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  • en réponse à : Bilan après 7 mois. #23931
    bzo
    Participant

    j’ai quelques conseils à donner
    mais ils sont assez radicaux , donc tu en fais ce que tu veux.

    D’abord laisse tomber les masseurs avec vibrateur pour l’instant,
    une des plus grandes erreurs que peut faire un débutant, c’est de croire que les vibrations
    peuvent remplacer les contractions volontaires que l’on peut faire avec les muscles de l’anus,
    du périnée et autres muscles aux alentours pour aller taquiner la prostate.
    Or ce n’est pas cela du tout, c’est juste un succédané, un très pauvre succédané même.

    Les masseurs avec vibrations, on ne devrait commencer à les utiliser
    que quand on maîtrise parfaitement les contractions volontaires,
    quand on sait comment aller chercher son plaisir de cette manière, quand on a acquis une expertise certaine.
    Les vibrations alors deviennent des prolongements, des extensions exotiques, surprenantes de ces mouvements du masseur
    qu’on génère avec les contractions, ils sont un réel plus.

    deuxième conseil, laisse tomber le porno.
    le plaisir prostatique, c’est se faire l’amour, pas besoin de porno pendant,
    tu regardes pas du porno en faisant l’amour avec madame en regardant par-dessus son épaule un écran,
    enfin j’espère pour vous…
    à la limite avant pour te mettre en condition
    mais même, moi personnellement je préfère partir de zéro et faire monter l’excitation en moi,
    cultivée entièrement de a à z dans mon petit potager bio,
    pas de l’importé par avion frigo

    troisième conseil,
    là je vais faire froncer les sourcils d’au moins une personne sur ce forum qui m’a déjà interpellé à ce sujet,
    considérant que ce genre de description du massage prostatique, cela pouvait effrayer les débutants
    mais moi je crois qu’il n’y a vraiment rien à craindre donc je récidive.

    Tout homme a une part féminine en lui, le plaisir prostatique,
    c’est le plaisir et la jouissance de cette part féminine en nous.
    Dès lors au plus on laisse cette part féminine prendre les commandes de notre corps,
    au plus on va éprouver de plaisir.

    Cela ne se fait pas en une fois, cela ne se fera sans doute jamais pour certains,
    il n ‘est pas évident de commencer à bouger son cul comme si on était une femme en chaleur
    et il n’est pas évident de plus en plus se laisser aller dans cette direction,
    s’offrir au masseur comme on s’offrirait à un sexe qui nous pénètre,
    s’abandonner entièrement à son plaisir sans aucune retenue,
    j’utilise à dessein des images crues et provocantes
    pour que tu aies rapidement une idée précise de ce que je veux dire

    une belle et bonne séance d’une heure,
    où on a éprouvé de nombreux orgasmes prostatiques, certains parfois de plusieurs minutes,
    on se sent merveilleusement bien après,
    un sentiment de plénitude, de bien-être, de quiétude, on se sent bien dans son corps,
    inhabituellement calme, assagi,
    et on sent qu’on n’a rien fait de mal, pas l’ombre d’un geste, d’un gémissement (et dieu sait s’il y en a eu…)
    qui justifierait de la culpabilisation ou avoir mauvaise conscience

    on ne s’est pas efféminé d’un iota, ni devenu plus homosexuel qu’on était avant la séance,
    c’est juste une sorte de jardin secret qu’il nous ait possible, nous hommes, de cultiver, d’en jouir
    et qui au contraire va enrichir aussi notre vie en couple,
    nos rapports aux autres

    en réponse à : Pour la réforme du Traité d'Aneros #23810
    bzo
    Participant

    @fidelio
    -d’abord si tu m’avais lu un peu attentivement à aucun moment je propose de modifier le traité d’Aneros,
    c’est le titre du thread initié par @Peri,
    j’interviens dans cette discussion en regrettant simplement qu’il n’y ait pas d’alternatives sérieuses au traité d’Aneros. De part mon expérience, je sais qu’il y existent des techniques totalement différentes pour aller taquiner sa prostate et c’est un peu dommage qu’il n’y ait pas d’autres manuels reflétant cette diversité d’approches possibles.

    je me base sur mon expérience, sur mon ressenti, certes
    mais il y a une chose que personne ne peut nier,
    c’est la radicale différence qu’il y a entre les sensations du plaisir et des orgasmes prostatiques
    et puis les sensations du plaisir et des orgasmes qu’on peut ressentir en faisant l’amour ou en se masturbant

    Différences dans l’intensité, la durée, la répétitivité des orgasmes possibles, etc,
    toute personne qui a atteint un certain niveau de succès dans notre pratique, ne peut l’ignorer.
    C’est un monde de ressentis complètement différent qui n’est comparable en toute objectivité qu’au plaisir féminin,
    en fait il y est assimilable.

