20 réponses de 41 à 60 (sur un total de 500)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #42251

    En réponse à: Journal de Dour

    Dour
    Participant

    Bonjour @bzo, @Andraneros et merci pour vos retours ! Cela apporte de l’eau à mon moulin.

    Ma séance d’hier soir ne c’est pas passée comme prévue, mais je pense que cela m’a permis de mettre le doigt sur un truc.
    Elle c’est déroulée comme cela :
    – 15 minutes de méditation, de relaxation
    – lubrification et insertion de l’Hélix
    – relaxation
    – je commence les contractions
    – je remarque que le masseur bouge peu, je remets du lubrifiant
    – je sens nettement l’action du masseur sur la prostate, je me caresse, je me «chauffe»
    – 30 minutes après je me décourage et je mets moins d’entrain à la tâche …

    Je décide donc de changer de stratégie, toujours en laissant mon pénis tranquille je sort le gode et je lubrifie abondamment !
    C’est à ce moment là que j’ai remarqué plusieurs choses :
    – l’une, lorsque j’agis par le biais du gode directement sur la prostate (soit en le poussant vers l’arrière afin que le sommet vienne toucher ma prostate, soit en faisant des allers-retours) là j’identifie beaucoup plus clairement ma prostate ! Énorme envie d’uriner, ce que je vais faire. Je continue, toujours cette envie d’uriner, cette fois je ne fais rien puisque ma vessie est vide. Je ressent donc des choses au niveau de ma prostate. Cependant aucun plaisir, c’est presque même le contraire, ce n’est pas agréable !
    – deuxième chose que je remarque : si je veux insérer le gode plus profondément en moi, je suis au contraire obligé de prendre l’angle opposé pour pouvoir le rentrer plus, c’est à dire l’incliner vers le dos à l’inverse de l’inclinaison permettant d’atteindre ma prostate ! A une dizaine de centimètres, je sens comme un petite résistance que je parviens à franchir uniquement avec l’angle en question, mais que je sens quand même passer. J’ai beau regarder l’anatomie du corps humain, je ne m’explique pas à quoi correspond cette «résistance» ! Si vous pouviez me faire part de vos lumières, je vous en serais extrêmement reconnaissant !

    Ce sur quoi j’ai terminé par une masturbation classique du pénis en gardant le gode.

    Au plaisir de vous lire !

    #42177
    divine_oblivion
    Participant

    Sur un autre forum, on m’a posé une question qu’on m’a souvent posée dans la vraie vie. C’est une question que me posent souvent les femmes après leur avoir décrit le monde des orgasmes prostatiques, mais on pourrait facilement le poser en tant que non-binaire, trans, ou personne ayant subi une prostatectomie. Comment avoir accès à ce monde de plaiir si on ne possède pas de prostate? C’est une super question, pour laquelle je n’ai pas de réponse exacte (sinon je serais riche), mais les questions de plaisir me passionnent, donc je veux bien proposer des idées (outre que le KSMO, le pratiques tantriques, et d’autres pratiques dont j’ignore l’existance…). Mes excuses en avances pour les maladresses de langue, le français n’étant pas ma langue maternelle. Et sachez que ceci n’est qu’une ébauche, car il n’y a pas de limite d’idées pour celleux qui ont de l’imagination!

    Qu’est-ce que c’est que le plaisir sexuel? C’est un mélange entre la stimulation physique et la perception neurologique de cette stimulation. Mais plusieurs choses indiquent que côté cérébral est plus important que le côté physique. D’abord, on est nombreux à avoir été dans une situation de stimulation physique d’un organe sexuel ou autre, sans pour autant en tirer du plaisir. Il y a des moments quand on est plus ou moins réceptifs à la stimulation. On a pourtant toujours la même quantité de nerfs dans notre corps, d’un jour à l’autre. Aussi de nombreuses personnes handicapées qui sont dans l’incapacité de ressentir les nerfs dans leurs bassin ont néanmoins montré leur capacité de déplacé leurs sexualité ailleurs sur leurs corps, où il y a moins de nerfs, mais sans pour autant diminuer leur capacité de ressentir du plaisir. Et puis on est nombreux à avoir ressenti une sexualité altérée par l’adjonction de certaines substances dans nos cerveaux.

    La base de l’apprentissage de l’orgasme prostatique, c’est d’apprendre à reconnaître les micro-sensations sur le prostate et ailleurs sur le corps, et ensuite de les amplifier dans le cerveau. L’amplification se fait par la concentration sur ces micro-sensations couplé avec de l’excitation sexuelle, qui est de préférence générée par les fantasmes et pas par la pornographie. Avec de la pratique, cette amplification se fait de plus en plus vite et permets de monter de plus en plus haut.

    Mais que faire si on a pas de prostate? La raison pour laquelle certains hommes stimulent leur prostate, c’est car il y a plein de nerfs qui passent par la. Mais une personne sans prostate peut tout simplement stimuler les nerfs du bassin autrement. La clef est d’apprendre les muscles du bassin, de faire plein de kegels (excercises des muscles du bassin) lentement et doucement, tout les jours, en prenant le temps d’apprécier toute les sensations qu’ils génèrent. Il y a plus de 15 muscles dans le bassin, et à force de les resserrer et relâcher (plus ou moins séparément—avec de l’entraînement on peut même les isoler), au bout d’un moment on a des chances de trouver des bonnes sensations. Certaines personnes ayant un vagin arrivent à se faire jouir en faisant des kegels et en serrant leurs jambes, sans se toucher. J’imagine que c’est aussi possible pour une personne qui a eu son prostate enlevé pour telle ou telle raison, car on enlève pas tout les nerfs lors d’une prostatectomie.

    Le bassin n’est pas le seul endroit avec des nerfs. Notre peau en est recouvert, et par apprentissage, on peut apprendre à amplifier les plus subtils des caresses en plaisir orgasmique. Il faut juste prendre le temps de chercher, seul ou avec une autre personne. Je rajouterai un texte que j’ai écrit ailleurs sur les caresses ci dessous, pour donner des idées. Rien de tout ça vient naturellement pour la plupart d’entre nous. C’est une question de volonté et de temps passé.

    Mais comme j’ai dit, la stimulation des nerfs, ce n’est qu’une partie. L’autre partie, la plus grande partie, vient de sa tête. Il faut donc apprendre à faire croître les sensations dans son cerveau, voir les imaginer. On est capable d’imaginer une image d’un avion, la voix d’un ami, le goût de la coriandre… pourquoi pourrait on pas imaginer le plaisir? Si on passe assez de temps à imaginer une plume qui caresse son flanc, on finit par la ressentir d’une certaine manière. Mais pourquoi une plume, et pas mille? On peut même aller jusque créer une jouissance dans le cerveau. Ces choses là, elles se pratiquent! Quand on arrive à avoir suffisamment d’imagination, ça se combine merveilleusement bien avec la vrai stimulation de son corps, par les caresses ou par les mouvements subtils des muscles du bassin ou d’autres muscles. Le cerveau est comme un ballon qu’on gonfle de fantasmes et d’excitation sexuelle. Puis, une fois gonflé, tendu, plein à craquer, une petite caresse vient éclater le tout dans une jouissance!

    Il y a encore une chose intéressante à faire. On peut apprendre à lier une partie du corps à une autre, par association. Par exemple, on peut caresser ses tétons, et voir si ça fait resurgir du plaisir ailleurs sur son corps. Ou on peut caresser ses lèvres en même temps que ses pieds, jusqu’à y trouver un lien.

    En faisant tout cela, on apprend que la jouissance peut prendre des formes infinies. Ça peut même s’extraire de la sexualité proprement dite. Le vent qui caresse son corps, qui provoque des frissons, des frissons qui chauffent le corps dans une bouffée de bonheur et de mélancolie jusque faire couler des larmes chaudes sur le visage… Certains diraient que cet exemple n’a rien à voir avec le plaisir orgasmique, et ça ne me dérange pas. Car ils ont pas compris qu’un orgasme n’est qu’un pic de plaisir, définition très vague. Et le plaisir n’est pas à être rangé dans des cases, non, il est à être suivi aveuglément dans les cavernes précipiteuse de son psyché.

