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  • en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33985
    bzo
    Participant

    la grande astuce avec notre sexe,
    c’est de le faire participer à nos ébats sans le laisser devenir turgescent,
    ainsi les ondes montant par son truchement, continuent de rester neutres, malléables,
    on peut les ressentir comme on veut,
    comme on a envie

    avec du temps, avec de la patience,
    de la concentration sur soi-même à l’écoute de notre corps,
    à l’écoute de ce qui se passe en nous, de ce qui s’éveille en nous,
    on peut les reprogrammer selon notre désir

    on peut les percevoir sur des laps de temps longs, beaucoup plus longs,
    aussi longs qu’on a envie en fait, aucune éjaculation ne viendra stopper le processus,
    nos parties génitales seront comme les pies d’un vache qu’on trait et encore trait,
    pour faire monter des ondes délicieuses de nos profondeurs pour des jeux différents,
    des jeux élaborés différemment

    alors que si notre pénis se dresse et devient dur, gonflé à bloc et vibrant d’afflux de sang,
    les ondes perçues, seront automatiquement mâles,
    aucune action de notre part ne pourra changer cela,
    donc si on veut en solitaire ou à plusieurs faire participer à des jeux sexuels autrement,
    notre appareil génital,
    si on veut goûter aux ondes sexuelles provenant de notre pénis et de nos couilles autrement,
    il faut s’arranger que l’arbrisseau ne devienne jamais solide et pointant vers le plafond
    un peu épaissi, cela passe,
    dressé en arc, se ployant vers le bas, comme accablé par le poids du gland,
    cela passe encore avec de l’expérience
    mais il devrait déjà y avoir des signaux d’alarme dans notre tête
    car dès s’il devient un peu trop raide, vous n’aurez plus que des ondes mâles,
    des ondes mâles de chez mâle,
    vous êtes sur le point de vous engager sur une portion d’autoroute qui mène vers l’éjaculation
    dans une voiture de course sur-puissante,
    ce qui n’est réellement intéressant, ce qui est le mieux goûté, le mieux dégusté,
    que si votre engin est enfoncé dans un orifice de chair adéquat ou gobé par une bouche,
    enfin mille autre manipulations possibles bien sûr, par un ou une autre, ou même par soi-même
    qui peuvent rendre la situation extrêmement agréable
    mais cela sort du cadre d’une pratique en solitaire telle que je la conçois,
    telle qui m’intéresse

    quelle est les caractéristiques des jeux qui m’intéressent?
    que la prostate reste le moteur principal, la source principale de vibrations
    tout en faisant participer mon sexe, mes couilles, aux ébats,
    que mon pôle masculin et mon pôle féminin soient pleinement éveillés, pleinement engagés,
    que la sensation de se faire l’amour, soit là à tout instant,
    la sensation d’un corps à corps amoureux, ardent, vibrant, tendre

    les ondes mâles de chez mâle sont trop envahissantes, trop exclusives,
    et ne durent qu’un laps de temps relativement court car ils incitent à l’éjaculation,
    l’appellent de tous leurs voeux comme une meute aboyante pour qu’elle se produise,
    bien qu’il y a les fameuses techniques de masturbation interrompue de Mantak Chia
    mais on est dans d’autres contrées là,
    la participation de la prostate y est toujours minoritaire,
    je veux que la colonne vertébrale de mon plaisir, de mes sensations, soit prostatique,
    c’est ainsi que j’aime que mon avion décolle,
    c’est ainsi qu’il est doux et soyeux et s’envole au loin comme une plume légère au vent,
    que les extases sont douces et interminables,
    que la chair éclot comme une fleur gorgée de sang chaud et de vibrations,
    une fleur d’amour sur un tapis volant de lascivité

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33982
    bzo
    Participant

    éveiller les énergies sexuelles avec tout son corps, plus seulement avec son sexe,
    parvenir à les ressentir partout, plus juste dans la zone du bassin

    notre sexe d’homme peut percevoir du plaisir autrement, peut vivre du plaisir autrement,
    les ondes montant en nous, n’ont pas de sexe,
    c’est juste de l’interprétation de notre part,
    l’habitude d’interpréter d’une certain façon les stimuli

    les études scientifiques nous disent que l’homme n’utilise qu’une capacité infime de son cerveau
    mais il en va de même pour sa sexualité,
    la plupart d’entre nous
    ne goûtent qu’à une petite proportion de ce qu’ils pourraient éprouver, ressentir,
    vivre dans leur corps

    le spectre de nos sensations, le spectre de notre plaisir, n’a pas de limites
    mais on reste confiné la plupart du temps qu’à une petite proportion de celui-ci,
    c’est une affaire de conditionnement

    la zone de l’homme, c’est cette zone, violente et brève,
    qu’il s’agit d’essayer de répéter le plus possible,
    l’homme est un compétiteur né, n’est-ce pas, enfin c’est ce qu’on nous dit

    le sexe doit être dur, le sexe doit être dressé
    mais moi je ne veux plus de ce dressage à la con,
    comme à un singe à qui on a appris à faire quelques tours,
    le sexe doit être dressé et il doit cracher,
    je veux qu’il retrouve sa liberté, qu’il devienne sans loi, sans tabou
    qu’il puisse éprouver du plaisir sans être dressé,
    qu’il puisse éprouver un plaisir soyeux, tout en ondulations, tout en vagues lascives, qui dure des heures
    qu’il partage avec tout le corps , qu’il participe avec tout le corps à l’émoi,
    que celui-ci vienne de partout, naisse de partout,
    soit éprouvé partout,
    de l’abandon, je veux de l’abandon

    je l’aime dressé aussi, bien dur, dressé mais sans dressage,
    capable de cracher à la fin mais capable aussi en attendant
    d’éprouver toutes sortes de plaisir, au masculin comme au féminin,
    oui, mon sexe peut éprouver du plaisir de femme,
    des ondes peuvent monter et nous pouvons le convertir en ce que nous voulons
    et puis nous pouvons éprouver la communion des deux,
    la fusion du pôle masculin et du pôle féminin en nous,
    deux corps collés l’un à l’autre
    mais dans chacun de ces corps ,
    il y a encore la possibilité de vivre la communion du masculin et du féminin,
    jeu éblouissant, les chairs peuvent fusionner,
    les pôles masculins et féminins peuvent fusionner d’un corps à l’autre,
    créer la sensation de ne plus être qu’un corps,
    créer la sensation de vivre ce que vit l’autre corps

    les énergies peuvent passer d’une chair à l’autre,
    il faut être capable d’accueillir les énergies de l’autre,
    de les vivre, de renvoyer la balle,
    c’est ainsi que nous nous élevons,
    c’est ainsi que nous nous surprenons à nous dépasser

    nous pouvons tout, c’est bien simple,
    tout est là dans en nos corps pour éprouver tout qu’il y a moyen d’imaginer
    et même l’imaginable,
    surtout l’imaginable

