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  • en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28888
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    Il manque dans la citation que vous avez fait de mon texte le mot ejaculatoire. Il faut lire : “En comparaison de ce qui se profile à l’horizon, je ne suis pas certain que l’on puisse comparer cela à un orgasme éjaculatoire”
    Ca change quand même le sens de mon propos. Je voulais bien dire que je ressens des paliers, des degrés, dans la puissance des flux qui menvahissent, et que je ne sais pas à partir de quand on peut “veritablement” parler d’orgasme , et que finalement ca n’a que peu d’importance. L’ important est de reconnaître ce que l’on ressent pour le laisser grandir.
    L’orgasme ejaculatoire est borné. Ça n’a rien a voir avec la definition qu’en fait le wiki aneros.
    Bon cheminement à vous

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    Le quotidien fonctionne comme un marteau pilon. Il s’arrêtera quand tu seras mort. Nous n’avons pas d’autre choix que de le l’inclure dans notre poetique, sinon ca devient tres lourd. Agrementer ses repas, lire aux toilettes, participer avec joie aux devoirs de ses enfants, et surtout dans le domaine sexuel, ne pas en faire un vide couilles.Il ya des tonnes de possibilités pour transformer tous les moment du quotidiens en fête, mais ca demande un effort. Le gros problème vient du travail. Les conditions y sont tres variées, mais dans la plupart des cas, il ne faut pas se laisser bouffer, ni y mettre trop d’espoir.
    Bon cheminement @aneveil

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    Participant

    Oui ce texte est assez juste, selon moi. On y retrouve l’essentiel.
    J’allais proposer de faire une petite analogie entre ta relation à toi même, dans le cadre d’une quete de plaisir a traver le massage prostatique, qui pour beaucoup necessite de ne rien en attendre, et, ta relation conjugale. Plus j’avance dans ma relation, plus je pense que pour la faire grandir il ne fait rien en attendre. C’est ce qui donne de l’espace à l’autre. Être à l’écoute pour encourager, noter, montrer qu’on les a vus, tous les petits signes de créativité, les petits pas qui sont fais vers le plaisir de partager sa vie avec moi. Et faire des choses pour montrer qu’on est là, present, aimant. Finalement c’est assez proche de la relation que j’ai renoué avec mon corps.

    Bon cheminement à ta femme et toi aneveil

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28868
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    Participant

    Cher @andraneros, vous avez bien retracé une partie de mon parcours, et bien noté mon hésitation à employer le mot orgasme.
    C’est que je ne veux pas me mentir, ni vous raconter des histoires, ça ne mène nulle part. La définition de l’orgasme, bien que cela soit une notion très personnelle, n’est pas évidente. En comparaison de ce qui se profile à l’horizon, je ne suis pas certain que l’on puisse comparer cela à un orgasme éjaculatoire. Quand @bzo, @Jieffe, vous-même et les autres participants au forum dites que quand on en a, on le sait, il n’y a plus de doute, je le sais aussi. Cependant, il y a des degrés, des paliers, des puissances différentes. A partir de quand on peut qualifier cela d’un orgasme, d’un mini o, d’un super o ou je ne sais quoi d’autre, là, je n’en sais rien, ça devient assez personnel. Et c’est ça qui est bien, nous avons la liberté de vivre notre sexualité sans curseur, sans classement. Il n’y a finalement pas de début, ni de fin. @bzo qui semble parti assez loin, est encore loin d’être arrivé, selon son témoignage, et moi-même, je peux remonter assez loin pour détecter les signes d’un commencement, mais cela se perd dans ma mémoire, et c’est bien comme ça.

    L’idée d’un mouvement qui ne va nulle part, qui se déplace au gré du désir, l’expérience du vivant que je sens en moi, est pour moi tout à fait fondamentale.

    Le désir dont je parle n’engage que moi, je peux donc le laisser vivre. Un désir qui implique la jouissance de l’autre au sens ou l’autre m’appartiendrai, et qui nierai le désir de l’autre serait pathologique. Ce n’est pas le type désir au gré duquel je souhaite me laisser emporter. C’est dans cette absence de distinction, et dans la crainte de faire du mal à quiconque, moi y compris, que l’on peut trouver de la résistance à se laisser emporter. Je devais identifier avec précision le désir qui me porte, pour me laisser emporter en toute confiance.

