Toutes mes réponses sur les forums

30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 373)
  • Auteur
    Articles
  • en réponse à : Journal de Dour #42019
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Dour,
    je passais par là, et je m’étonne que tes “problèmes” de constipation ne conduisent personnes à évoquer ton alimentation. c’est un point de départ fondamental à prendre en compte. Les aneros sont des formidables outils pour traiter les hémoroïdes qui vont souvent de paire avec la constipation, ce qui était mon cas. pour moi 4 traitements 100% naturel ont eu raison assez rapidement de mes problèmes :
    1 un petit déjeuner avec des céréales de type muesli
    2 la lubrification de mon anus et de mon rectum, quasi quotidiennement avec du beurre de karité bio
    3 Une alimentation équilibrée avec peu de viande, beaucoup de légume, peu d’alcool et surtout beaucoup d’eau.
    4 en cas de crise hémoroïde l’application du tégarome du docteur Valnet à base d’huiles essentielles bio.

    Pour les masseurs, ne cherche pas le masseur idéal, il n’existe pas. Il y a des dizaines de masseurs différents. pour les anus délicats (c’est mon avis personnel) il faut éviter les objets rugueux et ceux en silicone. le silicone finit toujours par irriter les muqueuses, par accrocher. Le plastique dur, le verre, le métal, sont parfaits. Les trucs mous ne permettent pas de diriger les mouvements du masseur, alors que les rigides et durs sont plus précis. Un jour un petit, un autre courbe, puis un droit, puis un gros, etc… puis aucun peut-être, car la “matière fécale” est aussi est formidable masseur avant d’être évacuée.
    Bises à tous

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39577
    Epicture
    Participant

    Avant de vous parler de mon second je dois vous parler du deep spot.
    Naomi, @envole m’avait fait découvrir :

    « Deep Spot féminin : entrée du col de l’utérus, vers 7-9 cm à l’intérieur du vagin (pt g : 3-5 cm) »

    Et un peu plu loin sur son fil de discussion :

    “Et je me souviens que quand j’avais fait l’amour avec une personne trans, son pénis touchait tout au fond de mon ventre, et j’adorais ça…
    En plus c’est plus facile à atteindre avec les jambes levées et c’était mon cas…
    « Vous pourrez ressentir les mêmes sensations qu’une pénétration anale, car ce point est très proche du rectum. »
    Ah oui donc il y a une correspondance entre les deux !!!!
    Et quand je lis ça je suis excitée à peu près à 8 cm en dessous du nombril et à 15 cm au dessus de l’entrejambe”

    Plus récemment le témoignage d’Eulalie : https://www.nouveauxplaisirs.fr/analite-partie-2/38207

    Bien sûr je n’ai pas de prostate, mais je peux caresser le col de mon utérus à travers les membranes de mon rectum et mon vagin, la bosse me donne même une sensation similaire au doigt. Et les sensations décrites sur les forums dédiés au plaisir prostatique m’ont souvent évoqué mes orgasmes de mes « deep spots » (points érogènes en avant et en arrière des culs de sacs utérins). En tout cas c’est agréable. Je sensibilise la zone. Mon anus, mon canal rectal, mes points G et deep spot postérieur via l’arrière… autant de nouvelles cordes à mon arc du plaisir.

    Et puis les hommes ont un pénis, un corps caverneux, des bourses, une prostate, les femmes un vagin, un clitoris, une vulve, un utérus. Mais nous avons tous des fesses, un anus et la capacité d’en jouir. Pour peu qu’on y travaille, qu’on le sensibilise, qu’on se l’autorise. L’anus est la deuxième zone du corps la plus sensible. Et si la pénétration anale était la plus égalitaire des agréables pratiques sous la ceinture ? Développer le plaisir anal, à recevoir et à donner serait alors un acte quasi-féministe, tout à fait humaniste. Alors finalement « Va te faire enculer » deviendrait une invitation au militantisme égalitaire !

    J’avais pu expérimenter cette zone mais sans jamais vraiment l’explorer, et j’ai fini par acheter un ustensile adapté pour aller titiller ce fameux “deep spot masculin”. Il deviendra mon second fantastique.

    Cette exploration à contribué et contribue encore à l’éveil vibratoire de mon corps tout entier. Me voilà doté d’un point commun avec le corps féminin, au-delà du gland du pénis, de la prostate et de l’anus, au-delà du clitoris, du vagin, de la vulve, du point g, de l’utérus.

    Bon cheminement à tous !!

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39576
    Epicture
    Participant

    MON PREMIER EN IMAGE :
    LE STRAIGHT

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #39574
    Epicture
    Participant

    Bonjour @bzo

    Extraits de : Désirs passions et spiritualité, Daniel ODIER, Pocket 1999
    Chapitre 28 : L’orgasme tantrique pour les hommes

    “Pour qu’un homme soit en mesure de suivre une femme sur les vagues successives du plaisir, il n’a qu’une solution, devenir une femme énergétique, c’est-à-dire s’abandonner totalement.”

    Je n’ai pas pu faire autrement que penser à toi en lisant ce passage.

    Bon cheminement à toi @bzo

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #39573
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros, tu dis :

    Le sujet de ce fil de discussion, tel qu’il est exprimé dans le titre, est de savoir comment on peut basculer d’un « mode yang » en un « mode yin » pendant nos ébats érotiques à partir d’une modification de notre posture corporelle. Répondre à cette question suppose qu’on ait pris conscience de la présence d’une telle dualité en nous.

    Ton introduction plante le décor dune double dualité :
    – Dualité de type yin/yang, homme/femme
    – Dualité de type corps/raison(conscience)
    La confusion des deux entraîne des analogies de type le corps c’est féminin, la raison c’est masculin, avec toutes les conséquences que l’on sait.
    Les forums font état la plupart du temps d’une dualité de premier type. Celle dont je parle dans mon post précédent est du deuxième type.
    Cela dit, tu as raison mon approche est trop intellectuelle. Cela tient au fait que l’idée de dualité fonctionne pour moi comme un commutateur OFF car elle conduit (pour moi) a un conflit interieur. En revanche, l’idée d’unité, ou plutôt de non dualité, fonctionne pour moi comme un commutateur ON. Je ne peux donc pas écarter la dimension intellectuelle de mon cheminement. Cela est pour moi contre productif. Je ne peux pas non plus d’ailleurs écarter la dimension sensuelle, intuitive, corporelle de mon cheminement. Ils sont pour moi comme deux pôles, au même titre que le féminin, et le masculin qui m’habitent. Ces deux couples de pôles fonctionnent comme un système qui dynamise le flux qui me traverse. Ce ne sont pas des constituants, ayant des quantités qu’il s’agirait d’équilibrer mais des éléments fonctionnels d’un système qui permet une circulation Comme dans un circuit électrique par exemple : bien qu’il y ait 2 pôles, un flux, une tension, une intensité, il n’y a pas de dualité.

    Tu as donc raison de souligner que le sujet de ce fil porte sur la maniéré dont la modification d’une posture corporelle agit comme commutateur. Ce n’est pas tant la posture en elle-même, mais bien la modification de la posture. Et donc c’est la gestion du mouvement. En effet selon moi, toute posture conduit à ouvrir certains canaux, et en fermer d’autres, si bien que le mouvement va alternativement ouvrir et fermer ces canaux, agissant comme pompe, et comme révélateur du flux. C’est la force du flux ainsi obtenu qui le révèle à la conscience. Peu à peu, le flux n’a plus besoin d’être aussi fort car la conscience est éveillée. Ainsi, les mouvement peuvent se faire de façon beaucoup plus subtile et délicate, ce qui amplifie la palette de sensations.