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33950
    bzo
    Participant

    par moments, les yeux fermés, lors de mes dernières micro-séances,
    j’avais l’impression qu’il n’y avait plus rien en moi pour me retenir,
    je n’avais qu’à me laisser aller
    et je dévalais en moi toujours plus profondément, toujours plus loin

    vraiment plus rien semblait me retenir,
    la glissade voluptueuse semblait pouvoir continuer sans fin,
    je la sentais physiquement avec tellement d’acuité,
    sensation psychédélique comme si j’avais pris une drogue,
    sensation de plonger en moi-même dans un gouffre de volupté sans fond
    absolument sans rien pour me retenir

    je me laissais aller sans retenue, sans résister,
    à ce duvet moelleux, frissonnant et chaud
    qui me happait,
    je semblais me dissoudre dedans, il ne restait plus rien de moi,
    dans la grâce voluptueuse de l’instant, j’étais complètement dissous,
    m’enfonçant toujours plus loin dans la chaleur vibrante d’un ciel qui s’était ouvert en moi

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33948
    bzo
    Participant

    calme ces derniers jours,
    quelques moments de micro-séances,
    c’est comme un fleuve ardent, puissant qui coule pas loin de chez moi
    dans lequel je vais me baigner de temps à autre selon mon envie

    il coule pas loin de ma maison
    ses eaux, tantôt tumultueuses, tantôt calmes, majestueuses, sont là à portée,
    à portée de ma nudité, à portée de ma peau, à portée de mes caresses

    là j’ai envie, o comme j’ai envie tout à coup,
    je brûle de désir, je suis tenaillé soudainement par un désir impérieux qui enflamme mes entrailles,
    j’ouvre la porte, vais vers le fleuve hâtivement, vite ses eaux, vite être enveloppé par ses eaux,
    je me caresse, je me mets en mode liane lascive,
    je fais monter des contractions, je presse langoureusement mes cuisses contre mes couilles,
    ses eaux sont là, ses eaux sont déjà là, je le sens,
    être empli par ses eaux, être traversé par ses eaux,
    sentir la chaleur fluide, frissonnante, lumineuse, partout dans ma chair

    comme on est bien dans tes eaux,
    c’est comme un nid, un nid chaud, douillet,
    ma chair semble fondre, cela semble grésiller légèrement quelque part, une fusion semble s’opérer,
    quelque chose, quelque part, semble se fluidifier, semble se liquéfier,
    une nourriture unique, essentielle, semble circuler en moi,
    une volupté tellement nourrissante, tellement ineffablement nourrissante

    sauvé une fois de plus de l’asphyxie, sauvé une fois de plus du désert,
    ma chair rit, ma chair rit à présent à gorge déployée,
    merveilleux rire indécent de ma chair, délirante, exaltée, enivrée,
    les lois d’airain qui semblaient inscrites au fond d’elle, bouleversées une fois de plus de fond en comble,
    toujours plus en fait, cela semble se débrider toujours plus

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33945
    bzo
    Participant

    le sexe devrait être un jeu,
    un jeu suprême dans notre chair, une façon de se réinventer, une façon de s’explorer sans fin

    le sexe doit être d’abord une page blanche, il faut faire table rase,
    il faut faire table rase de tout ce qu’on nous a appris,
    de tout ce qu’on nous a inculqué,
    le sexe est à réinventer en chacun de nous,
    c’est nous qui devons écrire la page

    les ondes sexuelles sont neutres, nous leur donnons la forme que nous voulons,
    nous pouvons les ressentir comme nous avons envie de les ressentir,
    notre chair est prête à collaborer à toutes nos lubies,
    elle est prêt à nous suivre dans toutes nos démesures

    oser être libre dans sa chair,
    oser le féminin en soi, oser aussi vivre le féminin en soi,
    faire renaître le masculin à l’aune de tout ce féminin qui se révèle en nous,

    atteindre la balance parfaite c’est marcher sur une crête,
    c’est vivre tout le spectre sexuel
    dans toute sa richesse et toute sa diversité,
    sans tabous et sans limites

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33942
    bzo
    Participant

    hum,
    je suis de toutes les façons encore loin du stade où ces questions deviennent d’actualité
    enfin oui et non, cela peut aller très vite
    mais j’en suis au stade où il faudrait que je fasse preuve d’un peu d’intrépidité, que je fasse un pas décisif
    sinon pas grand chose se passera jamais,
    elle travaille en bas à la réception, plein de gens passent tout le temps,
    moi je suis en haut devant mon ordinateur la plupart du temps,
    si je veux que quelque chose arrive,
    il faut que je force le destin, que je fasse un pas en avant décisif,
    ce n’est pas elle qui va venir me chercher au deuxième étage

    mais j’ai tellement plus l’habitude tout cela, je suis vraiment perdu comment entreprendre cette action

    sinon pour ce qui est de l’aspect sexuel,
    du risque de se heurter à de l’incompréhension si je me dévoile un peu trop,
    je n’ai plus trop envie de me prendre la tête,
    je me rends compte que ce n’est pas gagné,
    qu’il va falloir que je fasse des concessions, en tout cas au début,
    on verra

    l’important dans cette histoire, c’est finalement que j’ai à nouveau une relation
    après tant d’années où je me suis mis à l’écart, il y a eu un déclic là,
    l’envie est de nouveau là,
    après si cela ne se passe pas aussi bien que je l’espérai,
    libre à moi de reprendre ma liberté,
    on est entre adultes majeurs et consentants,
    je la respecterai, je ne la duperais pas,
    mais je ne serais pas non plus l’esclave d’une relation qui ne m’intéresse pas

    il faudra aussi que sexuellement j’y trouve mon compte,
    c’est-à-dire qu’elle soit prêt à accepter ma pratique et mes tentatives de l’incorporer à nos ébats

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #33941
    bzo
    Participant

    Oui, je suis un peu agacé par ce dénigrement systématique de la masturbation et du pénis.

    euh, tu es sérieusement de mauvaise foi, là

    je n’ai jamais dénigré les méthodes proposées par Mantak Chia
    mais apparemment tu veux absolument les assimiler à une masturbation de base,
    en quelques secondes, se secouer l’arbrisseau devant des images porno sur internet, par exemple,
    cette façon de s’offrir du plaisir, n’a pas beaucoup d’autre intérêt que de se vider les couilles
    et c’est vrai , je n’ai pas beaucoup de considération pour
    car c’est le degré zéro au niveau du plaisir qu’on peut tirer de son sexe

    et apparemment l’utilisation loin d’être mineure que je décris en long et en large
    de ma façon d’intégrer le pénis dans ma pratique,
    constamment impliqué du début de ma séance jusqu’à la fin
    malgré cela, tu écris que je dénigre le pénis.

