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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 373)
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  • en réponse à : Journal de Dour #42019
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    Bonjour @Dour,
    je passais par là, et je m’étonne que tes “problèmes” de constipation ne conduisent personnes à évoquer ton alimentation. c’est un point de départ fondamental à prendre en compte. Les aneros sont des formidables outils pour traiter les hémoroïdes qui vont souvent de paire avec la constipation, ce qui était mon cas. pour moi 4 traitements 100% naturel ont eu raison assez rapidement de mes problèmes :
    1 un petit déjeuner avec des céréales de type muesli
    2 la lubrification de mon anus et de mon rectum, quasi quotidiennement avec du beurre de karité bio
    3 Une alimentation équilibrée avec peu de viande, beaucoup de légume, peu d’alcool et surtout beaucoup d’eau.
    4 en cas de crise hémoroïde l’application du tégarome du docteur Valnet à base d’huiles essentielles bio.

    Pour les masseurs, ne cherche pas le masseur idéal, il n’existe pas. Il y a des dizaines de masseurs différents. pour les anus délicats (c’est mon avis personnel) il faut éviter les objets rugueux et ceux en silicone. le silicone finit toujours par irriter les muqueuses, par accrocher. Le plastique dur, le verre, le métal, sont parfaits. Les trucs mous ne permettent pas de diriger les mouvements du masseur, alors que les rigides et durs sont plus précis. Un jour un petit, un autre courbe, puis un droit, puis un gros, etc… puis aucun peut-être, car la “matière fécale” est aussi est formidable masseur avant d’être évacuée.
    Bises à tous

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39577
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    Avant de vous parler de mon second je dois vous parler du deep spot.
    Naomi, @envole m’avait fait découvrir :

    « Deep Spot féminin : entrée du col de l’utérus, vers 7-9 cm à l’intérieur du vagin (pt g : 3-5 cm) »

    Et un peu plu loin sur son fil de discussion :

    “Et je me souviens que quand j’avais fait l’amour avec une personne trans, son pénis touchait tout au fond de mon ventre, et j’adorais ça…
    En plus c’est plus facile à atteindre avec les jambes levées et c’était mon cas…
    « Vous pourrez ressentir les mêmes sensations qu’une pénétration anale, car ce point est très proche du rectum. »
    Ah oui donc il y a une correspondance entre les deux !!!!
    Et quand je lis ça je suis excitée à peu près à 8 cm en dessous du nombril et à 15 cm au dessus de l’entrejambe”

    Plus récemment le témoignage d’Eulalie : https://www.nouveauxplaisirs.fr/analite-partie-2/38207

    Bien sûr je n’ai pas de prostate, mais je peux caresser le col de mon utérus à travers les membranes de mon rectum et mon vagin, la bosse me donne même une sensation similaire au doigt. Et les sensations décrites sur les forums dédiés au plaisir prostatique m’ont souvent évoqué mes orgasmes de mes « deep spots » (points érogènes en avant et en arrière des culs de sacs utérins). En tout cas c’est agréable. Je sensibilise la zone. Mon anus, mon canal rectal, mes points G et deep spot postérieur via l’arrière… autant de nouvelles cordes à mon arc du plaisir.

    Et puis les hommes ont un pénis, un corps caverneux, des bourses, une prostate, les femmes un vagin, un clitoris, une vulve, un utérus. Mais nous avons tous des fesses, un anus et la capacité d’en jouir. Pour peu qu’on y travaille, qu’on le sensibilise, qu’on se l’autorise. L’anus est la deuxième zone du corps la plus sensible. Et si la pénétration anale était la plus égalitaire des agréables pratiques sous la ceinture ? Développer le plaisir anal, à recevoir et à donner serait alors un acte quasi-féministe, tout à fait humaniste. Alors finalement « Va te faire enculer » deviendrait une invitation au militantisme égalitaire !