    Mais c’est le point que tu vas contester sans doute, personnellement je trouve plutôt étrange que tu te sentes agressé dans ta masculinité par ce genre d’affirmation, tu ne devrais vraiment pas,
    celle-ci n’est pas érodée, ni remise en question par une pratique du plaisir prostatique régulière

    en réponse à : Pour la réforme du Traité d'Aneros #23806
    bzo
    Participant

    @fidelio
    je ne vois pas ce qu’il y a d’effrayant, chaque homme a une prostate et chaque homme a une part féminine en lui,
    commencer à jouer avec sa prostate, c’est faire appel aux possibilités infinies de plaisir de cette part féminine. C’est un cadeau merveilleux que nous fait la nature.

    J’ai la conviction que cela n’entraîne aucune conséquence sur notre identité sexuelle.
    Au contraire, cela nous permet plus facilement de nous accepter tel qu’on est,
    cette part féminine en nous, elle restera toujours dans l’ombre,
    c’est une rivière qui nous irrigue dans les profondeurs
    et retourne dans l’ombre dès que tu as enlevé le masseur.
    Je ne ressens aucune trace de féminisation dans mon quotidien, aucun changement,
    plutôt un sentiment de bien-être, de plénitude et d’apaisement
    grâce au plaisir prostatique

    Tout ce que je dis, c’est qu’au plus on accepte lors d’une séance
    que cette part féminine prenne les commandes de notre corps,
    au plus intense et débridé sera notre plaisir

    en réponse à : Pour la réforme du Traité d'Aneros #23800
    bzo
    Participant

    et puis concernant le traité d’Aneros

    comme tout le monde quand je l’ai découvert,
    je me suis rué dans sa lecture et il m’a été d’une grande aide par certains aspects
    cependant je m’en suis éloigné assez rapidement , je ne m’en cache pas,
    j’ai une façon radicalement différente d’envisager le massage prostatique, beaucoup plus dynamique,
    changeant constamment de postures, énormément de variété, tantôt en force, tantôt en douceur,
    une lutte amoureuse comme si on était deux, je ne vais pas m’étendre là-dessus,
    j’ai décrit ma façon de faire en long et en large déjà

    pour moi le traité d’Aneros représente une approche, certes qui n’est pas la mienne.
    Il a le mérite d’être très pédagogique, traitant en profondeur et complètement le sujet.
    Il faudrait plutôt d’autres traités pour diversifier et enrichir les points de vue
    qui permettraient aux débutants de parvenir au plaisir prostatique en trouvant leur voie plus facilement

    en réponse à : Pour la réforme du Traité d'Aneros #23799
    bzo
    Participant

    ah zut, je ne peux plus éditer, je voulais encore ajouter quelque chose.

    Le plaisir sans aucune pudeur, ni retenue morale, physique ou psychologique aussi
    car on est essentiellement femme en train de se donner du plaisir, femme en train de jouir
    quand on s’enfonce un masseur prostatique dans le fondement

    en réponse à : Pour la réforme du Traité d'Aneros #23798
    bzo
    Participant

    je comprends parfaitement ce que tu veux dire,
    cependant plutôt que “ne rien faire”, j’écrirais plutôt “laisser faire”.

    tous mes derniers messages vont en ce sens,
    être spectateur de son corps se faisant l’amour, laisser faire…

    Ceci étant dit, avant d’en arriver là, il faut acquérir une technique,
    cette première période demande qu’on s’interroge, cherche des conseils,
    s’engage dans toutes sortes de directions avant de trouver la sienne

    Les interviews de grands musiciens , concernant la technique, sont unanimes,
    il faut oublier la technique, s’en dégager mais pour pouvoir y arriver,
    il faut une maîtrise totale de celle-ci.
    C’est un peu la même chose pour le sujet qui nous concerne.

    Heureusement cela ne prend pas des années comme pour le piano ou le violon,
    quelques semaines peuvent suffire.
    Après il n’y a plus qu’à s’oublier et à laisser faire son corps,
    il sait mieux que quiconque où est son plaisir.

    Chez moi ce stade de l’apprentissage de la technique a été assez rapide,
    ayant eu pendant des mois une pratique quotidienne, voire multi-quotidienne.
    Pour le reste avec mes 10 ans de yoga derrière moi,
    j’ai appris à écouter mon corps, en fait une grande partie du yoga consiste en cela,
    être à l’écoute des messages de son corps,
    donc pour moi la transition après a été finalement assez facile,
    une fois la technique acquise et maîtrisée, j’ai pu ouvrir les vannes en grand,
    tout est oublié, moi, la technique, j’ai pu laisser mon corps délirer
    autant qu’il veut et comme il veut sans aucune contraintes,
    on est aux premières loges, spectacle grandiose,
    le plaisir dans tous ses états, sans aucun frein, sans aucune limite

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23638
    bzo
    Participant

    une soixantaine de minutes ce soir,
    des orgasmes à la pelle, des courts, des longs, des interminables, quelle séance!

    en fait, les dernières vingt minutes, ont été pratiquement un orgasme en continu,
    je m’arrêtais régulièrement pour reprendre souffle mais dès que je ré-appuyais le masseur contre ma prostate chérie,
    cela repartait quasi immédiatement!

    les moments dans notre vie où on vit des instants magiques qui nous dépassent, sont si rares.
    On peut en éprouver en regardant un tableau de Picasso ou de Van Gogh,
    en écoutant du Mozart ou du Bach , en lisant du Proust, du Balzac.
    On peut aussi dans les échanges humains parfois éprouver des moments très intenses, privilégiés.
    Dans le sexe avec d’autres aussi bien sûr, des moments de communion de chair à chair, de souffle à souffle.