    Mais encore une fois, ma façon de me représenter les choses est quelque peu abrupte, intellectuelle, et sans saveur peut être, je m’en excuse.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #39519
    Epicture
    Participant

    Les sujets abordés ici sont cruciaux pour progresser. Je suis passé à côté mais je voulais apporter ma contribution.

    Tout ceci me semble assez prometteur et je serais intéressé par des témoignages de postures corporelles qui agissent tels des interrupteurs Yin/Yang sans passer par la case mentale de la suggestion, des images ou des fantasmes.

    Si l’idée consiste à se passer de la “case mentale” c’est qu’elle serait perturbante. Ce point nécessite que l’on s’y attarde un peu. Je pense juste qu’il faut bien distinguer l’usage de cette “case” pendant la pratique, et en dehors de la pratique. A moins que l’on considère que la pratique soit chose permanente. Mais dans ce cas, il faut bien admettre que de cette case mentale, on ne peut se passer : en permanence.
    Le mouvement psychanalytique a mis en évidence l’existence d’une vie inconsciente, un domaine, ou cette case mentale a rangé enfouis, ce qui fait les fondements de nos représentations mentales, de nos catégories de genres (masculin/féminin), de qualité (beau/laid) de moralité, (bien/mal), de quantité (plus/moins), etc . Ces représentations mentales sont construites sous la forme d’images, de suggestions, ou de fantasmes. Le fantasme étant un terme largement utilisé dans le champ psychanalytique. De cet inconscient, on peut en nier l’existence, ou du moins l’efficience, ou accepter l’idée que, agissant sur nos représentations, il peut agir come régulateur psychique, et donc nous conduire à résister à un certains nombre de concepts qui pourraient nous mettre (selon nos représentations acquises) en danger (le danger est juste un exemple parlant). Il est clair, en tous cas pour moi, qu’une partie de ma case mentale résiste à une jouissance différente de celle ressentie par ma pratique sexuelle “traditionnelle” depuis 45 ans.
    Abattre ces résistances nécessite l’usage de cette case mentale pour remodeler ses représentations afin qu’elles n’agissent plus comme commutateur de fermeture, mais d’ouverture.
    Bien sur, ce travail ne se fait pas pendant la pratique (et ce que je suis en train de dire n’est pas non plus qu’il faut faire une psychanalyse). En revanche une pratique régulière va aider le mental à s’habituer à l’invasion de nouvelles représentations. Le mental résistera moins, et ces nouvelles représentations vont aider le mental à s’effacer pendant la pratique. De plus, en dehors de la pratique le mental va pouvoir reconstruire en les verbalisant (vive le forum !) ces nouvelles représentations. Une dynamique est alors enclenchée de transformation des fondements mentaux de notre être afin que la résistance au plaisir et à la jouissance laisse place à l’ouverture. Ce travail est long. C’est pourquoi selon moi, certains d’entre nous ont un cheminement très progressif.
    Lorsque l’ouverture est suffisante, un flux peut alors circuler, et l’on peut s’exercer à agir sur des commutateurs corporels afin d’apprécier, dans toutes les parties du corps la jouissance ainsi obtenue.

    Je reviendrais pour vous en parler

    Bon cheminement à tous.

    en réponse à : Des conseils svp #39506
    Epicture
    Participant

    tu attends cela couché, plus ou moins relaxé, plus ou moins immobile, comme on attend le messie,

    Qu’il s’agisse des contractions involontaires, oudu super O, c’est la même chose. Personnellement, je ne suis pas capable de dire que les ai vecu car ce que je vis ne correspond pas aux descriptions des contractions involontaires, ou du super O, que j’ai pu lire sur le forum. Cependant, je vis des moments de plaisir intense, profond, puissant, etc..
    C’est tout a fait possible, sans contractions involontaires, ni super O.
    Donc, suit les conseil de @bzo : fait ton propre chemin, etc…
    Le cheminement est un parcours sur lequel le plus important selon moi c’est le désir de l’exploration de son corps et de ses sensations. Il te conduira, quels que soient les méandres empruntés dans des contrées inconnues. C’est ton ouverture qui les fera merveilleuses.
    Bon cheminement …

    en réponse à : Des conseils svp #39505
    Epicture
    Participant

    Je suis 100 % d’accord avec @bzo.
    La pensée est , pendant les sessions, tout a fait nefaste.
    Mais si le progrès est long, voire quasi inexistant, c’est qu’ une disposition d’esprit conduit à la resistance du corps. Il y a donc, selon moi, en dehors des sessions, une pensée à avoir, une réflexion a mener pour que cette disposition d’esprit se tourne vers l’ouverture au détriment de la resistance. C’est nécessairement un processus long et progressif. S’il est accompagné de pratique aveugle mais en conscience, c’est a dire qui n’attend rien mais profite, les progrès, bien que très progressifs, seront au rendez vous. J’en fait l’expérience chaque jour. Le cheminement de @bzo est est unique, le mien aussi, mais le plaisir, lui, est universel.
    Ne lâche rien…

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39466
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros,

    avec des effets physiologiques et psychologiques qui n’étaient pas inscrits au programme initial

    En effet, il va falloir rajouter des étapes au traité d’aneros, ou rediger un traité du plaisir. Je pense que certains sur le forum seraient compétents pour ça. Je pense a @bzo, même si je ne partage pas toutes ses opinions, il a le sens de l’écriture, et une connaissance précise d’un cheminement vers le plaisir.

    Pour avoir un visuel sur ce sextoy, tu peux aller voir n’importe quel site de vente de sextoys en ligne et chercher par marques à Glas. Espace plaisir, rue des plaisirs, espace libido…
    Bon cheminement à toi

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39463
    Epicture
    Participant

    Mon premier,
    Se nomme : Straight
    Marque : Glass
    Materiau : verre transparent
    Longueur totale : 17,8 cm
    Longueur hors boule : 14,6 cm
    Diametre de la tige : 1.9 cm
    Diametre de la boule : 3,2 cm

    Petite precision : pour la lubrification, quelque soit l’ustensile que j’utilise, je m’insère une petite boule de beurre de karité, puis j’enduis le masseur de beurre de karité. La lubrificarion est alors douce, nourissante pour la peau, et longue durée. (Beurre de karité bio bien sûr)

    C’est un excellent outil de debutant. Tenu par la boule, il permet d’être inséré aisément, sa longueur permet quand il n’est pas profond d’aller masser la prostate, d’en apprecier la profondeur, la grosseur, la position, la souplesse, et les réactions delicieuses. Il permet aussi d’aller explorer plus en profondeur afin de mieux se representer les méandres de ses profondeurs. Aller chercher le deep spot, à la limite entre douleur et plaisir, est un jeu delicieux.
    Lorsque le corps est détendu, on peut retourner le jouet, et l’insérer par la boule. Son passage est un moment jouissif, et une fois à l’intérieur elle va masser lensemble des tissus avec un peu plus de vigueur. Le jouet peut se transformer en masseur sans les mains. On peut alors rester allongé, debout, sur le côté, et les mouvements de la tige font bouger la boule qui masse à l’intérieur, et sur les parois de l’anus.

