30 réponses de 91 à 120 (sur un total de 500)
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  • #37608
    bzo
    Participant

    hé hé, c’est très proche de ce que je fais, tout ça,
    je m’y reconnais bien

    #37559

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Caktil
    Participant

    Bonjour à vous amis prostatonautes,


    @Andraneros
    et @alix37 m’ayant souhaité une bonne 100e session, je vous fais un rapide compte-rendu de ce qui s’est passé ce matin de 9h20 à 11h…

    Pour résumer en deux mots, cette séance a été innovante et parfaite !

    J’ai commencé par m’échauffer un peu par une petite session A-less en regardant pendant quelques minutes de belles photos de d’une jolie jeune femme se déshabillant devant l’objectif. Ensuite, après avoir mis un suppositoire de beurre de karité, j’ai bien lubrifié mon Eupho Trident avant de l’insérer là où il fait du bien. Puis j’ai mis de la “musique”, c’est l’album « Mystic Bowls » de Temple Sound. C’est bien planant et les sons semblent faciliter la relaxation et, peut-être, ouvrir les chakras. Je dis musique entre guillemets car les instruments sont des bols tibétains et il n’y a pas vraiment de mélodie.

    A peine une minute après l’insertion, les premiers mini-O’s ont commencés à faire leur apparition. Wow, me suis-je dit, c’est du rapide, cela laisse présager une bonne séance. J’avais passé la journée de mercredi à me dire qu’il ne fallait pas avoir d’attentes particulières pour la centième… Et là, dès le début, Bam ! je m’attends à une séance extraordinaire. Heureusement, mon intention pour cette session était d’accepter et d’être reconnaissant pour n’importe quelle sensation qu’elle pourrait m’apporter, ouf !

    Au bout d’une dizaine de minutes je me tourne pour me mettre sur le dos et c’est parti ! une fois de plus, je ne peux pas m’empêcher de me dire que je n’ai jamais connu un tel plaisir. Je gémis et me contorsionne à chaque montée de plaisir. Les orgasmes s’enchaînent avec une petite pause de deux ou trois minutes entre chaque vague. J’arrive bien à déclencher des orgasmes en utilisant deux méthodes. La première consiste en de petites contractions des muscles PC seulement. Cela se termine en superbes Dry-O’s. C’est vraiment exquis de sentir le plaisir monter avec chaque petite contraction. L’autre méthode est la classique alternance de contraction rectales et anales. Ces sommets du plaisir durent environ une à trois minutes. Ce n’est certes pas les plus longs orgasmes que je connaisse, mais leur intensité est remarquable. Je remercie d’ailleurs toute la création pour ces moments que je vis… Je suis au paradis et me dit que non seulement ce sont les meilleurs orgasmes de toute ma putain de vie, mais également un des meilleurs moments de ma vie jusqu’à présent. C’est fou ! Mon Dieu que c’est bon !!

    Au cours de cette séance, je vais innover et faire des choses que je n’avais pas encore faites outre la musique que j’avais déjà expérimenté il y a quelques séances en arrière. Après avoir lu le fil de discussion « Où est la prostate ? » de rodolfo1234 sur ce site dans lequel il dit préférer pratiquer debout, je décide de faire l’essai et me lève juste après une série de délicieux orgasmes. La sensation est très agréable, je sens vraiment bien bouger l’Eupho et j’ai une érection qui grandit en même temps que la série de Dry-O’s suivante. Le fait de me voir dans le miroir de l’armoire de notre chambre à coucher augmente encore le plaisir ressenti. Je me caresse un moment les tétons et le pénis en regardant mon érection spectaculaire. Je me remets au lit et reste un moment à quatre pattes. Là aussi une série d’orgasmes se déclenche. Je fini par me remettre sur le dos après avoir passé un moment fort agréable sur le côté droit.
    Une autre chose inhabituelle se produit quand j’allume mon iPad pour regarder une autre belle jeune femme nue puis un film X d’un type ayant un HFWO avec un Aneros. C’est très excitant mais je finis par mettre de côté l’iPad pour reprendre les respirations abdominales contrôlées en visualisant des scènes érotiques et enchaîner une autre série de Dry-O’s. Je préfère imaginer des scènes érotiques plutôt que de les regarder sur un iPad. L’écran est trop distrayant, je trouve.

    C’est au cours de la dernière série d’orgasmes, alors que je suis en érection, que je commence à edger un peu. C’est super bon et à chaque fois que j’arrête les caresses sur mon pénis, une série de petits orgasmes se déclenchent dans ma prostate comme pour faire écho aux sensations péniennes. Je sens que je vais arriver facilement à synchroniser orgasme éjaculatoire et prostatique. Il suffit de profiter de ces orgasmes qui suivent l’arrêt de la stimulation du pénis en recommençant à me masturber. Je continue à edger comme ça pendant quelques minutes, que c’est bon ! Bon Dieu que c’est bon ! Je n’avais pas prévu de terminer par une éjaculation, mais je me sens chanceux pour cette 100e… Alors, après avoir bien patienté je termine avec un orgasme éjaculatoire qui se déroule en deux phases. Tout d’abord j’ai un peu de sperme qui s’écoule de mon pénis. Je continue à me masturber pendant quelques délicieuses secondes avant d’expulser une grande quantité de sperme au cours d’une éjaculation puissante coïncidant avec des contractions prostatiques. Quel délice ! il y a longtemps que je n’ai plus eu une éjaculation aussi forte. C’est vraiment trop bon.

    En conclusion, les innovations dans cette session ont été de pratiquer debout et à quatre pattes. Je n’avais jamais réussi à avoir des orgasmes dans ces positions (sauf une fois, debout dans la douche, en fin de séance). Il y a aussi eu ce petit moment pendant lequel j’ai utilisé mon iPad. La musique était aussi presque une innovation. Je ne l’avais fait qu’une fois jusqu’à maintenant.
    Bref, cette 100e séance a vraiment été parfaite !!

    Bon cheminement et prenez soin de vous.

    #37474
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Ncls0. Bienvenue sur notre forum !
    Ton témoignage nous décrit une deuxième session très clairement orgasmique. C’est formidable que tu sois si sensible aux stimulations de ton masseur aussi vite. Bienvenue au club !
    Je suis tenté d’associer la nausée que tu ressens à la fin de ta session à la position que ton corps a prise, bassin surélevé et tête en bas. Lors qu’une session me soumet un peu trop à cette position j’ai un début de nausée. Mais je suis également sensible à cette faiblesse dans d’autres circonstances moins orgasmiques de la vie courante. C’est peut-être ton cas aussi ?

    Je partage l’opinion de @bzo sur la perception de ton plaisir. Cette expérience a vraisemblablement pulvérisé ce qui était auparavant le plafond de ton plaisir. Cette situation peut avoir deux conséquences. L’une est que ton cerveau t’a anesthésié pour ne pas avoir à supporter tant d’intensité. L’autre ton cerveau n’a pas su reconnaître la vraie nature des signaux qu’il a reçus.

    Lâcher prise, @bzo a raison.
    • Lâcher prise musculaire, renoncer autant que possible aux contractions et crispations quand elles pointent le bout de leur nez,
    • Lâcher prise nerveux, se laisser prendre par le plaisir en renonçant à résister,
    • Lâcher prise émotionnel, accepter de pleurer, de rire, de gémir voire de crier.

    Tu as effectivement bien compris :

    Il faut que je familiarise avec ces nouvelles sensations

    mais au contraire de ce que tu dis ce n’est pas dompter au sens d’imposer ta volonté, mais accepter l’intensité et l’ampleur de ce que tu ressens.

    Bon cheminement @Ncls0.

    #37337
    Epicture
    Participant

    C’est pourquoi mon cheminement est atypique

    Moi je ne crois pas qu’il soit atypique. Il est typique d’une autre voie, d’une autre facon datteindre un plaisir différent, plus profond, plus consistant que ce que l’on connait dans le plaisir “classique”. Il n’y a pas sur ce chemin les grandes envolées orgasmiques. Il s’agit plutôt d’innondations de fremissements pour ce qui me concerne. Parfois une innondation emporte toute velléité de contrôle et de maitrise, il n’y a qu’à se laisser emporter par le plaisir. Mais ce n’est pas mecanique : il ne suffit pas de mettre en place quelques pratiques bien huilées, cest un subtil melange de désir et de reconnaissance du plaisir.
    Bon cheminement

    Andraneros
    Participant

    Je réponds ici à la sollicitation amicale de notre ami @AC sur la messagerie Discord Sexosphère NXPL dont le lien est ancré en page d’accueil du site. Je recopie les deux messages déposés il y a deux jours sur le salon #plaisir-prostatique-nsfw. Faites bon usage de votre lecture !

    Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire tous mes messages sur le forum NXPL je résume très brièvement mon très long cheminement :

    1. En phase de découverte la progression portait sur la perception du masseur, de sensations nouvelles sans plaisir caractérisé. Pour moi, hyper analytique, de nombreux blocages étaient dus à ma tendance à vouloir tout ramener à des savoir faire qui me conduiraient mécaniquement à l’orgasme. J’essayais de tout faire comme je le comprenais sans jamais réussir à tout faire en même temps. J’étais dans l’effort de bien faire pour obtenir un résultat. J’avais tout faux.

    2. Mon raisonnement m’a conduit à une deuxième phase dans laquelle j’ai changé mon approche. Ma volonté de tout bien faire étant un échec, j’ai essayé le « do nothing », le laisser venir en bon français que j’ai su associer à un changement d’état d’esprit en renonçant à la recherche de résultat au profit de la « disponibilité », de l’écoute de mon corps.

    C’est ainsi que j’ai passé mes nuits avec mon masseur bien au chaud contre ma prostate, que je ne sentais pas encore d’ailleurs. C’est ainsi que, mois après mois (ce fut très lent), mon univers a commencé à basculer. Tout s’est passé le long de ma colonne vertébrale et l’arrière de mes jambes. J’ai senti des contractions, façon crampes douces voire très douces au départ, me prendre les muscles du dos, fessiers, lombaires, dorsaux jusqu’aux trapèzes et les biceps cruraux et mollets.

    Les forums spécialisés présentent des témoignages de même nature souvent angoissés. Pour ma part j’avais compris que ce pouvaient être les manifestations de cette fameuse « énergie »  « kundalini » dont je lisais les mentions sans être capable de véritablement les comprendre, ma culture occidentale et mon esprit rationnel me faisant rejeter ces notions. Tant que ces « crampes » n’étaient pas plus douloureuses que les effets d’un exercice physique intense je n’avais aucune inquiétude.

    3. Peu à peu ces « contractions » ont été associées à une sensation de plaisir de plus en plus perceptible. Peu à peu ce plaisir a gagné en intensité, se répétait et apparaissait de plus en plus facilement. J’ai compris que je vivais les prémices de mes futurs orgasmes, qu’il me suffisait de continuer avec assiduité et patience pour vivre les expériences dont je lisais les témoignages sur les forums. Çà a pris encore des mois mais ce n’était plus un problème, je savais que j’y arriverai quand je serai prêt. C’est bien ce qui s’est passé.

    4. C’est ainsi que je suis arrivé à vivre mes premiers orgasmes dont certains étaient très sexualisés, en quelque sorte « typiques » et que j’ai relatés sur le forum et beaucoup d’autres nettement plus extatiques, très calmes, sans convulsion, sans doute plus ressentis en mode mental qu’en mode physique.

    5. En fin je me suis aperçu que de plus en plus les nuits pendant lesquelles je ne portais pas mon masseur me procuraient des effets identiques sans aucun effort pour les rechercher (je dormais… ). C’est ainsi que j’ai découvert les orgasmes sans masseur (« a-less ») sans le faire exprès, je le jure !

