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30 sujets de 91 à 120 (sur un total de 5,150)
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  • en réponse à : Journal du prostatomane #48957
    bzo
    Participant

    étonnant ce matin,

    comme le désir était intensément en moi,

    dans l’après-midi, cela s’est évanoui

    mais le matin, oh le matin,

    toute ma chair était en feu

    mais d’une façon assez spéciale,

    il y avait comme une volonté gargantuesque à l’oeuvre,

    rien ne semblait pouvoir lui résister

     

    j’ai senti, à un moment donné,

    une envie irrésisitible d’incorporer les objets, les aliments, les meubles,

    les senteurs, les textures , les formes, de tout cela,

    à mes jeux

    et cela a très nettement fonctionné,

    c’était assez magique,

    enfin, encore plus que d’habitude

     

    mes gestes habituels de préparation du petit déjeuner,

    étaient devenus des gestes du dialogue intime, du dialogue ardent

    et cela a occasionné des moments grandioses,

    j’étais en face du plan de travail de la cuisine,

    sur lequel je mange habituellement sur un haut tabouret,

    avec toutes les choses dessus

    et tout semblait fonctionner en symbiose avec mon désir,

    venant dialoguer avec ma prostate, mes génitaux, ma peau,

    mes caresses, mes contractions, mes mouvements, mes postures, etc

     

    ce furent des moments rares et très très prometteurs,

    cela a fait entrevoir des débouchés splendides,

    quel partouze,

    si les objets, les meubles, les aliments, autour de moi,

    s’y mettent aussi,

    viennent se mêler à mes jeux avec mon corps

     

    des chose de ce genre, étaient déjà arrivés, bien sûr,

    j’en ai déjà témoigné de moultes fois

    mais jamais à cette échelle, d’une façon si généralisée,

    où tout ce qui étaient devant moi, tout ce que je touchais, tout ce que je voyais,

    semblaient venir participer activement,

    générant des nuances de sensations vraiment étonnantes,

    tellement neuves, tellement exotiques et sublimes

    en réponse à : Journal du prostatomane #48956
    bzo
    Participant

    cela n’aura duré que quelques minutes, finalement,

    ce que je décris juste au-dessus,

    après quand je me suis rendu compte de ce qui arrivait,

    de la puissance de ce qui m’arrivait,

    j’étais trop dans l’observation, trop dans l’attente

    et je ne suis plus parvenu à recréer un univers si total

    de jouissance et de volupté où tout s’entremêlait,

    les gestes du sexe avec moi-même

    et les gestes de la préparation et du début du petit déjeuner,

    où tout cela était érotisé à l’extrême,

    une sorte d’extase sensuelle permanente,

    entretenue aussi bien par mes frottements, mes caresses

    et que les gestes les plus simples et les plus banaux

    comme boire, manger, humer du thé, couper du pain,

    m’asseoir sur le tabouret

     

    enfin, pas grave, c’est arrivé une fois,

    donc je parviendrais à reproduire

    quand je retrouverai le bon état d’esprit

    et de relâchement

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48955
    bzo
    Participant

    pas de radio, ce matin, enfin ce midi,

    pour accompagner mon petit déjeuner, très très tardif,

    seulement mon corps et moi,

    entremêlant aux gestes du quotidien,

    aux gestes de préparation de la nourriture, du jus d’oranges, du thé,

    les gestes du dialogue intime, les gestes du dialogue ardent

     

    je parviens, désormais, à tellement bien mélanger tout cela,

    que je ne fais plus la différence entre les deux activités,

    elles sont tellement dans le même flux,

    que les gestes,les mouvements et les postures, de la préparation du petit déjeuner

    viennent, à chaque instant,  modifier, pimenter les sensations nées de l’autre activité,

    le dialogue ardent avec mon corps,

    leur donner des colorations, des nuances, si  particulières, si extraordinairement nouvelles

     

    quand je plonge, par exemple, le nez dans mes boîtes à thé,

    pour humer et choisir celui que je vais boire

    et qu’en même temps je me caresse, que mon bassin danse,

    que mes cuisses font frotti frotta , avec mes génitaux,

    que je fais monter des contractions,

    les arômes des différents thés viennent  extraordinairement se mêler,

    aux sensations perçues,

    se transforment en nuances de sensualité

    qui envahissent tout mon être,

    viennent se mêler aux sensations nées de mes caresses,

    de mes mouvements, de mes frottements, de mes contractions, diverses et variées

     

    c’est une expérience métaphysique, par moments,

    tellement mon univers à chaque seconde,

    semble totalement baigner dans une volupté d’un autre monde

    qui semble tout englober,

    tout ce que je fais,  tout ce que je vois, tout ce que je sens, que ce que j’entends,

    tout l’espace autour de moi, en moi,

    semblent compris dedans

     

    l’univers, pour l’instant, coïte avec moi,

    enfin, mon petit univers, celui qui m’entoure, m’enveloppe,

    est devenu fou, délire avec moi,

    vient faire l’amour avec moi

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48954
    bzo
    Participant

    comme je suis excité ce matin,

    je n’arrête pas de me toucher, de me caresser,

    de bouger mon petit cul,

    avec des intentions tellement lubriques

     

    ça tombe bien, un dimanche rien qu’à moi,

    je vais étirer cela,

    ça va être un dimanche sensuel,

    un dimanche de gémissements, tout le long

     