    Toutes ces pratique sont, comme l’utilisation des drogues, dépendant du set et setting. Il vaut mieux être dans un endroit calme, être confortable, avoir des bons parfums si on aime ça, être dans un bon état d’esprit… certaines pratiques sont mieux tout seul, car elles exigent une certaine introspection, sans distraction externes. D’autres pratiques se font bien en couple, telles les caresses.

    Il y a des preuves anecdotique que certaines drogues peuvent aider dans la recherche de ces états d’extase. Je dis bien « aider », car les drogues ne font pas des miracles, mais peuvent être utiliser ponctuellement pour trouver des nouvelles pistes, des pistes à ensuite rechercher sobre. Le plaisir sexuel est basé sur le fantasme, l’excitation sexuel, et la sensibilité a la stimulation (entre autres). Certaines drogues desinhibent, rendent le fantasme plus accessible, font oublier les problèmes du quotidien et le stresse qui ont tendance à distraire, hausse la sensibilité de la peau. Ainsi un nombre de gens ont eu du succès avec de la marijuana (en petite quantité), qui pousse le cerveau vers la fantaisie, qui peut faire oublier le stresse de la journée, et qui peut aider pour la concentration sur des micro-sensations sur la peau. D’autres drogues sont plus ou moins efficaces. L’alcool desinhibe mais il a aussi un effet engourdissant. Le LSD fait des miracles pour moi, mais on ne peut pas prendre du LSD tout le temps non plus. Mais toutes ces choses doivent se faire quand on est complètement sobre aussi!

    Mes excuses si tout cela reste très vague. D’abord, je suis pas francophone de base, donc je n’utilise pas toujours les bon mots. Puis j’ai un prostate, donc j’ai découvert ce monde de cette manière la. Mais je suis un homme hétérosexuel, et j’ai vu avec certaines femmes la possibilité d’aller très loin avec les pratiques que je décris. Des femmes qui ont augmenté la sensibilité de leurs peau, qui ont fait des liens entre les parties du corps, qui ont appris à jouir avec d’autres parties de leurs corps, ou juste avec une stimulation cérébrale. Donc il n’y a aucune raison que des personnes quelque soit leurs genre et quelque soit leur corps n’aient pas la capacité d’atteindre ces plaisirs.

    Juste, il faut savoir que pour certaines personnes ça peut paraître plus ou moins évident. Certains mettront des mois, même des années à éveiller leurs peau et ouvrir leur cerveau de cette manière. Il ne faut pas désespéré, on a une vie entière à découvrir son plaisir, et la beauté est à retrouver dans le voyage, pas seulement dans la destination…

    Voici des idées de caresses:

    —caresser le plus doucement que possible, en frôlant à peine la peau/les poils.

    —utiliser les ongles ou pas

    —essayer avec des parties différentes de la main et des doigts

    —utiliser des pinceaux (il faut choisir des bons, sans être trop creepy, chez un fournisseur d’art), des plumes (d’autruche et autres), des foulards en soie, des brosses, etc.

    —utiliser ta langue.

    —chercher les zones les plus sensibles sur tout le corps. Les miens sont: les pieds, les jambes, les genoux, l’intérieur des cuisses, les fesses, le bas de dos, les flancs, les tétons, la nuque, le cou, les aisselles, les lèvres, les bras, le cuir chevelu, les paumes, et l’arrière des mains, surtout l’arrière des mains. Mais aussi tout ce que je n’ai pas mentionné, car au bout d’un moment, tout fait du bien.

    —penser au fait que quand tu caresse avec une partie de ton corps, il y a aussi la sensation de caresser à prendre en compte. C’est à dire, si tu caresse ton bras avec tes doigts, tu reçois des signaux de ton bras et de tes doigts.

    —jouer avec la vitesse, et chercher surtout dans la lenteur!

    —fermer les yeux

    —caresser avec ton cerveau, d’abord en te caressant à un endroit, puis en imaginant à quoi ça ressemble. Le cerveau peut être très fort. J’aime bien fermer mes yeux et me faire caresser par des milliers de plumes (entre autres) de la tête au pieds.

    #42104

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    quelle est la chose la plus désastreuse
    qui puisse vous arriver
    durant une séance?

    c’est perdre confiance en vos moyens,
    commencer à douter de tout, de rien,
    à faire n’importe quoi
    au lieu juste de continuer à s’écouter,
    enfin, à essayer de s’écouter,
    à essayer de suivre son désir

    le délicieux château de cartes
    s’écroule alors de lui-même,
    les dominos tombent les uns après les autres,
    plus rien ne semble pouvoir les arrêter
    de se renverser à la chaîne

    l’erreur à ne jamais commettre,
    commencer à essayer d’imprimer une direction à la barque
    au lieu de la laisser dériver au gré des courants,
    parfois violents, parfois calmes, du désir

    la sale gueule du doute
    peut avoir fait son apparition en vous, pleine écran,
    il peut n’y avoir plus rien d’autre, pour l’instant, sur votre radar,
    mais ne le laisser jamais prendre ses aises
    le laisser vous faire perdre les pédales,
    même si le plaisir n’est pas au rendez-vous,
    que notre chair semble morte,
    les sensations, parfois, sont si volatiles, si capricieuses,
    aiment se faire attendre

    juste toujours continuer
    comme si de rien n’était, même si cela tourne à vide,
    faites vraiment comme si de rien n’était,
    comme si cela fonctionnait parfaitement,
    ne laissez aucune place au doute, à la fragilité,
    ne leur accordez aucune importance,
    même si les sensations ne sont plus là

    juste continuez, continuez,
    laissez votre volonté de plaisir vous mener, malgré tout,
    même si tout semble mort et enterré,
    ne coupez pas le fil du désir,
    aussi mince qu’il soit devenu pour l’instant

    dans l’élan ininterrompu, est le salut,
    dans la non-interruption de service,
    le jus revient toujours de lui-même
    si on ne le sollicite pas avec une insistance maladive

    apprenez à débusquer ce petit jeu délétère
    de notre moi pensant
    car c’est bien lui qu’il s’agit,
    c’est bien lui, toujours, le coupable qui manigance en arrière-plan,
    échafaudant, par moments, toutes sortes de plans
    pour nous ruiner la séance

    apprenez à reconnaître ses agissements
    parfois très très bien déguisés
    pour ne plus être esclave de ses intrigues de cour,
    de ses luttes mesquines pour le pouvoir,
    de ses luttes pour les commandes de l’action
    que vous essayez de déléguer le plus possible à votre corps,
    pour vivre l’instant pleinement avec lui,
    apprenez en vous en débarrasser comme d’une mouche
    qui chercherait, par moments, à se poser avec insistance, sur vous

    #42076

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    l’action en elle-même, compte, bien sûr
    mais n’a qu’une importance toute relative,
    c’est comment vous allez traiter l’information générée,
    comment vous allez interpréter, ce qui est en train de se passer,
    qui compte, qui fait que vous allez ressentir du plaisir ou pas,
    un peu, beaucoup, à la folie

    ainsi, si vous passez votre doigt sur votre torse, lentement, langoureusement,
    vous allez sans doute juste sentir que vous avez passé votre doigt sur votre torse,
    selon l’idée que vous vous faites d’un mouvement lent et langoureux
    mais moi, en effectuant la même action,
    je vais obtenir une traînée de plaisir sous la peau,
    je vais éprouver une sensation voluptueuse qui perdurera, qui variera,
    au plus je continue

    s’entraîner, entraîner son corps, lui faire accepter
    non, je reformule, c’est surtout à nous, en fait, d’accepter,
    nous, être pensant, enfermé dans notre intellect, conduisant le véhicule de là
    car, notre corps, lui, il est prêt tout le temps, à tous les bons coups,
    il ne demande que cela
    mais il faut avoir la manière de lui demander, de le faire participer

    pour lui faire comprendre ce que vous voulez,
    en grande partie, c’est assez simple, en fait,
    il suffit de s’impliquer à fond, ne rien retenir,
    tout donner de ce que vous avez dans les tripes
    mais déjà cela, c’est tout un art
    qui se perfectionne patiemment, jour après jour