    J’avais pu expérimenter cette zone mais sans jamais vraiment l’explorer, et j’ai fini par acheter un ustensile adapté pour aller titiller ce fameux “deep spot masculin”. Il deviendra mon second fantastique.

    Cette exploration à contribué et contribue encore à l’éveil vibratoire de mon corps tout entier. Me voilà doté d’un point commun avec le corps féminin, au-delà du gland du pénis, de la prostate et de l’anus, au-delà du clitoris, du vagin, de la vulve, du point g, de l’utérus.

    Bon cheminement à tous !!

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39576
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    MON PREMIER EN IMAGE :
    LE STRAIGHT

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #39574
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    Bonjour @bzo

    Extraits de : Désirs passions et spiritualité, Daniel ODIER, Pocket 1999
    Chapitre 28 : L’orgasme tantrique pour les hommes

    “Pour qu’un homme soit en mesure de suivre une femme sur les vagues successives du plaisir, il n’a qu’une solution, devenir une femme énergétique, c’est-à-dire s’abandonner totalement.”

    Je n’ai pas pu faire autrement que penser à toi en lisant ce passage.

    Bon cheminement à toi @bzo

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #39573
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    Bonjour @andraneros, tu dis :

    Le sujet de ce fil de discussion, tel qu’il est exprimé dans le titre, est de savoir comment on peut basculer d’un « mode yang » en un « mode yin » pendant nos ébats érotiques à partir d’une modification de notre posture corporelle. Répondre à cette question suppose qu’on ait pris conscience de la présence d’une telle dualité en nous.

    Ton introduction plante le décor dune double dualité :
    – Dualité de type yin/yang, homme/femme
    – Dualité de type corps/raison(conscience)
    La confusion des deux entraîne des analogies de type le corps c’est féminin, la raison c’est masculin, avec toutes les conséquences que l’on sait.
    Les forums font état la plupart du temps d’une dualité de premier type. Celle dont je parle dans mon post précédent est du deuxième type.
    Cela dit, tu as raison mon approche est trop intellectuelle. Cela tient au fait que l’idée de dualité fonctionne pour moi comme un commutateur OFF car elle conduit (pour moi) a un conflit interieur. En revanche, l’idée d’unité, ou plutôt de non dualité, fonctionne pour moi comme un commutateur ON. Je ne peux donc pas écarter la dimension intellectuelle de mon cheminement. Cela est pour moi contre productif. Je ne peux pas non plus d’ailleurs écarter la dimension sensuelle, intuitive, corporelle de mon cheminement. Ils sont pour moi comme deux pôles, au même titre que le féminin, et le masculin qui m’habitent. Ces deux couples de pôles fonctionnent comme un système qui dynamise le flux qui me traverse. Ce ne sont pas des constituants, ayant des quantités qu’il s’agirait d’équilibrer mais des éléments fonctionnels d’un système qui permet une circulation Comme dans un circuit électrique par exemple : bien qu’il y ait 2 pôles, un flux, une tension, une intensité, il n’y a pas de dualité.

    Tu as donc raison de souligner que le sujet de ce fil porte sur la maniéré dont la modification d’une posture corporelle agit comme commutateur. Ce n’est pas tant la posture en elle-même, mais bien la modification de la posture. Et donc c’est la gestion du mouvement. En effet selon moi, toute posture conduit à ouvrir certains canaux, et en fermer d’autres, si bien que le mouvement va alternativement ouvrir et fermer ces canaux, agissant comme pompe, et comme révélateur du flux. C’est la force du flux ainsi obtenu qui le révèle à la conscience. Peu à peu, le flux n’a plus besoin d’être aussi fort car la conscience est éveillée. Ainsi, les mouvement peuvent se faire de façon beaucoup plus subtile et délicate, ce qui amplifie la palette de sensations.