    Pour résumer j’ai découvert inconsciemment ce que je n’avais pas été capable de découvrir consciemment. C’est pourquoi mon cheminement est atypique. Mais plus je progressais plus je reconnaissais dans mon expérience tout ce qui était dit dans le Traité d’Aneros et les conseils avisés des bons forums. En regroupant mon expérience et « les bonnes pratiques » j’ai consolidé mon savoir être et mes savoir faire.

    En espérant que ce résumé de mon apprentissage du plaisir prostatique apportera plus de raisons d’espérer que de motifs de découragement à tous ceux qui le liront je vous souhaite un bon cheminement.

    #36996

    En réponse à: Le début de mon histoire

    modeyin
    Participant

    Bonsoir @v3log

    Bienvenue à toi
    Très bon choix de t’intéresser à l’orgasme prostatique
    Tu vas voir c’est un truc de dingue
    J’ai utilisé du lubrifiant à base d’eau au début
    j’ai vite abandonné pour passer au beurre de karité et huile de noix de coco

    ET CE MATIN 2ÈME A-LESS ENCORE 2 VAGUES DE PLAISIR HEUREUX je me reconnais
    Tu as lu un peu mon cheminement alors
    Tu vas voir il y a plein d’information sur le forum
    qui vont te permettre de progresser
    Comme dit @andraneros focalise toi sur tes sensations
    Défois tu vas la sentir et d’autre pas mais tu auras quand même du plaisir

    Bon cheminement @v3log

    #36994

    En réponse à: Le début de mon histoire

    Andraneros
    Participant

    @v3log Si tu utilises un lubrifiant à base d’eau pense à le renouveler régulièrement pendant ta session si elle dure plus de 20 minutes. Ce type de lubrifiant est facilement absorbé par la peau etles muqueuses.

    Il y’a d’ailleurs un terme que je n’ai pas compris, peux-tu m’éclairer dessus s’il te plait ? C’est « A-less »

    C’est une abréviation pour l’expression anglaise “Aneros less” qui signifie “sans Aneros”. Cette expression est utilisée pour désigner une session de plaisir prostatique obtenu par la seule force de sa concentration ou par le déclenchement de sensations réglexes sans utiliser aucun masseur.

    En général cette aptitude à vivre des orgasmes prostatiques sans masseur apparaît chez des pratiquants confirmés dont le reconditionnement (“rewiring” en anglais) est bien avancé. Elle peut aussi apparaître parallèlement aux progrès faits pendant les sessions avec masseur. Elle peut être recherchée par une pratique systématique reproduisant en pensée les effets d’une session avec masseur ou bien apparaître sans recherche consciente comme un effet collatéral bienvenu de l’apprentissage avec masseur.

    Tu peux effectivement te masturber avant tes sessions MAIS fais attention à ne pas éjaculer pour garder un maximum de tension sexuelle. L’avantage de cet échauffement est de stimuler la prostate, l’inconvénient pour un débutant est d’orienter ton esprit sur tes sensations péniennes fortes et bien connues au détriment de tes sensations prostatiques faibles au début et difficiles à reconnaître.

    Bon cheminement @v3log.

    #36688

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    Andraneros
    Participant

    @verlesetoiles, Je me reconnais lorsque tu écris :

    J’ai dû m’ausculter de près pour pouvoir formuler un semblant de réponse cohérent. Je dois avouer qu’il est pour moi encore un peu difficile de te répondre tant ces découvertes sont nouvelles et pas encore totalement intégrées.

    Des différents exercices que je pratique, il est encore difficile de te dire ce qu’ils apportent à ma pratique.

    Voilà les différentes approches que je pratique en ce moment. Comme tu peux le constater j’ai encore de la peine à les décrire avec précisions et surtout à expliciter leurs effets. 

    Lorsque nous faisons l’effort de développer nos capacités orgasmiques bien au delà de la seule satisfaction d’une masturbation très améliorée, ce qui est déjà une belle réalisation, et que nous apprenons à percevoir les manifestations de l’énergie sexuelle que nous générons ainsi et sa circulation, notre pratique nous conduit à vivre des phénomènes complètement étrangers à notre culture occidentale et à découvrir ce dont parle @epicture dans le dernier sujet qu’il a ouvert :

    Ce dont je parle est plus de l’ordre de ce qui a été totalement occulté, et qui pour prendre place dans mon univers mental existant, doit le modifier, doit me faire changer radicalement de perspective, et voir le monde autrement.

    Il est normal que nous ayons besoin d’un peu de temps et de réflexion pour formuler aussi clairement que possible ce que nous ressentons, comment nous le ressentons et quels effets cela peut avoir sur pratique et sur notre vie.

    Ce que tu nous dis dans ce message me permet de comprendre pourquoi tu as su progresser aussi rapidement dans ton cheminement vers le super O’ :

    j’avais fait un travail d’ouverture sur les chakras. Ce travail qui date déjà de quelques années s’était fait sous forme de méditations qu’on appelle des Alpha (état modifié de conscience). Je suis allé visiter mes chakras chacun leur tour pour les ouvrir. Je suis revenu de ces méditations avec pleins de belles images, mais je dois avouer qu’elles se sont estompées avec les années.

    Même si, comme tu nous le dis, tu avais partiellement perdu cette capacité à « visiter tes chakras » tu avais sans doute gardé une capacité bien supérieure à celle de la majorité des hommes à méditer et une grande facilité à vivre la circulation de ton énergie sexuelle à travers tes chakras. C’est ainsi que @bzo a pu bénéficier de sa longue pratique du yoga ou que @epicture a découvert que « l’anus pouvait être un VRAI lieu de plaisir » à partir des cours de Pilates conseillés par son médecin.

    J’en tire la conclusion que les débutants laborieux ont tout à gagner en complétant leur pratique du massage prostatique par celle d’une discipline qui les aidera à mieux méditer, à renforcer et à mieux contrôler leur musculature pelvienne, à découvrir et à ouvrir la circulation énergétique à l’intérieur de leur corps. Cette discipline pourrait leur apporter le fameux « déclic » qui leur manque et leur ouvrir la voie vers la transformation de leur sexualité.

    Tu nous dis :

    J’étais dans une phase de ma vie, ouvert et prêt à une forme de transformation.

    Le cheminement dont tu témoignes depuis 5 semaines sur notre forum prouve que tu étais en effet prêt à vivre cette transformation. Ta femme aussi semblait prête, malgré un gros nœud émotionnel à défaire, à te suivre, à la transformation de vos ébats et à la transformation de sa propre sexualité :

    Nous pratiquons naturellement, depuis longtemps avec ma femme une forme de circulation d’énergie. Nous en avions conscience mais n’avions jamais cherché à la travailler.

    Vous aviez une base, rarement présente chez la majorité des couples, pour démultiplier les effets de ta transformation. Tu as très bien su t’appuyer dessus pour aider ta femme à prendre elle aussi son envol.
    Je constate que notre forum joue bien son rôle quand tu nous dis que la lecture du témoignage de @epicture t’aide à prendre conscience de ce que tu peux faire pour continuer ta progression vers l’extase orgasmique. Quand tu dis :

    je devrais peut-être, pour bien développer cette séparation passer par la case masturbation solo.

    Je pense utile de rappeler que cette méthode d’apprentissage de la séparation entre l’orgasme et l’éjaculation est tout sauf une banales masturbation quand elle est pratiquée sérieusement puisque Mantak Chia la place au cœur de la circulation énergétique dans le corps, voire entre deux amants comme tu as commencé à le faire avec ta femme.

    Bon cheminement @verlesetoiles.

    #36609

    En réponse à: interrogations de débutant

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @raviaulit.
    Vous nous dites :

    J’ai ressenti de bonnes sensations lors de certaines séances, mais c’est assez irrégulier et parfois quand j’ai l’impression d’être sur la bonne voie, la fois suivante s’avère être décevante.

    C’est normal particulièrement au début de votre cheminement. Si vous avez pu prendre un peu de temps pour lire les témoignages présentés sur le forum vous savez que nous sommes nombreux à avoir la même impression. Cette irrégularité ne signifie en rien que vous ne faites pas de progrès, elle signifie seulement que vos progrès sont lents et parcellaires jusqu’à maintenant.

    Je dois dire que j’ai assez peu l’occasion de m’entraîner (… ) (ma compagne) est la plupart du temps à la maison quand j’y suis. Je lui ai bien parlé de mon désir d’exploration, et elle n’est pas réfractaire à ma démarche, Je pourrais aussi faire ça avec elle mais je sens que c’est seul que j’ai le plus de chances de parvenir au but.

    Vous nous décrivez une situation qui est à mon avis un frein important à votre progression dans la mesure où elle vous interdit toute forme de lâcher prise, qualité essentielle pour accéder à l’orgasme prostatique. Vous nous dites que votre femme est au courant de votre quête et qu’elle n’y voit aucune objection. Vous en avez donc parlé avec elle. J’ai l’impression que vous créez vous-même une gêne

    je me vois mal faire une séance dans mon coin, avec elle dans la pièce d’à côté

    Est-ce vous qui êtes gêné à cette idée ou bien est-ce votre femme qui vous a dit qu’elle serait gênée si elle savait que vous faites une session dans la pièce à côté ? Si vous en avez parlé naturellement, comme j’en ai l’impression, si elle a approuvé votre quête, elle ne peut que vous encourager à faire votre apprentissage.

    Je pourrais aussi faire ça avec elle mais je sens que c’est seul que j’ai le plus de chances de parvenir au but

    Votre phrase me conduit à faire deux remarques :
    1. Une part importante de la découverte de l’orgasme prostatique est personnelle, intérieure et intime. Sur cette part il est vrai que l’apprentissage en solo apportera plus vite plus de fruits que l’apprentissage à deux dans la mesure où votre femme n’est une spécialiste du massage prostatique. (Vous nous l’auriez dit entre deux extases orgasmiques… )
    2. Mais je me demande si ce choix de la solitude « absolue » n’est pas une manière de cacher votre propre timidité à l’idée d’être obligé « d’apprendre » à jouir, pour atteindre un niveau de sensualité équivalent à celui de votre femme. Dans notre inconscient collectif un « vrai » homme sait jouir, il n’a pas besoin d’apprendre. Notre cheminement prostatique nous fait basculer dans une autre culture où nous devons accepter de découvrir une autre forme de sensualité. Ce n’est pas toujours facile à vivre.

    Je pense sincèrement que vous pourriez gagner beaucoup de confort moral en discutant ces aspects de votre quête avec votre femme, si, comme je le pense, elle est prête à participer à votre cheminement à vos côtés (ce qui ne veut pas dire à côté de vous pendant toutes vos sessions).

    Vous nous dites aussi :

    je me sens quelque peu limité dans ma jouissance par rapport à elle, qui connaît deux types d’orgasmes assez différents et les vit très souvent durant nos rapports.

    J’en conclus qu’elle est multi-orgasmique, qu’elle vit sa jouissance avec une certaine aisance et qu’elle a appris à gérer ses orgasmes. De la manière dont vous le dites je suppose que vous avez eu des occasions d’en parler ensemble. Avez-vous saisi ces occasions, depuis le début de votre quête, pour lui expliquer que vous souhaitez développer votre capacité orgasmique pour lui faire vous aussi, pendant vos ébats, l’offrande de VOS orgasmes en réponse à l’offrande des siens ?

    Telle que vous décrivez votre relation dans votre message je pense qu’elle ne serait en rien ni jalouse, ni vexée si vous lui demandiez l’autorisation de faire une petite sieste prostatique. Cette démarche vous permettrait à la fois de multiplier vos sessions et de les faire avec un état d’esprit apaisé source de relaxation et de lâcher prise.

    Elle peut vous aider à vous préparer avant la session, vous aider à vous détendre tout en vous gardant excité au début de la session. Si elle le désire elle peut jouer un grand rôle simplement en vous accompagnant, en vous aidant à exprimer ce que vous avez vécu pendant la session, en vous encourageant.

    une ou deux fois j’ai ressenti un bien-être sourd qui traversait l’ensemble de mon corps, et qui m’a un peu fait trembler des jambes. C’était une sensation agréable, mais loin d’être aussi forte qu’un orgasme.

