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  • en réponse à : Ca marche ! #36038
    bzo
    Participant

    La première est d’appliquer un point de pression, du bout de mon index ou de mon majeur, à la jonction du mont de Vénus et de la base de mon pénis, sans le toucher. Ce point de pression, parfois avec quelques petits mouvements circulaires, me fait décoller illico. Peut-être cette zone est-elle particulièrement innervée. Je ne sais pas. En tout cas, une belle sensation de titiller mon clito.

    hé hé , je connais bien aussi,je fais cela de temps à autre,
    c’est en effet très puissant

    Tout se passe à l’intérieur, derrière, au fond… Mon bassin ondule, je me cambre de plus en plus, de ma main libre je caresse mes seins, ma bouche, mes cheveux… Mon corps entier entre en vibration, ma peau jouit

    là aussi, je me reconnais tellement dans cette description

    Dans ces moments-là, comme lors de mes séances sans mes mains, je suis complètement femme. Je ne souhaite qu’être prise, pénétrée. Je ne veux qu’être offerte à mon amant, m’ouvrir à lui ou le chevaucher, le faire jouir comme il me fait jouir.

    cela , je le vis aussi, totalement, à 100%,
    à la différence, que je me sens aussi en même temps, l’amant,
    celui qui pénètre,
    celui qui fait les va et vient avec son braquemart

    c’est pour cela que je parle de plaisir androgyne dans mon cas
    car je me sens à 100% en même temps les deux

    en fait les deux sont tellement proches,
    il est si aisé de passer du masculin au féminin instantanément,
    ce sont les mêmes sensations
    pour employer une image: à l’un des bouts, c’est du masculin
    et puis le reste , c’est féminin,
    c’est comme cela que je le vis

    et c’est ainsi, je crois,
    que cela m’apporte désormais cette sensation de plénitude, d’épanouissement, sans égale,
    tellement délicieuse, tellement riche,
    sensation d’être unifié en moi-même,
    en vivant le spectre complet de la sensation,
    du masculin jusqu’au féminin, la consommant, la consumant, dans son entièreté

    et puis je suis tellement rassasié jour après jour avec ma pratique
    qui est ma unique source d’ébats sexuels depuis des années,
    jamais je ne me masturbe, en ressens le besoin,
    n’ai plus éjaculé depuis plus d’un an et n’en sens pas le besoin

    Et une transition vers mon vrai sexe, à mon âge, me semble pour l’instant bien compliquée et bouleversante dans beaucoup de domaines. Je me renseigne pour l’instant. Je lis beaucoup. Je n’ai pas encore rencontré de personne trans. Mais c’est un projet.

    ce n’est de toute façon pas quelque chose qui doit se décider à la légère,
    il faut prendre son temps,
    soupeser tous les aspects,
    tenir compte aussi du fait que dans l’enthousiasme de vivre certaines choses dans son corps
    qui paraissent appartenir à l’autre sexe,
    je sais aussi de quoi je parle là car je les vis aussi, tout autant que toi,
    on est tenté de tirer certaines conclusions

    je crois qu’il faut vraiment mener une réflexion et une introspection avancées, scrupuleuses,
    en ne laissant rien au hasard,
    en donnant le temps au temps
    avant de prendre des décisions

    je pense par exemple à @envole qui est venu ici quelques mois
    et qui dans un premier temps, évoquait aussi la possibilité d’effectuer sa transition
    avant de se rendre compte qu’en fait, il avait fait fausse route,
    que ce n’était quand même pas sa voie

    bzo
    Participant

    se laisser bouger, se laisser manipuler,
    implique aussi d’accepter pleinement les temps morts, les moments creux
    où le corps semblent se chercher, où le corps semble se faire paresseux,
    où le corps semble comme prendre son élan rêveusement

    ces moments creux font partie entièrement de l’action,
    ne doivent en aucune manière nous faire paniquer ou nous faire chercher à les évacuer,
    accepter le rythme du corps, accepter le rythme du désir,
    se laisser envahir par l’élan primaire, par l’élan vital, en nous