    Mais encore une fois, ma façon de me représenter les choses est quelque peu abrupte, intellectuelle, et sans saveur peut être, je m’en excuse.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait ? #39519
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    Les sujets abordés ici sont cruciaux pour progresser. Je suis passé à côté mais je voulais apporter ma contribution.

    Tout ceci me semble assez prometteur et je serais intéressé par des témoignages de postures corporelles qui agissent tels des interrupteurs Yin/Yang sans passer par la case mentale de la suggestion, des images ou des fantasmes.

    Si l’idée consiste à se passer de la “case mentale” c’est qu’elle serait perturbante. Ce point nécessite que l’on s’y attarde un peu. Je pense juste qu’il faut bien distinguer l’usage de cette “case” pendant la pratique, et en dehors de la pratique. A moins que l’on considère que la pratique soit chose permanente. Mais dans ce cas, il faut bien admettre que de cette case mentale, on ne peut se passer : en permanence.
    Le mouvement psychanalytique a mis en évidence l’existence d’une vie inconsciente, un domaine, ou cette case mentale a rangé enfouis, ce qui fait les fondements de nos représentations mentales, de nos catégories de genres (masculin/féminin), de qualité (beau/laid) de moralité, (bien/mal), de quantité (plus/moins), etc . Ces représentations mentales sont construites sous la forme d’images, de suggestions, ou de fantasmes. Le fantasme étant un terme largement utilisé dans le champ psychanalytique. De cet inconscient, on peut en nier l’existence, ou du moins l’efficience, ou accepter l’idée que, agissant sur nos représentations, il peut agir come régulateur psychique, et donc nous conduire à résister à un certains nombre de concepts qui pourraient nous mettre (selon nos représentations acquises) en danger (le danger est juste un exemple parlant). Il est clair, en tous cas pour moi, qu’une partie de ma case mentale résiste à une jouissance différente de celle ressentie par ma pratique sexuelle “traditionnelle” depuis 45 ans.
    Abattre ces résistances nécessite l’usage de cette case mentale pour remodeler ses représentations afin qu’elles n’agissent plus comme commutateur de fermeture, mais d’ouverture.
    Bien sur, ce travail ne se fait pas pendant la pratique (et ce que je suis en train de dire n’est pas non plus qu’il faut faire une psychanalyse). En revanche une pratique régulière va aider le mental à s’habituer à l’invasion de nouvelles représentations. Le mental résistera moins, et ces nouvelles représentations vont aider le mental à s’effacer pendant la pratique. De plus, en dehors de la pratique le mental va pouvoir reconstruire en les verbalisant (vive le forum !) ces nouvelles représentations. Une dynamique est alors enclenchée de transformation des fondements mentaux de notre être afin que la résistance au plaisir et à la jouissance laisse place à l’ouverture. Ce travail est long. C’est pourquoi selon moi, certains d’entre nous ont un cheminement très progressif.
    Lorsque l’ouverture est suffisante, un flux peut alors circuler, et l’on peut s’exercer à agir sur des commutateurs corporels afin d’apprécier, dans toutes les parties du corps la jouissance ainsi obtenue.

    Je reviendrais pour vous en parler

    Bon cheminement à tous.

    en réponse à : Des conseils svp #39506
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    tu attends cela couché, plus ou moins relaxé, plus ou moins immobile, comme on attend le messie,

    Qu’il s’agisse des contractions involontaires, oudu super O, c’est la même chose. Personnellement, je ne suis pas capable de dire que les ai vecu car ce que je vis ne correspond pas aux descriptions des contractions involontaires, ou du super O, que j’ai pu lire sur le forum. Cependant, je vis des moments de plaisir intense, profond, puissant, etc..
    C’est tout a fait possible, sans contractions involontaires, ni super O.
    Donc, suit les conseil de @bzo : fait ton propre chemin, etc…
    Le cheminement est un parcours sur lequel le plus important selon moi c’est le désir de l’exploration de son corps et de ses sensations. Il te conduira, quels que soient les méandres empruntés dans des contrées inconnues. C’est ton ouverture qui les fera merveilleuses.
    Bon cheminement …

    en réponse à : Des conseils svp #39505
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    Participant