    C’est exactement ce que vous pouvez ressentir de mieux au début. C’est un très bon signe.

    Une autre fois par exemple, dans mes premières séances, j’ai pu sentir de manière particulièrement sensible, précise et agréable les lents va et vient du masseur sur ma prostate, et c’était vraiment très bon. Mais depuis je n’ai plus senti de progrès, voire j’ai plutôt senti une régression.

    C’est aussi un très bon signe. Il est possible que depuis vous ayez tendance, même inconsciemment, à vouloir reproduire cette expérience, ce qu’il ne faut pas faire. L’une des règles d’or est de ne rien attendre de la session en cours. Quand vous débutez vous créez les conditions pour que le plaisir apparaisse, vous ne déclenchez jamais ce plaisir.

    En tout cas je n’ai jamais connu les contractions involontaires.

    Les contractions involontaires sont une étape qui caractérise l’action du masseur. Ces contractions sont le moteur de votre masseur. Mais il n’est pas nécessaire de les percevoir pour avoir du plaisir. Le masseur fait son effet avec des mouvement qui peuvent être amples ou extrêmement courts. Dans ce dernier cas vous pouvez ne pas percevoir les contractions qui le font bouger, comme vous ne percevez pas les contractions qui poussent votre bol alimentaire à travers votre système digestif. Dans les deux cas les contractions sont de même nature.

    Réponses à vos questions :
    1. C’est une question d’expérience, de sensibilité et éventuellement d’anatomie. Le seul point important est :

    quand j’introduis l’Aneros je ressens tout de suite quelque chose d’agréable dans la zone dite, et je la sens bien durant mes massages.

    2.

    J’ai très peu d’écoulement de liquide séminal.

    C’est normal. C’est le massage prostatique appuyé, appelé « milking » en anglais, qui a pour effet de faire couler le liquide séminal. Les masseurs Aneros comme l’Helix ne sont pas conçus pour un massage appuyé mais pour un massage en douceur. La quantité de liquide séminal qui s’écoules est une donnée personnelle qui n’apporte pas d’informations sur la qualité de votre session.

    3. L’excitation est un problème souvent évoqué par les débutants. Les solutions sont à chaque fois personnelle. N’hésitez pas à faire des essais. Vous pouvez vous aider soit avec des fichiers audio du type « Hypnaerosession » disponible sur le site Aneros, soit avec des fichiers d’hypnose, soit avec des fichiers de battements binauraux, soit avec des fichiers de type ASMR.

    4. Se masturber avant une session peut être un bon moyen de faire monter votre excitation à condition de ne pas éjaculer bien sûr. Les conseils donnés aux débutants de séparer soigneusement toute stimulation du pénis de celles visant la prostate ont pour objet d’aider ces débutants à bien séparer les sensations afin d’apprendre à reconnaître les réactions de leur prostate à la stimulation. Les sensations prostatiques sont souvent nouvelles, très faibles, fugaces au début et donc très difficiles à repérer. Si elles sont noyées sous les sensations comparativement monstrueuses en provenance du pénis il est impossible de les percevoir. C’est à vous de doser les unes et les autres pour profiter des plus fortes sans écraser les plus faibles.

    5. Ce serait mieux à votre stade d’attendre une heure ou deux avant de vous masturber. Si vous associez massage prostatique peu satisfaisant et masturbation avec orgasme éjaculatoire votre esprit considère que ce dernier est le seul à vous satisfaire ce qui ralentit votre découverte du plaisir prostatique.

    6. Vous ne nous avez rien dit de la méthode que vous utilisez pour lubrifier votre rectum et votre masseur. IL est possible que là réside la cause de votre gène si elle est interne. Si elle est externe (anus, périnée, bas ventre… ) elle peut être d’origine musculaire. Pendant vos sessions vous faites travailler des muscles qui sont sans doute peu sollicités et qui fatiguent comme tous les muscles qui travaillent plus que ce à quoi ils sont habitués. Ça devrait normalement passer en deux ou trois jours.

    Ne vous excusez pas pour votre « pavé ». Vous aviez beaucoup de questions et je suis sûr que vous ne les avez pas encore toutes posées . Ma réponse est encore plus longue que votre message…

    Bon cheminement @raviaulit

    PS : n’hésitez à proposer à votre femme de jeter un coup d’œil au site NXPL et surtout au forum. Elle y trouvera matière à mieux comprendre votre cheminement et donc à mieux vous aider à développer vos capacités orgasmiques au niveau des siennes pour mieux l’honorer.

    #36564

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    verlesetoiles
    Participant

    Il me semble maintenant que c’est l’heure d’un petit bilan après presque 2 mois de cheminement pleins de découvertes. La première séance s’est déroulée le 16 janvier et tant de choses ont eu lieu depuis. J’ai bien conscience que ma facilité peut apparaitre comme frustrante pour certains qui doivent persévérer pendant de longs mois, voire année avant d’arriver à un résultat. La seule chose que je pourrais dire serait, ne baissez pas les bras, pleins de trésors jalonnent ce chemin, tous plus merveilleux les uns que les autres.

    Je peux maintenant affirmer que j’atteins le point 56 de la carte au trésor sans rougir. J’ai pu dès le départ cocher le point 19 (« Etre persuadé que l’Aneros fonctionne finalement parfaitement ») car je n’ai jamais eu aucun doute à ce sujet. Au même titre, je n’ai pas coché le point 50 (« Sentiment de refus que ces sensations sont réelles ») car je n’ai jamais douté de la réalité de ces sensations. Je me suis aperçu très rapidement que je les connaissais déjà, simplement je n’avais jamais réussi à les faire monter au point d’avoir un orgasme. Ces différents éléments et d’autres aussi expliquent probablement pourquoi j’ai été en mesure d’évoluer rapidement sur ce chemin.

    Ma pratique a débuté avec des lubrifications classiques tel que recommandé par le traité d’Aneros. Assez vite cependant, je me suis orienté vers une solution beaucoup plus simple et diablement efficace. C’est avec un certain soulagement que j’ai troqué seringue anale et lubrifiant à base d’eau pour la version beurre de karite. Les différents retours d’expériences sur ce forum m’ont été d’une grande aide sur ce point, merci à tous ceux qui ont partagé leurs techniques.

    J’ai parlé du traité d’Aneros ci-dessus et je dois avouer que sans ce document, jamais je n’aurais pu arriver aussi rapidement à mon stade de développement actuel. Celui-ci ainsi que les retours d’expériences sur ce forum ont été des compagnons de route tellement précieux. Je suis plein de reconnaissance envers toutes ces personnes qui ont contribué, par leurs écrits à l’ouverture de mes horizons et à mon cheminement. Merci à vous !

    L’évolution de ma pratique a été marqué par plusieurs grandes étapes. Passé les toutes premières sensations j’ai très rapidement découvert les vagues. Au départ, l’introspection était de mise pour arriver à localiser ces sensations discrètes au niveau de la prostate. Un rien me déconcentrait et le fil se perdait quelque part en chemin. J’ai aussi découvert que les muscles pelviens jouent un grand rôle dans ce cheminement. Il a donc fallu lancer un vrai travail de musculation et de localisation précise de ceux-ci. Le travail de détente a aussi été important dans mon parcours, surtout au départ pour éliminer certaines contractions désagréables. L’étape suivante fut une participation plus active du corps et notamment la stimulation de mes tétons qui m’ont, entre autres guidé vers les premiers mini-O puis vers un orgasme plus conséquent. Le jalon suivant est arrivé assez naturellement. Ma prostate étant bien éveillée, cette énergie s’est diffusée dans le reste du corps et a ouvert toujours plus de zone érogène. Mon corps de manière générale est devenu plus réactif, plus animé. L’immobilité du départ s’est transformée en chevauchée fantastique pour m’amener vers un premier orgasme très puissant avec participation active de tout le corps (et de ma compagne), m’a permis aussi de vivre mon premier orgasme hors du lit et mon premier orgasme sans masseur. Pour répondre à @bzo un peu plus haut, la participation active d’une plus grande partie du corps n’était pas possible pour moi au départ. Les sensations étaient délicates à localiser de prime abord. Par contre, une fois celles-ci bien intégrées, en effet, le reste du corps apporte une tout autre dimension au plaisir. Il agit comme un accélérateur qui vient amplifier, résonner avec la prostate et qui me permet d’accéder plus rapidement à mes orgasmes, leur donne des colorations différentes selon les stimulations.

    Je ne pourrais pas parler de ce début de parcours sans parler de celui de mon couple et de ma compagne. J’ai cette très grande chance d’être accompagné par une femme lumineuse avec qui je vis dans une belle harmonie. Elle a été le témoin privilégié de mes premiers pas sur le chemin prostatique. Elle est passée par tous les états. Intriguée, apeurée, enthousiaste, en colère, ou encore joyeuse devant les changements qu’elle constatait en moi. Elle a choisi elle aussi de se lancer dans l’aventure en démarrant son propre cheminement avec courage. C’est mû par une volonté de ne pas rester sur le quai de gare qu’elle a sauté dans le train avec moi voulant absolument pouvoir prendre une part active dans mon plaisir et développer le sien. Ce fut aussi l’une de ses plus grandes craintes au départ que celle d’être déconnectée de moi et de mon cheminement. Dans ma démarche d’ouverture nous avons pu expérimenter des rapports découvertes qui l’ont progressivement rassurée sur les possibilités futures de notre relation. Elle avance bravement sur son propre chemin avec une volonté affichée d’ouvrir elle aussi tous ses potentiels orgasmiques, à son propre rythme. Sa découverte de l’autre soir fut de sortir de la notion de performances (vouloir atteindre l’orgasme) pour se brancher avec toutes ces petites sensations du corps qui participent au plaisir et qui l’amène à des orgasmes finalement beaucoup plus profonds. Elle découvre aussi de nouvelles zones érogènes qui s’ouvrent ou se rouvrent (notamment les seins). Notre cheminement de couple se poursuit merveilleusement bien et continue à prendre de l’amplitude.

    Cette découverte prostatique a aussi éveillé chez moi une découverte énergétique. J’ai vécu un premier mois complètement euphorique durant ce cheminement. Un flux d’énergie merveilleux circulait en moi et me portait sur un petit nuage durant mes journées. Cette énergie, passé les premiers temps, est devenue plus fine, plus subtile et c’est pourquoi j’ai voulu aller la cultiver pour mieux l’appréhender. Je ne suis qu’au début de ce cheminement, mais je sens un énorme potentiel de développement sur ce front qui entre totalement en résonance avec mes jouissances prostatiques.

    C’est donc carte de membre du club sous le bras, délivré par ce cher @Andraneros, que je décolle dans ma fusée orgasmique pour explorer toujours plus de nouvelles contrées. Je ne manquerais pas de continuer à alimenter ce fil (et probablement aussi d’autres discussions) avec les suites de mes découvertes, qu’elles soient personnelles ou dans le cheminement de mon couple.

    #36527
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @chaines,
    Tu nous dis :

    Point positif quand même, il me semble réussir un peu plus facilement à déclencher cette sensation de plaisir dans le bas ventre,

    C’est une des caractéristiques de tes progrès. Pendant notre apprentissage nous ne battons pas des records de jouissance à tous les coups. Nous sommes nombreux à regretter que nos dernières sessions ne soient pas aussi explosives que celle qui nous a donné l’impression de passer quelques minutes au paradis de l’orgasme prostatique quelques jours ou quelques semaines plus tôt. Nous omettons souvent de constater que, même si le plaisir procuré par l’action du masseur n’est pas aussi intense, la sensation de plaisir vient quand même un peu plus rapidement dans la session ou plus facilement ou avec plus de régularité. Tu as raison de donner toute son importance à ce point.

