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bzoParticipant
ma façon de pratiquer est en ce sens totalement différente du massage prostatique,
c’est que je vis des situations dans mon corps, dans tout mon être,
suggérées par certains mouvements, certains gestesje n’imagine jamais, je ne fantasme jamais, je les vis véritablement dans ma chair
je me projette entièrement dedans et une suite de gestes et de mouvements
peut faire naître en moi toutes les sensations dans leur continuité de l’action des ébats,
en même temps des deux côtés, aussi bien du côté de la femme que de l’homme,
surtout du côté de la femme comme je l’explique dans mon fil
car c’est du côté du féminin avant tout, qu’est le plaisirbien sûr c’est possible aussi parce que j’exploite les énergies qui sont au fond de moi,
qu’elles n’ont pas de sexe, ont en même temps les deux
et que je peux en faire ce que je veux, les tourner en sensations féminines, comme en énergie mâle,
selon les besoins du moment
mais cela a été un long chemin pour en arriver là,
je peux très bien obtenir des ondes féminines de mes parties génitales
et des ondes mâles de ma prostate,
parce que je suis délié de mon identité sexuelle durant la séance
et que je dialogue avec ma chair, au plus près, en totale complicitémais je crois que les deux exercices décrits au-dessus,
si cela t’intéresse, pourraient t’apporter des choses intéressantes,
d’abord la capacité de s’investir totalement corps et âme dans un geste, un mouvement,
cela éveille les énergies
et t’apportera le potentiel d’être emporté, de se laisser emporter et de vivre les situationset puis la redirection du mouvement de pénétration,
c’est mon mouvement fondamental,
bien que je le combine aussi en fait à peu près constamment avec la pression des cuisses sur mes génitaux,
ainsi la puissance et la richesse , sont maximales,
c’est un gros feuilleté très riche, très complexe,
fait de l’amalgame de nombreuses couches d’ondes sexuelles exsudés par mes génitaux, de vibrations de la prostate
qui est généré et poussé vers le reste du corps en se dispersanttu as besoin de bonheur dans ta chair, engage-toi de tout ton être
et essaie dans toutes les directions,
je sens que l’envie est là en toi
et que tu es prêt à t’investir de tout ton être,
je t’ai mis ici quelques pistes sur ma façon de fairebzoParticipantj’ai quelques deux exercices à te proposer, tu en fais ce que tu veux,
ce sont des exercices qui vont dans la direction de ma façon de pratiquer,
je ne sais pas s’ils te seront utiles
mais peut-êtrece mouvement pratiqué en-dehors du cadre des ébats,
on le voit parfois dans la rue effectué par des gens ivres, très vulgaires,
c’est le mouvement de la pénétration, du va et vient,
avec le bassin qui bouge langoureusement comme s’il entrait et sortait un sexe rigideeh bien ce que je te propose de faire, c’est chez toi, tranquillement à l’abri des regards,
ce mouvement, tu fermes les yeux, tu te laisses aller,
rien besoin d’imaginer,
juste tu commences ce mouvement, tu varies le rythme et tu essaies de te projeter entièrement dedans
comme si tu faisais vraiment l’amour,il faut que tu sois entièrement dans le mouvement,
qu’à la fin tu sentes totalement investi dedans,
fais le mouvement aussi lascivement, aussi langoureusement que possible,
que tu essaies de satisfaire une ou un partenaire avec tes mouvements de va et vient,
tes mouvements de pénétrationune fois que tu y es bien, que tu le sens bien, que tu arrives à être corps et âme dans le mouvement
comme si tu y étais,
on passe à la seconde phase,
tel que tu le faisais jusqu’ici tes allers retours,
tu les effectuais comme si la personne était en vis à vis de toi, extérieur, collée à toi,
on va dévié le mouvement de pénétration,
au lieu de se laisser diriger vers l’avant, vers l’extérieur dans le vide,
tu va le rediriger en toi, le faire monter en moi,
comme si tu te pénétrais avec chacun de tes allers-retourscomment faire?
tu démarres le mouvement exactement de la même façon,
la différence essentielle,
c’est qu’une fois entamé, au lieu de pousser comme devant toi un braquemart,
le faisant monter et descendre,
tu va enchaîner le démarrage du mouvement
avec une contraction dans la zone de l’anus, je ne donne pas d’instructions trop précises
pour que tu es la latitude de trouver tes marques par toi-mêmedonc tu démarres le mouvement de pénétration comme tu le faisais jusqu’ici
mais presque immédiatement tu enchaînes dans la foulée tout en continuant le mouvement une contraction
et le simple fait d’effectuer cette contraction, va faire dévier de sa course
le mouvement de pénétration et au lieu de continuer vers l’avant devant toi,
il va infléchir sa course et remonter en toic’est un mouvement à parfaire bien sûr, au début peut-être ce sera assez brouillon,
j’essaie de te donner des clefs ici
qui te feront comprendre quelques notions essentielles de ma façon de pratiquer,
tu en fais ce que tu veux , bien sûr
mais cela vaut peut-être la peine d’essayeravec ce mouvement dans le bassin, moi j’ ajoute aussi
le jeu des cuisses avec les parties génitales
mais peut-être est-ce prématuré, ton rewiring est encore loin d’être assez efficace
mais essaie aussi, on ne sait jamais, il peut y avoir un déclic fulgurantet puis bien sûr j’ondule, j’ondule beaucoup de tout le corps,
pas tout le temps, ce n’est pas systématiqueet enfin je me caresse beaucoup aussi, les seins, partout en fait,
important cela,
cela fait participer tout le corps à l’éveil des sensationsmais le plus important c’est ce mouvement dans le bassin,
c’est la base en fait de ma pratique,
avec les contractions, j’ai les vibrations de la prostate
et puis la sensation de pénétrationle jeu des cuisses et des bijoux de famille apportent les flots de volupté
je ne garantis pas que cela va fonctionner
car chez moi le rewiring est total et puis ma pompe à faire monter les énergies
est aussi efficace que possible
et puis j’ai éveillé le féminin progressivement sur de longs mois,
cela fait deux ans et demi, presque trois que je suis en route
mais tu n’as rien à perdre à essayercomprends bien ce que je cherches à te faire faire avec la première partie de l’exercice,
c’est très important, de pouvoir se projeter entièrement dans ce qu’on fait,
qu’on y crois totalement, qu’on s’investisse entièrement dedanssi tu parviens à faire cela, alors avec la redirection du mouvement en toi-même,
devrait être vécu comme un choc, un choc délicieux, dans ton bassinbzoParticipantOu encore?
