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27 juillet 2019 à 15 h 56 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34412bzoParticipant
après la canicule, des pluies diluviennes maintenant sur Bruxelles,
dehors à peine une vingtaine de degrés,
cependant paradoxe, avec les pierres des murs épais de mon habitat encore surchauffées,
chez moi à l’intérieur il fait encore étouffant malgré les fenêtres ouvertesreviens du magasin de bricolage, avais besoin de quelques mèches pour le béton,
histoire de fixer ma bibliothèque fermementsolliciter ce plaisir sexuel si spécial de mon corps,
spécial en ce sens, qu’il semble tellement n’avoir aucun rapport avec le plaisir masculin habituel,
me fait l’effet à chaque fois que je recommence après quelques heures d’activités hors de chez moi,
loin de mon intimité, loin du cocon de mon appartement
et de ses possibilités illimitées de volupté et de félicité dans la chair,
d’être comme un sorcier effectuant avec ses mains des incantations magiques sur sa peau
pour éveiller en lui des sources d’énergies sexuelles mystérieusesje me sens comme un superman, un superman du plaisir sexuel en solitaire,
en même temps, je me rends compte
que la très grande majorité des gens que j’ai croisés toute à l’heure dans la rue ou dans le métro,
s’ils étaient au courant de toutes ces activités,
ils me prendraient pour un pervers, pour un détraqué27 juillet 2019 à 9 h 49 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34411bzoParticipantarf, j’ai l’impression d’être dans le même état d’excitation que hier dans la nuit,
que la tension sexuelle n’a pas diminué d’un pouce malgré les quelques heures de sommeil,
les premières micro-séances ont été incroyables,
mon corps est tellement réactif, tellement sensible au moindre geste, au moindre mouvement
et pour un peu que j’y mette un peu de lascivité,
directement je suis emporté par des vagues géantescela promet un week-end délicieux tout cela,
se forcer à ne pas oublier la menuiserie,
il faut aussi que je termine ma bibliothèque27 juillet 2019 à 9 h 41 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34410bzoParticipanthé hé, hier, j’ai continué loin dans la nuit,
au total pas loin de quatre heures de séance, avec quelques rares interruptions,
je sortais du lit de temps à autre pour continuer,
debout contre un meuble dans ma salle de bain
ou encore à la fenêtre ouverte donnant sur la rue,
deux, trois foisje ne pouvais pas m’arrêter, c’était plus fort que moi,
les vagues de volupté me reprenaient toujours et toujours, m’entraînant,
ne me lâchant plus, devenant de plus en plus irrésistibles,
j’étais comme un objet entraîné par la marée, ma chair en voulait toujours plus
et moi je ne me faisais pas prier malgré la fatigue et l’heure avancéej’ai ainsi pratiqué pendant de longues minutes à ma fenêtre du troisième étage,
gémissant dans le vide, lâchant en continu des chapelets de râles et de cris de toutes sortes,
les yeux mi-clos, le visage noyé dans le plaisir,
inondé de la tête aux pieds, jusqu’au fond de l’âme, de délicieuse lubricité,
appuyé contre le rebord de la fenêtre, penché en avant, comme pris par derrièreles reins bien cambrés, sensation de croupe élastique,
sensation de langueur, de chaleur, inondant dans mon bassin,
sensations de rondeurs, de courbes remuantes,
sensation d’un sexe juteux, bien fendu, entre mes jambes,
comme une petite pile atomique réagissant au moindre mouvement, au moindre contact,
sensation d’allers et de retours par derrière dans ma chair,
sensation d’un dard bien dur montant et descendant, frottant en moi,
je n’arrivais plus à me détacher de la fenêtre malgré le risque d’être vu et surtout d’être entendu
mais toute pudeur, toute retenue, avaient sauté,
les sensations étaient trop fortes, me liant, me rivant, sur placec’est une rue tranquille, pratiquement aucun passage, surtout à cette heure bien au-delà de minuit,
je suis peu visible tout en haut de ce immeuble, sous les toits
mais je me sentais un peu, un peu beaucoup exhibitionniste tout de même, de m’afficher ainsi,
j’aimais cela, comme j’aimais cela,
j’étais en train de hurler aux quatre vents, de me lâcher complètement,
en rut, copulant, sans la moindre gêne, sans la moindre crainte d’être vu ou entendu
libérant sans réserves mon animalité,
sans me préoccuper de quoi que ce soit ou de qui que ce soitpénétré jusqu’au fond de l’âme, je me sentais,
pénétré jusqu’au fond de l’âme par un couteau gentil, fouillant ma viande,
ma petite plaie à vif n’en finissait pas d’être remuée, d’être striée, lacérée, dans ses moindres recoins,
comme je hurlais, oh comme je hurlais
j’étais découpé sur l’autel du plaisir, j’étais sur un grill allumé, au charbon rougeoyant,
embroché, frotté, déchiqueté, par des flammes dansantes, mordantes, tenaces, implacables,
gémissant, l’âme ravie, les entrailles en train de fondre encore et encore,
la chair comme chauffée à blanc, fumante, en train de griller en grésillant27 juillet 2019 à 0 h 32 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34409bzoParticipantbelle séance au lit, longue, douce, puissante
tout est tellement délié désormais, a tellement pris son essor,
est tellement complice,
tout tellement participecette voie est un apprentissage permanent,
acquérir la maîtrise, c’est ne plus rien savoirj’ai tout oublié,
juste je ressens,
juste je ressens que je fais l’amour,
que je suis pénétré, que je pénètre,
que l’interpénétration est totale dans ma chairl’amour en sa plus belle saison,
côtoyer l’ineffable26 juillet 2019 à 20 h 56 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34408bzoParticipanthé hé, week-end!!