    à partir du moment où vous vous impliquez
    de plus en plus sérieusement, à chaque instant,
    votre corps va commencer à vous répondre, va commencer à jouer le jeu
    vous l’obligez à réagir,
    mais si vous restez tiède, machinal, distant, impersonnel,
    votre corps restera à peu près de marbre, face à vos sollicitations,
    il veut que vous vous rapprochiez, il veut se sentir uni à vous,
    c’est son dada à lui, la fusion avec son locataire

    une fois que tout cela est bien en place, cohérent, consistant,
    ce n’est plus qu’une question de volonté, pour ainsi-dire,
    on a bâti en soi, au fil des jours, une volonté de fer vers le plaisir
    qui prend racine dans nos fondations, qui baigne dans notre chair, dans notre sang,
    trouve sa légitimité, ainsi

    une volonté viscérale, instinctive, comme celle de survie,
    de plaisir à tout prix quand on se met en action,
    qui a poussé partout en nous, dans la moindre de nos cellules,
    qui fait qu’à présent, il suffit qu’on se dise,
    je veux éprouver du plaisir, avec ce geste répété mille fois, cent mille fois,
    et instantanément, notre corps, qui est devenu notre complice sans failles,
    va exaucer notre souhait

    vous ne vous dites pas, bien sûr, je veux éprouver du plaisir,
    non, vous émettez une proposition muette vers votre corps qu’il a appris à reconnaître
    et il vous répondra instantanément ou en plus ou moins, léger différé

    oh bien sûr, au plus, on cajole, une zone explicitement sexuelle,
    au plus facilement, on va générer des sensations,
    on vient tous, plus ou moins, avec une programmation de base,
    par défaut, attaché à son corps
    qu’il est relativement aisée de mettre en action

    sans doute, au plus vous avez du mal à laisser libre cours à votre imagination,
    à la laisser gambader librement comme elle veut,
    au plus vous aurez du mal à prendre des chemins de traverse de la sexualité
    comme le plaisir prostatique, par exemple,
    se lâcher, se laisser entraîner, cela veut dire aussi cela,
    ne plus contrôler son imagination, lui laisser libre cours,
    laisser celle-ci jouer librement avec la chair
    plutôt qu’être enchaînée à notre intellect

    je ne parle pas ici de fantasme, d’imaginer des choses à connotations sexuelles
    mais l’imagination a une puissance mystérieuse et des racines au plus profond de nous,
    parvenir à la laisser errer sans chercher à la diriger,
    juste à la laisser se poser où elle veut

    en action, j’ai remarqué qu’elle participait énormément, à chaque instant,
    quand l’imagination est libre d’errer comme elle veut,
    on imagine en même temps tout ce qu’on fait,
    les gestes, les mouvements, les postures, les contractions
    tout autant qu’on les effectue dans la réalité,
    on y ajoute ainsi des couches

    au lieu d’être un simple geste, un simple mouvement, un simple contact, une simple contraction,
    cela devient comme une sorte de mille-feuilles avec des strates

    #41985

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    bzo
    Participant

    génial, je suis content pour toi

    je me suis mis à me caresser tout le corps quel plaisir de fou ça a engendré
    Je ne parle pas de super O là
    Mais de cette connexion, ce dialogue, cette séduction qui s’installe en soi
    qui pour moi et aussi magique qu’un super O

    oui, c’est un plaisir d’un tout ordre, c’est le mode yin,
    je le reconnais

    si c’est si ineffable à vivre
    d’une part, parce que c’est un plaisir dans tout le corps,
    qui peut monter de n’importe où,
    de partout même quand on est bien lancé

    cela conduit moins souvent à des orgasmes que le massage prostatique
    mais c’est un plaisir tellement jouissif,
    on a cette sensation de jouir, constamment, un peu, beaucoup, à la folie

    c’est une des caractéristiques les plus puissantes de l’orgasme prostatique,
    soudainement cela semble sortir du bassin et se répandre dans tout le corps,
    eh bien avec le mode yin, on a tout de suite cela, dès qu’on commence la séance,
    cette sensation que cela se répand à tout le corps,
    même avec une intensité toute légère quand on débute

    et l’autre grande caractéristique du plaisir en mode yin, je trouve,
    c’est effectivement, cette connexion qu’on a à son corps, le sentir tellement complice,
    cela donne tellement à tout instant une couleur spéciale à ce que l’on ressent,
    on a une sensation d’épanouissement, de ne plus faire qu’un avec son corps,
    d’être complet à nouveau

    #41904

    En réponse à: Prostate peu sensible

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Brayan,
    Tu demandes :

    juste pour mon vibro qui ne rentre pas entièrement comment je peux faire ? (… ) il sort tout seuls et jai eu le même pb avec un précédent vibro 

    Ton vibromasseur ne rentre pas aussi profondément que tu voudrais ou rentre-t-il avec difficulté et inconfort ? Son diamètre, sa longueur ou son volume est sensiblement supérieur aux selles que ton anus est habitué à laisser passer. Dans ce cas tu as besoin :
    • d’une phase d’apprentissage (relaxation et répétition des gestes) et
    • d’une lubrification très soignée pour l’insérer et le garder confortablement.

    Rentre-t-il facilement mais ressens-tu une gêne quand il est en place ? Il peut y avoir 3 causes :
    • la qualité du jouet (forme qui ne respecte pas ton anatomie et matière),
    • une lubrification insuffisante ou avec un produit de mauvaise qualité (lubrifiants à base d’eau de mauvaise qualité),
    • une forme de stress ou un manque de relâchement musculaire de ta part dont tu n’as pas encore pris conscience.

    Un vibro, gode ou masseur prostatique peut être expulsé sous l’effet de causes très différentes :
    • des contractions de ton rectum quand le plaisir t’envahit,
    • des contractions réflexes associées à un manque de relâchement musculaire,
    • un manque de tonicité de tes sphincters (anus) qui ne te gêne pas normalement mais apparaît dans ces circonstances particulières.

    Tu peux trouver sur le site NXPL et sur notre forum des articles et des messages qui te donneront des conseils plus précis. Relis soigneusement le traité d’Aneros et n’hésite pas à utiliser le moteur de recherche du forum pour sélectionner les messages sur ces sujets. En fonction de tes réponses je pourrais te donner quelques liens.

    Tu ajoutes :

    je pense très sérieusement qu’en connaissant mon anatomie un aneros braserai littéralement du vide

    Je suis tout à fait convaincu que nous sommes tous différents et que tes réactions à la stimulation prostatique peuvent être très différentes des miennes ou de celles des autres participants à notre forum. MAIS je pense surtout qu’en te répétant cela tu passes à côté d’une des principales caractéristiques du massage prostatique. L’efficacité de la stimulation prostatique n’a rien à voir avec la taille et le volume des masseurs que nous utilisons. La preuve en est apportée par le fait que la gamme des masseurs Aneros va du Peridise aux Progasm et Vice. Nous sommes très nombreux à avoir autant, voire plus, de plaisir en utilisant le Peridise, y compris le plus petit, que les gros masseurs. J’ajoute que nous pouvons avoir encore plus de plaisir en appliquant les techniques de massage prostatique sans insérer aucun masseur dans notre rectum (anerosless ou A-less).

    L’expérience de l’orgasme prostatique dépend :
    • D’un savoir être (relaxation, relâchement musculaire, relâchement mental, concentration de ta conscience sur ta zone périnéale et prostatique),
    • D’un savoir faire (tonicité des muscles du périnée et des muscles profonds du bas ventre, respiration abdominale, contrôle des muscles périnéaux, reconnaissance des sensations nouvelles… )
    Contrairement au plaisir de la masturbation classique il y a une part importante de méditation dans une session de massage prostatique. Toutes les disciplines qui peuvent te préparer à la méditation te préparent à l’expérience de l’orgasme prostatique. Sans porter aucune critique à ce qui me semble être ta pratique, je pense que tu n’as sans doute pas suffisamment porté d’intérêt à ces aspects juqu’à maintenant. Je suis persuadé qu’en le faisant avec confiance, patience et application tu te donnerais les moyens de vivre très vite des senstions fabuleuses.

    Bon cheminement @Brayan.

