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  • en réponse à : Journal du prostatomane #48947
    bzo
    Participant

    cela faisait deux jours

    qu’il n’y avait plus rien eu dans la chaumière,

    plus aucune activité sexuelle,

    je laisse faire, je suis bien,  pas de pression,

    aucun besoin urgent à satisfaire

     

    le volcan est au repos,

    c’est totalement oublié, cela n’existe plus, pour l’instant,

    quand il n’y a pas une excitation artificielle,

    éveillée et entretenue par du porno,

    cela peut arriver,

    le désir est un cycle,

    le désir, c’est la mer,

    ses tempêtes, ses calmes, sa vastitude

     

    mais là, ce matin, c’est revenu,

    debout, dans la cuisine, appuyé contre le bord du plan de travail,

    sans même m’en rendre compte, les premières secondes car je rêvassais

    je me suis mis à me caresser,

    mes doigts, mes paumes, tournaient lentement autour de mon bassin,

    les hanches se sont mises à bouger,

    les cuisses à se frotter, à se frotter, contre les génitaux

     

    le yin m’en envahi, instantanément,

    de la tête aux pieds, jusqu’au plus profond de moi-même,

    comme c’était bon,

    quelque chose s’est tellement délié en moi, s’est tellement libéré en moi,

    s’est tellement ouvert, tellement déployé, tellement répandu,

    sublime contagion sensuelle, sensorielle, émotionnelle, dans tout mon être

     

    c’est une redécouverte totale, ainsi, à chaque fois,

    “oh mais de quoi je suis capable, dis donc,

    toute cette chaleur velouteuse, ondoyante, sous la peau, soudainement,

    jusqu’au plus profond de moi-même,

    c’est incroyable, c’est magique,

    qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui se passe”

     

    mon corps est redevenue une fleur capiteuse en train d’onduler

    et moi avec,

    dans quel bal sublime,

    tout à coup, ma chair et mon esprit, se sont engagés,

    m’entraînant avec eux,

    le monde n’est plus qu’ondulations érotiques,

    l’air est empli de gémissements,

    mon sexe, d’ondes,

    c’est comme s’il y avait une bouche posée dessus,

    qui voyage tout le long, sur le gland, sur la hampe,

    promenant la pression divine, affolante, de lèvres

     

    mes seins,

    semblent deux soleils dardant des rayons chaleureux, sous les doigts

    et quand je fais monter une première contraction,

    ah, bon dieu,

    mes entrailles semblent fondre, devenir liquides,

    soyeuses mais à un point,

    c’est à en pleurer de bonheur,

    je voudrais que cela ne s’arrête plus jusqu’à la fin des temps

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48941
    bzo
    Participant

    caresser ces hanches de femme

    qui m’appartiennent un instant,

    les sentir être envahies de langueur, de volupté,

    les sentir se mettre à onduler

    sous mes paumes, sous mes doigts

     

    me sentir me cabrer, me sentir me cambrer,

    me sentir sursauter, me sentir frémir,

    me sentir m’ouvrir, m’ouvrir, m’ouvrir,

    me sentir envahi de chaleur soyeuse, sous les caresses,

    me sentir rejeter la tête en arrière, de plaisir

     

    sentir les verrous sauter, oh oui,

    les frontières de ma masculinité, ne sont plus là,

    familier tabou, sublime transgression

     

    tandis que mes hanches dansent maintenant,

    insister sur les tétons,

    oh oui, insister sur les tétons,

    ne plus les quitter,

    les harceler encore et encore

     

    oh, l’orgasme immédiatement,

    semble apparaitre quelque part dans le lointain,

    mais prendre son temps, ne pas se ruer,

    oh oui, prendre tout son temps

     

    lentement, lentement, paresseusement

    mais en même temps,  tellement irrésistiblement,

    il joue avec moi, comme il joue avec moi,

    dans chacune de mes cellules, il gagne du terrain,

    il m’envahit peu à peu,  de son impérial orage

     

    comme ce sexe d’homme, dans ces instants,

    me parait incongru,

    me parait un corps étranger,

    greffé curieusement sur moi,

    par rapport à tout ce que je ressens

     

    mais en même temps,

    je remercie le ciel et l’enfer, surtout,

    qu’il soit là, qu’il soit bien là

    car comme il participe, comme il participe

     

    quel flot d’énergie,

    je sens, passe aussi par lui,

    en coalition avec tout le reste,

    se déverse de partout en moi,

    les soupapes sont grandes ouvertes,

    les soupapes sont grandes ouvertes,

    inondation soyeuse, se ruant de tous les côtés

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48925
    bzo
    Participant

    mon corps de femme, par moments

     

    il n’y a qu’ici que je peux le dire

    exposer ce genre de chose,

    exposer ainsi, à la vue de tous, du premier venu,

    quelque chose de si intime, de si transgressif,

    de si farouchement personnel et hors normes

     