    Je réponds à tes 2 dernières questions :
    1.

    Étrange ?

    Non.
    2.

    Déjà eu cet effet là ?

    Je n’ai pas eu forcément le même (ma chambre est peut-être moins chauffée que la tienne) mais je suis régulièrement réveillé ou à moitié réveillé par les réactions de mon corps aux effets de la présence d’un masseur. Je vis aussi des expériences de même nature sans masseur.

    Le plus souvent ces phases nocturnes évoluent avec l’arrivée de vagues de plaisir et d’orgasmes. Tu dois apprendre à reconnaître ces événements comme des phases actives de ta longue session nocturne entre des phases de sommeil profond. Peu à peu ton esprit associera les effets de l’action de ton masseur à la montée d’un véritable orgasme.

    Bon cheminement @chaines.

    #36503
    Andraneros
    Participant

    @petiterh Vous ne nous dites pas depuis combien de temps vous utilisez votre masseur. Si on met à part quelques hommes privilégiés dont la prostate s’éveille dès les premières stimulations, la description que vous faites des premières sensations que vous ressentez correspond à l’expérience vécue par la majorité des pratiquants. L’expérience de l’orgasme prostatique met en œuvre des connexions neuromusculaires inexploitées que nous devons apprendre à activer. En conséquence contrairement à l’expérience de l’orgasme centré sur le pénis avec éjaculation qui est instinctive et presque automatique quand tout va bien, celle de l’orgasme prostatique passe
    • par une phase découverte de sensations nouvelles ressenties sur des zones inhabituelles,
    • par une phase de reconnaissance de ces sensations souvent très faibles,
    • par une phase d’amplification de ces sensations,
    • par une phase d’association d’une nouvelle forme de plaisir à ces sensations,
    avant que vous ne soyez intimement convaincus de commencer à vivre de nouveaux orgasmes.

    J’ai atteint une sensation de bien être profond en caressant mon corps mes tétons surtout mes tétons une ou deux fois j’ai eu quelques contractions involontaires, parfois la sensation que le bas de mon corps est parcouru par du courant électrique qui fait frissonner 

    C’est un excellent commencement qui correspond parfaitement à ce que je dis.
    Vous demandez :

    est-ce cela fait partie de la progression … Ai-je commis une erreur dans le cheminement ?

    Oui, c’est tout à fait normal, bien que ça ne soit pas un passage obligé. Vous n’avez commis aucune erreur.

    La progression vers des sessions de massage prostatique multi-orgasmiques n’est ni linéaire ni automatique. Chacun fait son cheminement à sa manière très souvent comme la mer monte sur une plage avec des vagues qui vont nettement plus loin que les précédentes, suivies par d’autres qui sont en retrait, mais qui en quelques minutes finissent par dépasser la précédente « grande » vague.

    Je n’ai aucune expérience de port de cage de chasteté. Selon ce que je me souviens d’avoir lu sur le forum officiel je ne pense pas que le port d’une cage de chasteté soit un obstacle à la pratique du massage prostatique.


    @bzo
    vous a apporté une excellente réponse. Bon cheminement @petiterh.

    #36485
    bzo
    Participant

    C’est intéressant, tu veux dire que tu peux avoir des orgasmes prostatiques après avoir éjaculé ?

    non, l’éjaculation ne provoque pas un orgasme masculin chez moi,
    enfin rien de ce qui ressemble à ce que j’ai pu ressentir avec des femmes lors de l’orgasme,
    ni plus récemment (enfin relativement récemment) lors de masturbations,
    cela n’a tellement plus rien à voir,
    je vis tellement ce corps avec le féminin aux commandes lors de l’action,
    que l’éjaculation provoque chez moi une sorte de super O au féminin,
    je sens l’éjaculation se répandre en moi, imprégner ma chair,
    mon bassin se cambre, je commence à ruer
    et puis mon corps part de tous les côtés sous la force du torrent qui me traverse
    comme un cheval fou au galop

    ce n’est pas prostatique mais il y a des ondes de la prostate qui sont là
    et c’est sur eux que je compte pour prolonger, pour allonger, ces orgasmes si merveilleux,
    qui ont la puissance des super O que j’ai connu avec le masseur

    le fameux Dr Jivago

    tiens, il y a vraiment eu un docteur Jivago?
    je croyais que c’était juste le héros du roman de Pasternak,
    le grand poète russe

    je pouvais effectivement être une femme dans un corps d’homme…

    bah, je me pose plus ce genre de question,
    je suis heureux de vivre ainsi mes séances,
    je n’ai jamais vraiment eu de fantasme d’être une femme et toujours pas depuis,
    je suis bien en homme
    et encore mieux en homme capable de vivre des moments si merveilleux,
    éloigné totalement de son identité sexuelle d’homme

    bien sûr la capacité sexuelle féminine tellement supérieure à la notre par défaut,
    me laissait rêveur, comme tous les hommes sans doute
    mais jamais je n’aurai oser imaginer qu’un jour,
    j’arriverai à vivre des moments de jouissance et de richesse de sensations, équivalentes

    je vis ce que je vis durant mes séances,
    j’ai osé briser toutes sortes de tabous en moi seulement parce que j’ai senti que cela en valait la peine
    mais quand je redeviens le moi du quotidien,
    je n’ai pas plus de fantasme d’être une femme
    ou je ne me pose plus la question si je une femme dans un corps d’homme,
    oui je me le suis demandé à un moment mais cela n’a pas duré bien longtemps

    je suis juste un homme qui va chercher un plaisir sans doute extrême en lui,
    que d’aucun qualifierait de pervers, de détraqué
    mais je m’en fous, c’est vraiment trop bon,
    j’ai toujours vécu d’une façon extrême
    et là-dedans je me reconnais, c’est moi, c’est 100% moi

    #36439
    Buzzi
    Participant

    Bonjour à tous, je reviens une nouvelle fois vers-vous. Depuis ma dernière visite j’ai pu faire plusieurs sessions qui n’ont pas été synonyme de tempête, de déchainement de mon corps mais plutôt assez calme avec quelques sensations de plaisirs mais rien de plus et ceux jusqu’à cette nuit qui vient de passer. Plusieurs choses ont changer, tout d’abord avec celle qui partage ma vie, qui me rend heureux chaque jour dès le réveil puisque hier elle m’a encouragé. Donc pour la première fois ma session a débuté avec des petits câlins et des bisous. Quelques sensations plutôt agréables se sont manifestées. J’essayais durant cette session de me concentrer sur le frottement de l’aneros contre ma prostate en imageant le mouvement de l’aneros dans mon anus. Cette première partie fut agréable et je n’arrivais pas à me résoudre à retirer mon jouet et j’ai donc commencé la nuit avec. J’ai du dormir 1h30 ou 2h avant que je ne sois réveillé. Dès le réveil pas énormément de sensations mais rapidement quelque chose s’est produit qui fut très plaisant. Je sentais l’aneros se frottait contre ma prostate qui a un moment j’ai senti grossir. Ce fut très plaisant et le plaisir continué, mon sex était en érection totale et je ne me suis pas aperçu de cela dès le départ mais quelques temps (secondes ou une minute je ne sais pas…) après quand j’ai contracté (malheureusement) un peu fort mon périnée. J’ai senti à ce moment la mon sex qui était dur comme rarement il a été. C’était très plaisant mais tout de suite après que j’ai senti mon sex, que celui-ci était en érection les sensations ce sont peu à peu dissipé.

    Or, parmi vous, j’entends toujours parlé des contractions involontaires et pour ma part je n’ai aucune contractions involontaires et je me demande si j’arrive au point limite avant d’avoir ces contractions ? J’ai donc réussis à avoir un petit moment où mon plaisir a atteint un point qu’il jamais atteint auparavant et je suis heureux d’avoir pu connaitre cela.

    Je ne sais pas si cela fait la même chose pour vous mais après avoir retiré mon aneros, je continuais à avoir des petites sensations de plaisir au niveau de ma prostate. J’arrivais encore à la sentir et ce matin mon appétit sexuel a grimper (est-ce normal??). Je n’ai qu’une envie, c’est de recommencer le plus rapidement possible mais en lisant différents postes il est recommandé d’espacer les séances et c’est peut être un bon moyen pour faire grandir mon désir sexuel (même si ce matin il est déjà haut)???

    Désolé mon post est un peu long et je souhaite dévoiler un peu plus sur moi car peut-être que cela m’aidera à m’ouvrir encore plus et m’aidera sur mon cheminement. Toutes vos réponses m’ont déjà permis d’avancer dans cette nouvelle voie du plaisir et je vous en suis très (vraiment) très reconnaissant^^.
    Je vous expose ici une des raisons (qui n’est pas la seule bien évidement) qui m’a poussé à vouloir découvrir le plaisir anal. Malheureusement, j’éjacule assez rapidement quand nous faisons l’amour avec ma femme. Après l’avoir pénétré, il suffit de quelques secondes pour avoir un orgasme éjaculatoire et je dois dire que je reste très souvent sur ma faim et je suis déçus pour ma femme bien qu’elle me rassure et qu’elle me dit qu’elle attache plus d’importance aux préliminaire. De plus, je suis assez jaloux du plaisir qu’elle peut avoir en temps que femme, qu’elle puisse avoir plusieurs orgasmes d’affilés (je rêve d’être une femme pour cela principalement je dois avouer).

    Je ne suis pas un transsexuel enfin je pense mais il m’arrive de rêver que je puisse me transformer en femme pendant une journée. De pouvoir m’habiller comme elles (soutien gorge, body, justaucorps, doudoune…). Je suis quand même content d’être un homme et je ne me vois pas faire une transformation pour devenir femme mais… Ce doit être mon côté féminin.

    Désolé pour la longueur de ce post et un grand merci pour votre aide dans ce cheminement qui me permet de me connaitre un peu plus chaque jour.

    Buzzi

    #36438

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    bzo
    Participant

    hé hé, bienvenu au club,
    je vois que les choses commencent à être sérieuses par là-bas

    tout ton corps commence à participer, travaille bien cet aspect,
    il est une steppe immense, sans fin,
    qui ne demande qu’à ressentir le choc des sabots, les vibrations du galop

    et comme je l’ai déjà écrit pas le passé, si tu doutes un instant que c’était un super O,
    c’est que ce n’en était pas un,
    il n’y a pas moyen de douter du super O,
    on le sait quand il y en a un qui est passé dans sa chair,
    il n’y a pas moyen de ne pas le reconnaître

    #36338

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    verlesetoiles
    Participant

    Vos conseils et encouragement sont des perles que je collecte précieusement. L’aneroless me titille depuis le début et il représente un peu ma quête du graal, mes étoiles. Et peut-être qu’après avoir exploré une galaxie j’en découvrirais une nouvelle un peu comme @bzo et d’autres, qui sait.

    Le cheminement de @Epicture me semble aussi passionnant et je le garde précieusement sous le coude pour plus tard.

    Tu as très bien compris que la nature de la jouissance prostatique n’est pas la même que celle de la jouissance associée à l’éjaculation. La marque la plus évidente de tes progrès sur ce point est qu’il n’y a plus de masturbation à la fin de tes sessions. L’intensité et la répétition de tes nouveaux orgasmes te comblent déjà bien plus que l’intensité de tes orgasmes éjaculatoires.

    En effet, très rapidement je n’ai plus du tout eu envie de me masturber. Probablement que c’est un cheminement que beaucoup d’autres ont aussi suivi avant moi mais il s’est imposé d’une telle force à mes yeux que cela m’a surpris. J’ai ressenti assez nettement ce vide d’énergie que d’autres décrivent après une masturbation et j’ai décidé que je n’en voulais plus sous cette forme.

