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20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 5,136)
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  • en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49394
    bzo
    Participant

    j’ai eu une nuit absolument magique. À chaque fois que me réveillais, je laissais aller mes mains sur mon corps et j’étais pris d’une vague de plaisir salvatrice. Une sensation de plénitude qui se diffusait doucement dans tout le corps et qui durait plusieurs minutes avant de s’éteindre lentement.

    me rappelle irrésistiblement ma pratique en mode yin, ces phrases

     

    Mais après il y a une différence entre provoquer sa prostate et être appelé par sa prostate.

    c’est sûr, moi je la provoque, je la fais réagir, je ne l’attends pas,

    encore que, suis pas si sûr, au fond.

    Je la provoque mais ne m’a-t-elle pas incitée à le faire?

    En tout cas,  je vais la chercher ou elle me fait aller la chercher, va savoir

     

    le corps et l’esprit, leur interaction quand en selle sur le désir,

    cela devient mystérieux, je trouve,

    suis jamais vraiment sûr, à partir d’un moment, qu’est-ce qui vient d’où,

    où est l’origine d’une telle chose ou d’une autre

     

    cependant, cela ne me dérange pas outre mesure,

    c’est signe pour moi de leur fusion, de leur complicité, de plus en plus grandes

    dans les moments de plaisir

     

    un tout, une seule entité, une seule unité

    où tout collabore, tout interagit, tout se questionne, tout se répond

    ne formant plus qu’un,

    le corps et l’esprit, dans les moments de volupté,

    c’est ainsi que cela devient démesurément splendide

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49393
    bzo
    Participant

    Je vois qu’on pratique vraiment différemment toi et moi

    bien sûr que nos pratiques sont différentes,

    nous avons tous les deux développer nos mondes de plaisir en solitaire,

    ce sont des galaxies lointaines coulées dans nos chairs et nos esprits

    qui ont des similitudes mais d’énormes différences, aussi,

    c’est normal et c’est bien

     

    toi, en plus, tu es en couple, moi, je suis solitaire depuis des années

     

    mais quand tu parles de trois quarts d’heure ou même une demi-heure, je trouve ça énorme

    c’était tout à mes débuts, mes premiers orgasmes prostatiques avec masseur, il y a quelques années,

    après comme je l’ai écrit, le délai s’est raccourci de plus en plus, jusqu’à ne plus exister

     

    là , en mode yin et en mode prostatique, aussi, d’ailleurs,

    il n’y a plus aucun délai de puis longtemps,

    c’est instantané de chez instantané

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49391
    bzo
    Participant

    erreur

     

    sorry

     

    réponse plus tard

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49390
    bzo
    Participant

    erreur

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 2 jours par bzo.
    en réponse à : Journal du prostatomane #49386
    bzo
    Participant

    ce matin, sous le drap, me suis éveillé,

    comme il faisait chaud, comme il faisait doux,

    sensation de cocon

     

    tout naturellement,

    mes mains se sont mises à gambader,

    oh comme mon corps s’est immédiatement éveillé à la volupté,

    comme je fus envahi de plaisir,

    en deux temps, trois mouvement,

    je n’étais plus qu’extase des pieds à la tête,

    jusqu’au plus profond de mon être,

    je crois bien que j’ai vécu la séance la plus parfaite, la plus totale

    que j’ai jamais eu jusqu’ici

     

     

    comment mettre en mots écrits, comment exprimer,

    ce bonheur si complet, si riche, au fil des instants?

    je n’existais plus mais alors plus du tout,

    n’existait plus au fil des instants

    qu’un sensation constamment changeante,

    elle avait pris ma place,

    il n’y avait plus qu’elle qui existait

    et elle changeait, comme elle changeait

     

    que la pression de mes doigts s’accroissent un peu,

    que ma paume presse un peu plus, un peu moins,

    que ma main change de direction,

    qu’une autre partie de mon corps se mette à bouger,

    tout générait des ondes, tout était à l’écoute

     

    d’en bas, mes cuisses collés contre mes génitaux, là, aussi,

    n’étaient pas en reste,

    le moindre changement de pression, de surface en contact,

    ajoutaient des coloris , des nuances différentes,

    quand mes cuisses s’écartaient

    et qu’il n’y avait plus qua la contraction qui allait solliciter la prostate,

    la sensation de pénétration augmentait tellement,

    mes gémissements se transformaient alors en un râle en continu

    et je n’étais plus qu’un vagin empli d’une bite bien dure,

    allant et venant divinement en elle

     

    la communion voluptueuse était juste parfaite,

    le masculin et le féminin en moi,

    prenaient toute la place comme jamais jusqu’ici,

    la sensation était en auto-pilotage complet,

    en n’étant plus rien d’autre que la sensation,

    elle semblait se diriger toute seule

     

    le désir m’avait complètement absorbé,

    il n’y avait plus que lui dans cette chair

    et tout était à son service,

    moments incroyables de bonheur,

    d’extase en continu

    mais est-ce le mot qui convient?

