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  • #34149
    Andraneros
    Participant

    Réponse sur la méthode
    (le « edging » permet d’)

    effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation… on fait comment ?

    Il s’agit de stimuler le pénis comme on le ferait pour obtenir une éjaculation mais de le faire avec comme objectif prioritaire de ne pas éjaculer. Cette stimulation n’est donc pas une « simple partie de plaisir » mais un véritable exercice d’autant plus difficile qu’on s’applique à s’approcher le plus près possible du point de non-retour. Cet exercice demande
    – concentration, pour analyser ses sensations et apprendre à les reconnaître, et
    – maîtrise de soi, pour prendre le contrôle de réactions musculaires initialement activées en mode réflexe.

    C’est la répétition en cycles de plus en plus longs des stimulations et du renoncement aux contractions éjaculatoires réflexes, véritable entraînement prolongé sur des semaines ou des mois selon les pratiquants, qui permet peu à peu de ne plus subir ces contractions éjaculatoires tout en restant soumis aux stimulations et en maintenant un niveau de jouissance très intense.

    La répétition de cet exercice permet au pratiquant de prendre conscience des tensions musculaires que fait naître la montée du plaisir et d’apprendre à les relâcher. Dans un premier temps on n’y parvient pas, puis on y parvient mais au prix de la perte du plaisir ressenti (on se remet à zéro) ; peu à peu on parvient à réduire les poussées éjaculatoire tout en maintenant la sensation d’un plaisir de plus en plus intense.

    (le « edging » permet d’)

    améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance… on fait comment ?

    L’exercice ainsi répété avec concentration, toute son attention étant dirigée sur le bas-ventre, on finit par prendre conscience des états de tension qui s’installent dans cette région avec la montée du plaisir. On découvre que cette région n’est pas uniforme telle que je la ressentais en commençant mon cheminement.

    On découvre qu’elle se décompose en zones plus localisées, la base du pénis, l’anus, la base du ventre juste au dessus du pénis, la zone rectale et peu à peu la prostate elle-même. On commence à percevoir que des contractions peuvent apparaître sur l’une et non sur l’autre, on commence à percevoir qu’on peut détendre l’une et contracter l’autre. On prend conscience des autres contractions associées à la montée du plaisir, On prend conscience qu’on peut agir sur chaque type de contractions indépendamment des autres.

    C’est une pratique raisonnée et systématique qui permet de découvrir en détail, de bien individualiser et enfin de contrôler des réactions initialement noyées dans l’ensemble psychomoteur réflexe qu’est la montée du plaisir sexuel jusqu’à l’éjaculation. La répétition assidue et raisonnée de cet exercice demande les mêmes efforts que la pratique du massage prostatique et permet de faire des découvertes qui sont très proches.

    Finalement la réponse à « comment ? » est souvent très banale. C’est la répétition de l’exercice associée à un état d’esprit expérimental rigoureux qui permet dans un premier temps la prise de conscience de ce qui se passe en nous et dans un second temps le contrôle de nos réactions. Comme c’est le cas pour l’apprentissage du chant, de la danse, de la gymnastique, de la méditation, du plaisir prostatique… Certains sont spontanément dans cette attitude et progressent « naturellement » très rapidement, d’autres ont besoin d’apprendre à se mettre dans cette attitude et progressent plus lentement ou non.

    Le piège de la question « comment ? » est que celui qui la pose dans sa logique de découverte soit dans l’attente d’une réponse qui lui garantirait de devenir multi-orgasmique. Sauf exception cette réponse n’existe pas.

    L’intérêt de la question « comment ? » est que celui qui la pose reçoive une réponse
    • qui l’aide à adopter une méthode de progression,
    • qui l’aide à prendre conscience d’un défaut de sa pratique, à le corriger et à reprendre sa progression
    • qui l’aide à reformuler sa question pour obtenir une réponse mieux adaptée à sa situation.

    #34131
    bzo
    Participant

    la chaleur veloutée, la sensation de caresse, les frissons,
    forment comme un nid,
    c’est tout ce que j’ai à l’intérieur pour l’instant,
    pas besoin de grand chose d’autre,
    se sentir au nid, un nid voluptueux dont la sensualité suave m’inonde partout

    une main posée négligemment sur la bouche,
    les cuisses serrées, enveloppant mes roubignolles, mon petit tuyau de viande,
    une contraction se frayant lentement son chemin, remontant en moi,
    je bouge peu, de temps à autre un mouvement onduleux
    mais je suis économe de mouvements ces derniers jours,
    je suis tout en concentration, en focus

    seule l’autre main se déplace un peu,
    pour l’instant il est posé sur ma cuisse, semblant la toucher tendrement, délicatement,
    je suis tout en tension puis en relâchement,
    une sorte de mouvement de pompe qui fait monter les énergies de mes profondeurs,
    je les sens arriver, m’envahir par injections puissantes, se répandre
    se transformer en sensations délicieuses, voluptueuses

    quelle bénédiction, ma chair est aux anges, le bonheur est dans les prés,
    vivre de pareils moments, quelle félicité,
    quelle sensation d’épanouissement au soleil, je me sens offert entièrement, offert pleinement,
    ouvert, ouvert, ouvert, ouvert vers l’extérieur, ouvert vers le ciel, jouissant sans discontinuité,
    c’est-à-dire vivant une communion fusionnelle dans ma chair,
    une effusion-fonte de tout de mon être, incandescent, enflammé, dansant quelque part dans l’éther

    #34114
    Madjek
    Participant

    Bonjour à tous.

    Cela fait plusieurs mois que je fais une séance dès que le moment est propice – je dois en être à une douzaine (ce n’est pas énorme…). J’avais commencé par me procurer un Helix Aneros, suite aux conseils trouvés à gauche à droite, et il est vrai que les premières fois, le plaisir était assez absent. Au fil des scéances, de la relaxation, après avoir bien identifié ou se trouvait ma prostate, le massage de celle-ci est devenu petit à petit plus plaisant.

    Je me permets d’écrire ce message car j’ai quelques questions concernant la direction que prend la découverte du plaisir prostatique.
    Au fil des mois, je me suis orienté vers d’autres masseurs, dont le lelo loki Wav (qui est un peu trop “bourrin” pour débuter dans le massage de la prostate) il génère du plaisir, mais en tant que débutant, le rewiring est au tout début et le lelo ne me permet pas de stimuler subtilement la prostate, puis je suis passé sur format plus petit comme le Goliath Devil 2 (avec la tete 360°) et encore une fois, celui-ci génère un certain plaisir mais le massage est trop brusque pour un débutant (avis personnel) – ces toys sont surement très efficace une fois les premiers super O découvert et permet très certainement d’avoir encore plus de plaisir mais pour le moment, je les mets de coté.
    Donc, retour au helix Aneros, plus petit, plus simple aussi, mais également tout à fait adapté à la découverte du point P (c’était une erreur donc de partir sur d’autres toys car je n’arrivais pas à avancer rapidement avec l’Aneros)

    Si j’avais un conseil à donner en tout premier, ce serait de rester sur ce toy et de prendre vraiment le temps pour connaitre mieux son corps et surtout l’écouter. Et identifier toutes les subtilités, sensations qu’il procure en massant la prostate.
    De ma petite expérience, je peux confirmer plusieurs choses – cela prend du temps, beaucoup de temps. Et je me suis dit plusieurs fois :”mais diable, pourquoi la nature a caché un truc pareil chez l’homme”. Car il faut le préciser, c’est planqué, voir le terme bridé est carément plus approprié.
    Et donc, il faut débrider les sensations produite par le massage de la prostate et ce qu’il se passe dans notre tête. Donc effectuer un cheminement que vous appellez rewiring – reconnection.

    Et je le confirme, cela ne se fait pas au premier massage, c’est subtile. J’ai suivi les conseils du traité (merci pour la véritable bible) , parfois je me suis éloigné. Cela demande du temps, de l’isolement, de la détente, etre relaxer pour se concenter sur ce qu’un toy comme le Aneros produit comme sensation sur la prostate.
    Ensuite, il m’a fallu différencier toutes les contractions (sphincter, periné…)

    Sur les 3 – 4 dernières séances, les sensations très agréables provenant du massage de la prostate ont évolué graduellement.

    Voici comment se déroule une de me sessions classiques:
    – Détente, relaxation et plusieurs petites contractions du périné (une dizaine) afin de faire gonfler légerement la prostate – puis relachement. A ce moment là, je ressens comme une petite boule roulé sur le helix.
    j’n’ai que rarement brulé cette étape, meme si parfois, j’l’ai écourté, je n’aurai pas du, c’est une phase importante qui permet de bien identifié les sensations.
    – Après 10 bonnes minutes, de petites contractions involontaires se produisent, mais j’essaye toujours de ne pas brusquer, bourriner sur la prostate (j’ai eu plusieurs fois la déception de voir que de trop forte contractions écrasent la prostate, et derrière il y a une perte de la sensibilité)

    En faite, cette étape reste assez importante, une fois la prostate légèrement gonflé, localisé, et que les sensations sont bonnes, il faut effectuer de légères contractions, ne pas être pressé afin de stimuler délicatement la prostate.