    Mais quand tout seul avec son masseur, on a passé une heure comme cela,
    par une porte dérobée avec un bout de silicone,
    avoir eu accès au vaste empire du plaisir féminin aux possibilités illimitées
    éprouvé des dizaines d’orgasmes,
    on se sent comme un apprenti-sorcier qui détient les clefs d’un royaume très spécial
    et on se sent privilégié.

    allez bonsoir

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23636
    bzo
    Participant

    délicieuse séance ce soir,
    courte mais très intense, juste comme je les aime pour l’instant,
    pas plus d’une demie heure.

    ne pas se masturber de temps à autre
    si on n’a pas une compagne ou un compagnon pour faire l’amour,
    n’est vraiment pas une bonne chose,
    je comprends maintenant que cela a détraqué momentanément pas mal de choses.
    Mes sensations semblaient de plus en plus s’éloigner de moi
    et par conséquent pour parvenir encore à les ressentir ,
    j’y allais de plus en plus fort.

    Désormais depuis trois jours, la frénésie s’est éloignée de moi,
    mes gestes sont redevenus beaucoup plus doux
    et je me sens complètement en phase avec mes sens, avec ce qui montent comme sensations.
    Les orgasmes sont là, s’enchaînent à un bon rythme avec une qualité toute renouvelée

    C’est une vraie renaissance et je suis un homme heureux.
    J’ai eu ma meilleur séance depuis mes commencements ce soir,
    en tout cas dans la catégorie des moins de 45mn.

    Pour l’instant, chaque séance je la termine en me versant généreusement du lubrifiant sur le sexe et le bas-ventre
    et puis en me massant toute la région tout en gardant le masseur dans le fondement
    et essayant encore de le bouger un peu, la jouissance avec éjaculation vient rapidement et est très intense.

    allez bonsoir

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23624
    bzo
    Participant

    @Peri, c’est gentil ce que vous écrivez, vous y arriverez très certainement aussi,
    c’est une question d’investissement de soi-même dans la pratique
    et si je peux contribuer par mes messages à vous faciliter le périple,
    cela me fait grand plaisir

    C’est une sorte de journal que je tiens ici, je relate, je relate
    mais parfois aussi je m’égare…
    J’assume. J’explore
    et donc parfois je prends des chemins de traverse qui mènent nulle part.

    Ainsi cet épisode des “moments yeux fermés, moments yeux ouverts”,
    je crois que je me suis assez fourvoyé avec cela.

    Si je devais faire le point, où j’en suis arrivé, décrire en quelques mots,
    je dirai qu’à présent, j’essaie le plus possible de ne plus être qu’un spectateur
    le plus passif et le plus attentif possible,
    un spectateur de mon propre corps en train de se faire l’amour.
    Donc il est avant tout question de me laisser aller, de m’oublier complètement,
    de chasser toute pensée de mon esprit et de laisser mon corps faire ce qu’il veut,
    ma technique est bien au point, cela roule tout seul de ce côté-là.

    Sensation étonnante, omniprésente d’être une femme en chaleur se donnant du plaisir,
    c’est le corps animal qui règne, qui festoie

    Mais je me dois avant tout de confesser une terrible erreur que je perpétue depuis des mois
    et je m’en voudrais d’entraîner d’autres personnes éventuellement sur cette voie

    de quoi s’agit-il?
    Je ne m’en cache pas, cela fait des années que je ne fais plus l’amour
    quand j’ai découvert au début de l’année le massage prostatique,
    enthousiaste, tête brûlée,
    j’ai foncé dans ce tourbillon de plaisir inouï, jusque là inconnu, qui s’est offert assez rapidement à moi,
    assez rapidement aussi j’ai arrêté la masturbation,
    persuadé que j’étais que le renforcement de mes sensations était lié à cet arrêt,
    eh bien j’avais tout faux, c’est du grand n’importe quoi en fait.

    La vérité est que mon plaisir, mes orgasmes se renforçaient
    parce que le “rewiring” est devenu de plus en plus effectif, ma technique aussi,
    et sans doute aussi parce que je suis assez doué, qu’il m’est assez facile de faire parler la poudre
    mais la qualité du plaisir prostatique n’est en aucune manière liée à l’absence de masturbation

    pire, je suis persuadé à présent que ces dernières semaines si j’ai connu des pannes “prostatiques”,
    qui se manifestaient par une impression d’éloignement de plus en plus grande de mes sensations,
    je les sentais plus fortes que jamais mais de plus en plus dans le lointain, de plus en plus loin de moi

    or hier j’ai ressorti mon masseur de sa boîte mais sans grande illusion
    car je me disais, ayant cédé à la masturbation ces derniers jours,
    les sensations avec le masseur seraient tiédasses.
    Eh bien j’ai été bien étonné, c’était tout le contraire,
    cette sensation d’éloignement de mes sensations avait complètement disparue!
    Je me sentais à nouveau complètement en phase avec mes sensations, plus aucune distance

    et j’ai connu hier et aujourd’hui des séances tout à fait délicieuses,
    je vais analyser et décrire tout cela calmement
    et ce qu’il y a de nouveau car il y a beaucoup de nouveau

    allez bonsoir

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23622
    bzo
    Participant

    cela faisait un certain temps, 12 jours très exactement si j’en crois le dateur du fil de la discussion,
    enfin discussion n’est pas le mot exact, plutôt du monologue de mes délires prostatiques

    Je n’avais plus rien à écrire tout simplement parce que je n’ai plus eu de séance depuis,
    , j’étais saturé, il fallait que quelque chose change quelque part et cela s’est passé.
    J’ai repris aujourd’hui, une séance courte mais très satisfaisante.

