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20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 119)
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  • en réponse à : Mon expérience déroutante #20102
    Lerris
    Participant

    Salut Greg, comment vas-tu ?
    Je suis content que tu avances bien, commences-tu à ressentir un réel plaisir ?

    Et espace tes séances. je pense que notre corps se prépare à une séance dans 1 ou 2 jours et cela renforce son appétit !

    J’essaye de trouver le bon rythme, mais ce n’est pas une science exacte car il faut prendre en compte la fatigue, l’humeur, les hormones…
    J’espace en principe mes séances d’au minimum 1 ou 2 jours minimum. Le problème étant surtout que mon corps continue à travailler sans l’Aneros et que cela ne me permet pas de prendre un réel repos.
    Dernièrement, j’ai senti que certains des muscles autour de ma prostate étaient fatigués, car je ressens comme des crampes lorsqu’ils se contractent trop. Ces derniers jours, j’ai donc essayé de les détendre. Petit à petit, il y a eu un mieux. Et de façon un peu surprenante, j’ai ressenti un titillement au niveau de la prostate. Encore une sensation qui devait être masquée par trop de crispation et de fatigue.

    Enfin je pense qu’il ne faut pas dormir avec l’Anéros, car je pense qu’on perd de la sensation par la suite. Mais ça n’est que mon avis !!!

    Personnellement, et je pense qu’Andraneros sera d’accord, je ne pense pas que dormir avec l’Anéros pose problème, tant que cela reste dans la modération évidemment. Je me vois mal le porter toutes les nuits. Généralement, cela m’a plutôt été bénéfique puisque l’Aneros peut faire son travail dans un état de détente total, le sommeil. Mais, je ne l’ai pas fait depuis longtemps car cela donne des nuits peu reposantes. Déjà que je dors très mal en ce moment…

    Quels anéros possède tu ? que penses tu de l’anéros Eupho

    Je possède l’Aneros Helix, le classique, et l’Aneros Vice, le vibrant, plus gros. Je n’ai pas encore réussi à vraiment apprécier ce dernier. Avec le recul, je pense même qu’il vaut mieux avancer suffisamment longtemps avec l’Helix, atteindre de vraies sensations, identifiables, reproductibles, et ensuite essayer d’autres jouets pour étendre le panel de sensations.
    Je n’ai pas vraiment d’avis sur l’Eupho car je ne l’ai jamais essayé. Il doit sans doute convenir pour ceux qui trouve que l’Helix appuie trop fort sur la prostate. Je ne serais pas contre l’essayer, mais mon budget sextoys est déjà bien assez élevé. Et puis, j’ai d’autres jouets en tête avant d’essayer celui-la. Les Paradises notamment.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #20078
    Lerris
    Participant

    Votre témoignage @lerris me donne l’impression que vous êtes déchiré entre l’importance de la relaxation qui ouvre la porte au lâcher-prise et l’application d’une méthode qui vous ouvrirait la porte du Super O’. La difficulté créée par votre attitude est que lorsque vous vous mettez en mode « application de LA méthode » vous n’êtes plus en mode « relaxation et lâcher-prise ».

    Il y a sans doute un peu de ça.

    Le temps libre dont vous avez disposé récemment vous a conduit à multiplier vos sessions sans répit. Elles semblent produire des effets forts sur vous, même si vous n’êtes pas comblé par le plaisir qu’elles vous procurent. Je confirme qu’il vous serait très profitable de laisser reposer vos muscles et vos nerfs pendant quelques jours.

    Le problème, c’est que se reposer n’est pas facile car mon corps fait un peu ce qu’il veut et je m’aperçois que mes muscles rectaux sont souvent en état de contraction. J’essaye de me détendre consciemment mais même en faisant cela, en respirant doucement, etc. Mon corps a tendance à prendre le relais et les contractions involontaires se mettent en place. Si je fais quelque chose d’un peu stressant, je me rends aussi compte que mes muscles se contractent fortement. Me masturber normalement est également source de contraction et active ma prostate. Bref, je me bats encore une fois pour que ces muscles se relâchent. J’ajoute que, depuis hier, je ressens une sorte de grattement au niveau de la prostate et je sens une vibration, peut-être les battements de mon cœur, au niveau de mon bas ventre. Ça ne m’aide pas à penser à autre chose !

    Mon incapacité à concilier détente, respiration abdominale, contractions volontaires, concentration sur mes sensations et excitation sexuelle m’a conduit à dormir avec le masseur en place.

    J’ai également dormis plusieurs fois avec. Mais, j’ai arrêté parce que je passais plutôt de mauvaise nuits et que, malgré une bonne dose de lubrifiant, cela finissait par être désagréable au matin. Je devrais peut-être recommencer quelques fois.

    Pour répondre à votre dernière question je me permets de vous en poser une autre. Pourquoi ne pas alterner selon votre ressenti et votre humeur des sessions pendant lesquelles vous vous attacherez à appliquer une méthode qui a fait ses preuves et d’autres pendant lesquelles vous laisserez votre être s’exprimer à sa façon ? Si j’en crois mon expérience vous serez surpris de constater à quel point les sensations propres à chaque type de session vont peu à peu converger.

    Je ne vois pas tellement d’autres choix effectivement…

    en réponse à : Mon expérience déroutante #20060
    Lerris
    Participant

    Salut à tous,
    Je reviens faire un petit bilan de ces 3 semaines passées.

    Comme je l’avais annoncé, j’ai multiplié les sessions exclusivement avec l’Aneros Helix. J’ai un peu plus de moments seuls à la maison, j’en profite.
    Mon objectif, durant ces sessions, était surtout de me détendre totalement. Je n’ai pas tout le temps réussi, mais je pense avoir progressé. A chaque expirations, j’essayais de me relâcher un peu plus, en me concentrant sur les zones posant le plus de problèmes.
    J’ai également entrepris de travailler la souplesse de mes muscles régulièrement, afin de réduire les tensions.

    La bonne nouvelle, c’est que durant une ou deux sessions, j’ai retrouvé les fameux nuages dont je parlais plus haut.
    La mauvaise nouvelle c’est que, comme d’habitude lorsque je crois avoir trouvé la “bonne méthode”, je me suis acharné et je n’ai pas retrouvé ces sensations… Grosse frustration.