    ça va caresser à tout va,

    ca va frotter  dans les zones humides

    et les pas humide , aussi , d’ailleurs

     

    mon petit robinet va couler,

    va pleurer de bonheur pendant de longues heures

    et mon bassin va danser, danser,

    tandis que mes mains seront être occupées, occupées,

    tant de centimètres carré de peau à explorer,

    tant de crevasses à plonger dedans (enfin, non, rien qu’une)

     

    tant de mouvements à effectuer langoureusement,

    tant de gémissements, tant d’entrailles en chaleur,

    tant de fesses à serrer et à desserrer voluptueusement,

    tant de sensations de pénétration à vivre

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48953
    bzo
    Participant

    quand je suis en mode yin,

    comme j’adore bouger mon bassin, mon cul,

    au moindre mouvement avec,

    cela occasionne comme des traînées de plaisir en moi

     

    des courbes chaudes et velouteuses, plus exactement,

    au moindre mouvement que j’effectue avec ces deux-là,

    ils semblent générer des courbes chaudes et velouteuses,

    comme ondulant, un moment, dans ma chair

    en réponse à : Journal du prostatomane #48952
    bzo
    Participant

    il y a ce matériau, hautement inflammable, dans ma chair,

    comme il m’emplit, ce matin,

    je bouge mon cul,

    des flammes de soie chaude et ondulante,

    semblent se mettre immédiatement à danser

     

    je saisis mes seins, je les pétris un peu,

    comme c’est doux,

    comme c’est chaud, dans ma poitrine,

    je suis assis,

    je relève un peu la fesse droite,

    pour glisser deux doigts en moi,

    me suis levé, il y a pas longtemps,

    mon anus est encore bien glissant

    de tout le beurre de karité

    dont je m’enduis, le soir, avant de me coucher

     

    je me mets à bouger des hanches,

    à danser sur mes doigts bien enfoncés,

    l’autre main, chipote le sein gauche, le palpe, le presse, le frotte,

    mes doigts me pénètrent de plus en plus,

    j’essaie de m’empaler le plus possible dessus,

    de les sentir le plus enfoncé possible en moi

    et de gigoter dessus

     

    je ralentis maintenant le mouvement,

    bien sentir les frottements dans ma chair,

    en déguster chaque millimètre de déplacement

     

    j’ai déjà fait cela dix fois, cent fois

    mais à chaque fois, le plaisir est comme tellement neuf,

    tellement intact, tellement resplendissant,

    mon cerveau est plein d’étoiles de chaleur qui volètent,

    et tout mon corps semble comme un tube,

    avec un nectar incroyablement soyeux,

    circulant dedans, virevoltant, ondoyant

     

    un dauphin dans la mer,

    je me connecte à lui,

    nous nageons de concert,

    j’ai saisi sa nageoire, il m’entraîne,

    l’eau est bleue, bleue, bleue,

    est une caresse généralisée de tout mon être

     

    je vois le soleil, au-dessus de la surface

    qui brille comme un chandelier, dans le ciel,

    qui semble avoir des tentacules dansant dans toutes les directions,

    dans l’eau autour de moi,

    c’est la fête de la lumière dansante,

    c’est la fête de l’air pur et du vent

    d’un espace immense, se révélant en moi

     

     

    en réponse à : Orgasme du gland, orgasmes multiples #48951
    bzo
    Participant

    qui leur permettent de pratiquer très régulièrement, parfois tous les jours sur de larges plages horaires, et je vois bien la construction intime qui se forge dans le rapport au plaisir, avec son corps, jour après jour, avec soi-même.

    oui, tu as entièrement raison,

    j’ai une sorte de dialogue avec mon corps,

    que je mets en pause pour quelques heures quand je travaille ou que je vais faire mes courses

    ou vais voir ma mère régulièrement

     

    il est mis en pause mais  jamais arrêté complètement,

    prêt à reprendre à tout moment

     

    le temps qu’on peut consacrer à sa pratique et dans un certain état d’esprit,

    de pouvoir se concentrer entièrement sur soi-même,

    sans souci, qu’un enfant fasse irruption dans la pièce

    ou qu’en va penser notre compagne si elle découvre cela,

    etc, etc

     

    quelques rares cas de personnes avec des prédispositions exceptionnelles,

    du genre qui sont tombés dans la marmite de potion magique

    et qui dès la première insertion d’un masseur,

    commence à avoir des orgasmes et cela ne s’arrête plus

     

    mais c’est rare,

    la plupart du temps, c’est un long et patient travail sur soi,

    si j’avais une femme et des enfants,

    très certainement, je n’y serai jamais arrivé

     

    la solitude ou en tout cas, une relative solitude, a quelques très sérieux avantages

    si on parvient à l’embrasser pleinement ,

    à se faire son nid, son cocon,

    à se développer son petit univers avec beaucoup de richesses à explorer, dedans

     

     

    Il me semble que le plus grand frein à la qualité de mes séances vient d’une forme d’impatience et je sens que je dois travailler à ne pas vouloir tendre à tout prix vers l’orgasme énergétique fabuleux avec un minuteur dans la tête

    ça c’est sûr, l’impatience agit comme un frein, comme un dissipateur de la qualité des sensations, en nous,

    parvenir à être dans l’instant,

    juste cela, être dans l’instant, avec le désir comme seul moteur,

    juste le corps et l’esprit, travaillant en parfaite unisson

     

    mais c’est plus facile à écrire qu’à faire,

    je l’admets,

    autant dans le plaisir en mode yin,

    je suis totalement relâche et fonctionne à 100% de mes possibilités

     

    autant en prostatique pur, j’ai aussi à tendance à perdre patience,

    le problème étant, c’est qu’en mode yin,

    le plaisir est tellement instantané et partout, dans tout le corps,

    alors qu’avec le plaisir prostatique, il faut être plus patient

    et accepter qu’il y ait, parfois, une lente montée en puissance,

     