    #41867
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Gerardisson,
    Tu écris :

    J’étais allongé dans le lit et j’ai contracté très légèrement et ça a commencé à se contracter très rapidement après et ce de manière constante pendant plus de 30 minutes. Mon sexe est passé par plusieurs phases. Et je sentais clairement quelque chose qui vibrait en moi. C’était très agréable et assez incontrôlable.
    (… ) et je me suis rendu compte que mon sexe avait produit beaucoup de liquide séminal.

    Tu nous décris ton premier orgasme sec en A-less (« dry O »). C’est formidable.

    Tu nous disais déjà il y a 3 semaines :

    Même si l’orgasme n’est pas venu, c’était malgré tout délicieux.
    J’ai l’Aneros qui vibre en permanence et je réussis à ressentir des sensations de plaisir que je ne connaissais pas. C’est assez diffus mais quand ça vient le temps de quelques secondes, c’est hyper agréable. De plus, par rapport à mes sessions du mois dernier le plaisir est plus rapproché. L’Aneros bouge au bout de 40 secondes de respiration abdominale et ça ne s’arrête que quand je le décide.

    Tu étais déjà bien lancé dans une progression réjouissante avec masseur depuis quelques semaines. Tu enregistre maintenant les mêmes progrès sans masseur. Ton évolution porte tous les signes d’une progression qui va te faire vivre des orgasmes beaucoup plus intenses, beaucoup plus profonds que ceux que tu commences à vivre.

    c’était agréable bien que non orgasmique.

    C’est le moment pour toi d’accepter que ce que nous appelons l’orgasme prostatique peut être une expérience très différente de l’orgasme éjaculatoire. Les orgasme prostatique peuvent être extrêmement subtils et légers, particulièrement quand tu commences à les vivre au point que tu ne reconnais pas tes sensations comme orgasmiques d’autant plus que tu n’as aucune période réfractaire qui signe nos orgasmes éjaculatoires.

    Sois bien persuadé que ces expériences nouvelles sont les premiers orgasmes prostatiques que tu vis. Ils vont évoluer, s’amplifier, s’intensifier, s’approfondir, se répandre de plus en plus dans ton organisme… Bon cheminement @Gerardisson.

    #41680

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    la pluie dans la forêt,
    ce sont des millions et des millions de gouttes d’eau
    à travers des millions et des millions de feuilles,
    la pluie dans la forêt,
    c’est comme s’il y avait un torrent qui passait, partout là-haut, parmi les frondaisons

    moi qui suis allergique au bruit, qui hait le bruit,
    c’est néanmoins une musique douce à mes oreilles,
    tout comme des enfants qui jouent, des oiseaux qui chantent, le vent, les vagues

    je me suis acheté un petit siège repliable, avec une lanière, qu’on peut transporter sur l’épaule,
    rendre opérationnel en quelques instants,
    du coup, chaque fois que j’avais devant les yeux, un paysage qui me plaisait, je m’arrêtais,
    autant dire que j’ai beaucoup moins marché que d’habitude

    il va falloir équilibrer mes moments de pérégrination et contemplatifs
    mais c’est si agréable de s’installer comme cela en plein milieu de la forêt,
    à la moindre envie, face à une belle clairière, au bord d’un étang,
    n’importe où du moment que cela nous a tapé dans l’oeil,
    ces petits sièges, en tout cas, celui que j’ai acheté, sont étonnement confortables,
    on s’y assoit comme si on était dans son jardin sur une chaise,
    on est à l’aise, on se détend, on s’ouvre, la nature en profite pour se rapprocher,
    je m’attardais sans effort ainsi, à contempler longuement ce que j’avais en face de moi,
    je me sentais m’incruster de plus en plus dans le paysage

    les énergies au fond de moi, sont titillées, par ici,
    je l’ai senti très distinctement aujourd’hui,
    ça monte sourdement, ça a envie d’aller se répandre parmi les arbres, les plantes, le ciel,
    je me suis rendu compte d’une chose importante,
    c’est qu’elles leur appartenait au moins autant, qu’à moi,
    ça m’a profondément ému qu’il y avait quelque chose en moi
    que toute cette nature autour, était prête à réceptionner, à reconnaitre,
    à assimiler un instant,
    je me suis senti capable de devenir plante parmi les plantes,
    arbres parmi les arbres, bout de ciel parmi d’autres bouts de ciel

    quelque chose m’attend là-dehors, par ici,
    il y a une fête intime là-dehors qui n’attend que moi,
    je me sens comme un invité qui doit se rendre chez des gens,
    j’ai reçu un carton d’invitation, j’ai acheté une bouteille de vin à prendre avec moi,
    je n’ai pas encore l’adresse de la fête, ni le moyen de locomotion
    mais je sais que je suis sur la liste des invités

    #41550

    En réponse à: Filmer ses ébats

    Plug3347
    Participant

    Bonjour bzo pour info et j’y suis inscrit sous un autre pseudo depuis 2008, allez sur le site de “voissa” et je pense que vous trouverez des réponses à vos questions. J’ai fait des films de nos ébats avec ma compagne, ou en solitaire, masturbations, sextoys……L’idéal est de se filmer devant un décor neutre non reconnaissable d’autrui et de flouter les visages c’est selon vos humeurs…Après tout si quelqu’un vous reconnaît c’est qu’il pratique aussi les plaisirs sexuels et les diffuse! Bien entendu il faut s’inscrire mais tout est gratuit! Bonne continuation!

    #41386
    loulounet
    Participant

    Merci bzo pour ton écoute….je sens que dans mes sessions caresses …j’ai du mal à lacher ma queue avec ma main…mais je sens aussi que c’est une facilité, et que ça me ferme la porte pour aller plus loin dans le Yin…d’aillleurs hier, je me suis branler dans une session caresses…et j’étais en portafaux, je mentalisais tout …trop…et j’ai quitté un peu l’intimité avec mes sensations…du coup j’ai éjaculé sans plaisir…l’horreur!!..(bon…je relativise quand même..) Bref…comme d’hab, tu as raison…assumer les cul de sac, ou les sessions ratées…pas grave…quand je dis ratée, c’est que j’avais eu toute la journée beaucoup plus de plaisir rien qu’en travaillant mes exo de kegel…rien qu’en contractant légèrement mon mucle pc… et en entant la “mouille” de ma queue couler sur le haut de ma cuisse (tout en haut de ma cuisse…j’ai pas non plus une bite de cheval lol) Quand tu dis : “à la place (des mains), vas y avec les cuisses, presse tes génitaux… que veux tu dire exactement?..c’est croiser les jambes avec le “paquet (couilles et bite) derrière?..sous l’anus? de sorte que sde face, on ne voit que mon pubis “sans sexe”?…mais du coup fais tu ça debout, sur le dos, à quattre pattes…j’avoue que c’est mal aisé pour moi…(peut être parce que j’ai des grosses couilles qui ne pendent pas spécialement…plustôt ratachées haut, et un sexe de taille modeste? (ce dont je me fout royalement…je veux dire, c’est pour moi qui suis homo plutôt très sexy les petits sexes d’homme…très masculin, comme les statues grecques ou de la renaissance)
    Maintenant je copie ci dessous une question que j’ai posté dans un autre sujet du forum (plaisir anal) mais dont je crois qu’il n’a pas été lu…or il concerne un véritable questionnement sur les contractions… (je précise que je suis actuellement en pause de session anro faute de temps)en clair, ma question est : peut on avoir des orgasme prostatique le rectum “plein” avec un plug, ou un god…est ce que ça peut aider? toi même bzo, te fais tu des session où tu te gode ou mets tu des plug?…(bah, je commence à te connaitre…ta bienveillance et ta sagesse ensoillée me diront : ben essai!…t’auras ta réponse tout de suite…!);
    Bon, je copie quand même mon texte…n’hésitez pas à me dire..
    En fait, je me reconnais completement dans la reflexion d’Etienne….ce forum et la découverte de ma prostate et de ses merveilles me rendent amoureusement zinzin de vous tous
    Je vous aime les gars et les filles…et vous embrasse tendrement dans le creux de votre cou
    En fait bzo, ce forum fondamentalement est une energie Yin je trouve (lol)
    Voici donc mon ancien post :
    Cher Adraneros, bzo, alix13 et tous les autres à la ronde.. Je suis à ma première semaine d’exploration prostatique et émerveillé des perspectives de jouir plus fort et plus longtemps que mes orgasmes ejaculatoires certe puissants, mais comme j’ai déjà eu des sensations inédites et mega exitantes avec mes premiers pas avec un aneros, je sais que je vais me réaliser sexuelement avec ma prostate… J’ai commencé fort la première semaine… un peu trop de session, un peu trop d’impatience mais je garde le cœur battant et le cul exité à la perspectives de nouvelles découvertes… Pour l’instant pause car je n’ai pas le temps et mon mec m’a rejoint dans la ville où je travail, et pour l’instant, c’est une recherche perso. J’en profite pour faire des exercices de Kegel… Du coup j’ai le feu au cul toute la journée…. Et j’ai envie de faire l’expérience du plug annal… J’y connais rien.. Juste je sens que j’ai envie.. Ça m’excite l’idée.. Ma question est :peut on porter un plug pendant cette période d’initiation à l’anetos (pas pendant les sessions bien sûr)? Est ce un frein ou un booster dans la recherche de l’orgasme prostatique ? En tout cas, je peut vous dire que ça fait 1 semaine que je n’ai pas éjaculé et que c’est une sensation très sensuelle, j’ adore ça… (je précise que je suis avec mon mec depuis 20 ans et qu’on est très amoureux… On baise plus mais on dort tout nus dans les bras l’un de l’autre et on se fait des câlins tout le temps. Ce n’est donc pas un questionnement pour moi le fait qu’ on ne fasse plus de sexe.. (on l’a tellement fait).. Bon par contre je lui épargne (pour l’instant mes session… D’oú mon abstinence… Même si il est au courant de ma recherche de jouissances prostatique. Mais la, je commande mon Helix et je voulais savoir si je peu commander un plug pour débutant (pas vibrant) ou ça n’est pas le moment ? (j’écris sur mon smartphone pardon..) a bientôt de vous lire