    Aujourd’hui, j’ai décidé de reprendre les bases du traité Aneros, tout en profitant de ce que j’ai acquis.
    J’ai donc procédé à une période de relaxation en début de séance, puis j’ai entrepris de légères contractions. Habituellement, j’avais tendance à ne rien faire, à me laisser faire, et donc j’ai eu un peu de mal avec ces contractions volontaires. Je me suis aperçu de deux choses. Un, certains de mes muscles du bas ventre sont plutôt fatigués et avaient tendance à me faire mal. Signe que je devrais sans doute me reposer. Deux, j’ai beaucoup de difficulté à suivre les instructions du traité Aneros au niveau de la coordination respiration/contraction. Je m’explique dans le traité, il est dit (en résumé) qu’il faut inspirer (le ventre se gonfle) et contracter légèrement à ce moment-là. Puis, il faut expirer et détendre les muscles. Or, dans mon cas, je trouve bien plus naturel de faire l’inverse. En fait, si je laisse faire mon corps, les muscles rectaux se contractent à l’expiration et se détendent à l’inspiration. Est-ce normal ? Et surtout, est-ce un problème pour la progression ?

    Pour en revenir à la session, j’ai ressenti des sensations différentes de mes précédentes séances. Dans le sens où j’ai beaucoup plus senti l’Aneros bouger et, à la fin, j’avais le souffle court et l’Aneros faisait de court va et vient assez agréable sur la prostate, qui m’ont un peu fait décoller (mais pas de nuage par contre). La séance m’a laissé tremblant avec l’esprit léger.

    Pour résumer tout ça, je suis encore paumé 😀
    Je ne sais pas si je dois continuer mes sessions pendant lesquelles je ne fais rien à part respirer et me détendre, ou si je dois plutôt suivre le traité, comme je l’ai fait pendant cette dernière séance, et contracter légèrement jusqu’à ce que mon corps prenne le relais…

    en réponse à : 1er bilan après une dizaine de sessions #19889
    Lerris
    Participant

    Salut Fidelio !
    Content de voir que tu progresses. Encore une fois, je me reconnais dans ce que tu décris.

    Le lendemain fut une vraie journée calvaire dans le sens où je me suis cru dans la peau de l’héroïne du Déclic, la BD de Manara : ma prostate me titillait tellement que je devais constamment la tenir à l’arrière de ma conscience, et si jamais je lui laissais de la place au premier plan, le plaisir et les contractions involontaires arrivaient en un claquement de doigts

    Au début, j’étais dans le même état et c’était fatigant, j’avais peur que ça ne s’arrête jamais. Maintenant, éveiller la prostate est plus conscient, je suis moins pris au dépourvu.
    D’un côté c’est presque dommage. Quelque part, être pris d’un désir et d’un plaisir surprise peut être agréable.
    D’ailleurs je vois qu’on a des références en commun avec la BD de Manara !

    J’utilise le mot « prendre » à dessein, ce n’est pas pour rien que la prostate est accessible par l’anus. Pendant la séance je me suis délibérément imaginé dans la peau d’une femme qui se fait prendre, dans ce but précis.

    Je ne sais pas si c’est quelque chose que l’on partage tous, mais en tout cas, cela m’est arrivé aussi. Le fait de visualiser cela permet d’appréhender le moment de façon très différente de d’habitude. Nous les hommes sommes trop souvent dans une situation de contrôle, de domination et le fait d’être un peu plus passif sexuellement, de se laisser aller, n’est pas forcément bien vu. Bref, je trouve ça bien de pouvoir expérimenter autre chose et d’y prendre du plaisir.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19877
    Lerris
    Participant

    Salut @Lucky et merci pour ton message !

    Eh oui, pas facile d’aller à contre courant de ce que l’on a appris toute sa vie !
    D’ailleurs, je me disais que le plaisir prostatique devait être encore plus difficile à découvrir si on s’y met tard dans la vie.

    La relaxation, le relâchement musculaire, le lâcher prise, l’offrande de son corps à quelque irrationnel accompagne le plaisir prostatique, à tel point qu’au bout d’un certain temps de pratique, on peut se demander si finalement cette offrande et ce lâcher-prise n’est pas plus important même que le plaisir associé en ce qu’il touche toute la vie, le quotidien, la relation aux autres.

    Effectivement, le but, au final est sans doute de réussir ce lâcher-prise. L’orgasme prostatique ne serait alors qu’une conséquence (une récompense) pour avoir atteint cet état de relâchement total. Je me souviens avoir lu que, de toute façon, plus on recherche l’orgasme, plus il s’éloigne. Il ne faut donc pas le viser directement je suppose, mais plutôt travailler sur la relaxation. L’orgasme se présente alors de lui-même.

    J’ai pour ma part l’impression d’être sur un petit nuage, heureux et amoureux de tous, ceux qui passent, mais les femmes principalement. Mon regard a changé, je me rends compte que je peux plus facilement comprendre une situation donnée. Exemple : l’autre jour un homme me regarde avec un regard assassin sans que j’en sache quelque chose, je le regarde et je lui décoche un des plus beaux sourires de fond d’âme ! J’ai vu son visage se transformer en un temps record et apparaître le gentil garçon qui s’y trouvait caché. C’était trop drôle. Je pense que mon attitude ici est directement un effet de ma transformation, de mes découvertes prostatiques et de ce lâcher-prise dans lequel en fait je me suis installé quasiment en permanence.

    Cela me semble logique que réussir ce lâcher-prise influe sur la vie de tous les jours, l’état d’esprit, etc. C’est un peu le Satori zen, finalement.
    Personnellement, même si je n’ai pas encore complètement atteint cet objectif, j’en ressens généralement les effets juste après une séance : un calme profond et un certain bien-être. Cependant, ça ne dure pas et le stress revient généralement au bout de quelques heures.
    Il faut dire, qu’en ce moment, j’ai de gros soucis avec mes tensions musculaires. En fin de journée, c’est une véritable torture et mes nerfs sont à vif.