    prendre du plaisir même à laisser s’éteindre notre moi pensant,
    à vivre ce corps sans être dans le fauteuil de pilotage,
    juste à se laisser entraîner, à se laisser envahir,
    déguster dans l’instant tout ce qui se passe en nous,
    toutes ces sensations qui nous habitent comme une jungle luxuriante, vibrante de vie,
    fourmillante d’une faune et d’une flore, infiniment variées

    bzo
    Participant

    au risque de passer pour un obsédé sexuel,
    je pratique autant que je peux,
    certains jours, plusieurs heures

    mais tant que le désir est dans cette chair,
    tant que le désir irrigue cette chair,
    la rend avide de plaisir, avide de jouissance,
    je ne vois pas pourquoi je me retiendrai

    bzo
    Participant

    pour compléter mon texte juste au-dessus

    c’est un travail sur soi-même qui ne se fait pas en un jour,
    réussir à mettre à la niche son moi pensant
    et à ce qu’il y reste la plupart du temps ou qu’il y retourne en vitesse chaque fois qu’il en sort

    le fait est qu’on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
    que ce n’est pas évident, juste d’être en action, comme mené par le désir

    on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
    qu’on ne se rend même pas compte que des tas d’ordres et de suggestions,
    émanent en fait de lui,
    cela nous parait tellement naturel, machinal, aller de soi

    mais à partir du moment où l’on cherche à faire émerger la spontanéité du désir,
    que ce soient nos pulsions, nos instincts, notre chair, notre désir
    qui soient aux commandes,
    cela ne va vraiment pas de soi,
    l’on se rend compte que le moi pensant cherche à intervenir à tout bout de champ,
    il faut du temps pour reconnaître ses directives, ses suggestions
    et ne plus en tenir compte,
    en arriver juste à l’élan primaire en nous, l’élan vital,
    le désir pur,
    seul aux commandes

    bzo
    Participant

    je ne soulignerais jamais assez l’importance de faire le vide dans sa tête,
    de laisser l’espace habituellement occupé par notre moi pensant
    devenir un espace de jeu, une cour de récréation pour les sensations

    à ce moment-là, vous êtes en contact direct avec votre corps,
    vous faites un avec votre corps,
    vous êtes dedans à 100%,
    pas juste isolé dans une tour dans votre tête,
    non vous êtes partout dans votre corps, lié à celui-ci

    bien sûr, les idées, les pensées, les suggestions diverses et variées
    sur la façon dont vous devriez mener l’action, vous affluer par moments
    mais si vous ne devriez pas en tenir compte,
    laisser la place au flux des sensations
    comme à des herbes folles envahissantes dansant une farandole endiablée
    et plus généralement à une sorte d’élan général, comme cornaqué, chapeauté, par le désir,
    manoeuvrer tout seul, vous bouger

    vous êtes pour l’instant qu’un pantin
    sans volonté autre que d’éprouver, de ressentir, le plus possible
    et de vous laisser emporter autant et aussi loin que possible

    bzo
    Participant

    vivre chaque sensation dans l’instant comme un surfeur vit la vague,
    faisant corps avec elle, se laissant emporter par elle,
    étant corps et âme avec elle

    vivre son corps dans toute sa richesse, dans toute sa diversité,
    vivre son corps vague après vague,
    vivre le grand océan vague après vague,
    vivre son corps comme un accès au grand océan, vague après vague

    chaque vague est formée de tout ce qui se passe avec ce corps,
    chaque déplacement de partie du corps, chaque mouvement, chaque geste,
    chaque attitude, chaque posture, chaque pensée,
    l’état émotionnel dans lequel vous êtes,
    votre état de fatigue, votre ardeur, votre enthousiasme,
    tout, absolument tout qui vous concerne de près ou de loin,
    participe à la formation des vagues, instant après instant

    vous changez la trajectoire du mouvement de votre bras, la vague change de coloris,
    vous amorcez un mouvement du bassin, la vague change de nuance,
    votre main bouge, parcourt, frotte, caresse, des parties différentes du corps,
    les nuances de la vague évoluent sans cesse plus ou moins fort,
    comme un film dont la vitesse ralentit, s’accélère où défilent des personnes, des actions différentes,
    vous vous frottez un peu contre la couverture,
    de nouvelles nuances apparaissent,
    vous arrêtez mais vous pressez maintenant vos cuisses avec plus de force contre vos parties,
    de tas de nouveaux coloris dans la vague, apparaissent