    Suite à cela, plusieurs contractions involontaires se produisent. Durant mes premières sessions, le bras déporté du masseur me génait dans ma concentration, celui-ci appuyant fortement, je perdais les sensations du masseur sur la prostate (alors qu’elles étaient là, mais trop faible)
    Pendant mes dernières sessions, j’ai ressenti d’autres choses, franchis d’autres étapes j’imagine.

    A ce jour, je sens de mieux en mieux le masseur sur la prostate, des tremblements des jambes se produisent, puis ca s’embale. j’ressens de forte contractions involontaires, tout se contracte autour de l’helix, celui-ci appuye sur ma prostate et le plaisir se siture entre une lègère douleur et une forte envie d’éjaculer. Puis la légère douleur disparait pour ne laisser que cette sensation d’envie d’éjaculer qui part du milieu de mon ventre.

    C’est assez particulier, sacrément bon, ce n’est pas un orgasme (d’ailleurs, il doit effectivement être monstrueux d’avoir un super O vu le degrés de sensations de plaisir que j’ai déjà)

    Ce que je me demande:
    -est-ce bien normal d’avoir autant de contractions involontaires, aussi fortes, celles-ci appuyent l’aneros de façon brutal sur ma prostate, et il est quasi impossible d’effectuer les exercices pendant ces moments. Je sens la prostate se gonfler, voir se durcir. j’ai des sensations dans tout le ventre, les jambes tremblent.

    Ce serait comparable à un pompage, mais sans finalité vu que j’n’ai pas encore eu d’orgasmes, ni observé d’éjaculation.

    Cela dur qqs minutes, c’est comme un palier atteint, mais qui stagne sur la longueur, c’est reproduisible 2 à 3 fois, après, la fatigue prend le dessus.
    J’en suis à cette étape – est-elle normale? (je trouve cela un peu “brusque”) je n’ai pas envi de me faire mal et du coup, j’hésite à prolonger mes séances.
    Comme préciser plus haut, un massage trop brusque me fait perdre les sensations procuré par le massage de la prostate, alors que là, les sensations sont bien là, mais le masseur appuye assez fortement (et parfois, il est impossible d’empecher cela)
    Si certains d’entres vous on des conseils

    Amicalement
    Madjek

    #34106
    bzo
    Participant

    toute la panoplie des différentes techniques que j’ai découvertes au fil des mois,
    sont désormais là durant mes séances et durant mes micro-séances,
    alternance des moments yeux fermés, yeux ouverts,
    doigts utilisés autrement que pour caresser,
    en pinant, en griffant, griffant surtout,
    comme j’aime griffer par moments,
    sentir la flamme de mes ongles bougeant comme deux petites charrues labourant le sol, le sol de ma peau,
    enfin toute la panoplie de ce que j’ai relaté et pour lequel ponctuellement je me suis enthousiasmé
    mais que j’utilisais seulement par intermittence

    sans même parler de ma dernière trouvaille,
    cette main gauche vagabondant paresseusement sur mes lèvres, sur mes joues,
    tellement délicieux, tellement érotique,
    j’ai déjà écrit que je crois avoir trouvé la raison
    pourquoi cette zone est tellement sensible, éveillant tellement de volupté,
    tellement puissante sexuellement parlant,
    il y a cet axe de circulation des énergies en nous,
    partant grosso modo de l’anus et montant jusqu’à la bouche,
    il y a une sorte de connexion qui se fait dès qu’on met les doigts en haut
    avec ce qui se passe en bas, contractions, jeu lascif des cuisses et de mes parties génitales
    ou mieux encore chez moi, quand j’ai les doigts de l’autre main jouant avec mon anus-pussy,
    comme c’est délicieux, comme c’est soyeux,
    c’est comme si j’avais aussi les sensations d’en bas, aussi en haut,
    je les sens presque aussi fort en haut qu’en bas

    je suis désormais suffisamment puissant pour avoir tout cela en action,
    parvenir à faire tourner tout cela sans que cela ne déraille,
    sans que le corps perde ses prérogatives sur la direction des opérations,
    ma capacité de concentration et d’écoute sont devenues telles,
    ma capacité aussi de faire monter les énergies tellement facilement et tellement abondamment

    tout est là désormais donc,
    cela donne l’impression à chaque fois que j’ajoute une petite technique comme cela,
    comme si mon instrument de musique avait une corde de plus,
    ce qui signifie des accords plus riches, plus élaborés, des sonorités nouvelles,
    à tirer de mon instrument, mon corps

    il y a encore cette zone à explorer sur mon crâne, les cheveux, les tempes,
    pour l’instant, je m’en abstiens, je reste plutôt autour de la bouche et des joues,
    comme je l’ai écris,
    cette zone est vraiment particulière, elle a une connexion privilégiée avec le bas,
    avec ma petite fente d’amour, avec mes entrailles vibrant de plaisir

    #33985
    bzo
    Participant

    la grande astuce avec notre sexe,
    c’est de le faire participer à nos ébats sans le laisser devenir turgescent,
    ainsi les ondes montant par son truchement, continuent de rester neutres, malléables,
    on peut les ressentir comme on veut,
    comme on a envie

    avec du temps, avec de la patience,
    de la concentration sur soi-même à l’écoute de notre corps,
    à l’écoute de ce qui se passe en nous, de ce qui s’éveille en nous,
    on peut les reprogrammer selon notre désir

    on peut les percevoir sur des laps de temps longs, beaucoup plus longs,
    aussi longs qu’on a envie en fait, aucune éjaculation ne viendra stopper le processus,
    nos parties génitales seront comme les pies d’un vache qu’on trait et encore trait,
    pour faire monter des ondes délicieuses de nos profondeurs pour des jeux différents,
    des jeux élaborés différemment

    alors que si notre pénis se dresse et devient dur, gonflé à bloc et vibrant d’afflux de sang,
    les ondes perçues, seront automatiquement mâles,
    aucune action de notre part ne pourra changer cela,
    donc si on veut en solitaire ou à plusieurs faire participer à des jeux sexuels autrement,
    notre appareil génital,
    si on veut goûter aux ondes sexuelles provenant de notre pénis et de nos couilles autrement,
    il faut s’arranger que l’arbrisseau ne devienne jamais solide et pointant vers le plafond
    un peu épaissi, cela passe,
    dressé en arc, se ployant vers le bas, comme accablé par le poids du gland,
    cela passe encore avec de l’expérience
    mais il devrait déjà y avoir des signaux d’alarme dans notre tête
    car dès s’il devient un peu trop raide, vous n’aurez plus que des ondes mâles,
    des ondes mâles de chez mâle,
    vous êtes sur le point de vous engager sur une portion d’autoroute qui mène vers l’éjaculation
    dans une voiture de course sur-puissante,
    ce qui n’est réellement intéressant, ce qui est le mieux goûté, le mieux dégusté,
    que si votre engin est enfoncé dans un orifice de chair adéquat ou gobé par une bouche,
    enfin mille autre manipulations possibles bien sûr, par un ou une autre, ou même par soi-même
    qui peuvent rendre la situation extrêmement agréable
    mais cela sort du cadre d’une pratique en solitaire telle que je la conçois,
    telle qui m’intéresse

    quelle est les caractéristiques des jeux qui m’intéressent?
    que la prostate reste le moteur principal, la source principale de vibrations
    tout en faisant participer mon sexe, mes couilles, aux ébats,
    que mon pôle masculin et mon pôle féminin soient pleinement éveillés, pleinement engagés,
    que la sensation de se faire l’amour, soit là à tout instant,
    la sensation d’un corps à corps amoureux, ardent, vibrant, tendre

    les ondes mâles de chez mâle sont trop envahissantes, trop exclusives,
    et ne durent qu’un laps de temps relativement court car ils incitent à l’éjaculation,
    l’appellent de tous leurs voeux comme une meute aboyante pour qu’elle se produise,
    bien qu’il y a les fameuses techniques de masturbation interrompue de Mantak Chia
    mais on est dans d’autres contrées là,
    la participation de la prostate y est toujours minoritaire,
    je veux que la colonne vertébrale de mon plaisir, de mes sensations, soit prostatique,
    c’est ainsi que j’aime que mon avion décolle,
    c’est ainsi qu’il est doux et soyeux et s’envole au loin comme une plume légère au vent,
    que les extases sont douces et interminables,
    que la chair éclot comme une fleur gorgée de sang chaud et de vibrations,
    une fleur d’amour sur un tapis volant de lascivité

    #33874

    En réponse à: débutant de 3 jours…

    aneveil
    Participant

    Bonjour,

    Ok, c’est donc plus clair.

