exercices d’exploration, j’ai essayé des doigtiers texturés. L’un est annelé, l’autre hérissé de picots. Attendu leur épaisseur relative, mon doigt ne sens pas la texture de mon rectum et ne sens pas non plus ma prostate.
    Quand j’insère mon doigt, seule l’entrée de mon anus et sensible à la texture du doigtier que j’utilise. Je sens la différence entre les deux. Mais l’intérieur de mon anus et de mon rectum ne font pas de différence. J’ai beau bouger mon doigt de différentes façons, je ne le sens pas. Je sens simplement que quelque chose est en moi.
    J’ai aussi essayé les ‘chapelets’. Je sens le passage des boules à l’entrée mais rien à l’intérieur.
    J’ai essayé aussi d’autres sextoys, plugs, œuf vibrant, dildo, sans jamais obtenir une reconnaissance de mon intérieur.
    Comment et pourquoi ça ‘marche’ pour moi avec l’Helix ?
    Je pense que toute autre chose pourrait ‘faire l’affaire’ j’ai fait de ce masseur mon ‘ancre’ : je fais (presque sans le vouloir) mon auto- hypnose.
    Cela explique la rapidité avec laquelle je me retrouve en état de transe, il suffit que j’ai envie et que l’environnement s’y prête et je me retrouve dans la joie de mon intimité.
    Je peux dire que si au début l’environnement était bien défini (le calme dans mon fauteuil, la musique qui me plaît), aujourd’hui ce peut être n’importe où, n’importe quand, et à répétition. Bzo est certainement bien plus avancé que moi. Nos cheminements sont bien différents mais pourtant proches et si ‘parallèles’.
    Pour moi, c’est la recherche de tas d’autres choses que la prostate qui m’a ouvert la connaissance d’un univers (sexuel) nouveau même si je n’ai pas encore trouvé la plénitude. Dans mon ‘écosystème actuel’ je n’ai pas encore atteint le super orgasme, j’ai encore beaucoup de ‘verrous’ à surmonter, d’écueils à franchir.
    J’insiste sur la connaissance de (mon) l’écosystème sexuel, c’est l’outil principal de ma progression.

    À plus et bon week-end.

    #27256
    Ch313
    Participant

    Nicolas 20 avril 2018 à 17 h 57 min

    Le truc c’est que je ne ressens vraiment rien. Je n’arrive pas à trouver ma prostate à croire que j’en ai une ??
    J’ai testé plusieurs fois avec un doigt en regardant bien les schémas et la location je ne ressens rien (aucune envie d’uriner etc.)

    Bonjour,
    J’ai un problème très proche. Je ne ressens pas ma prostate.
    Il y’a plus d’un an et demi que j’ai acheté l’Helix. Pendant plusieurs mois je me suis acharné à vouloir ressentir cette glande. Cette sensation que la majorité des utilisateurs décrivent je ne l’ai toujours pas.
    Cela ne m’a pas empêché de trouver mon cheminement.
    Moi aussi j’ai ‘testé’ avec mon doigt.
    Mon doigt sent bien ma glande. J’ai été opéré récemment et je sens bien la diminution de volume qui en résulte.
    Je peux la caresser de long en large, tourner moi doigt dessus ça ne me déclenche pas de sensations. Cette exploration me prouve qu’elle est bien présente.
    Avant l’opération, j’avais des éjaculations soit par masturbation soit au cours des rapports sexuels ce qui est bien aussi une preuve qu’elle existe bien et qu’elle fonctionne.
    Si tu peux faire les mêmes constatations, ta prostate est bien là.

    Aujourd’hui, bien qu’avec l’opération je n’ai plus d’éjaculation, j’ai trouvé cependant toute une palette de plaisirs et d’orgasmes insoupçonnée.
    Même la sensation éjaculatoire et la ‘fonction’ intime est totalement présente en sensation et physiquement libératoire.
    Mon cheminement ne ressemble à aucun autre. Mais il me permet de te dire qu’il y a sûrement un chemin qui sera le tien.