    ce n’est pas de la jouissance,

    une sorte de communion voluptueuse totale

    de tout mon être

     

    et puis je me suis rendu compte après m’être levé,

    que ce ne fut pas juste un extraordinaire moment sous les draps au réveil

    mais une étape décisive dans mon parcours

    car je me suis rendu par après aux toilettes

    et tout en déféquant, enfin faisant une petite pause,

    en fermant les yeux, serrant un peu les fesses

    et plaçant mes mains sur mes genoux

    je me retrouvais instantanément dans le même état d’abandon total,

    dans le même état de communion, de sensation de volupté et d’extase ,

    j’étais là et en même temps, plus là du tout,

    je formais une cellule d’union du masculin et du féminin,

    de tout mon être,

    je semblais voler dans les airs,

    soutenu par des filaments de plaisir qui avait envahi tout l’espace

     

    après, avec le papier cul dans une main, frottant mon anus,

    rebelote,

    je fermais les yeux,

    je me laissais envahir

    et un tapis volant m’emportait déjà,

    oh, comme la journée commence bien,

    sacré vin dieu de biquette,

    je suis devenu une extase portative permanente,

    sollicitable n’importe comment, n’importe où,

    oh comme c’est bon, comme c’est bon,

    comme je vais m’amuser ainsi

     

    je crois bien que ce qui arrive désormais,

    c’est que je parviens à me lâcher totalement

    et en toutes circonstances,

    à me connecter à mon corps,

    sans plus rien entre nous

    mais alors plus rien,

    le lien, le lien,

    le lien qui chante

     

     

    en réponse à : Chroniques prostatiques #49382
    bzo
    Participant

    hélas, il ne passe plus trop,

    ce forum est à l’abandon,

    au profit du Discord qui y est lié

    en réponse à : Journal du prostatomane #49379
    bzo
    Participant

    l’opulence incroyable dans cette chair, sous mes doigts,
    je sens comme le cours d’un fleuve à la puissance illimitée,
    charriant les sédiments du plaisir,
    je sens ce flux irrésisitible sous ma peau,
    le nectar de leur multitude passer et encore passer
    dans mes cellules

    oh, baigner dans cette caresse constante
    de tout mon être

    je presse, je frotte, mes seins,
    lentement, très lentement
    tandis que mes hanches ondulent un peu,
    sous l’action des cuisses
    qui font frotti frotta avec les génitaux

    mes yeux sont fermés,
    ma tête, rejetée en arrière,
    quelle douce et constante sensation d’extase,
    d’épanouissement splendide
    mais en même temps, si animale, si animale

    une contraction,
    la faire monter bien au ralenti,
    sentir chaque millimètre
    de sa progression vers le haut,
    ce lent bélier, comme il épouse ma chair
    en même temps qu’il semble la fendre

    mes gémissements,
    semblent des marches vers le paradis,
    je bande un peu,
    ma queue est comme gonflée d’ondes,
    en surpopulation massive

    une turgescence de vibrations,
    ma petite mini tour Eiffel émettrice,
    avec sa grosse tête violacée

    je la frotte, je la roule,
    entre mes cuisses,
    elle fuit de toutes parts comme une passoire,
    semble pisser des jets de vibrations
    dans toutes les directions,
    sublime sensation