ce sera luxure et menuiserie pour moi au programme,
quasi exclusivementj’ai envie de jouir et d’être empli de volupté, du matin au soir
mais il faut que je termine cette bibliothèque,
donc je vais alternercomme mon corps est avide de caresses, de langueur dans le bassin,
d’ondulations lascives, de courbes dansantesdès que j’aurai terminé d’écrire ce message, je vais m’y mettre,
j’en brûle d’envie, je sens des des picotements , de la chaleur , en bas
mon sexe me fait des signes en se dressant et se rabaissant
comme un chien qui a envie qu’on s’occupe de luimes mains me démangent, ma peau me semble assoiffée et ayant besoin d’être abreuvée,
comme cela me manque, ce nectar intérieur, si doux, si voluptueux,
si empli de frissons,
vite cliquer sur “envoyer” et c’est parti26 juillet 2019 à 7 h 16 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34407bzoParticipanthé hé, hier soir, après avoir pris une douche tiède
et m’être mis au lit avec les deux ventilateurs braqués sur moi,
je me suis senti suffisamment d’aplomb que pour pratiquer,
une séance d’un bon quart seulement
mais d’une intensité soyeuse rarej’en suis sorti pantelant, épuisé, la chair repue, assagie, comme rarement,
quelle ivresse rare, quelle lascivité,
moments précieux, sur la pointe de l’instant25 juillet 2019 à 23 h 39 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34406bzoParticipanttrop chaud, trop chaud, trop chaud
pour avoir la moindre pratiquerester bien immobile dans l’axe des ventilateurs
et espérer survivre cette nuit qui s’annonce cauchemardesquej’aurai jamais du ouvrir les fenêtres, j’avais une trentaine de degrés et avec les ventilos, j’étais bien
mais vers 20 h, je me suis dit que je pouvais ouvrir
surtout que j’avais vu un peu de pluie tomberque nenni
maintenant c’est une véritable étuve,
j’essaie de me donner un peu de plaisir, histoire de me changer les idées
mais cela ne fonctionne pas trop25 juillet 2019 à 20 h 21 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34405bzoParticipantnotre pratique n’a pas de limites
parce que jour après jour , on peaufine notre technique,
l’efficacité de celle-ci
et puis surtout parce qu’on apprend à toujours mieux se lâcher
et à faire monter les énergies en nouselles sont notre carburant, notre seul et unique carburant,
au plus on parvient à en injecter dans notre pratique,
au plus longtemps, au plus haut et au plus loin, notre avion va pouvoir voler24 juillet 2019 à 17 h 42 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34402bzoParticipantpar cette chaleur écrasante, 39°,
je travaille dans l’axe des ventilateurs, les fenêtres sont fermées, les rideaux tirés,
sauf un pour que mon palmier reçoive tout de même de la lumièresaine hygiène,
je bois beaucoup, prend beaucoup de douches qui sont vraiment le moyen de se rafraîchir le plus efficace,
je trouve, si on n’a pas une piscine ou l’océan sous la main,
et me fais régulièrement une petite micro-séance, échappée belle au pays de la luxurecela commence à être tellement au point, toute ma gestuelle ,
mes mouvements, ma synchronisation, mes enchaînements,
j’embraie au quart de tour et en quelques secondes, je suis loin, loin, loin,
emporté par d’irrésistibles vagues de voluptéj’aime me sentir en quelques instants totalement délié de l’identité sexuelle de ce corps
me sentir en même temps homme et femme,
vertigineuses perspectives de cette chair sans chaînes
c’est un petit tour de prestidigitateur qui est vraiment bien rodé chez moi,
il me suffit d’un instant, souvent juste un léger mouvement langoureux vers le côté de la tête
mais à l’intérieur tous les verrous sautent en moi, des flux d’énergie se mettent en route,
je deviens cet être hybride, transgressif,
jouissant sans vergogne et sans tabou de tout le potentiel de sa chairtoute cette féminité embrasée en moi,
c’est somptueux,
moments de total épanouissement, moments de totale félicitébzoParticipantIl est en général recommandé aux débutants de faire deux à trois sessions par semaine. Est-ce une règle absolue, ou puis-je céder aux injonctions de mon corps quand il réclame son jouet ? Par exemple, je me suis accordé une séance hier soir, et il se trouve que j’ai encore envie.