    Ce jouet permet indubitablement de mieux se connaître, et, lors des sessions avec aneros, de mieux identifier les zones que le masseur aneros va stimuler. Ensuite, utilisé régulièrement, il contribue amplement au réveil de la prostate.

    Voila, j’espère que ce petit compte rendu vous a plut, et qu’il eveillera la curiosité de certains d’entre vous qui trouvent le temps long avec les aneros.

    A bientôt pour mon deuxième.

    en réponse à : Orgasme prostatique sans aides externes #38996
    Epicture
    Participant

    Vous avez raison : le corps doit être vécu dans sa globalité. Son exploration et les sensations qui en decoulent sont sans fin, et sans cesse renouvelées. Aucune partie du corps ne doit être laissée de côté ni considérée comme la plus importante.
    Le corps est un système comportant des pôles qui correspondent grosso modo aux chacras identifiés dans les spiritualités orientales, auxquelles j’ajouterais une place pour les membres : bras et jambes. Tous ces pôles sont reliés par un reseau d’une multitude de canaux dans lesquels circulent la vibration, l’énergie. Toute circulation d’énergie, ou de vibration, est source de plaisir, de jouissance. Certains canaux sont actifs, d’autres en sommeil, dautres encore atrophies, par manque de circulation.
    Le massage prostatique, ainsi que toute autre partie du corps, allié à une disposition d’esprit de disponibilité et d’ouverture active cette circulation, et réveille les canaux endormis.
    Cest la représentation que je me fais de cette nouvelle vie dans laquelle mon corps global a repris la place qu’il mérite.

    Messieurs, mesdames, faites vous plaisir !!

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #38692
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Andraneros, ton accueuil chaleureux est toujours un plaisir, je t’en remercie vivement.
    Ton message appelle 2 reponses :
    Tu fais bien de me rappeler mes propres mots, auxquels aujourd’hui j’apporterai quelques nuances :
    “Viser, permettre, maîtrise, faire circuler, maitriser”, sonnent aujourd’hui comme inappropriés.
    Car cette énergie a sa propre motricité. Elle se deplace d’elle même, elle est là en permanence, il suffit juste de se mettre à disposition de sa fluidité légère (mais potentiellement puissante). Il y a une disposition de corps et d’esprit qui n’entrave pas cette circulation. Cette disposition a quelque chose a voir avec le désir qui monte, auquel je repondai par stimulations diverses, mais qui, sans reponse (sauf si l’on considère cette dispisition de corps et d’esprit comme une réponse) continue de monter et d’aspirer l’énergie sexuelle jusqu’à l’orgasme. Cette disposition est disponibilité, attention, écoute, patience, appreciation, degustation….
    La deuxieme reponse concerne les reponses réflexes :
    D’une part il faut preciser qu’elles se produisent à l’instant précis de la fin de l’expiration, et d’autre part il faut distinguer le désir qui monte, et l’energie sexuelle. Les reponses reflexes bloquent le désir, mais stimulent l’énergie dans le cours de la respiration. Cependant, il arrive un moment, (qui n’est pas systématique) ou puissance du désir, disposition d’esprit, réponses reflexes et energie sexuelle sont en phase, et là le plaisir est incommensurable. Les choses se font d’elle même, ou pas.
    Quoi qu’il en soit, il est vrai que cette disposition conduit à un style de vie qui épure l’inutile de l’existence, et là il y a beaucoup de travail… surtout que notre monde est entièrement recouvert par des couches épaisses d’inutilité.
    Bon cheminement à toi @andraneros

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #38634
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous,
    Je continue, inlassablement mon bonhomme de chemin. Je dois avouer que j’ai un peu décroché du forum, mais pas de mon cheminement.
    Comment pourrais-je décrocher ? Je suis tombé dans la corne d’abondance !!
    Je me perçois de plus en plus comme un tube, une sorte de canal, à l’intérieur duquel serait tendue une corde qui vibre et fait chanter mon corps. Cette vibration est provoquée par le passage dans ce canal d’un frémissement continu qui rentre par la partie postérieure de mon corps (plancher pelvien) et ressort par le sommet de mon crane. Le flux ascendant de ce frémissement fait vibrer cette corde qui résonne dans mon corps. Mon desir ardent aspire ce frémissement, ce souffle.
    Toute tentative de contrôle ne fait qu’en reduire la portée.
    Le masseur prostatique est comme une clef qui ouvrirait une turbine d’aspiration à frémissement.
    Bref, je continue mon bonhomme de chemin.
    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Petite histoire de la danse qui unit le corps au mental #37612
    Epicture
    Participant

    Oui @bzo, moi aussi je t’y reconnais bien.

    en réponse à : Idées et concepts issus de nos séances #37603
    Epicture
    Participant

    Bonjour @caktil,
    Deux petites questions :
    As-tu identifié, parmi les personnes rencontrées en salle VIP des personnes connues ?
    Tes séances te conduisent-elles a un état de type hypnotique qui te font vivre des expériences du même type que le rêve ?

    Personnellement, je suis déformé par une vision psychanalytique de l’homme qui ne laisse que peu de place à la croyance en des phénomènes de nature invisible. Mais pourquoi pas, la physique quantique a montré que rien ne pouvait être considéré scientifiquement sans prendre en compte l’effet de l’observateur sur la chose observée. Si la chose observée est elle même observante, alors de proche en proche, nous nous alimentons les uns les autres de nos réactions.
    Bon cheminement @caktil

    en réponse à : Petite histoire de la danse qui unit le corps au mental #37598
    Epicture
    Participant

    Extraits de : Désirs passions et spiritualité, Daniel ODIER, Pocket 1999
    Chapitre 28 : L’orgasme tantrique pour les hommes

    La plupart des auteurs parlent à ce propos (dissociation de l’orgasme et de l’éjaculation) de “contrôler l’éjaculation”, alors qu’il s’agit au contraire d’abandonner tout contrôle dans une détente très profonde de la respiration.
    (…) Par le massage (ici réalisé par un masseur initié) des points situés sur les méridiens, les fonctions respiratoires se détendent. Le diaphragme s’assoupli, les muscles profonds se relâchent. Toute la région du bassin trouve une autonomie et une détente qui vont permettre d’arriver progressivement à “oublier” l’éjaculation sans retenir quoi que ce soit.
    (…) Tout homme sait que l’idée même de se retenir engendre une tension physique et mentale préjudiciable à l’abandon dans les rapports sexuels…
    (…)Tous nos réflexes énergétiques bloquent ce flux (celui de la durée extatique), particulièrement celui de l’éjaculation. Pour qu’un homme soit en mesure de suivre une femme sur les vagues successives du plaisir, il n’a qu’une solution, devenir une femme énergétique, c’est-à-dire s’abandonner totalement.
    Contrairement aux habitudes, le rythme amoureux des yogin commence dans une ardeur passionnée où tout est mis en œuvre pour porter l’excitation à son comble. Plus l’union se prolonge, plus le rythme va ralentir, jusqu’à l’immobilité totale. Tous les processus vont tendrent à l’accalmie alors que l’extase elle-même va suivre une montée fulgurante.