    à chaque contraction, j’ai l’impression de cogner deux silex , l’un contre l’autre,

    essayant de déclencher des étincelles,

    essayant d’embraser ma prostate et tout le reste, par ricochet

     

     

    La qualité plutôt que l’intensité.

    la qualité et l’intensité ne sont pas antinomiques,

    c’est une autre forme d’intensité, moins en puissance, moins en quantité,

    plus en finesse, en variété, en richesse  des détails

     

    une des caractéristiques des plus spécifiques de la qualité, je trouve,

    c’est quand le plaisir est constamment ressenti dans tout le corps

    et que les détails ressortent avec une acuité et une précision, splendides,

    que tout s’enchaine comme dans une musique qui semble préécrite,

    alors qu’on improvise totalement

     

    chaque petite sensation est tellement ressentie, tellement perçue,

    tellement ciselée, fine, avec une richesse de nuance éblouissante

    qu’on est pâmé de fond en comble,

    une forme de jouissance, quelque part

    ou disons, d’une volupté d’une telle qualité,

    qu’on en pleurerai de bonheur

     

    Ça venait de partout, les jambes, le dos, les hanches, je n’avais qu’à me laisser porter, sans forcer quoi que ce soit, en transe, oui, en transe. Et mon corps m’a offert ça

    ton corps, bien entendu

    mais ton esprit, aussi,

    c’est vraiment le dialogue des deux,

    leur lien dans l’instant

    qui permet aux énergies de se mettre à circuler

    à travers tout le réseau que forme notre être

     

    les digues ont complètement lâchées un moment

    et tu as vécu un splendide moment de transe orgasmique,

    de volupté chamanique

     

    la magie de se faire l’amour, un moment,

    parfois sans même s’en rendre compte,

    on a le féminin et le masculin

    qui interagissent en nous,

    au maximum de leur capacité

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48948
    bzo
    Participant

    le lien entre le corps et l’esprit,

    est  instantanément rétabli

    quand on parvient à s’immerger comme il faut,

    dans certaines activités

     

    dans certaines,

    cela va plus facilement que dans d’autres,

    ainsi, le sport, ah le sport…

    il peut offrir de tellement grands moments de communion,

    entre le corps et l’esprit

     

    chacun a connu cela, plus ou moins, des moments pareils,

    par exemple, en courant sur de très longues distances,

    parmi les arbres, dans la forêt (mon cas)

    le soleil, le vent, accompagnant,

    on se sent bien, on se sent libre,

    on communie avec soi-même, avec la nature,

    le corps et l’esprit se trouvent tout naturellement,

    dans ces moments-là

     

    le sexe devrait aussi,

    devrait même offrir les plus sublimes, les plus grandioses,

    de ce type de moments

    où le corps et l’esprit, sont en parfaite adéquation,

    communient

    mais ce n’est pas souvent le cas

     

    et pourtant c’est la base

    pour tout vrai moment ardent,

    authentique, puissant, riche,

    la seule véritable piste de décollage

    vers des extases supérieures,

    dans toutes les pratiques,

    des plus conventionnelles,

    aux plus exotiques, aux plus extrêmes

     

    que le corps et l’esprit se trouvent, communiquent

    sans que l’intellect, constamment intervienne,

    que l’instinct puisse s’exprimer,

    que les pulsions puissent s’exprimer,

    que le désir puisse s’exprimer,

    que tout ce que nous avons au fond de nous,

    puisse s’exprimer

     

    tout cela ne peut se faire, je me répète

    que si le corps et l’esprit se trouvent,

    se rencontrent, se lient quelques instants,

    il faut arrêter de réfléchir à un moment donné

    et se lancer,

    faire confiance aux capacités de son corps,

    faire confiance aux capacités de son esprit,

    faire confiance à ce que les deux peuvent se trouver

    et se débrouiller sans notre toute puissante réflexion,

    les deux, comme en roue libre, sans personne au gouvernail

     

    je ne parle pas ici de vitesse, d’empressement,

    ce serait même plutôt le contraire,

    une lenteur assumée sied bien à une exploration approfondie, méthodique

    mais néanmoins spontanée,

    ne suivant que son désir

     

    la lenteur arrive tout naturellement,

    avec l’augmentation de nos capacités à nous écouter,

    pour s’entendre, s’entendre vraiment,

    il faut être attentif , très attentif, vers l’intérieur,

    la vitesse , c’est du bruit, beaucoup de bruit, la plupart du temps

    qui nous empêche de nous entendre réellement,

    alors on court au hasard, juste,

    comme un poulet dont on a coupé la tête

     

    on mange un plat de haute gastronomie,

    à toute vitesse, sans en déguster le raffinement, la richesse, des nuances de saveurs,

    les rapprochements savants et audacieux des ingrédients,

    non, on engloutit à toute vitesse,

    on se goinfre comme à grandes pelletées

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48947
    bzo
    Participant

    cela faisait deux jours

    qu’il n’y avait plus rien eu dans la chaumière,

    plus aucune activité sexuelle,

    je laisse faire, je suis bien,  pas de pression,

    aucun besoin urgent à satisfaire

     

    le volcan est au repos,

    c’est totalement oublié, cela n’existe plus, pour l’instant,

    quand il n’y a pas une excitation artificielle,

    éveillée et entretenue par du porno,

    cela peut arriver,

    le désir est un cycle,

    le désir, c’est la mer,

    ses tempêtes, ses calmes, sa vastitude

     