bien évidemment que ce n’est pas une règle absolue,
la seule règle absolue, c’est de suivre son désirsi tu as envie de pratiquer tous les jours, aucun problème
moi, je pratique tous les jours quasiment depuis des années
Question matériel, comment s’y retrouver dans les différents modèles ? L’Eupho, qui conviendra à un utilisateur, ne sera pas l’idéal pour un autre auquel le Progasm conviendra mieux. Comment s’orienter ?
il faut tester soi-même, tu peux un peu te fier aux revues ici et là
mais il faut bien savoir que ce qui convient merveilleusement à l’un, peut ne pas convenir à l’autrece ne sont pas des articles hors de prix,
il faut en essayer autant que possible et les ré-essayer car si un modèle à un moment ,
ne t’apporte aucune sensation, peut quelques mois après, faire des miraclescela a été le cas, pour moi par exemple, avec le Nexus G-Rider que j’avais testé
et d’abord il m’avait laissé de marbre ou à peu près
et puis quelques mois après, je l’ai retenté et depuis je n’en utilise plus d’autre
(enfin bon, depuis plus d’un an, j’utilise assez rarement un masseur)
mais c’est mon masseur, il convient parfaitement à mon anatomie, à ma façon de pratiquer,
comme s’il avait été spécialement conçu pour moidonc en essayer le plus possible et de les réessayer à l’occasion,
c’est la seule façon de trouver celui qui nous convient le mieux24 juillet 2019 à 10 h 59 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34399bzoParticipantnu dans le courant croisé des ventilateurs par terre chez moi, penché sur ma librairie en cours de montage,
me relevant, me rasseyant, m’accroupissant, suant, ahanant, mesurant, perçant, vissant,
je dois dire que je suis aussi constamment excité comme une puce
et j’ai du mal à me concentrer sur mon travail
et ne pas arrêter pour me donner du plaisirc’est du au fait que je sois nu et que mon bassin entre constamment en contact avec le bois poncé,
s’y frotte, s’y cogne, l’effleure, s’y presse,
avec en plus mes couilles qui entrent régulièrement en contact avec mes cuisses,
il n’en faut pas plus pour que votre serviteur soit dans tous ses étatsmais le contact du bois massif poncé avec la peau de mon bassin, de mes parties,
c’est vraiment quelque chose de très sensuel et qui éveille toutes sortes d’envie en moi,
c’est en même temps rugueux et doux, lisse, légèrement raclant et tiède
mais surtout très doux, presque feutré, comme impression
puis cela durcit en une fraction de seconde,
c’est progressif en fait comme sensation comme si le bois avait une couche tendre en surface
et dure en-dessousun matériau très sensuel au toucher,
au contact de mon bassin et de tout ce qui y pend, s’y balance, en tout cas24 juillet 2019 à 10 h 21 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34398bzoParticipantpremier interlude après une bonne demie heure de menuiserie,
je découvre à quel point interrompre le flux mécanique et nonchalant d’un travail physique
par une soudaine intrusion massive de volupté, de sensualité ardente, animale
complètement en-dehors des clous, transgressive, loin de son identité sexuelle,
ayant fait sauter tous les verrous, fait s’évanouir toutes les règles,
de faire exulter, chanter, s’épancher, cette chair,
de lui fournir un plaisir sexuel intense,
est jouissif, réconfortant, ragaillardissantbref, dépayse totalement quelques instants et redonne du coeur à l’ouvrage
24 juillet 2019 à 8 h 35 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34397bzoParticipantcaresses de bon matin, caresses de pré-canicule,
comme il est bon de sentir cette chair s’éveiller sous mes mains,
de sentir le chant prendre de la consistance dans mes flancsmes cuisses pressent tendrement, ardemment, mes bijoux de famille,
je sens mon petit tuyau chaud, plein de vibrations, bouger entre elles,
mes couilles déraper avec le beurre de karité dont je me suis enduit hier soir,
elles semblent comme des chatons en train de ronronner de délice dans ce petit nid chaud, mouvant,
roulant inlassablement dans ce espace confiné comme des billes poilues
exsudant des vagues de volupté dans mon bassinje m’enlace, les bras croisés sur la poitrine, je griffe un peu du coté de l’épaule opposé,
du bout des doigts avec les ongles je danse sur la peau,
je bouge lascivement sous mes caresses, je me sens gorgé de vie, de sensualité éveillée,
je porte la main gauche à mes lèvres entrouvertes,
des gémissements viennent immédiatement voleter autour de mes doigts,
je les sens m’effleurer doucement,
les sonorités de mon plaisir et mon souffle chaud, rauque, dans ma paume,
mon cerveau immédiatement semble empli d’échos suaves, sensuels, montant de mes entraillesbon, allez vite manger et essayer de terminer mon travail de menuiserie avant que la chaleur explose,
transforme mon appartement en fournaisebzoParticipantje passe à mes tétons et leur applique le traitement habituel, étirements, pincements et enfin la phase la plus délicieuse qui consiste à les faire rouler sous mes doigts. Ils deviennent plus sensibles et ont pris un peu de volume. Il ne faut pas longtemps pour que je ressente de douces sensations dans mon rectum. Il me semble que ma prostate vibre, mon anus se contracte délicieusement et le plaisir m’envahit ? Cela dure tant que je stimule mes tétons ; c’est formidable ma prostate est connectée automatiquement.