bzoParticipantcher @Loulou, si je puis me permettre quelques conseils,
si tu n’es pas trop serré financièrement, achete-toi un ou deux autres masseurs en plus du Helix,
il est bon de varier, selon moi,
il est bon de répéter qu’un masseur peut faire grimper au plafond une personne
et n’avoir aucun effet sur une autre,
donc en ayant la possibilité d’alterner, tu augmentes sérieusement tes chances de réussiteje ne sais pas à quel point, tu es habitué aux jeux anals,
si tu es déjà habitué à des plus ou moins gros objets contondants,
personnellement je recommanderais en priorité le Progasm Junior
si tu n’es pas trop habitué aux gros joujoux
et sinon en priorité au nouveau Vice 2, il est gros mais tellement splendide
et puis il peut s’utiliser avec vibrations aussi,
bien que je te recommande surtout de l’utiliser sans, dans un premier temps en tout cassinon essaie aussi de te servir autrement de ton masseur qu’en “do nothing”,
plus de mouvements avec, va caresser ta prostate,
va la provoquer, la taquiner, la presser de tous les côtés,
sers-toi du masseur plus comme d’un sexe,
moi c’est comme cela que j’ai commencé à éprouver du plaisir avec,
le do nothing ne m’a jamais donné autre chose que du grand nothingil y a des gens qui ne sont pas fait pour cette technique,
il ne faut pas croire que c’est la seule façon d’aller agir sur sa prostate,
il y a des manières bien plus actives16 septembre 2019 à 22 h 20 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34937bzoParticipantchez moi, dès que je me suis dévêtu, et c’est souvent la première chose que je fais en rentrant,
cela éveille automatiquement toute une machinerie délicieuse en moi
je me sens avoir comme le corps d’une courtisane affleurant sous ma peau,
d’une courtisane prête à l’amour toujours, gourmande, accorte, désinhibée,
les courbes féminines que je sens à travers ma chair, attirent mes mains,
les invitent sans cesse à la balade par monts et par vauxma petite fente derrière, quand je l’effleure, quand j’y introduits quelques bouts de doigt,
comme c’est doux, comme c’est chaud, comme cela devient rapidement chaud bouillant, explosif,
cela semble tout de suite fondre dans mes entrailles,
cela semble tout de suite tournoyer dans mes entrailles
cela semble dégoulinant de tous les côtés de nectar soyeux dans mes entrailles
quand je sens ces petites souris curieuses et fureteuses en moidans mon bassin, je sens la mâle puissance du coup de rein qui engage tous les muscles,
je me sens un instant poussant le braquemart gorgé de sang,
griserie de le percevoir si dur, si dressé, si vibrant de tout cet embouteillage de sang,
griserie de le sentir s’enfoncer comme dans une petite brèche de chair surchauffée et tendre,
de sentir les parois soyeuses qui frottent la hampe,
les muscles qui se serrent dessus comme pour mieux le happer, mieux en sentir la forme,
mieux le sentir millimètre par millimètre essayer de s’enfoncer toujours plusen même temps, je sens ce vit si virilement dressé, gagnant du terrain en moi, montant dans mes entrailles,
comme il semble pousser de la soie chaude et frémissante devant lui,
elle me monte le long de la colonne vertébrale, s’enroulant autour tel un serpent ondulant
puis se répand comme un champignon grandissant à toute allure,
elle arrive jusqu’à dans ma tête,
pluie d’étoiles chaudes derrière mes yeuxune poitrine de femme, ses seins, semblent caressés, semblent palpés sans relâche,
pressés, effleurés, manipulés,
tantôt sans ménagement, tantôt avec la délicatesse d’une personne évoluant sur une couche de glace fragileje n’arrête pas chez moi, des amants ardents et inlassables sont à l’oeuvre,
ébats constants, imaginatifs, bref je me tripote sans arrêt,
il y a toujours quelque chose à faire en toute circonstance pour se procurer quelques ondes de plaisir,
pour se procurer au moins quelques nuages de volupté dans le bassin, aussi occupé que je sois à autre chose,
il me suffit d’un peu presser mes cuisses, par exemple,
en marchant cul serré, me dandinant, frotti-frotta, frotti-frotta,
il n’y a pas de limite à mon inventivité dans la débauche, dans la lascivité, chez moipressant avec constance et assiduité mes vieilles roubignoles,
comme elles sont douces, comme elles semblent ronronner comme des chatons entre mes jambes,
véritables petits éponges gorgées de volupté, je vous presse, je vous presse…
debout à l’arrêt, attendant que la bouilloire chauffe l’eau,
pour un peu que j’y ajoute quelques contractions et quelques caresses
et je suis déjà en train de jouir doucement, inlassablement,
manquant de me casser la figure à la renverse, tellement le plaisir m’a étourdi un instant,la technique est totalement gérée sans moi, je ne dois plus y penser du tout,
j’ai juste à laisser parler le désir, à le laisser m’emporter,
juste me concentrer sur les sensations, ne plus être qu’elles, entièrement ellescomme elles sont constamment ambivalentes,
je sens le masculin et le féminin sans cesse désormais à l’oeuvre,
5 à 10 % de masculin et le reste, féminin
mais c’est normal,
si par un tour de passe-passe comme il peut y en avoir dans les films de science-fiction,
on pouvait mettre dans un seul corps tout le plaisir féminin et tout le plaisir masculin,
eh bien ce corps se retrouverait avec ces proportions,
5 à 10 % de plaisir masculin et 90 à 95% de plaisir féminin,
telle est la suprématie en ce domaine comme en bien d’autres, de la femmecependant ces 5 à 10 % de masculin en moi, sont néanmoins absolument nécessaires,
ce plaisir que je qualifie d’androgyne,
l’est véritablement devenu, a commencé à être ressenti comme tel
à partir du moment où j’ai accepté le masculin aussi en moi durant la séance
et ainsi un équilibre subtil s’est établile masculin en moi durant la séance, c’est désormais un peu le sel et le poivre dans la soupe,
en plus il sert de détonateur au feu d’artifice aussi constamment
et puis il y a aussi cette griserie si mâle masculine de pénétrer,
de se sentir s’enfoncer avec son petit gourdin bien dur16 septembre 2019 à 21 h 17 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34935bzoParticipanthé hé, en ne m’autorisant pas d’écrire quoique ce soit par ici avant 21h,
j’ai vraiment réussi à couper le cordon
et à regagner du temps pour d’autres activités à la maison,
même plus de pratique en fait
mais surtout tous ces petits travaux qui s’étaient amoncelés
plus ma bibliothèque à fixer dans le béton armé du plafond et encore les travaux de finition dessus,
tout cela est bien en route désormais,
chaque jour j’effectue un petit quelque chose,
je ne veux forcer en aucune façon et essaye d’effectuer tout cela sans stress,
avec une bonne qualité d’exécution,
donc une demie heure , une heure, sans me presser, sans m’énerver,
à ce rythme dans un mois j’ai tout terminébzoParticipantEn réalité, peut-être que quelquefois je me perd dans des chemins sans issus.