    J’ai foncé dès que j’ai découvert le massage prostatique, quelle aubaine je me suis dit,
    et j’ai acquis à toute vitesse certaines idées bien arrêtées que je me dois de remettre en question,
    je vais essayer de tout expliquer dans les jours à venir
    car je crois que d’autres pourront bénéficier de mes erreurs, de mes excès.

    allez bonsoir

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23572
    bzo
    Participant

    quelle délicieuse séance ce soir, j’en suis encore tout chose,
    j’étais en mode mineur ces derniers jours
    mais là je suis repassé en mode majeur!

    j’ai vite compris que ce serait la cinquième de Beethoven qui sera exécutée ce soir
    dès les premiers coups de pom pom pom pom contre ma prostate, le destin de mon plaisir était scellé,
    l’orchestre philharmonique de Berlin était là, au grand complet, tous nus et fous furieux, pas un violon, pas une contrebasse, pas un triangle qui manquaient à l’appel de mes sens, tous là jouant parfaitement synchrone.

    J’ai pris le temps tout de même de m’observer discrètement, subrepticement, j’avais trop envie de bien visualiser, de ressentir ce que j’ai qualifié plus haut de “lutte amoureuse entre notre part féminine et notre part masculine”,
    et là oh combien a été mon étonnement de me rendre compte qu’une fois j’étais bien excité, bien lancé,
    la part masculine semblait complètement disparaître, ne plus être personnifié que par ce bout de silicone noir enfoncé dans mon fondement.
    Tout mon corps semblait désormais habité par une femme, une femme en chaleur et sans aucune retenue,
    le moindre de mes mouvements, la façon dont je bougeais les hanches, la façon dont j’écartais les jambes, la façon dont je gémissais, tout, absolument tout semblait indiquer que ce corps était habité pour l’instant par une femme

    Alors où est cette lutte amoureuse entre une part masculine et une part féminine,
    si celle-ci occupe toute la place durant la séance?
    Le fait est que pour que cette lutte amoureuse puisse avoir lieu, on doit parvenir à s’effacer totalement,
    vider son cerveau, celui ne doit plus être qu’un réceptacle où viendra se déverser le plaisir
    et laisser notre corps, la part réellement masculine en nous, ce corps d’homme,
    festoyer avec cette part mystérieuse qu’il a le pouvoir de faire naître éphémèrement,
    notre corps se dédouble donc et se fait l’amour,
    et nous , nous, on peut être aux premières loges pour goûter le spectacle, restons aussi silencieux que possible
    pour ne pas déranger les acteurs en présence et dégustons chaque décibel de ce divin festoiement de la chair

    en réponse à : Contractions involontaires #23561
    bzo
    Participant

    les tremblements du bassin sont une manifestation parmi d’autres du plaisir,
    pourquoi faudrait-il les contrôler? Au contraire il faut les accueillir, se laisser aller

    personnellement je tremble comme une feuille de la tête jusqu’aux pieds quand j’approche de la jouissance
    et cela s’accentue de plus en plus au fur et à mesure,
    toutes sortes de spasmes rapidement qui doivent me donner par moments, je suppose,
    l’apparence d’un épileptique en pleine crise, une vraie danse de saint-Guy,
    qui m’a même fait tomber deux ou trois fois du lit
    et j’ai continué par terre à me gigoter et à me cogner aux meubles
    tellement j’étais aux antipodes

    c’est vrai que par moments, je me rends compte de mon état et je me dis que cela doit être assez effrayant à voir ,
    on laisse le corps délirer à sa convenance, cela peut aller très loin
    mais c’est tellement bon

    en réponse à : Le lien et l'intime #23552
    bzo
    Participant

    désolé

    je vais mettre un petit lexique en copier-coller du net.

    Les kriyas sont des techniques de nettoyage destinées à purifier le corps et l’esprit de l’intérieur en se débarrassant des toxines.

    JALA NETI:Pour néttoyer les narines, diluez une cuillère à café de sel marin dans de l’eau tiède en remuant bien. En utiliser une douche nasale (Lota) et en penchant la tête en arrière, insérez l’eau dans une narine.

    Uddhiyana Bandha et Nauli sont des exercices qui fortifient les muscles abdominaux et suppriment la paresse de l’estomac, des intestins et du foie. Les six paires de muscles des parois abdominales protègent les viscères abdominaux et régularisent la pression thoracique pendant la respiration. Ces muscles aident aussi à vider la vessie (miction) et les intestins (défécation).