    En réalité, Daniel ODIER parle de l’orgasme au cour d’un rapport partagé avec une autre personne. J’ai choisi des extraits qui peuvent donner l’impression qu’il n’est pas question d’autre personne. En fait, selon moi, atteindre cette extase est possible aussi bien seul, que à deux, ou à plusieurs. Il faut cependant avoir un ou une partenaire ouvert à ce genre de pratiques, ce qui ne courre pas les rues.

    Du coup, Je peux vous dire que seul, cela fonctionne aussi. Mais ce n’est pas une “branlette” pour se soulager. C’est un massage qui conduit à cette détente profonde, dans laquelle le flux énergétique parcourt le corps avec volupté. Si la concentration s’oriente vers la circulation de ce flux, que la stimulation lente accompagne avec douceur, alors l’éjaculation ne constitue plus une menace. Le jeu de massages qui accompagne les vagues de plaisirs se transforme en danse du corps avec lui-même, sans que je puisse cependant parler encore de montée fulgurante. L’esprit, quant à lui, disjoncte du moi, et plonge…
    Il reste encore quelques résidus de pensée intermittents mais que je travaille à faire disparaitre.
    Bon cheminement à tous !!

    en réponse à : puissance des contractions involontaires #37498
    Epicture
    Participant

    Bonjour, @sanslesmains et @andraneros,
    Les céphalées je connais. Dire quelles sont orgasmiques, je n’irai pas jusque là. Ce sont mes muscles cervicaux qui, après contracrions multiples doivent provoquer des migraines d’origine cervicale.
    Cependant, Mantak Chia prévient dans son livre “l’energie sexuelle masculine” que le chemin vers la maitrise de l’orgasme non ejaculatoire peut conduire à des migraines en raison de l’énergie sexuelle qui reste dans la tête apres être montée par le canal vertebral, sans redescendre dans le corps par le canal ventral.
    Peut-être y a-t-il ici un moyen de mieux comprendre ces phénomènes.
    Bon cheminement

    en réponse à : Heureux mais inquiet #37385
    Epicture
    Participant

    Pour ma part, j’utilise les peridises depuis le debut de ma pratique, mais de façon aléatoire. Et je confirme leur pouvoir extraordinaire. Mais comme tous les masseurs, ça depend des jours et de nos dispositions mentales. Je les utilise la nuit pour dormir. Ils se font très discret et ne m’empêche pas de dormir, mais parfois il me réveille, et là c’est un feu d’artifice nocturne, plus à la façon décrite par @andraneros, sous forme de vagues.
    J’ai aussi toute une collection de masseurs, jalterne régulièrement, mais ces derniers temps “j’approfondis” l’utilisation de l’helix.

    @caktil
    à mon avis il manque à ta collection le progasm ou le device. J’ai l’impression que l’usage d’un gros masseur a augmenté ma sensibilité aux petits masseurs. En plus ils m’ont donné d’extrordinaires séances.
    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Très court résumé d’un très long apprentissage #37343
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros,
    Oui, tout va bien. Les bouleversements ont eu lieu, maintenant il faut reconstruire. C’est une autre vie qui commence. C’est assez curieux que le coronavirus soit venu pile au moment de la bascule… concours de circonstances.
    Côté cheminement vers le plaisir prostatique, je poursuis mon bonhomme de chemin, et je progresse, moi aussi lentement, très lentement. Mais la progression est indéniable.
    Je voulais juste souligner le fait qu’il y a une assez grande proportion de prostatonautes pour lesquels la progression est lente, et que la tienne est typique de ce groupe là. Bien que chacun suive son propre chemin, il y a des regroupements possibles. C’est une façon de dire à ceux qui ont le sentiment de ne pas progresser aussi vite que d’autres, qu’ils ne sont pas seuls, et qu’une voie lente existe aussi, qui mène aussi surement que la plus rapide au plaisir prostatique. Il n’y a donc pas à s’inquiéter, juste à tendre l’oreille à ce que notre corps nous dit. Il faut apprendre à faire silence, sinon on ne l’entend pas, et cet apprentissage est relativement long. Certaines personnes ont probablement besoin de plus de temps pour rentrer dans un mode apaisé car quelque chose s’agite en eux et accapare les ressources nécessaires pour se fondre dans le plaisir.
    bon cheminement @andraneros

    en réponse à : « Putain, 3 ans ! » #37338
    Epicture
    Participant

    Alors, trois ans c’est long… mais c’est parfois si bon !

    Est-ce que le temps long doit être considéré
    comme une difficulté ?
    Oui si il est opposé à l’impatience d’une perspective de vue acquise dans un monde ou presque tout s’obtient ou doit s’obtenir tout de suite.
    Mais si l’on se place dans la perspective d’une dégustation d’un plaisir qui ne se livre pas dans l’abondance et la precipitation, mais dans la subtilité et la profondeur, le temps long devient inhérent au plaisir.

    En definitive ce n’est qu’une question de perspective pour affirmer : “le temps long, c’est bon”
    J’ajouterai même : c’est excellent.
    Bon cheminement à toi @jeremaix

    en réponse à : Très court résumé d’un très long apprentissage #37337
    Epicture
    Participant

    C’est pourquoi mon cheminement est atypique

    Moi je ne crois pas qu’il soit atypique. Il est typique d’une autre voie, d’une autre facon datteindre un plaisir différent, plus profond, plus consistant que ce que l’on connait dans le plaisir “classique”. Il n’y a pas sur ce chemin les grandes envolées orgasmiques. Il s’agit plutôt d’innondations de fremissements pour ce qui me concerne. Parfois une innondation emporte toute velléité de contrôle et de maitrise, il n’y a qu’à se laisser emporter par le plaisir. Mais ce n’est pas mecanique : il ne suffit pas de mettre en place quelques pratiques bien huilées, cest un subtil melange de désir et de reconnaissance du plaisir.
    Bon cheminement

    en réponse à : Petite histoire de la danse qui unit le corps au mental #36586
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros

    Tu te fais rare

    Oui, cela tient à 2 raisons :
    – Je suis tres accaparé par ma vie professionnelle qui est en plein bouleversements et qui demande beaucoup de temps et d’investissement, mais c’est passionnant.
    – Et ma pratique a évoluée vers une attitude degustative : Je profite, et j’affine mes echanges avec mon corps. Je progresse très lentement si bien qu’il faut du temps pour qu’ une etape “digne” de temoignage soit franchie. Je suis toujours dans ma recherche d’équilibre entre excitation, desir puissant (accumulation d’energie) et relachement, détente (circulation d’énergie).

    Mais ne t’inquiète pas, j’ai toujours une petite place dans mon emploi du temps pour venir jeter un coup d’oeuil à ce qui se passe sur le forum, et lire quelques temoignages.

    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : En chemin vers les étoiles #36585
    Epicture
    Participant

    Bonjour @verlesetoiles,
    Tu écris :

    Je cultive donc cette énergie en méditant, en lisant des écrits tel que ceux de Mantak Chia et en pratiquant des exercices de visualisation et de ressenti.

    Ces exercices m’intriguent peux tu les décrire, en parler un peu plus, et expliquer comment selon toi ils contribuent à ta progression sur ton cheminement ?

    en réponse à : Petite histoire de la danse qui unit le corps au mental #36563
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros
    Je vais tâcher de répondre à cette questions :

    Comment se manifestent les effets de cette structure mentale ?