    quel chemin de traverse,

    longuement, longuement, a parcouru,

    mon désir, ma sexualité,

    quel étrange et fascinant monde,

    quelle incroyable luxuriance,

    elle a découvert, elle a investi

     

    une victoire grandiose,

    né d’un désastre, d’une table rase, d’un sinistre total,

    d’une forêt qui a brûlé entièrement,

    ne restait plus, à un moment donné,

    que des troupeaux hagards de moignons calcinés, noirâtres,

    pointant pauvrement vers le ciel

     

    mais des graines portées par un petit vent fou,

    par un petit vent coquin,

    se sont frayés un chemin,

    des graines se sont posées sur cette terre

    qu’on aurait cru être devenue infertile, à jamais,

     

    des graines ont été longuement caressées par le soleil, par la pluie

    et quelque chose a repoussé

    mais comme cette sève était spéciale,

    comme il y avait quelque chose de complètement fou, dans ces graines

    qui bouleverse toutes les règles,

    qui  fait fi de toutes les frontières, de tous les tabous

     

    mon corps de femme, par moments,

    jouissant, se tortillant, se tordant lentement,

    ondulant, ondulant, ondulant,

    baignant dans la volupté la plus délicieuse qui soit,

    mes hanches comme des puits sans fond, de langueur

     

    la raie du cul en feu,

    les seins en feu,

    la peau, partout, en feu,

    les couilles en feu, le pénis en feu, les hanches en feu,

    le tronc en feu, les mains en feu, la bouche en feu,

    l’air dans mes poumons en feu

     

    et puis les doigts de la fée désir,

    des doigts chipoteurs, des doigts farfouilleurs,

    des doigts explorateurs, des doigts avides,

    des doigts constamment prêts à entrer en action

     

    mes sexes en total éveil,

    eh oui, mes sexes,

    on en a tous deux,

    un enfoui sous la peau, pas loin,

    et l’autre, standard,

    livré avec le corps,

    exposé

     

    mais quand les deux se mettent à interagir,

    quand les deux se mettent à se trouver,

    se mettent à s’unir,

    le corps et l’esprit se rejoignent splendidement,

    deviennent une cathédrale

    dont les pierres fugaces, sont un désir XXL

     

    on devient un delta d’énergie

    courant partout en nous,

    courant vers un océan, dans l’invisible,

    pour se fondre dedans

    et le ciel semble devenir tellement immense,

    le vent tellement souffler de partout,

    tellement depuis la nuit des temps

     

    le monde entier

    semble s’être dissous

    dans le velours chaud et caressant,

    de ce vent,

    dégageant des senteurs immémoriales

    en réponse à : Journal du prostatomane #48923
    bzo
    Participant

    les hommes ne savent pas, pour la plupart,
    mettre en route toute cette délicieuse machinerie sexuelle
    que constitue de la tête aux pieds,
    leur corps

    en solliciter toute la diversité, toute la richesse
    rechercher à en devenir complice,
    à être en dialogue intime avec

    tout ce qu’ils font, la plupart du temps,
    c’est de laisser se dresser leur petite colonne,
    attendre qu’elle soit bien dure
    et puis vogue la galère,
    toutes leurs sensations sont centrées
    autour de ce petit monument éphémère
    dont ils sont particulièrement fiers,
    jusqu’à ce qu’il explose et se dégonfle

    mais avec le cheptel, la moultitude,
    des gestes et des mouvements,
    avec chaque centimètre carré de cette peau,
    au grain, à la fois, si délicat et si gourmand,
    avec tous les effleurements savants
    ou au contraire, sans ménagement, ratissant large,
    possible

    avec toutes les contractions musculaires,
    les mises en tension de la chair et de ce qu’il y a en-dessous,
    avec tous les changements de posture
    les menus déplacements des membres,
    avec toutes les pressions diverses et variées,
    applicables, un peu partout, un peu n’importe comment,
    possible

    se construire un château,
    illuminé à tous les étages,
    par la fête

    un atelier, des outils,
    mis à disposition, en libre service, à volonté,
    un matériau vivant à travailler,
    plein de désir, plein de mystère, plein de volupté,
    plein de veines qui courent dans les profondeurs, d’extases, riches et variées

    nous attendent,
    parfois toute une vie,
    en vain,
    accumulant la poussière

    en réponse à : Journal du prostatomane #48918
    bzo
    Participant

    mon très cher corps,

    je connais désormais

    un de tes plus grands secrets

    que j’explore

    avec gourmandise, avec avidité

     

    c’est que derrière cette bite

    et ces deux grosses couilles

    lourdes et poilues,

    il y a aussi un vagin se cache,

    un vagin qui sommeille

     

    et qui peut être éveillé,

    ô combien,

    ô combien

    en réponse à : Journal du prostatomane #48917
    bzo
    Participant

    si vous vous caressez

    suffisamment longtemps et suffisamment bien,

    votre corps va se mettre à aimer cela

    et alors là,

    vous êtes parti pour une sacrée aventure

     

    dois-je vous expliquer pourquoi cela arrive?