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 4 jours par bzo.
    en réponse à : Journal du prostatomane #49373
    bzo
    Participant

    le traité des caresses en solitaire,

    ça mériterait d’être écrit,

    tellement le sujet est vaste, subtil et riche

     

    je veux dire par là

    qu’il y a toute une technique à développer

    car le désir s’exprime énormément par les doigts, les paumes

    et qui de mon  expérience de nombreuses années de plaisir en solitaire,

    est au moins aussi riche qu’avec des partenaires

     

    selon le type de plaisir, prostatique, anal, pénien,

    ou ce que j’appelle le plaisir en mode yin,

    vous ne devriez pas vous caresser de la même manière,

    il y a un subtil équilibre à établir

    entre ce qui monte comme ondes de votre bassin

    et puis le travail des mains sur la peau

     

    une chose est sûre,

    quelque soit le type de plaisir dans lequel vous êtes engagé,

    vous devriez octroyer une part belle aux caresses,

    enflammer, enchanter, la peau,

    faire réagir de plus en plus, tout le corps,

    est une splendide source pour ensauvager, varier, intensifier,

    les sensations

     

    c’est une manière sure et inégalable d’enrichir votre pratique,

    votre corps va devenir de plus en plus réactif sous vos caresses,

    de partout, absolument de partout,

    il y a un feu de paille à la surface à vivre sous les doigts

    mais aussi une lave dans les profondeurs,

    à canaliser, à libérer

     

    tout va vouloir participer à la fête,

    les mains agissent comme des aimants, des sourciers,

    des chamans aux pouvoirs de réveiller toutes les zones endormies,

    rendre tout le corps vibrant,

    en combinaison avec les divers mouvements possible,

    les contractions de muscles,

    pas seulement ceux du périné mais de tous les muscles,

    des doigts de pied jusqu’au sommet du crâne,

    partout où il y a de la chair, du sang et des nerfs

    et sur lequel il y a moyen d’agir dessus

     

    les mains sont un facteur  essentiel de progression,

    pour que tout votre corps peu à peu,

    réagisse comme un sexe,

    n’importe où, où vos doigts se poseront,

    vous aurez l’impression de les poser sur un sexe assoiffé d’exprimer le désir,

    une puissance magistrale, splendide s’exprimera

     

    vibrant kaleidoscope de l’instrument de musique du plaisir

    dont la moindre cellule de notre être,

    est une composante, une brique vivante, essentielle,

    prête à apporter sa part à la construction du palais illuminé

    où la fête résonne à tous les étages, dans toutes les pièces

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49372
    bzo
    Participant

    quand à un moment donné,

    vous sentez que la jouissance démarre

    et puis que cela s’arrête seulement 45 mn après, environ

    et que cela s’est déroulé en continu,

    vous pouvez vous dire que votre séance a été une réussite

     

    oh la la, je suis épuisé

    mais alors épuisé de chez épuisé,

    j’ai ahané à partir d’un moment, très très fort,  comme un soufflet de forge,

    suis resté immobile de longues minutes sur le lit, après,

    n’arrivant plus à bouger,

    mon corps semblait peser des tonnes,

    semblait coulé dans du ciment

     

    j’étais encore sous l’emprise de cette jouissance sans fin,

    mes entrailles n’en semblaient pas encore revenues,

    ma poitrine continuait de se lever et de s’abaisser à un rythme soutenu,

    comme après un gros effort sportif

     

    à partir d’un moment, je n’étais plus qu’un pantin disloqué,

    ma tête allait de gauche à droite, à un rythme effréné,

    mon bassin ruait, se cabrait, était pris de soubresauts violents,

    comme un étalon sauvage, incontrôlable,

    mes membres allaient dans tous les sens, au hasard,

    comme des étendards virevoltants dans un vent capricieux,

    mes yeux s’étaient retournés, ne voyaient plus grand chose ,

    semblaient voguer dans une autre dimension,

    sur une mer de nectar

    en réponse à : Journal du prostatomane #49371
    bzo
    Participant

    premier jour de l’année, avec des 24,25°, ici à Bruxelles,

    premier jour de l’année que je peux me promener nu comme un ver, chez moi,

    comme c’est bon, comme c’est agréable,

    quand il n’y a plus rien sur la peau, nulle part,

    cela devient tout de suite spécial

    ou plutot c’est quand il y a un peu de tissu quelque part,

    que quelque chose perd de son intégrité

     

    le tout du corps, le tout de l’être,

    libéré de tout vêtement,

    réagit différemment dans l’instant, en l’endroit où il se trouve,

    l’air m’enveloppe de partout,

    la lumière peut m’atteindre de partout,

    le monde est tout contre moi,

    je suis tout contre le monde,

    plus facile d’entrer en contact avec tout, avec rien,

    avec soi-même aussi,

    des flux entre les êtres, entre les choses,

    peuvent circuler plus librement

     