    mais là, ce matin, c’est revenu,

    debout, dans la cuisine, appuyé contre le bord du plan de travail,

    sans même m’en rendre compte, les premières secondes car je rêvassais

    je me suis mis à me caresser,

    mes doigts, mes paumes, tournaient lentement autour de mon bassin,

    les hanches se sont mises à bouger,

    les cuisses à se frotter, à se frotter, contre les génitaux

     

    le yin m’en envahi, instantanément,

    de la tête aux pieds, jusqu’au plus profond de moi-même,

    comme c’était bon,

    quelque chose s’est tellement délié en moi, s’est tellement libéré en moi,

    s’est tellement ouvert, tellement déployé, tellement répandu,

    sublime contagion sensuelle, sensorielle, émotionnelle, dans tout mon être

     

    c’est une redécouverte totale, ainsi, à chaque fois,

    “oh mais de quoi je suis capable, dis donc,

    toute cette chaleur velouteuse, ondoyante, sous la peau, soudainement,

    jusqu’au plus profond de moi-même,

    c’est incroyable, c’est magique,

    qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui se passe”

     

    mon corps est redevenue une fleur capiteuse en train d’onduler

    et moi avec,

    dans quel bal sublime,

    tout à coup, ma chair et mon esprit, se sont engagés,

    m’entraînant avec eux,

    le monde n’est plus qu’ondulations érotiques,

    l’air est empli de gémissements,

    mon sexe, d’ondes,

    c’est comme s’il y avait une bouche posée dessus,

    qui voyage tout le long, sur le gland, sur la hampe,

    promenant la pression divine, affolante, de lèvres

     

    mes seins,

    semblent deux soleils dardant des rayons chaleureux, sous les doigts

    et quand je fais monter une première contraction,

    ah, bon dieu,

    mes entrailles semblent fondre, devenir liquides,

    soyeuses mais à un point,

    c’est à en pleurer de bonheur,

    je voudrais que cela ne s’arrête plus jusqu’à la fin des temps

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48941
    bzo
    Participant

    caresser ces hanches de femme

    qui m’appartiennent un instant,

    les sentir être envahies de langueur, de volupté,

    les sentir se mettre à onduler

    sous mes paumes, sous mes doigts

     

    me sentir me cabrer, me sentir me cambrer,

    me sentir sursauter, me sentir frémir,

    me sentir m’ouvrir, m’ouvrir, m’ouvrir,

    me sentir envahi de chaleur soyeuse, sous les caresses,

    me sentir rejeter la tête en arrière, de plaisir

     

    sentir les verrous sauter, oh oui,

    les frontières de ma masculinité, ne sont plus là,

    familier tabou, sublime transgression

     

    tandis que mes hanches dansent maintenant,

    insister sur les tétons,

    oh oui, insister sur les tétons,

    ne plus les quitter,

    les harceler encore et encore

     

    oh, l’orgasme immédiatement,

    semble apparaitre quelque part dans le lointain,

    mais prendre son temps, ne pas se ruer,

    oh oui, prendre tout son temps

     

    lentement, lentement, paresseusement

    mais en même temps,  tellement irrésistiblement,

    il joue avec moi, comme il joue avec moi,

    dans chacune de mes cellules, il gagne du terrain,

    il m’envahit peu à peu,  de son impérial orage

     

    comme ce sexe d’homme, dans ces instants,

    me parait incongru,

    me parait un corps étranger,

    greffé curieusement sur moi,

    par rapport à tout ce que je ressens

     

    mais en même temps,

    je remercie le ciel et l’enfer, surtout,

    qu’il soit là, qu’il soit bien là

    car comme il participe, comme il participe

     

    quel flot d’énergie,

    je sens, passe aussi par lui,

    en coalition avec tout le reste,

    se déverse de partout en moi,

    les soupapes sont grandes ouvertes,

    les soupapes sont grandes ouvertes,

    inondation soyeuse, se ruant de tous les côtés

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48925
    bzo
    Participant

    mon corps de femme, par moments

     

    il n’y a qu’ici que je peux le dire

    exposer ce genre de chose,

    exposer ainsi, à la vue de tous, du premier venu,

    quelque chose de si intime, de si transgressif,

    de si farouchement personnel et hors normes

     

    quel chemin de traverse,

    longuement, longuement, a parcouru,

    mon désir, ma sexualité,

    quel étrange et fascinant monde,

    quelle incroyable luxuriance,

    elle a découvert, elle a investi

     

    une victoire grandiose,

    né d’un désastre, d’une table rase, d’un sinistre total,

    d’une forêt qui a brûlé entièrement,

    ne restait plus, à un moment donné,

    que des troupeaux hagards de moignons calcinés, noirâtres,

    pointant pauvrement vers le ciel

     

    mais des graines portées par un petit vent fou,

    par un petit vent coquin,

    se sont frayés un chemin,

    des graines se sont posées sur cette terre

    qu’on aurait cru être devenue infertile, à jamais,

     

    des graines ont été longuement caressées par le soleil, par la pluie

    et quelque chose a repoussé

    mais comme cette sève était spéciale,

    comme il y avait quelque chose de complètement fou, dans ces graines

    qui bouleverse toutes les règles,

    qui  fait fi de toutes les frontières, de tous les tabous

     

    mon corps de femme, par moments,

    jouissant, se tortillant, se tordant lentement,

    ondulant, ondulant, ondulant,

    baignant dans la volupté la plus délicieuse qui soit,

    mes hanches comme des puits sans fond, de langueur

     