    mais non,

    si vous me lisez de temps en temps,

    vous savez ce qui s’est passé,

    le pourquoi de cet éveil sensuel

    en réponse à : Journal du prostatomane #48916
    bzo
    Participant

    j’ai mes armes secrètes pour supporter la vie,

    plonger dans un livre,

    immerger le regard dans une oeuvre d’art,

    les oreilles dans de la musique,

    (enfin, certaines,

    tellement de bruits de nos jours

    qui prétendent au titre de musique)

    vadrouiller dans la forêt,

    m’arrêter longuement parmi les grands arbres

     

    et puis, et puis, il y a ce corps,

    ses ressources magnifiques,

    la relation tellement particulière que j’ai établie avec lui,

    cette complicité sans failles,

    résultant en d’innombrables petits moments

    de communion ardente,

    tout le long de la journée

     

    les émotions, les sensations,

    c’est la magie en nous,

    évasive, élusive, fugace, réalité,

    nectar cristallin dans nos veines,

    mais la seule qui compte finalement,

    la seule vraiment qui étanche, un moment, la soif

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48907
    bzo
    Participant

    j’adore cette sensation de fragilité extrême,

    de se mettre comme entièrement

    à la merci de quelque chose, en nous

     

    qui, quasi instantanément,

    se transforme en un cours puissant et lumineux,

    en quelque chose d’extrêmement fleuri,

    dans la chair

     

    sensation omniprésente, omnipotente,

    que celle-ci s’est mise en fête,

    que celle-ci s’est mise en mode célébration,

    que celle-ci s’est mise en mode épanouissement

     

    la sensation de pénétration, en mode yin

    en réponse à : Présentation des membres #48905
    bzo
    Participant

    salut,

    je te conseille plutôt de t’inscrire sur le discord lié au site,

    si tu as des questions techniques,

    ici, il n’y a plus trop de monde

    en réponse à : Journal du prostatomane #48904
    bzo
    Participant

    fascinant,

    comme les gestes, les mouvements, les positions,

    du plaisir au féminin,

    montent naturellement, montent spontanément

     

    il y a une sorte d’adéquation entre le corps  et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui s’exprime

    pour faire naitre la volupté

     

    une sorte d’adéquation entre le corps et l’esprit

    et le désir qui s’est éveillé,

    qui fait s’épanouir extraordinairement ,

    le temps de l’action

     

    le laisser aller,

    est juste parfait, juste ce qu’il faut,

    en équilibre,

    entre abandon, ouverture, relâchement,

    et puis une mise en tension, une résistance, une opposition

     

    ce fin équilibre crée la courbe, crée l’ondulation,

    le seul déplacement, la seule mise en mouvement,  acceptable

     

    ma chair se met en mouvement,

    par ondulations, par courbes,

    de toutes les formes et de toutes les couleurs

    mais toutes,

    sous la bannière de la volupté la plus exquise

    en réponse à : Journal du prostatomane #48900
    bzo
    Participant

    je  suis vraiment très très malade actuellement

    et mes seuls moments de détente et de joie,

    sont quand je pratique quelques secondes

    mais j’ai tellement de fièvre,

    que je n’ai pas la force tout simplement

     

     

    cependant, chaque fois que je m’y mets,

    tout est là, toujours aussi resplendissant,

    c’est étonnant,

    c’est comme si c’était indépendant de moi

     

    indépendant de moi

    et en même temps, totalement lié à moi,

    je sens la danse dans ma chair,

    prête à se mettre en route,

    prête à me faire tournoyer et encore tournoyer

     

    c’est mystérieux, cette sensation,

    de percevoir toute cette sublime machinerie du plaisir,

    comme une chose totalement indépendante, en moi

    mais c’est peut-être le contraire, au fond,

    c’est en fait, moi, avec toute cette fièvre,

    tout cet envahissement de microbes, de virus ou de bactéries, que sais-je,

    qui ne suis plus tout à fait moi-même

     

    mon corps et le plaisir sont là, à leur habituelle place

    et la maladie m’a rejeté plus loin,

    un peu plus loin, en territoire d’affaiblissement,

    en territoire aux contours flous, diminué, rétréci,

    en territoire de survie

    en réponse à : Journal du prostatomane #48892
    bzo
    Participant

    quand on est complètement lâché,

    que les énergies circulent bien librement comme il faut,

    que le masculin et le féminin, dialoguent ardemment en nous,

    je me suis rendu compte que ce qui me menait, en fait,

    ce qui était aux commandes,

    c’était la sensation éprouvée dans l’instant,

    elle -même

     

    la sensation nous habite,

    nous habite de la tête aux pieds,

    une fois que tout fonctionne bien,

    on n’est plus qu’elle

    et du vide

    quand elle n’est plus là

    ou n’est plus là que partiellement,

    un moment

     