    Merci à vous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28832
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    Participant

    Oui en effet @BZO je fais attention, mais c’est très nouveau pour moi, ce n’est pas complétement volontaire. Mon corps me fait des petits signes, alors que je suis en train de travailler, il me lance des appels de type vibratoire dans la zone des reins ou des fessiers. Alors je lui répond, je lui dis, par voie de concentration : “oui, je t’entends, je suis là, je t’écoute”
    Alors les signes remontent le long de ma colonne vertébrale, et viennent titiller mon cuir chevelu. Je sens alors une montée de température dans tout mon corps. Mes jambes se font comme courbaturées, et répondent aussi. Alors je sens le plaisir remonter vers la poitrine et la gorge, mais que je bloque au niveau vocal : on est au travail !

    Mais dès que quelqu’un me parle, dès que je me concentre sur autre chose, ça se met en sourdine, et je peux comme si rien ne se passait continuer mon travail. Mais avec la joie dans la poitrine, et le sourire aux lèvres, alors je dis à mon corps : “patience mon ami, patience, ce soir, on pourra s’amuser…” Je sais qu’il m’entend parce qu’il maintient toujours une petite vibration, légère et doucereuse, au cas où je l’oublie. Mais ça, ça ne risque plus d’arriver, nous sommes lui et moi désormais parfaitement réconciliés, la connexion est rétablie.

    Bises à tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28830
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    Participant

    J’ecris depuis les toilettes de mon travail !
    Je n’ai rien. Ni plug, ni cockring, ni masseur modifié, pas le moindre objet de stimulation, et pourtant, je suis assailli par des vagues de plaisir. Sur mon tabouret, les vagues s’enchainent. C’est un truc de dingue. Il suffit que je me laisse un peu aller, un peu de concentration au bon endroit, et hop, c’est parti….
    J’adore.
    Bon cheminement à tous !

    en réponse à : Prostate et philosophie #28819
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    Participant

    Merci pour ton questionnement @Jieffe

    Pour préciser ce que je veux dire : nous avons, au cours de notre existence, suite à l’éducation que nous avons reçu dans le milieu dans lequel nous avons vu le jour, et du fait de nos choix de trajectoires imprégnées de plus ou moins de liberté, élaboré un discours intérieur de description du monde. On se dit : le monde est comme ci, ou comme ça, ou pas comme ci ou pas comme ca, etc… Aujourd’hui, la science est devenu l’étalon de pensée, comme autrefois on s’appuyait sur la connaissance de dieu.
    La science a permis de réduire considérablement l’obscurantisme des périodes religieuses, mais elle permet aussi de justifier toute sorte d’absurdité. Une multitude d’études scientifique sur le même sujet aboutissent, selon la source de financement des scientifiques à l’origine de l’étude, à des conclusions très différentes, voire opposées. S’affrontent alors non plus des résultats scientifiques, mais des manières d’aborder l’étude scientifique, des écoles de pensée, des élaborations intellectuelles sur ce que doit être la science, ses méthodes. Il s’y affronte des conceptions du monde. Bien sûr il existe des sujets d’étude scientifique qui décrivent notre monde de façon assez fiable, mais lorsqu’il s’agit de nous, de tout ce qui concerne notre relation au monde et à l’autre, c’est la cacophonie. Si bien que ce monde que nous sert la science est impuissant à rendre compte de ce que nous vivons.

    On voit bien que sur la question de la féminité, de la masculinité, de la façon dont on aborde son rapport au plaisir, son rapport à son corps et à celui de l’autre, rien n’est écrit, nulle part. Chacun se construit une image mentale, en fonction de nombreux paramètres, qui lui permet de vivre, comme il peut son existence au monde. Justement, ce qui fait que l’homme est libre, c’est que tout cela n’est pas écrit définitivement, ni dans un projet divin, ni dans une structure sous-jacente et déterminante que la science un jour pourra révéler. LE monde n’existe pas. Il existe des mondes ou il y a des dominants et des dominés, des esclaves et des maîtres, Il existe des mondes ou tout signe de gouvernement est immédiatement éliminé, des mondes ou il y a un Maître, et le peuple, Des mondes où l’homme peut disposer de la femme comme il le souhaite, d’autres où la femme est un monstre de terreur engloutissant, où symbole de fertilité, des mondes ou tout le monde vit en parfaite égalité, en harmonie, des mondes ou le rectum n’est qu’un réservoir à déchets, d’autre ou au contraire il est une fontaine de jouvance, Etc…

    C’est à chacun, de construire son monde. Et le monde que l’on construit rayonne à l’extérieur, pour le meilleur, et pour le pire.