    Pour avoir un modèle assez proche et si il s’agit de s’initier au plaisir prostatique (orgasmes secs, sans éjaculation), je ne pense pas que cela convienne, surtout dans un premier temps. (personnelement je n’obtiens pas d’orgasme prostatique avec, même sans vibration)
    Par contre, si il s’agit d’avoir du plaisir anal et prostatique (rapidement) tout en se masturbant on obtient effectivement des sensations assez fortes avec des éjaculations explosives et une quantité de sperme bien plus importante que lors d’une masturbation normale.
    Dans ce cas là on utilise les vibrations par intermittence pour ne pas rapidement insensibiliser la prostate.

    Le problème (pour moi) c’est que je trouve que ça désensibilise pas mal la prostate lorsque l’on cherche à éveiller sa sensibilité prostatique pure et que les grosses émissions de sperme vident encore plus de mon énergie sexuelle qui s’avère si précieuse lors d’un cheminement prostatique.

    Pour un cheminement prostatique il vaut mieux privilégier les Aneros (Helix ou Progasm Jr pour commencer)
    ou un gode non vibrant comme le merveilleux Pure-Wand que l’on utilise “hand free”
    Mais la démarche est très différente pour ne pas dire opposée car avec un masseur non vibrant on est à l’écoute de sa sensorialité, des micro-plaisirs que l’on laisse grandir avec la respiration et la concentration, on avance de manière très subtile et en gémissant de plus en plus bruyamment jusqu’a l’orgasme(s). Avec ce type de masseur vibrant on quitte l’écoute sensorielle pour de grosses sensations pas forcément subtiles et pour une masturbation boostée.
    C’est mon avis et il est possible que certains puissent avoir (avec ce masseur vibrant) des érections et des éjaculations sans toucher au pénis
    voir encore des orgasmes secs, mais je pense que c’est assez rare.

    Pour une utilisation anale et vaginale, je penses qu’il faut être extrêmement rigoureux sur le nettoyage car dans l’idéal et pour éviter toute infection vaginale, il vaut mieux séparer l’usage anal d’une utilisation vaginale.

    #33775
    bzo
    Participant

    je me contente de micro-séances ces derniers jours,
    la plupart du temps, même pas une minute,
    ce sont comme des opérations chirurgicales au geste précis, net, atteignant l’objectif fixé,
    je n’ai besoin que de quelques contractions, quelques caresses et quelques mouvements de corps,
    ce qui passe en mes tuyaux,
    c’est du jus pur à 100%, concentration maximale

    sentir cela en moi, ne fusse que quelques instants, ce nectar ineffable,
    c’est comme se retrouver quelques instants au paradis,
    alors je fais des aller-retours,
    un moment je suis devant mon écran à regarder un film,
    l’instant d’après je le mets en pause et en deux temps, trois mouvements,
    je ne suis plus moi
    ou plutôt un autre moi, plus riche, plus complet, plus sensible est en place,
    me bouge en mode liane lascive

    comme c’est bon de bouger en mode liane lascive
    quand c’est le désir qui est entièrement votre moteur,
    le grand désir, celui qui se nourrit de l’énergie de mes abysses,
    il me bouge, comme il me bouge,
    par moments je jouis rien que de bouger,
    cela me frotte quelque part comme si j’étais tout entièrement l’intérieur d’un sexe
    tellement cela met des arabesques lascives en route partout en moi,
    je me transforme en une montagne de soie flottante, s’envolant, explosant doucement,
    partout il n’y a plus que de la soie en mouvement, des myriades de papillons,
    surtout dans mon cerveau

    ultime relâchement, s’abandonner au plaisir
    se sentir avoir deux sexes fusionnés,
    ne plus appartenir à aucun des deux

    #33573

    En réponse à: Mon histoire inachevée

    aneveil
    Participant

    Re-bonjour @christoul


    @christoul

    En fait, je me rends compte que je suis très (trop) observateur de ce qui de passe.
    Peut- être est- ce ça ma difficulté, je ne suis pas assez « déconcentré » et donc pas assez relâché.

    Être observateur (de ses sensations) et être concentré sur celles-ci sont une très bonne chose en soi quand on n’a pas d’attentes,
    mais je pense qu’il faut étendre cette attention et cette concentration à d’autres parties du corps, voir parfois l’ensemble du corps et mettre en relation la zonne prostatique avec d’autres zones (énergétiques ou érogènes) pour que la magie puisse avoir lieu.

    C’est pour cela que je me suis mis au Yoga sans résultats probants pour le moment.

    Tout dépends du type de Yoga et surtout du prof…
    Tout ce qui est relaxation, certaines Respirations (Pranayama), Yoga-Nidra et globalement ce qui va dans le sens du lâcher prise (qui est avant tout une attitude mentale) sera bon à prendre.
    Le problème c’est que beaucoup de Yogas et de profs sont “dans le contrôle”… (Et ils ne l’admettent généralement pas)

    que je recherche mais ce que l’on ressent: la sensation d’abandon du corps et ces vagues de plaisir qui se succèdent pendant très longtemps et quoiqu’on fasse vont continuer et évidemment le plaisir que l’on en retire.

    As-tu eu un avant-gout de cette description, ou bien est-ce quelque chose de lu, entendu ou appris ?

    #33570

    En réponse à: Débuts et interrogations

    aneveil
    Participant

    Bonjour @shaka
    Notre pratique est en soi une forme de méditation sur sa propre présence, “ce qui est présent en soi” (tensions, émotions, sentiments, états) est en soi une base essentielle du Tantra et l’observation (sans contrôle) de toute sensorialité même la plus infime est d’une grande puissance. A partir de là une respiration et des contractions spontanées se mettront automatiquement en place sans aucune volonté ni contrôle.

    Cette question peut donc beaucoup aider (pendant ou en dehors des séances) :
    Qu’est-ce qui est présent en moi ? ou Qu’est-ce qui est là ?
    On observera donc différentes émotions ou états présents, par exemple : Tristesse, excitation, sommeil, fatigue, joie… etc…
    Plus finement des émotions en arrière plan, comme par exemple “un fond de tristesse ou d’inquiétude cachées derrière de l’entousiathme”…
    Apprendre à reconnaitre, observer ces émotions, tensions localisées dans notre corps sans tenter de les contrôler
    va les fluidifier, voir les dissoudre (ce qui produit souvent un orgasme énergétique)
    Cette concentration sur “ce qui est là” nous permets de ressentir et laisser circuler les énergies en soi, ce “nettoyage”
    va considérablement favoriser l’énergie sexuelle à circuler librement dans tout le corps avec des orgasmes qui pourront alors déferler sans être freinés ou limités.

    #33550

    En réponse à: Débuts et interrogations

    SophiAir
    Participant

    Bonjour @shaka
    vu ce que nous vivons et partageons sur ce forum, je pense qu’on peut se tutoyer 😉
    Si tu ressens l’envie de te masturber, pas de souci. Ce sera juste un plaisir différent. Et tout est bon à prendre. Petit à petit, tu arriveras à t’en passer. C’est juste une étape du rewiring. Les habitudes sont parfois difficiles à passer, mais on y arrive.
    Pendant tes 2/3 mois où tu seras moins disponible pour des sessions avec Aneros, tu peux en profiter pour essayer, sinon la méditation, du moins la concentration sur tes sensations, la maîtrise de ta respiration, le travail de “musculation” de ton périnée, des petites choses faciles à faire, discrètement et qui, même si elles ne t’amènent pas au plaisir, participeront à faciliter tes futurs essais.
    A bientôt @shaka. J’ai déjà hâte de te lire à ton retour.

    #33518

    En réponse à: Débuts et interrogations

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @shaka et bienvenue sur notre forum.
    Vous nous dites :

    Je sais maintenir le plaisir à un niveau élevé et sans pour autant céder à l’orgasme.
    Ce plaisir n’est pas vraiment nouveau pour moi… Je reconnais les sensations qui proviennent de la prostate.
    L’année dernière, je me suis fais jouir (ou plutôt éjaculer), sans me masturber et uniquement avec ma prostate. C’était un peu surprenant et étrange mais pas désagréable. Je crois avoir « réveillé » ma prostate depuis ce jour.
    j’ai lu le traité, et je VOUS ai lu aussi.
    pour la première fois (assez rapidement), j’ai clairement ressenti des contractions involontaires, mais courtes (… ) A certains moments, j’ai l’impression que le stimulateur glisse tout seul, je me trompe ?