    J’ajouterai que ces exercices sont les seuls à ma connaissance à faire travailler les fascias du tronc,
    Or une des caractéristiques de la sénilité, c’est que ces fascias se durcissent et laissent passer de plus en plus difficilement les nutriments vers les organes, poumons, intestins, etc, donc exercer les fascias, garder leur souplesse et perméabilité, est d’une importance vitale pour bien vieillir

    (fascias:Les gens qui travaillent avec les fascias disent que, sans ceux-ci, notre corps ne serait qu’un amas informe de chair et d’os. Les fascias sont de minces membranes fibreuses et malléables qui enveloppent toutes les structures du corps (muscles et groupes musculaires, os, artères, organes, glandes, etc.). Ils forment un réseau qui supporte et relie toutes ces structures – comme un filet bien ajusté. D’où l’appellation qu’on leur donne parfois de « deuxième squelette », ou encore de « structure subtile ». De plus, les fascias sont innervés et, grâce aux fibres tubulaires qui les composent, ils servent aussi de voie de circulation au liquide lymphatique. Ils l’acheminent aux vaisseaux lymphatiques, puis aux ganglions.
    Même si le fait n’est pas encore de notoriété publique, les fascias joueraient un rôle non négligeable dans l’équilibre physiologique et, par conséquent, dans le bien-être psychique. Or, comme tous les tissus vivants, ils peuvent être blessés ou malades.)

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23543
    bzo
    Participant

    encore moins d’activité que d’habitude sur le forum,
    plus ou moins tout le monde doit être en vacances.
    Les libertins se serrent les uns contre les autres sous d’autres cieux,
    les sado-maso se fouettent et s’attachent sur d’autres rivages,
    les fistfuckeurs se fistfuckent sur des plages exotiques,
    les amateurs de golden shower font trempette sous d’autres latitudes

    moi je reste, je ne prends jamais de vacances, je prends congé tous les mercredis une bonne partie de l’année.
    J’ai l’impression d’avoir deux week-end par semaine! Le plus dur après quand on y est habitué,
    c’est quand il faut retravailler cinq jours complets, la semaine semble interminable..

    Courte séance ce soir, ces derniers temps j’aime des séances bien compactes, rarement plus d’une demie heure
    mais bien intenses avec quelques beaux orgasmes à la clef
    mais je suis tout de même en mode mineur actuellement, pas une faim dévorante de plaisir prostatique pour l’instant

    je me suis un peu relis, qu’est-ce que je peux écrire comme bêtises, c’est assez consternant par moments
    mais bon c’est de bonne foi, rien de prémédité à écrire n’importe quoi pour égarer le lecteur,
    c’est juste l’enthousiasme du moment qui me fait complètement délirer, surtout que j’écris la plupart de mes messages
    dans la foulée de mes séances juste après avoir terminé de ranger mon matériel, de nettoyer mes outils.

    Aussi je me rends compte que le plaisir tend à me rendre lyrique,
    j’en rajoute à gauche et à droite, j’enjolive, je suis un peu dépassé par mes images, mon lyrisme
    mais là aussi, aucune volonté maligne de tromper qui que ce soit, juste l’enthousiasme du moment

    bon ceci dit, j’ai sacrément pris mon pied ces derniers mois
    et je serai toujours éternellement reconnaissant à ceux qui m’ont fait découvrir ce type de plaisir,
    je pense essentiellement à l’initiateur de ce blog et son fameux traité,
    même si je diverge très sérieusement quant aux façons d’atteindre au plaisir prostatique,
    j’applique des méthodes nettement plus dynamiques, plus en mouvement, énormément de variations,
    enfin ceux qui passent par ici de temps à autre, l’ont certainement déjà compris,
    une lutte amoureuse entre notre part féminine et notre part masculine,
    est l’expression qui me parait la plus appropriée pour caractériser la façon dont je vois notre pratique,
    on se fait l’amour avec tout cela implique comme engagement, comme sueur,
    un monde riche de mille positions, mille mouvements différents pour toujours se renouveler,
    grimper toujours plus haut au plafond et ne pas lasser notre prostate

    le massage prostatique est fondamentalement différent de toutes les pratiques masturbatoires
    à tellement d’égards, elle a vraiment une place à part, je crois,
    autant celles-ci ne sont que des palliatifs, autant le plaisir prostatique apporte un réel épanouissement
    et peut être aussi un vrai complément enrichissant la vie d’un couple,
    changeant complètement la perspective que l’homme peut avoir sur son plaisir et sur celui de son partenaire

    le massage prostatique est tellement riche, tellement puissant, semble tellement sans limite,
    qu’il peut apporter une sensation d’autosuffisance, c’est sans doute un réel danger

    en réponse à : Le lien et l'intime #23539
    bzo
    Participant

    j’ai pu recommencer depuis quelques semaines à refaire un peu de yoga et de gymnastique,
    je prends deux compléments alimentaires particulièrement efficaces pour mes divers problèmes articulaires
    qui m’handicapaient très sérieusement

    cependant j’ai désormais évacué tout l’aspect ésotérique, voire religieux que peut impliquer le yoga
    pour ne garder que les aspect évacuation des tensions, détente, bien-être, ressourcement

    plus quelques pratiques quotidiennes de nettoyage internes , les kriyas: nauli, uddiyana, neti
    qui sont tellement importantes

    ben je suis bien mieux comme cela, à chacun son yoga

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23460
    bzo
    Participant

    belle séance ce soir

    20 minutes comme à l’habitude, tout en mouvements et en virevoltes
    mais je commence à sentir les limites de ces excès de changements de postures,
    de toutes ces acrobaties malgré qu’il y a toujours beaucoup de plaisir et des beaux orgasmes à la clef