    Sauf que au début, à la naissance, on en est incapables. On a besoin du discours d’un autre pour vivre, pour survivre. Cet autre c’est le milieu dans lequel on est arrivé, la mère qui nous parle, ou ce qui en tient lieu. Et selon qu’il était plus ou moins bienveillant (ce milieu), et selon peut-être certaines capacités personnelles, on aura une plus ou moins grande capacité à s’en émanciper pour se construire son propre monde.
    Le discours sur le plaisir prostatique est presque inexistant, ce qui en fait, à la fois un terrain vierge, mais également un terrain propice à toutes les élucubrations terrifiantes, et traumatisantes. C’est le lieu du diable !
    Nous, prostatophiles, si nous voulons progresser, nous devons intégrer à notre discours, cette pratique, cette réflexion, ce cheminement, dans la structure de notre monde. Cela conduit à modifier l’image que nous nous en faisons. Pour progresser, nous devons voir le monde autrement. Et cela se fait, parce que ce qui nous motive va bien au-delà du plaisir.
    Nous avons sur le plaisir féminin un regard différent, un profond respect nous anime, parce qu’on en saisi mieux la difficulté, et la profondeur. Si l’on considère que ce qui se trouve au fondement de nos sociétés se noue là… dans ce qui relie les hommes et les femmes, la modification du regard que l’on a sur les femmes change complètement notre vision du monde, et la vision que nous avons de notre corps, de notre esprit. Il ne faut jamais oublier que la femme, c’est aussi le corps dont nous sommes sortis, et que nous sommes le fruit de ce qui s’est noué au cours de notre conception.

    On peut pratiquer le massage prostatique pour épater la galerie, avoir un sujet de conversation au cour de ses soirées, mais nous savons bien que c’est absurde. Ça demande de la sincérité, ça demande de se retrouver face à soi-même. Vous ne pouvez pas vous mentir très longtemps, sinon ça ne fonctionne plus. En philosophie, on peut se mentir aussi, mais ça ne marche pas non plus. Ceux qui sont allé au bout de leur réflexion, avec sincérité, il y a deux mille ans, ou 500 ans, ou 200 ans, on les lit encore aujourd’hui, parce que ce dont ils parlent, nous parle aussi.
    Si l’on voit cela (ce dont ils parlent) comme une chose figée, morte, qui s’offre à l’étude scientifique, ça ne marche pas. Mais si l’on perçoit cela comme l’émanation de ce qui bouillonne en nous, comme quelque chose de vivant, toujours en mouvement, toujours changeant, qui nous surprend sans cesse, qui nous stimule constamment, qui échappe à l’étude scientifique, à la mise en conserve religieuse, alors la perspective est radicalement différente : nous sommes en état de vie !

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28818
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    Participant

    Merci pour tous vos messages !

    Hier j’ai fait les présentations : ma femme a fait connaissance avec helix trident, et junior.
    Elle est restée dubitative. Ce n’était plus des paroles, c’était du concret, puisqu’elle les avait sous les yeux. Je lui ai fait lire la notice en anglais présente dans la boite, avec un petit schéma tout ce qu’il y a de plus clair.
    Alors je me suis installé à ses côtés, après avoir inséré l’helix aux toilettes. Je n’ai pas fait ça sous ses yeux. Il faut lui laisser du temps, ça reste une démarche personnelle.
    Puis nous avons caliné, tranquillement, sans but particulier. Et, devant ma réactivité, ma sensibilité à ses carresses, son toucher est devenu plus insistant, et ma réactivité grandissante. J’avais des orgasmes, rien que de sentir ses doigts parcourir mon corps. Puis, peu à peu, son désir s’est éveillé…
    Par la suite, je me suis endormi. Le réveil matinal me fit ressentir à nouveau d’excellentes sensations, sortes de vibrations sourdes se diffusant dans tout le corps. Après environ 45 min, Je dus me faire violence pour me lever, et mettre fin à cette délicieuse séquence.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Journal intime de Sam #28788
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    Participant

    Si tu veux mon avis, tu na pas fait “nimporte quoi, tu as suivi ton cheminement personnel, et il t’a fait passer par là…
    Bon cheminement happy elis

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28773
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    Participant

    Voilà une nuit qui mérite d’être signalée. Je me suis installé hier soir avec Maximus trident. Je navais pas envie de remplissage, ni de “spaghetti”, et je voulais profiter de ma soirée pour faire une session, sans pression du lendemain. Les sensations sont montées lentement, et je ne sais comment, alors que j’étais bien parti je me suis endormi…
    Reveil à 23h30 par des vibrations profondes, des instants de jouissance langoureuse, puis je me suis a nouveau endormi, et plusizurs gois dans la nuit, ma prostate est revenu me titiller, me faire jouir, j’ai presque basculé dans une autre dimension, mais je me suis endormi a nouveau. Au petit matin, ca recommence, moins profond, mais quel bonheur, quel plaisir. Je ne voulais plus me separer de mon joujou…
    Bises a tous