    la raie du cul en feu,

    les seins en feu,

    la peau, partout, en feu,

    les couilles en feu, le pénis en feu, les hanches en feu,

    le tronc en feu, les mains en feu, la bouche en feu,

    l’air dans mes poumons en feu

     

    et puis les doigts de la fée désir,

    des doigts chipoteurs, des doigts farfouilleurs,

    des doigts explorateurs, des doigts avides,

    des doigts constamment prêts à entrer en action

     

    mes sexes en total éveil,

    eh oui, mes sexes,

    on en a tous deux,

    un enfoui sous la peau, pas loin,

    et l’autre, standard,

    livré avec le corps,

    exposé

     

    mais quand les deux se mettent à interagir,

    quand les deux se mettent à se trouver,

    se mettent à s’unir,

    le corps et l’esprit se rejoignent splendidement,

    deviennent une cathédrale

    dont les pierres fugaces, sont un désir XXL

     

    on devient un delta d’énergie

    courant partout en nous,

    courant vers un océan, dans l’invisible,

    pour se fondre dedans

    et le ciel semble devenir tellement immense,

    le vent tellement souffler de partout,

    tellement depuis la nuit des temps

     

    le monde entier

    semble s’être dissous

    dans le velours chaud et caressant,

    de ce vent,

    dégageant des senteurs immémoriales

    en réponse à : Journal du prostatomane #48923
    bzo
    Participant

    les hommes ne savent pas, pour la plupart,
    mettre en route toute cette délicieuse machinerie sexuelle
    que constitue de la tête aux pieds,
    leur corps

    en solliciter toute la diversité, toute la richesse
    rechercher à en devenir complice,
    à être en dialogue intime avec

    tout ce qu’ils font, la plupart du temps,
    c’est de laisser se dresser leur petite colonne,
    attendre qu’elle soit bien dure
    et puis vogue la galère,
    toutes leurs sensations sont centrées
    autour de ce petit monument éphémère
    dont ils sont particulièrement fiers,
    jusqu’à ce qu’il explose et se dégonfle

    mais avec le cheptel, la moultitude,
    des gestes et des mouvements,
    avec chaque centimètre carré de cette peau,
    au grain, à la fois, si délicat et si gourmand,
    avec tous les effleurements savants
    ou au contraire, sans ménagement, ratissant large,
    possible

    avec toutes les contractions musculaires,
    les mises en tension de la chair et de ce qu’il y a en-dessous,
    avec tous les changements de posture
    les menus déplacements des membres,
    avec toutes les pressions diverses et variées,
    applicables, un peu partout, un peu n’importe comment,
    possible

    se construire un château,
    illuminé à tous les étages,
    par la fête

    un atelier, des outils,
    mis à disposition, en libre service, à volonté,
    un matériau vivant à travailler,
    plein de désir, plein de mystère, plein de volupté,
    plein de veines qui courent dans les profondeurs, d’extases, riches et variées

    nous attendent,
    parfois toute une vie,
    en vain,
    accumulant la poussière

    en réponse à : Journal du prostatomane #48918
    bzo
    Participant

    mon très cher corps,

    je connais désormais

    un de tes plus grands secrets

    que j’explore

    avec gourmandise, avec avidité

     

    c’est que derrière cette bite

    et ces deux grosses couilles

    lourdes et poilues,

    il y a aussi un vagin se cache,

    un vagin qui sommeille

     

    et qui peut être éveillé,

    ô combien,

    ô combien

    en réponse à : Journal du prostatomane #48917
    bzo
    Participant

    si vous vous caressez

    suffisamment longtemps et suffisamment bien,

    votre corps va se mettre à aimer cela

    et alors là,

    vous êtes parti pour une sacrée aventure

     

    dois-je vous expliquer pourquoi cela arrive?

    mais non,

    si vous me lisez de temps en temps,

    vous savez ce qui s’est passé,

    le pourquoi de cet éveil sensuel

    en réponse à : Journal du prostatomane #48916
    bzo
    Participant

    j’ai mes armes secrètes pour supporter la vie,

    plonger dans un livre,

    immerger le regard dans une oeuvre d’art,

    les oreilles dans de la musique,

    (enfin, certaines,

    tellement de bruits de nos jours

    qui prétendent au titre de musique)

    vadrouiller dans la forêt,

    m’arrêter longuement parmi les grands arbres

     

    et puis, et puis, il y a ce corps,

    ses ressources magnifiques,

    la relation tellement particulière que j’ai établie avec lui,

    cette complicité sans failles,

    résultant en d’innombrables petits moments

    de communion ardente,

    tout le long de la journée

     

    les émotions, les sensations,

    c’est la magie en nous,

    évasive, élusive, fugace, réalité,

    nectar cristallin dans nos veines,

    mais la seule qui compte finalement,

    la seule vraiment qui étanche, un moment, la soif

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48907
    bzo
    Participant

    j’adore cette sensation de fragilité extrême,

    de se mettre comme entièrement

    à la merci de quelque chose, en nous

     

    qui, quasi instantanément,

    se transforme en un cours puissant et lumineux,

    en quelque chose d’extrêmement fleuri,

    dans la chair

     

    sensation omniprésente, omnipotente,

    que celle-ci s’est mise en fête,

    que celle-ci s’est mise en mode célébration,

    que celle-ci s’est mise en mode épanouissement

     

    la sensation de pénétration, en mode yin

    en réponse à : Présentation des membres #48905
    bzo
    Participant

    salut,

    je te conseille plutôt de t’inscrire sur le discord lié au site,

    si tu as des questions techniques,

    ici, il n’y a plus trop de monde

    en réponse à : Journal du prostatomane #48904
    bzo
    Participant

    fascinant,

    comme les gestes, les mouvements, les positions,

    du plaisir au féminin,

    montent naturellement, montent spontanément

     