    C’est aussi de ce constat que je rejoins ce que je disais dans mon message de présentation. Mon cheminement spirituel a commencé à partir de là. De cette volonté de faire circuler toutes ces énergies subtiles qui nous habitent, de mieux comprendre ce corps humain que j’incarne d’explorer ce corps masculin et son pendant féminin qui m’habite tout autant. C’est une source de vie merveilleuse qui me nourrit et façonne en même temps mon rapport à l’autre de manière tellement plus douce et chaleureuse. Pleins de belles méditations à venir et autant de séance d’explorations.

    Je profite aussi de ce message pour partager le fait que ma femme a trouvé un site qui semble explorer d’une très belle manière l’orgasme féminin sous ses différents aspects (je ne sais pas dans quelle mesure je peux partager un lien ici et j’attends d’avoir un peu plus de recul sur ce site). Je trouve que son ouverture à de nouveau territoires est fabuleuse et je lui suis tellement reconnaissant de vivre sa propre transformation à mes côtés. Partir en quête de ses propres barrières lorsqu’on est bousculé par un partenaire sur la route des étoiles est, comme tu l’as si bien dit @Andraneros, une très belle preuve d’amour. Peut-être qu’un jour elle voudra bien venir témoigner elle-même de son chemin. Ce serait probablement un apport intéressant à partager ici.

    #36320

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    verlesetoiles
    Participant

    En démarrant ce fil je n’aurai pas pensé être embarqué dans une discussion si passionnante et au rythme si soutenu. Je n’arriverais peut-être pas à tenir ce rythme de réponse selon ma quantité de travail mais je ferais au mieux.

    Un couple c’est effectivement un beau duo de funambule en perpétuel recherche d’équilibre. Les aléas de la vie, les enfants et tout le reste nous ont poussé à chercher ce centre d’équilibre tout au long de notre parcours. Nous avons toujours eu une grande force, cette chance magnifique de pouvoir échanger sur tout et rien, en confiance.

    Cette situation crée naturellement chez nos femmes la crainte d’être écartées ou pire abandonnées

    Effectivement, cette crainte s’est manifestée au début, puis elle est vite apparue comme étant non pertinente lorsque ma compagne a pris conscience de la richesse de cette transformation. Lorsqu’elle a vu aussi les premières transformations dans nos rapports sexuels, plus sensibles, plus riche de lien.
    Je réalise en te lisant @Andraneros qu’effectivement, il s’agit d’une très belle preuve d’amour venant de sa part et que je ne lui ai pas accordé la place qu’elle méritait ! Je lui transmettrais avec joie ta réaction enthousiaste.

    Mais j’ai un doute. En lisant « nous évoluons en harmonie dans ce renouveau et partageons régulièrement ensemble nos découvertes » j’ai l’impression que ta femme et toi vous êtes en chemin depuis plusieurs mois, que ces échanges sont une « vieille » habitude.

    Eh bien oui, 3 semaines c’est bien peu et pourtant. Nos échanges sont effectivement une « vieille » habitude et ils n’ont fait que s’enrichir au fil des années. Jusqu’à prendre un nouveau tournant en ce début d’année et forcément s’intensifier pour défricher l’ampleur de ce changement. Je dois avouer que même si ce chemin soulève beaucoup de questions il est tellement merveilleux. Je ne sais pas si je réalise bien la chance que j’ai d’entamer cette transformation à 36 ans mais quoi qu’il arrive je vous suis tellement reconnaissant de m’avoir aidé, par vos discussions et témoignage à ouvrir cette porte.

    Je lui partagerais ton invitation @Andraneros. Je ne suis par contre pas certain qu’elle se lancera dans l’écriture d’un témoignage, mais qui sait ce que la vie nous réserve.

    #36152

    En réponse à: fatigue ejaculation

    horizon
    Participant

    Bonjour,
    Merci d’avoir pris le temps de répondre, je vais ajouter des details à vos remarques.
    Ce phénomène de fatigue dans les heures ou jours qui suivent est courant chez l’homme et je n’ai jamais compris à quoi cela est du. Quand on fait du sport ou des efforts physiques, la fatigue est une des conséquence qui se comprend assez bien, mais comment une perte aussi minime que le liquide séminal engendre t elle une demande de repos de la part de l’organisme? J’ai 40 ans et en général je ne vais pas courir un marathon après une ejaculation (façon de parler). Les lendemains je ne suis pas complement hs mais je sens que j’ai perdu une certaine vigueur, beaucoup moins dynamique.
    Je plaçais cette question dans ce forum car il me semble que la sexualité taoïste aborde la question de l’énergie, gain-perte-entretien.
    Voila, si vous pouvez m’éclairer sur ce sujet je serais reconnaissant.

    #36102
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @chaines,
    Tu peux publier tes messages comme tu le souhaites, en restant sur le même fil de discussion ou en en ouvrant un différent quand tu as des questions différentes.

    Il est vrai que tenir une forme de journal sur une période assez longue permet de bien mettre en valeur les progrès de son auteur, les difficultés qu’il peut rencontrer et les solutions qu’il applique pour les vaincre, les effets de sa pratique du massage prostatique sur sa sexualité et sa sensualité. Tous les lecteurs qui découvrent l’orgasme prostatique peuvent tirer grand profit de la lecture des témoignages. Ils se sentent moins seuls dans leur quête de jouissance. Ils peuvent se reconnaître dans les débuts des autres et être encouragés à la lecture de leurs progrès.

    Il est toujours passionnant de voir comment un homme qui, lorsqu’il s’inscrit sur notre forum, ne connaît que l’orgasme éjaculatoire à usage unique se transforme en homme multi-orgasmique hyper sensuel. De mon point de vue tous les témoignages servent aux débutants qui passent dans le coin.
    Tu écris:

    Selon les conditions de ta vie quotidienne avec ta compagne et de ta vie libertine tu peux essayer de « caler » une semaine ou une dizaine de jours sans éjaculation. Vois avec elle si c’est envisageable et comment modifier provisoirement vos ébats pour cette expérience. Si c’est trop compliqué ne reste surtout pas bloqué sur cette idée. Au début de ton cheminement, quand tu ne reçois pas encore de belles récompenses pendant tes sessions ce qui est important c’est d’avoir envie de faire ta session, d’être excité à l’idée de la faire. On en revient à la motivation.

    D’ailleurs, j’ai remarqué que j’avais de bonnes sensations au début de chaque séance, mais passé 30 ou 45 minutes les sensations devenaient moins visibles. Peut-être à cause du lubrifiant ?

    Il me semble en effet important que tu essaies d’autres lubrifiants. Les lubrifiants à base d’eau ont à peu près tous le même inconvénient, ils perdent assez vite leur qualité et doivent être renouvelés. Dans notre pratique qui conduit souvent à des sessions de longue durée ce type de lubrifiant n’est pas idéal. Fais des essais.

    Bon cheminement @chaines.

    Andraneros
    Participant

    Bon soir @vinc48.
    Je reviens sur ce que vous disiez hier :

    70% du temps après un fort orgasme c’est une éjaculation de « precum » qui se produit et la quantité ressemble à une éjaculation de sperme normale

    dernièrement j’ai remarqué que l’éjaculation est proche… 

    mon Progasm bouge tellement et avec puissance que j’en perds la raison!… et du precum s’écoule tout seul, et en grande quantité.

    Selon ces extraits vous faites partie du groupe des aneronautes qui émettent une grande quantité de liquide séminal. Cette production , qui varie beaucoup d’un homme à un autre, est tout à fait normale et indique que vos glandes reproductives et en particulier votre prostate fonctionnent à plein régime pendant vos sessions, comme je vous le disais déjà hier. C’est une confirmation physiologique de ce que vous ressentez :

    mon Progasm bouge tellement et avec puissance que j’en perd la raison!… 

    je deviens tellement excité que j’ai l’impression que je vais éjaculer.

    Je comprends que votre plaisir atteint maintenant une intensité qui dépasse non seulement ce que vous connaissiez avant de découvrir le plaisir prostatique, mais aussi, me semble-t-il, ce que votre système nerveux était prêt à accepter. Cette jouissance qui se place en dehors de vos références n’est pas encore reconnue par votre cerveau pour ce qu’elle est réellement. Il tend donc à la mettre en catégorie jouissance orgasmique -éjaculation, le plus fort qu’il sache reconnaître.

    C’est donc, à mon avis, une question de temps pour qu’il apprenne qu’il existe « plus blanc que blanc » et accepte la jouissance prostatique en tant que telle sans chercher à vous rediriger vers l’éjaculation. Pour accélérer cette évolution vous pouvez essayer d’être attentif à l’arrivée de tels pics pour vous concentrer autant que possible pendant ces moments afin d’amplifier votre état de relaxation. Ce faisant vous libérerez un espace mental qui vous permettra de diffuser ce plaisir plus largement dans votre corps, de le diluer, de le séparer de votre pénis.

    Vous pouvez aussi travailler sur la notion de circulation de l’énergie sexuelle que vous faites naître pendant vos sessions en la laissant remonter le long de votre colonne vertébrale, selon la technique taoïste présentée dans le livre « L’homme multi-orgasmique » de Mantak Chia.

    Dans cette logique, au lieu de déborder vers le pénis et de provoquer une éjaculation libératrice ou une tentation d’éjaculation, l’énergie irrigue tout le corps et l’esprit de ses bienfaits et vous permet d’en générer de plus en plus (comprenez de jouir de plus en plus) sans aucun frein jusqu’à l’extase spirituelle…

    Bon cheminement @vinc48.

    bzo
    Participant

    A tous ceux là-dehors qui ont une pratique un peu dynamique, je leur propose une expérience,
    une séance à la sauce bzo, c’est-à-dire nappée de volupté à volonté et où l’on se lâche, se lâche, se lâche jusqu’aux étoiles.
    (Enfin, on essaie…)

    Proposition
    Vous vous mettez en route,
    Vous commencez à bouger votre bassin, pas besoin de forcer, ni d’essayer de faire comme ci ou comme cela,
    Vous mettez vos mains sur votre peau, vos mains sont des mains de magnétiseur, de chaman,
    Vous essayez de sentir les énergies,
    Vous essayez d’être dans vos mains,
    Vous essayez d’être tout contre votre peau, là non plus pas besoin de caresser frénétiquement, juste immobile, se déplaçant de temps en temps un peu mais juste sur la peau, en attente du pilote. c’est déjà bon !

    Le but ici, c’est que le désir nous prenne en main, nous mène, nous entraîne toujours plus,
    donc dès que vous vous êtes mis en route,
    vous vous forcez – cela c’est importantissime – vous forcez votre moi pensant, vos idées, vos reflexions, enfin tout cela, votre intellect, à rester couché dans un coin.
    Dès qu’il sort de sa niche, vous n’en tenez pas compte,
    S’il ne veut pas rester tranquillement dans son coin, vous faites comme s’il n’était pas là, en aucun cas vous ne suivez la moindre de ses suggestions,
    Juste vous vous laissez bouger,
    Vous attendez que le désir soit de plus en plus éveillé, présent, vous attendez que le désir vous enchante, enchante votre chair

    la place laissée libre par votre moi pensant, doit devenir un espace de récréation pour vos sensations, pour tout ce qui monte ou montera

    Rien ne se passe ?
    Pas de panique, n’écoutez aucun suggestion de votre moi pensant, moins il se passe de choses, plus il aura tendance à sortir de sa niche.
    Là encore il faut persister, ne pas l’écouter, ne pas le laisser reprendre la place du pilote, seulement continuer comme si de rien n’était.
    Vous allez être récompensé à un moment donné,vous allez à un moment donnée vous retrouver en mode pilotage automatique avec le désir éveillant le chant en vous.