    J’en profite de ce message pour faire une petite mise à jour.
    Ce matin, au réveil, j’ai senti ma prostate se réveiller et j’en ai donc profité pour pratiquer la relaxation. Mes muscles des jambes se sont bien comportés, je n’ai presque pas eu de problèmes de crispation de ce côté-là.
    Le plus dur, ça a été lorsque la sensation aigu s’est faite sentir au niveau de ma prostate. Mes abdominaux et ma respiration ont tendance à se bloquer dans ces moments-là.
    Mais, j’ai tout de même noté que, de temps en temps, à force de travail, il se passe une détente global de tout le corps. Sans vraiment que ce soit un effort conscient de ma part, tous les muscles se relâchent et je m’enfonce dans le matelas.
    Autre chose : après une montée particulièrement intense de la “sensation prostatique aigu” (Je pourrait l’appeler SPA, mais c’est déjà pris), j’ai ressenti des fourmillements provenant des profondeurs de mon corps, et il me semble que cela ressemblait fortement aux “nuages” dont je parlais il y a quelques jours…

    J’ai l’impression d’avancer un peu. Mais, je dois dire que ce n’est vraiment pas facile. C’est épuisant de devoir lutter pour se relâcher complètement, c’est paradoxal.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19829
    Lerris
    Participant

    Merci @Fidelio.

    J’ai essayé d’appliquer ça à une séance Aneros Helix ce matin. J’étais seul chez moi, ce qui est assez rare.
    Pas facile d’arriver à détendre les muscles qui me posent problème, mais j’ai l’impression qu’il y a déjà du mieux.
    Cela ne m’a pas permis d’atteindre les nuages, mais j’ai tout de même eu des sensations plaisantes.

    On va voir ce que tout cela donne avec du temps.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19820
    Lerris
    Participant

    Eh bien, sur ces bonnes paroles, après avoir mis de côté ma prostate pendant 2 petits jours, j’ai finalement cédé à mon corps. Mais, attention, pas n’importe comment. J’avais en tête tout ce dont j’ai parlé plus tôt.

    Donc, hier soir, tout d’abord, j’ai fait des étirements pour décontracter mes muscles.
    Ensuite, une fois couché, je me suis détendu du mieux que j’ai pu.
    Et puis, j’ai essayé de conserver mon esprit “à l’extérieur”, en ne focalisant pas sur la prostate. Je voulais laisser les choses venir à moi. Au bout d’un moment j’ai visualisé une scène érotique en essayant de vraiment ressentir ce que j’imaginais.

    Premier constat, j’ai retrouvé des sensations que j’avais un peu perdu depuis quelques temps. C’est à dire une sorte de monté de sensations, avec le cœur qui se met à battre très fort. Il est déjà arrivé qu’après ce genre de phénomène je ressente les fameux nuages dont j’ai déjà parlé. Mais, pas cette fois-ci. Cette fois, j’ai surtout eu des contractions incontrôlés au niveau de la prostate, du périnée et de l’anus. C’était un peu chaotique.
    Mais, cela m’a permis de bien observer quelques points qui me semble cruciaux (c’est le deuxième constat) : ma respiration a tendance à se bloquer, ainsi que mes abdominaux (ça va ensemble), mon visage se crispe, comme les muscles du haut de mes cuisses.

    Après quelques minutes, j’ai retrouvé mon calme et j’ai surtout essayé de lutter contre ces crispations. J’ai entamé un véritable travail de rééducation contre ce que je considère mon principal problème : mon corps a une grosse tendance à se contracter à la moindre douleur ou sensations un peu aiguë.
    Et je peux vous dire que ce n’est pas facile. Il faut conserver un calme total, se relâcher, tout en surveillant les parties du corps qui ont tendance à se crisper. J’ai pu observer que le haut de mes cuisses se contractent vraiment souvent, sans que je m’en rende compte. Je dois presque me focaliser uniquement là-dessus pour que la contraction ne revienne pas. J’ai d’ailleurs pu constater que, ma prostate continuant à travailler, les sensations irradient jusque dans la haut des cuisses. C’est cela qui provoque la contraction. J’ai donc bien un soucis de ce côté-là !
    Au bout d’un moment, je me suis rendu compte qu’avec du travail, mon muscle finit par rester un peu plus tranquille. Ce qui me permet de me concentrer un peu plus sur le relâchement de mon ventre et de ma respiration.

    J’ai continué ce travail puis je me suis endormi. Pour être réveillé plus tard par une montée de sensation. Ce qui n’était pas arrivé depuis des semaines !
    J’ai donc repris le travail et ce que j’ai pu observer, c’est que le vrai titillement de la prostate est bien masqué par mes crispations. Avec un gros effort pour relâcher ce qui pose problème, j’ai bien pu identifier les sensations. Et même, à la fin, j’ai ressenti un grand relâchement général, que je n’ai pas réussi à entretenir longtemps, mais qui me semble un bon indice de ce qu’il me reste à faire.
    Note : J’ai peu dormi, mais en me levant je me suis senti bien, calme.

    Au final, si j’essaye de rassembler toutes mes réflexions, voilà mes conclusions :
    Ce que j’ai ressenti pendant ces dernières semaines, le titillement dont je parle depuis quelques jours, c’est bien la prostate qui se manifeste mais mon corps ne la laisse pas complètement faire. Le résultat ce sont de fortes contractions, qui peuvent engendrer un peu de plaisir et même une sensation intense infini, mais qui, à mon avis, ne peuvent pas aboutir à un vrai orgasme.

    Je vais donc devoir beaucoup travailler. J’ai l’impression que, jusque-là, ça avait été assez facile, mais j’ai été rattrapé par mes propres limites. Si je veux avancer je vais devoir leur faire face. Le pire, c’est que ça fait des années que je connais le problème. Mon corps est devenu dur, crispé, cassant. Je me fais mal constamment, j’ai des tensions musculaires douloureuses, etc. Il va falloir que je change tout ça, que je m’assouplisse, que je me détende…

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19816
    Lerris
    Participant

    Salut,

    @Andraneros
    :

    C’est cette intensité presque insoutenable qui est à l’origine d’une réaction de défense sous forme de contraction générale, de blocage mental et physique. C’est pourquoi il est si important
    – 1) de se détendre et plus particulièrement de se détendre de plus en plus au fur et à mesure que l’intensité des sensations s’accroît ;
    – 2) de se laisser aller, d’effacer toute attitude de résistance, d’accepter de perdre le contrôle.