    Si je fais un condensé de mes ‘outils’ c’est en premier la persévérance.
    Ensuite j’ai usé de mes acquis, massages et Eutonie que j’avais pratiqués il y a fort longtemps. C’est comme ça que ma relaxation est devenue active et réellement profitable.
    Je me suis aussi aidé avec l’utilisation des sons binauriculaires. Je me suis aussi rapproché de l’auto-hypnose. Ce sont les expériences des forumeurs sur ce site qui m’ont incité à ces recherches.
    Je décris tout cela dans mes différents post sur ce site.
    Je ne prétends pas que mes récits te soient d’un grand secours mais je pense qu’ils pourraient t’apporter espoir.
    C’est en ‘oubliant’ ma prostate que j’ai pu progresser. Aujourd’hui pour ainsi dire je ne m’en soucie plus. La preuve c’est que ‘ÇA marche’ même sans masseur (et avec une demi prostate seulement !), beaucoup en font état ici. Pour moi la recherche intellectuelle est devenue totalement inutile. Mille sensations anales, rectales, périnéales se mélangent et m’étonnent à chaque moment.

    Détail technique sur la respiration abdominale.
    Pour moi, elle participe à la décontraction, mais elle ne déclenche aucune contraction involontaire. Ces contractions viennent toutes seules, il ne faut pas se ‘fixer’ dessus.

    Bonsoir , je te souhaite courage et persévérance.

    #26996

    En réponse à: Mon petit journal

    Ch313
    Participant

    Merci encore Bzo pour tes conseils éclairés.
    Bien sûr, j’ai fureté le web à la recherche d’autres sex-toys.
    Évidemment des plus gros, il y en a pléthore, avec fonction vibreur et même multi-moteurs. Mais je n’ai pas encore franchi le pas. Je continue à m’interroger.

    Il y a le pour. Oui, l’envie de nouvelles expériences, le désir de nouvelles sensations. La constatation technique aussi me ‘motive’ ; la partie réellement insérée de l’Hélix mesure six centimètres alors que mon doigt fait huit centimètres et c’est au bout de mon doigt que je sens ma prostate. C’est donc évident qu’il me faut ‘plus long’. Il me semble aussi que le bras périnéal est finalement trop souple. Le Maximus Trident se rapprocherait plus de mon choix car les objets ayant une base large ne me conviennent pas bien. Ils ne s’insèrent pas ‘à fond’ et ont tendance à ressortir.
    Donc oui à cent pour cent mais il me faut approfondir ma recherche.

    Il y a le contre. La raison me renvoie plein d’arguments.
    D’abord, un flot de sensations nouvelles ne va-t-il pas occulter la recherche du ‘fil’ qui me ‘manque’ et reporter à plus tard cette découverte ?
    Ensuite, à l’étude de mon parcours et à l’observation de mes sensations, je m’aperçoit que ma féminité appelle à la tendresse, la douceur des effleurements qu’ils soient externes ou internes.
    C’est dans les mini contractions que l’éventail de sensations est le plus vaste, le plus précis. Il faudra que je reprenne sur la sensitivité.
    Et dans mon cheminement je n’ai encore jamais senti l’envie de me faire défoncer bestialement. Je ne suis pas encore prête à cette aventure.

    Enfin mon écosystème sexuel n’est pas propice. Je ne peux pas atteindre le maximum, je garde toujours une marge de contrôle. Je n’ai pas encore trouvé de solution.
    Si je devais ouvrir une discussion, ce serait plutôt ‘du déséquilibre du couple’ ou ‘comment faites-vous avec votre partenaire réfractaire’. Mais je n’ai pas de solution à apporter et ce n’est peut-être pas le bon endroit pour une thérapie de couple.
    Je ne savais pas comment m’insérer sur ce forum. Un grand nombre de post m’interpellent. La recherche de ma prostate, aussi la féminité évidemment, mais encore l’auto hypnose et ressources associées ou encore l’apprentissage du débutant.