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    Participant

    Cher @Aneveil,
    Qui dit déséquilibre, pense aussi équilibre.
    Or l’équilibre par définition est instable. Il nya à mon avis aucun couple qui vive dans l’harmonie permanente. Pour trouver et ameliorer lequilibre, il faut des periodes de déséquilibre. Au vu de ce que ta femme a déjà parcouru, je suis certain qu’elle saura poursui re son cheminement. Mais il faut parfois du temps.
    Bon cheminement a toi et ta femme

    en réponse à : Mon nouvel amant le G-Spot Metal Wand #28766
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    Participant

    Le pure wand est une machine de guerre !
    Je ne suis pas assez “rewired” pour en profiter pleinement. Alors je le garde dans un coffre au chaud. Un jour je le sortirai religieusement, pour gouter au glissement du metal lisse et froid. Et quand il se sera réchauffé, je le retournerai et passerai son plus bel atour. Alors je le ferai pivoter, pour qu’il aille jusqu’ au deep spot, et quand mon corps voudra aspirer, je le ferai pivoter a nouveau, et le lacherai pour men remettre totalement à lui.
    Gloups…

    en réponse à : Journal intime de Sam #28742
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    Participant

    Bonjour Sam !
    Ce qui me vient a l’esprit, à te lire, c’est waouh, quelle énergie ! Tu me sembles terriblement excité, avide de nouvelles sensations. Tu as l’air d’avoir déjà pas mal d’expérience, donc à ce qu’il me semble, et tu l’as déjà un peu dit, l’idée c’est de mieux déguster les sensations que tu ressens déjà, pour qu’elles te fasse ressentir les choses de façon plus intense, plus profonde, et surtout plus longtemps.
    Je ne suis pas aussi expérimenté que toi, mais à mon avis, tu es au bon endroit pour apprendre à canaliser ton énergie vers ce que tu recherche.
    Pour répondre à ta dernière question, il y a des modèles très divers pour le massage prostatique. Et compte tenu de ton expérience, tu dois pouvoir utiliser avec profit des masseurs de type DEVICE (aneros) en silicone, G-RIDE en silicone (nexus), mais attention, pas de lubrifiant silicone avec ces deux là. Si tu veux une lubrification silicone, il faut se tourner vers le Progasm (aneros) ou des sextoys en verre, assez bon marché, mais difficile de trouver le bon, ou en acier là il n’y en a qu’un qui pourrait te convenir : le pure wand. il y a un sujet spécialement dédié sur les forums.
    Donc pour résumer : avec lubrification silicone : PROGASM ou PURE WAND
    Ou si tu peux passer à un autre mode de lubrification : le DEVICE ou LE G RIDE
    Après, il faut apprendre à se poser. C’est pas toujours évident de doser l’excitation et la concentration sur les sensations en provenance d’autre chose que le pénis. Mais le jeu en vaut la chandelle, si j’ose dire.
    Bon cheminement à toi

    en réponse à : Mon petit journal II (rewired) #28711
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    Participant

    Moi j’en veux bien un peu de ton bonheur. Ce n’est pas que j’en ai besoin, mais comme c’est offert de bon coeur, je le prends avec plaisir.
    Continue comme ça @Jieffe, tu es l’exemple vivant que ce cheminement, malgré les obstacles, vaut la l’effort et la persévérance.

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28703
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    Participant

    Pour apporter une petite précision, le sextoy en verre que j’utilise sous la douche est “le joystick clear ” de chez GLAS.
    Il peut tout à fait être utilisé pour du massage prostatique. Si on l’utilise en insérant la partie spiralée, il faut utiliser les mains. La sensation apportée par les spirales sur les parois du canal de l’anus est excellente. Sa longueur permet d’aller caresser la prostate sans difficulté, et l’on peut pousser un peu plus loin pour toucher le point G masculin, ou “deep spot” déjà mentionné par @Naomi. Au passage, merci @Naomi d’avoir attiré mon attention sur ce point. Actuellement c’est là que je ressent cette impression de succion à l’intérieur de mon corps, que j’ai déjà décrite et que @BZO mentionne aussi, mais que lui considère comme une aspiration de la prostate. L’utilisation de la main n’est pas un problème pour moi, il y a tant à découvrir, et à réveiller.
    Si on l’utilise en insérant la partie boule, il se transforme en stimulateur “sans les mains”. Le passage de la boule peut être préparé par quelques passages avec la spirale. Après il y a deux positions possible en raison du renflement que présente le joystick. Avec de l’expérience, on doit pouvoir passer de l’une à l’autre sans les mains. La taille de la boule est telle que en position “profonde”, elle caresse délicatement la prostate. En position “peu profonde (juste la boule insérée)”, la boule vient appuyer sur le pourtour des sphincters, tout en effleurant la prostate. Pour moi, l’effet est garanti.