    la sensation cherche toujours à se regénérer,

    à s’auto-procréer,

    la sensation vit un instant,

    la sensation est brève, fugace,

    cependant, elle veut durer le plus possible,

    elle se tâte, s’auto-scrute, se réinvente,

    reprend son élan, s’élance, s’étiole, ressuscite,

    les territoires autour, dans ces moments,

    sont comme des éponges,

    royaume du désir

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48890
    bzo
    Participant

    je ne répondrai plus à d’autres questions de ta part, ici,

    à tes questions personnelles, je veux dire,

    tu as ton fil pour cela

    en réponse à : Journal du prostatomane #48889
    bzo
    Participant

    hello,

    tes questions personnelles, mets les plutôt dans ton fil , la prochaine

    et pas besoin non plus de mettre tes questions en double

     

    Je pense que ça va revenir, je m’inquiétais parce que j’ai été un peu fort avec un god et c’est depuis lors que je ne reçois plus rien.

    tu y as été un peu fort avec un gode,

    cela rentrerait dans le cadre de ce que je t’ai répondu dans l’autre fil,

    à savoir, un traumatisme physique

    qui expliquerait une insensibilisation momentanée, plus ou moins longue

     

    Un autre problème a soulevé, j’ai eu l’occasion il y a un petit moment de fumer quelques tafs dans un pétard et je me suis aperçu que l’orgasme était présent et fort , plus tard j’ai refumé et l’orgasme est venu aussi très rapidement et fort , alors j’ai continué à fumer deux trois taf dedans presqu’a chaque fois pour faciliter et ça marchait . et là depuis une bon mois plus rien.

    tu n’es pas très clair dans tes explications, je vais te répondre par rapport à ce que j’ai compris,

    donc, au début, en fumant des pétards, tu t’es rendu compte que le plaisir était bien là,

    bien intense

     

    mais cela s’est arrêté depuis malgré que tu continues de fumer

    avant tes séances, le plaisir n’est plus là,

    bon c’est peut-être juste lié à l’histoire du god,

    la zone a subi un traumatisme, il faut attendre un peu

     

    il y a un membre, ici, qui vient occasionnellement , désormais,

    et qui fume aussi toujours avant ses séances,

    et il développe une pratique splendide qui le satisfait totalement

     

    quant à toi, je maintiens que c’est un blocage psychologique qui revient très régulièrement

    qu’il y aurait moyen de défaire , une bonne fois pour toutes

    et d’avoir du plaisir, tous les jours si tu en as envie

    mais tu ne sembles pas prendre en considération cette explication

     

    je ne répondrai plus à d’autres questions de ta part, ici,

    tu as ton fil, mets y tes questions

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48870
    bzo
    Participant

    il y a quelques jours,

    j’ai appris des nouvelles expressions, genderqueer, gender fluid,

    je cite:

    Le terme gender fluid peut se traduire en français par la fluidité de genre. C’est-à-dire qu’il désigne une situation où le genre d’une personne est fluide et oscille entre féminin et masculin, de façon permanente ou temporaire

    c’est tellement moi, durant l’action,

    je sens les genres en moi qui interagissent,

    je circule en toute liberté entre les deux

    et c’est tellement splendide, tellement épanouissant,

    comme moments

     

    pourquoi? parce qu’on éprouve sur tout le spectre en nous,

    nos sensations, nos émotions, dans ces moments-là,

    voyagent sur tout le spectre du ressenti,

    on se sent plein, entier, immense,

    on habite toute notre corps, tout notre esprit,

    le temps de la séance

     

    enfin, du moins,

    on habite beaucoup plus d’espace, en nous

    qu’habituellement,

    on occupe des territoires inconnus

    qui se révèlent de plus en plus en nous

     

    curieusement, enfin peut-être pas,

    dès que c’est fini,

    je ne me sens rien d’autre que juste, un mec de base,

    n’éprouve aucune envie, aucun fantasme,

    qui irait dans ce sens,

    d’exprimer une fémininité, enfouie en moi,

    d’exprimer cette fluidité de genre, si miraculeuse

    que je ressens pourtant tellement durant l’action,

    ce ne sont pas juste des idées,

    on le sent tellement incroyablement dans sa chair

     

    n’interagissant avec personne sexuellement, depuis de nombreuses années,

    j’ai trouvé cette source en moi,

    pragmatique, j’ai immédiatement senti l’aubaine,

    la possibilité d’une source extraordinaire de plaisir,

    aussi, j’ai fait ce qu’il fallait,

    j’ai appris à effacer les frontières de mon genre

    et vivre dans une parfaite fluidité,

    les fluctuations et les interactions,

    du masculin et du féminin en moi

     

    bon, il fut être honnête,

    le féminin, est plus puissant, beaucoup plus puissant,

    je le savais, tout le monde le sait,

    même si avec le plaisir prostatique et le plaisir anal,

    cela s’équilibre plus ou moins

    mais avec ce que j’appelle, le plaisir en mode yin,

    cela s’équilibre totalement

     