    Je suis 100 % d’accord avec @bzo.
    La pensée est , pendant les sessions, tout a fait nefaste.
    Mais si le progrès est long, voire quasi inexistant, c’est qu’ une disposition d’esprit conduit à la resistance du corps. Il y a donc, selon moi, en dehors des sessions, une pensée à avoir, une réflexion a mener pour que cette disposition d’esprit se tourne vers l’ouverture au détriment de la resistance. C’est nécessairement un processus long et progressif. S’il est accompagné de pratique aveugle mais en conscience, c’est a dire qui n’attend rien mais profite, les progrès, bien que très progressifs, seront au rendez vous. J’en fait l’expérience chaque jour. Le cheminement de @bzo est est unique, le mien aussi, mais le plaisir, lui, est universel.
    Ne lâche rien…

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39466
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    Participant

    Bonjour @andraneros,

    avec des effets physiologiques et psychologiques qui n’étaient pas inscrits au programme initial

    En effet, il va falloir rajouter des étapes au traité d’aneros, ou rediger un traité du plaisir. Je pense que certains sur le forum seraient compétents pour ça. Je pense a @bzo, même si je ne partage pas toutes ses opinions, il a le sens de l’écriture, et une connaissance précise d’un cheminement vers le plaisir.

    Pour avoir un visuel sur ce sextoy, tu peux aller voir n’importe quel site de vente de sextoys en ligne et chercher par marques à Glas. Espace plaisir, rue des plaisirs, espace libido…
    Bon cheminement à toi

    en réponse à : Mes 4 fantastiques #39463
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    Participant

    Mon premier,
    Se nomme : Straight
    Marque : Glass
    Materiau : verre transparent
    Longueur totale : 17,8 cm
    Longueur hors boule : 14,6 cm
    Diametre de la tige : 1.9 cm
    Diametre de la boule : 3,2 cm

    Petite precision : pour la lubrification, quelque soit l’ustensile que j’utilise, je m’insère une petite boule de beurre de karité, puis j’enduis le masseur de beurre de karité. La lubrificarion est alors douce, nourissante pour la peau, et longue durée. (Beurre de karité bio bien sûr)

    C’est un excellent outil de debutant. Tenu par la boule, il permet d’être inséré aisément, sa longueur permet quand il n’est pas profond d’aller masser la prostate, d’en apprecier la profondeur, la grosseur, la position, la souplesse, et les réactions delicieuses. Il permet aussi d’aller explorer plus en profondeur afin de mieux se representer les méandres de ses profondeurs. Aller chercher le deep spot, à la limite entre douleur et plaisir, est un jeu delicieux.
    Lorsque le corps est détendu, on peut retourner le jouet, et l’insérer par la boule. Son passage est un moment jouissif, et une fois à l’intérieur elle va masser lensemble des tissus avec un peu plus de vigueur. Le jouet peut se transformer en masseur sans les mains. On peut alors rester allongé, debout, sur le côté, et les mouvements de la tige font bouger la boule qui masse à l’intérieur, et sur les parois de l’anus.

    Ce jouet permet indubitablement de mieux se connaître, et, lors des sessions avec aneros, de mieux identifier les zones que le masseur aneros va stimuler. Ensuite, utilisé régulièrement, il contribue amplement au réveil de la prostate.

    Voila, j’espère que ce petit compte rendu vous a plut, et qu’il eveillera la curiosité de certains d’entre vous qui trouvent le temps long avec les aneros.