    PS : c’est la folie en ce moment les forums, je n’ai pas le temps de tout lire. Serait-ce l’effet coupe du monde ?!! Non je rigole. mais j’essaye de ne pas décrocher, d’autant plus que j’ai tant de choses à raconter !!!

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28697
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    Participant

    Merci @andraneros pour cette intervention qui vient compléter avec beaucoup de justesse mon témoignage.

    Ce qui est pour moi déterminant, c’est que dans ma tête, j’accepte de plus en plus l’idée de me laisser emporter. Il y avait quelque chose qui, de ce point de vue, me verrouillait complètement. C’est comme si un nœud bien serré, peu à peu se desserrait, et se dénouait. Comme vous le soulignez, cela est le résultat d’une combinaison de facteurs qui s’enchainent et qui se répondent. Il n’y a pas véritablement d’éléments déclencheur : la pratique, le plaisir, le partage, le desir, l’échange… Chacun donne à sa façon, l’impulsion nécessaire à la rotation du tout.
    Bon cheminement à vous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28673
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    Participant

    Merci pour vos encouragements, et pour vos réactions toujours très pertinentes.
    J’avoue, quand je parle du “massage conventionnel” comme seule voie d’accès au super O, je fais un peu de provocation.
    Mais j’ai constaté quand même que les conseils qui sont distillés dans le traité, si je m’en écarte trop, je pédale dans la semoule. Cela dit, j’aime bien faire quelques échappées belles, pour voir. Sortir des sentiers balisés me permet de recentrer ma pratique sur les fondamentaux, de mieux circonscrire ces fondamentaux. Et puis parfois, en dehors des sentiers, on y découvre quelques perles rares.
    Je n’ai concernant la comparaison entre les sensations masculines, et les sensations féminines, aucune certitude. Toute comparaison reste purement personnelle. Ce qui ne signifie pas que je pense qu’elles ne doivent pas s’exprimer. Cela signifie pour moi qu’elle sont indéfinies : ni masculines ni féminines, et les deux à la fois. J’ai des sensations localisées à certains endroits de mon corps, qui diffusent d’une certaine façon, et qui me connecte à ce qu’il y a de vivant en moi. Ce qu’il y a de vivant en moi existe, indépendamment de ma volonté, et interagi avec ma conscience, tout en restant indépendant. Il a la capacité, si je le laisse faire, de m’emporter sur son tapis volant. Cela n’est pour moi ni féminin, ni masculin. Cependant, il est probable que les femmes y soit plus sensibles que les hommes, car les hommes sont égarés par la présence de leur pénis qui les conduits à se préoccuper plus du monde extérieur que de leur monde intérieur. La nature ne faisant rien au hasard, on peut penser que cela participe à la survie de l’espèce. Mais cela est une autre histoire.

    Bon cheminement à vous deux

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28659
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    Participant

    Bonjour à tous !

    À mesure que mon espace grandit, mes sensations progressent. J’associe de plus en plus ma femme dans ma pratique, ce qui libère mon esprit. Non qu’elle participe à chacune de mes sessions, mais elle sait de plus en plus clairement ce que je fais. Par ailleurs, nous passons des moments de plus en plus inversés, où je suis “passif”, ou disons plutôt que je m’en remet à elle. De son côté elle est plus active. Cela lui convient bien, et moi je réagis de plus en plus comme ce que je pense être une réaction féminine. J’utilise cette idée de féminin plus pour faciliter la compréhension de mes lecteurs, que par conviction de la similitude de mes sensations à celles d’une femme. En fait je n’en sais rien. Mais mon corps ondule, se cambre, ma respiration se fait plus bruyante, et les spasmes appellent toujours plus de stimulation.
    Pour l’instant, les sessions à deux se font anerosless. Peut- être un jour se feront-elles avec stimulateur !!?