    Vous semblez avoir rassemblé tout ce dont vous avez besoin pour vous engager avec succès dans la pratique du massage prostatique. Vos débuts sont excellents et à mon avis annonciateurs d’une belle progression vers des orgasmes qui ne seront plus frustrants, qui dureront bien plus longtemps et que vous pourrez renouveler à volonté.

    Votre prostate semble effectivement bien réveillée. Vous avez franchi cette étape importante pour le développement de votre nouvelle aptitude orgasmique. Votre curiosité sensuelle et votre application méthodique sont sans doute les clés de ce premier succès. Continuez comme cela !

    « Le stimulateur glisse tout seul » Eh bien oui ! C’est pour ce faire qu’il est conçu par son fabricant. Si vous lisez l’anglais vous trouverez fréquemment l’expression « auto-fuck » et ses dérivés sur les forums spécialisés.

    Deux séances par semaines réalisées dans de bonnes conditions matérielles et mentales sont largement suffisantes pour progresser très vite. La qualité de votre état d’esprit (l’excitation sexuelle, l’envie d’explorer, la relaxation et la disponibilité de votre conscient, la concentration sur votre ressenti, l’absence d’attente… ) et la qualité des conditions matérielles (intimité, confort, disponibilité totale du temps consacré à la session,… ) sont plus importantes que la fréquence de vos sessions.
    Vous demandez :

    Les contractions, elles sont bien internes ?

    De quelles contractions parlez-vous ? Les contractions volontaires vont d’abord se porter sur le périnée dans son ensemble. Puis vous deviendrez peu à peu capable de contrôler séparément les différents muscles qui constituent le périnée (anus, PC… ), vous y ajouterez le rectum (pour des poussées dites « reverse-Kegel »). Les contractions involontaires sont de deux sortes. Celles qui nous intéressent sont la réponse de votre zone anales-rectale-prostatique aux stimulations apportées par le glissement du masseur. Elles se rattachent aux contractions péristaltiques (celles qui sont responsables du transit intestinal), elles sont autonomes (involontaires) et internes bien évidemment. Les autres contractions involontaires sont les spasmes du corps sous l’effet du plaisir ressenti. Elles sont essentiellement externes.

    Vous nous demandez :

    je ne sais pas comment les alimenter 

    Précisément vous ne les alimentez pas en tant que telles puisqu’elles sont involontaires. Vous créez à l’aide de vos contractions volontaires légères associées à une détente profonde la stimulation de votre prostate qui va « libérer » en réaction les contractions involontaires. N’hésitez pas à varier en douceur vos contractions volontaires jusqu’à ce que vous trouviez la bonne combinaison, celle qui lancera votre fusée prostatique.
    Vous dites :

    Il m’arrive de ressentir comme un frisson « chaud » dans les jambes,

    Les expériences ressenties sont très personnelles et peuvent varier d’une personne à l’autre. Au début elles paraissent souvent « bizarres » parce qu’on n’en a pas l’habitude. En tout cas cette forme de réaction dans les jambes, ou plus souvent mentionnée, dans le ventre me paraît un bon signal de votre sensibilité au massage de votre prostate. Cela fait partie des nouvelles sensations que les débutants découvrent.

    Mieux vaut privilégier les contractions légères ?

    C’est mon avis.

    Les orgasmes de la prostate se déclenchent sans vraiment qu’on s’en rende compte ?

    En lisant ce forum vous avez dû constater que je dis régulièrement à nos amis débutants que ce qu’ils décrivent comme « des vagues de plaisir » récurrentes, plus intenses sont en fait à partir d’un certain niveau les premiers orgasmes prostatiques qu’ils vivent sans s’en rendre compte. Cette forme d’expérience n’empêche pas d’autres débutants de vivre leurs premiers orgasmes prostatique de façon beaucoup plus intense, si intense qu’ils n’ont aucun doute sur leur nature.

    est-ce que je suis sur la bonne voie ?

    En un mot @shaka OUI, définitivement oui. Continuez comme vous avez commencé, méthodiquement, tranquillement, modestement et bientôt vous n’aurez plus aucune autre interrogation que celle qui revient dans les messages de nos amis les plus avancés dans l’expérience prostatique :
    « Jusqu’où mes orgasmes peuvent m’emmener ?
    Bon cheminement @shaka.

    #33480

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    aneveil
    Participant

    Bonjour @epicture,

    En revanche ses mains produisent sur mon corps un effet étonnant. C’est comme si au bout de ses doigts des ondes traversaient ma peau pour venir faire vibrer mon corps. Ces ondes se propagent et traversent mon être pour finir en des convulsions, des spasmes et contractions musculaires particulièrement au niveau thoracique et abdominal. Inutile de dire que j’en profite allègrement.

    Je connais quelque chose de proche, ce n’est pas systématique mais quand je ne suis pas trop “orienté Pénis” les caresses de ma compagne me rendent totalement hystérique en activant directement ma prostate, des caresses dans le haut du dos, des seins ou des fesses me font rapidement gémir et déclenchent parfois des orgasmes fulgurants… C’est dans ces moments que je partage le plus mon Plaisir prostatique avec elle, même si je n’ai pas de masseur inséré en moi.

    Ce que je décri est plus une façon de vous en parler, une image, qu’une réalité concrète. C’est beaucoup plus subtil, et délicat, en forme de diffusion douce, parfois brutale, faite de picotement, voire de sensations de brulure vives et brèves, d’envahissements soudains, et de retombées toute aussi soudaine, c’est en fait assez indescriptible.

    ça ressemble beaucoup à ce que je vis parfois au niveau énergétique, mais il y a toujours un moment ou ceci est relié à la zone prostatique en tant que “réservoir d’énergie”.
    Quand une émotion (en tant qu’énergie) se débloque et circule, un spasme ou un orgasme se déclenche alors soudainement.

    Ce qui rend cette période étrange, c’est le sentiment de perdre le contact avec la réalité d’un monde que je m’était construit. Tout part à volo, c’est à la fois inquiétant, et rassurant, envoutant, et anxiogène, jouissif et douloureux.

    C’est assez typique des périodes de déstructuration, c’est assez déstabilisant et exaltant en même temps, mais on se sent beaucoup plus vivant que dans des périodes de stabilité. Ensuite tu seras probablement dans autre chose, quelque chose de plus stable.

    Par rapport à ce que décrit Mantak Chia, j’ai aussi parfois du mal à faire redescendre l’énergie au delà de la gorge.
    Dans ces cas là je m’oriente vers quelque chose de plus léger en laissant bouger et danser les énergie là ou elles veulent aller…
    (c’est un peu ce que décrit Darpan, ou “le mouvement interne” de la fascia-thérapie ou de certaines danses méditatives reliées à cette discipline.)

    Je suis de plus en plus connecté à mon corps via des pratiques de méditation profonde. Tout ceci s’écarte du massage prostatique, et je ne sais pas si mon témoignage est toujours pertinent dans le cadre de ce forum, mais c’est quand même le massage prostatique qui a éveillé ma prostate, et m’a permis d’avoir de mon corps une expérience, une vision, radicalement différente de celle que j’avais il y a tout juste un an.

    De mon point de vue on est on ne peut plus dans le sujet de ce forum, car c’est par un état de présence (ou de méditation) au corps que je rentre très rapidement dans le plaisir prostatique (beaucoup plus que par de longues et fastidieuses respirations) et c’est le plus souvent une concentration sur des points d’énergie hors de la zone prostatique (ou que je mets en relation avec) qui me sert de déclencheurs à spasmes et orgasmes.

    #33237
    bzo
    Participant

    mon nouveau mode, le mode “pénétration”,
    les deux premiers jours j’ai usé et abusé de certaines de ses particularités que je découvrais,
    faisant remonter soudainement très fort en moi, soudainement le plus fort possible
    après quelques instants de tendre et libre tournoiement en mode liane lascive,
    m’assurait à chaque fois un orgasme,
    explosif, dissolvant, transformant tout en lave délicieuse, en lave brûlante, partout en moi,
    cela durait parfois jusqu’à une trentaine de secondes

    je les ai enchaînés, c’était comme une recette de cuisine sexuelle facile sur laquelle j’étais tombé,
    qu’on ne peut pas rater, réussie à chaque fois,
    vous remuez doucement mais de plus en plus amplement
    et puis soudainement vous faites décoller la fusée à pleine puissance,
    feu d’artifice, lumière chaude, pluie de météorites chaleureux dans toutes les directions

    deux premiers jours ainsi donc, dans l’éblouissement de la découverte
    mais depuis je me suis calmé,
    un rythme plus serein, plus calme, plus de mode liane lascive à nouveau,
    plus énergique cependant, plus de danse, encore plus de danse, de frottements, de caresses, de volupté
    et puis ce chant hier soir dans ma chair,
    tellement fusionnel, effusion torride, torride effusion,
    élévation, élévation irrésistible et puis ces sensations d’une finesse telle partout en moi,
    magiques vibrations, amour pur, amour torride,
    la vie soudainement comme à son maximum de concentration, partout en moi

    #33218
    Epicture
    Participant

    Merci vraiment beaucoup, @aneveil pour ces renseignements très précis.
    Pour répondre à @andraneros, J’ai fait l’acquisition de 2 livres de Mantak Chia : “L’homme multi-orgasmique : L’énergie sexuelle masculine”, et “les massages chi nei tsang”. J’ai surtout consulté le premier, et en particulier le chap 3 consacré à la pratique solitaire du massage du penis et qui décrit très précisément les différentes techniques pour parvenir, au cours d’un entrainement régulier, à obtenir des orgasmes non éjaculaoire. Les 2 premiers chapitres sont plus theoriques, et les derniers orientés pratique en couple.