    #41239

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    ce matin, je suis resté longtemps au lit,
    mon corps et moi, nous avions envie de jouer
    et encore de jouer

    pour nous adultes, le lit, c’est un peu notre bac à sable,
    on peut s’y laisser aller, délier toutes les ressources cachées de ce corps, sans tabou,
    laisser chanter la chair

    ce matin donc, je ne m’en lassais pas,
    mes mains allaient et venaient partout, mes hanches ondulaient,
    comme il devient facile, à partir d’un moment donné,
    de se laisser entraîner, juste comme cela, au gré du désir,
    cela fonctionne tout seul,
    on n’a plus qu’à se mettre en mode spectateur attentif,
    juste s’imprégnant comme un buvard de tout ce qui se passe

    ne plus réfléchir, juste vivre le miracle de cette chair qui s’enflamme,
    de cette chair en roue libre,
    est-ce sa face cachée, toute cette splendeur?
    j’ai parfois l’impression que c’est juste dans ces instants
    qu’elle se révèle comme elle est, une oasis splendide, luxuriante,
    dans le courant de la journée, elle peut sembler un désert inhabité, infertile

    mais le chemin du désert vers l’oasis,
    c’est ce parcours qu’il nous appartient de découvrir,
    d’apprendre à bien reconnaître,
    nous avons la capacité de le parcourir toujours plus lestement
    jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une formalité, à peine un sas à traverser

    #41217
    bzo
    Participant

    hé hé bravo, tu y es, tu décolles, tu planes, superbement,
    je suis très content pour toi, dans les descriptions que tu donnes,
    je reconnais des choses que je vis, tu réussis déjà à superbement éveiller le yin en toi
    mais tu avais déjà de l’entraînement avec des godes et des plus anaux

    cependant là, c’est avec des ondes prostatiques, des caresses qui font participer tout le corps
    et si je t’ai bien lu, tu y a aussi ajouter quelques moments anaux avec le doigt derrière
    et puis aussi même des ondes génitales avec les cuisses,
    tu as pu ainsi sentir l’extraordinaire variété des nuances qu’il y a moyen d’obtenir ainsi,
    on nage dans le bonheur charnel le plus complet,
    le corps est tellement splendidement épanoui dans ces moments

    et comme tu l’as très bien compris, il n’y a aucun limite, on progresse toujours,
    on affine toujours la qualité et la variété des nuances
    et l’intensité se traduit par ce splendide épanouissement dans l’instant

    la nuit dernière à 5 h du matin j’ai été réveillé par des petits picotements au niveau de l’anus c’était tellement agréable que cela m’a réveillé, dur le coup je me suis tourné pour changer de position et me rendormir mais ça continuait à me chatouiller et devenir de plus en plus difficile de dormir et de laisser ces sensations de côté alors je me suis mis dans la position habituelle de mes sessions et LÀ ÉNORME SURPRISE ça me faisait des ondes dans tout le bas ventre et plus c’était très très puissant et agréable,

    je ne suis pas du tout étonné que cela te soit arrivé en pleine nuit,
    je m’éveille souvent la nuit, juste pour quelques secondes
    mais depuis quelque temps, ce sont toujours des moments de pur bonheur sexuel
    où mon corps semble totalement libéré de toute contrainte
    et je jouis d’une liberté absolue dans les gestes, les mouvements,
    l’arrivée des énergies de mes profondeurs

    enfin tout fonctionne tellement parfaitement,
    j’essaie de retrouver une pareille optimalité en journée
    mais je n’y suis pas arrivé,
    il semble que la nuit, on ait une disponibilité maximale,
    j’ai écrit là-dessus un texte , il y a quelque temps,
    tout notre être est en fait beaucoup plus ouvert, disponible, prêt à l’embrasement, spontanément,
    ainsi, au beau milieu de la nuit

    j’ai ressenti encore plus le yin qui apriori présente de plus en plus le bout de son nez

    je peux te confirmer, tu as bien réussi à vivre des moments splendides en mode yin,
    à ce que tu décris de ton expérience, je retrouve plein de caractéristiques de ce qui se passe durant mes séances

    eh bien voilà, c’est bon tout cela, n’est-ce pas?
    bonne continuation, tu as sur une voie royale , là,
    tu es merveilleusement lancé

    Je précise @Bzo que tu as insisté sur le fait que tu avais commencé tardivement lE A les et que de ce fait tu me conseillais vivement de pratiquer rapidement et au début je ressentais un peu mais hé n’y croyais pas trop mais comme tu insistais tu m’as mis la puce à l’oreille en insistant et je me suis dit : il doit y avoir quelques choses de vraiment intéressant la ! Et j’ai décidé de commencer et persévérer Alors merci d’avoir été perspicace ,cela valait bien le détour mais quel détour !!! Hummmm

    on te l’a dit que cela finirait par être mieux en aneroless,
    une liberté totale de mouvements et de gestes, dans l’action,
    le contact direct avec son corps, sans aucun intermédiaire en plastique ou en silicone

    le magicien dans ces moments-là, en aneroless, c’est 100% nous,
    on ne doit plus rien à aucune aide extérieure,
    cela a toute de suite une autre dimension, une bien plus grande perspective

    mais ne tombe pas dans l’excès inverse et de délaisser le masseur,
    pratique en parallèle, les deux,
    il est important de garder plusieurs cordes à son arc,
    profite de mon expérience et ne fais pas les mêmes erreurs que moi,
    à savoir d’avoir d’abord commencé très tardivement aneroless,
    cela tu as déjà évité
    et puis aussi de ne pas laisser tomber le masseur maintenant
    que tu as découvert toute la richesse et la puissance de l’Aless

    garde bien toujours le plus de cordes possibles à ton arc, il est important de pouvoir varier