    Lorsque nous naissons, nous arrivons dans un environnement déterminé, avec un patrimoine génétique déterminé et nous vivons une histoire spécifique. Les différentes études scientifiques en la matière indiquent l’immense complexité de ce qui nous détermine qui résulte de cet héritage sur lequel nous n’avons absolument aucune prise, aucun pouvoir. A partir de ces trois composantes : sociale, biologique, et historique, chacun d’entre nous va élaborer au fil du temps un discours mental, un univers mental qui va lui permettre de vivre son existence. L’homme est ainsi fait que si il ne se raconte pas son monde, si il n’élabore pas le monde mentalement dans lequel il vit, individuellement et collectivement, il ne peut absolument pas vivre dans ce monde. Notre cerveau est fait pour ça, il est à l’homme ce que les ailes sont à l’oiseau. Il est donc nécessaire d’apprendre à se construire un monde, une structure mentale cohérente, relativement rationnelle pour survivre, et vivre. Ceux qui n’y parviennent pas, ou qui voient leur structure partir en vrille deviennent fous ou se suicident.
    C’est pourquoi cette structure, ou univers mental construit tout au long de notre enfance est à la fois nécessaire, car il nous permet de vivre dans cette société, et à la fois constitue une limite à notre sentiment de liberté, à notre accès à tout ce qui ne fait pas partie de notre univers mental. Car ce qui n’a pas été intégré, a été rejeté, et n’en fait pas partie. Un effort important doit être fait pour y parvenir. Ce n’est pas comme si dans mon univers mental il existait une ambivalence entre deux aspects de l’existence, comme entre le bien et le mal, et qu’il faille faire basculer par exemple ce qui faisait partie du mal dans la zone du bien. Ça c’est relativement facile car faisant déjà partie de notre univers mental. Ce dont je parle est plus de l’ordre de ce qui a été totalement occulté, et qui pour prendre place dans mon univers mental existant, doit le modifier, doit me faire changer radicalement de perspective, et voir le monde autrement.
    Pour ce qui me concerne le plaisir prostatique a introduit dans mon univers mental une nouvelle dimension. C’est comme si j’avais été programmé pour voir le monde à plat, en deux dimensions, comme l’a fait l’homme pendant des siècles jusqu’à la renaissance, et puis d’un coup, je suis passé en 3 dimensions en introduisant la perspective. Ça donne le vertige, et ça peut être particulièrement effrayant.

    Et cela à des effets sur mon corps sur lesquels je n’ai aucune maitrise : spasmes musculaires, reprise en main instinctive par le mental de certains phénomènes de jouissance, ou de plaisirs, qui ont tous pour effet de stopper ma progression vers l’orgasme. Pour ce qui me concerne la mise en perspective concerne un rapport au corps radicalement différent. La preuve de l’existence de la prostate, organe jusque-là totalement occulté de ma structure mentale a complétement modifié mon rapport au plaisir et à la jouissance, et par la même occasion, au sexe et relations sexuelles, à ma vision du genre masculin, féminin, à l’idée de cheminement, ou d’effort pour atteindre un but, tous ces concepts qui sont gravés dans mon esprit et qui constituent une partie de la structure mentale sur laquelle repose ma capacité à vivre dans ce monde sans devenir fou. C’est une redéfinition radicale de tout un univers qui menace l’univers existant au cœur de mon esprit.

    Cela ne peut se faire que progressivement, mais cela est irrémédiablement en marche, car désormais je suis en contact permanent avec une chose qui se trouve en moi, dont je ne suis pas certain qu’il s’agisse seulement de la prostate, mais que la prostate m’a permis de découvrir.

    Comprendre que la dualité entre le corps et l’esprit doit être dépassée, est pour moi l’une des clefs qui permettent de reconfigurer mon univers mental. Mais cela ne s’arrête pas là car chacun de nos univers mentaux est écrit sur des milliers de pages.

    Pourtant, nous avons bien le sentiment d’avoir un corps, et un esprit. Il ne s’agit donc pas pour dépasser cette dualité, en effet comme tu le dis @andraneros, de faire gagner l’une des deux entités, ni de les fusionner en une seule, mais bien de les unir. Pour moi, ce qui permet cette union, c’est le mouvement de la danse ou chaque entité apporte son individualité pour créer, le temps du mouvement, et le temps du mouvement seulement, une production singulière. La jouissance prostatique est de cette nature : chaque session est unique. Il ne peut s’agir juste de reproduire des techniques pour atteindre un objectif préalablement définit. Il n’y a pas dans cette danse une relation de cause à effet entre le corps et l’esprit. Dés que ce concept de cause à effet se met en place dans mon esprit, au cours d’une session, c’est foutu, ça ne fonctionne plus. Vouloir produire un effet avec un mouvement, c’est peine perdue. Cela peut fonctionner une fois, mais pas la deuxième fois. Et pourtant, il y a bien des mouvements, puisque c’est une danse, et il y a bien des effets, puisqu’il y a plaisir. C’est là qu’intervient ce qui fait exploser mon univers mental. Ce qui se passe est inaccessible au mental. Toute tentative de saisir cela avec le mental se traduit par un echec. Je suis témoin de quelque chose qui m’oblige à reconfigurer complètement mon univers mental, non pour s’en saisir (de cette chose), mais pour le laisser s’envoler.

    C’est cela pour moi que je dois intégrer dans mon esprit dans mon univers mental et qui a été pendant les 45 premières années de ma vie totalement occulté. Si je ne l’intègre pas dans la structure que mon cerveau doit construire pour soutenir l’existence sociale et l’existence du corps, soit il a la capacité de me rendre fou, soit il restera à jamais occulté.

    Une fois intégré (ce qui est en cours) il ne constitue plus une menace pour la stabilité de l’ensemble, mais prend sa place comme un nouveau pilier qui augmente ma confiance, ma sensibilité, ma sensitivité, ma lucidité.

    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36186
    Epicture
    Participant