    bon c’est ma dernière intervention par rapport à tes commentaires ici ou ailleurs

    basta

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33934
    bzo
    Participant

    mon sang chaud, ma chair vivante, ma chair palpitante, sous mes doigts,
    la vibration de la vie en moi,
    mon corps est un vaisseau, mon corps est un tapis magique,
    mon corps est un chant

    je recrée le mouvement, je recrée le geste,
    je laisse ceux du désir naître en moi, débarrassés de toutes les chaînes, débarrassés de tous les tabous
    mâles et femelles en même temps,
    libres, libérés, portant toute la chaleur voluptueuse vibrant en moi, ondulant en moi,
    je chante, je danse la liberté en moi, la chaleur en moi, la vie en moi,
    flamme sensuelle, flamme libre, incandescence dans l’instant

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #33932
    bzo
    Participant

    j’espère que ce sera une initiative heureuse pour toi,
    ta ténacité à toute épreuve, mérite douce, mérite voluptueuse récompense

    il s’agit de se débrider, tout notre corps peut réagir comme un sexe,
    le contact en n’importe quel endroit, peut provoquer des sensations comme si on avait touché un sexe,
    pas celui qui pendouille entre nos jambes
    mais un autre, plus mystérieux, fendu, charnu, plissé, déplissé, qui dort dans notre bassin,
    qui ne demande qu’à s’éveiller, à vibrer, à faire vibrer tout notre être

    nos énergies mâles, femelles, conjuguées, combinées,
    nous pouvons lever en nous la plus belle, la plus voluptueuse des fêtes
    où tout notre corps prend part,
    où tout notre corps sert de rampe de lancement vers les cimes en nous

    bon courage , @antoine,
    laisse-toi aller, lâche-toi, sens en toi toutes ces merveilleuses forces
    qui ne demandent à illuminer ta chair de mille feux d’artifice

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33931
    bzo
    Participant

    je suis très curieux à l’avance, si mon rapprochement avec cette femme, se confirme,
    de comparer mon évolution intime avec elle
    avec ce que vous deux, vous m’avez relaté de vos parcours respectifs avec votre dulcinée,
    merci encore d’avoir pris le temps de me livrer tant de détails précis

    je remarque au passage, que vous faites partie des rares cas
    où votre pratique prostatique en solitaire, a été bien acceptée finalement,
    a pu s’intégrer dans vos relations sexuelles avec votre partenaire,
    bref que cela a été finalement très positif

    si on compare à la plupart des témoignages, d’échos d’autres hommes en couple,
    cela a plutôt été plutôt reçu négativement par la partenaire,
    avec de l’appréhension, avec de la méfiance, voire rejeté
    ou alors simplement cela reste caché, une activité clandestine

    une chose que je sais déjà,
    c’est que mon plaisir sera proche du plaisir prostatique,
    essentiellement du plaisir prostatique
    ou ne sera pas,
    j’ai été trop loin, bien trop loin, dans la voie qui est la mienne actuellement
    que pour retourner vers un plaisir classique d’homme,
    peut-être les premières fois,
    juste me réhabituer au contact d’une peau, au contact d’un autre corps,
    aux gestes d’une autre sur mon corps
    mais une fois que je recommencerais à trouver mes marques,
    que je ne serais plus décontenancé à tout bout de champs,
    je chercherais sans relâche à retrouver les sensations développées durant ma pratique

    j’ai l’intime conviction que j’arriverai à faire l’amour
    tout en vivant un nouvel aspect de ma pratique basée sur la prostate
    et l’éveil du féminin en moi,
    plus intériorisée, pour ne pas décontenancer ma partenaire
    mis je sens au plus profond de moi que je peux connecter le féminin éveillé en moi
    et la femme qui sera collée contre moi, qui va déployer son plaisir tout contre moi,
    j’ai l’intuition de merveilleuses communions en perspective
    entre ce que je porte en moi et ce qu’elle est

    mon corps d’homme et mon pôle masculin, nous serviront à tous les deux comme détonateur
    et j’espère que nous détonnerons ensemble

    ses mains, mes mains, nos corps liés ensemble, mêlant nos énergies intimes,
    chair contre chair, son souffle chaud sur moi,
    nos vagues sensuelles s’entremêlant, nos vagues sensuelles passant d’un corps à l’autre,
    j’espère qu’on arrivera rapidement
    à ne plus savoir ce qui se passe dans mon corps
    et ce qui se passe dans son corps,
    tout cela semblera se passer dans un seul et même corps

    la difficulté est qu’on ne travaille pas dans les mêmes locaux,
    elle en bas, moi au deuxième,
    cependant je progresse,
    aujourd’hui information précieuse qu’elle m’a fournie,
    elle vit seule, elle est célibataire

    non vraiment, je dois m’enhardir et aller au-devant de ma chance,
    pas évident, je suis sensé être là pour travailler, elle aussi,
    surtout qu’elle est constamment au contact des visiteurs, elle travaille à la réception
    et moi je suis un analyste-programmeur travaillant sur ordinateur dans une équipe
    qui pour l’instant subit beaucoup de pression et de stress,
    pas question de s’absenter pour aller conter fleurette plus de quelques minutes ici et là

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #33930
    bzo
    Participant

    @epicture il ne faut tout de suite monter sur tes grands chevaux comme cela,
    je voulais juste souligner, cela n’avait peut-être pas grand intérêt
    et visiblement, cela a été mal interprété,
    qu’en général, le mot masturbation
    était synonyme de cette pratique tellement pauvre et tellement limitée,
    avec quelques coups de poignet, face à des images porno sur internet par exemple,
    de faire cracher le bâtonnet dressé

    le pénis, que tu sembles bannir, peux constituer une voie de plaisir très puissante.

    clairement tu m’as jamais vraiment lu avec attention ou du moins plus depuis des longs mois
    car cela fait belle lurette que mes cuisses et mes parties génitales ont leur petit manège à eux en bas
    et que je bénéficie des ondes si incomparablement voluptueuses, émises par cette action
    et ne pourrait absolument pas m’en passer

    ce sont les contacts avec la main qui me posent plus de problème
    mais plus trop,
    j’en ai fais une pratique séparée où en conjugaison avec les contractions,
    ils m’offrent quelque chose de différent,
    quelque chose de moins fin, de moins varié et qui mène moins loin en définitive
    mais avec une explosivité, un plaisir au premier degré, beaucoup plus présents
    et des orgasmes nettement plus rapides et répétables à volonté

    cependant ce type de contact des doigts avec les parties,
    peut sans doute aussi être exploité de manière différente ,
    plus prolongée, avec plus de richesse dévoilée,
    avec des explorations dans des territoires plus lointains
    mais cela sort du cadre de mon intérêt
    car la prostate n’est plus assez présente dans ce genre de manipulations