    De plus, en parallèle de mes sessions le soir :
    1) j’ai réduit considérablement l’utilisation d’un plug en journée. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais je préfère conserver l’excitation, et ne pas anesthésier la zone avant les sessions, du coup je me stimule à vide, ce qui donne des résultats prometteurs, et accroit l’excitation.
    2) les périodes sans masturbation s’allongent. J’en ai moins envie qu’avant.
    3) je m’applique plus à la respiration, qui provoque un mouvement de va et vient du masseur. Cela provoque plus de réponses de mon corps. Un dialogue s’instaure entre lui et moi, la connexion s’approfondi, Je lui envoie des signes, et il me répond par des vagues de plaisir qui parfois s’intensifient.
    4) Le matin, quand j’ai du temps, et que je me suis endormi avec le masseur, je file à la douche, et j’utilise un stimulateur manuel en verre avec des anneaux en périphérie. Mon corps se cambre et ma croupe se tend vers l’arrière, Je dois me retenir de crier tellement l’appui sur la prostate que je sens très distinctement , me fait vibrer littéralement de plaisir. Mais bon tout ça c’est pas du massage conventionnel, mais que c’est bon ! Je dis ça parce que semble-t-il, seul le massage “conventionnel” conduit au super O. Il n’y guère que @BZO pour venir témoigner du contraire.

    Ce qui est incroyable, c’est que malgré toutes les similitudes, chacun trouve son propre cheminement. De même que nous savons tous parler, aucun n’a la même voix.

    Bon cheminement à tous !

    en réponse à : Mon petit journal II (rewired) #28658
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    Participant

    @jieffe a écrit:

    je suis parti dans la stratosphère

    Si je comprends bien ce que tu as écrit, après, tu n’es pas parti, tu as été emporté.
    Tu t’es laissé emporté dans une autre dimension.
    C’est ce que je sens poindre pour moi également: si je veux poursuivre mon cheminement, je dois accepter cette perspective.
    Je suis content pour toi, que les choses prennent ainsi de la consistance. Bravo !
    Bon cheminement @Jieffe

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #28331
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    Participant

    Voilà 3 mois que je suis inscrit. Il est temps de faire un petit point dans ma croisiere prostatique.
    Ce que mes échanges, mes lectures, mes ecrits, ont permis de mettre en lumière, ce a quoi je ne m’attendais pas, c’est la nécessité d’associer ma femme au processus de decouverte. Je ne peux vivre pleinement cette jouissance, ce plaisir, sans être libre d’esprit (cela vaut pour moi). Je dois pouvoir me débarrasser de toute question taboue, et je ne dois pas craindre de confronter ma femme a une situation qui pourrait lui faire du tort, dans la mesure ou elle ne la comprendrait pas.
    Je n’ai quasiment jamais de moments de solitude, et chercher à en avoir, dans une sorte de secret, est totalement contre productif.
    Donc mon cheminement, pour etre sur une pente ascendante, doit passer par l’association de ma femme à cette découverte, de façon à vivre à deux, cette experience. C’est une forme de respect, de preuve d’amour, d’échange, et de renouvellement de la vie sexuelle.
    Le lâcher prise passe par l’acceptation de ce a quoi le cheminement aboutit, et surtout quand cela ne correspond pas à ce à quoi on s’attendait.
    Je ne mattendais pas à ce genre de plaisir, beaucoup plus diffus et beaucoup plus prodond que celui que je connaissais.
    Je ne m’attendais pas à associer ma femme a ce cheminement.
    Je ne m’attendais pas à sa réaction très positive, très encourageante.
    Je ne m’attendais pas à ce que ce soit elle, par son action, associée à mes massages anerosless, qui provoquerait les orgasmes les plus puissants.
    Je ne m’attendais pas à ce qu’elle y participe avec plaisir.
    Je ne m’attendais pas à ce que tout cela se produise sans pénétration.

    Je confirme donc ce que j’ai toujours affirmé, le lâcher prise, c’est quelque chose qui se travaille en amont, dans la construction d’un environnement mental et matériel propice à la paix interieure. Le lacher prise pendant les sessions ou pendant les seances de libertinage (marital pour ce qui me concerne) est une conséquence naturelle de cette construction, de cette disposition mentale préalable.

    Et là, les vannes s’ouvrent, et le plaisir s’écoule… et jaillit !!