    et puis mes mains , aussi,

    peuvent aller se poser n’importe où, partout,

    oh que de frissons , directement

    comme j’aime me caresser lentement, lentement,

    quelle ivresse, cette chair vivante

     

    la réceptivité du corps,

    semble décuplée, nu comme un ver,

    les énergies peuvent circuler de tous côtés, sans aucun obstacle,

    la chambre à échos de l’être, fonctionne à pleine puissance,

    les ondes voltigent, sillonnent, comme des balles de ping pong,

    lancées à toute allure, de tous les côtés,

    quelle danse divine,

    festoiement de vibration soyeuses

    en réponse à : Journal du prostatomane #49370
    bzo
    Participant

    superbe séance au lit,

    j’en frissonne encore en tapant ce texte,

    j’ai alterné pendant près d’une heure,

    des moments en mode yin

    et puis des moments en mode prostatique

     

    les soudains changements de type de plaisir, de type de sensations,

    c’est quelque chose,

    la tuyauterie en exploserait, tellement c’est jouissif,

    de passer d’une seconde à l’autre,

    à des flux massifs d’ondes 100% prostatiques,

    à des flux massifs d’ondes en mode yin

     

    ce sont tellement des mondes différents

    et je suis parvenu ce soir, à les alterner avec une telle aisance,

    les basculements étaient tellement fluides, sans aucun accroc

    oh comme c’était bon,

    j’ai cru que j’allais m’évanouir par moments,

    tellement j’étais envahi d’un bien-être, d’une volupté, splendides,

    d’une luxuriance changeante, sans égale

     

    équilibre,

    équilibre est le maître mot,

    équilibre et technique,

    quand ces deux-là sont au rendez-vous,

    le désir peut s’exprimer  à pleine puissance,

    les instincts, les pulsions, peuvent se libérer, sans retenue

     

    l’équilibre des énergies, entre les différentes parties du corps,

    est peut-être la chose la plus difficile à atteindre

    et c’est ce que je suis parvenu à faire ce soir

     

    cet équilibre, c’est surtout entre le bassin

    et puis tout le reste,

    plus exactement, entre ce qui peut se générer dans le bassin,

    c’est-à-dire des ondes génitales, prostatiques  et anales, en mode yin

    et puis tout le reste,

     

    en mode 100% prostatiques, c’est plus simple,

    c’est un équilibre à atteindre entre uniquement les ondes prostatiques

    et puis un corps , finalement qui bouge peu

    et puis les mains

     

    ah les mains,

    tellement importantes les mains,

    on devrait toujours les utiliser, en toutes circonstances,

    même si un peu plus haut,

    j’écrivais que je ne les utilisais plus du tout en mode prostatiques, pour l’instant

    mais c’est fini, j’avais tord, une expérimentation de plus,

    il faut tester , absolument toutes les voies, toutes les variantes,

    éliminer, éliminer

     

    quoiqu’il en soit, elles sont de retour dans le jeu,

    elles mènent même la danse quelque part,

    aussi bien en mode prostatique qu’en mode yin,

    les mains

     

    le secret, c’est la façon de les utiliser,

    j’ai trouvé ce soir, très exactement,

    ce qui me convient,

    aussi bien dans l’un des modes que dans l’autre

    et le résultat, c’est cet équilibre parfait des énergies

    qui pourtant se déchaînaient de tous les côtés

     

     

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49369
    bzo
    Participant

    peut-être associé parfois à un petit sentiment de supériorité (mais je peux me tromper) qui existe chez moi aussi

    difficile d’y échapper, par moments quand tu vois à quel point,

    les gens semblent ne pouvoir accéder au sexe que de quelques manières bien précises,

    dans des circonstances bien précises et très ponctuellement

     

    ne semblent pouvoir exploiter le potentiel sexuel de leur corps,

    que de manière très limitée,

    alors que je peux éveiller de la volupté, des sensations puissantes et riches, de la jouissance

    où je veux, quand je veux, tout seul

    en deux temps, trois mouvements,

    en me caressant un peu, bougeant un peu les hanches ou autre chose,

    enfin trois fois rien

     

     