    #41151
    bzo
    Participant

    c’est une épreuve, tu dois la surmonter,
    apprendre à gérer ce stress, cette pression qui s’est réveillée

    le fait est qu’en fait , il n’y a rien à gérer, aucun épreuve à surmonter,
    juste laisser faire, juste ne pas s’en faire, même si le résultat n’est pas à la hauteur,
    c’est la seule façon de retrouver tes sensations et le plaisir qui était déjà le tien,
    juste lâche-toi, tu veux trop y arriver, tu as trop à l’esprit les moments superbes que tu as déjà eus
    et tu as peur que cela ne va plus revenir

    tu as avancé rapidement, trop rapidement peut-être, brûler des étapes,
    certaines choses n’étaient pas encore assez stables en toi, sont trop fragiles,
    si tu avais progressé plus lentement, peut-être, cela ne serait peut-être pas arrivé

    mais qu’importe, tu as là où tu es, dans un creux de vague,
    encore une fois, tu n’es pas le premier à qui cela arrive, ni le dernier,
    c’est juste une question de bien gérer le stress, la peur de ne pas y arriver,
    elle t’inhibe pour l’instant, il semble,
    le plaisir prostatique est un colosse au talon fragile

    j’ai du apprendre à gérer aussi ce genre de problème, le doute l’hésitation, la peur de ne pas y arriver,
    tout le monde a du y arriver, à du confronter ce type de problème, un jour ou l’autre,
    dis-toi bien qu’il n’y a aucun truc, tu cherches une solution là où il n’y en a pas,
    tu as créé ainsi un blocage,
    la seule façon de le résoudre, de le dépasser, c’est de ne plus y faire attention,
    de faire comme s’il n’y avait aucun problème, de faire comme si de rien n’était,
    alors tout va revenir

    le doute, la peur de ne pas y arriver, l’hésitation, te font perdre tes moyens, t’inhibe,
    c’est quelque chose de transversal, d’insidieux, qui plonge en toi en une fraction de seconde,
    coupe tes moyens, sabote tous tes automatismes,
    noie dans une cacophonie la voix de ton instinct, empoisonne tes sensations,
    trouve en toi la force , la volonté, de ne plus y faire attention,
    même si les résultats ne reviennent pas tout de suite
    car après plusieurs jours de doutes, de remise en questions, d’hésitations, de blocage,
    eh bien le mal se répand comme un virus et peut faire des dégâts dans tes profondeurs

    mais si tu retrouves la bonne attitude, sinon une confiance en tes moyens,
    au moins de faire semblant comme si de rien n’était, de juste appliquer la recette qui t’avait réussi,
    à partir de ce moment, un processus de guérison se met en route

    encore une fois, les mécanismes de nos pratiques basées sur la prostate,
    sont puissants, riches, incomparablement
    mais aussi fragiles car ils dépendent en partie de notre mental,
    de notre capacité à nous libérer et à nous laisser aller

    moi, tout ce genre de mécanismes qui cherchent à saboter, je les connais par coeur, je les reconnais tout de suite,
    ce sont des trucs de notre intellect qui comme un scorpion, cherche à se piquer lui-même
    et dès l’instant où je sens apparaître ce genre de pièges en moi,
    je fonce dessus comme un bélier de toutes mes forces pour l’éclater en mille morceaux

    on peut se poser des questions, hésiter, tant qu’on veut,
    laisser s’exprimer des angoisses, des peurs, tant qu’on veut, après ou avant la séance
    mais pendant, on est en mission commando d’amour, c’est un corps à corps intime avec soi-même,
    la passion, l’ardeur, le désir, doivent régner,
    la raison et tout le poison qu’il peut générer par moments, ne doivent plus avoir leur place
    toutes les suggestions négatives de notre intellect,
    doivent nous passer au travers, sans qu’on soit affecté une seconde par eux
    et leur pouvoir paralysant, estompant

    #41127
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @Buzzi,
    Tu nous dis :

    Cela fait plusieurs sessions que j’essaie de focaliser mon attention sur le ressenti de ma prostate de le fait de ressentir cette petite boule de plaisir. 

    La localisation d’un « centre de plaisir », ta petite boule de plaisir », fut une étape de mon développement orgasmique. Au début j’avais des vagues de plaisir qui se répandaient en moi mais elles n’avaient pas d’origine précise. Mon plaisir avait une origine brumeuse comme si je ne percevais que les effets de la source sans pouvoir localiser concrètement cette source. La perception d’une source ponctuelle de mon plaisir n’a pas instantanément amplifié le plaisir mais l’a rendu beaucoup plus concret, beaucoup plus présent dans ma conscience.

    ET HIER SOIR, DES MINUTES ET DES MINUTES DE PLAISIR

    Je comprends que ta session était sans combinaison. J’ai aussi l’impression que tu n’avais pas de masseur. Est-ce correct ? Si c’est le cas c’est un signe important de tes progrès.

    J’ai eu un continuum de plaisir pendant au moins 30min avec un plaisir faisant des montagnes russes :).

    Selon ce que je lis je suis conduit à penser que tu es devenu capable de vivre ce que j’appelle des transes orgasmiques, longs moments pendant lesquels ta jouissance s’exprime sans interruption avec des hauts et des bas sans descendre en dessous d’un seuil équivalent à ce que tu ressens quand tu touches le point de non retour. C’est une expérience qui me fait dire que je deviens mon orgasme.

    Pendant tout ce temps j’ai eu l’impression également d’avoir comme une goutte liquide de plaisir au niveau de la prostate.

    Je le décris comme toi en ajoutant un adjectif, « une goutte liquide brûlante de plaisir ».

    je ne suis vraiment pas loin des mini O.

    Je ne partage pas ton point de vue. Je pense plutôt que tu vis bien de vrais orgasmes prostatiques mais ton expérience est si différente de celle que tu vis avec tes orgasmes éjaculatoires que tu ne la reconnais pas encore comme orgasmique. Les orgasmes prostatiques produisent des sensation beaucoup plus variées, beaucoup plus riches que les orgasmes masculins « éjaculatoires.

    Bon cheminement @Buzzi.

    #41077
    nousta
    Participant

    Bonjour à tous
    Merci @Bzo J’y ai pensé Bzo mais je voulais vraiment mettre au repos tout le système orgasmique , d’ailleurs j’ai une question : est ce qu’il est normal d’avoir une petite douleur de la prostate lorsque je contracte pour toucher très légèrement l’aneros dessus Sachant que je pratique trop souvent ?
    Par contre je ne lui ai pas donné de petit nom mais il mérite je vais y réfléchir !
    Oui merci @Andraneros je remercie mon corps, la prostate, m’a prostate ainsi que mon anus qui me donne tant et avant pendant et après, apparemment je vois qu’on est tous très reconnaissant et enthousiaste et j’espère faire cela tout naturellement car pour le moment je suis un novice qui découvre toute sa nouvelle sexualité et qui se pose encore plein de questions auxquelles j’aurais les réponses je laisse l’expérience et le temps de s’en charger , la découverte est tellement intéressante et récompense les besoins et désirs, je suis toujours tout excité à l’idée de ressentir encore de nouvelles sensations et orgasmes
    Bonsoir @Caktil oui idem sauf que je culpabilise de ne pas pouvoir dans l’immédiat en parler à mes plus proches qu’ils en profitent également et j’espère qu’un jour j’aurais l’opportunité de les informer de tous ces délices il serait trop égoïste de garder cela pour soi même et en même temps c’est encore très tabou comme la masturbation à l’époque
    Bon cheminement à tous éclatez vous bien !

    #40634

    En réponse à: Journal du prostatomane

    Andraneros
    Participant

    Je réagis à ton dernier message @bzo :

    les hommes ne savent pas se caresser

    Je suis bien d’accord avec ton affirmation @bzo. J’ai fait partie de ces hommes. Mais je serai plus nuancé sur la suite de ton message

    le plaisir des hommes reste désespérément circonscrit à (… ) et dans quelques cas, à leur prostate, alors que tout leur corps ne demande qu’à participer,

    Le cheminement qui conduit à vivre des orgasmes prostatiques peut aussi conduire à découvrir que tout son corps est potentiellement orgasmique. C’est ce qu j’ai découvert et continue à développer seul et avec ma femme. Certes je n’ai pas (encore ?) un accès direct à un état orgasmique sans passer par l’intermédiaire de ma prostate mais le résultat est bien là. C’est l’état que je décris quand je dis que « je deviens mon orgasme ».

    J’ai l’impression que @Whynot est lui aussi bien engagé dans cette voie, de même que @MikYo. Je laisse le soin à @modeyin de dire s’il se reconnaît plutôt proche de ton état ou du mien.