oui, une fois que notre prostate est éveillée, les champ du possible de notre plaisir devient sans limites
et il ne dépend vraiment plus de nous
d’étendre celui-ci dans les directions vers où notre désir peut nous entraîneren d’autres termes, il nous est possible d’éprouver un plaisir intense et riche
avec n’importe quelle partie de notre corps
car toute notre chair est connectée
et une fois que notre prostate est bien éveillée,
tout notre corps peut devenir le prolongement de notre prostate,
tout notre corps peut être les ramifications de notre prostate
comme un vaste réseau apportant richesse, diversité, nuances, sans limitescela dépend vraiment que de nous et nous seul,
comme tu l’as constaté, il s’agit d’agir
et de ne pas d’attendre que les sensations nous tombent dans la bouche comme des fruits mûrstout le corps est comme un instrument de musique, avec la prostate éveillée,
à nous d’apprendre à jouer avec toutes ses cordes22 juillet 2019 à 21 h 25 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34393bzoParticipantavec fluidité, avec calme, avec passion, je me mets en mouvement,
mes yeux se referment,
ma tête se met à tourner lentement
comme sur roulement à billes
comme si cette première caresse, ce premier contact avec ma peau,
provoquait un vent sensuel irrésistible
qui l’oblige à pivoter langoureusement comme une girouette sur son axequelques pressions de mes cuisses sur mes couilles,
quelques ondulations du bassin, quelques contractions, plus tard,
les portes du paradis s’ouvrent déjà en grand, je suis emporté sur un tapis magique,
une légèreté de plume s’établit partout en moi,
du parfum capiteux circule dans mes veines,
un tapis de soie ondulant, diffuse une pluie d’étoiles, derrière mes yeux,
du cristal résonne doucement dans ma têteen mode liane lascive, j’ondule lentement, comme une flamme sur l’autel du plaisir,
je me sens homme, je me sens femme, je me sens uni à moi-même,
le plaisir sensuel est une communion dans l’instant,
une éruption calme et puissante de toutes les forces vives, de toutes les forces secrètes, en nousvivre de pareils instants, aux confins de moi-même,
j’ai trouvé un sens au moins à cette chair,
dans cette sorte de tête à tête jour après jour,
dans l’intimité soyeuse d’un cocon de volupté où des murmures sensuels montent de mes abysses,
semblant être des échos lointains
des ondes telluriques qui sillonnent de part en part les entrailles de la terrece monde me parait déjà moins absurde désormais,
ces moments de louanges, d’effusion, d’absolue félicité
qui s’emparent de moi,
me montrent une voie,
une voie parfois tellement mystérieuse et splendidedans ces instants,
je me sens comme au plus près de l’animal en moi,
je sens aussi qu’il y a du végétal et de la terre en moi,
je me mets à creuser, des deux mains, avidement,
je la goûte au plus vite avant qu’elle ne disparaisse,
elle a un gout de minéral, elle a un goût de brûlé,
elle a un goût de vie et de mort21 juillet 2019 à 19 h 56 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34391bzoParticipantje découvres des vertus à mes micro-séances que j’ignorais
cette longue après-midi de menuiserie a été vraiment très dure,
je n’ai plus l’habitude du travail physique,
de plus mon corps a vieilli, plutôt mal vieilli,
me courber sans cesse, plier les genoux, s’asseoir par terre, se relever,
tout cela, mon genou et ma cheville gauches plus mon dos, l’ont très mal pris,
je soufflais comme un phoque et j’avais l’impression d’avoir du verre pilé dans le bas du dos,
sans parler de la tendinite de mon coude droit, le bras qui manie la visseuse
qui s’est bien réveillée, l’articulation de mon coude me brûlait sans cessedans le feu de l’action, j’ai oublié de faire mes poses micro-séances pendant toute une partie de l’après-midi,
cela a été une très mauvaise idée, je m’en suis rendu compte après,
quand j’ai finalement fait un petit arrêt pour m’emplir de volupté et de jouissance quelques instants,
cela a été comme une délivrance,
mon corps courbaturé, meurtri, a reçu cela comme une bénédiction,
après les douleurs étaient encore là
mais comme atténuées, comme soulagées, par le dense nectar et les frissons de plaisir
qui m’ont empli quelques instantset dans ma tête aussi, mes nerfs, ma patience, mes résolutions, mis a rude épreuve,
j’ai été immédiatement requinqué, retrouvé du dynamisme, du coeur à l’ouvragedorénavant, une pose plaisir de quelques minutes toutes les demies heures,
cela sera beaucoup plus facile à supporter physiquement et à travailler plus sereinement21 juillet 2019 à 16 h 14 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34389bzoParticipantréenchanter le corps,
réenchanter les sensations par le désir,
réenchanter l’être peu à peul’innocence, les perspectives sans limites de l’imagination, de l’enfance,
sont perdues à tout jamais
mais le désir peut nous ouvrir des portes
qui nous reconnecte à nos sources, qui nous reconnecte à nos origines
d’être à nouveau entier,
être à nouveau un,
dans l’instantexploser cet être fermé, cloisonné, codifié, réglementé,
que nous sommes devenusréinjecter les couleurs, la musique, la dance,
dans notre chair21 juillet 2019 à 14 h 37 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34388bzoParticipantles gestes et les mouvements du désir