    Juste pour preciser : je ne “maitrise” pas l’orgasme prostatique.
    Parce-que le plaisir prostatique, pour être vécu, ne doit pas se maitriser. Mais on pourrait dire que j’utilise des pratiques qui me conduisent à coup sûr au sommet du plaisir : il n’en est rien. Par contre ce qui est certain, c’est que mon corps a acquis au fil du temps une sensibilité bien plus grande, et ce quelque soit l’activité que je pratique.
    Je ne sais pas si j’ai déjà connu un super O. J’ai déjà connu des moments de plaisirs intenses, aussi bien avec le massage prostatique qu’avec le massage pénien, mais ils n’étaient pas de même nature, et j’ai toujours l’impression qu’il existe une possibilité d’éprouver encore plus de plaisir si bien que si l’on considère le super O, comme le fait le traité, comme un aboutissement final au massage prostatique, alors je n’y suis jamais parvenu car je n’ai pas encore vu le bout de ce chemin, et je crois sincèrement qu’il n’existe pas. Je ne crois pas que le super O n’existe pas, mais je crois que le super O n’existe pas en tant qu’aboutissement. Donc, chacun a son propre super O, comme un vécu tout à fait personnel.
    Je ne maitrise pas le plaisir prostatique car j’ai remarqué que plus j’essaye de le maitriser, c’est à dire “faire quelque chose d’adéquat pour le provoquer, le faire grandir”, moins je le ressens. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas bouger, mais le mouvement n’est pas le fruit d’un plan établi, d’une réflexion rationnelle, d’une volonté consciente, le mouvement est dû à un abandon à soi-même, une absence de résistance. La main a envie de toucher telle ou telle partie du corps, le corps a envie de sentir le contact des draps ou de la peau de son/sa partenaire, le bassin a envie de bouger, etc… et le “Do nothing” finalement correspond à une absence de résistance consciente à ces mouvements, ces montées dans la gorge de râle de plaisir, ces ondulations de la colonne vertébrale, etc…
    Je le sais car ma progression est due en grande partie au fait que ma pratique se fait la nuit. Quand mon mental est totalement déconnecté alors parfois, le corps se met à vibrer tout seul.
    Peu à peu, j’ai appris à être dans cette posture mentale ou la résistance est réduite au minimum, ce qui ouvre la porte du plaisir prostatique. Mais je serais incapable de dire ou d’expliquer quelle est cette posture mentale, c’est indescriptible. Mais le mental est toujours là; il peut, par une sorte de “clignotement” mental sans véritable construction rationnelle danser avec le corps. Mais quand le plaisir étreint le corps, le mental se fait silence, et profite en conscience de l’instant.
    Avec le massage pénien les choses sont très différentes. Cependant, l’intensité est assez comparable pour le moment pour moi, mais c’est difficilement comparable finalement, car de natures différentes. Le massage pénien sans éjaculation permet le sentiment d’une maitrise car il y a un jeu avec le point de non-retour, mais cette maitrise est un leurre, car le véritable plaisir du massage pénien se tient bien en dessous du seuil de l’éjaculation.
    Si tu veux te masturber, en dehors des sessions de massage prostatique, n’hésite pas une seconde, mais fait-le en apprenant à contrôler l’éjaculation, à profiter du plaisir du massage avant l’éjaculation, et peu à peu, tu ne voudras plus éjaculer, même si parfois c’est impossible.
    Pour moi, cette pratique a considérablement augmenté ma sensibilité corporelle, et ma sensibilité tout court, et de cette sensibilité corporelle, j’en ai tiré profit dans le massage prostatique, qui pour rester prostatique doit n’être, que, prostatique.

    Je suis déjà trop long, j’espère que tu auras eu le courage de me lire jusqu’au bout.

    Bon cheminement @chaines

    en réponse à : Découverte en couple #35696
    Epicture
    Participant

    Bonjour @Zoe,

    Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que votre démarche est formidable, courageuse, et semble tellement rare.

    Je suis tout à fait d’accord avec vous, cette plateforme est unique et ça fait du bien de pouvoir parler librement de ces sujets, et j’ajouterai : de lire aussi.

    Vous semblez déjà experte, et fermement décidée sur une voie qui est la vôtre. C’est selon moi une chose essentielle. Ne perdez pas de vue que votre parcours vous appartient et qu’il faut se méfier des conseils. En revanche, pour progresser, rien ne vaut les témoignages. Ils sont offerts sans arrière-pensée, et vous pouvez y puiser ce qui convient à votre parcours personnel (qui inclus votre compagnon).

    Pour ma part, une étape essentielle a été de percevoir mon corps (du point de vue du plaisir) non pas comme centré sur le pénis, mais sans centre. Mon corps entier est devenu pénis, ou prostate, ou vagin ou clitoris. J’ai des zones plus propices, plus innervées, et ma femme, à force d’exploration a appris à les manipuler. Lorsque mon corps est disposé, alors que je porte un Aneros, ou que je n’en porte pas, ses doigts sont capables de provoquer des orgasmes.

    J’ai découvert, avec son aide, qu’une multitude de zones ont le pouvoir d’activer la prostate : les tétons, les flancs, les testicules, le coccyx, l’anus, la zone située entre les omoplates, les fessiers, les cuisses, les mollets, etc…

    Je n’ai pas de position favorite, je m’adapte aux mouvements de sa main. J’aspire sa main avec mon corps, et c’est comme si des rayons d’énergie pénétraient mon corps à travers ses doigts. Ca fait vibrer mes muscles, et ça rayonne dans mon corps.

    En général je ne suis pas en érection dans ces moments. D’ailleurs elles ne vient qu’assez peu sur mon pénis, mais quand elle y passe, de manière furtive, c’est à la fois un supplice, et une jouissance extrême. Il en est de même avec toutes les zones très sensibles. Ce que j’essaie surtout de ne pas faire, c’est lui dire quoi faire, car elle sait mieux que moi. Pourtant elle dit qu’elle ne fait rien de spécial, elle se promène, juste, avec une infinie douceur.

    Même si elle a parfois des gestes qui simulent la pénétration ( avec son bassin), je me demande si vraiment c’est quelque chose qu’elle désire, et je ne vois pas comment cela pourrait la satisfaire dans la mesure ou ça ne serait pour elle qu’avec un instrument non corporel.

    En matière de massage prostatique, avez-vous déjà senti avec vos doigts, sa prostate ?
    Pour y parvenir, il faut que l’anus soit relativement détendu. Il est préférable aussi qu’il soit relativement serein d’un point de vue digestif. Il faut bien lubrifier. Un certain nombre d’entre nous utilisent le beurre de karité 100% bio, ou l’huile de coco, c’est à mon avis les meilleurs lubrifiants naturels. Les ongles doivent être très courts. Enfin la pénétration avec le doigt doit pouvoir se faire sans aucune résistance, ou presque. Il faut pour cela masser l’anus sans pénétration pendant quelque temps, en entrant très légèrement, et en ressortant aussitôt. Il y a deux sphincters (muscles en anneaux qui ferment l’orifice) ressentez avec le doigt leur présence. L’anus est une zone érogène très puissante, (vous devez déjà le savoir) Je vous conseille de mettre votre partenaire sur le dos, les jambes repliées et ouvertes. Le creux de votre main doit être tournée vers le périnée pour pouvoir courber le doigt vers le nombril une fois à l’intérieur. Là, à portée de doigt, se trouve un renflement lisse : c’est la prostate. Si vous parvenez à la sentir, vous pouvez doucement, la presser et la relâcher, alternativement, ou effectuer des mouvements de rotation avec le doigt. Après cela, c’est l’expérience qui compte, et les réactions de votre compagnon.

    Avez-vous le phantasme de le pénétrer autrement qu’avec les doigts ? Si oui, quels type d’instrument vous vous voyez utiliser ?