Mais pour le moment, je ne sais pas détecter ces chemins qui n’aboutissent nul part.ce n’est pas un problème, bien au contraire, c’est ce qu’il faut,
comme je l’écris plus haut,
il faut parcourir les mille et un chemins de l’apprentissage, un par un,
99% sont des cul de sac, ne mènent nulle part mais il faut les suivre jusqu’au bout,
cela fait partie de l’initiationcette voie pavée d’amour que mon corps voudra bien me donner.
Cette philosophie de la recherche du plaisir prostatique pour s’aimer soit même
dans l’auto jouissance et d’exploser son corps à être de plus en plus amoureux,
certes c’est mon Graal.il me semble que comme moi,
tu cherches quelque chose de différent que le massage prostatique,
il ne s’agit pas juste de trouver de la jouissance, des sensations
mais une pratique qui engage tout l’être, une pratique plus extrême, plus totale,
qui rend effectivement autonome sexuellementBref, pour le moment je suis bloqué dans ma progression de l’auto amour jouissif de mon corps.
Il me faut de la patience, de la philosophie, de la pratique, du ressenti d’un moindre signe de progression…c’est sûr que tu en attends beaucoup mais fais bien attention que cela ne bloque pas ta progression,
ton attitude semble bonne , d’après ce qu’on lit dans tes messages,
j’espère que vraiment que tu fais le vide durant ta pratique
et que tu n’es bloqué par tes attentesJe suis entièrement de ton avis. Tant que je n’aurais pas fait la paix avec moi-même… le plaisir prostatique que je recherche restera vain.
je ne suis pas d’accord, je vis une situation assez identique à ce que tu viens par bien des égards
et cela ne m’a pas empêché de développer cette pratique
et de vivre aujourd’hui une aventure extraordinaire qui me permet de me remettre en cause,
questionne mes limites, explore des territoires inconnus en moi,
de vivre aussi une forme d’épanouissement sexuel,
d’être totalement rassasié dans ma chair,
qui m’apporte beaucoup d’apaisement, me rend plus sûr de moi, plus calme
et enfin qui m’a donné envie de retourner vers les autres, de chercher leur compagnie,
d’avoir à nouveau des relations sexuellesje crois au contraire qu’elle peut te sauver, tout comme elle m’a sauvé.
comme je l’ai déjà écrit, elle va injecter des doses massives de douceur en toi,
panser les plaies,
le ressentiment, les blessures, je connais cela aussi,
je crois au contraire que tu devrais te concentrer un maximum sur ta pratique,
qu’elle peut beaucoup apporter dans ta vie
et que malgré ton état de défiance et de ressentiment, tu peux y arriver,
il s’agit d’apprendre à s’aimer,
c’est surtout cela le problème,
tu n’aimes plus,apprends à t’aimer par l’intermédiaire de ta pratique,
découvre toute la magie, les trésors que porte cette chair,
tout le féminin qui est en toi,
éveille-le, apprends à aimer à travers lui, tu t’aimeras encore plus ainsi,
tu seras vibrant d’amour
et tu te réconcilieras avec toi-même,
cela ira de mieux en mieuxil faut juste faire l’effort de persister,
entrer en contact avec les secrets que cette chair porte,
il s’agit de le désirer de toutes ses forces
de le faire sentir à ce corps
pour qu’il ouvre les portes au fond de toi14 septembre 2019 à 1 h 05 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34837bzoParticipantcela fonctionne bien mon petit truc, de ne plus rien écrire avant 21h,
la preuve, 3 jours exactement que je n’avais plus rien mis dans mon fille premier jour a été un sevrage assez dur, plusieurs fois j’ai du faire un gros effort de volonté
pour ne pas me ruer et commencer à écrire
mais j’ai tenu et désormais je sens que le cordon est coupé,
cependant je reviendrais bien sûr,
des textes me viendront très certainement, j’attends d’avoir l’inspiration au bon moment,
c’est-à-dire après 21h,
pour l’instant rien ou pas grand chose, je ne force paspar contre le résultat escompté est bien là, depuis 3 jours j’ai bien avancé avec mes travaux,
un mois à ce rythme et tout sera terminé
et puis aussi je passe encore plus de temps avec ma pratique,
c’est un émerveillement constant, de ce côté,
je suis tellement loin, comme je suis loin
mais malgré cela, je me sens constamment en apprentissage
et je continue de progresser inlassablement,
cette escalade délicieuse n’a pas de fin,
cette quête voluptueuse réserve tellement de surprises,
débouche sur tellement de perspectivesles sensations sont vraiment comme un vin qui se bonifie, séance après séance,
ce plaisir me vient si naturellement, si spontanément
je me caresse vraiment comme deux amants
je serre un peu mes cuisses, j’effleure ma poitrine, je bouge lascivement un peu, à peine
et déjà je suis complètement parti, emporté par des flots délicieux,
c’est un miracle de chaque instant, de vivre des moments pareils,
qu’un tel bonheur puisse envahir la chairune sève ineffable circule partout en moi,
je me sens des racines qui descendent dans les profondeur à perte de vue
et je me sens un ciel à moi, mon petit ciel à moi que j’ai bâti de mes propres mains
et qui me connecte à de l’inconnude l’audace, mes amis, de l’audace et de la ténacité
car nous sommes vraiment comme un iceberg
avec tout un continent mystérieux immergé sous la ligne de flottaisonbzoParticipantparmi les débutants qui ont fréquenté ce forum
et je m’inclus dedans,
tu es très certainement un de ceux qui a vraiment la meilleure attitude,
la plus positive par rapport à notre pratique
et je suis persuadé,
qu’à moins qu’il y ait quelque chose de rédhibitoire, dans ta façon de pratiquer,
tu vas y arriver rapidementcependant n’oublie pas d’être sans cesse curieux, audacieux, expérimentant dans toutes les directions,
c’est ainsi qu’on force son destin, qu’on le forge à notre image,
vaut mieux faire cent mille erreurs,
que d’avancer sagement entre les clousdonc patience, attitude positive, c’est très bien
mais sois aussi curieux, sois expérimental, bouscule un peu les choses,
démène-toi, révolte-toi, impose ta volonté d’éprouver du plaisir,
va à la rencontre de ta chancebzoParticipantEt puis c’est trop, je suis envahi d’un plaisir, pourtant léger, mais qui prend tout mon être, ça m’oblige à me tortiller, à m’arc-bouter, c’est trop, je ne suis plus tout à fait là, sensation que si ça continue je vais tomber dans les pommes.