    non seulement, cela s’équilibre

    mais cela se confond totalement,

    on a le meilleur des deux mondes,

    c’est quelque chose de tellement épanouissant, encore une fois

    car on est capable de ressentir sur tout le spectre

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48869
    bzo
    Participant

    je suis malade depuis hier, rhume, voire pire,

    j’ai du papier de verre dans la gorge,

    me sens lourd, vaseux, faible

     

    la seule chose en moi qui se porte bien, très bien, même,

    c’est ma pratique,

    aussi je n’arrête pas, je m’envoie en l’air à tout bout de champ,

    ainsi, les symptômes de la maladie s’évanouissent, comme par miracle,

    pour quelques instants,

    je déploie mes ailes, je suis au milieu du ciel, flamboyant, impérial,

    sans aucune trace de faiblesse, de fièvre, de douleurs par-ci, par-là

    en réponse à : Ma progression stimulation prostatique #48868
    bzo
    Participant

    une raison n’est pas l’autre

     


    @nousta
    a fréquenté tout un temps, ce forum

    et il avait très régulièrement des périodes , sans,

    ça va par vagues, chez lui

    et c’est dommage,

    pour lui

     

    car le blocage se situe toujours dans notre tête,

    on se dresse ses propres barrières,

    avec une vitesse effarante

    et d’une solidité terrible,

    après il faut tout un temps, pour les abattre

     

     

    il peut être si délicat de se connecter à son corps,

    autant c’est  plus aisé quand on interagit avec quelqu’un d’autre,

    l’altérité, l’autre,  nous sert de guide

    et donc, si on est un minimum à l’écoute,

    on obtient déjà des résultats intéressants

     

    alors que tout seul, eh bien, il n’y a personne pour nous guider,

    personne pour nous donner des indications,

    on peut très rapidement se retrouver dans un cul de sac

    et y rester de longs jours à essayer de continuer droit devant

     

    pourtant le corps est toujours là

    qui cherche le contact avec nous,

    il faut apprendre à reconnaître les signaux qu’il nous envoie

    et ne pas les confondre avec ceux de notre intellect

    qui, comme je le décris plus haut,

    n’aime pas à renoncer à ses prérogatives,

    n’aime pas à laisser le gouvernail

     

    la meilleure manière,

    c’est de s’appuyer sur les automatismes qui ont fonctionné déjà

    et même s’ils semblent avoir perdu leur pouvoir,

    continuer comme si ils étaient efficace, sans rien changer

     

    on tourne à vide et on finit par paniquer,

    on essaie de changer des choses

    mais ce n’est pas le bon moment pour cela,

    vraiment pas

     

    une fois que la machinerie s’est bien réenclenchée

    et tourne à nouveau à plein régime,

    alors on peut recommencer à expérimenter

    mais tant que cela n’est pas le cas,

    il faut s’en tenir aux recettes qui ont délivré des plats succulents, à un moment donné,

    pas commencer à changer les ingrédients

    sinon on obtiendra plus que des plats indigestes, pendant tout un temps

     

    en réponse à : Ma progression stimulation prostatique #48860
    bzo
    Participant

    pour résumer,

    n’écoute pas tout ce que ta tête te raconte

    ou te fait comme ressentir

     

    imperturbablement applique tes automatismes acquis,

    ceux qui ont fonctionné à un moment donné,

    même si les premières minutes, il n’y a aucun résultat

    en réponse à : Ma progression stimulation prostatique #48859
    bzo
    Participant

    hello

     

    alors, à moins d’avoir subi une opération de la prostate

    ou un autre sérieux traumatisme physique,

    je dirai que c’est plutôt dans la tête que cela se passe

    ou plutôt pour être précis, que cela ne passe plus

     

    j’ai souvent essayé de décrire ce mécanisme,

    le corps et l’esprit doivent pouvoir se relier,

    avoir un lien puissant qui les unit, durant l’action

    et cela implique à parvenir à mettre en sommeil,

    son intellect, son soi, son ego

    qui sont le locataire habituel dans notre tête,

    celui, aussi qui est aux manoeuvres, au quotidien,

    au fil des heures

     

    l’action prostatique, pas seulement prostatique, d’ailleurs,

    anal, pénien, tous les types de recherche de plaisir,

    sous-entendent une écoute accrue, voire exclusive,

    de son instinct, de ses pulsions, de son imagination

     

    et que donc, le contact entre le corps et l’esprit , s’établisse,

    ainsi le courant passe, quelque soit le type de pratique

    et l’intellect, c’est l’oiseau perturbateur,,

    c’est le gros nuage noir

    qui directement, nous coupe des rayons de soleil de la volupté

     

    il peut simuler des messages du corps, nous induire en erreur de mille manières

    pour pouvoir reprendre en main, le cours des opérations,

    qu’il n’aime pas abandonner, même pour quelques secondes

     