    J’observe beaucoup ce qui se passe dans ma sphère sexuelle. J’essaye d’aller au plus près de mes sensations, au plus précis de mes endroits.
    Si mon esprit se libère des sollicitations environnementales, instantanément je suis dans cette sphère, et que des ‘contractions’ des mouvements sont bien là. Cette sphère doit être perpétuellement en action.
    Là, je suis concentré sur ce que j’écris, si maintenant je me caresse les tétons, il ne se passe pratiquement rien. Par contre si j’ai le fait ‘le vide’ en moi, que je me coupe de mon environnement, au moindre effleurement j’explose. C’est fulgurant.
    Quand j’insère le masseur, c’est que je suis ‘disposée’ et cela explique que je ‘décolle’ aussi rapidement. C’est mon déclencheur, ma ‘détente’ à ce moment, je n’attends que ‘Ça’ !
    Autrement, je me décontracte, ‘pièce’ par ‘pièce’ (endroit de mon corps) je connecte mon esprit. Je me connecte à mon intimité. Il y a ce ‘tapis roulant’ comme d’autre l’appelle, cette image m’a plu. Il y a ces micro vagues qui vont et viennent, elles sont synchrones à mon rythme cardiaque. Ma respiration est lente et posée. Une mini contraction (comme pour me retenir) à peine quelques secondes qu’un spasme aussitôt l’accompagne.
    J’ai le choix : je contrôle ou je me laisse déborder ? C’est évidemment selon les conditions extérieures que je vais poursuivre.
    C’est évident que cela stimule ma prostate. Mais je ne sens qu’un picotement, pas ‘Ma Glande’.
    Si je laisse aller, j’effleure mes tétons et aussitôt mes jambes partent dans de fols tremblements.
    Là, sur l’heure, je ne peux pas aller plus loin.
    Je suis obligé d’arrêter l’étude et cette discussion.
    Mais à bientôt, c’est sûr.

    #26888

    En réponse à: Mon petit journal

    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous,

    Oui, ça fait plaisir de te lire de nouveau CH313.

    Comme au ‘sortir’ d’un rêve, ou d’une séance d’hypnose, les ‘souvenirs’ s’estompent rapidement. Je ‘pratique’ tous les jours, avec ou sans masseur, les sensations sont toujours énormes, les ‘orgasmes’ me submergent souvent à répétition.

    C’est génial CH313, je suis content pour toi. Je dois reconnaître que lorsque j’ai un orgasme, et je n’en ai pas connu beaucoup encore, je me trouve dans un état difficile à définir, mais dans lequel le temps n’a pas la même valeur qu’en dehors, et ce n’est pas non plus tout à fait le même état de conscience. C’est tout nouveau pour moi, et certainement que je saurais mieux le verbaliser lorsque je serai un anérosien confirmé.

    Je suis bien loin de chercher ma prostate !

    Je pense que tu n’en as pas besoin. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse!!!

    En revanche, je n’ai jamais entendu parler de ce que vous décrivez, Monplaisir et toi, que je salue au passage et à qui je souhaite la bienvenue. Quoi qu’il en soit, ça à l’air plutôt sympa à vivre. C’est la première fois que ça t’arrive?
    En ce qui me concerne, je ne pense pas que ce soit la même chose, mais à vrai dire, je ne pourrais affirmer qu’il s’agit d’une éjaculation. Je n’ai pas vraiment le souvenir des spasmes qui l’accompagnent, et le plaisir a perduré un petit moment après, alors que nous savons bien qu’il n’y a plus rien après une éjaculation. Chez moi en tout cas.