    Bon cheminement avec votre compagnon, choyez le bien !!

    en réponse à : Effets secondaires inattendus #35459
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros
    C’est en effet un lieu insolite pour éprouver du plaisir. C’est pourtant un lieu qui est, dans la culture populaire généralement associé à la souffrance et à la douleur.
    Mon point de vue sur la question est que le plaisir (le vrai) est provoqué par un fluide évanescent (appelons-le comme ça), doué de liberté autonome, échappant à la volonté, au contrôle. Nous savons bien tous, que ce fluide ne se laisse pas apprivoiser. Il est libre par essence. En revanche, ce que nous pouvons faire, c’est le ressentir, capter ses effets sur notre corps, qui ne sont que plaisir, volupté, douceur, jouissance, orgasme. Le plaisir augmente à mesure que les portes s’ouvrent, que les digues cèdent, que les verrous sautent, que les voiles filtres de nos sensations se déchirent…Et finalement le combat que nous avons à mener, se situe dans notre mental, dans la compréhension que nous avons de nous-même et des murs que nous nous sommes construits tout au long de notre vie. Ces murs étaient nécessaires, car sans eux, point de salut. Mais aujourd’hui, que la peur s’estompe, que le désir se précise, ces murailles peuvent disparaitre.
    Dans certaines circonstances, ou le mental est occupé à autre chose, il baisse sa garde. Il est pour ainsi dire occupé ailleurs. Alors, le corps parle. Ce fluide se met à circuler car il n’est pas contenu dans les murailles étroites de nos labyrinthes mentaux. Alors une troisième instance, une certaine forme de conscience de soi, conscience de plaisir, capte ce langage. Il y a une possibilité pour que la conscience ne le réoriente pas instantanément vers le mental pour qu’il soit analysé, mais qu’il reste en instance de vécu, sur le temps présent. Tant que la conscience ne réoriente pas la sensation, le débit de ce fluide augmente de manière indéfinie voire infinie. Mais le mental est une sorte de chien de garde : dès qu’il entend un bruit, hop le voilà qui rapplique. Heureux ceux qui ont pour chien de garde un gentil toutou endormi !!!
    Quand le mien est accaparé par autre chose il m’arrive d’avoir de belles séances : en voiture, au travail, en dormant, en marchant en faisant les courses. Mais je dois être seul, du moins pas en train de parler à quelqu’un. Il y a une possibilité d’être concentré sur cette sensation, pour juste la vivre, la ressentir.
    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : Mon retour, mon cheminement (qui ressemble aux vôtres) #35347
    Epicture
    Participant

    @Buzzi,
    Ton témoignage me parle. Je connais bien la difficulté de rester stoïque devant le désir de se masturber alors qu’on reste sur sa faim après une séance de massage prostatique. Sur ce point @andraneros t’a donné le meilleur conseil qui soit à mon avis : séparer tes séances de plaisirs “habituels” de tes séances de massage prostatique. Les deux peuvent avoir leur propre développement parallèle, et finir par se rejoindre. Mais attention, là non plus il ne faut pas céder à la tentation de les faire se rejoindre trop vite. Le plaisir prostatique est un plaisir très particulier qui nécessite une posture très subtile. C’est subtile pour moi car ma posture naturelle est très différente de celle qu’il faut adopter pour ce type de plaisir. Certain son dans cette posture déjà naturellement, alors ils y parviennent plus rapidement. Mais cette facilité est un leurre à mon avis : On en termine jamais avec ce plaisir. Du coup, ou que tu sois dans ton cheminement tu auras toujours la sensation que tu peux faire plus, gouter à plus, à mieux, plus haut, plus profond. Plus tu t’habitues à cette idée, plus tu te coules dans cette posture adéquate qui consiste à ne rien attendre car quoi qu’il arrive, tout ce que tu vivras sera toujours mieux, mais jamais assez suffisant. Et cette posture va amplifier ta vitesse de progression.
    J’aime bien ton image du sauteur en parachute. Je me suis trouvé une fois dans ma vie pour essayer, dans cette situation : assis au bord de l’avion, les jambes dans le vide, à 700 m d’altitude, et l’instructeur me disant GO ! Là, il faut abandonner toutes les résistances, s’abandonner. Pour ma part j’ai tellement du m’abandonner que je ne me rappelle pas de cet instant. C’est comme un trou noir. Au moment où j’ai repris conscience, l’avion s’éloignait, et mon parachute s’ouvrait. C’était un saut en solitaire à ouverture automatique.
    Les expériences que tu décris de montée du désir et du plaisir, suivie du sentiment d’un arrêt brusque, sont similaires aux miennes. J’ai pris le parti de ne pas leur prêter d’importance. Le plaisir prostatique procède par vagues. Le reflux d’une vague ne signifie pas l’arrêt de la séance. Il est possible que le plaisir revienne, et que le processus qui conduit à la une vague recommence, durant la même séance. En revanche, si à ce moment-là tu bascule dans la masturbation, alors ce sera une séance de masturbation. Il faut pas mal d’expérience pour toucher à son pénis dans ces moments-là pour relancer un processus de plaisir prostatique sans basculer dans la masturbation. C’est pourquoi il conseillé aux “débutants” de ne pas y toucher, car la masturbation conduit à un plaisir de nature totalement différente de celui du massage prostatique. Le gland est une sorte de bouton : on appui dessus, on le caresse et hop tout un processus se met en marche jusqu’à l’éjaculation. Il est programmé pour ça. La prostate ne fonctionne pas du tout de la même façon : la stimulation de la prostate invite le corps à entrer dans une danse, mais c’est lui qui mène la danse, ce n’est pas toi. Toi tu es partenaire de danse, et il te fait virevolter à droite à gauche, en haut en bas, mais si tu résiste, il ne va pas pouvoir t’emmener bien loin, il va se fatiguer, et revenir dans sa position initiale d’attente, jusqu’à la prochaine invitation. Physiquement, pour ma part, je n’ai rien à faire quasiment sinon trouver la position la plus confortable, la respiration la plus relaxante, et se concentrer sur les sensations, mais dans un esprit d’observation, de dégustation, pas de contrôle.
    Je pourrai en parler pendant des heures, mais ce qui compte, c’est ta propre expérience.
    Bon cheminement @buzzi

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #35346
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous

    Vous voudrez bien m’excuser, mais actuellement, je suis bien absorbé par ma vie professionnelle. Je traverse depuis le mois d’aout une sérieuse zone de turbulence dont je ne vois pas le bout pour l’instant, et qui accapare mon esprit et mon temps.


    @adibou
    :
    Expérimentation à deux : Nous sommes ma femme et moi dans une phase de profond respect du désir de l’autre. Le mien est de ne pas la forcer, le sien n’est pas actuellement la pénétration. Nous avons surtout des moments de grande tendresse qui sont éloignés des pratiques de Mantak Chia, mais ils peuvent provoquer chez moi, des orgasmes et des vagues de plaisir sans aucune stimulation génitale. Vivre cela avec ma femme me permet de me détendre, car elle m’accompagne dans mes plaisirs et cela facilite les montées de plaisir, mais sans aucune stimulation du pénis, c’est plutôt prostatique comme plaisir, et corporel.

    Les contractions involontaires (autour de la prostate) sont pour moi loin d’être évidentes. Quand elles le sont, c’est que je suis en train d’éjaculer. Je m’en approche au plus près, ce qui permet de ressentir des vagues de plaisir et des orgasmes avec contractions musculaires, mais ça ne se passe pas au niveau de la prostate, plutôt au niveau de l’abdomen, des muscles abdominaux. Parfois, les vagues sont très puissantes tout en n’ayant plus la sensation d’être proche de l’éjaculation. Mon esprit chavire et le plaisir est d’une intensité sans commune mesure avec l’orgasme éjaculatoire. En séance de massage prostatique, je sens parfois des contractions internes, au niveau du rectum, mais qui ne sont pas répétitives, je sens aussi parfois la pulsation sanguine, qui elle est répétitive mais très subtile. Je ‘ai pas d’emballement des contractions avec orgasmes, c’est plutôt de l’ordre d’une succession de vagues qui m’envahissent. Je n’ai pas cette sensation décrite par d’autres d’un corps qui se fait l’amour. Pour moi, c’est plutôt une danse de mon esprit qui déguste avec mon corps qui m’emporte dans ses élans. Dés que j’insère un masseur je suis en contact avec mon corps, et il me parle, me fait vibrer de plaisir, avec des contractions involontaires musculaires disparates et anarchiques, des frisson qui me parcourent le corps. Je profite du don qu’il me fait.