    donc, pour moi, dans ton cas,

    ce que tu ne parviens plus à faire, c’est établir ce contact avec ton corps

    parce que tu subis les injonctions, les directives , de ton intellect

    qui, encore une fois, nous envoie ses ses messages sous toutes sortes de formes,

    il faut apprendre à les décrypter,

    cela peut être sous forme de découragement,

    d’injonctions à faire plutôt ceci ou cela,

    ou juste nous faire sentir comme un mur impénétrable,

    là où avant on s’enfonçait comme dans du beurre

     

    notre intellect est comme un scorpion,

    prêt à nous empoisonner avec son propre dard,

    plutôt que de lâcher ses prérogatives,

    d’être le seul commandant à bord

     

    il faut apprendre à reconnaître ce qui vient vraiment du corps

    et ce qui vient de notre moi pensant, notre intellect

    et ne plus faire attention aux secondes ,

    continuer avec les automatismes qui ont fonctionné à un moment donné,

    attendre 30 secondes, 1 minute, 15,

    jusqu’à ce que le mur qui s’est érigé, cède, soit fracassé à nouveau

    et que tu ais accès à la source, à nouveau

    en réponse à : Journal du prostatomane #48856
    bzo
    Participant

    hum,

    ici :

    il n’y a pas d’autre moment que magique,

    il fallait lire;

    il n’y a pas d’autre mot que magique,

    en réponse à : Journal du prostatomane #48833
    bzo
    Participant

    les grandes chevauchées, au lit,

    c’est bien, c’est merveilleux, bien sûr

    mais ce que je préfère,

    ce sont ces petites moments de magie que j’injecte dans mon quotidien,

    au fil des instants,

    dégustés, parfois, juste en une fraction de seconde

    et déjà oubliés

     

    déjà oubliés, vraiment?

    oh que non,

    je les chéris,

    ils sont tous quelque part dans ma boîte à souvenirs,

    ils forment un humus riche, fertile,

    sur lequel je me construis

     

    la maison de l’instant présent,

    a des fondations,

    plus ou moins meubles,

    est en perpétuel réaménagement,

    en même temps qu’on tente d’y loger

     

    hier, je cuisais des pommes de terre à la vapeur,

    à un moment donné, j’ai senti un appel de mon corps,

    j’ai couru, sans attendre, à sa rencontre,

    cela n’aura duré qu’une vingtaine de secondes

     

    mais comment dire,

    il n’y a pas d’autre moment que magique,

    oui, c’était complètement, totalement, magique,

    l’instant d’avant, j’étais en train d’inspecter des pommes de terre,

    leur état de cuisson

     

    et l’instant d’après,

    j’étais intimement lié à mon corps,

    emporté par une vague de volupté, tellement ineffable,

    tellement ressentie partout, dans tout mon être,

    aucune drogue ne peut vous faire vivre une expérience pareille

    en réponse à : Journal du prostatomane #48826
    bzo
    Participant

    moi qui n’ai jamais aimé que les activités

    où il faut faire preuve de créativité, d’imagination,

    où l’émotion a sa part à jouer,

    je suis servi

     

    se caresser, sourit aux imaginatifs,

    il faut être un artiste, quelque part,

    pour éveiller une volupté riche et durable, en soi

     

    jouir, c’est créer dans l’instant,

    un moment de fusion entre son corps et son esprit,

    chevauchant les énergies

     

    on met en avant toujours, le plaisir, la volupté, les orgasmes,

    comme raisons pour laquelle tout le monde aime tellement le sexe

    mais on l’aime presque autant, sans s’en rendre compte

    parce qu’il nous permet, un instant, d’être un authentique créateur,

    de laisser s’exprimer notre imagination, notre ressenti, nos émotions

    en mode majeur,

    en toute de liberté

     

    cela nous manque tellement au quotidien,

    écrasé qu’on est par cette réalité

    avec ses règles, ses procédures, son absence d’épaisseur

     

    nous avons perdu le contact avec notre corps

    mais avec notre imagination, aussi,

    durant le sexe, bien fait, tout seul ou à plusieurs,

    on les retrouve, un instant,

    on les redécouvre, émerveillé

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48737
    bzo
    Participant

    bien comprendre le mécanisme du mode yin,

    le plaisir au féminin,

    il s’agit de faire monter celui-ci,

    de le laisser prendre les commandes de notre corps,

    sans aucun frein, sans aucun tabou

     

    cela veut dire, aussi, et surtout,

    et c’est là que la connexion du corps et de l’esprit,

    prend toute son importance,

    au plus celle-ci est puissante, au plus on y parvient,

    c’est de parvenir à ce que tous les différents types d’ondes,

    produites par le corps,

    se mettent de plus en plus, au service de ce plaisir au féminin

     

    qu’ils perdent leurs spécificités, leurs nuances, habituelles,

    comme par exemple, celles des plaisirs prostatique, anale ou pénien

    et qu’elles ne soient plus que des ondes servant de carburant, en quelque sorte,

    pour déployer en nous,

    l’infinie variété, richesse et intensité,  des nuances,

    d’une volupté, d’une jouissance, radicalement différentes

     