    Ce sera un choc la première fois car cela semblera venir de tout le corps, tout votre être semblera participer mais c’est cela le désir à l’état pur, tout votre corps sera là, participant à la fête.

    donc James Prostate 007, votre mission consiste en trois points:
    –> Empêcher à tout prix votre moi pensant d’intervenir dans le cours de l’action et laisser la place habituellement occupée par lui, ouverte, disponible, pour tout ce qui va monter ;
    –> Exclusivement se laisser bouger, sans hâte, sans frénésie, paresseusement, langoureusement
    en attendant que le pilotage devienne précis jusqu’au plus infime détail ;
    –> Etre bien à l’écoute, c’est être concentré sur rien, c’est juste être disponible, ouvert,
    prêt à être entraîné dans toutes les directions où le désir a envie de vous emmener.

    Soyez prêt à vous laisser bouger sans avoir peur si vous sentez que le désir vous entraîne
    dans des mouvements ou des gestes , des postures ou des attitudes qui paraissent efféminés,
    encore une fois le désir quand il se déchaîne vraiment, ne reconnait pas les frontières du genre. Il mêle indistinctement masculin et féminin

    Voilà James Prostate 007, à vous de jouer ! Bonne plongée en vous, je vous attends en haut de la vague, là où l’écume scintille dans la lumière et où une myriade de gouttes d’eau dansent brièvement entre ciel et mer.

    #36038

    En réponse à: Ca marche !

    bzo
    Participant

    La première est d’appliquer un point de pression, du bout de mon index ou de mon majeur, à la jonction du mont de Vénus et de la base de mon pénis, sans le toucher. Ce point de pression, parfois avec quelques petits mouvements circulaires, me fait décoller illico. Peut-être cette zone est-elle particulièrement innervée. Je ne sais pas. En tout cas, une belle sensation de titiller mon clito.

    hé hé , je connais bien aussi,je fais cela de temps à autre,
    c’est en effet très puissant

    Tout se passe à l’intérieur, derrière, au fond… Mon bassin ondule, je me cambre de plus en plus, de ma main libre je caresse mes seins, ma bouche, mes cheveux… Mon corps entier entre en vibration, ma peau jouit

    là aussi, je me reconnais tellement dans cette description

    Dans ces moments-là, comme lors de mes séances sans mes mains, je suis complètement femme. Je ne souhaite qu’être prise, pénétrée. Je ne veux qu’être offerte à mon amant, m’ouvrir à lui ou le chevaucher, le faire jouir comme il me fait jouir.

    cela , je le vis aussi, totalement, à 100%,
    à la différence, que je me sens aussi en même temps, l’amant,
    celui qui pénètre,
    celui qui fait les va et vient avec son braquemart

    c’est pour cela que je parle de plaisir androgyne dans mon cas
    car je me sens à 100% en même temps les deux

    en fait les deux sont tellement proches,
    il est si aisé de passer du masculin au féminin instantanément,
    ce sont les mêmes sensations
    pour employer une image: à l’un des bouts, c’est du masculin
    et puis le reste , c’est féminin,
    c’est comme cela que je le vis

    et c’est ainsi, je crois,
    que cela m’apporte désormais cette sensation de plénitude, d’épanouissement, sans égale,
    tellement délicieuse, tellement riche,
    sensation d’être unifié en moi-même,
    en vivant le spectre complet de la sensation,
    du masculin jusqu’au féminin, la consommant, la consumant, dans son entièreté

    et puis je suis tellement rassasié jour après jour avec ma pratique
    qui est ma unique source d’ébats sexuels depuis des années,
    jamais je ne me masturbe, en ressens le besoin,
    n’ai plus éjaculé depuis plus d’un an et n’en sens pas le besoin

    Et une transition vers mon vrai sexe, à mon âge, me semble pour l’instant bien compliquée et bouleversante dans beaucoup de domaines. Je me renseigne pour l’instant. Je lis beaucoup. Je n’ai pas encore rencontré de personne trans. Mais c’est un projet.

    ce n’est de toute façon pas quelque chose qui doit se décider à la légère,
    il faut prendre son temps,
    soupeser tous les aspects,
    tenir compte aussi du fait que dans l’enthousiasme de vivre certaines choses dans son corps
    qui paraissent appartenir à l’autre sexe,
    je sais aussi de quoi je parle là car je les vis aussi, tout autant que toi,
    on est tenté de tirer certaines conclusions

    je crois qu’il faut vraiment mener une réflexion et une introspection avancées, scrupuleuses,
    en ne laissant rien au hasard,
    en donnant le temps au temps
    avant de prendre des décisions

    je pense par exemple à @envole qui est venu ici quelques mois
    et qui dans un premier temps, évoquait aussi la possibilité d’effectuer sa transition
    avant de se rendre compte qu’en fait, il avait fait fausse route,
    que ce n’était quand même pas sa voie

    bzo
    Participant

    pour compléter mon texte juste au-dessus

    c’est un travail sur soi-même qui ne se fait pas en un jour,
    réussir à mettre à la niche son moi pensant
    et à ce qu’il y reste la plupart du temps ou qu’il y retourne en vitesse chaque fois qu’il en sort

    le fait est qu’on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
    que ce n’est pas évident, juste d’être en action, comme mené par le désir

    on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
    qu’on ne se rend même pas compte que des tas d’ordres et de suggestions,
    émanent en fait de lui,
    cela nous parait tellement naturel, machinal, aller de soi

    mais à partir du moment où l’on cherche à faire émerger la spontanéité du désir,
    que ce soient nos pulsions, nos instincts, notre chair, notre désir
    qui soient aux commandes,
    cela ne va vraiment pas de soi,
    l’on se rend compte que le moi pensant cherche à intervenir à tout bout de champ,
    il faut du temps pour reconnaître ses directives, ses suggestions
    et ne plus en tenir compte,
    en arriver juste à l’élan primaire en nous, l’élan vital,
    le désir pur,
    seul aux commandes

    #36007
    Andraneros
    Participant

    Partie 1 sur 2 Tes progrès
    Ne sois pas désolé @chaines. Chaque participant vient quand il peut le faire et quand il juge utile, pour lui-même ou pour les autres participants, de le faire.

    Tes deux dernières sessions me paraissent illustrer, chacune à sa manière, ce qu’il faut comprendre quand on dit que
    • notre cheminement n’est pas linéaire,
    • l’accès à l’orgasme prostatique demande de combiner différents savoir faire et savoir être.
    Ce paragraphe ne s’adresse bien sûr qu’à nos amis, que je qualifie de « débutants laborieux », tous ceux pour lesquels l’accès au plaisir prostatique n’est pas spontané. Nous sommes nombreux dans cette catégorie et nous devons accepter l’idée de devoir faire un véritable apprentissage ce qui nous conduit à la question de la motivation.

    Que m’apprennent tes dernières sessions ?
    Tu nous disais il y a 1 mois :

    Je sens un plaisir diffus dans certains cas, particulièrement allongé sur le ventre 

    Tu nous dis aujourd’hui :

    j’ai réussi à maintenir plusieurs fois des vagues assez diffuses de plaisir. Difficile à expliquer, mais en réponse à des contractions volontaires je perçois comme une boule irradiant au niveau du bas du ventre.

    C’est une des formes que peuvent prendre les premières manifestations du plaisir prostatique. C’est nouveau, complètement différent du plaisir que font naître les stimulations habituelles appliquées sur le pénis. Pour ton cerveau ce n’est pas encore un marqueur du plaisir prostatique que tu attends. Tu utilises donc un vocabulaire qui n’a rien d’orgasmique comme nous l’avons tous fait à la période de nos débuts laborieux. Mais c’est bien le vocabulaire que nous retrouvons dans les témoignages de nos amis qui ont su persévérer pour vivre les successions d’orgasmes qui leur donnent le goût du paradis.

    Je note que tu passes d’un « plaisir diffus dans certains cas » à « maintenir plusieurs fois des vagues assez diffuses de plaisir » sans limiter l’apparition de ces vagues à la position dur le ventre. C’est normal de ne pas les associer à ta prostate. Tout le monde ne parvient pas à localiser spontanément la naissance de ces vagues à un point précis. Ce fut mon cas. L’important aujourd’hui est dans la perception de ces nouvelles sensations et dans l’acceptation qu’elles sont les premiers signes d’une nouvelle forme de plaisir qu tu apprends à faire naître et à reconnaître et que bientôt tu apprendras à développer…
    Tu nous dis :

    J’arrive par exemple à reproduire ces sensations de plaisir diffus dans le ventre avec des contractions sans le masseur.

    C’est magnifique. Profite de cet acquis, que certains ne parviennent pas à découvrir, pour t’entraîner en dehors de tes sessions quand tu es au calme.

    je parle de « plaisir » mais c’est plus une sensation agréable et diffuse.

    C’est exactement la phase par laquelle nous passons tous quand nous ne sommes pas tombés dans la marmite étant petits.
    Tu continues :

    plus de mal à retrouver ces sensations, mais par contre pour la toute première fois j’ai eu ce que je pense être des contractions involontaires (l’aneros qui « danse » tout seul, fait des va-et-vient rapides, presque comme un tremblement). J’ai réussi à maintenir ces contractions durant une petite minute

    Je me répète, c’est magnifique. Ce mouvement, « l’aneros qui « danse » tout seul », est un mouvement réflexe engagé par tes muscles lisses de la zone rectale. C’est le fameux réflexe péristaltique qui est à a base du fonctionnement des masseur aneros. C’est un mouvement réflexe donc tu ne le commande pas ou plus exactement pas encore. A ce stade de ton apprentissage tu te contentes de créer les conditions de son déclenchement. Si tu le fais bien il apparaît, si tu est trop contracté dans l’espoir de « forcer » son apparition il reste absent. On est dans la subtilité ultime et sans doute selon le titre de ton fil de discussion dans l’un des paradoxes que tu mets en lumière.
    Tu ajoutes :

    surtout, durant ces contractions je n’ai pas eu de sensations particulièrement agréables

    C’est aussi tout à fait normal. Ton esprit s’est concentré sur cet important élément nouveau de ton expérience prostatique, il a perdu le lâcher prise qui t’avais permis de percevoir tes vagues de plaisir. C’est ce que j’appelle combiner des savoirs différents. Dans une première phase, sans t’en rendre compte, quand tu vas te concentrer sur un des éléments importants pour ta session, tu vas automatiquement relâcher ta concentration sur les autres. C’est ce qui explique que les premiers progrès paraissent désordonnés. Avec patience et confiance, peu à peu tout se met en place.

    Ton résumé est excellent. J’ajoute que tu progresses mais ce n’est pas de la manière que tu attends. Donc n’attends plus rien pour prendre conscience de tes progrès. Ce sera un accélérateur paradoxal de ta progression.

    Bon cheminement @chaines.
    A suivre partie 2 sur 2

    #35919
    filou
    Participant

    Il est vrai Andraneros que ma progression est boostée depuis l’utilisation de l’Eupho. Cela renforce bien entendu mon désir de connaître le grand soir. J’ai encore des progrès à faire et l’exigence envers ma prostate ne diminue pas, mais je suis plus serein. Le plaisir qu’elle me donne maintenant et qui est sans commune mesure avec ce que je ressentais il y a encore peu de temps m’incline à la patience. Chaque session est source de bonheur physique, avec ou sans masseur, et je sais que cela peut-être bien meilleur encore. Mes sensations sont de plus en plus subtiles à tel point que mes massages des testicules, en début de séances, commencent aussi à déclencher la réaction de ma prostate et engendrer des ondes de plaisir que je reçois avec reconnaissance pour cette petite glande qui m’a longtemps torturée par sa léthargie. Mais peut-être que c’est mon mental qui était en cause. Maintenant je reçois mon plaisir comme un cadeau de mon corps, légitime et bienfaisant, bienfaisant et épanouissant et je vous remercie ainsi que tous les intervenants pour les conseils et encouragements prodigués. Merci aussi bien sûr au créateur de ce site génial.