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33924
    bzo
    Participant

    Comme pour les cessions prostatiques, prends garde de ne pas avoir trop d’attentes,

    je vais y faire attention, c’est en effet un piège,
    de vouloir courir plusieurs lièvres à la fois,
    on rate complètement le train

    par contre je commence à comprendre pourquoi j’ai initié ce fil,
    en fait l’idée que je me fais du sexe avec une femme désormais,
    c’est être à son écoute, être à l’écoute totalement de son plaisir
    mais en même temps en parallèle vivre son plaisir en moi, vivre le même plaisir en moi,
    j’en ai les moyens, je le sais

    mon intuition me dit que boire son plaisir, en même temps que de lui le procurer
    en investissant toute mon attention et mes capacités sur elle,
    boire toutes les nuances de ce que j’éveille en elle,
    il ne me restera plus grand chose à faire
    pour déclencher quelque chose d’à peu près identique en moi,
    quelque contractions, le contact de sa peau,
    sentir sa chair vivante bouger, s’émouvoir et ses caresses,
    sans doute suffiront

    je suis spécialiste du détournement, de la reprogrammation en moi,
    ses caresses remplaceront les miennes,
    ses mouvements de bassin, de hanches, remplaceront les miens,
    ses seins contre ma poitrine, seront comme mes seins,
    son sexe humide, je le sentirai comme si c’était le mien

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #33922
    bzo
    Participant

    car le mot « masturbation » est frappé du sceau de la pathologie compulsive

    elle est surtout frappé du sceau d’être le degré zéro du plaisir masculin,
    opération de vidange soulageante avec quelques secondes d’orgasme

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33921
    bzo
    Participant

    C’est une super nouvelle, un cadeau que t’envoie l’univers, de nouveaux défis et pistes d’explorations en perspectives…

    je crois en effet que tu as raison ici dans cette réponse initiale,
    après une longue balade dans le centre de Bruxelles, cela m’a éclairci les idées, je crois,
    j’avais une attitude trop négative par rapport à cet événement qui m’arrive,
    les catastrophes sentimentales du passé, il faut essayer de tirer un trait dessus

    je vais essayer de prendre cela du bon côté
    et voir cela comme l’occasion de redécouvrir le sexe avec une autre personne,
    une relation amoureuse à nouveau,
    tout cela est redevenu une page blanche chez moi, à ré-écrire
    les fantômes du passé, ils sont désormais tellement loin dans ma mémoire,
    me souviens même plus exactement pourquoi je me suis isolé ainsi,
    ne cherchant plus de relations amoureuses,
    la seule véritable raison qui tienne,
    c’était sans doute la dépression qui m’a affecté pendant plusieurs années

    j’ai hâte de redécouvrir le corps d’une femme,
    de lui procurer plein de plaisir,
    je me sens tellement prêt à cela, capable d’être à son écoute comme il faut
    grâce à tout ce que je vis dans ma pratique,
    vivant mon plaisir désormais autant au féminin en moi,
    je me sens complice, tellement prêt à me sentir complice de ce qu’elle va vivre lors de nos ébats
    mais en même temps,
    j’espère que je pourrais vivre son plaisir aussi en moi,
    c’est là que cela risque de devenir un peu délicat avec une personne pas assez libre sexuellement
    car je peux vivre ce qu’elle vit aussi,
    j’ai envie de le vivre en même temps qu’elle,
    je sens que c’est possible,
    je m’en sens capable,
    son sexe sera le mien, ses seins feront écho à bien des choses en moi,
    ses hanches parleront à mes hanches et auront bien des choses à se raconter,
    mon sexe la pénétrant, me pénétrera aussi en même temps

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33915
    bzo
    Participant

    En réalité dans ce post, au fond il n’est pas question de plaisir prostatique
    mais avant tout de relation, d’attirance et de crainte de l’inconnu.

    hum.. cela a pris cette tournure
    mais mon impulsion initiale, concernait tout de même mes craintes
    par rapport à la cohabitation entre la sexualité en solitaire que j’ai développée,
    l’emprise, les prérogatives, sans restrictions pour l’instant, que celle-ci a sur mon corps,
    avec des effets très spectaculaires, disons
    mais qui pourraient décontenancer, voire effrayer ou choquer quelqu’un qui n’est pas habitué,
    qui a une vision convenue de la sexualité masculine
    et puis une sexualité plus classique avec partenaire,
    si une fusion pouvait se faire entre elles, sans trop d’heurts
    ou bien s’il fallait s’attendre à des problèmes

    ceci étant dit, oui, m’être retiré du marché de la drague, du sexe entre partenaires,
    de toute cette immense machinerie de la séduction, du badinage, des préliminaires sociaux à l’acte d’amour
    pendant de nombreuses années,
    me laisse actuellement totalement pris au dépourvu et sans idée quoi faire,
    avec de plus en plus l’impression que je dois tout reprendre à zéro

    me suis retrouvé à côté d’elle à bredouiller des banalités sur les soupes BIO,
    histoire d’essayer de nourrir la conversation,
    c’est assez vexant et perplexant à presque 60 ans
    de se sentir agir et réagir comme un adolescent faisant ses premières tentatives,
    surtout avec le passé qui est le mien,
    amour à plusieurs, relations débridées, bisexuelles, etc
    et puis une totale liberté dans ma tête et dans mon corps

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33913
    bzo
    Participant

    comme la plupart des mercredis, je suis en congé,couper ainsi la semaine de travail en deux,
    est un luxe merveilleux que je peux me permettre

    et comme depuis un certain temps,
    je m’adonnerai sans doute toute la matinée à mon passe-temps favori,
    ma pratique chérie, ce tête à tête intime avec moi-même,
    ce tête à tête avec ma chair, mon instinct débridé, mes pulsions débridées, mon désir débridé,
    éveillant le grand désir en moi,
    celui qui s’abreuve aux sources d’énergie les plus profondes en moi

    pourquoi se priver?
    quand une telle source de sensations voluptueuses
    ne demande qu’à se déclencher pour vous, qu’à couler en vous
    et à inonder votre chair de ses multiples bienfaits et frissons soyeux