    Oui, là-dessus je suis d’accord. Depuis le début, je vois bien que mon corps dresse une barrière de défense lorsque les sensations sont trop puissantes. J’ai réussi peu à peu à réduire cette résistance, mais elle est toujours présente lorsque les sensations vont très loin.

    C’est ce que nous répétons, l’orgasme prostatique est différent de l’orgasme éjaculatoire centré sur le pénis. Il faut donc idéalement s’imprégner de cette réalité le plus tôt possible dans notre cheminement.

    Là-dessus, par contre, j’ai un petit doute personnellement. Je ne veux pas remettre en cause votre expérience évidemment.
    Mais, comme je le disais, il m’est déjà arrivé, durant certaines sessions ou en dehors, d’avoir cette explosion de nuages qui partent de mes fesses, de mon coccyx et de l’intérieur du corps, qui se répandent et me donne du plaisir. Il y a une forme de libération et les sensations sont temporaires, même si je suppose qu’on peut ensuite les répéter.
    Comme je le disais également, mon questionnement, en ce moment, est : Est-ce que cette explosion est un orgasme différent de celui de la prostate et donc du titillement intense et sans fin, ou est-ce que ces nuages sont simplement un aboutissement après ces titillements.

    A noter qu’il m’arrive souvent d’avoir une petite sensation de nuage également au début de mes sessions. Et je les ai ressenti un peu aussi la dernière fois que je me suis masturbé normalement. Mais je ne suis pas sûr que ce soit des “nuages” similaires à ce dont je parle au-dessus.

    Le massage de la prostate permet d’aller bien au-delà de ce plaisir aigu, localisé et fulgurant en ouvrant la voie à un plaisir beaucoup plus profond, beaucoup plus étendu et beaucoup plus long.

    En lisant ce passage de votre message, je me dis que cela semble aller dans le sens de ce que je dis plus haut. Les sensations aigus peuvent sûrement aboutir à quelques chose de plus profond, sans doute ces petits nuages dont je parle. Et peut-être également que ces nuages peuvent durer plus longtemps avec l’expérience. Finalement, nous parlons possiblement de la même chose. Et comme vous le dites, la clef est sans doute dans un relâchement plus profond et le laisser-aller.


    @Fidelio
    :

    La dernière fois j’avais même une main qui bougeait toute seule et qui tapotait le matelas en rythme avec les contractions

    Cela m’est arrivé plusieurs fois également. Durant ma dernière session, ce sont surtout mes pieds qui battaient tout seul.

    On est encore face à un paradoxe apparent, car on est censé selon le traité d’Aneros faire croître les contractions involontaires, qui sont des spasmes des sphincters, de plus en plus violents à mesure que le plaisir monte

    Dans mon cas, je crois surtout qu’il faut que je me préoccupe le moins possible des contractions volontaires au niveau de ma prostate. J’ai l’impression que c’est ce qui me bloque.

    Cela me permet d’aborder mes pensées du moment. J’ai passé deux jours plutôt tranquilles niveau prostatique. J’essaye de penser à autre chose, de ne pas stimuler ma prostate, car je sens que mes muscles sont trop crispés, quelques fois à la limite de la crampe. Je pense d’ailleurs que, du côté des muscles entourant la prostate, je suis suffisamment fort, j’ai presque tendance à penser qu’ils le sont trop. En effet, pendant les dernières séances je les ai senti se crisper très fort et ce n’était pas forcément agréable. Je devais faire un effort conscient pour les relâcher.

    Et j’ai l’impression que, plus je me focalise sur la prostate, plus ces muscles ont tendance à travailler puissamment, trop même. Alors oui, cela finit par apporter une certaine sensibilité au niveau de la prostate, mais au bout d’un moment cela semble me limiter.
    En bref, je pense qu’il faut que je revienne à mes basiques, à ce qui semble avoir fonctionner chez moi depuis le début : placer mon esprit à l’extérieur, avec les sensations aigus au second plan, et laisser venir. Car, je crois qu’en ce moment je me focalise trop sur la prostate. Cela me bloque et me fatigue nerveusement. Je suis trop à la recherche de ce fameux plaisir, c’est contre-productif car cela occupe mes pensées chaque jour. Durant les séances, cela finit par me crisper. Lorsque les sensations ne sont pas assez fortes, je rajoute la stimulation des tétons et c’est encore pire.

    D’ailleurs, je m’aperçois que c’est dans ma nature et que c’est un phénomène qui est revenu constamment au cours de ma progression. Chassez le naturel, il revient au galop.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19779
    Lerris
    Participant

    Votre progression ressemble à la mienne avec ses hauts, qui me faisaient penser que j’y étais, et ses bas qui me donnaient l’impression d’avoir tout raté.

    C’est un peu ça effectivement. Quand je suis en plein dans une session intense, j’ai l’impression d’avoir touché le but. Quand je suis hors de cette séance, j’ai l’impression que pas du tout.

    Bref, après mon message d’hier, j’ai fait une session Aneros dans la foulée. Cela a duré environ 2h.
    Comme les sessions précédentes, j’ai mis une musique relaxante et j’ai même rajouté quelques étirements avant de m’allonger.
    J’ai choisi un lubrifiant silicone cette fois, car j’avais l’intention de n’utiliser que l’Helix.
    Je précise que je ressentais déjà une certaine excitation avant la session. Dans ce genre de cas, je ressens une sorte de pulsation dans mon corps.

    Comme c’était hier, et comme je le disais précédemment, j’ai du mal à véritablement me souvenir de ce que j’ai ressenti une fois l’Aneros inséré et l’état de relaxation requis installé.
    Je me souviens surtout qu’à un certain point j’ai ressenti une sensation presque irritante au niveau de l’anus et du périnée. Mais, ce n’était pas vraiment de l’irritation et presque du plaisir. Cela ressemblait à ce que j’ai ressenti dans le hamac l’autre jour. A force de s’amplifier, je crois que cela m’a donné du plaisir localement. Difficile de me souvenir. Par contre, j’ai retiré l’Aneros quelques minutes par la suite, pour soulager un peu ce titillement. Quand je l’ai remis, peu de temps après, je n’ai ressenti aucune irritation, ce n’en était donc pas une.