qui n’ont pas de sexe, qui ont les deux,
créent avant tout une telle sensation de liberté en soitout est déchaîné, tout est délié, il n’y a plus aucune limite, plus aucun tabou,
le spectre est total,
notre chair est libre, totalement libre d’aller où elle veut, comme elle veut,
pour créer son coin de paradis dans l’instant
et nous offrir des perspectives inouïes21 juillet 2019 à 13 h 24 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34387bzoParticipantj’assemble ma bibliothèque
et j’écoute de la musique,
pas n’importe quelle musique, j’écoute Ummagumma de Pink Floyd,
mon dieu que c’est beau,
classique de notre temps à nous chevelus ou ex-chevelus, fumeurs de pétards et partouzeurs occasionnelsde temps à autre , je m’interromps et je m’offre un break sensations fortes,
avoir cela à sa disposition sans restrictions, être empli de félicité dans sa chair en quelques secondes,
cela n’a pas de prix,
vraiment cela n’a pas de prix,
je suis une porsche décapotable de la luxure en solitaire21 juillet 2019 à 11 h 35 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34386bzoParticipantau réveil ce dimanche matin, j’ai eu un gros bug du cerveau
qui s’était tout juste remis en route,
qui s’était tout juste remis à fonctionner,
je me suis réveillé donc et instantanément je me suis affolé,
je me suis dis en un éclair, “merde, mon réveil n’a pas sonné, il est déjà presque 8 heures!”,
les mercredi, je prends toujours congé,
quelque part sans doute mon cerveau avait acquis la certitude de pierre qu’on était un jeudi matin,
que le jour précédent avait été un mercredi et non pas un samedi
et donc qu’il fallait que j’aille travaillermais quelques instants après, alors que j’étais déjà dans l’action de me lever et foncer,
je me suis souvenu que c’est aujourd’hui que j’avais prévu d’assembler ma bibliothèque,
que tout le bois, planches, montants, tout avait été prédécoupé, scié, poncé et marqué, comme il faut
et donc on ne pouvait être qu’un jour de congéje me relaxais, la moment d’adrénaline stressant s’éloignait, quel soulagement,
en même temps je prenais conscience de mon corps sous moi,
sa masse chaude, mouvante,
m’envoyant toutes sortes de signaux,
je sentais toute cette chair dans laquelle j’étais immergé, dans laquelle j’étais fondu,
tout ce sang, tous ces muscles, tous ces os
qui répondaient à la moindre de mes sollicitationset puis surtout je sentais mon bassin, j’y sentais des picotements,
j’y sentais de la chaleur, des légers frissons,
des envies d’écarter et de serrer langoureusement les jambes, de cambrer les reins,
de me sentir offert, ouvert, pénétré,
pénétré jusqu’au fond de l’âme par un dard bien dur,
de sentir mes entrailles emplies par son va et vientje sentais le féminin déjà au travail dans mon bassin,
prêt à prendre possession de tout le reste de mon corps
je me laissais aller, je fais sauter les verrous, je me laissais envahirje mets les bras en arrière de la tête, en joignant les mains,
je bouge rythmiquement le bassin
tout en frottant mes bijoux de famille avec les cuisses,
la pompe à nectar se met instantanément en route,
des giclées douces et puissantes de volupté commencent à emplir mon bassin,
je gémis, quel caresse somptueuse dans la chairj’ai envie de hurler en fait, c’est tellement irrésistiblement bon,
chaque cellule de mon bassin semble avoir son petit traitement de faveur
mais toutes en même temps,
toutes en même temps, chacune a son petit massage tout en effleurements, tout en frottements, lascifs
sa petite dose de soie chaude et frissonnante, flottant langoureusement contre elle,
l’entourant, l’enveloppantje fais monter une contraction tout en me mettant en mode liane lascive,
des vagues de volupté se répandent dans tout mon corps,
j’ondule, je danse sur le matelas, je m’enlace, je me caresse,
je râle, comme je râle, je suis empli de tant de volupté,
c’est indescriptible bon, toute ma chair est enflammée,
une telle suavité me coule dans les veinesje laisse faire quelques instants, tout est bien là,
tout est prêt à se mettre en route, à se déployer en quelques instants,
le palais aux mille et un sortilèges est bien en place, visitable, parcourable,
je me lève, du travail m’attend,
cette grande bibliothèque qui va faire office aussi un peu de mur séparateur dans mon studio,
va y être la touche finale, après tant de transformations que j’y ai faites,
celui va prendre une forme assez définitive ainsi,
avec tous mes vases, avec tous mes tableaux, mes sculptures, mes meubles de collection,
assemblés avec patience et recherche, au fil des années,
une vraie bonbonnière mais dans un style très contemporain,
avec mes centaines de livres, mes milliers de films,
mon nid sera prêt,
et puis avec le nid dans ma chair prêt aussi21 juillet 2019 à 0 h 43 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34385bzoParticipantavant, encore hier, je n’acceptais pas les temps morts,
je les subissais et je cherchais à les raccourcir autant que possibledésormais je les accepte, ils ne me font plus peur,
je continue comme si de rien n’était,
mieux , je crois qu’ils sont nécessaires,
ils permettent de rebondir,