    il y a une sorte d’adéquation entre le corps  et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui s’exprime

    pour faire naitre la volupté

     

    une sorte d’adéquation entre le corps et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui fait s’épanouir extraordinairement ,

    le temps de l’action

     

    le laisser aller,

    est juste parfait, juste ce qu’il faut,

    en équilibre,

    entre abandon, ouverture, relâchement,

    et puis une mise en tension, une résistance, une opposition

     

    ce fin équilibre crée la courbe, crée l’ondulation,

    le seul déplacement, la seule mise en mouvement,  acceptable

     

    ma chair se met en mouvement,

    par ondulations, par courbes,

    de toutes les formes et de toutes les couleurs

    mais toutes,

    sous la bannière de la volupté la plus exquise

    en réponse à : Journal du prostatomane #48900
    bzo
    Participant

    je  suis vraiment très très malade actuellement

    et mes seuls moments de détente et de joie,

    sont quand je pratique quelques secondes

    mais j’ai tellement de fièvre,

    que je n’ai pas la force tout simplement

     

     

    cependant, chaque fois que je m’y mets,

    tout est là, toujours aussi resplendissant,

    c’est étonnant,

    c’est comme si c’était indépendant de moi

     

    indépendant de moi

    et en même temps, totalement lié à moi,

    je sens la danse dans ma chair,

    prête à se mettre en route,

    prête à me faire tournoyer et encore tournoyer

     

    c’est mystérieux, cette sensation,

    de percevoir toute cette sublime machinerie du plaisir,

    comme une chose totalement indépendante, en moi

    mais c’est peut-être le contraire, au fond,

    c’est en fait, moi, avec toute cette fièvre,

    tout cet envahissement de microbes, de virus ou de bactéries, que sais-je,

    qui ne suis plus tout à fait moi-même

     

    mon corps et le plaisir sont là, à leur habituelle place

    et la maladie m’a rejeté plus loin,

    un peu plus loin, en territoire d’affaiblissement,

    en territoire aux contours flous, diminué, rétréci,

    en territoire de survie

    en réponse à : Journal du prostatomane #48892
    bzo
    Participant

    quand on est complètement lâché,

    que les énergies circulent bien librement comme il faut,

    que le masculin et le féminin, dialoguent ardemment en nous,

    je me suis rendu compte que ce qui me menait, en fait,

    ce qui était aux commandes,

    c’était la sensation éprouvée dans l’instant,

    elle -même

     

    la sensation nous habite,

    nous habite de la tête aux pieds,

    une fois que tout fonctionne bien,

    on n’est plus qu’elle

    et du vide

    quand elle n’est plus là

    ou n’est plus là que partiellement,

    un moment

     

    la sensation cherche toujours à se regénérer,

    à s’auto-procréer,

    la sensation vit un instant,

    la sensation est brève, fugace,

    cependant, elle veut durer le plus possible,

    elle se tâte, s’auto-scrute, se réinvente,

    reprend son élan, s’élance, s’étiole, ressuscite,

    les territoires autour, dans ces moments,

    sont comme des éponges,

    royaume du désir

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48890
    bzo
    Participant

    je ne répondrai plus à d’autres questions de ta part, ici,

    à tes questions personnelles, je veux dire,

    tu as ton fil pour cela

    en réponse à : Journal du prostatomane #48889
    bzo
    Participant

    hello,

    tes questions personnelles, mets les plutôt dans ton fil , la prochaine

    et pas besoin non plus de mettre tes questions en double

     

    Je pense que ça va revenir, je m’inquiétais parce que j’ai été un peu fort avec un god et c’est depuis lors que je ne reçois plus rien.

    tu y as été un peu fort avec un gode,

    cela rentrerait dans le cadre de ce que je t’ai répondu dans l’autre fil,

    à savoir, un traumatisme physique

    qui expliquerait une insensibilisation momentanée, plus ou moins longue

     

    Un autre problème a soulevé, j’ai eu l’occasion il y a un petit moment de fumer quelques tafs dans un pétard et je me suis aperçu que l’orgasme était présent et fort , plus tard j’ai refumé et l’orgasme est venu aussi très rapidement et fort , alors j’ai continué à fumer deux trois taf dedans presqu’a chaque fois pour faciliter et ça marchait . et là depuis une bon mois plus rien.

    tu n’es pas très clair dans tes explications, je vais te répondre par rapport à ce que j’ai compris,

    donc, au début, en fumant des pétards, tu t’es rendu compte que le plaisir était bien là,

    bien intense

     

    mais cela s’est arrêté depuis malgré que tu continues de fumer

    avant tes séances, le plaisir n’est plus là,

    bon c’est peut-être juste lié à l’histoire du god,

    la zone a subi un traumatisme, il faut attendre un peu

     

    il y a un membre, ici, qui vient occasionnellement , désormais,

    et qui fume aussi toujours avant ses séances,

    et il développe une pratique splendide qui le satisfait totalement

     

    quant à toi, je maintiens que c’est un blocage psychologique qui revient très régulièrement

    qu’il y aurait moyen de défaire , une bonne fois pour toutes

    et d’avoir du plaisir, tous les jours si tu en as envie

    mais tu ne sembles pas prendre en considération cette explication

     

    je ne répondrai plus à d’autres questions de ta part, ici,

    tu as ton fil, mets y tes questions

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48870
    bzo
    Participant

    il y a quelques jours,

    j’ai appris des nouvelles expressions, genderqueer, gender fluid,

    je cite:

    Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C’est-à-dire qu’il désigne une situation où le genre d’une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire

    c’est tellement moi, durant l’action,

    je sens les genres en moi qui interagissent,

    je circule en toute liberté entre les deux

    et c’est tellement splendide, tellement épanouissant,

    comme moments

     

    pourquoi? parce qu’on éprouve sur tout le spectre en nous,

    nos sensations, nos émotions, dans ces moments-là,

    voyagent sur tout le spectre du ressenti,

    on se sent plein, entier, immense,

    on habite toute notre corps, tout notre esprit,

    le temps de la séance

     

    enfin, du moins,

    on habite beaucoup plus d’espace, en nous

    qu’habituellement,

    on occupe des territoires inconnus

    qui se révèlent de plus en plus en nous

     

    curieusement, enfin peut-être pas,

    dès que c’est fini,

    je ne me sens rien d’autre que juste, un mec de base,

    n’éprouve aucune envie, aucun fantasme,

    qui irait dans ce sens,

    d’exprimer une fémininité, enfouie en moi,

    d’exprimer cette fluidité de genre, si miraculeuse

    que je ressens pourtant tellement durant l’action,

    ce ne sont pas juste des idées,

    on le sent tellement incroyablement dans sa chair

     

    n’interagissant avec personne sexuellement, depuis de nombreuses années,

    j’ai trouvé cette source en moi,

    pragmatique, j’ai immédiatement senti l’aubaine,

    la possibilité d’une source extraordinaire de plaisir,

    aussi, j’ai fait ce qu’il fallait,

    j’ai appris à effacer les frontières de mon genre

    et vivre dans une parfaite fluidité,

    les fluctuations et les interactions,

    du masculin et du féminin en moi

     

    bon, il fut être honnête,

    le féminin, est plus puissant, beaucoup plus puissant,

    je le savais, tout le monde le sait,

    même si avec le plaisir prostatique et le plaisir anal,

    cela s’équilibre plus ou moins

    mais avec ce que j’appelle, le plaisir en mode yin,

    cela s’équilibre totalement

     

    non seulement, cela s’équilibre

    mais cela se confond totalement,

    on a le meilleur des deux mondes,

    c’est quelque chose de tellement épanouissant, encore une fois

    car on est capable de ressentir sur tout le spectre

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48869
    bzo
    Participant

    je suis malade depuis hier, rhume, voire pire,

    j’ai du papier de verre dans la gorge,

    me sens lourd, vaseux, faible

     

    la seule chose en moi qui se porte bien, très bien, même,

    c’est ma pratique,

    aussi je n’arrête pas, je m’envoie en l’air à tout bout de champ,

    ainsi, les symptômes de la maladie s’évanouissent, comme par miracle,

    pour quelques instants,

    je déploie mes ailes, je suis au milieu du ciel, flamboyant, impérial,

    sans aucune trace de faiblesse, de fièvre, de douleurs par-ci, par-là

    en réponse à : Ma progression stimulation prostatique #48868
    bzo
    Participant

    une raison n’est pas l’autre

     


    @nousta
    a fréquenté tout un temps, ce forum

    et il avait très régulièrement des périodes , sans,

    ça va par vagues, chez lui

    et c’est dommage,

    pour lui

     

    car le blocage se situe toujours dans notre tête,

    on se dresse ses propres barrières,

    avec une vitesse effarante

    et d’une solidité terrible,

    après il faut tout un temps, pour les abattre

     

     

    il peut être si délicat de se connecter à son corps,

    autant c’est  plus aisé quand on interagit avec quelqu’un d’autre,

    l’altérité, l’autre,  nous sert de guide

    et donc, si on est un minimum à l’écoute,

    on obtient déjà des résultats intéressants

     

    alors que tout seul, eh bien, il n’y a personne pour nous guider,

    personne pour nous donner des indications,

    on peut très rapidement se retrouver dans un cul de sac

    et y rester de longs jours à essayer de continuer droit devant

     

    pourtant le corps est toujours là

    qui cherche le contact avec nous,

    il faut apprendre à reconnaître les signaux qu’il nous envoie

    et ne pas les confondre avec ceux de notre intellect

    qui, comme je le décris plus haut,

    n’aime pas à renoncer à ses prérogatives,

    n’aime pas à laisser le gouvernail

     

    la meilleure manière,

    c’est de s’appuyer sur les automatismes qui ont fonctionné déjà

    et même s’ils semblent avoir perdu leur pouvoir,

    continuer comme si ils étaient efficace, sans rien changer

     

    on tourne à vide et on finit par paniquer,

    on essaie de changer des choses

    mais ce n’est pas le bon moment pour cela,

    vraiment pas

     

    une fois que la machinerie s’est bien réenclenchée

    et tourne à nouveau à plein régime,

    alors on peut recommencer à expérimenter

    mais tant que cela n’est pas le cas,

    il faut s’en tenir aux recettes qui ont délivré des plats succulents, à un moment donné,

    pas commencer à changer les ingrédients

    sinon on obtiendra plus que des plats indigestes, pendant tout un temps

     

    en réponse à : Ma progression stimulation prostatique #48860
    bzo
    Participant

    pour résumer,

    n’écoute pas tout ce que ta tête te raconte

    ou te fait comme ressentir

     

    imperturbablement applique tes automatismes acquis,

    ceux qui ont fonctionné à un moment donné,

    même si les premières minutes, il n’y a aucun résultat

    en réponse à : Ma progression stimulation prostatique #48859
    bzo
    Participant