    Après j’ai enlevé le masseur et je me suis à nouveau essayé à l’exercice du A-Less pendant une bonne demie heure.
    Quelques bonnes sensations, même un plaisir certain par moments
    mais essentiellement pour l’instant je fais connaissance, je tâtonne,
    je crois que je commence à faire quelques progrès, j’apprécie beaucoup en tout cas le calme et la détente
    que je sens nécessaires pour cette exercice, cela me change de la tempête amoureuse
    que sont en général mes séances
    et je prends beaucoup de plaisir à exercer mes muscles sans le masseur,
    il faut s’y habituer à les bouger sans la hampe en silicone
    mais c’est très agréable en fait, on les sent mieux,
    manque plus que la réponse du plaisir prostatique mais cela va venir, je suis prêt à être patient
    car je sens que le jeu en vaut la chandelle

    Cela va être quelque chose de complètement différent, le potentiel est énorme
    et cela va me procurer une délicieuse alternance, je me vois bien avoir des séances mixtes, tantôt avec, tantôt sans.

    C’est ce que je fais déjà en fait depuis hier
    mais pour l’instant les moments sans masseur,ce sont justes des moments d’apprentissage, de découverte

    Après une bonne demie heure, j’ai remis le masseur pour encore une quarantaine de minutes
    mais pour quelque chose de complètement différent, je me suis inspiré des progrès
    que j’ai fais quelques minutes avant sans le masseur et au lieu de reprendre de la façon très agitée et constamment en mouvement qui est la mienne habituellement, j’ai au contraire reproduit plus ou moins ce que j’ai fais, adaptant juste un peu tout de même, à savoir des postures beaucoup plus calmes, tenues plus longuement, avec des pressions longues, insistantes sur la prostate , bougeant un peu de temps à autre pour provoquer des petits frottements supplémentaires
    ou alors quelques mouvements circulaires, lascifs, alanguis alternant avec les pressions immobiles,
    beaucoup de bonnes sensations à la clef, je vais continuer dans cette voie dans les jours à venir

    enfin après 90 minutes grosso modo, comme il a fait très chaud aujourd’hui à Bruxelles
    et que j’avais beaucoup bu d’eau et de limonade en début de soirée, j’ai enlevé le masseur
    me suis allongé, me suis bien détendu et puis j’ai lâché les vannes , les chaudes gouttelettes ont monté pendant 5 bonnes minutes, titillant délicieusement ma peau sur leur passage, dévalant joyeusement sur mon bas-ventre, mon ventre, jusqu’à mon visage de temps à autre quand j’appuyais soudainement plus fort

    je me rappelle quand j’avais 15 ans, mes parents m’avaient envoyé dans une école catholique pour essayer de me faire retrouver le droit chemin des études et un peu de discipline.
    Mais cela a été une catastrophe et 6 mois après je me suis fait expulser,
    je me souviens encore du prêtre qui était notre mentor, notre responsable, “vous allez mal finir si vous continuez comme cela!” m’avait-il asséner avant que je parte.

    Eh bien o combien il avait raison le bougre! Me voilà à 50 ans passés, nuit après nuit à m’enfoncer un masseur prostatique dans le fondement
    et même à m’uriner dessus lentement et consciencieusement de temps en temps…

    allez bonsoir

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23454
    bzo
    Participant

    bonne progression aujourd’hui aussi

    étonnant comme presque tous les faits et gestes de ma pratique
    sont désormais sous le contrôle de mon corps
    et le vide se fait dans mon cerveau pour y laisser la place aux sensations qui montent

    jusqu’il y a quelques jours…

    entre temps il y a eu l’alternance, la fameuse alternance “yeux ouverts, yeux fermés”
    que je rabâche à longueur de messages pour l’instant,
    comme je l’ai expliqué plus haut, j’ai appliqué une certaine technique pour commencer à l’intégrer,
    elle devient plus facile à pratiquer jour après jour, c’est très encourageant
    et puis les sensations nouvelles sont là, qui se renforcent, je découvre les extra-territoires gagnés

    mon corps intègre de plus en plus cette pratique,
    même si c’est encore principalement ma conscience qui commande l’ouverture et la fermeture des paupières
    mais de moins en moins, aujourd’hui, dans la dernière partie de ma séance,
    je n’avais presque plus à intervenir, l’alternance se faisait toute seule, sans effort, étonnant

    séance plutôt courte mais plein de sensations fortes et plein d’orgasmes délicieux