    je me caresse, peau soyeuse, feutrée, bruissante étoffe sous mes doigts,
    je me sens liane entre mes doigts,
    je danse avec mon bassin, quelle houle voluptueuse se lève en moi,
    d’abord entre mes reins
    puis partout, je m’accroche à mes bras, à mes lèvres,
    je m’accroche où je peux tellement tout tangue en moi, tellement tout bascule de tous les côtés en moi,
    se défile en arabesques soyeuses, ondulantes, vibrantes
    plus rien n’est inerte en moi, plus rien n’est figé en moi,
    cela se gondole amoureusement de tous les côtés, cela se tord érotiquement de tous les côtés,
    je me lâche, comme je me lâche,
    s’abandonner ainsi dans sa chair, quel révolution délicieuse pour un homme,
    je ne m’en lasserai jamais

    le plaisir est là, chaud, frémissement de part en part en moi,
    ma chair devient de plus en plus chaude,
    l’ivresse me gagne le cerveau, le délire des sens,
    comme j’aime me sentir ainsi, enivré, titubant intérieurement,
    baisé, baisant,
    haletant, pénétré, pénétrant

    vive la vie, vive la sensualité

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33910
    bzo
    Participant

    hier soir une séance tardive d’une bonne heure,
    me suis mis en mode pilotage automatique,
    me suis mis en mouvement puis je me suis déconnecté de mon corps,
    l’ai laissé faire,
    un élan se crée ainsi, une progression, un crescendo,
    il faut avoir la patience car c’est très progressif, cela augmente en puissance très progressivement
    mais c’est ainsi que j’obtiens les sensations les plus fines, les plus précises,
    c’est de l’orfèvrerie, de la dentelle

    c’est ainsi que j’obtiens cette sensation de cristal vibrant en moi,
    il n’y aucun équivalent, ainsi avec le corps en mode automatique
    et aucun contact de mes doigts avec mes parties génitales,
    c’est vraiment ma pratique reine,
    l’incroyable finesse des sensations, leur limpidité lumineuse,
    c’est vraiment ainsi que j’ai la sensation de boire à la source la plus pure,
    à la source de la plus haute altitude possible

    cela devient un éblouissement de chaque instant quand je décolle,
    un éblouissement d’une richesse, d’une diversité sans limites,
    une extase douce, tout en vibrations chaudes, sensuelles, sans discontinuité

    sensation d’épanouissement, la chair en fleur, la chair éclose,
    se déplacer sur des crêtes en soi, un bouquetin en altitude,
    dansant sa voie, sautant légèrement sur les parois,
    jamais loin des cimes, jamais loin des nuages

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #33909
    bzo
    Participant

    Bon, je vais sans doute tenter un autre masseur que l’hélix. Lequel me conseillerais-tu ? Progasm Jr

    si tu as les moyens, prends en 2 ou 3, comme je l’ai écrit,
    cela réduit considérablement les chances d’échec du à un masseur inadéquat
    et puis cela permet de varier aussi éventuellement

    moi avant que je découvre le Nexus G-Rider
    qui est ma petite fée du logis avec son balai magique,
    le seul masseur que j’utilise depuis longtemps
    quand j’effectue une séance avec masseur (c’est devenu assez rare pour l’instant, pour être honnête),
    j’alternais les Aneros Vice et Progasm essentiellement
    après en avoir testé une douzaine dans un laps de temps très court,
    après donc je n’ai plus utilisé que le G-Rider exclusivement, tout le reste me semblait fade à côté,
    j’en ai acheté une douzaine, histoire d’avoir des réserves jusqu’à la fin de ma vie
    mais c’est un gros joujou, je ne l’utilise jamais en mode vibrant, il ne vaut rien ainsi

    mais bon depuis je pratique surtout en aneroless

    mais personnellement je recommande fortement un masseur avec deux butées
    type Device ou Vice pour sa version vibrante,
    ils sont plus gros que le Progasm Junior
    mais tu t’y habitueras en quelques jours avec un peu de patience, en y allant progressivement

    ces deux butées plus larges permettent un type de manipulation du masseur avec ses muscles d’en bas
    qu’aucun autre de la gamme Aneros ne permet,
    je peux reproduire avec les mouvements de va et vient d’un sexe,
    je peux créer cette sensation de me faire l’amour avec un réalisme bluffant,
    avec la plus grande précision et la plus grande diversité possibles
    grâce à ce type de butées plus larges et bien symétriques qui offrent un appui plus grand,
    permettent des mouvements bien à la verticale, bien maîtrisés, bien précis,
    on peut effectuer des petits mouvements légers, très diversifiés
    pour obtenir toutes sortes d’effets sophistiqués avec
    ou se lâcher complètement et faire du labourage en force,
    avec toute le spectre possible et imaginable entre les deux

    je l’utilise différemment donc, ce n’est pas du pur massage prostatique façon Traité d’Aneros
    mais j’éveille le féminin en moi, j’éveille le pôle masculin et le pôle féminin en moi,
    ayant favorisé dans un premier temps, surtout le féminin
    puisque c’est celui qui est le plus enfoui en nous,
    celui qui a aussi tout le potentiel amoureux, toute la richesse sexuelle,
    le pôle masculin est essentiellement un détonateur pour moi, pas beaucoup plus
    et je tente de donner vie à leurs ébats

    c’est autre chose, c’est se faire l’amour en ayant éveillé le féminin en nous
    mais d’après la description de ce que tu avais envie de vivre dans ton texte initial,
    je crois pouvoir dire que tu aimerais beaucoup vivre cela
    et comme un parcours classique style Traité d’Aneros n’a pas l’air de t’avoir trop réussi,
    temps peut-être d’essayer autre chose

    je fais appel à la prostate, elle reste la force majeure de mon plaisir
    mais ce n’est plus tout à fait du massage prostatique tel que décrit dans le Traité,
    j’ai essayé comme cela les premiers jours
    mais j’ai vite senti que ce n’étais pas pour moi et j’ai essayé autrement suivant mon intuition
    j’ai essayé d’éveiller le féminin , j’ai privilégié cet aspect prioritairement
    et de vivre au travers ce féminin des ébats amoureux en moi,
    c’est donc autre chose que je te propose, à toi de voir

    personnellement je fuis comme la peste les masseurs avec une seule butée,

    voilà ce que je te recommande
    si tu es habitué à des joujoux plus gros:
    le Progasm et le Device ou le Vice
    sinon le Progasm Junior et le Device ou le Vice ( qui est un Device mais vibrant)

    tous les hommes devraient avoir droit au plaisir prostatique,
    c’est une liberté et une source de plaisir extraordinaires qu’ils ont en eux,
    pour certains c’est plus difficile que pour d’autres,
    c’est très bien que tu ne te décourages pas
    mais à ta place j’essaierai autrement,
    dis-toi bien qu’il y a mille manières différentes d’y arriver,
    en fait il y a autant de manières différentes qu’il y a d’hommes sur terre,
    d’hommes sur terre et d’alien mâles dans l’univers s’ils ont une prostate,
    alors tu dois trouver ta voie, même celle-ci peut différer fortement du traité ou de ce que je te raconte,
    ose t’éloigner des chemins battus et apprends à t’écouter,
    apprends à écouter ce corps et ce qu’il voudrait que tu fasses
    pour éveiller les sources d’énergie au fond de toi