    A bientôt pour mon deuxième.

    en réponse à : Orgasme prostatique sans aides externes #38996
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    Participant

    Vous avez raison : le corps doit être vécu dans sa globalité. Son exploration et les sensations qui en decoulent sont sans fin, et sans cesse renouvelées. Aucune partie du corps ne doit être laissée de côté ni considérée comme la plus importante.
    Le corps est un système comportant des pôles qui correspondent grosso modo aux chacras identifiés dans les spiritualités orientales, auxquelles j’ajouterais une place pour les membres : bras et jambes. Tous ces pôles sont reliés par un reseau d’une multitude de canaux dans lesquels circulent la vibration, l’énergie. Toute circulation d’énergie, ou de vibration, est source de plaisir, de jouissance. Certains canaux sont actifs, d’autres en sommeil, dautres encore atrophies, par manque de circulation.
    Le massage prostatique, ainsi que toute autre partie du corps, allié à une disposition d’esprit de disponibilité et d’ouverture active cette circulation, et réveille les canaux endormis.
    Cest la représentation que je me fais de cette nouvelle vie dans laquelle mon corps global a repris la place qu’il mérite.

    Messieurs, mesdames, faites vous plaisir !!

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #38692
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    Participant

    Bonjour @Andraneros, ton accueuil chaleureux est toujours un plaisir, je t’en remercie vivement.
    Ton message appelle 2 reponses :
    Tu fais bien de me rappeler mes propres mots, auxquels aujourd’hui j’apporterai quelques nuances :
    “Viser, permettre, maîtrise, faire circuler, maitriser”, sonnent aujourd’hui comme inappropriés.
    Car cette énergie a sa propre motricité. Elle se deplace d’elle même, elle est là en permanence, il suffit juste de se mettre à disposition de sa fluidité légère (mais potentiellement puissante). Il y a une disposition de corps et d’esprit qui n’entrave pas cette circulation. Cette disposition a quelque chose a voir avec le désir qui monte, auquel je repondai par stimulations diverses, mais qui, sans reponse (sauf si l’on considère cette dispisition de corps et d’esprit comme une réponse) continue de monter et d’aspirer l’énergie sexuelle jusqu’à l’orgasme. Cette disposition est disponibilité, attention, écoute, patience, appreciation, degustation….
    La deuxieme reponse concerne les reponses réflexes :
    D’une part il faut preciser qu’elles se produisent à l’instant précis de la fin de l’expiration, et d’autre part il faut distinguer le désir qui monte, et l’energie sexuelle. Les reponses reflexes bloquent le désir, mais stimulent l’énergie dans le cours de la respiration. Cependant, il arrive un moment, (qui n’est pas systématique) ou puissance du désir, disposition d’esprit, réponses reflexes et energie sexuelle sont en phase, et là le plaisir est incommensurable. Les choses se font d’elle même, ou pas.
    Quoi qu’il en soit, il est vrai que cette disposition conduit à un style de vie qui épure l’inutile de l’existence, et là il y a beaucoup de travail… surtout que notre monde est entièrement recouvert par des couches épaisses d’inutilité.
    Bon cheminement à toi @andraneros

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #38634
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    Participant

    Bonjour à tous,
    Je continue, inlassablement mon bonhomme de chemin. Je dois avouer que j’ai un peu décroché du forum, mais pas de mon cheminement.
    Comment pourrais-je décrocher ? Je suis tombé dans la corne d’abondance !!
    Je me perçois de plus en plus comme un tube, une sorte de canal, à l’intérieur duquel serait tendue une corde qui vibre et fait chanter mon corps. Cette vibration est provoquée par le passage dans ce canal d’un frémissement continu qui rentre par la partie postérieure de mon corps (plancher pelvien) et ressort par le sommet de mon crane. Le flux ascendant de ce frémissement fait vibrer cette corde qui résonne dans mon corps. Mon desir ardent aspire ce frémissement, ce souffle.
    Toute tentative de contrôle ne fait qu’en reduire la portée.
    Le masseur prostatique est comme une clef qui ouvrirait une turbine d’aspiration à frémissement.
    Bref, je continue mon bonhomme de chemin.
    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Petite histoire de la danse qui unit le corps au mental #37612
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    Participant

    Oui @bzo, moi aussi je t’y reconnais bien.

    en réponse à : Idées et concepts issus de nos séances #37603
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    Participant

    Bonjour @caktil,
    Deux petites questions :
    As-tu identifié, parmi les personnes rencontrées en salle VIP des personnes connues ?
    Tes séances te conduisent-elles a un état de type hypnotique qui te font vivre des expériences du même type que le rêve ?