    un ressenti comme nouveau,

    une perception, dans l’instant, comme nouvelle,

    une façon de se mouvoir, de se poser dans l’espace, très nettement androgyne,

    issue de l’interaction du masculin et du féminin, en nous

     

    une façon où le corps et l’esprit sont totalement de concert,

    sont unis (quand tout fonctionne bien)

    condition sine qua non

    et donc, chaque sensation est ressenti dans tout l’être

    car le corps et l’esprit unis,

    avec l’intellect,

    le petit soi dans la tête, le pilote habituel, au repos forcé,

    on est comme un immense hangar,

    prêt à résonner, de partout,

    la moindre résonance,

    devenant audible dans le moindre recoin

     

    il n’y a plus qu’à se laisser aller, se laisser entraîner,

    plus facile à écrire qu’à faire, bien sûr,

    cela demande du temps, beaucoup de temps,

    du travail, beaucoup de travail,

    sur soi

     

    pour y parvenir,

    c’est un “work in progress”, en fait,

    tout le long de sa vie,

    il n’y a pas de limites jusqu’où on peut aller,

    cela contribue à garder l’émerveillement intact,

    cela parait neuf, à chaque fois

    et cela se révèle,

    dans toute sa splendeur, toujours plus

    en réponse à : Journal du prostatomane #48732
    bzo
    Participant

    on finit par se construire un royaume,

    dans les interstices, dans les recoins poussiéreux,

    se construisant une trajectoire,

    déterrant de sous les couches entassées,

    au fil des années,

    les trésors oubliés dans la cave

     

    guirlandes discrètes sous la peau,

    dégustation en toute intimité,

    derrière des volets clos,

    la fête bat son plein,

    le coeur brille, l’âme s’illumine,

    les hanches dansent,

    le rythme du désir, est dans les reins

    des notes de musique s’échappent

    par tous les pores de la peau

     

    surnager, entrevoir le ciel,

    aimer et respecter la vie,

    flamboiement perpétuel dans le coeur,

    vibrer, vibrer, de tout son être

    en réponse à : Journal du prostatomane #48731
    bzo
    Participant

    je frotte lentement mes cuisses, l’une contre l’autre,

    comme j’aime tellement le faire, à tout bout de champ,

    chez moi, quand je suis seul,

    je masse ainsi mon petite paquet,

    comme il est doux, comme il est soyeux,

    comme il est généreux,

    jutant abondamment vers l’intérieur, d’un chaud nectar

     

    je mets le doigt de temps à autre à mon méat

    pour vérifier si je n’ai pas éjaculé,

    tellement cela brûle délicieusement, là-en bas,

    comme si de la lave ineffable circulait dans mon sexe

    mais non, c’est juste le haut d’une vague voluptueuse,

    particulièrement intense

    qui m’a traversé

     

    je fais monter des contractions, maintenant,

    lente et irrésistible sensation de pénétration,  dans mes entrailles,

    ineffable mouvement de va et vient,

    je fais cela, pour l’instant,

    avec les cuisses encore serrées autour de mes bijoux de famille,

    ainsi c’est un mélange d’ondes prostatiques et génitales,

    qui monte en moi, comme un obus, au ralenti

     

    tentative d’analyser, tentative de décrire,

    cette sensation, pourquoi elle est si incroyablement jouissive,

    de sentir comme un pic épais, raide, monter dans ses entrailles,

    s’y frayer un chemin, frotter au passage irrésistiblement,

    il y a quelque chose, aussi,

    comme d’un soudain changement de densité, dans la région,

    une onctuosité soyeuse, chaude qui envahit la chair,

    quelque chose s’élève en nous,

    fait monter des choses en nous, avec elle,

    un côté monte-charge, ascenseur hydraulique,

    des choses semblent se déplacer qui ne devraient pas bouger,

    quelque chose glisse, en nous, sur roulement à billes,

    comme hors du temps et de l’espace, pour un moment,

    en même temps, dans la chair et dans une autre dimension de celle-ci,

    une émotion splendide, épaisse, dense,

    charnellement, soudainement, nous envahit,

    se répand dans tout le corps, à partir du bassin,

    les hanches se mettent en mouvement langoureusement, pour accompagner,

    une galaxie de volupté se créé en nous

    où l’on se perd, où l’on voyage à des années-lumière,

    pour quelques fractions de seconde,

    à la fois si proche et si éloigné de ce monde,

     

    une combinaison d’un peu tout cela,

    ma foi

    en réponse à : Journal du prostatomane #48730
    bzo
    Participant

    offrir son cul,

    le plaisir d’offrir son cul,

    à personne

     

    personne n’est nécessaire

    pour avoir du plaisir à offrir son cul,

    personne

     