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #33907
    bzo
    Participant

    Peut-être mon anatomie requiert-elle un autre masseur que l’hélix

    ce n’est pas le prix d’un Jaguar ou d’une Rolls,
    il vaut mieux avoir toujours au moins 3, 4 masseurs bien différents,
    de façon à éliminer le facteur d’échec du à un masseur non adapté

    cela peut arriver bien plus souvent qu’on imagine,
    moi , par exemple, le Helix ne m’a jamais rien fait,
    si j’avais persisté avec, je serai pas bien loin dans ma progression

    Dernière séance » décevante » : rien. Ou presque. Un peu d’excitation, mais c’est tout.

    chaque cas est individuel
    et il est difficile de donner comme cela des conseils

    j’ai relu ton message initial du fil,
    ton approche est tellement proche de la motivation qui a été la mienne,
    de l’envie qui m’habitait durant chaque séance
    cette envie de vivre ton plaisir au féminin, je la comprends à 100%,
    jusqu’à il y a pas longtemps, c’était aussi ma perspective totalement,
    aujourd’hui, je l’ai dépassé, je suis plus loin,
    je vis une sorte d’androgynie durant mes séances
    mais je sens tellement ton envie, je la comprends, elle est totalement légitime ,
    elle peut te mener tellement loin, sur une voie splendide, royale,
    et tu as raison de persister car elle est d’une richesse inégalable

    cependant tu n’obtiens pas les résultats que tu mériterais,
    tu dois remettre en question ton approche, ta technique, déjà essaie d’autres masseurs

    essaie d’appliquer moins systématiquement les conseils lus
    et essaie plutôt de t’écouter, d’écouter ce que te dit ton corps,
    improvise, n’aies pas peur de t’écouter, n’aie pas peur du ridicule, tente,
    moi je deviendrais fou si j’avais pratiquer depuis aussi longtemps que toi
    sans des résultats qui vont avec,
    tu peux y arriver mais change ton approche, il faut te diversifier

    si cela fait si longtemps que tu pratiques et que tu n’es pas encore plus loin,
    il y a quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui bloque,
    ce n’est pas cette approche féminine, cela je peux t’assurer, c’est 100% OK
    mais dans ta technique de chaque instant, c’est là que tu dois effectuer des changements

    je me répète , écoute-toi plutôt que d’essayer d’appliquer les conseils,
    écoute ton désir, laisse -le t’entraîner, laisse plutôt ton corps parler,
    même si tu fais n’importe quoi, n’importe comment, maladroitement

    je soupçonne que tu calcules trop, que tu cherches à diriger la séance
    et que tu te mets en mode attente et observation,
    mais il faut être en mode passion, en mode amant et amante se ruant passionnément l’un sur l’autre,
    laisse ton corps exprimer cette féminité que tu as au fond de toi

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33903
    bzo
    Participant

    allons bon, tout cela nous éloigne du plaisir prostatique…

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33902
    bzo
    Participant

    non, elle m’attire, en tout cas physiquement , je ne la connais pas pour le reste,
    elle est plutôt jolie, beau corps svelte, bien plus que moi qui ai pris 20kg
    à cause de mon genou qui m’empêche de faire tout sport,
    elle attire ma curiosité d’être attiré par moi

    plan cul, certainement pas,
    je suis trop maladroit, trop peu dégourdi pour l’instant ,
    trop limité dans l’interaction par mes années de célibat,
    je suis complètement largué question drague et sexe pour envisager ce genre de rencontre

    d’ailleurs aujourd’hui j’ai un peu engagé la conversation,
    j’ai complètement oublié comment faire, parler de tout, de rien, essayer de plaire,
    je lui ai parlé de soupes BIO, bon faut un début à tout…

    Finalement, oser ou ne pas oser sortir de sa zone de confort et si c’était la question ?

    les années de relative solitude, m’ont rendu fort timide,
    je me rends compte, maintenant j’essaie de faire quelques pas intéressé vers quelqu’un du sexe opposé,
    c’est assez étonnant pour moi de vivre cela
    car j’ai été un gai luron qui n’avait pas froid aux yeux, qui était un chaud lapin,
    qui partouzait dans sa jeunesse, n’avais peur de pas grand chose,
    il faut que je me remette dans le bain, que je me réhabitue à converser de tout, de rien,
    à essayer de plaire sans avoir l’air

    bon je vais me lancer progressivement,
    elle me sourit tellement gentiment, avec beaucoup de tendresse dans le visage,
    il faut que je fasse un effort sur moi-même

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33899
    bzo
    Participant

    le chemin pour me liquéfier,
    le chemin pour me liquéfier dans un frissonnement d’ailes d’oiseau

    mes gestes, mes mouvements, sont devenus des clefs,
    sont devenus des clefs qui tournent, qui tournent,
    sont devenus des clefs qui font tourner des gonds au fond de moi

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #33898
    bzo
    Participant

    Plus aucune distraction, plus d’écran, plus d’images, rien.

    cela c’est bien, je ne peux qu’applaudir

    Je mets même des boules quiès pour n’écouter que mon corps. C’est plus intime, je me sens plus » seul avec mon aneros

    là par contre, je suis plus sceptique quant aux effets positifs,
    s’entendre gémir, s’entendre haleter, c’est tellement important,
    le vocal est important dans la pratique, pas indispensable mais important

    Plus d’images mentales non plus. Enfin, rarement, pour m’érotiser un peu, vieux réflexe du sexe traditionnel, je pense. Je m’axe vraiment sur mon corps, sur les sensations de l’aneros qui me » prend » par derrière.

    très très bien, on a tout ce qu’il faut en nous pour mener une séance de zéro à son terme,
    nul besoin d’aide extérieure de quelque nature qu’elle soit,
    au plus c’est du “home grown”, du 100% poussé dans notre potager, au meilleur sera la tambouille

    c’est clairement un bon état d’esprit,
    une séance de massage, il ne faut cependant pas exagérer, on recherche du plaisir sexuel avant tout,
    il n’y a pas à en avoir honte ou se le dissimuler,
    il faut juste savoir laisser aux vestiaires toutes ses attentes
    et vivre l’instant présent, toute la richesse de l’instant présent
    en conversation intime avec soi-même, avec ses abysses,
    avec tout ce qu’ils contiennent