    Ah si, j’avais dit que j’essaierai de noter d’où vient le plaisir et de quelle façon il se diffuse, et bien c’est raté…

    quelle importance, l’important est qu’il soit là

    Tu as tout à fait raison bzo, c’est juste à titre expérimental. Mais pour le moment, ce qui m’importe, c’est de vivre pleinement ces orgasmes.

    bizarre, cette histoire d’éjaculation….en tout cas pour moi ce n’est pas une bonne chose en soi prostatiquement parlant

    Et bien je dois reconnaître que ça ne me plaît guère dans mon cheminement, mais je ne vais pas me focaliser dessus, je verrai lors des prochaines séances. J’ai eu lors d’une précédente séance ce que je définis comme un prostate milking, c’est à dire un écoulement de sperme je pense, il faisait noir et je n’ai pas regardé, mais il s’est écoulé de mon pénis sans les traditionnelles contractions. Cette fois ci, je dois avouer que je ne me souviens plus s’il y a eu les contractions de l’éjaculation.
    Il me semble tout de même avoir lu des témoignages qui décrivent une éjaculation lors de massage de la prostate.
    Nous verrons bien lors des prochaines séances.

    c’est une sensation vbien sûr
    mais seins ne gonflent pas réellement et sans doute ne palpitent pas non plus

    J’avais bien compris bzo, et ce que je voulais dire, c’est que je n’en étais pas encore à ce niveau de sensation, mais que dores et déjà j’aime me caresser et me malaxer les seins. J’espère y venir en tout cas. Quoi qu’il en soit, il m’arrive dans la journée de me caresser les tétons, et j’en éprouve un grand plaisir. Sans aucun doute ma pratique a développé la sensibilité de cette zone.

    tu en es où avec tes masseurs?

    occupé à faire connaissance avec le Junior, je suppose?

    Exact, je viens juste de découvrir les orgasmes prostatiques, et je pense que je vais un peu d’une part en profiter et d’autre part affirmer ma ‘technique’. Je me concentre aujourd’hui sur le junior, qui me donne entière satisfaction, mais j’ai bien l’intention d’essayer les autres. Celui en verre en particulier, le progasm me semble bien gros pour le moment. j’arrive à insérer assez facilement le junior, mais la partie centrale reste toujours un passage délicat. Oui, je pense que je verrai pour le Device une fois que je serai à l’aise avec le Progasm.

    #26875

    En réponse à: Mon petit journal

    Ch313
    Participant

    Bonjour,
    Cela fait quelques temps que je n’ai rien écrit car mon problème est que je n’arrive pas à transcrire ce qui s’est passé dans la ‘séance’ qui s’est passée.
    Comme au ‘sortir’ d’un rêve, ou d’une séance d’hypnose, les ‘souvenirs’ s’estompent rapidement. Je ‘pratique’ tous les jours, avec ou sans masseur, les sensations sont toujours énormes, les ‘orgasmes’ me submergent souvent à répétition.
    Mais hier, j’ai eu la même aventure que Jieffe.
    Un fabuleux voyage dans ma féminité avec plusieurs ‘orgasmes’ m’emmenant au plus profond de mon corps. Je suis bien loin de chercher ma prostate !
    À un moment d’intense jouissance, je ne sais pas comment c’est arrivé, mon sexe a émis un jet qui s’est répandu chaudement sur mon ventre.
    Ai-je éjaculé ?

    Ici maintenant PAUSE ! je n’arrive plus à écrire, mes doigts tremblent, je suis presqu’en train de jouir en vous le racontant. Je vais promener le chien, vider les poubelles.

    Je reviens à mon récit.
    Depuis mon opération, je n’ai plus de sperme. Plus d’émission donc plus d’éjaculation évidemment.
    Mais le plaisir éjaculatoire reste présent. La sensation d’écoulement aussi. Manque la sensation de ce liquide chaud sur mes doigts.
    Mais ce n’est pas celle que j’ai eue cette fois. Je ne me suis pas masturbé.
    J’ai laissé faire, il n’y a eu qu’un jet. Au bout de plusieurs minutes, j’ai constaté que ce n’était pas du sperme, la consistance était plus fluide, il n’y avait pas la couleur laiteuse du sperme. Je dirais que c’était comme un mélange de liquide séminal et d’urine, pratiquement sans odeur.
    Et j’étais toute à moiE. Alors j’ai pensé ‘Éjaculation féminine ?’
    (À la fin de ma séance, je l’ai noté de suite)
    Me voilà encore plus femme que jamais !