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : la soi-disant opposition plaisir Féminin / Masculin #28330
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    Participant

    Contrairement à ce que tu dis @Jieffe, je suis parfaitement d’accord avec toi. Nous avons juste des façons différentes de le dire.
    Bon cheminement à vous tous.

    en réponse à : Quel 2eme aneros choisir #28254
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    Participant

    Hier j’ai fait une seance avec le maximus trident qui est assez proche du junior. Je nai pas eu cette sensation de gene que javais pu avoir les autres fois au niveau du périnee et du coccyx. Il bouge tres bien aussi. Ils sont tres bien tous les deux. Tu auras la sensation d’avoir quelque chose de plus gros et un poil plus long. Si tu as peur que le device soit trop gros, vas y par etapes.

    en réponse à : Quel 2eme aneros choisir #28237
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    Participant

    Oui en effet @andraneros à raison c’est bien du maximus trident dont je parle. Mais je ne veux pas te compliquer le choix. Si tu veux plus gros, pour moi le device est ce qu’il te faut. Le progasm ou junior ou maximus sont assez differents de l helix en raison de la presence du bras arrière. Mais ma pratique est moins conforme au traité que toi me semble t il. Je suis un peu tous azimuts. Du coup, j’essaye le plus possible. Mais peut être cela manque t il de régularité ?
    Quand tu auras fait ton choix, tiens nous au courant de tes expériences.

    en réponse à : Sexualité transgenre #28226
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    Participant

    La premiere partie de ton dernier post me laisse perplexe. Je ne suis pas bien convaincu par la communion dans l’énergie cosmique. Cependant je suis 100% d’accord avec la deuxieme partie. Le monde s’en porterait mieux si l’homme acceptait de laisser vivre sa part feminine. Pour la femme, c’est différent parce que pour tirer son epingle du jeu, elle doit faire grandir sa part masculine.
    Bise à vous tous

    en réponse à : Quel 2eme aneros choisir #28223
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    Participant

    Moi je t’admire. Avoir pratiqué avec un seul masseur pendant 4 ans. Je serais incapable d’autant de rigueur.
    Pour ajouter autre chose à l’helix, je suis d’accord avec @BZO, le DEVICE, serait à mon avis parfait. Pour ce qui est de la fonction vibrante, je doute encore de son efficacité.
    Si tu en as les moyens, je te conseil d’ajouter une autre corde à ton arc avec le MAXIMUS (aneros), qui est de taille juste au-dessus de l’Helix, pour une forme assez similaire MAIS avec 2 branches. C’est le même type de masseur que le PROGASM, mais une taille en dessous, et contrairement au junior qui est de taille similaire, ses 2 branches se finissent par des petites boules ce qui est plus confortable.
    Dans l’ordre de taille du plus petit au plus gros il y a donc : l’helix (plastique blanc), le maximus (plastique blanc) à égalité avec le junior (plastique noir), puis le progasm (plastic noir ou transparent ou rouge) à égalité avec le device (silicone).
    Moi je ne suis pas un adepte du silicone. J’adore le glissement du plastique noir qui est très lisse. Cependant, la texture du DEVICE est vraiment top. Rien à voir avec les trucs en silicone classiques.
    La forme du DEVICE, ainsi que sa taille me vont parfaitement, il est assez gros, et pourtant il se fait “presque” oublier. Je ne ressent aucun inconfort avec, grâce à ses butées qui ne sont pas agressives du tout. Celles du junior et du progasm en revanche finissent à la longue par me gêner, voire me faire mal, car elle pressent trop sur mon périnée et sur mon coccyx. J’ai du mal à les faire glisser. En revanche, pas de problème avec le device.
    Cela étant dit c’est quand même assez personnel comme truc, c’est pourquoi c’est toujours délicat de conseiller un masseur. Mon conseil est d’en avoir au moins 3, ce qui permet de faire varier les plaisirs.
    Hier j’ai même été surpris de l’efficacité du Péridise, qui est tout petit, mais qui n’a aucune butée. Juste des ergots, pour éviter l’aspiration. Il vient délicatement titiller la prostate, comme une petite baguette magique.

    Bon cheminement à toi @Helixir4

    en réponse à : Tout sur la prostate sur France inter #28197
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    Pour moi le plaisir prostatique, de part sa similitude avec le plaisir féminin brouille complètement la difference des sexes. De plus, toujours pour moi, c’est comme si javais appuyé sur le bouton reset, après une mise à jour de mon système qui inclut la prostate. Les cartes ont été irrémédiablement redistribuées. Et la nature ne produit rien d’inutile. Je suis bien d’accord,alors y a t’il un sens à tout ça?