    vous êtes inquiet tout à coup parce que vous vous rendez compte
    qu’il est plus que temps d’aller promener le chien,
    la vague perd de ses coloris, devient terne,
    tout ce qui se passe en vous à chaque instant,
    absolument tout contribue à la vague,
    à vous d’apprendre à le percevoir
    à vous d’apprendre à tisser l’océan en vous
    et le ressentir vague après vague

    car l’océan se tisse en nous
    comme une majestueuse tapisserie,
    il faut assembler avec patience les fils
    et puis un jour c’est là, tout un pan de tapisserie est là en nous
    prêt à prendre vie, prêt à s’animer, prêt à nous animer,
    prêt à faire vivre l’océan un instant en nous,
    comme un film en trois dimensions, expérience complètement immersive,
    tout d’un coup on est dans l’écran, on est dans ce qui se passe sur l’écran,
    on est dans l’image, on est dans le film, on est les acteurs, on est le paysage, on est l’action,
    on est les coups d’éclats, la tension dramatique, le suspens

    une idée arrive dans votre cerveau, s’installe,
    mauvaise facteur, toujours,
    cela plombe immédiatement, voile la perception des sensations,
    leur présence n’est acceptable que si elles passent fugacement, en catimini, en sourdine,
    qu’on ne leur laisse pas le temps de s’installer,
    de reprendre pied en vous dans le fauteuil du pilote,
    d’installer leur grisaille sur la perception de ce qui se passe dans votre corps,
    on ne peut pas en même temps percevoir, ressentir à 100%
    et réfléchir, avoir des idées,
    c’est comme boire ou conduire, il faut choisir

    le secret espoir de tout prostatonaute,
    au lieu d’un hypothétique super O,
    cela devrait être cela,
    parvenir à ressentir son corps de cette manière,
    comme un océan de vagues aux nuances infinies,
    à ressentir instant après instant, à vivre instant après instant,
    où tout, absolument tout, participe,
    où dès que l’on bouge déjà le petit orteil du pied
    et cela fait changer le coloris de la vague en nous et nous le ressentons, nous le dégustons

    à vous d’apprendre aussi à ne plus se laisser influencer
    par tout ce qu’il peut nuire dans l’instant à la vague
    mais laisser le désir reprendre le dessus en vous,
    juste laisser le désir s’exprimer sans restrictions en vous
    contre vents et marées parfois
    mais le désir peut ce miracle en nous,
    il peut tout vaincre, anxiété, dépression, mal être, perte de confiance,
    tout cela peut être emporté par le désir
    si on s’en remet entre ses mains et qu’on le laisse prendre les rennes de ce corps

    bzo
    Participant

    prendre la tangente, l’ascenseur des caresses,
    il existe comme un paradis momentané dans ma chair,
    un endroit tout en miel chaud, frissons onctueux et soie ondulante,
    on baigne là-dedans comme dans un lac d’été,
    tout votre corps en est enveloppé ineffablement
    de l’extérieur comme de l’intérieur

    les rives résonnent mystérieusement,
    envols d’oiseaux multicolores et criards,
    les arbres semblent danser faisant des signes vers le ciel,
    mon sang court jusqu’à l’horizon parfois
    comme un tapis rouge à fouler triomphalement

    en réponse à : Gros bug dans l’édition d’un message #36015
    bzo
    Participant

    bon ben c’est encore arrivé,
    dans le fil Ca marche ! , j’ai voulu éditer mon texte
    mais comme une bestiole volante, j’ai été attrapé par un filet en plein vol

    en réponse à : Ca marche ! #36014
    bzo
    Participant

    Ce Yin si fort, ce féminin est devenu extrêmement important et présent chez moi. Ma pratique a fait remonter beaucoup de choses de mon enfance et mon adolescence. Je suis sûr qu’à 20 ans aujourd’hui, j’aurais commencé une procédure de transition. A mon âge, avec ma vie, même si cela reste possible, cela est beaucoup plus compliqué, et me fait énormément hésiter.
    En tous cas, je n’en suis pas encore arrivé à ne plus supporter ma vie d’homme, même si la source de mon plaisir n’est qu’intérieur. Pointe parfois la frustration de ne pas vivre ma sexualité de femme.