    Le plaisir a encore duré longtemps. J’avais inséré le masseur vers quatre heures, ne me rendormant pas, je me suis levé et j’ai déjeuné vers cinq heures et l’aventure a duré jusqu’à huit heures passée.
    Mes séances habituelles au lever durent en général plus d’une heure et demi, souvent plus de deux heures.
    Comme Jieffe, je me contrôle un minimum, je ne suis pas seul non plus et je ne partage pas cet espace intime avec ma compagne.
    Donc le ‘super O’ n’est pas encore envisageable. Je mets entre guillemets le mot orgasme, pour moi, il n’est pas prostatique précisément. (Il est peut-être pas important de savoir d’où il vient comme dit Bzo)
    C’est beaucoup plus ‘large’ comme emprise. Les différentes parties de mon corps ‘vibrent’ de façons différentes qui semblent indépendantes et pourtant ‘de concert’. Pendant que mon bassin ondule d’avant en arrière et que mes jambes tressautent, mon vagin serre très fort par vagues comme pour aspirer le sexe qui me pénètre et des vagues de chaleur me traversent des cuisses au diaphragme. Parfois ma respiration se bloque, je m’étouffe, je ne sais plus comment déglutir, je me mets à éternuer tousser comme si mes poumons allaient exploser ou imploser. Je sais plus.
    Comme je disais qu’il m’était difficile de transcrire ce qui se passe dans mes séances, je reviens sur mes expériences précédentes que j’ai relatées.
    Je les ai écrites totalement ‘dans le feu de l’action’.
    J’étais l’œil derrière la caméra en même temps que j’étais l’actrice ou l’acteur voire les trois ensemble. Le plaisir est probablement pluriel entre le physique et le cérébral. Parfois je me dis qu’il faudrait que je recommence à écrire ‘en direct’. Mais chaque fois j’ai remis à plus tard.
    À plus

    #26694

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Andraneros
    Participant

     Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire…  entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer.

    Vous n’êtes pas le seul @epicture à relever ce qui semble une contradiction pour de nombreux débutants. Ce fut une grande question pour moi aussi. Cette contradiction naît de la difficulté à mettre en application simultanément
    • d’une part le relâchement musculaire indispensable à la perception des micro-sensations initiales et à l’exercice des mini-contractions volontaires localisées,
    • d’autre part la concentration exclusive de nos pensées sur ces sensations et le contrôle des contractions,
    • et enfin le maintien d’un « état d’esprit sexualisé », l’excitation, pour orienter les réactions du cerveau à ces stimulations vers des réponses à caractère orgasmique.

    Sous réserve d’avoir accès à de bons conseils, d’y mettre un peu de bonne volonté, d’y consacrer un peu de temps on peut progresser suffisamment dans chacun des trois domaines pour que peu à peu le relâchement musculaire devienne de plus en plus naturel, la concentration de ses pensées sur la zone prostatique de plus en plus spontanée et l’excitation sexuelle de plus en plus instinctive dès la seule pensée de la session à venir. Cet apprentissage ressemble à ce que demande l’apprentissage de la méditation. C’est une part de ce que nous appelons le cheminement.

    Chacun a une expérience, une psychologie et un comportement différent des autres ce qui conduit à réagir différemment dans les détails de chaque session. Chacun peut donc faire des progrès différents dans chaque domaine en avançant plus vite dans l’un que dans l’autre. Il est donc important de rester ouvert à l’expérimentation pour trouver la ou les méthodes qui permettront de résoudre ce conflit de compétences en élevant le niveau de ses aptitudes, là où elles sont les plus faibles, jusqu’à ce qu’elles deviennent naturelles. C’est pourquoi je rappelle souvent l’intérêt d’apprendre (lectures, exercices, stages ou pratique régulière auprès d’un formateur) et de s’entraîner aussi en dehors des sessions.