    en réponse à : Tout sur la prostate sur France inter #28196
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    Le plaisir prostatique ne produit rien. Rien d’autre que du plaisir. Si encore on pouvait s’appuyer la dessus pour fabriquer des trucs. Des toys, des lubrifiants. Mais @bzo (entre autres) a montré qu’ on pouvait s’en passer. Dans une société productiviste, ce qui ne produit rien, c’est dangereux. Les femmes tant qu’elles font des bébés ca va. Mais leur plaisir on s’en fou…tait ?
    Quel intérêt avons nous à avoir du plaisir ? en voilà une bonne question !

    en réponse à : la soi-disant opposition plaisir Féminin / Masculin #28166
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    Quand j’observe certaines femmes et leur prétendue féminité, j’ai du mal à m’y reconnaitre. De même, quand j’observe certains hommes et leur prétendue masculinité, je ne peux m’y reconnaitre non plus.

    En fait, je suis incapable de dire si il existe une sensibilité féminine. Et si elle existait, je serais encore moins capable de la définir. De même pour une sensibilité masculine. Supposer l’existence d’une féminité, ou d’une masculinité implique de la considérer comme naturelle, comme s’imposant à nous comme une détermination naturelle, venant en quelque sorte de l’extérieur. Si tel était le cas, elle serait d’origine physiologique. L’homme et la femme ne portant pas les mêmes organes génitaux, cela les conduirait, naturellement, de par leurs sécrétions hormonales et leurs organes différents, à avoir des comportements, des affinités, des désirs différents.

    Faut-il encore plus de défilés d’homosexuels, de bisexuels, de transgenres et autres transsexuels, pour venir affirmer haut et fort que tel n’est pas le cas.

    Pourtant, il y a bien des sensibilités différentes ? Mais il n’y a pas de féminité naturelle, ni de masculinité naturelle. Il n’y a que des comportements appris, construits, élaborés par le rapport des hommes et des femmes entre eux, par le rapport des humains avec leur corps, par le rapport des générations entres elles.

    Je ne me sens donc ni femme, ni homme, ni féminine, ni masculin. Je me sens existant. Contrairement à certains qui pensent qu’il suffit de penser pour se sentir exister, je pense à travers mon corps. Mon corps n’est rien sans sa pensée, et ma pensée n’est rien sans son corps.

    Ainsi, la pensée peut penser son corps comme elle l’entend. Si le corps social dans lequel évolue ma pensée a défini une sensibilité féminine et une sensibilité masculine, alors je peux m’y conformer, ou m’en indigner. Je peux élaborer à mon tour la place que ma pensée et mon corps doit, peut, essaye de prendre dans ce corps social, qu’il soit en conformité ou en totale opposition avec le corps que j’entends avoir.

    Personnellement je ne revendique aucune masculinité, ni aucune féminité. Je ne souhaite pas m’y maintenir. Cela dit, ma sensibilité évolue grâce au massage prostatique. Il accentue la connexion à mon corps, il accorde ma pensée à la vibration de mon corps qui joue sa partition de plus en plus quotidiennement car elle se manifeste aussi sans masseur. Il réunifie ce que des siècles d’histoire humaine ont cherché à séparer : le corps et l’esprit, tout en maintenant la distinction claire. Il n’y a ici, aucune divinité, aucune spiritualité orientale ou ésotérique, aucune magie. Il n’y a que moi, comme corps vibrant, uni à ma pensée jouissant de la vibration.

    Cela ne produit rien. Ni enfants, ni œuvre, ni relations humaines, ni sens politique. Ce n’est pas un travail. Si cela est apparenté à la féminité, je comprends mieux qu’elle ait été maintenue tant de siècle dans un rôle subalterne, voire presque exclusivement reproducteur. Je parle de cet être dépourvu de pénis, et pourvu d’un vagin, d’un clitoris, que l’on appelle femme, qui menace, par sa seule existence, tout ce que l’homme, le mâle, à construit, à la sueur de son front, et avec du sang sur les mains. Si la femme est perçue comme cet être pourvu de la capacité de jouir à répétition, sans rien produire, je comprends que cela puisse générer la haine. Dommage que l’immense majorité des hommes passe à côté de cette capacité, dont ils sont pourvus également. Si ce n’était pas le cas, il y a fort à parier que la civilisation occidentale serait cette fois réellement civilisée.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #28151
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    J’avais bien compris le theme de ton journal version 3. Il manquait un accent sur “où”, a comprendre comme un lieu, un espace, en loccurence revolu, mais pas comme une alternative dans laquelle tu pourrais douter.

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #28150
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    Voilà qui est clair. Merci pour ces precisons.
    Bon cheminement @bzo

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