    On voit que tu es très satisfait de ta pratique et que tu n’en changerais pour rien au monde

    ce n’est pas tout à fait vrai,

    je regrette d’avoir perdu l’habitude de solliciter ma prostate toute seule,

    les orgasmes prostatiques me manquent

    et viendraient compléter idéalement mon mode yin

     

    je ne veux plus, pour l’instant, en tout cas, retoucher à un accessoire externe,

    mais aneroless,

    je ne suis pas encore parvenu à retrouver toute cette félicité séismique à répétition

    dont j’ai bénéficié pendant deux, trois ans,

    durant ma période de massage 100% prostatique avec masseur

     

    la faute en est, un peu,  à ma pratique en mode yin,

    le plaisir y vient tellement facilement, instantanément,

    est tellement irrésistible, vécu dans tout le corps,

    sensation constante de se faire l’amour, etc

    que je ne parviens  pas à résister au bout d’un certain temps,

    5mn, 10, 15 à resserrer mes cuisses, à commencer à me caresser

    et à basculer en mode yin

     

    il suffisait d’une fois “que je tienne le coup”,

    combien de temps je ne sais pas, 20mn, 30, une heure,

    pour que cela se déclenche à nouveau,

    cela, je le sais,

    parce qu’il y a quelques années, à mes débuts avec masseur,

    j’en suis passé par là

     

    mes premiers orgasmes prostatiques, pendant tout un temps,

    se déclenchaient pile après 45mn,

    une précision étonnante qui a duré quelques semaines

     

    après les délais se sont de plus en plus raccourcis,

    jusqu’à qu’un jour,

    il n’y en ait plus du tout

    et je démarrais avec un orgasme, directement à l’insertion

     

    mais là, en aneroless, après des années, à solliciter ma prostate,

    en conjugaison avec tout le reste,

    le corps comme un tout, un tout vibrant, un tout complice,

    un tout capable aussi bien de générer que d’être réceptacle à ondes,

    il faut que je réhabitue ma prostate,

    enfin, plutôt, que je me réhabitue à la faire fonctionner à pleine puissance,

    toute seule, sans aucune partie du corps, n’intervenant aussi

     

    c’est vraiment pas facile

    mais j’y arriverais,

    quand j’aurai plus de temps, aussi,

    je pratique beaucoup mon qu’avant et en beaucoup plus fractionné aussi

     

    du temps du massage prostatique,

    les séances de 2,3 heures, étaient la moyenne

    et quasi tous les jours,

    avec parfois certaines qui duraient 4, 5 heures

     

    là, en mode yin, cela fait des années

    que la moyenne de mes micro-séances, hors du lit,

    l’essentiel de mon activité,

    c’est une à deux minutes

     

    au lit, un quart d’heure à une demie heure, à tout casser

     

    c’est quelque chose de totalement différent,

    de plaisir vécu totalement différemment

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49365
    bzo
    Participant

    l’amour intense, la volupté, produits,

    sont comme une présence en chair et en os,

    vivante, vibrante,

    c’est moi et en même temps, c’est indépendant de moi

     

    quelqu’un est tout contre moi,

    je suis tout contre quelqu’un

     

    je me caresse,

    je suis caressé, je caresse,

    dédoublement,

    je me sens caressé par quelqu’un,

    je sens que je caresse quelqu’un

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49364
    bzo
    Participant

    Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là

    rechercher la qualité plutôt que la quantité,

    j’entends par là, au fond, ne plus être obnubilé par les orgasmes,

    nous autres hommes, on a tendance très souvent à l’être

    et ainsi à avoir une pratique plutôt monocorde, uniquement orientée vers ce but

    qui progresse peu, à cause de cela

    et forcément s’appauvrit avec le temps, à force de se répéter

     

    juste chercher à se sentir bien dans l’instant,

    explorer l’extraordinaire diversité des sensations, possible,

    rechercher le dialogue, la complicité, avec le corps,

    à varier, à expérimenter, à improviser, sans cesse,

    à s’écouter toujours plus finement

     

    mais c’est clairement pas ton cas, la fixation sur l’orgasme,

    prostatique ou autre,

    je tiens à m’excuser, en me relisant, je me rends compte que je suis très paternaliste,

    c’est un sale défaut, je vais travailler dessus,

    ta pratique, telle que tu la décris, est superbe, riche et variée

    et elle n’a rien à envier à personne

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49357
    bzo
    Participant

    en massage 100% prostatique, aneroless,

    j’ai adopté, pour l’instant,  une simplicité, un dépouillement, absolus

     