hé hé , c’est bon n’est-ce pas, le plaisir dans tout le corps,
je ne cesse de le répéter, c’est bien plus intéressant d’avoir cela, de développer cela, jour après jour
que d’être focalisé, voire obnubilé, par les super O,
surtout que cela évolue sans cesse, s’enrichit, se pare d’une infinité de nuances
nous emmenant vers des extases inoubliablestu m’as sérieusement inquiété avec cette phrase:
réussir à supporter, à apprivoiser ce voile de plaisir si doux si léger mais si puissant.
mais après avec cela:
amenant à la perte de contrôle, qu’il va me falloir apprendre à accepter
tu m’as rassuré, tu as bien compris comment cela fonctionne
il ne s’agit pas d’apprivoiser, de contrôler
mais bien le contraire, accepter de perdre le contrôle, comme tu l’écrisvois comme les femmes qui savent bien faire l’amour, s’abandonnent, se laissent aller,
se laissent entraîner en un clin d’oeil, levant toutes leurs défenses
c’est si bon d’abdiquer toute volonté,
de n’être plus qu’un fétu de paille entraîné par la volupté, par les sensationsj’admets, ce n’est pas inné à nous autres hommes, pour la plupart,
on est dans la retenue puis on explose, voilà
mais une fois qu’on a saisi ce mécanisme de tout laisser aller,
de ne plus être qu’un jouet entre les mains du plaisir,
on s’en délecte, c’est si bon, de ne plus devoir être fort, résister, tenir,
non, juste se laisse emporter, ne plus rien être d’autre que ce plaisir qui nous envahit de plus en plus partout,
jusqu’au plus profond de notre êtreen tout cas bravo, tu prends vraiment le bon chemin,
tant de prostatonautes en restent juste aux chapelets d’orgasmes,
agrémentés de temps à autre d’un super O,
alors qu’au delà il y a ce plaisir plus feutré, plus riche, plus coloré
qui peut être ressenti dans tout le corps et qui monte en puissance d’une façon incroyable,
variant à l’infini jour après jour,
nous emmenant souvent dans des territoires inconnus de nous-même dans des extases mémorables11 septembre 2019 à 0 h 18 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34816bzoParticipantêtre en même temps un homme et une femme en train de se faire l’amour,
c’est le plaisir androgyne,
un petit miracle de chaque instant, tout en lascivité et en volupté, à vivre dans sa chair,
percevant en même temps des deux bouts du dardcueillir les fruits d’une longue double éducation sexuelle dans un même corps,
c’est l’histoire du arroseur arrosé, version trash,
c’est l’histoire du pénétrant pénétré,
au plus fort il pénètre, au plus fort il est pénétré,
au plus fort il est pénétré, au plus fort il pénètre,
une fois que c’est bien huilé, cette histoire,
cela devient diaboliquechaque geste, chaque mouvement, chaque position, chaque attitude, du sexe
a du être patiemment appris, mis bout à bout comme un puzzle,
l’action est comme une toile à tisser dans sa chair,
jusqu’à ce qu’elle prenne vie, devienne autonome, fluide, riche, variée,
c’est comme une cape magique dont on se revêt progressivement,
modelant totalement notre réalité durant la pratiquej’aime,
comme ces mots résonnent en moi,
ma chair fleurit, ma chair s’épanouit,
j’aime,
l’éblouissement radieux de l’amour est en moi,
je n’aime pas quelqu’un,
juste j’aime,
je sens tant de puissance en moi, je sens tant de douceur en moi,
j’aimel’important, c’est de s’offrir,
d’être une offrande de tout son être dans l’instant
et en même temps de prendre ce qui est offert, de le prendre de tout son être,
le désir permet tout cela,
j’aime9 septembre 2019 à 22 h 31 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34811bzoParticipantdeux fois dans ma vie, j’ai connu un sentiment d’absolue liberté
il y a très longtemps quand sur le pont de mon voilier,
je naviguais en solitaire (déjà), c’était en Méditerranée, je me souviens,
j’étais parti en direction de l’Egypte, le canal, je voulais faire un tour du mondeil faisait nuit,
je devais être au large de la Sardaigne,
le bateau était toutes voiles dehors sous pilote automatique,
j’étais couché sur le pont, au-dessus de moi des milliers et des milliers d’étoiles,
j’avais le vent qui roulait doucement sur la figure,
plus rien ne me retenait à rien, le port le plus proche était loin, à perte de vue des vaguesdans les yeux, j’avais ce spectacle de l’immensité du firmament
parsemée de tâches scintillantes, de tâches lumineuses,
la mer me tenait dans sa paume comme un gentil géant,
j’avais son doux et puissant murmure dans les oreilles qui me berçait,
moments magiques, moments d’éterniténu sur mon lit comme sur le pont d’un bateau,
entier à nouveau, complet à nouveau, rondeur parfaite des moments,
toutes voiles dehors à nouveau sur le grand océan,
sensation de liberté totale, sensation d’avoir tout laisser derrière soi,
affranchi du sexe de mon corps, vivant le masculin comme le féminin comme ils viennent,
délié de toutes entraves, dialoguant au plus intime de moi-même,
dialoguant avec ma chair, dialoguant avec mes abysses,
baignant comme dans une source de haute altitude, puisant dans mes énergies les plus intimes,
désirant sans aucun tabou, désirant sans aucune limite, désirant sans aucune entravebzoParticipantil y a des tas d’autres sites qu’Amazon qui le vendent.