    je fais remonter ton fil, y place cette citation de toi
    dans le le fil Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait créé par @aneveil
    car elle m’évoque beaucoup de choses et voulais faire quelques réflexions
    sans polluer d’avantage le fil d’@aneveil


    @ch313
    qui vit une expérience très similaire à celle que nous vivons,
    s’était aussi demandé à un moment donné, je me souviens, s’il n’était pas hermaphrodite,
    moi-même , parce que j’essaie d’être intellectuellement aussi objectif et exigeant que possible,
    vu la nature tellement féminine de mon plaisir,
    à quel point je parviens à me laisser envahir par du féminin durant l’action,
    je me suis posé des questions sur moi-même, sur ma nature profonde

    mais les conclusions auxquelles je suis parvenus, sont différentes de toi
    et cela a changé légèrement ma perspective,
    c’est pour cela qu’à partir d’un moment donné,
    j’ai commencé à parler de plaisir androgyne plutôt que de plaisir au féminin
    parce que je sens constamment un braquemart bien dur, bien dressé, au travail en moi,
    je le sens dans un sexe féminin, dans ma petite chatte qui n’existe pas
    mais que je sens avec une acuité confondante, bouleversante, entre mes jambes
    je sens les deux en moi, ils semblent indissociables,
    je veux dire que le masculin semble indissociable en moi, je m’en suis rendu compte peu à peu
    et je l’ai accepté et c’est à partir de ce moment que mon plaisir a été total, complet
    et totalement épanouissant

    l’essentiel est féminin bien sûr, à 90, 95% , je dirai
    mais les 5 à 10 % de masculin sont bien là et je les sens indispensables à la machinerie
    pour que le moteur puisse fonctionner à plein régime

    je crois que cela correspond à ma nature profonde
    et donc l’accepter, c’est pouvoir exprimer celle-ci pleinement,
    en extraire, faire monter, toute la richesse, toute la diversité, toute l’intensité

    ma nature profonde, je crois, est celle d’un homme
    qui peut prendre son plaisir en tant qu’homme avec une femme
    mais aussi en tant que femme avec une femme
    et puis aussi en tant qu’homme avec un homme et en tant que femme avec un homme,
    je suis, on ne peut plus, omnivore et satisfait que mon corps d’homme m’offre ces possibilités,
    je ne me sens à aucun moment le besoin d’assumer cette féminité plus que cela,
    au quotidien, elle m’irrigue par les soubassements, je sens mes racines baigner dedans,
    me nourrir secrètement, m’enrichir, me diversifier, m’assouplir, me rendre plus ouvert, plus attentif
    et c’est bien ainsi, cela me suffit,
    je suis content ainsi

    c’est la différence donc, je crois, par rapport à toi,
    c’est 5 à 10% de masculin en toi, sans doute parce que ta nature profonde t’indique cette direction,
    que c’est là que tu seras pleinement toi,
    tu préfères les vivre à 100 du côté du féminin,
    tu ressens l’effet du masculin en toi mais à 100% du côté du féminin,
    la pine bien dure, tu en ressens les effets, tu la sens monter en toi, frotter dans tes chairs en toi,
    moi aussi, o combien
    mais tu as sens comme extérieure à toi,
    alors que moi je prends du plaisir avec aussi, je la manipule, je prends du plaisir à la sentir s’enfoncer en moi,
    je prends un plaisir mâle à l’enfoncer en moi,
    à la sentir s’enfoncer dans ma chair, je prend un plaisir mâle en même temps que femelle,
    à la sentir s’enfoncer en moi

    une chose est sûre, on est sur les mêmes longueurs d’ondes,
    on est devenu totalement complice de cette chair
    on vit le plaisir qu’on a envie d’éprouver,
    notre désir semble se transformer instantanément
    en un kaléidoscope de sensations avec la complicité totale de ce corps

    une chose que je t’envie, à laquelle je ne parviens pas du tout,
    c’est à me contrôler en “public”,
    je veux dire que très rapidement je me mets à gémir, cela semble totalement incontrôlable
    et puis je sens aussi mon visage qui devient très expressif des sensations que j’éprouve,
    donc hors de chez moi, je m’offre seulement des doses homéopathiques d’action
    par peur de me faire surprendre