    Le meilleur moyen pour redescendre ? c’est tout le problème. Redescendre d’où ? Du désir permanent, ou du plaisir orgasmique ? Mantak chia propose des techniques que je ne maîtrise pas encore car je ne les pratique pas assez. Quand on est en séance de massage prostatique c’est assez facile : on s’endort, ou on a simplement plus le temps, à moins d’avoir d’autres contraintes de type digestives, mais on n’est pas dans ce jeu qui consiste à flirter avec l’éjaculation. En séance de massage pénien, il y a plusieurs phases. Ce qui permet de passer d’une phase à l’autre, en montant ou en descendant. C’est la vitesse de stimulation, et l’alternance stimulation/arrêt qui le permet. Pour redescendre, il faut stopper toute stimulation. Seul, c’est relativement facile. Mais en situation de pénétration, même s’arrêter peut ne pas être suffisant, il faut donc être d’autant plus vigilant, ce qui peut nuire au laisser aller, au lâcher prise. Bref c’est un véritable challenge. Mantak Chia appelle cela le Kung Fu sexuel. C’est trop bon !! À pratiquer sans modération, seul ou à deux.


    @Jeff
    : @andraneros à parfaitement résumé mon expérience en matière d’électro-stimulation. J’ajouterai simplement un regret : celui de n’avoir pas pu utiliser un appareil spécialement dédié à l’électro-stimulation sexuelle. Coût élevé, peu de discrétion en famille, ont eu raison de ma motivation, mais pour ceux que ça intéresse, je pense que c’est un formidable “réveilleur” de prostate et autres zones nerveuses, mais en séance, l’appareil que j’utilisais finissait par anesthésier la zone stimulée. @matou813 est un très bon conseiller.
    Ton dernier post montre que, à mon avis, tu es dans la meilleure disposition d’esprit pour continuer à progresser.


    @andraneros
    : comme toujours, tu as parfaitement cerné mon cheminement. Je suis en train de préparer une réponse à ton dernier post sur “mon bonhomme de chemin”

    Bon cheminement à vous tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #35345
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros
    Les interrogations que tu poses sont passionnantes. Tu relèves dans mes écris certains détails qui me posent quelques problèmes. Le désir pose quelques problèmes de compréhension mais que chacun soit rassuré, il en est de même pour moi. Bien que certains peuvent percevoir mes progrès comme considérables, je mesure régulièrement le chemin qui reste à parcourir.

    En effet, j’en parle dans mon sujet sur l’énergie sexuelle masculine, j’ai encore de grandes difficultés à maitriser ce désir, cette pulsion, cette énergie, autrement que par l’éjaculation. Pour le dire autrement il arrive un moment ou les effets du désir, ou de l’énergie sexuelle sont tels que seule l’éjaculation permet d’appaiser. Ma pratique double, c’est à dire de massage prostatique, et de massage pénien sans éjaculation font monter en moi une énergie à deux visages :
    – l’un d’eux que je placerai sur le versant négatif provoque des effets gênants comme, des troubles du sommeil, des inflammations musculaires de la région cervicale, des vertiges, des palpitations, mais comme je l’ai dit par ailleurs, aucun symptôme médicalement inquiétant.
    – L’autre visage est plus positif, et provoque une sensation de désir permanent et ardent, comme si je baignais dans cette énergie sexuelle, qui me donne un sentiment de plaisir continu. En cela le désir est source de plaisir corporel par sensations vibratoires, et psychologique par la sensation d’être en forme. Du coup, je ne perçois pas, probablement comme je le devrai, la fatigue corporelle, physiologique. Car mon corps en demande encore, toujours et encore.

    Cela, c’est dans la vie quotidienne, en dehors des sessions de massages sexuels.
    Il est difficile de distinguer le désir et l’énergie sexuelle, pourtant ils sont bien différents : l’énergie sexuelle est assez mécanique et provient d’une accumulation d’énergie provoquée par ma pratique, c’est le côté corporel de la sensation vibratoire. Le désir, je dirai que c’est la réponse mentale, psychologique a cette énergie sexuelle. Il s’installe alors entre mon corps et mon mental, un dialogue bouillonnant, une excitation à l’idée de pratiquer ma prochaine séance.
    Cet état d’excitation, qui mixe l’énergie sexuelle corporelle et la réponse mentale à cet état corporel, est un palier supplémentaire dans le désir, une nouvelle forme de désir qui se nourri de l’appréciation du dialogue qui s’instaure entre le corps et le mental, comme une sorte de cercle vertueux qui augmente l’excitation, le désir, ET le plaisir.
    A ce stade, l’ensemble de mon être est prêt pour la séance, et dans le même temps, l’absence de séance ne pose pas de problème car cet état est déjà une jouissance, un plaisir. Si je m’allonge simplement pour me détendre, à l’abris de tout autre stimulation, ce dialogue devient danse, ronde de vagues de plaisirs. Et si j’insère un aneros, les choses peuvent continuer à s’amplifier, mais pas nécessairement, et conduire à l’orgasme. Si je pratique le massage pénien, les sensations sont de nature différentes, mais tout autant explosives.

    Mais les choses ne sont pas linéaires, il y a des jours avec, et des jours sans. Ce qui est certain désormais, c’est que l’énergie sexuelle (masculine ou féminine, chacun la vit comme il l’entend), est une quantité, qui s’amplifie et se conserve dans le corps, ou se réduit avec le massage pénien. Les techniques et processus qui conduisent à la maitrise de cette quantité d’énergie sont encore pour moi à développer et à travailler. Cette énergie est à la base du désir qui en s’accumulant forme une sorte de tremplin vers la jouissance et l’orgasme. D’après ce que j’ai pu comprendre du Tantra, cette énergie ne doit pas être perçue comme un trésor qu’il faudrait garder en soi, mais comme un flux qui nous traverse. Ce n’est pas l’accumulation d’énergie qu’il faut viser pour favoriser cette danse orgasmique, mais l’augmentation de ce flux qui nous traverse : permettre à ce flux énergétique de circuler en grande quantité dans notre corps, pour que vibrent nos cordes orgasmiques.
    Le massage pénien conduit à une accumulation rapide d’énergie. Il faut ensuite apprendre à la faire circuler ce qui est loin d’être évident. Le massage prostatique procède d’une autre manière en ouvrant “l’orifice” par lequel passe cette énergie (à ne pas confondre avec l’anus, c’est un orifice énergétique). Mais c’est plus délicat à maitriser car l’énergie circule instantanément, ce qui peut provoquer des réponses réflexes tout aussi instantanées de blocages. Pour ma part il s’agit de spasmes musculaires réflexes qui referment aussitôt l’orifice. Il faut alors recommencer, encore et encore pour apprendre au corps à s’habituer à cette circulation.
    Quoi qu’il en soit à l’issue d’une séance, si j’ai pu chevaucher dans les contrées orgasmiques, à mon retour, bien que encore retourné et ébahi par tant de plaisir, cette capacité de dialogue corps mental, nourri par cette énergie sexuelle, est toujours aussi vif, elle est là, présente en moi à chaque instant.

    Bon cheminement à tous

30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 373)