    Je dois dire qu’après 1h30 de ma séance, je n’avais pas grimpé au rideau. Je note d’ailleurs que j’ai des muscles, les muscles ilio-psoas il me semble, qui se contractent souvent pendant mes séances et je dois faire un effort conscient pour les décontracter. J’ai quelques muscles dorsaux qui font pareil. Généralement, c’est en les décontractant que je me rends compte qu’ils sont tendus et qu’ils gâchent mes sensations de plaisir.

    Suite à ces 1h30, je me suis décidé à utiliser une petite aide pour me relaxer et augmenter mes sensations. Je n’entrerai pas dans le détail. Disons que j’ai retrouvé l’état dans lequel j’étais le 9 avril durant la nuit, en plus léger.
    Et là, mes muscles étaient vraiment décontractés, enfin au début, et j’ai tout de suite ressentis des sensations puissantes. Lorsque j’ai rajouté la stimulation des tétons, j’ai décollé. Les sensations sont devenus intenses, presque insoutenables. A un certain moment, j’ai eu l’impression d’être suspendu en l’air par la zone de mon corps entourant ma prostate et mon pénis. A un autre moment, je tremblais de partout. Je ne pouvais plus retenir les spasmes tellement ça me titillait.

    Au bout d’environ 30 minutes, j’ai décidé d’arrêter la session car j’y avais passé assez de temps et j’avais d’autres choses à faire. Je suis allé dans la salle de bain, prendre une douche. Mais, je me suis rendu compte que mon anus et mon périnée étaient très sensibles. Par là, je ne veux pas dire “irrités” mais bien “sensibles aux caresses”. J’ai repris un peu lubrifiant et j’ai entrepris un massage de ces zones, ce que je fais rarement. Cela a était vraiment agréable. De temps en temps, un doigt se frayait un passage dans le rectum et c’était assez délicieux. A cet instant, j’avais l’impression d’avoir un vagin pour anus et un clitoris à la place du périnée. C’était presque tout comme.

    Maintenant, que tout cela est retombé. J’ai toujours des doutes.
    J’arrive de plus en plus à préciser ces doutes grâce à mes séances.
    En fait, ce qui me trouble, en plus de ma mémoire qui efface mes sensations, c’est aussi qu’il n’y ait pas de “libération”. Je suis tellement habitué à avoir une libération éjaculatoire puis une retombée brusque du plaisir, que je ne peux pas rapprocher des sensations “sans fin” à un orgasme. D’ailleurs, durant ma session, j’ai cru tout le long que j’allais éjaculer car j’avais des sensations dans le pénis et je suppose que ce que je ressentais se rapprochait fortement de ce que je ressens pendant un orgasme éjaculatoire. C’était presque frustrant de ne pas pouvoir me libérer par une éjaculation.

    De plus, j’ai du mal à démêler ce qui est vrai plaisir des autres sensations de l’expérience, comme ces titillements, les contractions, etc. Durant la première partie de ma séance, j’ai ressenti une sensation que je croyais perdue et qui me semble se rapprocher vraiment du plaisir. C’est comme si des nuages se développaient à partir de mon coccyx, m’envahissaient et à ce moment je ressens vraiment un bien-être et ce qui me semble être du vrai plaisir.

    Désolé j’écris un roman, mais c’est difficile à expliquer.
    Je voudrais vous faire comprendre comment ces sensations de “nuages, bien-être, plaisir” s’opposent à celles de “titillements intenses, yeux révulsés, spasmes”.
    Dans le premier cas, je me sens bien, je flotte, je suis calme et serein.
    Dans le deuxième cas, je suppose que ça se rapproche d’un orgasme, mais c’est presque insupportable, je perds presque conscience et mes muscles ont tendance à se crisper car les sensations ne font que grandir.

    C’est complètement différent donc. Et je ne sais pas quoi en penser.
    J’adore le premier cas mais cela arrive de plus en plus rarement, je dirais. C’était ce que je pouvais ressentir lorsque ma prostate me réveillait dans la nuit. Ce qui n’arrive plus.
    Le deuxième cas est très intense, c’est bon, mais ça ne s’arrête jamais et j’en arrive à être frustré. D’ailleurs c’est comme ça que je finis par me crisper de partout et à éjaculer sans me toucher. Généralement, dans ce cas, je sors de la séance un peu énervé, fatigué, et déprimé.

    Je dois préciser que je crois être déjà passé du deuxième cas au premier dans une séance. Le titillement montait, montait, montait, et puis d’un coup paf le nuage et ce plaisir particulier. J’aimerais vraiment que cela se passe comme ça à l’avenir, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Pour l’instant, j’ai de temps en temps un petit nuage, et le reste du temps cette sensation qui monte, qui monte… sans s’arrêter.

    Voilà, je vais m’arrêter là avant de saouler tout le monde, si ce n’est déjà fait.
    Je suis encore une fois troublé. Je pourrais en parler des heures, je crois. Car j’ai besoin de l’extérioriser.

    en réponse à : Ma lente progression vers l'orgasme prostatique #19772
    Lerris
    Participant

    Bonjour @Andraneros,
    Je voulais juste vous signaler qu’il y a, je crois, erreur sur le sujet auquel vous souhaitiez répondre.

    en réponse à : Stimulateur Clitoridien #19770
    Lerris
    Participant

    Salut,

    Je ne peux pas t’aider dans ton choix car je n’ai pas de recul sur l’utilisation de ces toys.
    Cependant, je voulais juste préciser qu’il existe aussi le Satisfyer Pro 2, un concurrent du Womanizer, et pas très cher. Je ne sais pas ce qu’il vaut, mais pour les petits budgets, ça peut sans doute convenir. Si le site pouvait faire un test d’ailleurs, ça serait sympa.

    Après, si tu veux un avis perso sur ton choix, je dirais que tout dépend surtout de la sensibilité de ta copine.
    Pour le Doxy Wand, par exemple, je pense qu’il faut aimer les vibrations, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Par contre, ça doit être un poil plus facile à utiliser à deux. Si tu me dis que ta copine n’est pas coutumier de ce genre d’objet, comme toi j’ai un peu peur que ça soit un peu puissant pour démarrer. Mais, je peux me tromper.

    Le Womanizer et autres, ça a l’air plus galère à maintenir en place. Par contre, il semble que ça puisse convenir aux femmes qui n’aiment pas les vibrations ou une stimulation trop directe. Ça a l’air plus subtil. Et puis, d’après ce que j’ai lu, ça peut permettre de multiples orgasmes chez des femmes dont le clitoris reste habituellement trop sensible après le premier. Intéressant donc…
    Perso, j’aimerais bien offrir ce style d’objet à ma compagne.