fais-le livrer à un relais où tu pourras aller le chercher
bzoParticipantje ne m’avancerais pas à te donner des conseils pratiques,
ma façon de pratiquer, étant tellement éloignée de la manière qui est pour l’instant, la tienneoui le parcours est en dents de scie,
il faut parfois pour certains s’armer de beaucoup beaucoup de patience,
tu nous as compté ton histoire, tu espères pour beaucoup de ce en quoi tu t’es engagé,
attention de bien tout laisser au vestiaire,
l’instant doit être vierge de toutes attentes,
ton désir est encore fragile, il s’éteint comme une flamme fragile au moindre soufflepersévérer, s’entêter, à défaut de savoir comment et vers où s’orienter,
est la meilleure clef que tu ais entre tes mains pour l’instantse lâcher, se laisse emporter, sont juste des mots, des voeux pieux, pour l’instant au stade où tu es,
il faut comme pour le vélo,
sentir avec son corps à un moment donné le possible équilibre, la stabilité qu’il y a moyen d’atteindre en pédalant,
se lâcher, se laisse emporter, à un moment donné, tu vas sentir leur voie dans ta chair
et tu vas pouvoir t’y engagerbon courage, dis-toi bien que tu peux y arriver,
laisse parler ton désir, rien d’autre8 septembre 2019 à 1 h 03 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34804bzoParticipantje comprends bien tes blessures et ton ressentiment
et le jour où ta pratique va prendre de la consistance,
cela va te mettre aussi beaucoup de baume là il faut
pour calmer tes douleurs, apaiser l’aigreur, prendre de la distance
par rapport à tout ces désillusions que tu as vécuesinvesti-toi à fond dans ta pratique, cela en vaut vraiment la peine,
elle peut faire le poids pour t’aider à vraiment mieux vivre,
tu vas redécouvrir l’amour, la puissance de l’amour
sans qu’elle soit projetée vers une personne,
juste irradiant en toi, progressivement avec de plus en plus de puissanceet puis cela donne une belle raison d’être bien ici bas avec son corps
une fois que cette exploration démarre sérieusement
et qu’on devient véritablement un aventurier aux confins de soi-même,
c’est très gratifiantcependant n’idéalise pas, comme je l’ai déjà écrit,
cela ne remplace rien du tout, cela ne fait rien oublier,
c’est juste différent, totalement différentc’est totalement auto-centré certes mais quelque part dans l’auto-centrement, chez moi en tout cas,
j’ai retrouvé les autres, parce que quelque part on est tous pareils, fait du même bois
et atteindre son noyau, atteindre ses énergies vitales, c’est trouvé les autres aussimoi cela m’a donné envie de faire l’amour,
avec moi-même à la pelle, tout le temps
mais aussi avec d’autres
mais à la façon qui est la mienne désormais, comme je l’écris au-dessus,
je ne sais pas si cela possible
mais je vais essayersurtout, ne te laisse pas faire, ne te laisse pas enfermer dans ta rancoeur,
la personne qui en pâtit le plus, c’est toi,
pour cela aussi ta pratique va t’aider,
elle va injecter de la douceur dans les engrenages à des doses de plus en plus massivesmais patience, comme tu l’écris aussi,
il y a tout un cheminement à faire,
on ne peut pas sauter les étapes parce que justement
c’est un vrai chemin de découverte et d’épanouissement,
cependant pratique autant que tu peux, il n’y a aucun risque d’overdose,
au plus tu pratiqueras , au plus tu as des chances d’y arriver plus vite,
je te sens vraiment avide et dans le besoin,
aussi n’hésite pas à t’investir à fondEt bien voila. Bye bye la nostalgie des courbes gracieuses et sensuelles de nos trente ans d’une femme à la croupe
tellement généreusel’un n’empêche pas l’autre,
je suis totalement rassasié sexuellement, comblé
mais tout ce féminin éveillé en moi, m’attire désormais irrésistiblement vers les femmes,
j’ai envie de voir leur plaisir, de sentir leur plaisir, de le partager en moi, de le vivre en moi,
avec leur corps collé au miencrois-moi, on devient autonome sexuellement
mais en même temps, pas vraiment car on est de plus en plus attiré vers d’autres,
hommes et femmes indifféremment,
enfin c’est mon cas,
peut-être chez toi, quand tu seras à un stade avancé, tu seras totalement content dans ton coin
sans aucune envie de revivre l’amour avec autrui7 septembre 2019 à 21 h 47 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34801bzoParticipantje ne me lasserais jamais de l’écrire,
un de mes doux secrets, un de mes volcaniques secrets
et puis cela peut-être pourra être utile un jour à quelqu’un,
quelqu’un qui ressent comme moi à un moment donné en lui
le désir de s’engager dans cette voie tellement spéciale, tellement incertaine au début,
lire mon témoignage, le témoignage de quelqu’un qui a été par là avant lui
lui apportera de la confiance, de la résolution, pour continuerle composant de base de ce corps d’homme
programmé à la naissance pour ressentir au masculin,
c’est une chair qui elle, n’a pas de sexe,
n’a pas de sexe et en même temps peut avoir les deux,
est capable de ressentir tout le spectre des sensations masculines,
comme tout le spectre des sensations fémininesnotre corps d’homme tel qu’il est programmé pour ressentir,
ne se sert que d’une toute petite partie du potentiel qu’il a à sa disposition,
tout cela je le formule aujourd’hui avec précision, clarté, arrivé au stade où j’en suis arrivé,
pour moi c’est une évidence qui ne fait aucun doute,
compte tenu de ce que je vis tous les jours dans ma chair durant ma pratiquece plaisir androgyne, tel que je l’ai développé, tel que je le vis si totalement désormais,
il s’agissait de contourner cette programmation liée à notre corps d’homme,
de descendre plus bas, directement au niveau du composant de base,
d’apprendre à dialoguer avec cette chair
et ainsi au fur et à mesure de ma progression,
commencer à percevoir un spectre de plus en plus augmenté de sensationson n’est jamais au bout du processus
mais je suis tellement loin, suis arrivé tellement loin
et ne vois plus autrement mon plaisir qu’ainsi,
même si un jour, j’aurai à nouveau des relations sexuelles avec d’autres,
une fois qu’on a goûté à cette profusion inouïe, perçue dans tout le corps,
à toute cette mer de soie mouvant en soi dès qu’on se met en action,
je n’envisage plus la sexualité autrementcette puissance tellement douce, tellement riche, à l’oeuvre en moi,
je veux la vivre le plus possible, aller le plus loin possible,
tout seul ou avec d’autres,
ainsi et pas autrement7 septembre 2019 à 9 h 43 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34795bzoParticipantdorénavant je n’écrirais plus de messages avant 21 heures
en effet je me suis rendu compte que ce qui mangeait mon temps à la maison
et m’empêchait d’avancer avec mes multiples petits travaux + achèvement et finition de ma bibliothèque,
ce n’étais pas ma pratique, ma chère pratique, beaucoup moins du moins,
que le temps que je passais pour bloguer mes péripéties érotico-exploratrices, sur ce forumaussi j’ai pris cette décision que je crois saine, de continuer de lire
mais de ne plus rien écrire avant 21 heuresje prends la peine de le signaler, comme cela si je me contredis et trahis ma résolution,