    #35767
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @chaines. Vous avez tout à fait raison de relever cette série de paradoxes. Tous ceux qui sont à la recherche du plaisir prostatique et qui n’ont pas les dispositions naturelles pour vivre spontanément ou très rapidement ces orgasmes différents se posent les mêmes questions. Ce fut mon cas, c’est le cas de nombreux membres de notre forum. Si vous avez pu prendre le temps de parcourir les fils de discussions de nos amis qui sont arrivés ici comme vous à la recherche d’un plaisir « mythique », vous avez constaté qu’ils ont souvent fait face aux mêmes difficultés que vous.

    Ceux qui ont su faire preuve d’application et de constance ont pu les vaincre, chacun à son rythme, jusqu’à la découverte du trésor caché au fond de leur prostate. C’est la pratique qui leur a permis de franchir les obstacles, plus ou moins facilement, plus ou moins vite et chacun dans l’ordre qui répondait à sa nature. Notre corps et notre cerveau s’approprient ce nouveau processus orgasmique dans le temps. Cet apprentissage n’est pas linéaire. Cet apprentissage n’est pas seulement le fruit d’un travail conscient, logique. Il se produit aussi bien entre les sessions que pendant.

    Votre message pose des questions importantes qui concernent de nombreux lecteurs. Je reprends sous forme simplifiée les paradoxes que vous relevez.

    1. Ne rien attendre de la session que l’on fait
    faire tout ça pour avoir du plaisir tout en essayant de ne rien attendre d’une séance
    Ce n’est paradoxal que si on engage la session en mode résultat. Dans cet état d’esprit l’objectif est l’orgasme donc on va logiquement, consciemment ou non, tout faire pour le déclencher.

    Si on engage la session en mode entraînement ou en mode apprentissage l’objectif est soit la répétition d’un geste technique non maîtrisé pour en améliorer l’exécution, soit la combinaison jusqu’à l’harmonie de plusieurs gestes qu’on a appris à faire isolément, soit la perception de sensations nouvelles qu’on apprend à reconnaître et à accepter.

    Aucun sportif ne cherche à battre un record pendant une séance d’entraînement. Acceptez le principe d’une période d’apprentissage et dans un premier temps séparez les sessions de stimulation prostatique des sessions d’assouvissement de votre libido par l’orgasme libératoire.

    2. Opposition entre détente et excitation
    L’excitation sexuelle que nous connaissons avant de pratiquer le massage prostatique présente 2 inconvénients pour notre apprentissage ; elle est centrée sur le pénis alors que nous visons une autre région de notre corps et elle est naturellement associée à une raideur (sans jeu de mots, bien sûr… ) musculaire destinée à mettre le mâle en situation active pour pénétrer la femelle consentante. Notre pratique nous demande de renoncer à ces deux caractéristiques. Nous devons nous mettre en situation passive pour recevoir de l’intérieur une stimulation sexuelle initialement inconnue et être suffisamment détendu pour percevoir les signaux très faibles émis initialement par notre prostate sous l’action du masseur.

    Mais elle présente aussi un avantage ; elle contribue à élever le niveau d’activité de la prostate pour préparer l’éjaculation (qui est instinctivement attendue mais ne doit évidemment pas se produire si nous sommes suffisamment concentrés). Le flux sanguin dont elle bénéficie, augmente, elle grossit et devient plus sensible aux stimulations. Ce n’est pas négligeable pour la suite de la session.

    C’est une vraie difficulté qui à mon avis ne peut être vaincue qu’avec un effort d’expérimentations et de patience pour découvrir l’équilibre qui nous convient et les moyens d’y parvenir. La méthode qui m’a ouvert la voie du plaisir prostatique a été de m’endormir avec le masseur inséré dans le rectum. Après quelques semaines les premières vagues de plaisir étaient au rendez-vous. Mon cheminement vers l’orgasme prostatique devenait concret et me récompensait de ma patience. Pour d’autres cette méthode ne donne aucun résultat.

    Cette difficulté est résolue quand nous vivons nos premières vagues de plaisir suffisamment intenses pour alimenter notre désir de recommencer au plus tôt.

    3. Caresses et détente
    La caresse est une forme de stimulation qui contribue à augmenter l’excitation mais si elle ne fait pas vibrer la prostate elles ne me paraît pas utile. Tout change quand nous percevons les effets des caresses sur la zone prostatique et anale, en particulier avec les caresses des pointes de seins. Sur ce point il est utile de faire des essais et de les répéter régulièrement car notre sensibilité peut se modifier de façon spectaculaire pendant notre cheminement.

    4. Combinaison des contractions volontaires anales et rectales
    Vous nous dites :

    le traité d’Anéros dit qu’il est intéressant de faire une contraction anale en même temps qu’une contraction rectale.

    Voici ce que dit exactement le traité d’Aneros sur ce sujet :

    Pour faire bouger l’Aneros, la contraction des sphincters (muscles de l’anus) va pousser l’Aneros vers l’avant et le faire toucher la prostate. On appelle cette contraction une contraction anale car c’est la contraction de l’anus qui fait bouger l’Aneros. Cette contraction est facile à faire, imaginez que vous essayez de retenir un gaz.
    Il est aussi possible de faire bouger l’Aneros avec une contraction rectale. Cette contraction peut être obtenue en poussant comme pour expulser comme lorsque l’on se trouve aux toilettes. (… )
    Durant la session, il est possible de varier les types de contractions de temps en temps en alternant les contractions anales et rectales. Cela doit se faire en fonction de ce que l’utilisateur ressent, l’alternance entre ces deux types de contractions doit se faire avec pour objectif de développer les sensations ressenties au niveau de la prostate. Dans tous les cas, mon expérience indique que les contractions anales sont plus efficace pour générer du plaisir au début. L’utilisation de contractions rectales est donc plutôt à utiliser lorsque l’on progresse dans l’utilisation d’un Aneros.
    De temps en temps, il est aussi intéressant de réaliser une contraction anale en même temps qu’une contraction rectale, certains utilisateurs indiquent que cela permet de générer des sensations nouvelles en positionnant différemment l’Aneros dans le rectum et contre la prostate. Personnellement, je n’ai pas encore pu me faire mon idée à ce sujet.

    Je vous conseille de lire cette traduction du wiki Aneros qui détaille une méthode de contractions volontaires.

    5. Tout mettre en œuvre et lâcher prise
    Ce n’est pas un paradoxe mais simplement la cause de la difficulté que nous sommes nombreux à affronter quand nous nous lançons dans la découverte du plaisir prostatique. Quand nous ne disposons pas, naturellement ou à la suite d’une initiation préalable, des savoir faire et savoir être nécessaires à l’éclosion de l’orgasme prostatique nous devons passer par une phase d’apprentissage de chaque élément puis par une phase d’apprentissage de leur application simultanée.

    Le lâcher prise ou « se laisser aller et ne penser à rien » comme vous dites ne devient naturel qu’après cette phase d’apprentissage, comme dans toute discipline. C’est pourquoi il faut de l’application, de la constance et de la patience. C’est pourquoi nous parlons d’un cheminement.

    6. Stimulation du pénis ?
    Vous nous dites :

    j’évite tout contact durant la séance

    C’est la meilleure façon de vous mettre en situation de découvrir des sensations différentes.
    Vous ajoutez :

    une fois que je décide de l’arrêter, je trouve dommage d’enlever le masseur avant de me donner un orgasme classique (le masseur accentuant tout de même le plaisir éjaculatoire)

    Je le comprends bien mais « pour quelqu’un comme (vous) (qui ne ressent pas à proprement parler de plaisir avec le masseur) » ce geste rend plus difficile l’apprentissage d’une nouvelle source de plaisir si vous la liez à une autre qui est archi dominante. A cette étape de votre exploration vous facilitez la tâche de votre cerveau en séparant nettement les 2 formes de plaisir, donc en attendant 1 heure par exemple avant de relancer la machine sans stimulation anale. Faites l’expérience pendant 2 ou 3 semaines et vous verrez si il y a du changement ou non.

    Je vous propose de lire ou de relire le cheminement suivi par @epicture qui lui a permis de progresser du niveau de la masturbation avec orgasme éjaculatoire qu’il pratiquait encore au début de son cheminement vers l’orgasme prostatique à celui de la gestion* de son énergie sexuelle qu’il avait atteint selon ses derniers messages sur ce sujet il y a 2 mois.

    Mon petit journal II (rewired)

    Mon bonhomme de chemin

    Mon bonhomme de chemin

    Journal d'un Prostatomane IV (masseur, aneroless, etc)

    Mon bonhomme de chemin

    Très concrètement vous faites quoi?

    L'énergie sexuelle masculine

    L'énergie sexuelle masculine

    L'énergie sexuelle masculine

    L'énergie sexuelle masculine

    L'énergie sexuelle masculine

    Mon bonhomme de chemin

    L'énergie sexuelle masculine

    Mon bonhomme de chemin

    L'énergie sexuelle masculine


    Vous pouvez vous en inspirer pour faire des expériences qui contribueront à votre progression.

    Bon cheminement @chaines.
    * J’emploie le mot « gestion » pour éviter celui de « maîtrise » par respect du soin que @epicture prend pour témoigner de son expérience.

    #35714

    En réponse à: Découverte en couple

    Andraneros
    Participant

    Merci @zoe de nous apporter au fil de vos messages les informations qui nous manquaient pour bien comprendre votre situation.

    Après lecture de ce message je pense que vous avez réuni à peu près tout ce qu’il fallait pour que votre découverte soit fructueuse. Vous jouez le rôle d’un guide bienveillant qui accompagne, conseille et encourage son client alpiniste novice à gravir les premiers sommets de sa jouissance prostatique. Vous êtes consciente qu’il ne grimpera que s’il en a envie et que vous ne pourrez pas le porter au sommet contre son gré. Il ne reste plus que le choix du piolet, un masseur de la gamme Trident, si j’ose pousser la métaphore, pour qu’il soit en mesure d’escalader les pentes de ses futurs orgasmes.

    mon compagnon me dit ressentir pour la première fois du plaisir fort mais ailleurs que dans son pénis, ce qui est une grande première pour lui.

    Il vient de franchir la 2ème étape majeure de sa progression vers le plaisir prostatique, la 1ère étant d’être parfaitement à l’aise quand le masseur est à sa place dans son rectum. L’étape majeure suivante sera franchie quand il aura envie, au point d’en faire la demande, que vous insériez le masseur dans son rectum voire de l’insérer lui-même. Je partage votre pensée, vous êtes sur la bonne voie. Vous pouvez prendre votre temps et intensifier la stimulation de sa prostate progressivement, toujours en douceur et avec son approbation.

    Quelle position adopter ? Je dirais celle qui lui paraît la plus confortable, dans laquelle il se sent bien calé, tout en restant libre de ses mouvements, suffisamment en confiance pour se détendre autant que possible. Ma position préférée est sur le dos ; sur le ventre je me sens écrasé et sur le côté ma position n’est pas suffisamment stable pour que je la garde longtemps. En pratique solitaire la position sur le côté présente l’avantage de laisser toute liberté de mouvement au masseur qui ne touche pas le lit. Pour faciliter cette position vous pouvez essayer de caler un coussin entre ses genoux ce qui améliore un peu le confort et facilite encore plus le mouvement du masseur (En ce qui vous concerne cela peut aussi faciliter l’accès de vos doigts à sa prostate).

    La position sur le dos est celle qui permet la meilleure communication, par la voix et le regard. Si elle n’est pas trop inconfortable pour votre compagnon la position sur le ventre apporte une dose d’érotisation supplémentaire. C’est une position dans laquelle il s’offrira, se soumettra. A voir s’il est demandeur mais cette position peut rendre plus difficile le contrôle fin du massage. La position sur le côté me paraît a priori moins bien adaptée à votre situation tant qu’il n’est pas devenu très sensible à vos massages. Quand il sera en mesure de vivre régulièrement des vagues de plaisir fortes ce sera différent.