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36013
    bzo
    Participant

    Dans mon lit, pour les orgasmes, allongée, il est sûr que la cambrure joue énormément, l’offrande du corps, ouvert, les fesses et les cuisses qui s’écartent légèrement grâce à cette cambrure, ouvrant l’accès à mon « vagin ». Et j’amplifie le phénomène si, couchée sur le dos ou le côté, je lève mes bras au-dessus de ma tête. J’offre ma poitrine, mes seins, les tétons se durcissent naturellement, et le moindre contact (main, drap…) est déclencheur.

    juste j’avais envie de citer ce passage, il me parle tellement,
    ce matin encore je me suis réveillé beaucoup plus tôt car hier soir la fatigue a été souveraine
    et me suis endormi beaucoup plus tôt que d’habitude (2,3 heures du matin),
    du coup je me suis déjà réveillé vers 5 heures du matin
    et bien sûr plutôt que de me tourner les pouces,
    j’ai juste ouvert la boîte magique dans ma chair

    la cambrure a tout instant dans mes ébats joue tellement énormément,
    j’ai vraiment l’impression de prendre appui dessus
    et puis d’être emportée sur un toboggan

    grâce à cette notion d’interrupteur rapportée par @aneveil, j’ai pris conscience
    que je bougeais beaucoup pour rien, que cela créait juste du parasitage,
    qu’il était beaucoup plus efficace de rester quasi immobile à partir d’un de ces moments “interrupteurs”
    qui peuvent consister en un geste, un mouvement, une posture, une attitude, etc
    parfois un enchaînement de gestes, de mouvements

    le toboggan pour qu’il puisse m’emporter, il faut le coups de pompe d’énergie qui fournit le fluide dedans,
    le petit torrent qui va me faire dévaler,
    le moment “interrupteur” est celui qui est bien synchronisé avec un de ces coups de pompe,
    qui accompagne optimalement celui-ci,
    après il faut savoir rester plus ou moins immobile pour bien apprécier la glissade sur le toboggan

    je me sens plus doué à expliquer avec des images, j’espère que c’est assez parlant

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36012
    bzo
    Participant

    Il y a peu de temps j’ai lu que notre organisme avait des « pompes » pour faciliter la circulation de cette énergie. L’une d’entre elles est au niveau du coccyx et l’autre au niveau du cou. J’ai lu qu’on activait ces pompes par un mouvement de cambrure du bas du dos pour celle du coccyx et par un mouvement de cambrure du cou pour la seconde. (C’est ici que je rejoins le contenu cité de ton message.)

    cela me parle énormément,
    j’ai moi-même utilisé de nombreuses fois l’image de la pompe,
    tout simplement parce qu’elle correspond le plus, elle est à même de restituer le plus exactement ce que je vis,
    la façon dont je sens que je fais monter les énergies en moi,
    j’effectue des coups de pompe,
    parfois il faut l’amorcer donner des coups de pompe à vide
    mais une fois qu’elle est bien amorcée ,
    le flot est de plus en plus conséquent, jusqu’à être maximal et de se déverser à plein régime

    J’ai lu qu’on activait ces pompes par un mouvement de cambrure du bas du dos pour celle du coccyx et par un mouvement de cambrure du cou pour la seconde.

    là encore cela me parle énormément, un mouvement que je fais systématiquement,
    c’est de fermer les yeux et de laisser ma tête aller en arrière, je sens au niveau du cou dans ces moments-là que quelque chose s’active,
    se met à circuler en moi, des vibrations tout en arabesques, ondulations et sinuosités

    idem pour le coccyx , mon bassin comme j’aime le bouger, cela met directement tellement de chose en route

    donc typiquement, je ferme les yeux, laisse aller ma tête en arrière lentement
    et puis je me mets à bouger un peu du bassin
    et déjà il y a le feu partout en moi