    Je suis une illustration de cette singularité de l’apprentissage. Face à la même contradiction que celle que vous mentionnez, j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale). Je vis maintenant la même expérience à peine moins intense sans avoir besoin de mon masseur. Vous pouvez lire sur le forum que la même méthode n’apporte rien à d’autres membres.

    C’est aussi, pour ceux qui le connaissent, le tryptique mis en œuvre dans les fichiers spécialisés mentionnés par Adam dans le traité d’Aneros, chapitre « Session avec un Aneros » à la fin de l’ « Etape 4 : Relaxation et respiration »

    Pour les personnes parlant anglais, vous pouvez commander les CDs ou les fichiers mp3 «Hypnaerosession» disponibles sur le site du constructeur des Aneros ou sur différents sites de distribution de CDs. Ce programme permet d’être guidé dans sa relaxation puis dans les contractions. C’est grâce à ce programme audio que j’ai eu mes premiers orgasmes.

    Pour répondre à votre question @epicture

    Avez-vous dans votre expérience ou dans les témoignages que vous connaissez pareille problématique qui pourrai apporter un nouvel éclairage à mon questionnement ?

    La première étape me semble de repérer ce qui vous paraît le plus difficile en ce moment parmi les points mentionnés (ou d’autres qui vous seraient propres).

    La seconde, si vous avez l’impression que c’est la fusion de vos aptitudes qui pose problème et non chacune d’elles prise séparément, c’est d’en laisser volontairement une ou deux de côté pendant quelques sessions. Ce peut-être par exemple l’occasion
    • d’essayer la méthode « laisser faire » ( « do nothing »),
    • ou de vous masturber avant la session, sans éjaculer bien sûr, pour faire monter l’excitation,
    • ou d’essayer une forme d’induction hypnotique ou l’écoute de fichiers comportant des sons binauraux. Vous pouvez essayer ceux que @fidelio a proposés. Vous pouvez voir ce que proposait @fidelio en décembre 2016 et janvier 2017.

    Le second paragraphe de votre message @epicture pose un tout autre problème, aussi fréquent pour nos amis qui vivent en couple. Certains orgasmes prostatiques peuvent être si intériorisés qu’ils ne produisent aucun spasme, aucun soubresaut (« calm seas orgasms », orgasmes des mers calmes). La jouissance s’exprime dans ce cas comme une béatitude et peut paraître mystique. Mais le plus souvent la jouissance s’ancre dans le corps, plus ou moins localement et se traduit par des contractions réflexes plus ou moins spectaculaires et des gémissements ou des cris (comme l’orgasme classique). Dans ce cas les sessions ne sont plus compatibles avec la proximité de votre compagne si elle dort ou si elle n’est pas au courant de votre session.

    j’ai changé l’optique de faire cela « en secret ». Il ne s’agit pas nécessairement de faire cela avec ma femme, car c’est une pratique solitaire, mais de le faire avec son consentement et en toute connaissance pour qu’elle ne se fasse pas de fausses idées sur la question.

    C’est évidemment la meilleure solution ; son application peut demander du temps. Mon expérience est que plus on est ouvert, mieux cela se passe. L’important est de sécuriser votre femme sur votre attachement, et sur le respect de ses propres limites. Si elle ressent le même attachement pour vous elle peut comprendre que vous cherchiez une forme de développement sensuel, à condition de ne pas vivre votre expérience comme un début d’abandon. Elle a le droit de ne pas vouloir y participer, mais son attachement lui impose aussi de vous laisser faire cette expérience tant qu’elle n’en subit pas de conséquences néfastes. Comme votre progression vers le super O’ ne fera que développer votre sensualité et la compréhension de la sienne vous ne risquez rien.

    Vous avez une bonne base de discussion avec les effets indirects de la méthode Pilate pour votre rééducation dorsale Selon l’état d’esprit dans lequel elle est ou dans lequel elle sera dans quelques jours ou quelques semaines vous pouvez ou pourrez lui proposer de lire aussi ce que nous disons sur le forum. Nous n’avons rien à cacher, elle n’a rien à y perdre (au pire un tout petit peu de son temps). Bon cheminement @epicture.

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