    je voulais réserver un peu de temps pour une deuxième séance d’A-less,
    sans masseur donc, immédiatement dans la foulée.
    D’abord j’ai essayé d’appliquer les mêmes techniques
    que celles qui ont fait leurs preuves chez moi avec Carabosse, ma petite fée en silicone noire
    dont la grosse tête aime tant à se frotter contre ma prostate,
    c’est-à-dire une pratique très dynamique, constamment en mouvement, beaucoup de changements de posture,
    de perpétuelles variations des angles de pression, un corps à corps passionné,
    une lutte amoureuse entre le masculin et le féminin en moi, quoi!
    Mais je me suis vite rendu compte que ce n’était vraiment pas la bonne manière

    il faut au contraire rester bien inerte, se détendre le plus possible, étendu de son long,
    enfin pour l’instant j’ai adopté cette position, pour pouvoir bien sentir les contractions.
    L’alternance ici ne semble pas pertinente non plus,
    il me semble que c’est plus intéressant de pratiquer ce type de massage prostatique les yeux fermés
    où on est en contact direct avec nos sensations dans l’univers feutré intérieur
    et on perçoit ainsi mieux les infimes variations, les changements de pression.
    Mais on verra plus tard quand j’aurai plus de pratique si une alternance peut être intéressante ici aussi.

    J’ai réussi à obtenir quelques sensations intéressantes, même réussi à m’arracher quelques gémissements,
    je sens déjà que cela va être quelque chose de totalement différent,
    des portes se sont entrouvertes quelques instants ici et là durant ce quart d’heure d’A-Less
    et j’ai pu entrevoir, ou plutôt, entre-sentir, ce à quoi je peux m’attendre si je persévère

    bon il va falloir trouver l’humilité pour accepter que dans cette pratique je ne suis qu’un débutant balbutiant,
    ce n’est pas évident quand de l’autre côté il me suffit parfois déjà
    d’une première pression sur la prostate avec le masseur pour avoir un orgasme,
    avec tout ce que j’ai déjà vécu au cours des mois passés nuit après nuit,
    les tempêtes de plaisir que je suis parvenu à faire naître en moi,
    je me sens quand tout va bien comme un magicien tout puissant au milieu de son royaume,
    il n’est pas facile d’accepter après de pareilles sensations
    d’être de nouveau un débutant qui doit s’armer de patience

    suite au prochain épisode

    allez bonsoir
    bzo 2.0

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23446
    bzo
    Participant

    délicieuse série d’orgasmes 2.0 aujourd’hui

    par contre je ne parviens pas encore à en avoir qui durent plusieurs minutes comme avant,
    moins d’une minute pour l’instant

    mais cela progresse, hier ce n’était que 30 secondes tout au plus,
    et puis aujourd’hui je suis parvenu à en enchaîner toute une série,
    alors que hier ils étaient beaucoup plus espacés

    l’assimilation des nouvelles sensations dues à l’alternance yeux ouverts, yeux fermés, est en bonne voie

    la chose qui semble en tout cas , ne pas changer,
    c’est que je tremble toujours comme une feuille et suis pris de soubresauts quand je jouis,
    manquent encore aussi les contractions involontaires
    et puis le moment béni où je pars en roue libre et n’ai plus tout ma tête,
    faudra attendre sans doute le retour des orgasmes de plusieurs minutes pour cela

    nouveauté, ces orgasmes coups de poing de plaisir
    qui ne durent que quelques secondes mais d’une intensité assez phénoménale,
    j’en ai encore eu deux aujourd’hui
    bien que pas tout à fait aussi intense que celui de hier où j’avais eu même le souffle coupé,
    je n’arrivais plus à respirer pendant une bonne dizaine de secondes
    tellement tout mon corps était paralysé par l’intensité du plaisir

    allez bonsoir

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23438
    bzo
    Participant

    eu un nouveau type d’orgasme aujourd’hui,
    court, une quinzaine de secondes, une sorte de spasme d’une violence incroyable,
    j’étais terrassé, incapable de bouger, incapable de respirer même,
    tellement ce coup de poing de plaisir a bloqué tout sur son passage

    nouvelles sensations, nouvelles façons de bouger, nouveaux rythmes…
    la révolution “alternance yeux ouverts, yeux fermés” est en marche…

    je me rends compte cependant que je peux retrouver mes anciennes sensations assez facilement,
    il me suffit de rester un peu plus longtemps yeux ouverts ou yeux fermés
    et je retrouve ce qui a été mon plaisir pendant des mois quand je restai toute la séance,
    soit yeux fermés, soit yeux ouverts selon la période

    mais ce qui m’intéresse avant tout bien sûr, ce sont ces nouvelles sensations
    issues de cette alternance.
    Je suis en cours d’expérimentation et d’analyse de tout cela,
    je livrerais au fur et à mesure des jours mes conclusions, mes trouvailles