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36010
    bzo
    Participant

    Une démarche avec les pieds un peu moins écartés fait bouger mon bassin autrement, un buste un peu plus porté vers l’avant tend un peu plus ma poitrine et fait pointer mes seins, des gestes des bras et des mains un peu plus doux et délicats, des cuisses un peu plus serrées quand je suis assis

    oui c’est tout à fait cela

    ceci dit, si on y analyse un peu objectivement, en prenant du recul,
    on se rend compte que c’est un tout petit geste, un tout petit mouvement,
    un léger changement dans le comportement, dans l’attitude,
    mais pas fait n’importe comment, pas du tout fait n’importe comment

    je peux faire un geste n’importe comment, de façon un peu inhabituelle
    et cela ne va rien provoquer, rien déclencher,
    non ce petit geste, ce petit mouvement doit avoir ce petit quelque chose
    qui va me connecter avec ce que je porte en moi
    et que j’invoque ainsi

    sensation de complicité profonde immédiate avec ma chair,
    avec ce qu’il y a dans mes profondeurs,
    c’est comme si un autre moi était né peu à peu durant l’action,
    entremêlement chatoyant de masculin et de féminin,
    de yin et de yang?

    j’ai fait germer les gestes,les mouvements, les attitudes, les postures, de cet autre moi,
    ils ont poussé, grandi, lentement en moi
    et désormais c’est une jungle luxuriante dans laquelle je m’anime et suis tout à fait à l’aise

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36005
    bzo
    Participant

    j’espère que tu me pardonnes mes trois, quatre textes successifs
    qu’ils n’empiètent pas, ne prennent pas trop de place dans le fil que tu as créé ici
    avec un but bien précis et des réponses qui vont dans ce sens

    je ne suis pas sûr que mes réponses aillent vraiment dans cette direction
    que tu souhaitais que ce fil prenne

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36004
    bzo
    Participant

    en tout cas je te remercie,
    ta phrase aura été un déclic pour moi,
    je comprends désormais que je m’agitais beaucoup trop

    ce que tu appelles “interrupteurs”,
    que je qualifierais comme des postures, des gestes, des mouvements, des attitudes
    sur lesquels, je m’appuies pour me propulser dans un autre moi

    entre deux moments “interrupteurs”, appelons-les comme cela,
    je m’agitais inutilement,
    ces moments qui servaient d’appui,
    qui me servait à me propulser,
    étaient beaucoup moins efficace ainsi
    car entourés de parasitage inutile

    mais grâce à ton texte,
    j’ai perçu avec une acuité forte,
    à que point il suffisait que je me mette en mouvement
    uniquement pour passer d’un moment “interrupteur” à un autre,
    varier les vibrations, leur intensité,leurs nuances
    et que tout le reste autour,
    était comme de l’agitation vaine et superflue, une façon de se disperser,
    une bonne partie de mes caresses,
    même mes ondulations en mode liane lascive,
    ma danse avec le bassin,
    mes frottements et pressions avec les cuisses

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36003
    bzo
    Participant

    cela me passionne ce que tu as écris
    parce que je me rends compte que j’utilise tout le temps ce genre “d’interrupteurs” pour reprendre ton terme,
    pour passer de “l’autre côté”,
    enfin ce que moi j’appelle, cette identité sexuelle androgyne, mêlant du masculin et du féminin

    il y a toujours un geste, un mouvement, une posture
    et puis c’est comme si je m’appuyais dessus pour basculer et mettre en route toute une machinerie
    et cela se renouvelle constamment très régulièrement,
    c’est comme si je passais d’un “interrupteur” à un autre
    pour rester constamment de “l’autre côté”

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #36001
    bzo
    Participant

    une autre attitude que j’aime beaucoup,
    ce sont les bras croisés sur la poitrine,
    comme si je m’enlaçais,
    je vais changer légèrement la pression, bouger un peu les doigts,
    chercher à aller plus loin sur le dos
    ou au contraire retournant un peu vers le devant,
    frottant les seins au passage avec les avant-bras

    en réponse à : Gros bug dans l’édition d’un message #35998
    bzo
    Participant

    dans le nouveau fil d’@aneveil,
    j’ai édité deux fois mon texte,
    mal m’en a pris,
    mon texte est dans le panier à salade désormais