de retrouver sa concentration, de se reposer un peu, de se recentrer, de reprendre son souffle,
sans devoir s’arrêterbref ils sont indispensables en fait au cycle du plaisir
21 juillet 2019 à 0 h 20 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34384bzoParticipantse faire l’amour…
chez moi, cette expression a pris tellement réalité,
c’est divin de se caresser ainsi
et de percevoir comme si on était caressé par quelqu’un d’autrej’accepte les temps morts car le sexe n’est parfait que dans les films où ils font semblant,
quand on accepte les temps morts,
on commence vraiment à prendre son temps,
vraiment à se relâcher comme il faut,
la hâte est derrière nous,
la peur de ne pas être à la hauteur à tout instant, s’évanouit,
nous laissant en tête en tête avec nous-même comme jamaisle sexe tout seul avec moi-même,
quelque part est devenue une totale réalité désormais pour moi
car j’accepte que je ne dois pas être performant à 100% tout le temps,
mes caresses perdent parfois de leur efficacité,
mon imagination à fleur de chair, enchaîne parfois des actions moins érotiquement intéressantes,
tout cela , je l’accepte désormais, ne me fait plus peur un seul instantils font partie de mon épanouissement, ces moments en creux, j’ai réalisé,
c’était ma prochaine étape, je viens de la passer,
je suis mon désir, je suis mon élan vital, tranquillement,
le chemin me mène là où je veux plus que jamais,
là où je suis surpris, ébloui, enchanté, ravi, désorientéil y a des trous dans ce chemin, des bosses, des cailloux,
c’est mon chemin, je suis humain, je suis comme cela,
la perfection n’est pas de ce mondele grand désir désormais, je le sens, m’offre toute son envergure,
je suis prêt20 juillet 2019 à 13 h 27 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34382bzoParticipantil y a des moments où j’ai l’impression de sentir des torrents dévaler en moi,
je m’enlace fort, très fort, des deux bras, en croix jusqu’à l’épaule opposée
et j’ai l’impression de sentir toutes les forces vives, toutes les forces secrètes, de la vie
rugir au travers de ma poitrine,
tumultueux, magnifiques, bouillonnant, désordonnés,alors peu à peu, comme en écho, un chant monte de partout en moi
20 juillet 2019 à 13 h 14 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34381bzoParticipantje voudrais commencer à parler de cette extraordinairement grisante sensation de liberté
de vivre sa séance en complète, en totale, androgynieil y a bien sûr des tas de sensations sexuelles qui naissent de là
mais il y a aussi, avant même le plaisir sexuel, avant le décollage, avant les continents exotiques inconnus,
il y a cette extraordinairement grisante sensation de liberté,
que tout est descellé en soi au niveau de l’identité sexuelle,
que les gestes et les mouvements sont libres, ont tout le spectre,
sont entièrement ceux du désir,
c’est-à-dire, sans sexe, en ayant les deuxcette sensation grisante, je ne la ressens pas comme sexuelle,
c’est juste un souffle indescriptible de liberté
qui règne dans mes veines, dans mes muscles, dans mes os, dans mon cerveau,
il n’y a plus de fondations, plus de règles,
le désir établit les siennes au fur et à mesurela sensation en même temps d’être mâle et en même temps femelle
et en même temps, plus aucun des deux
car l’union des deux, leur fusion parfaite dans l’instant, c’est comme une impression de sommet,
de sommet escarpé, acéré, comme sur une corde en équilibre
mais la vue est confondante, on a le vertige,
il n’y a plus de distance entre le ciel et nous, on est le ciel,
on est debout à hauteur de soleil, à hauteur d’étoiles,
on est le ciel, on est le soleil, on est les étoilesl’instant est sous nous, on a grimpé dessus,
on le chevauche, tout est devenu calme, l’union est parfaite
malgré que ce soit un état tellement précaire, tellement instable20 juillet 2019 à 10 h 53 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34380bzoParticipantpuis tu t’es mis massivement
il faut lire:
puis tu t’es mis massivement en route
20 juillet 2019 à 10 h 32 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34379bzoParticipantcomme mes couilles glissent, dérapent, délicieusement, encore ce matin,
du beurre de karité de hier soir dont je me suis enduit généreusementje joue un peu ainsi,
en bas, grouillement d’anguilles entre mes jambes,
je sens aussi mon sexe comme un gros ver mou plein de chaleur irradiante
bouger sous les pressions,
changer de forme comme une éponge sur laquelle on appuiema main gauche désormais, passe le plus clair de son temps dans la région de la bouche,
elles ne se quittent pour ainsi-dire plus,
il y a des couples qui se sont formés et se reforment à chaque fois
durant ces bals voluptueux que sont mes séances,
mes cuisses et mes couilles, ardemment, tendrement, enlacées quasi constamment
et depuis quelque temps, ma bouche et ma main gauche aussicompagnonnage un peu plus mystérieux à première vue
mais m’apportant tellement, ils me relient à mon souffle,
à mes gémissements aussi,
cela me fait constamment comme une sensation de partouze entre les lèvresmais encore bien plus que cela, je l’ai déjà écrit,
à quel point je ressentais en moi le long de ma colonne vertébrale
une circulation massive des énergies,