    Pour l’instant, voilà ce que cela donne Vu depuis mon ressenti : Ces techniques conduisent à une mise en tension de mon être qui est difficile à réguler en dehors de l’éjaculation. En effet, l’éjaculation fait chuter ma tension (attention, rien a voir avec la tension sanguine) de façon spectaculaire. A partir du moment où je commence à maitriser un peu mieux cette tension, sa présence permanente met mon corps en vibration. Si en plus je parviens à détendre ce qui peut l’être, je permes à cette vibration de circuler dans mon corps. Je suis actuellement dans cette recherche d’équilibre entre cette tension, que je fais monter et que j’entretiens par les jeux prostatiques, les jeux avec ma femme, et mes jeux solitaires, tout en essayant de faire attention de ne pas éjaculer, ou le moins possible. Certes, l’orgasme ressenti au cours d’une éjaculation “accidentelle” est d’une qualité spéciale, mais les plaisirs vibratoires qui se manifestent par vagues successives, et que je peux provoquer par une concentration ( qui peut prendre la forme de consultation d’images érotiques, mais aussi juste méditative), et par des mouvements du bassin, sont d’une volupté délicieuse. Plus j’y goute, et plus mon désir se tourne vers ces sensation, au détriment de l’orgasme éjaculatoire, si bien que les périodes sans éjaculation sont de plus en plus longues, et de mieux en mieux maitrisées.

    Maintenant, rapporté au Taoïsme, voilà ce que je peux en dire, d’un point de vue théorique : la circulation vibratoire correspond à la rotation de l’énergie autour de l’orbite microcosmique, qui débute au niveau du périnée, remonte par la colonne vertébrale jusqu’au sommet de la tête, redescend par le front et traverse le palais. Là, il faut avec la langue établir un contact pour que l’énergie puisse continuer à descendre à travers la langue, puis la gorge jusqu’à la prostate. Cette rotation permet au corps de s’harmoniser avec le corps céleste, et le corps microscopique, ou atomique. Ainsi, les bienfaits sont infinis. C’est très théorique.

    Personnellement, je ne ressens pas cette rotation de façon très nette. La montée par la colonne vertébrale, oui, très clairement, la tête aussi, mais après, c’est plus diffus. Cette circulation ascendante fait irradier une sensation vibratoire dans mes membres, et je peux parfois sentir la pulsation de mon sang qui circule jusqu’au bout de mes doigts. Par contre les mouvements ondulatoires du bassin, et du haut du corps, couplés à une respiration rythmée et accompagnée par le plancher pelvien, sont très efficaces. Il y a là une forme de rotation ondulatoire. Peut-être que ce que @bzo décrit par “liane lascive” est assez proche, mais ce qu’il décrit me semble plus dans le sens latéral que dans le sens avant-arrière. De toute façon, les mouvements d’ondulation du corps ont une efficacité redoutable.

    Je vais continuer à approfondir tout cela peu à peu, car tout cela évolue très lentement. Et je vais consulter les références que tu m’as donné @anéveil.

    Bon cheminement @ tous

    #33164
    lighteningbolto
    Participant

    Hello @Kayeiina
    En effet le processus est assez étrange mais la description que tu fais de l’orgasme est bien dans la gamme de l’orgasme prostatique.
    Je pense que ton analyse est bonne, ton penis est le déclencheur. C’est un processus mystérieux dans les détails, et chacun possède son propre cheminement. Mais c’est vrai que globalement il y a une phase d’excitation physique qui monte, les sensations de plaisir deviennent de plus en plus fort. Et à un moment, on passe une barrière et l’orgasme est la. Des astuces permettent généralement d’aider ce cap à arriver, une pensée, un laissez aller complet, une stimulation particulière (téton par ex), chacun “a sa sauce” pour ca. Après, pourquoi pas le penis? Pour ma part, je sais qui si je le touche moins de 5 secondes, ca va effectivement stimuler la prostate aussi, mais rapidement je perds la concentration sur la zone prostatique pour en revenir à celle du sexe, du coup je dois faire attention si je veux pas changer le ton de la séance.
    Le coté éjaculatoire est assez surprenant dans ton cas. Normalement il n’y a pas éjaculation. Par contre du liquide séminal coule à foison, mais sans ejaculation encore une fois. Ton traitement hormonale doit sans doute redistribuer une partie des cartes je pense. On peut supposer que si tu ne produits plus de sperme, certains autres fonctions physique ont pu être altérer également.
    Enfin l’important dans tout ca, c’est que la voie que tu as découverte te procure du plaisir. Plus tu l’as pratiqueras, et plus elle évoluera dans le bon sens.

    Bon cheminement à toi 😉

    #33106

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    bzo
    Participant

    Personnellement, s’il y a bien une chose que je ne suis pas pendant mes séances, qu’elles soient avec ou sans masseur, c’est concentré !

    tout dépend de ce qu’on entend par concentration,
    être à l’écoute, il faut être beaucoup plus à l’écoute en aneroless, je trouve
    et cela exige plus d’effort

    alors qu’avec un masseur, cela va tout seul,
    du moment qu’on bouge bien l’engin, qu’on va taquiner adroitement la prostate, cela suffit,
    la technique est beaucoup plus direct, moins élaborée,
    il y a un objet physique qui agit comme intercesseur

    enfin, ce sont mes conclusions, basées sur ma pratique

    #33105

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Arousal
    Participant

    @bzo
    C’est marrant comme, au-delà de pas mal de similitudes, nos chemins et ressentis diffèrent d’un homme à l’autre.

    la pratique avec masseur exige beaucoup moins de concentration, il y a moins de fatigue mentale,
    c’est du fait qu’en A-less, l’absence du masseur crée un vide, il faut le combler par nos contractions, par notre concentration

    Personnellement, s’il y a bien une chose que je ne suis pas pendant mes séances, qu’elles soient avec ou sans masseur, c’est concentré ! 🙂 C’est la détente mentale la plus totale, difficile pour moi d’être fatigué mentalement après une session.
    D’une certaine manière je te – vous, avec @lighteningbolto – rejoins plus sur l’intensité/qualité des orgasmes en Aless, même si c’est moins net chez moi. Je dirais que parfois les “pics” sont beaucoup plus aigus qu’avec masseur. Mais ma pratique sans masseur est bien moins riche et développée que les vôtres (du moins pour l’instant 🙂 )

    #33103

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    bzo
    Participant

    J’ai plus de mal à orgasmer avec un masseur que sans paradoxalement

    rien de paradoxal là, l’aneroless offre une beaucoup plus grande liberté,
    des sensations plus diversifiées et plus subtiles,
    dès lors une fois qu’on commence à avoir une bonne maîtrise de la pratique sans masseur,
    il est normal d’être un peu déçu quand on en remet un

    j’ai personnellement longtemps abandonné le masseur,
    cela fait que quelques semaines que je m’y suis remis sérieusement,
    les limitations de la pratique avec masseur sont réelles
    mais il y a aussi des avantages, des spécificités qu’il faut sans doute du temps pour reconnaître
    et apprécier à leur juste valeur

    j’en cite quelques uns en vrac:
    – la pratique avec masseur exige beaucoup moins de concentration, il y a moins de fatigue mentale,
    c’est du fait qu’en A-less, l’absence du masseur crée un vide, il faut le combler par nos contractions, par notre concentration