    Mais… au bout des quelques minutes peut-être, ça s’est transformé en une sorte de plaisir, comme si je » fondais ou me dispersais » dans une sorte de sensation inconnue mais très très très ** alléchante **, une sorte de montée vers quelque chose que l’on ne connait pas , mais si alléchant… oui. J’avais tant envie d’y aller.

    c’est la bonne voie, sois ouvert, curieux, laisse ton corps faire, il sait mieux que toi,
    il saura toujours mieux que toi,
    ne te laisse enfermer dans aucune idée préconçue

    le seul et véritable secret, c’est de laisser faire ton corps,
    lui laisser prendre les chemins de l’amour le plus débridé,
    une partie de ton travail sur toi-même consiste à faire sauter toutes les entraves
    qui freinent, qui enchaînent ce corps,
    toutes sortes d’idées en nous, des couches et des couches,
    des idées en strates profondes sur ce qu’on doit faire et sur ce qu’on ne doit pas faire
    pour se procurer du plaisir

    alors qu’il faut juste , ne plus avoir aucune idée là-dessus,
    juste laisser faire le corps, le laisser s’emporter et nous avec lui
    partout où il veut nous mener

    Puis mon cœur s’est mis à battre ! C’était bon, presque l’appréhension, mais excitante à souhait, comme la première fois que l’on m’a administré une fellation. J’allais clairement quelque part ! 30 secondes ont passé, puis PPPSSSHHHHhhh.. Tout s’est estompé. Ai-je trop analysé ? Sans doute, c’est dans ma nature

    des résultats tangibles dans ta chair, qui te motivent, qui te servent de repères, c’est bien,
    le chemin est long
    mais il a des récompenses à toutes les étapes

    Tout s’est estompé. Ai-je trop analysé ? Sans doute, c’est dans ma nature

    c’est dans notre nature à chacun, on n’est pas humain pour rien,
    on est des malins, on pense, on analyse, on cogite, on suppose, c’est à double tranchant
    ici, il s’agit de laisser aussi tout cela au vestiaire
    et d’apprendre à laisser son corps s’exprimer,
    laisser le moi reptilien, avec notre instinct, nos pulsions,
    notre chair gorgée de sang et de mystère,
    mener les débats

    en réponse à : Ebats prostatiques avec compagne ou compagnon? #33897
    bzo
    Participant

    C’est une super nouvelle, un cadeau que t’envoie l’univers, de nouveaux défis et pistes d’explorations en perspectives…

    hum, je suis plutôt sceptique, l’envie quelque part est là, je mentirais à prétendre le contraire,
    un corps nu, le voir bouger, le toucher et tout le reste
    mais cela fait tellement longtemps, je me suis tellement habitué à la solitude,
    tellement longtemps que je n’ai plus fait l’amour

    la complexité d’une relation, les concessions,
    se farcir les connaissances de l’autre éventuellement,
    tout cela me saoule à l’avance

    c’est peut-être assez abrupt et choquant à écrire
    mais je me rends compte que ce qui correspondrait encore le plus à mes attentes et à mes besoins,
    c’est une prostituée,
    quelqu’un dont je louerai les services pour quelques heures de temps à autre
    mais va donc en trouver une qui soit un minimum à l’écoute, attentive
    et qui mette un peu de coeur à l’ouvrage

    en tout cas merci pour tes descriptions détaillées, elles me donnent une assez bonne idée
    je crois qu’il me faudrait quelqu’un de plus “borderline” qu’une gentille employée,
    quoiqu’il est sans doute très limitatif de se fier aux apparences
    mais je ne vois pas dans une relation normale,
    ces normes que j’ai éclaté dans mon coin, dont je me suis tellement éloigné
    mais tu me répondras qu’il faut bien commencer quelque part,
    peut-être,
    peut-être suis-je trop habitué à être hors des clous,
    avec ce que j’ai développé dans ma pratique,
    avec quelqu’un d’autre, il faudrait que je reprenne à zéro,
    au moins pour quelque temps
    et cela m’ennuie aussi
    car dans ma tête, c’est sophistiqué, c’est animal, c’est débridé et sans aucun tabou

    de toutes façons , je n’ai plus trop confiance dans mes capacités sexuelles
    donc Cialis serait mon ami pour être sûr que le bâtonnet reste bien raide

    finalement cela m’ennuie plus qu’autre chose, cette histoire,
    je m’étais fait à l’idée de ne plus avoir de relations avec autrui,
    là je suis obligé de remettre tout cela sur le tapis,
    au fond, je suis une caricature de célibataire endurci
    avec tous les clichés habituels qui accompagnent ce genre de profil

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33891
    bzo
    Participant

    ce corps semble vraiment un palais enchanté par moments,
    un palais enchanté aux couloirs parcourus par un sortilège qui parle à ma chair

    défaillir de bonheur,
    cette volupté donne l’impression à tout instant de défaillir de bonheur,
    revient sans cesse à l’assaut, doucement, irrésistiblement, partout,
    doux assaut de caresses chaudes partout qui m’enveloppent, qui m’envahissent,
    flot de caresses chaudes qui m’enveloppent, qui m’envahissent,
    flot de caresses chaudes qui semblent se passer au niveau moléculaire, cellule par cellule, expertement,
    tellement elles semblent agir en profondeur, agir en surface, agir partout,
    agir en profondeur, agir en surface, agir partout,
    se passer partout, se passer sur toute l’épaisseur de mon être, en même temps

    je place deux , trois doigts sur mes lèvres entrouvertes, souvent désormais,
    par où sortent les gémissements,
    par où sortent les gémissements, les sentir sortir, les sentir envelopper mes doigts,
    les sentir effleurer mes doigts de leur souffle doux, de leur souffle chaud, au passage

    quelle densité,
    la densité de ce qui m’enivre, la densité de ce qui m’arrive,
    une foule de gémissements autour de mes doigts, sortant de mes lèvres entrouvertes,
    c’est le métro aux heures de pointe, ma parole,
    station jouir, jouir, jouir et encore jouir,
    jouir doucement, jouir majestueusement des heures durant sans discontinuité,
    station instant de grâce

    des heures ainsi non stop hier soir, en mode total abandon,
    en mode total abandon, emporté sur une grève lointaine,
    ma chair prise dans les filets d’une volupté, qui ne la lâchait plus,
    elle tournait , tournait et encore tournait là-dedans
    mais partout c’était le même plaisir ineffable qui l’attendait,
    qui la retournait, l’investissait immédiatement, sans relâche,
    des vagues de chaleur soyeuse, des vagues de frissons soyeux, de nectar ineffable, de baume miraculeux
    dont le contact instantanément me faisait délirer, me faisait perdre tout contrôle sur moi-même

    instants magiques,
    instants magiques de vivre,
    le chamane est dans la demeure, le chamane est dans la place,
    le chamane a lancé ses incantations,
    tout est sens dessus, sens dessous,
    le ciel m’a envahi, des nuages passent partout,
    des nuages doux passent partout lentement, gracieusement, nonchalamment

    vivre dans les hauteurs, dériver dans les hauteurs,
    compagne et compagnon des nuages, des beaux nuages,
    des beaux nuages qui s’en vont nulle part,
    juste qui passent, qui passent,
    vivre l’instant magiquement