c’est l’autoroute de l’été ardent, de l’été brûlant qui s’est installé, de la canicule dans tout mon être,
elle part de tout en bas, du côté de mon anus-pussy
et elle débouche du côté de ma boucheavec ma main traînant sur les lèvres,
je me sens au contact avec cette voie de circulation des vibrations, de façon tout à fait particulière,
je sens les énergies arriver dans ma main
puis retourner en moi par le bras,
débouchant dans le tronc, filant dans toutes les directions comme par une cascade à flanc de montagne,
une double circulation en quelque sorte,
elles montent puis au lieu de s’échapper par le haut après leur trajet dans tout le corps
elles retournent à travers celui-ci pour un second péripleet puis quand avec les bouts de mes doigts de l’autre main,
je vais chipoter mon anus-pussy, mes petites souris d’amour, curieuses, fouineuses,
à l’entrée s’attardant, effleurant, caressant, tellement tellement curieuses, tellement tellement fouineuses
puis plongeant vers l’intérieur, la texture de la peau changeant soudainement ,
devenant muqueuse plein de plis et de replis ayant comme une vie bien à eux
quand on entre en contact avec, quand on se frotte à eux, qu’on les plisse et les déplisseeh bien, avec cette autoroute de circulation à grande vitesse des énergies,
c’est comme si je me tripotais jusqu’à l’intérieur de ma bouche,
comme si j’avais les muscles d’en bas enrobant mes doigts durant les contractions,
dansant avec elles lascivement,
les sentant remuer, se déplacer, entre mes lèvres en haut aussicela fait, en fait, encore un autre compagnonnage, pas constant celui -là
mais aussi tellement ardent,
tellement de lascivité libérée,
j’en frissonne rien que d’y penser,
je sens directement plein d’énergie circuler le long de ma colonne vertébralequand donc je farfouille avec quelques doigts
dans ce fruit juteux, fendu, en bas qui me pousse durant la séance,
que je sens la contraction les enrober, s’emmêler inextricablement à eux
pour former un engin de pénétration, mi-doigts, mi-contraction,
un engin de perforation s’ébrouant tout en douceur et tout en puissance en moicelui-ci prend de plus en plus de place, au fur et à mesure qu’il monte
c’est maintenant comme un cortège immense, grouillant, dans mes entrailles,
un mouvement de foule géante, une nuée de sensations dans mon ventre
qui s’est levée, tournoyant, se rabattant soudainement dans une direction puis dans une autre,
prenant des virages, fonçant un peu en ligne droite avant de dévier et de redévier encorecomme une horde d’oiseaux volant dans le ciel en escadrille harmonieusement,
se dégage du bélier irrésistible chéri, à la manœuvre dans mon ventreharmonie sauvage, harmonie animale, harmonie chorale du plaisir né dans les grandes profondeurs,
je te sens partout en moi,
tu m’as enroulé nonchalamment autour de ton petit doigt
puis tu t’es mis massivement,
déjà tu m’a emporté loin dans le ciel, je ne suis plus qu’un petit point tout là haut,
au-dessus du carnaval coloré, parcouru de lumière et de vagues de rires
qu’est devenu ma chair20 juillet 2019 à 0 h 24 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34376bzoParticipantcela s’est encore passé,
les retrouvailles,
les retrouvailles après une journée loin du trésor dans ma chaircomme nous nous sommes retrouvés, mon joli coquelicot géant, vibrant,
des vagues chaudes et douces, onctueuses,
immédiatement partout dans ma chair, à la première caresse,
faut dire que je sais y faire, que je sais vraiment comment y faire,
une certaine façon de tourner la tête langoureusement
tout en mettant la main devant la bouche, emprisonnant légèrement mon souffle,
le sentant contre ma paume, chaud, léger, chargé déjà de l’ardeur frissonnant dans mes entrailles,
du feu se répandant dans mon sang
tandis que l’autre main caresse mon ventre, descend légèrement, effleure éventuellement mon sexe,
remonte, papillonne à gauche, à droite,
que mes cuisses déjà, eh bien mes cuisses,
elles font leur travail de cuisses, elles se sont collées contre mes couilles,
quel couple elles forment, celles-là, dansant si lascivement collées les unes contre les autres,
quel fabrique à nectar, garanti 100 % pur jus de volupté, dense, onctueuse, chaude,
à consommer dans l’instant, sans modération,
guérit de tous les vagues à l’âme instantanément19 juillet 2019 à 19 h 31 min en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #34372bzoParticipantje ne cherche en aucune façon à imposer mes idées à toi,
je ne veux pas faire de toi un disciple à distance à qui j’impose ma façon de voir la pratiquemais comme tu nous relatais que cela faisait plus de cinq ans que tu pratiquais, sans résultats vraiment satisfaisant,
que là tu commençais sérieusement à te découragerde plus tu nous faisais part dans ton message initial de cette envie tellement puissante en toi
de vivre au féminin tes séancesc’est pour cela que je suis permis de te proposer la voie dans laquelle je me suis engagé et qui m’apporte tellement de satisfaction
Durant de nombreuses années, j’étais addict au porno/masturbation sur internet. Ca pouvait aller jusqu’à des après-midi entière consacrées à cela. Je pense que ceci joué en ma défaveur, et pas que pour ma découverte du plaisir prostatique.