    Si jamais, tu offres celui-ci, est-ce que ça serait possible d’avoir un retour sur son utilisation ? Enfin, si tu veux bien.
    En plus, c’est intéressant car ça sera une première et vous l’utiliserez à deux apparemment. Et je serais surement dans les mêmes conditions si j’en offre un.
    Je ne demande pas forcément de détails mais plutôt un retour sur la facilité d’utilisation à deux, l’efficacité, la possibilité de multi-orgasmes…

    A bientot.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19768
    Lerris
    Participant

    Franchement, je suis en plein doute.

    Il est certain que j’ai ressenti des sensations de plaisirs, je me souviens bien de certaines.
    Des orgasmes prostatiques, j’en ai sans doute eu, même si, comme je le disais, je n’ai pas de point de comparaison donc je ne peux rien certifier.

    Mais, ce qui se passe en ce moment, c’est que mes sensations se sont modifiées, et pas forcément en mieux. J’ai eu du plaisir, la dernière fois, au niveau du périnée et de l’anus, mais c’était moins profond que d’habitude, moins “complet” aussi.
    Depuis, je suis un peu bloqué là-dessus et j’ai l’impression que cela a effacé les sensations que je pouvais ressentir avant. Et j’ai de plus en plus de mal à me souvenir de comment c’était.

    Ce n’est peut-être qu’une étape…
    Une des explications qui me vient ne tête, c’est qu’en utilisant d’autres toys, j’ai sensibilisé d’autres zones de mon anatomie que la prostate et l’attention de mon corps se focalise plus sur ces zones depuis. Ce n’est pas forcément négatif, mais c’est déroutant.

    Ce que je ressens là tout de suite, c’est l’impression que je ne fais pas assez de session avec l’Aneros Helix. Je me rends compte que j’en ai finalement fait peu ces temps-ci par rapport au début. J’ai l’impression qu’à cause de ça, mon cheminement se dilue un peu. Et puis, je dois être moins détendu aussi. Bref, j’ai besoin de me recentrer et de refaire des sessions exclusive avec l’Helix. Je vais peut-être évité de mélanger plusieurs toys dans la même séance pour éviter de trop troubler mon corps. J’ai sans doute besoin de procéder par étape, en identifiant déjà bien certaines sensations. Pour ça, je dois sans doute me focaliser sur les unes, puis un autre jour sur les autres.
    Va falloir que je trouve un peu de temps à y consacrer.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19723
    Lerris
    Participant

    Salut Hyménée,

    J’ai lu ce soir tout le fil de discussion de Lerris, et c’est vrai que ton parcours est magnifique ! Bravo ! 🙂

    Merci ! Mais je t’avoue que je doute qu’il soit si magnifique que ça en réalité.

    Plusieurs choses me sont venues à l’esprit. La première est que souvent, je me suis dit : c’est pas possible : il y est, mais ne s’en rend pas compte.

    Pourquoi ne pas vous idre simplement que vous êtes arrivés, qu’il n’y a plus rien à aller chercher ?

    Comme je le dis au dessus, je suis dans le doute.
    En fait, comme il est dit dans le traité Aneros, je pense que je ressens cette fameuse déréalisation. C’est-à-dire que, sur le moment, je peux avoir l’impression d’avoir atteint l’orgasme prostatique. Et puis, plus tard, l’impression s’efface rapidement de mon esprit et je ne sais plus bien si ce que j’ai ressenti était un plaisir véritable ou simplement de fortes contractions. C’est bête, je sais, mais c’est ce que je ressens. D’ailleurs, j’essaye d’écrire mes messages ici assez rapidement après mes séances car sinon mon point de vue change et je suis moins enthousiaste.

    Quand j’ai nommé mon sujet “mon expérience déroutante”, je crois que c’était bien choisi car mes sensations ne sont jamais vraiment les mêmes d’un jour à l’autre. C’est aussi ce qui fait que je doute puisque je n’ai pas de repères. Si cela change constamment, c’est peut-être que je n’ai pas vraiment atteint ce fameux orgasme. Difficile à dire, forcément.
    De plus, chaque fois que j’ai l’impression d’avoir acquis le cheminement qui me mène vers du plaisir, ce chemin ce dérobe et je n’arrive plus forcément à retrouver le plaisir avec la même “méthode”. C’est assez troublant.

    Sinon, j’ai appris avec le Pure Wand à me faire jouir … comme une femme fontaine. stimulation très énergique de l’intérieur du rectum, alors que ce dernier est dans un état d’ »ouverture » et le demande. Il faut oser être à l’écoute de son corps, attendre qu’il s’exprime, qu’il dise : fais moi jouir, et laisser faire ses gestes pour contenter. Là, l’orgasme prend tout sur son passage, avec une belle palpitation des muscles de la vessie.

    Intéressant ! Cela veut dire que votre vessie se relâche au moment de l’orgasme ?
    Je n’en suis pas là avec le Pure Wand. Et, pour l’instant, les seuls sensations que j’ai pu ressentir et qui impliquaient la vessie, étaient plutôt des irritations en urinant après avoir essayé de stimuler la prostate avec les doigts.

    Il faut oser y aller seul, lacher prise avec ce « on » qu’on a réussi à nommer, mais qu’on n’a pas osé affronter. C’est mon chemin. Je vous le propose. Ce n’est pas le chemin d’Andraneros, qui parie sur les échanges dans le couple. Chacun son chemin

    J’essaye de faire un peu les deux… Lâcher prise dans des moments en solo, mais aussi partager un peu avec ma compagne.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19716
    Lerris
    Participant

    Andraneros : Je suis conscient que le corps ne peut pas être à fond tout le temps. Mais, ça peut tout de même être un peu difficile à vivre. Surtout quand on vient de découvrir un nouveau plaisir, qu’on a l’impression de pouvoir appeler à volonté certains jours. Puis, on se lève un jour, et c’est comme s’il n’y avait plus rien, et on se demande si on a pas tout simplement rêvé.
    Mais bon, comme vous le dites, les sensations reviennent avec un peu de patience. Il faut juste que je m’y habitue et que je profite des creux pour me reposer et penser à autre chose.