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #35997
    bzo
    Participant

    je serais intéressé par des témoignages de postures corporelles
    qui agissent tels des interrupteurs Yin/Yang sans passer par la case mentale de la suggestion,
    des images ou des fantasmes

    c’est quelque chose que j’utilise constamment dans ma pratique,
    quelque chose que j’ai complètement assimilé,
    mes postures, mes attitude, mes gestes, mes mouvements
    constamment me font passer de “l’autre côté”,
    agissent comme des interrupteurs pour reprendre ta terminologie

    par exemple je suis debout dans ma cuisine, en train de faire du thé,
    mes gestes, mes mouvements, sont machinaux
    eh bien si j’ai envie de vivre un moment de dialogue intime avec ma chair,
    je vais changer légèrement un petit quelque chose à cela,
    glisser un grain de sable dans cette mécanique,
    il ne faut vraiment pas grand chose, il ne me faut vraiment plus grand chose,
    cela peut être juste un petit geste, un mouvement, une vague posture
    mais sur lequel , c’est comme si je prenais appui à l’intérieur,
    comme si je prenais totalement appui dessus pour me lâcher, me laisser entraîner,
    fonctionner totalement différemment

    donc par exemple dans la cuisine, je m’immobilise,
    je cambre légèrement les reins, pose une main sur la poitrine ou la bouche
    et directement c’est comme si mon corps était habité tout à fait autrement,
    je suis passé de “l’autre côté”,
    je peux rester juste ainsi, bougeant à peine mais habitant autrement mon corps,
    avec une identité sexuelle androgyne prête à se mettre en route, avec d’autres sensations,
    si je me mets en action, cela vient tout seul,
    mon corps va bouger différemment, mes gestes vont être différents,
    un mix de masculin et de féminin

    personnellement, j’adore mettre la main sur la bouche,
    j’ai la main gauche qui est beaucoup sur les lèvres, les caressant doucement,
    ou simplement paume inerte sur la bouche comme si je baillais,
    cela suffit déjà à m’allumer et à me mettre en route,
    l’autre main cherche la poitrine, la caresse
    après tout le reste s’enclenche tout seul, les contractions, les cuisses avec les génitaux
    et déjà je fonctionne à plein régime

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #35996
    bzo
    Participant

    Avec-vous des conseils pour garder la foi ?

    à ce stade, la seule réelle motivation, c’est la perspective de connaître des sensations, des orgasmes, hors du commun

    des orgasmes qui peuvent durer pendant de longues minutes
    et se répéter des dizaines de fois,
    plus encore les fameux super O

    mais écrire ce genre de choses , peut paraître contradictoire quelque part
    car d’un côté, on martèle qu’il ne faut rien attendre des séances,
    qu’il faut les aborder la tête bien vide de toute attente

    et puis d’un autre côté, il faut faire bouger la carotte devant soi,
    d’orgasmes d’une richesse et d’une puissance, de proportions tout à fait hors normes
    et puis répétable à l’envi

    c’est comme cela, cela fait partie du cheminement, ce n’est pas instantané, du moins pour la grande majorité,
    cela demande un certain travail sur soi-même, une certaine progression,
    cela se mérite en quelque sorte

    il faut se dire avant la séance qu’on le fait parce que les perspectives sont immenses, très prometteuses,
    un plaisir comparable en intensité, en richesse, en variété,
    à celui de la femme
    mais que cela peut prendre du temps
    et puis pendant la séance, il faut oublier qu’on espère tout cela dans sa chair,
    juste être là dans l’instant et essayer d’amorcer tout cela durablement

    bzo
    Participant

    quelque soit notre stade d’avancement,
    on reste toujours quelque part qu’un débutant en apprentissage,
    tel est vaste en notre chair l’inconnu
    et le chemin sur lequel on avance, minuscule et encerclé par lui

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