    – la qualité des sensation est moindre, moins de variété, moins de subtilités
    mais c’est un flot où la quantité de sensations est toujours massive,
    à chaque contact du masseur et de la prostate, en tout cas chez moi,
    c’est comme si des digues ouvraient leurs vannes et déversaient des flots et des flots,
    à chaque mouvement pénétration de Carabosse, ma petite fée en silicone,
    suivi du contact physique avec la prostate dans mon fondement,
    je suis submergé par un petit tsunami qui part de mon bassin et se répand partout

    rien que ces deux spécificités déjà, si on apprend à les reconnaître et à les apprécier,
    redore durablement le blason de ce type de pratique,
    j’adore désormais mélanger durant une même séance des moments avec masseur et des moments sans,
    le spectre de sensations s’enrichit tellement,
    il y a de subtiles interactions,
    il y a une émulation entre les deux façons de faire, elles s’enrichissent mutuellement

    bien sûr les moments en aneroless seront majoritaires
    mais l’alternance a réellement que des avantages,
    permet aussi d’être beaucoup plus à l’abri du risque de s’enfermer dans une routine

    #33087
    bzo
    Participant

    pfiou, comme c’est désert ici,
    on se croirait dans une de ces villes fantômes dans le far west
    qui périodiquement s’emplit de quelques aventuriers en quête de l’or de leurs entrailles

    un peu malade depuis hier, de la fière, gorge qui fait mal,
    libido un peu en berne,
    fonctionne en mode mineur pour l’instant,
    tel un guitariste penché sur son instrument qui s’essaie à de nouveaux accords,
    je laisse s’installer le silence
    puis je fais monter une note puis une deuxième,
    ainsi bien à l’écoute, une petite musique tout à fait charmante, tout à fait sensuelle
    m’a fait passer de bons moments

    avec comme je l’écrivais juste au-dessus des tas de sensations nouvelles,
    ce corps est tellement coopératif quand on est à son écoute, à son service,
    mes mains se déplaçaient lentement, un peu partout,
    la plupart du temps très lentement,
    moins de contractions que d’habitude,
    j’espaçais les sensations à dessein , ainsi augmentant ma concentration,
    je parvenais vraiment à bien déguster chaque nuance, chaque coloris

    cela ne s’emballait pas, de temps à autre même,
    je laissais un doigt effleurer une couille, mon gland,
    causant ainsi une mini-explosion tout à fait bienvenue
    mais dans l’ensemble j’étais à l’écoute de nuance subtiles, calmes , pastels

    j’ondulais et me contorsionnais beaucoup
    tout en laissant mes mains vagabonder sur tout mon corps,
    comme d’habitude mes parties génitales et mes cuisses avec leur danse bien à eux
    qui produisait constamment un délicieux nectar qui se répandait un peu partout

    je sentais bien mes deux postes de commande,
    un dans ma tête désertée pour le moment
    mais où tout les instruments fonctionnaient, clignotaient,
    des tas de commandes, de suggestions essayaient de s’imposer depuis là-bas
    mais désormais j’ai une totale maîtrise
    et je suis plus bas dans tout mon corps, conduisant les débats avec mon corps,
    mon imagination directement au prise avec mes membres, mes mains
    sans passer par ma tête

    cette sensation est vraiment étonnante dans ma tête
    d’un poste de commande abandonné par son pilote pour l’instant
    mais qui continue de recevoir des tas d’informations,
    qui essaie régulièrement d’envoyer des directives vers mon corps
    mais j’ai bien appris à ne rien écouter,
    aussi persuasif l’argument ou la suggestion, semble être
    et je laisse mon corps improviser

    enfin ce n’est même pas improviser,
    comme je l’ai écrit plus haut,
    c’est comme si mon imagination, ma fantaisie, étaient directement partout dans mon corps
    et qu’ainsi une chorégraphie délicieuse, instantanée, se met en place
    avec mes pulsions, mon instinct aussi participant massivement,
    je les sens comme un élan animal en moi, un élan primaire en moi,
    m’animant

    une fusée avec plein d’étages en action
    mais pas la tête, elle se repose, elle est juste empli de frissons, de chaleur soyeuse, de vagues voluptueuses
    je ne peux pas l’empêcher de fonctionner
    mais je peux faire comme si de rien n’était avec ses directives, ses commandes,
    par moments c’est comme du slalom entre des obstacles,
    ma tête essaie de reprendre les commandes
    mais la plupart du temps tout de même en fait,la piste est à peu près libre
    et je suis comme un danseur s’élançant sans arrière-pensée
    guidé par les seules lois d’une attractivité mystérieuse dans mon sang

    #32592

    En réponse à: Chroniques prostatiques

    Arousal
    Participant

    @lighteningbolto c’est l’éternel problème de mettre des mots sur ce qu’on ressent, qui est par essence subjectif et incommunicable. On peut débattre des plombes sur “et ça, c’était un super-O ou pas ?” 🙂
    Concrètement quand j’ai commencé à avoir des orgasmes de dingue, j’ai eu envie de les appeler super-O.
    Mais premièrement, au bout d’un moment tu finis toujours par en avoir encore un plus dingue encore, donc là je décale mon curseur : CA c’était un super-O (jusqu’à la prochaine fois), du coup je galère un peu à nommer les orgasmes “juste de dingue” 🙂
    Deuxièmement quand tu lis ici et là des descriptions de super-O où il est question d’orgasmes généralisés à tout le corps, de tremblements majeurs, d’état second etc, moi je n’ai pas tout ça (encore que, pour l’état second…) alors à ce compte-là ce ne sont pas vraiment des super-O.
    Mais après tout on s’en tape un peu, l’important c’est d’en profiter !
    Tu écris “je n’arrive plus à maintenir ma concentration” : à un moment tu verras quand c’est parti c’est parti, ça fonctionne en mode autonome, même si on ne comprend pas bien comment !

    #32589

    En réponse à: Chroniques prostatiques

    lighteningbolto
    Participant

    Bonne année @Arousal, à toi et tous les membres du forum 😉
    Je comprends ce que tu veux dire par ces super O non complet. Je ne sens un peu dans cette case aussi, enfin quand ces petits “superO” veulent bien venir à la place d’un orgasme plus standard ^^
    Ils sont puissants mais on a l’impression que ca peut être encore plus intense non? Pour ma part je sens un truc immense se preparer mais quand l’orgasme arrive, je n’arrive plus à maintenir ma concentration sur mon soleil, ce qui fait qu’au final, ca n’explose pas, ce qui n’empeche pas l’orgasme d’être très puissant.
    C’est ce que tu ressents également?

    #32578

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    bzo
    Participant

    inon autre sujet qui me preoccupe depuis avant hier. Ca y est mon soleil boude. C’est arrivé suite à une session ou j’ai reussi peniblement à avlir 2 petit orgasme, plutot faible. C’etait meme assez desagreable pendant et après, le sentiment que l’helix y allait trop fort. Pourtant aucun pb de lubrification…
    Et depuis rien. Meme plus en A-less ou portant le developpement était exponenciel

    ne t’en fais pas, cela arrive à tout le monde au stade où tu en es

    le doute s’introduit, tu ne doit pas le laisser saper tes capacités,
    un jour tu le vaincras d’une pichenette en riant de ses tentatives de s’introduire en toi
    et de te gâcher ta séance

    quand le plaisir ne vient pas
    mais que tu as quand même envie, fais comme si de rien n’était,
    continue ta séance comme si de rien n’était,
    le plaisir va revenir si tu es suffisamment patient

    ta volonté animale, la volonté de ton corps,
    tu dois encore apprendre à la laisser prendre les rennes
    et à ne pas se laisser abattre pour tous les mauvais tours
    que ton moi pensant peut te jouer
    car le doute qui s’introduit, ce sont des idées sournoises qui rampent en catimini
    et minent ta concentration, minent ton élan
    mais il y a une volonté animale en toi,
    ton corps qui veut prendre le contrôle,
    ton corps qui veut ce plaisir que tu as mis à sa portée

    cette volonté en toi peut briser ce doute comme d’un coup de marteau sur du verre,
    apprends à ne pas te laisser faire,
    apprends à laisser parler cette volonté qui ne désire que la communion dans l’instant,
    qui désire l’ivresse de la chair libérée de toutes les contraintes
    cela viendra,
    patience

    #32498

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Epicture
    Participant

    Pour ma part, les vibrations de la voiture ont un effet quasi instantané. Si il fallait que je m’arrête, je n’arriverai jamais à destination, mais je peux faire en sorte qu’il me reste suffisamment d’attention pour ne pas finir dans le fossé, ou dans un parechoc. Je me calle tranquillement derrière un gros camion, et j’en profite. Je ne vais tout de même pas regretter les embouteillages de la région parisienne que j’ai fuis définitivement il y a 15 ans pour vivre tranquillement en province. Cela dit, si je veux vraiment en profiter, il n’y pas photo, il faut s’arrêter.