    Je dis ça, mais hier je ne l’ai pas fait. Le matin, c’était le calme plat (quand j’ai écris mon message), mais l’après-midi ça s’est un peu réveillé. J’ai eu un petit moment de libre à ce moment-là, et j’ai décidé d’essayer le Vice assis et sans vibrations. Des sensations sympas, mais ça finit par faire mal au niveau des deux butés. Au moment d’aller le retirer, je me suis dis que j’allais essayer de l’utiliser à la main pour voir. Je m’étais bien habitué à l’objet et donc j’ai pu le faire glisser entièrement. J’avoue que ça a été un moment très appréciable.

    Plus tard, je suis allé me reposer dans mon hamac. Et là, j’ai visualisé deux points qui m’envoyaient des signaux, au niveau du périnée et de l’anus. Je crois que j’ai eu des orgasmes et de la prostate et de l’anus. En fait, difficile de faire la différence c’était peut-être même des orgasmes du périnée. J’avais le muscle qui se contractait et se décontractait, soit au niveau du périnée, soit au niveau de l’anus. C’était différent de d’habitude, je crois que la session avec le Vice a augmenté ma sensibilité rectale. Les sensations se sont répétés ce matin sur la plage… Plus doucement évidemment. C’est un bon exercice car il faut rester très calme et éviter les spasmes, sinon ce n’est pas très discret !

    Je me dis quelques-fois que les périodes creuses proviennent en réalité d’une sensibilité qui s’émousse avec le temps, si je ne la ravive pas. Comme vous le savez, je ressens toutes ces sensations sans l’Aneros en place. Et ces sensations progressent après une session avec l’Aneros. Je me dis donc que l’Aneros ou les autres jouets allument les braises et que la flamme brûle ensuite les jours suivant, mais finit par s’estomper…

    Fidelio : Immisce toi tant que tu veux ! 😀 On est là pour partager. Concernant nos frustrations, je suppose que cela vient d’un manque d’expérience. On a peur que les sensations ne reviennent jamais. Mais, je suppose qu’avec le temps on apprend à faire avec les hauts et les bas.

    Je remercie moi aussi Andraneros sans qui le forum ne serait pas le même !

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19713
    Lerris
    Participant

    Si les conditions sont réunies. Comme vous le dites.
    Car, en ce moment, j’ai un peu des hauts et des bas.
    Certains jours, l’étincelle prostatique est absente. Comme en ce moment.
    Je suppose que mes tensions musculaires, mes maux de ventre, ma fatigue et une petite baisse de libido n’y sont pas étrangers.
    Cependant, c’est assez frustrant, car on finit par s’habituer à un accès plus facile au plaisir prostatique. Les jours “moins bien”, j’ai tendance à essayer d’aller chercher quand même ce plaisir, alors que mon corps ne veut pas. Ce qui me conduit à pas mal de crispation et un peu de déception.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19707
    Lerris
    Participant

    A propos de la première partie de votre message, je reste tout de même sur mes gardes, on ne sait jamais.

    C’est vrai que mes relations sexuelles ont un peu évoluées, le plaisir est encore plus grand et forcément ma compagne s’en est aperçu. Ça ne pose pas de problèmes, il me semble, je pense même que c’est pour le mieux et que ma compagne apprécie de pouvoir me donner ce plaisir. Depuis que j’ai découvert l’Aneros, et que je pratique, je me casse presque la voix à chaque ébat amoureux, je suppose que c’est bon signe.

    Effectivement, les sensations que j’ai ressenties étaient similaires à celles dont j’ai parlé précédemment. Le plaisir est tellement fort que ça en devient presque insupportable et j’ai l’impression que je vais m’évanouir.

    Bref.
    Hier j’ai tenté une séance Helix, puis Vice, puis Pure Wand.
    J’ai démarré comme l’autre fois, d’abord avec l’Helix en me relaxant avec une musique en fond.
    Cela a été agréable, et je pense avoir eu quelques orgasmes.
    Puis, j’ai inséré le Vice. J’ai presque eu un orgasme à ce moment-là tellement j’étais devenu sensible.
    Je suis plus mitigé sur l’effet des vibrations, encore une fois. Cela a tendance à me crisper et à se superposer aux sensations, que j’ai du mal à ressentir. J’ai eu tout de même des moments bien agréables.
    Puis, pour finir, le Pure Wand, du côté le plus gros, étant donné que le Vice avait déjà… “Ouvert la voie”.
    Des supers sensations également, des orgasmes aussi je pense.
    J’ai finis par une masturbation normale car je n’en tenais plus.

    Chacun de ces jouets a sa propre “personnalité”. L’Helix est léger et les sensations sont plus subtils. Le Vice se fait plus sentir et j’ai eu l’impression qu’il épousait vraiment mon anatomie. Les vibrations sont quelque chose de particulier. C’est agréable, difficile à définir, mais cela provoque les contractions au niveau de la prostate. Donc, si les vibrations sont continues, je trouve que la contraction l’est aussi. Le mode alternatif, permet de retrouver des contractions par intermittences. Le pure Wand, n’a rien à voir avec les deux autres même si on peut retrouver des sensations similaires. Je l’ai utilisé sans les mains au début, avec de légers mouvements de hanches, et il se passe vraiment quelque chose. Il est aussi intéressant à utiliser pour aller stimuler plus en profondeur au niveau des sphincters, ou à l’entrée de l’anus. Il peut aussi servir pour du milking. Bref, un objet vraiment intéressant.

    Je me dis que je vais peut-être tester le Vice sans vibration en mode assis. Voir ce que ça peut donner.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19702
    Lerris
    Participant

    Bonjour,
    Merci pour les liens, j’en avais déjà lu une partie, et j’ai parcouru les autres.