ce sera au vue et au su de mes millions de lecteurs sur cette planète et aux alentours,
je leur demande d’ailleurs de m’aider éventuellement
et de me le reprocher de vive voix si jamais je faillis dans ma résolution,
qui je l’espère, va contribuer décisivement dans ma tentative
de désengorger le pipeline de cette foultitude de tâches de bricolages divers qui se sont accumulés
et qui m’empêche d’ailleurs de profiter pleinement ces derniers temps de mon appartement
avec toutes ces statuettes, tableaux, vases divers,
posés n’importe où, à gauche et à droite, où il y a de la place,
ainsi que des dizaines de livres empilés aussi n’importe comment, etc, etcun magnifique plafonnier design (https://fr.aliexpress.com/item/32840244036.html?spm=a2g0o.detail.1000023.15.4ffd1f00SXVsCE)
que j’ai monté, posé sur la table du salon,
qui traîne là depuis un certain temps,
au lieu d’avoir rejoint sa place au-dessus de mon lit7 septembre 2019 à 1 h 12 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34793bzoParticipantj’enrichis toujours mon vocabulaire de nouveaux mots,
j’apprends toujours plus les nuances de cette langue étrangère
que ma chair m’a fait entrevoir un jourj’en avais immédiatement pressenti l’infini richesse, la sensualité sans bornes,
je me suis mis à la décrypter, à en apprendre les bases patiemment,
me voilà aujourd’hui parlant couramment une langue étrangère dans ce corpslangue étrangère dans ce corps mais pas étrangère à ma chair,
elle lui parle, comme elle lui parle, tant de complicité, tant d’intimité,
tant de douces sonorités, tant de riches nuances, ,
langue chantante, langue dansante tout en vibrations et en frémissements,
comme j’ai appris à converser avec mes abysses,
divin enlacement de tout mon être, avec lui-même,
le cercle parfaitl’amour s’est éveillé dans toute sa splendeur
et brille comme un soleil sur l’horizon dans ma chairbzoParticipantet ceux qui resteront à jamais prisonniers des interdits imposés par leur culture, on peut raisonnablement estimer que plus de 200 000 hommes devraient participer avec bonheur aux échanges de notre forum et être touchés à leur tour par la grâce de l’orgasme prostatique
200 000 hommes sur 900000? je suis d’accord avec @loulou, c’est bien trop optimiste,
c’est vraiment sous-estimer le poids des interdits, des préjugés, des tabous,
quelques dizaines de milliers tout au plus et encore,
les plaisirs anaux sont plus acceptables, beaucoup se tourneront plutôt vers ce genre de jeuxplus acceptables car ils entrent dans une case, il y a moyen de les ranger,
alors que les pratiques prostatiques n’entrent dans aucune case, elles effacent les frontières,
pratiquées aussi bien par des hétérosexuels, des solitaires comme moi ou par des hommes mariés,
heureux ou malheureux en couple,
ainsi que par des homosexuelsvieux, jeunes, elles vont aussi à l’encontre de la croyance bien établie
que les pratiques en solitaires, sont des pratiques de perdantsde plus le plaisir perçu, rend trouble aussi certaines autres frontières, la puissance du plaisir,
la capacité de multiplier des orgasmes, semble complètement sortir du cadre du plaisir masculin,
obligeant à remettre en question et à redéfinir nos connaissances dessusil perturbe le récit officiel sur la sexualité masculine, il le bouleverse, le contredit
de plus il épanouit réellement, or l’épanouissement, ce n’est pas bon pour le commerce,
les gens épanouis, équilibrés, satisfaits de leur sexualité, dépensent moins,
ont moins le besoin de courir après des chimères et des satisfactions passagères6 septembre 2019 à 8 h 01 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34778bzoParticipantle plaisir est comme un long fleuve tranquille en moi,
son cours si puissant et si doux, je le mets en pause, je le remets en route,
dès qu’il se remet en route, c’est comme s’il ne s’était jamais arrêtélent kaléidoscope de soie chaude dans mes veines,
sa régularité calme est comme une piste de décollage
d’où s’élancent toutes sortes de danseurs sur la piste de l’instant,
me traversant comme des éclairs de leur chorégraphie brève et variée à l’infinijuste ressentir cet élan amoureux de tout mon être,
cet envol dans ma chair de toutes mes énergies profondes,
douce communion, vibrante communion, dans l’instanttout autour du noyau de la terre,
l’orbite ardente, l’orbite brève, des amants
comme des libellules un instant6 septembre 2019 à 0 h 42 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34777bzoParticipantse faire l’amour,
ce n’est pas juste une question de se procurer du plaisir,
c’est aussi et peut-être avant tout sentir un élan amoureux en soi,
c’est sentir les énergies de nos profondeurs dansant joyeusement en nous,
c’est être investi corps et âme dans l’instant
avec toute son ardeur, toute sa fragilité, toute son animalité et toute sa douceur,
c’est tenter de vivre une communion dans sa chair6 septembre 2019 à 0 h 26 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34776bzoParticipantau fond tout mon parcours depuis des mois à consister
à apprendre à faire l’amour avec cette chair irriguée par le féminin,
et puis à apprendre à faire l’amour à cette chair irriguée par le fémininune double éducation sexuelle,
cette chair comme si elle était entre mes bras,
comme si je la pénétrais avec mon pénis,
cette chair, comme si j’étais entre ses bras,
comme s’il me pénétrait avec son pénisle plaisir androgyne,
c’est la chair capable de se contenter elle-même,
capable de s’emplir en même temps de tout le plaisir féminin et de tout le plaisir masculin,
capable d’atteindre des moments fusionnels sans équivalent5 septembre 2019 à 21 h 51 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34775bzoParticipantil y a une couche plus ou moins épaisse de pensée
qui nous sépare quasi constamment de nos sensations quand elles passent dans notre chairparvenir un instant à la pousser de côté, à l’éteindre,
c’est se retrouver soudainement avec la sensation comme affluant, nous enrobant dans ses eauxau plus longtemps vous parvenez à rester sans cette production babillarde, verbeuse, de votre moi pensant,
au plus les sensations s’imposent à vous,
sont présentes avec de plus en plus de force5 septembre 2019 à 19 h 48 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34774bzoParticipantla première de la journée,
particulièrement courte mais tellement tellement délicieuse,
je fonctionne de plus en plus durant mes séances en mode force tranquille, pas pressé pour un souje n’ai plus rien besoin de me prouver,
je n’ai même plus le besoin d’éprouver tout le temps du plaisir durant la séance,
juste être là, radicalement différemment, vivant radicalement différemment ce corps,
percevant soudainement toute une étrangeté, tout une luxuriance, prêtes à se déployer dans ma chair,
percevant toute une immensité, à ma portej’apprends de plus en plus à déguster ces moments
où je me sens comme moteur démarré mais encore à l’arrêt,
je traîne même ainsi de plus en plus longuement,
me sens en moi comme dans un nid douillet,