    personne n’est nécessaire,

    pour avoir du plaisir à écarter ses fesses, à les resserrer,

    à se sentir pénétré, pénétrant,

    à se sentir chevaucheur, chevauché,

    personne

     

    le plaisir, de se sentir femme pénétrée

    d’avoir des hanches dansantes,

    des seins gonflés, des tétons durs,

    vibrants sous des doigts

     

    et  en même temps,

    le plaisir de se sentir une verge dressée, dure,

    enfouie en elle,

    qui fait chanter notre corps, actuellement,

    personne est nécessaire

     

    personne est nécessaire, tout le monde est nécessaire,

    une femme est nécessaire, un homme est nécessaire,

    mais pas forcément, dans deux corps,

    un d’homme et un de femme,

    miracle du désir,

    miracles des ressources enfouies,

    en chacun de nous

     

    il et elle, entremêlés

    forment un seul cercle immense,

    au genre fluctuant,

    de par le monde, dans les corps

     

    j’ai rejoins le cercle, pour un instant

    tu as rejoins le cercle, pour un instant

    il a rejoint le cercle, pour un instant

    elle a rejoint le cercle, pour un instant

     

    personne n’est nécessaire,

    tout le monde est nécessaire,

    ode aux troubles infinis,

    des vertiges éveillés par le désir,

    qu’on peut percevoir dans le moment,

    en dedans et par de-là,

    les frontières du genre de son corps

     

    ode à tous les capiteux jeux de miroir

    dont notre chair est capable

    pour nous entraîner sur le tobogan voluptueux,

    d’une exquise dégustation animale

     

     

    en réponse à : Soirée débutant coquine #48727
    bzo
    Participant

    salut,

    pour ce genre d’information,

    va plutôt sur le discord, liéé à ce site,

    tu y trouveras des libertins,

    très compétents quand aux lieux à fréquenter, à Paris, comme en province

    en réponse à : Journal du prostatomane #48725
    bzo
    Participant

    l’orgasme a fini par déferler,

    cela a pris une demie heure

    mais l’explosion est là, désormais,

    elle m’emporte comme un fétu de paille

     

    je suis pantelant, haletant,

    le souffle coupé, par moments,

    encore deux ou trois doigts,

    profondément enfoncés dans l’anus,

    couché sur le lit, pas mal de travers, pas mal tordu,  même,

    les génitaux entre les cuisses, tout à leur manège, genre tango lascif,

    les doigts de la main libre, s’affairant autour d’un téton

    et puis, bien sûr, des contractions,

    la totale quoi,

    plus moyen de faire intervenir grand chose d’autre

     

    je suis immobile, désormais,

    goûtant à une splendide sensation de satiété, dans tout mon être,

    ma tête continue encore de se balancer,

    de gauche à droite, de droite à gauche,

    je n’arrive pas à arrêter le mouvement,

    aucune envie, en fait, de le faire,

    c’est encore le rythme des vagues de la jouissance

    qui déferlaient en moi,

    il y a quelques instants

     

    je dois avoir l’air d’un pantin désarticulé,

    couché à plat, comme collé au matelas,

    pantelant, haletant,

    avec la tête qui se balance comme un métronome, sur l’oreiller

     

    quelle divine sensation de paix, entre mes reins,

    le calme après la tempête,

    un calme majestueux, souverain,

    le ciel est empli d’or, de nuages d’or

    et le vent est une caresse tellement tendre

     

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48724
    bzo
    Participant

    l’expression femme-fontaine, est déjà prise,

    quel dommage,

    je pense à une tout type de femme-fontaine,

    la femme qui est fontaine à l’intérieur

     

    cela fait comme un grand arbre liquide,

    s’élançant, en dansant, tout bruissant,  vers le haut,

    fluidité du cristal liquide de ses branches,

    de ses feuilles, resplendissant dans la lumière

     

    l’océan d’un arbre,  se jetant vers le haut,

    s’écartant en dôme, s’écartant en ondulations,

    campant dans toutes les cellules, sa fluidité, sa circulation,

    formant une chaîne,

    les unissant, les faisant chanter

     

    le chant du vent et du soleil,

    entre les reins,

    toute la sève de la terre,

    en transhumance vers le ciel

     

     

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #48711
    bzo
    Participant

    Tant que tu es en phase avec tes énergies et tes sensations, ta pratique est pertinente

     

    cela, oui,

    je me sens en phase, tellement totalement avec mes énergies,

    c’est fluide, miraculeusement fluide,

    cela court en moi, je me sens comme un réseau,

    je me sens comme une fontaine,

    la complicité avec mon corps, est devenue telle

     

    dans 8 mois, je suis à la retraite,

    j’ai hâte d’y être déjà,

    je pourrais consacrer tout mon temps, à tout ce que j’aime,

    art, littérature, cinéma, théatre, promenade en forêt

    et  puis aussi, bien sûr,

    les explorations intimes, par les chemins de traverse,

    en y passant autant de temps que je veux

30 sujets de 121 à 150 (sur un total de 5,172)