    Personnellement, je suis déformé par une vision psychanalytique de l’homme qui ne laisse que peu de place à la croyance en des phénomènes de nature invisible. Mais pourquoi pas, la physique quantique a montré que rien ne pouvait être considéré scientifiquement sans prendre en compte l’effet de l’observateur sur la chose observée. Si la chose observée est elle même observante, alors de proche en proche, nous nous alimentons les uns les autres de nos réactions.
    Bon cheminement @caktil

    en réponse à : Petite histoire de la danse qui unit le corps au mental #37598
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    Extraits de : Désirs passions et spiritualité, Daniel ODIER, Pocket 1999
    Chapitre 28 : L’orgasme tantrique pour les hommes

    La plupart des auteurs parlent à ce propos (dissociation de l’orgasme et de l’éjaculation) de “contrôler l’éjaculation”, alors qu’il s’agit au contraire d’abandonner tout contrôle dans une détente très profonde de la respiration.
    (…) Par le massage (ici réalisé par un masseur initié) des points situés sur les méridiens, les fonctions respiratoires se détendent. Le diaphragme s’assoupli, les muscles profonds se relâchent. Toute la région du bassin trouve une autonomie et une détente qui vont permettre d’arriver progressivement à “oublier” l’éjaculation sans retenir quoi que ce soit.
    (…) Tout homme sait que l’idée même de se retenir engendre une tension physique et mentale préjudiciable à l’abandon dans les rapports sexuels…
    (…)Tous nos réflexes énergétiques bloquent ce flux (celui de la durée extatique), particulièrement celui de l’éjaculation. Pour qu’un homme soit en mesure de suivre une femme sur les vagues successives du plaisir, il n’a qu’une solution, devenir une femme énergétique, c’est-à-dire s’abandonner totalement.
    Contrairement aux habitudes, le rythme amoureux des yogin commence dans une ardeur passionnée où tout est mis en œuvre pour porter l’excitation à son comble. Plus l’union se prolonge, plus le rythme va ralentir, jusqu’à l’immobilité totale. Tous les processus vont tendrent à l’accalmie alors que l’extase elle-même va suivre une montée fulgurante.

    En réalité, Daniel ODIER parle de l’orgasme au cour d’un rapport partagé avec une autre personne. J’ai choisi des extraits qui peuvent donner l’impression qu’il n’est pas question d’autre personne. En fait, selon moi, atteindre cette extase est possible aussi bien seul, que à deux, ou à plusieurs. Il faut cependant avoir un ou une partenaire ouvert à ce genre de pratiques, ce qui ne courre pas les rues.

    Du coup, Je peux vous dire que seul, cela fonctionne aussi. Mais ce n’est pas une “branlette” pour se soulager. C’est un massage qui conduit à cette détente profonde, dans laquelle le flux énergétique parcourt le corps avec volupté. Si la concentration s’oriente vers la circulation de ce flux, que la stimulation lente accompagne avec douceur, alors l’éjaculation ne constitue plus une menace. Le jeu de massages qui accompagne les vagues de plaisirs se transforme en danse du corps avec lui-même, sans que je puisse cependant parler encore de montée fulgurante. L’esprit, quant à lui, disjoncte du moi, et plonge…
    Il reste encore quelques résidus de pensée intermittents mais que je travaille à faire disparaitre.
    Bon cheminement à tous !!