juste faisant montant les énergies de mes profondeurs,
en faisant juste assez pour avoir cette sensation que le féminin m’irrigue déjàon ne sent plus ses cloisons habituelles,
on ne sent plus l’échafaudage du masculin,
on sent une telle puissance dans sa chair,
comme si elle était habité par un moteur, déjà frémissant, déjà vibrant, prêt à vrombir,
sensation que des ailes lui ont poussé qui n’attendent qu’un signal,
sensation d’être habité par une magie prête à se mettre en route à tout instantjuste sentir toute cette machinerie délicieuse déployée en moi, vibrant en moi,
sentir en même temps toute son incroyable puissance et toute sa incroyable douceur, dans ma chair,
sentir tant de bienfaits prêts à se déverser,
me plonge dans une griserie ineffable4 septembre 2019 à 20 h 00 min en réponse à : Sondage : intéressé par un atelier plaisir prostatique en PACA ? #34764bzoParticipantj’ai raté finalement ces deux volumes des histoires érotiques de La Fontaine
par contre, moments divins aujourd’hui chez ce bouquiniste,
je suis tombé sur les volumes complets et en très bon état de la correspondance de Marcel Proust,
21 volumes en excellent état pour à peine 69 euros,
je me suis jeté dessus comme un affamé,
alors que je les vérifiais un par un, j’ai déjà vu un autre amateur qui lorgnait dessus,
je lui ai lancé un regard mauvais signifiant de garder ses distance,
quelle splendide aubaine,
quand je serais à la retraite, je vais me régaler avec cela,
Proust, mon cher Proust, mon écrivain préféré, je veux savoir tout ce qu’il a écrit,
tout ce qu’il relate de sa vie et de son oeuvre dans sa correspondance,
désormais je pourrais le faire avec ces 21 volumes très raresquelle affaire en plus j’ai faite, une recherche Google permet de se rendre compte
que cette correspondance complète en bon état est proposée un peu partout entre 900 et 1000 euros,
c’est une édition devenue tellement rarearf, désolé, cela n’a rien à voir avec un atelier prostatique en Paca
bzoParticipanteuh, tu ne vas pas commencer à me vouvoyer
J’avais utilisé la deuxième personne du pluriel
parce qu’en fait, je m’adressais à tous les intervenants de ce fil,
c’était un vous généralmerci pour les compliments quant à ma plume
je me sens encore capable d’aimer, capable de m’enflammer, d’être un amant,
passage ou au long cours,
avec les petites pilules aidant,les performance ne sont plus vraiment un problème, il me sembleje ne me sens pas nostalgique, juste décalé,
je suis descendu du train à un moment donné, il y a longtemps, il a continué sans moi,
je ne retrouve plus mes marques,
il faudrait que je me remette dans le bain
mais c’est plus facile à dire qu’à faire
quand on est resté longtemps dans la solitudetous les gens que j’ai connus, tout mon cercle de connaissances,
sont soit morts, soit habitent dans une autre ville, un autre pays,
soit on s’est fâché et totalement perdus de vue,
en fait il ne reste personne ,
j’ai très bien réussi mon opération isolement, entreprise à un moment donné de ma vieje travaille dans un milieu dont je ne partage pas les valeurs, les gens sont sympas et ouverts
mais on ne fonctionne pas de la même manière,
je suis un vieil anar célibataire, qui ne jure que par l’art et la littérature,
avec un passé fortement bohème, un peu aventurier par moments, à d’autres même vagabond
puis j’ai plongé dans la dépression et l’isolementeux ce sont des petits bourgeois pères et mères de famille, à la vie bien ordonnée, abonnement Netflix
certes bien sympathiques, ouverts, intelligents, progressistes pour la plupart,
mais on ne vit pas dans les mêmes mondes, on n’accorde pas de l’importance aux mêmes choses,
en d’autres mots, je n’ai aucune envie d’aller plus loin dans mes relations avec euxOh bien sûr que si, à notre âge, nous pouvons encore vivre ces moments
inqualifiable d’un peau à peau pour entretenir la nostalgie d’un corps de femme jeune et voluptueusedéguster des yeux les jeunes femmes dans la rue,
leurs magnifiques corps évoluant dans l’espace avec tellement de grâce et de sensualité
mais je pensais plutôt à aller vers des femmes d’âge mûr,
elles peuvent être tout aussi attirantes, que des bien plus jeunesil y a les besoins du corps
mais il y a aussi les besoins de l’esprit
et là, très clairement je m’y retrouve beaucoup plus facilement
avec quelqu’un dont l’âge est plus proche du mienAlors à quoi bon se torturer l’esprit. Le passé restera le passé. Mais nous avons une énorme chance.
Aujourd’hui, prenons le comme le premier jour de notre vie et projetons nous vers l’avenir.
Adieu le passé. Découvrons tout l’Amour et l’érotisme que notre corps a à nous prodiguer. Sans tabous dans
notre alcôve secrète.je ne me torture pas l’esprit,
je constate que désormais que ma pratique est tellement développée, qu’elle déborde de tous les côtés
et que mon désir se réveille systématiquement au contact des autres
et que j’ai de plus en plus envie de faire l’effort nécessaire d’aller vers des gens
mais je ne sais pas par où commencerj’ai accès désormais sans limites à mes énergies profondes durant mes séances,
elles montent en moi comme un torrent, comme une fontaine, selon les moments, selon mes besoins
mais ce plaisir, cette félicité, cette volupté sans bornes,
je sens que je suis aussi capable de les éveiller et de les vivre avec quelqu’un d’autre,
tellement ils sont facilement à ma disposition,
j’ai vraiment envie de tenter l’expérience,
peut-être ce sera un échec de ce point de vue,
je ne le saurais que si j’essaie4 septembre 2019 à 14 h 11 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34759bzoParticipantj’ai remis un caleçon chez moi,
sans cela c’est impossible pour moi de travailler,
les contacts entre mes couilles et mes cuisses allument directement un tel doux brasier en moi,
que je n’arrive pas à me concentrer sur mon travail
et il y a pas mal de choses qui se sont accumuléesdivers supports à accrocher au mur, pour mes statuettes, mes vases, des tableaux,
la bibliothèque à fixer au plafond plus travail de finition
plus encore quelques autres menus exercicesj’ai complètement perdu l’habitude de travailler avec mes mains
et je suis à présent programmé quand je suis à la maison
pour me consacrer entièrement à ma pratique et à mes loisirs littéraires, cinéphiliques, etcje dois faire un gros effort sur moi-même pour arriver à terminer tout cela,
d’autant plus qu’il y a pas grand chose en fait
mais c’est du travail de précision et un peu de patiencedonc, caleçon et abstinence de quelques heures pendant quelque temps,
bien qu’en fait je me suis rendu compte hier
que même habillé, j’y arrivais, en me caressant à travers les tissus, ondulant ainsi,
pressant mes cuisses contre mes bijoux de famille dans le pantalon,
c’est moins puissant mais il y a une charge érotique différente,
plus indirecte, plus en suggestions, la sensation de pratiquer en catimini4 septembre 2019 à 14 h 04 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34758bzoParticipantma chair quand elle est habitée par le féminin, comme je l’aime, comme elle s’aime