    couché sur le dos, les jambes écartées, en losange,

    avec les plantes de pied, l’une contre l’autre,

    les bras le long du corps sans le toucher,

    plus de titillement des tétons, plus de mouvement du bassin

    juste les contractions et moi

     

    le dialogue avec le corps,

    rien que par l’intermédiaire de la prostate,

    des moments de silence dans la chair,

    entre chaque contraction

    qui semblent leur appartenir encore

     

    comme des silex qui s’entrechoquent,

    à la recherche des précieuses étincelles

    des vibrations

     

    la chair a de plus en plus soif

    que le feu prenne , que le feu se répande,

    que toute la maison soit en flammes,

    que cela brûle à tous les étages,

    patience, patience

    en réponse à : Journal du prostatomane #49350
    bzo
    Participant

    hier soir, j’ai joui longuement, longuement, par terre, sur mon tapis de yoga,

    mes gémissements étaient d’une telle douceur, mais telle

    que j’en avais l’impression que des fleurs s’envolaient depuis mon cerveau

     

    pourtant à la fois, c’était d’une telle violence,

    tellement tellurique

    mais mes gémissements semblaient n’en refléter que l’autre aspect,

    l’aspect délivrance, l’aspect envol tout en douceur,

    comme si un ascenseur hydraulique m’emportait vers les cieux

     

    dans mes entrailles, en tout cas, cela s’arrachait, cela se déchirait,

    l’animal en moi éructait, se cabrait, faisait des bonds

    mais par ma bouche, une longue et interminable plainte tellement douce,

    oh quelle mélodie emplissait mes oreilles,

    on aurait dit les gémissements d’une sirène

    voulant couvrir le monde entier de fleurs colorées

     

    un sacré bon moment,

    cette douceur dans ma voix,

    était tellement totalement irréelle,

    semblait parvenir d’un autre monde,

    à des années-lumière de moi-même

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49349
    bzo
    Participant

    J’avais pour la première fois envie d’une sodomie,
    par un homme peu membré, juste pour me remplir doucement l’anus.
    Est-ce que je serais devenu homosexuel, oui dans les faits

    de toutes façons, j’ai appris depuis

    que ce n’est pas parce qu’on a envie ou qu’on aime, des bites,

    dans le cul ou ailleurs,

    qu’on est forcément homosexuel

    et vice et versa, certains homosexuels n’aiment pas la sodomie

     

    je ne suis pas vraiment un expert sur le sujet

    mais si j’ai bien compris,

    aimer les pénis et aimer les hommes,

    ce n’est pas forcément synonyme,

    être homosexuel, ce n’est pas juste sexuel,

    cela peut être, même, pas sexuel du tout,

    enfin quelque chose comme cela

    en réponse à : Journal du prostatomane #49344
    bzo
    Participant

    il y a des jours

    où juste plonger le bout des doigts de pied dans la mer,

    m’éclabousser un peu les jambes,

    me suffit

     

    d’autres jours,

    j’ai besoin de m’immerger complètement,

    de plonger encore et encore, de m’attarder sous la surface,

    ne plus du tout sentir le rivage, non,

    d’être enveloppé entièrement dans la majesté soyeuse des vagues

     

    aujourd’hui, donc,

    c’était jour de timide trempette

    et encore, de temps à autre,

    présence constante, pourtant , du désir

    complice plus que jamais

    mais en veilleuse

     

    de temps à autre,

    de petits moments de volupté, tout de même, donc,

    à chaque fois, c’est tellement irréel,

    ainsi, de part la raréfaction,

    ces brèves irruptions dans la chair

     

    j’en oublierai de respirer,

    la beauté de la volupté est stupéfiante,

    par moments, je constate,

    une oeuvre d’art suprême, majeure, à consommation personnelle

    qui s’est érigée d’elle-même,

    un instant, qui s’installe, prend ses aises,

    met sans gêne les pieds sur le canapé,

    laisse tomber les cendres de son cigare, partout sur la moquette

     

    et déjà, s’est évanoui en fumée,

    avant même que j’ai pu commencer

    à distinguer plus distinctement les traits du visiteur

     

    l’illusion était parfaite, vécue de fond en comble,

    les règles, comme toujours, totalement bouleversées,

    le ressenti, devenu comme une norme sacrée, un instant,

    un véhicule de transcendance et de pure animalité,

    une respiration, de part en part, de tout mon être

    en réponse à : Journal du prostatomane #49343
    bzo
    Participant

    avec les années de pratique en solo,

    une des choses les plus remarquables de ce qui s’est passée en moi,

    de ce qui s’est développé splendidement,

    c’est la réactivité de mon corps

     