    Cependant, une des interventions m’a frappée :

    j’ai 40 ans et moi aussi j’ai voulu accéder à l’orgasme prostatique… Apres avoir essayer quelques sessions avec l’anéros sans réel succès je dois dire… J’ai commencé à prendre conscience de mon corps et déclencher des orgasmes sur commande… Certains dirons que c’est le rêve, mais c’est aussi une véritable aliénation…

    Une boulimie OP mêler à des masturbations classiques ( utiles pour clore définitivement le besoin de recommencer quelques minutes plus tard ) m’ont amener à avoir des problèmes dont je ne suis toujours pas sorti, bien que les choses aillent bien mieux déjà ( voilà plus de six mois )
    Maux de testicules, dysurie, pesanteur dans le rectum… Et ses spasmes qui n’arrêtent pas…
    Pendant plusieurs heures par jour mon pénis se rétracte car les muscles pelviens travaillent encore inconsciemment…
    Pour faire court : Visite chez l’urologue, échographie de la prostate ( ras ), IRM pelviens ( ras)
    Au plus fort de mon problème, je ne pouvais même plus contracter mes muscles tellement ils étaient douloureux…
    Plus d’érection sans sollicitation manuel ( toujours pas revenu ça ) et chaque fois qu’un désir sexuel apparaissait, au lieu d’avoir une érection mon esprit s’ouvrait sur la voie de ses fameux OP…

    Ce genre de retour d’expérience m’inquiète car je ne voudrais vraiment pas qu’il m’arrive la même chose. Surtout que je ressens cette sorte de boulimie.

    Alors, ces jours-ci, j’ai un peu calmé le jeu. Le moment s’y prête car j’ai une petite baisse de libido et des sensations prostatiques. Il faut dire que les quelques jours précédents, comme je l’avais dit, j’ai eu pas mal de sensations. Ça m’a sans doute un peu épuisé. D’ailleurs, ça s’est terminé sur une magnifique relation avec ma compagne, pendant laquelle j’ai failli m’évanouir tellement les sensations étaient puissantes. Le lendemain, je pense que ma prostate était fatiguée, donc repos.

    en réponse à : Mon parcours Helix #19696
    Lerris
    Participant

    Salut Rolep,
    Encore une fois, ton témoignage se rapproche de ce que j’ai pu ressentir. Au début, l’Aneros ne provoque pas forcément grand chose de “sensationnel”. Tu le mets en place, tu as une sensation agréable à l’insertion et puis, plus grand chose.
    Et puis, tu essayes de faire des contractions de toutes les façons possiblse, dans toutes les positions possibles, et puis tu peux même finir à le prendre en main, mais sans obtenir plus que de la tension, de la crispation. Au mieux, tu obtiens une éjaculation, après des heures à te tortiller.

    Et pourtant, l’Aneros fonctionne bel et bien.
    Même si, pour certains (j’en suis), les plus belles sensations se présentent en dehors de son utilisation.
    Cependant, les séances avec l’Aneros sont tout de même importantes car elles permettent de stimuler la prostate, les muscles qui l’entourent et la liaison nerveuse avec le cerveau. Petit à petit, cela se met en place, et tu finis par le ressentir, de plus en plus fort.

    D’après ma petite expérience, tu devrais suivre les conseils d’Andraneros. A savoir, ne rien attendre de tes séances, ne les voir que comme des étapes qui jalonnent ton parcours. Te détendre est également important. Mes premières séances ont finalement surtout étaient une affaire de combattre mes tensions, de dompter mon corps et sa façon de réagir. C’est ainsi que j’ai découvert que les sensations que je pensais absentes étaient en fait masquées derrière mes crispations. Plus je me suis détendu, plus j’ai appris à écouter ces sensations, à les laisser s’épanouir, presque sans rien faire que de calmer mes crispations.

    Bref, persévère ! Je sais que c’est frustant, mais ça vaut le coup.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19675
    Lerris
    Participant

    Quand je disais que mes rares séances me font à chaque fois progresser…
    Hier, la journée a été très riche !
    J’ai passé une bonne partie de la journée à enchaîner les orgasmes sur ma chaise. Je pense que je peux qualifier cela d’orgasmes maintenant car c’est tout de même une montée de plaisir qui s’intensifie puis qui finit par retomber.
    Ensuite, avant ma douche, j’avais très envie de me masturber “normalement”. Je l’ai fait doucement, debout, et les sensations étaient délicieuses. Elles continuaient à provenir de la prostate, jusqu’à la toute fin où elles se sont plus concentrées sur le pénis. J’ai éjaculé en trois fois car je m’arrêtais à chaque fois que je sentais l’orgasme venir.
    Enfin, après m’être couché, les sensations sont revenus. J’étais détendu, mon corps était aussi lourd que de la pierre, et j’ai de nouveau eu quelques orgasmes.
    Et tout cela sans Aneros donc. Pour moi l’Aneros est finalement comme une sorte d’outil pour progresser, monter les échelons à intervalles plus ou moins réguliers. Cependant, une grande partie du plaisir que je peux ressentir, cela se passe sans lui, en dehors de mes séances.

    en réponse à : Mon expérience déroutante #19653
    Lerris
    Participant

    Oui, effectivement, je retire le surplus, mais pas de façon forcené. Et, lors de ma séance précédente, je ne l’ai pas fait car j’utilisais du lubrifiant eau qui est moins problématique au niveau des taches. Bref, je ne pense pas que l’irritation vient de là. Peut-être que j’ai simplement l’entrée de l’anus déjà irrité avant l’insertion de l’Aneros. Je ne sais pas.

    C’est vrai que j’ai moins de mal à retrouver les sensations de plaisir. Je suis moins tendu et j’en fait moins une obsession.
    En journée, sans Aneros, les sensations viennent même à moins d’elles-même. Il suffit d’une musique agréable ou de pensées érotiques, et elles frappent à la porte. Il m’arrive donc d’avoir du plaisir assis sur ma chaise (peut-être des orgasmes, mais j’ai encore du mal à le réaliser). Hier, j’ai même eu une montée de plaisir assez puissante en lisant un livre.

    Du coup, je sais qu’il n’y a plus vraiment d’obstacle à ce plaisir, le fait de le savoir me permet de faire des séances d’Aneros sans me mettre la pression. Je n’obtiens pas forcément un plaisir aussi grand pendant ces séances par rapport au reste du temps, sans Aneros, mais ce n’est pas grave, car ce sont tout de même de bons moments. Et puis, cela me fait vraiment progresser, à chaque fois je sens que ça éveille encore plus ma sensibilité.

    Par contre, un des problèmes du moment, ce sont des tensions musculaires douloureuses qui ne me lâchent presque jamais. Il faut que je m’en occupe car je sais que ça me freine et ça a tendance à m’énerver.

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