4 septembre 2019 à 10 h 37 min en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #34757bzoParticipantce n’est pas mon corps que je caresse
mais ma chair,
ma chair habité par le fémininje la vois bouger langoureusement sous mes doigts,
je vois ces seins, gonflés par le désir, aux pointes dures,
je sens mon bassin tellement empli de lascivité,
comme habité par une houle enivrantema bouche et ses alentours immédiats,
où j’aime tellement passer les doigts, que j’aime tellement caresser,
qui laisse échapper gémissement après gémissement,
j’aime sentir dans ma paume, mon souffle chaud, mon souffle ardent,
de plus en plus précipité, de plus en plus haletantcomme toute cette soie dans ma chair, m’enflamme,
douce et frissonnante vague après douce et frissonnante vague,
de temps à autre une lame plus abrupte, comme en accélérant, me traverse, semble me fendre,
je me mets à fondre comme du beurre sur son passage,
du beurre chaud qui se répand, qui coule partout, cela dégouline, c’est dense, là-dedans,
le plaisir me colle aux cellules, les embarque faire un tour,
tout est sens dessus sens dessous, cela tournoie, cela zigzague,
cela jouit sans discontinuitébzoParticipantcela me fait plaisir de vous lire,
on ne se connait pas vraiment mais au fond vous m’êtes plus proche à bien des égards
que tous ces gens que je côtoie au travail, avec lesquels je plaisante, je passe la journée,
avec lesquels je me concentre sur des projets inutiles, idiots,
bien que pris très au sérieux par tout le monde,
pour lesquels la ville de Bruxelles alloue un budget colossal,
ils assurent mon gagne-pain,
encore 5 ans et je suis à la retraite, vivement ce jourvous m’êtes plus proches parce que nous partageons quelque chose de rare, quelque chose de tellement intime,
nous avons un secret en commun, peu avouable,
nous vivons, chacun à son niveau, des expériences qui se passent au plus intime de notre chair,
des expériences extrêmes, qui engagent la totalité de notre être,
qui questionnent le fondement et les fondamentaux de l’homme,
qui nous font vivre des sensations d’une puissance rare et connaitre des degrés de plaisir
qu’on attribue en général qu’aux femmestout cela fait de nous des complices dans le vice et le libertinage, à distance,
cela tisse des liens, tous ces échos montant du plus profond de nos chairs
que nous évoquons par ici entre nousje mentirai si je disais que j’ai la solitude 100% heureuse,
elle est riche , disons, formidablement riche,
d’abord l’art, la culture, en solitaire, ont sauvé mon esprit, mon coeur
et ces dernières années, ma pratique a sauvé mon corps, ma vie sexuelle
et puis tout ce que je porte, tout ce que j’ai éveillé en moi, dans mes abysses,
commence désormais a avoir une influence majeure dans mon quotidien aussi,
je change, je me bonifie, je m’ouvre,
à force de se faire du bien, de s’injecter des fortes doses de plaisirtout seul chez moi, je suis comme dans un nid, mon bonheur est complet
mais dehors quand je vois toutes ces merveilleuses femmes,
j’ai immédiatement envie de goûter à nouveau à leur peau, d’embrasser leurs seins,
de voir leur magnifique corps nu, svelte, souple, aux courbes tellement désirables,
leur sexe, ce fruit chaud et fendu, tellement appétissant entre leurs jambesêtre désiré par l’une d’elle, sentir ses bras chauds se refermer sur moi
entendre ses gémissements emplir mes oreilles,
sa bouche humide entrouverte sur mon cou,
ses doigts glissant sur moi, boire dans ses yeux le plaisir qui monte,
qui semble en jaillir comme de deux sources fraîchescela me manque maintenant tout cela,
cela ne m’a pas manqué pendant de nombreuses années
mais désormais cela me manquegrâce à ma pratique, sans elle le désir d’une autre ou d’un autre, n’aurait jamais été réanimé
mais le féminin est devenu tellement ample et ardent en moi,
je le sens avec des envies d’enlacer, de sentir à travers ma peau, d’autres peaux,
des envies de fourrer mon nez dans des sexes de femme, de goûter aux dards des homme aussi,
d’en avoir la bouche emplie de temps à autre,
je suis devenu goulu, avide, lascif, tellement lascif,
j’ai un océan de lascivité en moi qui ne demande qu’à se réveiller à tout instant,
ma pratique me satisfait pourtant, m’épanouit, o combien!
mais il y a aussi désormais un désir d’autres corps, d’autres peaux, d’autres sexes
quand je sors de chez moi, chez moi jamais, j’oublie complètement, je n’y pense même plus,
mais le contact d’autres, éveille du désir tout de suite en moi désormaismais je me sens incapable de faire les pas qu’il faut,
j’ai oublié, je n’ai plus les codes, en plus je me fais vieux,
les endroits que je fréquentais, ne sont mêmes plus ouverts,
pour tout dire, on a changé de siècle, on a changé d’époque, depuis mes dernières aventures amoureuses,
on a changé d’époque, les moeurs ont changé, on parle librement de fellation à la télévision
mais la chair me semble plus triste, plus facile mais plus triste, en général,
on va chercher son plaisir, plus qu’essayer d’avoir du plaisir avec l’autre, j’ai l’impressionquand je passe à côté d’une femme qui éveille du désir en moi,
je sens bien que le masculin s’échauffe extraordinairement en moi
mais aussi le féminin,
je sens tout ce que je porte en moi, s’enflammer,
je dois avouer que c’est assez vertigineux comme sensation,
je ressens véritablement un vertige physique
quand je passe à côté de certaines femmes, je sens des gouffres délicieux s’entrouvrir en moi,
toutes des zones s’embraser qu’habituellement je ne ressens que chez moi durant ma pratique
et c’est en même temps en tant que homme qu’en tant de femme que j’ai envie de faire l’amour désormaisje ne sais pas si je pourrais trouver dans les temps qui me sont encore impartis
quelqu’un d’assez ouvert d’esprit, quelqu’un d’assez avancé dans le domaine du libertinage,
étant donné à quel point j’aurai besoin d’être pris en main comme un débutant dans un premier temps,
de trouver quelqu’un de suffisamment généreux
pour accepter que mes premières retrouvailles avec un autre corps,
ne soient qu’une suite ridicule de balbutiements et d’hésitations dignes d’un adolescent timide qui découvre l’amourne riez pas mais je voudrais sentir le féminin en-dehors de moi et le féminin en moi,
comme joints l’un à l’autre, ne faisant plus qu’un
je voudrais atteindre ce but en me consacrant entièrement à ce corps féminin collé au mien,
en lui portant toute l’attention dont je suis capable,
en me mettant corps et âme à son service, au service de son plaisir,
parvenir à sentir à quel point, ce féminin enflammé, ce féminin embrasé, grâce à moi, tout contre moi,
est identique de ce que je porte dans mes abysses,
qui est désormais tellement éveillé en moi, tellement épanoui, tellement florissant,
que je suis capable d’invoquer, d’en être entièrement envahi,
en bougeant le petit doigt et le cul légèrement
et qui je suis sûr, par un phénomène de vases communicants
sera là entièrement dans mon corps, tout aussi enflammé, tout aussi embrasé,
volant de concert -
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