    Pour ce qui est de l’ouverture, je suis d’accord avec toi @pcommep, c’est @nydor01 qui m’a “ouvert” la voie, mais on ne le vois pas trop souvent ces derniers temps. C’est bien la zone que tu décris, quand elle chauffe, elle est en demande de remplissage, de stimulation, mais toute stimulation externe est contre-productive, en tout cas surtout pas le pénis, sinon, ça se déplace, et se relocalise ailleurs. C’est assez mental, ça demande une stimulation mentale par images érotiques, une concentration sur les sensations développées, et un laisser-aller. Bref c’est assez complexe, mais possible, et en tout cas ultra puissant. J’ai aussi le sentiment parfois d’être profondément pénétré par cette voie, comme si j’avais un troisième sexe (en plus du pénis et du rectum), entre les deux, qui ne demande qu’à s’ouvrir. Et bien sûr, tout ça sans aucun masseur ni plug inséré !!!

    Profitez les amis, profitez !!!

    #32496

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Epicture
    Participant

    @Lighteningbolto a écrit :

    C’est vraiment super mais j’ai un peur de devenir l’esclave de mon corps.

    Oui, c’est une crainte légitime. Mais c’est un esclavage auquel je veux bien me soumettre : c’est tellement bon.

    Ce n’est qu’une histoire de stimulations : toutes les stimulations de nature diverses et variées de types professionnelles ou familiale, ou autres, tiennent mon attention tournée vers l’extérieur. Mais dès que mon attention se tourne vers l’intérieur, et que je stimule un peu la zone pelvienne, très vite les spasmes arrivent. Pour ce qui me concerne, ce plaisir ne viens jamais sans que je ne fasse rien. Souvent, je sens le feu bruler en moi, mon corps est prêt à démarrer au 1/4 de tour, mais il faut que je donne l’impulsion nécessaire, par la concentration, et une action musculaire appropriée pour que ça décolle. Quand je suis seul, aux toilettes, dans ma voiture, dans mon lit, les instants de plaisir ne me quittent presque pas, mais c’est toujours moi qui les désire, qui les veux et qui les provoque. C’est une progression lente, constante, régulière, et progressive. Je ne redescend presque plus de ma montagne. Même après un super T (en solitaire), je dors, et me réveille sur les hauts plateaux, avec un corps incandescent. Il suffit que ma femme pose sa main sur n’importe quelle partie de mon corps, et je tressaute. Elle se plait à le faire, à circuler sur mon dos ou sur mon torse avec ses doigts, et sentir mon corps qui se raidi brusquement, qui tremble frénétiquement, j’ai l’impression qu’elle y prend goût. Peut-être suis-je en train de devenir son esclave, mais bon, après 15 ans de mariage, ça n’a rien d’inquiétant.

    Bises à toi @lighteningbolto, et bonne et heureuse année d’esclavage 🙂

    #32458
    bzo
    Participant

    première longue séance de l’année 2019

    au lit, j’ai mélangé des moments avec masseur et des moments sans,
    une bonne heure, d’abord rien qu’avec les cuisses pour ce qui est des contacts avec mes parties
    puis encore une demie heure où les mains s’y sont mises aussi,
    aussi bien avec masseur que sans,
    sachant qu’à partir du moment où les doigts s’y mettaient aussi,
    il n’y a plus de retour en arrière possible, bien sûr

    enfin rien ne l’interdit mais je ne retrouverai plus cette finesse,
    ce raffinement, cette légèreté, des sensations,
    si caractéristiques quand je n’y vais qu’avec les cuisses,
    ma théorie à ce propos, je l’énonce encore une fois:
    nos sensations connaissent leur moment de gloire, leur galop bref dans notre chair,
    mais ils ne meurent pas tout à fait après,
    ils vont former une sorte de terreau en nous,
    c’est la tension sexuelle qui va en s’augmentant si tout va bien,
    un lent crescendo qui va nourrir notre plaisir dans l’instant,
    va organiser peu à peu notre décollage sur la piste de l’instant
    une fois que ce terreau sera suffisamment riche, suffisamment consistant

    cependant si on commence à mélanger les ondes sexuelles mâles, provenant de nos parties génitales,
    des contacts aussi bien avec les doigts qu’avec les cuisses,
    on va perdre cette finesse, cette délicatesse, cette variété, des sensations
    si caractéristiques quand on y va qu’avec les cuisses,
    une image que j’avais eue une fois à leur propos pour les caractériser, c’est:
    une myriade de danseuses en tutu, voltigeant en nous,effleurant, frôlant de tout les côtés,
    effectuant leurs délicates figures de style dans notre chair
    ou alors des nuées d’oiseaux dans le ciel volant de concert,
    effectuant leur arabesques gracieuses dans notre sang,
    on ne retrouve plus donc cela,
    une fois que ce terreau que constitue la tension sexuelle accumulée,
    est devenu un mélange des deux types d’ondes mâles

    dès lors si on veut retrouver les caractéristiques des contacts rien qu’avec les cuisses,
    il faut vidanger la place, évacuer complètement ce terreau mixte
    pour en reconstituer un rien qu’avec des sensations constituées d’un mélange de vibrations de la prostate
    et de contacts de nos bijoux de famille avec les cuisses
    mais pas avec les doigts

    pour en revenir à cette première séance délicieuse,
    j’ai commencé longuement avec le masseur,
    comme c’était bon, ma technique bénéficie grandement de tout la richesse que j’ai acquise en aneroless,
    je goûte le moindre petit mouvement du masseur beaucoup mieux,
    mes caresses aussi, sont plus lentes, plus languides,
    je m’attarde sur mes seins, j’aime tellement les caresser
    et ils me le rendent bien, toute l’attention que je leur porte,
    leur contribution au feu qui m’envahit des pieds à la tête, est superbe,
    quand je les empoigne, je les malaxe, je les frotte,
    je me sens comme une garrigue aride sur laquelle on a jeté une allumette,
    je m’embrase, je flamboie, mes flammes s’élèvent rapidement jusqu’au ciel

    la pratique avec masseur nécessite beaucoup moins de concentration, d’efforts, en tout cas chez moi,
    c’est bien agréable, c’est très reposant,
    je me rends compte qu’une grande partie de la concentration, des efforts , en aneroless,
    est requise par la reconstitution d’une sorte d’objet raide en soi avec les contractions,
    celles-ci remplacent avantageusement le masseur, une fois qu’on a bien pris l’habitude,
    car le masseur a une forme , une consistance, dans le monde réel,
    alors qu’avec les contractions, je parviens à à recréer l’illusion d’un masseur en moi
    mais dont je peux manipuler la forme et la consistance comme je veux,
    un masseur modulable à notre guise, selon notre inspiration et notre désir, en quelque sorte,
    sans consistance , sans longueur, sans épaisseur et sans forme , prédéterminées

    cependant cela nécessite plus de concentration et plus d’efforts pour le recréer à chaque instant
    ou du moins créer un flux en nous où sa présence semble réelle,
    disparaissant quelques instants puis revenant,
    enflammant peu à peu nos entrailles

    les variations, comme je l’ai déjà écrit, sont beaucoup plus grandes
    que quand on a en soi un masseur avec sa forme physique bien définie et non modifiable,
    on bénéficie aussi du fait qu’avec le masseur, les mouvements sont plus limités,
    sinon celui-ci va perdre son efficacité,
    alors qu’en aneroless, on peut vraiment bouger comme on veut,
    suivre son inspiration sexuelle, son instinct, partout

    les contacts avec les doigts de nos parties cependant,
    même s’ils manquent la finesse et la variété,
    ont une puissance immédiate pour eux,
    dès que j’effleure un peu longuement une couille,
    c’est comme si j’étais dans le siège d’une fusée en train de décoller
    et cela n’arrête pas,
    tout le temps que j’y vais avec la main se connectant avec mes bijoux de famille,
    c’est le même décollage en force, c’est assez irrésistible pendant tout un temps ce type de sensations
    mais là aussi il faut apprendre à varier,
    il y a moyen,
    je privilégie les longs contacts statiques, assez statiques,
    mes doigts restent longuement dans la même position
    puis au bout de quelques minutes, je change celle-ci,
    j’effectue même quelques acrobaties,
    tout cela est délicieux, là plus que jamais il faut savoir ralentir,
    ne pas se laisser emballer par la puissance de la fusée qui monte en nous,
    ralentir, permet de garder un certain contrôle

    en changeant la main de position, les sensations changent du tout au tout,
    profiter du fait qu’avec ce type de contact,
    la sensation de se faire l’amour avec son propre sexe dressé, est plus forte que jamais,
    on le sent monter, bien raide, dans nos entrailles,
    sublime tour de passe passe,
    on peut vraiment tout, tout est possible,
    le terrain de jeu n’a pas de limites

    #32345

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    bzo
    Participant

    Je me suis alors amusé à essayer de faire comme en seance et de les « ressentir » completement persuadé qu’en dehors de l’excitation, ca n’irait pas plus loin. Mais les sensations se sont developpé et mon corps à commencer à se tendre, mon rythme cardiaque est devenu plus rapide ainsi que ma respiration. Puis j’ai commencé à spammé, à vibrer. L’orgasme etait la!