    en fait ce qui change yeux ouverts et yeux fermés,
    c’est notre concentration, notre perception.
    Yeux fermés, le corps n’est plus là, on semble en contact direct avec la prostate,
    on perçoit toutes les nuances des pressions du masseur dessus,
    toutes les fluctuations du plaisir, les milles et un subtils changements,
    c’est un monde très feutré où la violence ne fait irruption que dans les moments les plus aiguës des orgasmes.
    Yeux ouverts, le corps et le monde extérieur se connecte à notre cerveau
    et notre perception des sensations montant de la prostate s’en trouve immédiatement grandement modifiée,
    elles semblent accomplir un chemin plus long pour nous arriver
    mais paradoxalement semblent gagner en vivacité, en violence tout en perdant en diversité,
    notre corps sent avant nous, le parcours suivi peut-être est une espèce de toboggan,
    ce qui expliquerait le changement

    j’observe très attentivement actuellement ce phénomène,
    bien le comprendre, c’est mettre toutes les chances de son côté pour des extases encore plus accomplies

    le fait est qu’avec une alternance régulière, le “switch” entre les deux types de perception des sensations
    n’est pas instantané, d’où cette fusion qui entraîne la naissance de nouvelles sensations
    infusant de la variété , des couleurs inédites dans les sensations plus directs, plus crues, plus violentes, yeux ouverts
    et vice et versa, plus de violence, plus d’ardeur dans les sensations yeux fermés

    mais surtout ce crescendo, cette lente monté en puissance du plaisir reste toujours là,
    aussi bien yeux ouverts maintenant que yeux fermés grâce à une alternance régulière,
    avec une explosivité accrue des orgasmes

    c’est un monde nouveau à bien des égards qui se présente à moi
    et je l’explore avec gourmandise et avidité
    tout en me réservant la possibilité de garder les yeux ouverts ou fermés plus longtemps
    pour retourner vers des plaisirs plus familiers, plus balisés

    allez bonsoir
    bzo 2.0

    en réponse à : Journal d'un prostatomane #23414
    bzo
    Participant

    alors un petit rapport sur mes récentes expérimentations avec ce concept
    de « yeux ouverts, yeux fermés, deux types de sensations, ne plus en former qu’un seul type en alternant ouverture et fermeture des paupières »

    hier, deux séances assez décevantes, la première, je forçais les alternances à intervalles assez rapides,
    trop rapides, ils ont eu avant tout comme effet de couper mes élans, de parasiter mes sensations,
    trop c’est trop, est la leçon que j’en ai tirée.

    La second séance, un peu échaudé, j’ai au contraire été trop timoré, alternant peu, trop peu
    mais habité en même temps par l’envie tenace d’alterner plus souvent, sentiment d’impuissance et de frustration,
    la séance a donc aussi été gâchée

    et puis il y a eu la séance d’aujourd’hui, j’en sors, cette fois-ci aura été la bonne,
    j’ai compris de quelle façon il fallait opérer
    et cette session d’un peu plus d’un heure et quart aura été délicieuse,
    sans doute à bien des égards la meilleure que j’ai eue jusqu’ici par la richesse des sensations,
    leur puissance et leur variété renouvelées

    mes théories se sont vérifiées totalement, on peut fusionner les deux types de sensations
    et cela donne quelque chose de neuf d’une richesse et d’une intensité surprenantes

    alors comment je m’y suis pris?
    Je vais essayer d’expliquer tout cela.
    Cependant un avertissement avant, c’est une pratique pour utilisateur avancé,
    ou du moins qui ont atteint un certain stade que je vais essayer de décrire le plus précisément possible.

    Nommons d’abord les acteurs principaux participant à cette fête secrète, à ce jeu délicieux.
    La chair, cette bidoche imbibée de sang, de pulsions, de peur et de désir, le masseur , la prostate et le cerveau.
    Mon propos concerne principalement ici le dernier cité, si votre cerveau quand vous êtes en pleine action,
    n’est plus qu’un réceptacle genre éponge où viennent se déverser
    toutes les sensations de plaisir montant de votre corps , que les pensées n’y sont plus que des éclairs brefs et rabougris, immédiatement happés et noyés par les flots, alors vous êtes prêts à éventuellement tester ce que je vais décrire si le cœur vous en dit.

    L’astuce en fait, c’est de laisser traîner l’idée d’ouvrir et de fermer les paupières, à la surface des eaux,
    un bouchon qui va et vient, qui disparaît un peu et puis qui ré-apparaît,
    petit éclair bref et rabougri mais insistant, tenace, revenant,
    une pensée qui bouchonne à la surface des eaux mais qui n’entraîne aucun action physique,
    cela n’a pratiquement aucune influence sur la perception des sensations,
    à peu près autant d’effet qu’un moucheron sur le dos d’un pachyderme.
    Mais au bout d’un moment, ce bouchon qui traîne à la surface des eaux,
    le corps va le prendre comme une balle au bond ,
    vous voilà sans même que vous ayez enclenché l’action consciemment, pratiquant l’alternance désirée!
    Mais vous pouvez aussi de vous-même de temps à autre enclencher l’alternance, je l’ai fait plusieurs fois, je n’ai pas attendu que le corps le fasse, j’ai simplement senti que c’était un particulièrement bon moment pour le faire, pour provoquer une sorte de virage en quelque sorte, provoquer une chaîne de réactions. Cela vient tout naturellement, on sent que c’est un bon moment pour le faire.

    Testé aujourd’hui, cela a marché splendidement, j’ai hâte de recommencer.

    Allez bonsoir

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