    Quand tu écris

    une femme, épanouie dans sa sexualité, sait faire cela,

    je comprends qu’une partie seulement des femmes y parvient aussi même si les femmes en général ont une expérience de leur sexualité qui leur facilite l’accès à cette sensibilité à une stimulation étendue.. Et je serais tenté de te paraphraser en disant qu’un homme « épanoui dans sa sexualité » sait aussi faire cela, en donnant à cette expression un sens beaucoup plus restreint que celui qu’il a dans la langue commune.

    Merci de nous aider à vivre notre sexualité au delà des limites à l’intérieur desquelles nous nous tenons. Je regrette de ne pas toujours avoir le temps de réfléchir pour réagir à tes messages à la fois si évidents pour toi et sans doute si extraordinaires, au sens premier du terme, pour la majorité de tes lecteurs. Bon cheminement @bzo.

    #40615
    bzo
    Participant

    je suis convaincu que le plus véridique dans la phrase est le mot ATTENTE comme l’indique bien souvent Andraneros et Bzo parce qu’il ne faut rien attendre mais c’est plus facile à dire qu’à faire

    il ne faut pas se forcer,
    l’erreur commune aux débutants, c’est qu’ils lisent ceci ou cela, ici ou ailleurs
    et ils essaient d’appliquer la même chose à tout prix, aveuglément
    c’est OK tant qu’on ne force pas d’expérimenter des tas de choses, je le fais constamment,
    mais dès que c’est le cas, dès qu’on force,
    on sera toujours à côté de la plaque, toujours, c’est une règle absolue

    ne plus être dans l’attente, savoir se laisser aller, se laisser entraîner,
    ce sont des choses qui ne s’apprennent pas,
    à un moment donné, à force de s’exercer, il va y avoir une série de déclics
    qui font qu’on va finir par savoir le faire de mieux en mieux
    c’est donc quelque chose qu’il faut sentir en soi, c’est un mécanisme profond, transversal, instinctif,
    que notre intellect ne peut pas commander, il ne peut pas nous en montrer la voie,
    qui aussi, est indéfinissable par des mots pour expliquer exactement comment l’appliquer

    la seule méthode, à mes yeux, c’est juste de s’exercer en mordant sur sa chique,
    accumuler les heures de vol
    et puis ne pas forcer, ne pas essayer d’être détendu, ne pas essayer de faire ceci ou cela,
    juste être là et essayer de laisser faire le désir, essayer de laisser faire le corps,
    juste lui donner des petits coups de pouce, faire des petits essais dans toutes les directions,
    ne pas avoir des oeillères et s’obstiner dans la voie d’un conseil parce qu’on l’a lu ici ou là
    sans tenir compte des réactions de notre corps, de l’approbation de notre ressenti

    c’est le corps qui commande, c’est cela la clef,
    essayer dans toutes les directions avec audace et écouter les réactions de son corps,
    entourant les sensations de précurseurs, d’avant-garde, d’éclaireurs, d’escadrille
    il nous envoie toutes sortes de signaux qu’il faut apprendre à reconnaître,
    le corps nous murmure constamment, il cherche à établir la connexion avec nous,
    c’est cette complicité à tout prix qu’il faut acquérir,
    arriver à se mettre au diapason de sa chair

    #40402
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir et bienvenue sur le forum @nousta.

    @bzo
    t’a déjà apporté d’excellentes réponses. A ce propos j’ai déplacé tes premiers messages du fil de @bzo vers celui-ci pour faciliter la lecture de ton témoignage.

    Il est important d’accepter l’idée que la découverte du plaisir prostatique n’est pas initialement associée, sauf exception, à la pratique mécanique d’un geste ou d’une technique. Elle dépend d’un état d’esprit très différent de celui dans lequel nous sommes instinctivement quand nous nous masturbons.

    Je reviens sur ton message d’ouverture :

    je me demande si cela a un impact ou une relation avec le fait de ne sentir aucune sensation agréable, peut-être que j’attends trop

    A mon avis rien de ce que tu as fait précédemment ne peut bloquer ta progression vers le plaisir prostatique sauf si ton expérience te conduit à reproduire le même schéma de plaisir mécanique. Au contraire la pénétration anale t’a préparé à recevoir une stimulation en étant pénétré. Ce point est une des premières difficultés pour certains débutants ; il ne te concerne plus.

    (j’ai) realisé une dizaine de sessions et je n’ai ressenti aucune réaction ni sensation

    Tu peux le regretter mais il n’y a pas de quoi paniquer. Ce n’est que le tout début de ton exploration.

    j’ai essayé de respecter au mieux le traité d’aneros que j’ai relu pour analyser où pouvait être l’erreur

    L’erreur est à mon avis de chercher une erreur. A ce stade tu devrais chercher exclusivement des sensations, de la détente. J’ai l’impression que tu vis chaque session comme l’épreuve de conduite qu’on passe pour avoir le permis.

    Est ce que je suis trop concentré sur les résultats

    est ce que ce n’est pas trop d’araignée dans la tête ?

    Je pense que oui.
    Tu n’es pas découragé mais tu es déçu. Ne sois surtout pas déçu ! Le dictionnaire dit :
    Décevoir : tromper (qqn) dans ses espoirs, son attente
    Tout est dit « attente ». Est-ce que tu parlais couramment anglais (ou toute autre langue) après ta 10ème ou 15ème leçon sans professeur ? C’est la même situation. Tu es en apprentissage et tu ne fais pas partie de nos amis qui ont commencé à jouir rien qu’à l’idée d’insérer un masseur prostatique dans leur rectum. Peu d’hommes sont tombés dans la marmite prostatique étant petits.


    @bzo
    a raison de rappeler que le traité d’Aneros est un guide qui apporte les bases pour découvrir le plaisir prostatique et non la méthode infaillible pour vivre des orgasmes prostatiques.

    je vais appliquer tes conseils et essayer d’écouter mon corps même si cela est totalement nouveau pour moi je n’ai jamais écouté mon corps enfin je pense 

    Nous entrons dans le cœur du sujet. Tu commences une aventure nouvelle dans laquelle tu dois tout découvrir ou réapprendre. DONC tu engages chaque session de massage prostatique comme si c’était un entraînement dont l’objectif n’est pas de faire une performance mais tout simplement d’apprendre des gestes nouveaux, d’apprendre à avoir une activité sexuelle différente, d’apprendre à ressentir les effets d’une stimulation différente, d’apprendre à reconnaître des sensations différentes. En un mot en ce moment tu ne fais pas une session pour jouir mais pour apprendre à jouir autrement.

    En particulier le traité te prose de combiner différentes techniques
    • relaxation,
    • respiration,
    • contractions,
    • concentration de ta conscience sur la zone prostatique et périnéale,
    Certains y parviennent d’autres, dont j’ai fait partie, sont incapables de faire tout ça en même temps tout en étant parfaitement détendu et l’esprit libre. Pour ces derniers il n’y a qu’une règle, pratiquer, pratiquer, pratiquer… A tout moment de ta journée ou de ta nuit quand tu ne dors pas tu fais des « exercices » de relaxation ou de respiration ou de contractions totalement décorrélés de toute session. Peu à peu ces gestes ou ces attitudes deviendront plus faciles, naturels. Peu à peu tu pourras les combiner sans aucune tension pour le faire. Peu à peu tu t’ouvriras aux sensations nouvelles qui vont s’associer à tes exercices…

    Tu t’apercevras que tes sensations deviendront de plus en plus perceptibles avec de moins en moins de stimulation.

    A la lecture de ton dernier message je pense que tu commences à bien comprendre tout ce que @bzo t’a dit. J’ai complété à ma manière. Si ce que je t’ai dit te pose problème n’hésite pas à poser tes questions ou à apporter ton témoignage sur les effets que nos conseils ont sur la qualité de tes sessions.

    Bon cheminement @nousta.