    à quel point, il réagit au quart de tour au moindre contact,

    ne fusse qu’avec les objets les plus banals,

    le contact des matériaux, le métal, le bois, le verre,

    pas seulement leur grain, leur consistance,

    leur température, aussi

     

    m’asseoir le cul nu sur de la pierre froide,

    d’abord pendant une fraction de seconde,

    il y a le désagrément de la différence de température

    mais après,  oh après…

    je suis empli de frissons des pieds à la tête

    et une envie irrésisitible de me caresser,

    s’empare de moi

     

    frotter mon cul, mon dos, mes flancs,  contre du bois poncé,

    me fait un de ces effets,

    oh là encore,

    en quelques secondes, je suis tellement émoustillé,

    tellement envahi de frissons délicieux

     

    j’ai la prostate qui bat comme un coeur, par moments,

    comme un coeur en bas, tout vibrant, battant le rythme,

    tam tam sauvage dans mon bassin

    et tout autour qui danse, qui danse

     

    pas seulement les contacts divers et variés,

    juste mes mouvements,

    par moments, rien que le fait de bouger,

    provoque des vagues de plaisir en moi,

    je me mets alors à chalouper du cul,

    à faire monter des contractions,

    mes cuisses viennent se frotter contre mes génitaux

    et je suis déjà dans une autre galaxie,

    frotté de tous les côtés, par des étoiles chaudes et fondantes

     

    l’envie d’être pénétré, ah l’envie d’être pénétré

    j’ai cultivé cela,

    je me suis tellement laissé aller à cela,

    d’abord eu peur, suis en train de devenir homosexuel?

    cela me travaillait quelque part malgré mes expériences bisexuelles du passé,

    là cette envie d’être pénétré , me faisait tellement basculer dans un autre monde

     

    pas sûr que j’ai envie de recevoir une vraie bite dans la cul, cependant

    maintenant je m’en rends bien compte

    et cela ne me fait plus peur , un seul instant,

    je me laisse aller totalement, sans rien retenir,

    tout seul, je parviens tellement à vivre la pénétration par les deux bouts,

    tellement à me sentir femme et en même temps, homme

     

    mes fesses qui se resserrent qui s’écartent,

    avec au milieu la petite fente, le petit tunnel sombre,

    comme ils s’enflamment, quelle éruption de volupté

     

    je marche dans mon appartement

    et en même temps je me caresse

    ou juste je bouge un peu le cul,

    le plaisir semble là, à côté de moi,

    à tout instant, prêt à m’envahir, au moindre signal

     

    inventivité, imagination,

    maîtres mots,

    faire travailler son imagination,

    les possibilités sont infinies,

    en interactions, avec le monde qui m’entoure ou pas

     

    apprendre à se lâcher complètement pour un oui, pour un non,

    juste même pour quelques secondes,

    baigner constamment dans les énergies prêtes à s’enflammer

    en réponse à : Journal du prostatomane #49341
    bzo
    Participant

    je mets en pause la série que je regarde,

    mes mains se portent sur ma poitrine,

    mes hanches commencent à bouger,

    je me caresse lentement

     

    oh cette volupté,

    qui m’envahit, instantanément, tellement totalement,

    comme c’est bon, comme c’est libérateur,

    comme c’est doux, chaud, soyeux

     

    mon sexe, entre mes cuisses, est comme un oiseau au nid,

    je sens sa chaleur dans mes cuisses

    et la chaleur de mes cuisses, dans mon sexe,

    un peu de pression, un peu de frottement,

    une contraction, maintenant

     

    comme c’est bon de gémir,

    je me cambre, je me cabre,

    ma tête se rejette en arrière,

    j’enfonce un doigt derrière dans mon cul,

    je le bouge tout doucement dedans,

    mon petit volcan chéri aime quand je touille dedans,

    il y a une éruption tout de suite vers mes entrailles,

    de lave chaude, chaude, dense, dense

     

    allons bon, je retourne vers la série,

    ces interludes voluptueux,

    sont comme une respiration magique de tout mon être

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