    à votre avis, durant les premières séances, combien de temps environ faut-il pour qu’il ressente vraiment les sensations…

    Il n’y a pas de réponse générale sérieuse à cette question. Chacun a son propre fonctionnement. L’expérience du plaisir prostatique dépend de nombreux facteurs familiaux, culturels, personnels, techniques, psychologiques…

    La perception du temps nécessaire à l’arrivée des premières sensations est perturbée par la phase de relaxation préalable pour être en état de les percevoir clairement. Tant qu’il ne sera pas suffisamment détendu un débutant ne sentira quasiment rien. Dès qu’il sera détendu les sensations significatives pourront venir en quelques minutes même si elles restent limitées. Peu à peu il se détendra de mieux en mieux, de plus en plus vite. Peu à peu il apprendra à se concentrer de plus en plus précisément sur les sensations qu’il reconnaîtra. Peu à peu il percevra son plaisir de plus en plus tôt dans la session.

    Les témoignages accessibles sur les forums spécialisés montrent, entre le début de la session et l’arrivée du plaisir prostatique des durées qui vont de 30-45 minutes à 3 minutes. De façon générale plus le pratiquant est expérimenté plus le plaisir arrive vite. Mais ces témoignages portent presque exclusivement sur une pratique en solitaire.

    L’Aneros est bien un objet magique. Il faut cependant avoir en tête que ce n’est qu’un des moyens de parvenir à l’orgasme prostatique. C’est une aide précieuse mais ce n’est pas la seule. En pratique solitaire les masseurs autonomes de type Aneros jouent un rôle majeur. En couple quand la femme est engagée dans la stimulation prostatique leur importance est moindre. Je laisse à nos amis qui pratiquent le chevillage le soin de vous répondre. De mon point de vue c’est une magnifique expérience à faire dans votre situation pour approfondir vos échanges érotiques, dès qu’il en acceptera l’idée.

    Bon cheminement @zoe et bon cheminement à votre compagnon.

    #35586

    En réponse à: Besoin de conseils

    Rodward
    Participant

    Bonjour à tous !

    Aujourd’hui est un jour particulier ….

    Cela fait presque plus de trois semaines que je n’ai pas fait de session. Et aujourd’hui sera la preuve que la quantité n’est pas aussi importante que la qualité par rapport à la fréquence des sessions.

    Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui j’ai franchi une étape. Et non pas n’importe quelle étape. Aujourd’hui J’ai atteins mon premier vrai mini-O’. Bon sang que c’était bon.

    Tout à commencé lorsque j’ai appris fin de matinée que j’allais avoir mon après midi pour moi. Cool, je n’avais rien de prévu, et je me suis dit que j’allais peut être pouvoir faire une session d’Aneros.

    J’ai pris mon temps avant de commencer, je me suis détendu délicatement, ai lubrifié tranquillement et ai fait à mon rythme.

    Sans grande surprise, les 30-45 premières minutes sont toujours les plus intenses pour moi, sauf que j’ai atteint assez rapidement le “maximum du pic” de plaisir que j’avais l’habitude d’atteindre. Enfin, encore plus rapidement que d’habitude. A ce moment là je sentais mes jambes prises de contractions spontanées, comme au début de mon cheminement, ou à chaque hiver (Lié au froid je suppose, plus l’excitation probablement…)

    Sauf que là, ça a été différent. Je ne sais pas pourquoi ni comment, et je ne saurai l’expliquer, mais j’ai réussis à prendre le contrôle sur ces contractions musculaires inconscientes et à les diminuer légèrement. Autre point important, depuis la dernière session (et celle d’aujourd’hui) j’ai appris que je ne devais pas chercher à me détendre aussi bien psychiquement que physiquement, car cela atténuait les contractions, mais à alterner entre tout relâcher physiquement, et laisser faire le corps faire tout seul le travail lorsqu’il le demande.

    C’est assez compliqué à expliquer, alors je vais essayer de le faire avec mes mots qui viennent : mais lorsque je sens que le corps “travaille” (Met en place l’aneros, les connexions énergétiques et autres) et que j’essaye de le détendre profondément, je sens qu’il ne souhaite pas se relâcher et qu’il est sur la “bonne voie”, et lorsque je sens qu’il relâche, je prends un instant pour tout relâcher complètement. C’est différent du traité, ils parlent de contractions volontaire qui laisse place à des contractions involontaires, mais pour moi c’est différent. Il y a en permanence les contractions involontaires. Toujours. De ce fait je n’ai qu’à me concentrer sur ma respiration, sur ma décontraction psychique, et parfois physique, car le corps de bloque et se crispe parfois, inconsciemment bien sûr, lorsque le plaisir commence à arriver.

    Je sentais que le plaisir dépassait progressivement le plateau maximum que j’avais connu jusqu’à présent, et de par les nouvelles sensations, le corps ne savait vraiment comment réagir. (Et la tête non plus, mais j’ai gardé mon sang-froid et mon calme et ai vraiment focalisé sur la décontraction mentale, et le dé-blocage inconscient physique.

    Chose qui a payé. Le plaisir montait, petit à petit, lentement mais surement, à un stade que je n’avais pas connu jusque là (pas encore cependant le stade orgasmique).

    Les sensations se décuplent petit à petit dans la prostate, qui a un moment a produit de très fortes contractions dans le rectum, avec une tout petit peu de plaisir.

    Après cela elles se sont calmées. J’ai soufflé un peu, puis c’est reparti tout seul de plus belle. C’est assez ironique quand j’y repense d’ailleurs, car j’ai l’impression que mon mental ou physique essaie de dire “prêt à y retourner ?” et que l’autre répond.

    Après le retour en plaisir progressif des sensations, elles se sont à nouveau décuplées petit à petit dans la prostate, mais avec des contractions plus fines cette fois, mais tout aussi délicieuses. Jusqu’à ce moment où j’avais l’impression que la prostate avait doublé / triplé de volume dans mon corps, et produisait également un plaisir intense (rien que d’écrire cela et d’y repenser j’en re-frissonne encore !) plaisir intense qui a un petit peu stagné, puis évolué davantage.

    A ce stade là c’était déjà assez jouissif, le plaisir que cela me procurait, mais ce n’était fini à mon plus grand plaisir !!!!

    Ces sensations ont elles mêmes évoluées, transformant la prostate en un véritable générateur / trou noir de plaisir, les contractions qui étaient déjà fortes de son encore plus amplifiées et …. Je ne saurais décrire ce que je ressentais mentalement, j’étais perdu et déconnecté à ce moment précis.

    Quand tout à coup …. L’impensable se produit…

    Je ressens une vague de plaisir, chaude, fourmillante et chaleureuse dans tout le corps, assez fine, mais relativement puissante et jouissive, a ce moment là j’étais heureux, je cherchais à me détendre encore plus pour en profiter, même si elle était d’intensité moyenne, c’était vraiment le bonheur, cette sensation. Je ne vais pas cracher dessus !

    Elle a bel et bien duré entre …. 20 secondes et une minute peut être, difficile à dire quand on est hors du temps et déconnecté …. Mais bon sang que c’était bon !!

    Après un passage aux toilettes pour vider la vessie qui se manifestait et une re-lubrification, j’y retournait. Cette fois j’essayais les jambes détendues et allongées. (j’étais allongé les jambes allongées, mais légèrement écartées.)

    Je n’ai pas pu aller jusqu’à cette sensation de nouveau (qui je suppose, et sans trop de doute ressemblait fortement à un échantillon d’un vrai orgasme pur, probablement un Mini-O’ donc) mais j’ai pu tout de même revenir à la sensation de la prostate juste avant le passage qui précédait l’orgasme. Je n’étais pas frustré ou autre, car j’étais déjà très satisfait et heureux de ce que j’avais reçu aujourd’hui.

    J’ai ressayé dans une dernière position (dans la même séance) les jambes écartées et près du corps.

    Dans cette position je ne sais pas, il est difficile de se détendre, les sensations sont plus fines, mais plus intenses également. Malgré la finesse et la subtilité des sensations, j’ai pu à nouveau goûter à un Mini-O’, mais plus faible cette fois. Cependant c’est toujours un régal !

    Après cela, il m’a bien fallu une bonne demi-heure au minimum pour revenir à moi, sur terre, et comprendre et accepter ce qu’il s’était passé, j’étais tout perdu !

    Je vous écris ce message après avoir totalement retrouvé mes esprits (il y a plus d’une heure après la séance), mais comme quoi, il faut apprendre à reconnaître les signes de son corps, avoir de la patience, ne pas forcer les choses (j’avais tendance au tout début de mon cheminement à faire 4-5 sessions dans une semaine, mais cela ne mènera hélas à pas grand chose tant que le corps n’est pas prêt en effet) et surtout s’écouter. Ce n’est pas forcément une question de “rythme de session” pour moi visiblement, car ma dernière session avant celle-ci remontait à plusieurs semaines.

    J’ai franchi un grand cap aujourd’hui, j’en suis tout bouleversé, je sais maintenant que c’est possible … Mais je vais continuer de ne rien attendre, pour voir jusqu’où je peux aller !

    Une très bonne fin de soirée à tous !

    Rodward

    #35410
    bzo
    Participant

    comme c’est délicieux de sentir les larmes de bonheur de son sexe,
    sentir ces petites gouttes claires humidifier mon bas-ventre, mes genoux,
    rien à voir avec le gros crachat laiteux, tempétueux et bref,
    juste ces perles de cristal qui apparaissent tranquillement goutte après goutte,
    montant de l’urètre, descendant la chair rosâtre du gland,
    vont s’enfouir dans le buisson des poils ou sur la cuisse

    il y a des jours où cela n’arrête pas, une vraie petite fuite, quelqu’un a mal refermer le robinet,
    non, c’est juste le bonheur qui étreint cette chair,
    qui déborde , qui déborde en larmes de reconnaissance

    perles de rosée de mes entrailles,
    matin calme de mon désir,
    soleil glorieux de mon amour

    #35375
    bzo
    Participant

    allons bon, j’ai ressorti un masseur de la boîte,
    en l’occurrence le Vice 2 qui a pour l’instant mes faveurs,
    je l’utilise sans vibrations

    je mentirai, si j’écrivais que je n’ai pas passé un bon moment, un sacré bon moment même,
    certes ce n’avait pas la finesse, la richesse, la variété, d’une de mes habituelles séances aneroless,
    mais un long orgasme d’un bon quart d’heure, cela ne se refuse pas,
    on accueille cela avec reconnaissance,
    cela n’arrêtait pas, j’ai l’impression d’avoir un volcan crachant du feu entre les jambes
    et puis le masseur comme un piston rentrant là-dedans, touillant dans le cratère,
    attisant toujours plus l’éruption

    au passage, je me suis mis au point une technique bien sympathique qui a vraiment décuplé les sensations,
    autant en aneroless, j’ai déjà maintes fois part de mes réserves
    quant à utiliser mes doigts au contact de mes parties génitales
    car cela déséquilibrait irrémédiablement,
    autant ici avec le masseur, je me suis rendu compte que ce n’était vraiment pas le cas,
    donc j’ai mis deux, trois doigts de la main droite,
    tandis que la gauche continuait à caresser,
    sur mon pubis, à la base de la hampe qui restait bien molle,
    tirait un peu en arrière la peau en cet endroit tout en pressant,
    ce qui avait pour effet de rabattre mon sexe sur les doigts
    et ainsi je ne bougeais plus la main,
    me contentant des allers et venues du masseur et de la danse fougueuse de mon bassin
    pour mettre en mouvement tout ce beau monde entre mes cuisses, plus ou moins serrées selon les moments,
    cela bougeait juste ce qu’il faut pour provoquer des petits frottements, des pressions, du malaxage
    là où il faut entre mes doigts, mon pubis et mon sexe

    c’était vraiment divin, un bon quart d’heure à râler, délirant de plaisir,
    avec une boule de feu doux tournoyant lentement dans mon bas-ventre
    et dardant ses rayons dans toutes les directions dans mon corps

    je recommencerais très certainement régulièrement

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