    c’est splendide, tu as fermement un pied dans la cour des miracles désormais,
    ton corps est prêt à répondre, à jouer le jeu avec toi

    le plaisir est quelque chose que nous pouvons façonner,
    c’est un terrain de jeu immense, fou, prêt à nous faire décoller vers des destinations folles,
    la plupart des gens n’en utilise qu’une parcelle des possibilités

    tu es en train de faire des progrès prodigieux en un court laps de temps,
    sans masseur, tu accrois de façon extraordinaire le spectre des possibilités,
    quand tu veux, où tu veux, comme tu veux,
    c’est beaucoup plus riche, plus de finesse et plus varié
    mais c’est aussi plus exigeant, plus fatigant,
    plus de concentration nécessaire

    #32332
    bzo
    Participant

    bon, un nouveau réveillon approche,
    temps de faire un petit bilan de cette première année en aneroless

    je ne m’en lasse pas, chaque jour je pratique et souvent plusieurs heures
    et je ne m’en lasse pas, tout du contraire,
    ma pratique est devenu une sorte de compagnon intime de route,
    compagnon intime dans mon quotidien

    tout ce plaisir, toutes ces sensations,
    c’est une façon de prendre mon pied dans l’instant bien sûr
    mais aussi une façon de m’explorer, d’explorer mes ténèbres, de reculer mes limites,
    d’éprouver souvent, d’arriver dans des états
    qui semblent bien au-delà d’un simple plaisir sexuel,
    j’ai l’impression parfois d’avoir des racines qui s’enfoncent jusqu’au plus profond du noyau terrestre
    dans mes moments les plus intenses,
    d’être comme un arbre de chair lié au sol, frémissant dans le vent,
    que le murmure intemporel de la vie, que le langage de la nature, passe par moi aussi,
    comme par les animaux, par les insectes, par les plantes

    quatre façons désormais bien distinctes, bien séparées, dans mon bassin,
    d’aller chercher mon plaisir,
    techniquement tout cela commence à être bien au point et bien rodé

    -en aneroless, mes bijoux de famille, seulement enlacées par mes cuisses
    -en aneroless, mes bijoux de famille, touchés aussi par mes doigts
    -avec masseur, mes bijoux de famille, sans les doigts
    -avec masseur, mes bijoux de famille, avec les doigts

    j’ai repris en fait le masseur hier
    et j’ai décidé que désormais ce sera au moins une séance par semaine,
    c’est trop bon,
    même s’il n’y a pas la même qualité de sensations, pas la même richesse, pas la même variété,
    qu’en aneroless,
    néanmoins c’est une dosse massive de plaisir à chaque instant
    et obtenue tellement plus facilement, avec tellement moins de concentration nécessaire,
    tellement moins d’efforts nécessaire,
    la technique aussi est beaucoup plus sommaire, moins compliquée,
    bref en fait c’est très reposant,
    cela change, pas besoin de grande oreille tendue vers l’intérieur,
    juste se laisser aller et pousser le masseur en soi comme si on se pénétrait,
    cela met de la variété,
    et la variété, c’est toujours bon,
    surtout pour quelqu’un comme moi qui pratique tous les jours
    et souvent plusieurs heures

    donc quatre façons de solliciter le plaisir,
    que je garde désormais bien séparées,
    j’ai essayé en long et en large de les mêler mais rien n’y fait, il n’y a pas moyen

    enfin quand je dis qu’il n’y a pas moyen, on peut le faire bien sûr, rien ne l’interdit,
    j’ai eu d’excellentes séances ainsi, délirant de plaisir
    mais on va toujours se heurter à un plafond à un moment donné,
    cette façon de faire à ses limites
    et moi je ne veux que des pratiques où je ne sens aucune limite,
    sans même parler des risques d’éjaculations si on persiste à partir d’un certain moment

    la qualité des sensations de l’aneroless , ne peut être maintenue,
    même si on prend soin de ne pas mêler mais d’alterner,
    ainsi rester 15 minutes, avec les doigts touchant aux génitaux
    puis continuer sans, rien qu’avec les cuisses,
    on pourrait croire qu’on va retrouver toute la finesse et la richesse des sensations
    comme si on n’avait jamais approché les doigts de nos parties durant la séance
    mais cela n’est pas vrai

    comment cela se fait?
    eh bien les sensations, aussi éphémères qu’elles soient,
    continuent de vivre en nous quelque part, elles vont former comme un humus,
    c’est la tension sexuelle,
    dès lors si pendant un quart d’heure vous vous êtes chipoté les couilles, le sexe avec la main,
    eh bien votre tension sexuelle sera constitué en grande partie aussi de ces ondes éveillées dans ces moments
    et vous aurez beau après ne plus les toucher qu’avec les cuisses,
    vous ne retrouverez pas toute la sublime finesse, précision et richesse des sensations
    comme quand on y va depuis le début rien qu’avec les cuisses

    il faudra pour cela s’arrêter et laisser la tension sexuelle complètement s’éteindre en vous
    avant de pouvoir reprendre rien qu’avec les cuisses, les contacts avec vos génitaux
    pour retrouver toutes les caractéristiques que je décris un peu plus haut

    #32313

    En réponse à: Besoin d’aide

    youngboy
    Participant

    Oui autant pour moi je parlais du fun factory duke. En fait je voudrais un nouveau masseur qui m’aide à ressentir de nouvelles choses à expérimenter de nouvelles sensations car c’est en explorant que je découvre mon plaisir. Ce qui me plait avec les vibrants c’est qu’ils m’excitent vraiment contrairement aux manuels qui me demandent un peu plus de concentration mais ceci dit c’est également avec les manuels que je ressens le plus de choses … je pense donc me diriger sur le progasme junior, sauf si vous connaissez un autre masseur autre que l’helix qui pourrait me permettre d’explorer un peu plus ce que ma prostate a m’offrir ( sachant que n’ayant jamais réellement connu d’orgasme prostatique je suis plus orienté sur un masseur débutant ou intermédiaire). Merci d’avance pour vos conseils

    #32082

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Epicture
    Participant

    D’après certains témoignages, il existe ce que l’on nomme un orgasme de la chaise. Aujourd’hui, je peux le confirmer.

    J’ai été, durant une bonne partie de la matinée, envahi par des vagues de plaisir sourdes, bloquées par la nécessité de rester concentré (au moins un peu) sur mon travail. Mais je laissais une part de moi-même disponible à ces flots incessants qui me baignaient comme une petite houle chaleureuse. Puis, par un concours de circonstances inhabituel, je me suis retrouvé seul à mon bureau. Je pu alors réduire ma concentration laborieuse, et augmenter ma disponibilité à ce flot langoureux qui m’envahit alors de façon intense et prolongée. Là, assis sur mon tabouret, les yeux fermés, le dos bien droit, les mains croisées et posées sur mon bureau, concentré sur mon existence corporelle, je fus happé dans un état de plaisir jamais connu auparavant.
    Cela dura une dizaine de minutes, mais j’étais de nouveau pris par les nécessités de l’existence, et je dus prendre ma voiture pour circuler. Les vibrations de la route, et du moteur diesel se transmettaient à mon anus. Il véhiculait des vagues de plaisir encore plus intenses. Mais je devais conduire et garder les yeux ouverts. Alors peu à peu, le flot se calma, pour revenir à ce niveau d’avant la “poussée”.
    Je n’avais rien à faire, juste me rendre disponible, présent à ces sensations. Plus ma présence était réelle, plus les sensations s’amplifiaient.
    Ma progression continue. Elle prend des chemins inattendus, et me surprend au détour d’un virage. Mon corps à compris qu’il devait exploiter les opportunités laissées par les turpitudes de la vie, les instants (rares) de solitude qui permettent à mon esprit d’entrer en communion avec lui. La seule chose que j’ai à faire, c’est débander mon arc, arc-bouté sur les principes et objectifs que ma situation sociale m’impose de viser.

    Bonne journée à tous !

    #31905

    En réponse à: De l'ombre à la lumière

    Andraneros
    Participant

    Le problème de l’alcool est qu’au delà de la destruction du foie il fait souvent perdre en concentration plus que ce qu’il fait gagner en désinhibition et en excitation. Les effets de l’alcool, quand ils ne conduisent pas à un sommeil comateux, libèrent surtout les réflexes primaires ce qui est à l’opposé de ce qu’on cherche au début de notre pratique du massage prostatique.

    Donc pour ajouter une réponse à la question posée par @christoul l’alcool n’est pas un bon déclencheur de super O’.

    L’expérience n’a pas été inutie. Merci @lighteningbolto et bon cheminement.

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