    en réponse à : puissance des contractions involontaires #37498
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    Participant

    Bonjour, @sanslesmains et @andraneros,
    Les céphalées je connais. Dire quelles sont orgasmiques, je n’irai pas jusque là. Ce sont mes muscles cervicaux qui, après contracrions multiples doivent provoquer des migraines d’origine cervicale.
    Cependant, Mantak Chia prévient dans son livre “l’energie sexuelle masculine” que le chemin vers la maitrise de l’orgasme non ejaculatoire peut conduire à des migraines en raison de l’énergie sexuelle qui reste dans la tête apres être montée par le canal vertebral, sans redescendre dans le corps par le canal ventral.
    Peut-être y a-t-il ici un moyen de mieux comprendre ces phénomènes.
    Bon cheminement

    en réponse à : Heureux mais inquiet #37385
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    Participant

    Pour ma part, j’utilise les peridises depuis le debut de ma pratique, mais de façon aléatoire. Et je confirme leur pouvoir extraordinaire. Mais comme tous les masseurs, ça depend des jours et de nos dispositions mentales. Je les utilise la nuit pour dormir. Ils se font très discret et ne m’empêche pas de dormir, mais parfois il me réveille, et là c’est un feu d’artifice nocturne, plus à la façon décrite par @andraneros, sous forme de vagues.
    J’ai aussi toute une collection de masseurs, jalterne régulièrement, mais ces derniers temps “j’approfondis” l’utilisation de l’helix.

    @caktil
    à mon avis il manque à ta collection le progasm ou le device. J’ai l’impression que l’usage d’un gros masseur a augmenté ma sensibilité aux petits masseurs. En plus ils m’ont donné d’extrordinaires séances.
    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Très court résumé d’un très long apprentissage #37343
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    Participant

    Bonjour @andraneros,
    Oui, tout va bien. Les bouleversements ont eu lieu, maintenant il faut reconstruire. C’est une autre vie qui commence. C’est assez curieux que le coronavirus soit venu pile au moment de la bascule… concours de circonstances.
    Côté cheminement vers le plaisir prostatique, je poursuis mon bonhomme de chemin, et je progresse, moi aussi lentement, très lentement. Mais la progression est indéniable.
    Je voulais juste souligner le fait qu’il y a une assez grande proportion de prostatonautes pour lesquels la progression est lente, et que la tienne est typique de ce groupe là. Bien que chacun suive son propre chemin, il y a des regroupements possibles. C’est une façon de dire à ceux qui ont le sentiment de ne pas progresser aussi vite que d’autres, qu’ils ne sont pas seuls, et qu’une voie lente existe aussi, qui mène aussi surement que la plus rapide au plaisir prostatique. Il n’y a donc pas à s’inquiéter, juste à tendre l’oreille à ce que notre corps nous dit. Il faut apprendre à faire silence, sinon on ne l’entend pas, et cet apprentissage est relativement long. Certaines personnes ont probablement besoin de plus de temps pour rentrer dans un mode apaisé car quelque chose s’agite en eux et accapare les ressources nécessaires pour se fondre dans le plaisir.
    bon cheminement @andraneros

    en réponse à : « Putain, 3 ans ! » #37338
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    Participant

    Alors, trois ans c’est long… mais c’est parfois si bon !

    Est-ce que le temps long doit être considéré
    comme une difficulté ?
    Oui si il est opposé à l’impatience d’une perspective de vue acquise dans un monde ou presque tout s’obtient ou doit s’obtenir tout de suite.
    Mais si l’on se place dans la perspective d’une dégustation d’un plaisir qui ne se livre pas dans l’abondance et la precipitation, mais dans la subtilité et la profondeur, le temps long devient inhérent au plaisir.

    En definitive ce n’est qu’une question de perspective pour affirmer : “le temps long, c’est bon”
    J’ajouterai même : c’est excellent.
    Bon cheminement à toi @jeremaix

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