    hello

     

    alors, à moins d’avoir subi une opération de la prostate

    ou un autre sérieux traumatisme physique,

    je dirai que c’est plutôt dans la tête que cela se passe

    ou plutôt pour être précis, que cela ne passe plus

     

    j’ai souvent essayé de décrire ce mécanisme,

    le corps et l’esprit doivent pouvoir se relier,

    avoir un lien puissant qui les unit, durant l’action

    et cela implique à parvenir à mettre en sommeil,

    son intellect, son soi, son ego

    qui sont le locataire habituel dans notre tête,

    celui, aussi qui est aux manoeuvres, au quotidien,

    au fil des heures

     

    l’action prostatique, pas seulement prostatique, d’ailleurs,

    anal, pénien, tous les types de recherche de plaisir,

    sous-entendent une écoute accrue, voire exclusive,

    de son instinct, de ses pulsions, de son imagination

     

    et que donc, le contact entre le corps et l’esprit , s’établisse,

    ainsi le courant passe, quelque soit le type de pratique

    et l’intellect, c’est l’oiseau perturbateur,,

    c’est le gros nuage noir

    qui directement, nous coupe des rayons de soleil de la volupté

     

    il peut simuler des messages du corps, nous induire en erreur de mille manières

    pour pouvoir reprendre en main, le cours des opérations,

    qu’il n’aime pas abandonner, même pour quelques secondes

     

    donc, pour moi, dans ton cas,

    ce que tu ne parviens plus à faire, c’est établir ce contact avec ton corps

    parce que tu subis les injonctions, les directives , de ton intellect

    qui, encore une fois, nous envoie ses ses messages sous toutes sortes de formes,

    il faut apprendre à les décrypter,

    cela peut être sous forme de découragement,

    d’injonctions à faire plutôt ceci ou cela,

    ou juste nous faire sentir comme un mur impénétrable,

    là où avant on s’enfonçait comme dans du beurre

     

    notre intellect est comme un scorpion,

    prêt à nous empoisonner avec son propre dard,

    plutôt que de lâcher ses prérogatives,

    d’être le seul commandant à bord

     

    il faut apprendre à reconnaître ce qui vient vraiment du corps

    et ce qui vient de notre moi pensant, notre intellect

    et ne plus faire attention aux secondes ,

    continuer avec les automatismes qui ont fonctionné à un moment donné,

    attendre 30 secondes, 1 minute, 15,

    jusqu’à ce que le mur qui s’est érigé, cède, soit fracassé à nouveau

    et que tu ais accès à la source, à nouveau

    en réponse à : Journal du prostatomane #48856
    bzo
    Participant

    hum,

    ici :

    il n’y a pas d’autre moment que magique,

    il fallait lire;

    il n’y a pas d’autre mot que magique,

    en réponse à : Journal du prostatomane #48833
    bzo
    Participant

    les grandes chevauchées, au lit,

    c’est bien, c’est merveilleux, bien sûr

    mais ce que je préfère,

    ce sont ces petites moments de magie que j’injecte dans mon quotidien,

    au fil des instants,

    dégustés, parfois, juste en une fraction de seconde

    et déjà oubliés

     

    déjà oubliés, vraiment?

    oh que non,

    je les chéris,

    ils sont tous quelque part dans ma boîte à souvenirs,

    ils forment un humus riche, fertile,

    sur lequel je me construis

     

    la maison de l’instant présent,

    a des fondations,

    plus ou moins meubles,

    est en perpétuel réaménagement,

    en même temps qu’on tente d’y loger

     

    hier, je cuisais des pommes de terre à la vapeur,

    à un moment donné, j’ai senti un appel de mon corps,

    j’ai couru, sans attendre, à sa rencontre,

    cela n’aura duré qu’une vingtaine de secondes

     

    mais comment dire,

    il n’y a pas d’autre moment que magique,

    oui, c’était complètement, totalement, magique,

    l’instant d’avant, j’étais en train d’inspecter des pommes de terre,

    leur état de cuisson

     

    et l’instant d’après,

    j’étais intimement lié à mon corps,

    emporté par une vague de volupté, tellement ineffable,

    tellement ressentie partout, dans tout mon être,

    aucune drogue ne peut vous faire vivre une expérience pareille

    en réponse à : Journal du prostatomane #48826
    bzo
    Participant

    moi qui n’ai jamais aimé que les activités

    où il faut faire preuve de créativité, d’imagination,

    où l’émotion a sa part à jouer,

    je suis servi

     

    se caresser, sourit aux imaginatifs,

    il faut être un artiste, quelque part,

    pour éveiller une volupté riche et durable, en soi

     

    jouir, c’est créer dans l’instant,

    un moment de fusion entre son corps et son esprit,

    chevauchant les énergies

     

    on met en avant toujours, le plaisir, la volupté, les orgasmes,

    comme raisons pour laquelle tout le monde aime tellement le sexe

    mais on l’aime presque autant, sans s’en rendre compte

    parce qu’il nous permet, un instant, d’être un authentique créateur,

    de laisser s’exprimer notre imagination, notre ressenti, nos émotions

    en mode majeur,

    en toute de liberté

     

    cela nous manque tellement au quotidien,

    écrasé qu’on est par cette réalité

    avec ses règles, ses procédures, son absence d’épaisseur

     

    nous avons perdu le contact avec notre corps

    mais avec notre imagination, aussi,

    durant le sexe, bien fait, tout seul ou à plusieurs,

    on les retrouve, un instant,

    on les redécouvre, émerveillé

     

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