en effet, cela explique sans doute beaucoup de choses,
il faut que tu retrouves les capacités à t’érotiser, à ressentir de l’excitation
sans ce raccourcis qui ne sont que des culs de sac en faitmoi quand je commence une micro-séance ou une séance,
je suis directement aussi excité que si je me mettais au lit avec quelqu’un,
je me mets au lit en fait avec quelqu’un,
avec moi,
moi capable de me procurer du plaisir comme si j’étais quelqu’un d’autreta chair est dépendante de toi mais elle est aussi capable de tellement d’indépendance
et puis elle n’a pas de sexe, elle est capable d’éprouver tout le spectre des sensations humaines,
des masculines jusqu’aux féminines,
ce sont les clefs de ma pratiquema chair acquiert une indépendance par rapport à mes actions,
le féminin s’éveille, investit cette chair et moi je la caresse et je la pénètre
pour ainsi-dire comme si j’étais une autre personnequelques clefs par rapport à mon cheminement si tu te décides:
– caresse-toi comme si tu caressais quelqu’un à qui tu veux apporter un maximum de plaisir,
ainsi qu’avec le masseur, pénètre cette personne avec le masseur
pour lui faire éprouver un maximum de sensations, de jouissanceil n’y a vraiment que sur cela que tu dois être concentré,
la moindre attention sur autre chose et la magie est rompue,
comme le sexe à deux, tu vas pas commencer à réfléchir à ce que tu vas manger
ou avec quel force et avec quelle vitesse tu vas bouger le masseur,
où bien où ce que tu vas mettre la main dans la seconde qui suit?
non tu le fais, tu laisses parler ton instinct, ta perception de l’autre,
tu écoutes tes pulsions, tu laisses parler une sorte d’imagination primaire
qui est collée à tes actes sans passer par ton moi pensant
à l’écoute de l’autre, de son plaisirdans ma pratique, c’est la bonne approche
et il ne faut pas avoir peur de ne rien ressentir au début, il faut continuer,
cela viendra de plus en plus irrésistiblement,
ce sera un moment magique quand la première fois tu ressentiras le féminin s’éveiller dans ton corps
et que tu percevras tes premiers sensations à travers ce fémininbon courage et surtout , ais foi en tes capacités et en celles de ton corps
19 juillet 2019 à 8 h 00 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34365bzoParticipantcela vous change un homme, un pareil compagnonnage,
je veux dire quand à tout instant, vous êtes capable de déclencher de pareilles tempêtes délicieuses,
d’atteindre des sommets d’ivresse et de volupté en quelques instants,
il y a une sorte de révolution qui s’opère dans votre vie,
le rapport au plaisir change radicalement,
celui-ci infuse votre quotidien d’une façon intense et fréquente, avec une disponibilité qui tient du miracledevient-on un libertin?
très certainement si on s’en réfère à la définition de Wikipédia:Un libertin, au sens de libertin de mœurs est celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle.
je sens une extraordinaire liberté dans ma chair et dans ma tête,
je me sens m’ouvrir, m’épanouir sexuellement et dans mon être,
je me sens avancer sur un chemin de vie basé sur une pratique sexuelle
mais ratissant beaucoup plus large et de plus en plus
car s’il s’agit ici de sexualité, de plaisir charnel, bien sûr,
c’est une nourriture essentielle,
mais il y a aussi aussi d’autres éléments moissonnés,
beaucoup d’autres éléments moissonnésma pratique m’apporte désormais tellement de richesses
et le spectre s’élargit toujours,
c’est une ouverture vers l’inconnu avec une part de sortilège, de mystère, d’inconnu,
je vis des moments de communion, de fusion, absolument magiques,
je me sens comme un chamane s’appuyant sur les énergies sexuelles en lui-même
pour éveiller ses abysses, éveille sa part de mystère,
prendre son élan vers des sommets splendides18 juillet 2019 à 23 h 34 min en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #34362bzoParticipant@antoine
j’ai pris la peine de te proposer un système
qui de par ma propre expérience, je le sais, peut donner des résultats merveilleux
à condition de s’investir et de s’appliquerj’ai essayé de l’expliquer en long et en large dans mon fil
et ici dans le tien, de le résumer aussi précisément que possible
maintenant tant que tu n’essaieras pas de l’appliquer, je ne peux pas faire grand chose de plus pour toi
sinon un conseil ponctuellement ici et là -
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