    #40336
    bzo
    Participant

    j’espère que j’exprime suffisamment ma prudence
    car encore une fois, ma manière de pratiquer , est très éloignée de la manière du Traité
    et certaines choses que j’écris, pourraient s’avérer contreproductives,
    je ne veux pas obérer tes possibilités de succès dans cette voie,
    j’essaie d’être le plus objectif possible mais c’est tellement peu dans ma nature

    sache que ce que tu dois trouver , c’est ta voie à toi,
    elle peut différente de la mienne, de celle du Traité,
    chacun est différent et ce type de pratique se décalquera peu peu sur ton moi intime,
    prendra ses contours propres,
    il faut lui laisser une chance de grandir, en t’écoutant le plus possible
    et en picorant dans les conseils et dans ce que tu lis, à gauche et à droite,
    pas s’obstiner, ose tout essayer, des voies de garage, tu en connaitras beaucoup de toutes façons,
    le tout c’est de les reconnaitre, de faire marche arrière puis de continuer à progresser

    #40292
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @OursPaisible ! Bienvenue sur notre forum.

    Je suis heureux de lire votre message et j’apprécie à sa juste valeur votre courage de nous le proposer avec autant de questions importantes.

    maintenant je suis prêt à emprunter la bonne voie…

    La « bonne voie » n’est pas un dogme chez nous. La « bonne voie » est celle qui vous permet d’atteindre la satisfaction de la chair et de l’esprit. Le traité d’Aneros est une des méthodes qui mènent à l’orgasme prostatique et qui permettent de vivre ce plaisir à répétition sans retenue. Il y en a d’autres. Le gros avantage du traité d’Aneros est d’être assez simple, présenté comme le regroupement de différentes techniques utilisées par ailleurs dans des contextes différents et libéré de toute connotation ésotérique éloignées de notre univers occidental.

    Je vais essayer d’apporter mes réponses à vos questions. D’autres amis pourront vous apporter des réponses différentes selon leur expérience.
    Je partage totalement ce que vous dites en 2ème partie d’intro. En ce qui concerne le « yin » notre cheminement, quand il se passe bien, peut avoir 2 effets différents :
    1. De façon générale, ouvrir notre perception de la part féminine de notre sexualité et enrichir à la fois nos sensations d’hommes et nos relations avec les femmes en comprenant beaucoup mieux comment elles peuvent vivre leur plaisir.
    2. Très rarement libérer un ressort profond, caché et bloqué par notre éducation et notre environnement qui aurait pu se débloquer sous l’effet de bien d’autres événements.
    (Je me suis permis d’ajouter une numérotation à vos questions pour faciliter la présentation des réponses qui vous seront faites.)
    (Mes réponses ne concernent que mon expérience et peuvent éventuellement être différentes de celles que pourront apporter nos amis et différentes de celles que vous formulerez quand vous serez à votre tour bien avancé dans votre cheminement)

    Question A)
    Parmi les changements apportés par mon aptitude à vivre des orgasmes différents, plus profonds, plus intenses, plus longs, renouvelés à volonté (enfin quand tout se passe bien et pas forcément tout en même temps !) :
    • une ouverture d’esprit pour toute forme de sexualité,
    • une réconciliation avec mon corps (j’ai toujours été plus ou moins complexé à ce sujet même si ça ne ma jamais empêché de vivre ma vie),
    • donc une sérénité sexuelle que je n’avais jamais connue,
    • une renaissance spectaculaire de notre activité sexuelle en couple avec ma femme,
    Ces changements réellement profonds n’ont en rien modifié ma personnalité sexuelle. Je suis resté un homme heureux de l’être, toujours aussi excité par les femmes, toujours aussi fidèle à ma femme (certains pourraient dire qu’à mon âge c’est facile).

    Question B)
    Je cite :

    améliorer votre sexualité avec votre partenaire (par exemple érection super dure pendant que la prostate rayonne pendant que vous faites l’amour avec votre partenaire)

    Ma pratique du massage prostatique m’a fait comprendre dans ma chair que « l’érection super dure » n’est qu’un des éléments qui constituent une sexualité épanouie. J’ai appris à jouir beaucoup mieux sans érection qu’avec. J’ai appris à jouir beaucoup mieux de l’intérieur de mon corps que de la pointe de mon pénis. Ma pratique du massage prostatique m’a fait comprendre que le plaisir peut naître à partir de stimulations tactiles effectuées sur tout le corps à des endroits qui étaient totalement insensibles avant le début de mon cheminement.

    Elle m’a donc fait comprendre que ma femme pouvait attendre d’autres stimulations que la seule pression de mon pénis dans son vagin. Elle a été très heureuse de cette évolution qui lui a permis de s’ouvrir à la montée de son excitation au point de se lancer dans sa propre expérience de développement de son potentiel orgasmique.

    Nos échanges se traduisent désormais par des enchaînements d’orgasmes, chacun son tour et dans le meilleur des cas nous pouvons terminer en jouissant ensemble avec ou sans pénétration, avec ou sans éjaculation. Nos ébats sont devenus très différents de ce qu’ils avaient été pendant nos premières années de mariage, beaucoup plus variés, beaucoup plus longs (la retraite facilite les choses de ce point de vue…) et beaucoup plus jouissifs.

    Je n’ai en rien perdu le plaisir d’une posture active, mais j’ai appris à renoncer à l’idée que la source du plaisir féminin était la dureté de mon sexe alors que cette source est multiple, aussi variée et riche qu’est devenue la source de mon plaisir.

    Question C)
    La réponse est plus simple. Oui parce que j’ai appris à recevoir mon plaisir et non à seulement le prendre

    Question D)
    La question est très large et ma réponse ne sera que sans doute que partielle.
    Sur la base de ma réponse à la question A) je réponds bien sûr oui à la question D). Cela dit ma vie n’a pas changé. Je suis certainement moins angoissé mais je reste exigeant envers moi-même donc aussi envers les autres, logiquement plus maniaque que la majorité des gens. Je me suis ouvert à partir de mon expérience corporelle à la notion de circulation d’une énergie vitale ou sexuelle dans notre organisme, situation inimaginable 10 ans en arrière.

    Question E)
    La question est bien posée. Je comprends qu’on puisse se la poser après la lecture d’un témoignage aussi extrême.
    Je reviens très brièvement sur le témoignage de @bzo si je ne me trompe pas et qu’il s’agit bien de lui. (En cas d’erreur de ma part dites-le moi, je supprimerai ce passage de ma réponse.)


    @bzo
    vit seul en toute liberté et semble avoir eu une vie (je suis tenté décrire « des vies ») qui l’a mené loin des sentiers battus par la majorité d’entre nous. Il a fait des expériences que nous n’avons sans doute pas faites, il a pratiqué pendant de nombreuses années une forme de yoga qui l’a préparé « en profondeur » à l’expérience du plaisir prostatique.

    Son cheminement prostatique l’a donc conduit à un niveau de sensibilité extrême qui lui a permis de se passer totalement de ses masseurs et de découvrir, à un niveau beaucoup plus élevé que je ne le fais, comment développer, faire circuler et manipuler cette énergie dont je parle plus haut. Son extrême sensibilité et la maîtrise avec laquelle il parvient à manipuler l’énergie qu’il sent en lui lui permettent de vivre ce qui peut être considéré comme des transes orgasmiques dans un état d’esprit totalement sexualisé, masculin et féminin à la fois ou à tour de rôle.

    J’ajoute qu’il aime écrire, non pas comme je le fais sous une forme très didactique, rationnelle et raisonnable, mais dans le feu de l’émotion, d’une forme de poésie, d’une forme de délire de la langue qui apportent une ton très personnel à son témoignage.

    En résumer son témoignage présente une expérience très personnelle qui correspond à une volonté d’explorer sa sexualité sans tabou et de développer son potentiel orgasmique dans sa totalité, au delà de son expression genrée masculine OU féminine. Nous pouvons nous reconnaître plus ou moins dans le témoignage de son expérience. Certains de nos amis sur le forum suivent à leur rythme et à leur niveau une évolution qui reprend un partie des caractéristiques de celle de @bzo. Je retrouve moi-même certains éléments de son expérience dans mon propre cheminement. Mais ce n’est qu’une expérience et de nombreuses autres sont bien différentes. LA VÔTRE SERA DIFFÉRENTE. Nous sommes tous différents.

    Ma réponse est à la fois très longue et vraisemblablement incomplète à vos yeux. N’hésitez pas à demander des éclaircissements là où vous pensez en avoir toujours besoin.

    PS : Je suis très heureux de lire votre dernière phrase. Bon cheminement avec nous @OursPaisible, sans craintes et surtout sans aucune attente.

20 réponses de 41 à 60 (sur un total de 500)