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33890
    bzo
    Participant

    chair enchantée, le chant est dans ma chair, chair enchantée

    vagues douces de la volupté, je vous sens passer au-travers de moi,
    le bonheur de vivre des moments pareils,
    le bonheur de vivre des moments pareils de communion

    tant d’indicible en nous,
    tant de secrets doux qui se révèlent un moment ou un autre,
    que la puissance de l’amour s’épanche et s’épanche encore

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33889
    bzo
    Participant

    c’est quoi cette androgynie que je perçois désormais
    par rapport à il y a encore quelque temps où j’évoquais mon plaisir au féminin?
    comment est arrivée cette évolution?

    voilà comment je me l’explique:

    l’accès à mes énergies profondes ces derniers temps s’est énormément amplifié,
    cela a eu pour conséquence immédiate
    que le pôle féminin et le pôle masculin en moi, brûlent désormais à incandescence maximale

    en même temps, j’ai perçu la nécessité de ne plus privilégier aucun des deux,
    j’étais sans doute arrivé à un stade
    où je n’en avais plus besoin,
    plus besoin de privilégier le féminin en moi pour assurer son développement,
    je pouvais laisser les deux pôles s’ébattre librement, sans aucune contrainte,
    sans intervenir du tout,
    laisser le galop tout seul

    il s’est créé ainsi un équilibre entre les deux où ils semblent fusionner plus que jamais,
    cette sensation d’androgynie a commencé à m’envahir,
    c’est quelque chose d’unique, on se sent en même temps homme et en même temps femme
    et en même temps aucun des deux, on se sent autre chose,
    une sorte d’identité sexuelle très spéciale qui peut verser d’un côté ou de l’autre
    mais aussi tracer un sillon entre les deux, en parfait équilibre quelque part sur une crête,
    un alliage nouveau, momentané, issu des deux, parfaitement fusionné, en totale communion

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33888
    bzo
    Participant

    j’ai relaté tout le long des mois, de ma progression ces derniers temps,
    à quel point j’avais eu des relations conflictuelles,
    pour ce qui est des contacts entre mes génitaux et de mes doigts

    les cuisses, pas de problème, interlocuteurs constants, essentiels à ma pratique,
    tango sensuel, tango érotique
    mais les doigts, c’est une autre histoire

    banni plusieurs fois ce type de contact totalement,
    où j’en suis au jour d’aujourd’hui avec ?

    je les utilise mais avec beaucoup de précautions,
    il faut s’en servir à bon escient, injecter de leur puissance phénoménale à petites doses
    si on veut garder la prostate comme moteur principal

    sans eux, ce type de contact,
    il y a cette pureté cristalline qu j’ai déjà relaté maintes fois,
    une finesse, une précision des sensations sans égale,
    ce sera toujours ma pratique reine,
    sans donc aucun contact des doigts avec mes couilles, mon sexe

    cependant une petite injection à point nommé de toute l’explosivité,
    de la verticalité
    que ce type de contact apporte,
    peut être le bienvenu,
    peut en fait apporter beaucoup,
    combiné à des farfouillages dans et autour de mon anus-pussy

    la progressivité lente sans aucun contact des doigts est délicieuse
    mais met aussi la patience à l’épreuve par moments,
    aussi un petit coup de turbo de temps à autre, ne fait pas de mal
    mais à petite dose
    sinon on est rapidement débordé
    et la séance devient autre chose,
    la prostate doit rester, pour moi, le moteur principal,
    enfin c’est ainsi que cela m’intéresse
    car c’est ainsi que le potentiel est le plus puissant

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33887
    bzo
    Participant

    pas beaucoup dormi, moi,
    “bingé” une série, entrecoupé d’innombrables micro-séances.
    plus ou moins jusqu’à 5 heures du matin.

    j’ai reporté que j’ai commencé à explorer un nouveau territoire sur ma personne,
    à savoir le cou, la tête.

    le cou et le bas de la tête, jusqu’à hauteur de la bouche et le bas des joues,
    est bien intégré,
    très bien même

    je vais en fait même très souvent désormais du côté de la bouche,
    m’attarde autour, sur les lèvres, un peu entre,
    zone hautement érotisée même en auto-sexualité, jé découvre

    plus haut, les cheveux et un peu en-dessous, peu pour l’instant,
    je n’insiste pas, pour l’instant je suis très très satisfait de cette progression,
    comme je l’ai écrit précédemment,
    il y a une sorte d’effet stéréo, avec les contacts avec mon anus-pussy,
    je le touche, le chipote de la main droite
    et la gauche s’attarde autour de ma bouche,
    il y a un entremêlement subtiles des sensations, elles se mélangent, se répondent

    la proximité du cerveau est troublante dans ces caresses sur le visage,
    il y a un effet tambour, résonance amplifiée, sur-amplifiée même

    le cou aussi, comme je l’ai relaté, il me fait toujours l’effet d’une chair turgescente,
    la sensation d’une hampe dressée, pointant vers le ciel, portant un gros gland,
    l’impression de me caresser un sexe dur, monter vers le gland,
    un petit peu d’escalade pour monter dessus à partir du cou, c’est escarpé,
    là des lèvres humides, entrouvertes, une caverne chaude,
    un gland avec des lèvres humides et une caverne chaude, troublant,
    troubles, définitivement des eaux troubles, là,
    j’adore

    hum ce corps a encore des tas de surprises pour moi, je le sens,
    il m’apporte des sensations qui n’ont à priori aucun rapport avec la zone caressée,
    mon cou comme une hampe de sexe,
    ma bouche comme des lèvres de vagin

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33886
    bzo
    Participant

    des mains amoureuses m’enveloppent,
    des mains amoureuses me caressent,
    des mains amoureuses s’attardent sur mon visage, sur ma bouche,
    des mains amoureuses, décidées à me faire languir, décidées à me faire jouir,
    des mains amoureuses décidées à lever une tempête de volupté en moi

    mon corps, ses mains,
    ces mains qui l’aiment tant,
    ces mains qui font la pluie et le beau temps,
    ces mains qui vous pétrissent du soleil sur la peau

    que l’amour m’emporte,
    que l’amour me dépose quelque part,
    que l’amour me porte,
    que l’amour m’apporte quelque part

    je te redécouvre chaque jour, amour,
    dans mes flancs, je renais

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