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    SF_F
    Participant

    Bonjour à tout le monde,

     

    Je ne peux pas résister à l’envie d’écrire quelques mots suite à une expérience extraordinaire d’orgasme prostatique Aneros-Less/simplement avec son corps… J’écris ces premiers mots quelques dizaines de minutes après une délicieuse et non prévue série d’orgasmes prostatiques… sans que ma prostate n’ait vu de près ou de loin l’ombre d’un sextoy ou autre doigt ! C’est arrivé suite à la lecture de ce fil : https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-prostatique-sans-aides-externes/page/3 et je remercie tous les participants. Je me permets faire un petit récit et de dire quelques mots sur mon parcours, en espérant que ça éclaire ou inspire quelques lecteurs découragés par le tortueux trajet vers ces nouveaux plaisirs.

    J’ai découvert vers 2020 l’existence de l’orgasme prostatique en écoutant le podcast “les couilles sur la table” dans lequel Adam, le créateur du site, est intervenu (j’ai alors 21 ans). Curieux, je décide de tester et d’acheter un masseur (Aneros Helix). Je le teste ici et là pendant quelques mois, je ressens quelques sensations agréables, mais sans plus. Puis le confinement de 2020 tombe, je rentre chez ma famille et je laisse le jouet et l’envie de continuer l’exploration derrière moi. Pourtant, ma curiosité est piquée parce que les quelques sensations ressenties m’en rappellent une autre : je crois que je suis “conscient” de l’existence de cette curieuse prostate depuis longtemps, déjà étant enfant, car je me souviens d’avoir ressenti d’étonnantes sensations agréables (à un niveau très léger) quand je devais me retenir d’aller à la selle (en contractant ces différents muscles donc). Cette première découverte m’a permis d’identifier cette étrange sensation comme une légère “activation” de la prostate, et de brancher cette sensation sur “l’idée du plaisir”.

    Finalement, ma vie passe, les études m’occupent, des difficultés arrivent, on me diagnostique une dépression en 2023 (dont je suis quasiment sorti !) et j’oublie tout à fait les quelques épisodes de plaisirs prostatiques. Sans doute que mon stress, mes angoisses et ma fatigue m’empêchaient d’atteindre un niveau de lâcher-prise suffisant pour gouter à ces plaisirs. Puis, nous voilà en 2024, une psychothérapie ma remis sur pied, je m’ouvre de nouveau au monde. Très important, dans ce processus, j’ai découvert la méditation. Pour moi, c’est tout simple : je m’assieds quelque part et je me concentre sur les sensations de mon corps tout en étant conscient de ma respiration. Je suis plutôt un contemplatif, alors l’exercice est assez naturel pour moi. Je pense par contre que c’est un élément crucial (le plus important ?) pour l’atteinte de ces plaisirs. Je médite ici et là, chez moi, attablé tranquillement à une terrasse d’un café… Un jour, en terrasse donc, je ferme les yeux, et je commence à méditer. Je suis particulièrement détendu, et je me surprends à remarquer mon sourire : je me sens bien. Plus que ça, je sens une excitation monter en moi… Incroyable ! Les picotements internes me rappellent l’existence de l’orgasme prostatique, et, quelques jours après, je ressors le fameux jouet. C’est un dimanche, je me sens bien, je médite, et à l’aide de mon Aneros Helix, je ressens un niveau de plaisir jamais atteint, au point que je n’arrive plus à contenir mes gémissements ! Je n’ai pas vraiment cherché à contracter activement les différents muscles entourant la prostate, je suis simplement resté à l’écoute du corps, en respirant doucement. Je répète alors l’expérience 5 ou 6 fois, à une semaine d’intervalle à chaque fois (environ). Par contre, pour une raison inconnu, les sensations sont variables, souvent plus faibles, avec notamment des sessions “ratées” de ce point de vue-là.

    Les semaines passent, je continue à expérimenter, les sensations sont chouettes mais je les qualifierais de petits orgasmes légers au mieux. Par contre, je me mets à “sentir” ma prostate régulièrement, voire un peu tout le temps. Désormais, je sens qu’elle est-là, je sens une chaleur, des picotements intempestifs, des sensations de plaisir ici et-là. Dans le même temps, je me mets à explorer plus sérieusement mes tétons (après la lecture d’un article sur ce site), que je finis par ressentir d’une façon similaire à ma prostate (bien moins intense tout de même), à force de stimulation au moment des masturbations péniennes. Je les sens désormais parfois comme tendus vers l’avant, comme s’ils envoyaient de l’énergie devant moi…

    Et nous arrivons à aujourd’hui… Sans rentrer dans les détails, je dois dire qu’hier a marqué un accomplissement personnel important pour moi, qui me fait dire que ma dépression est sans doute bel est bien derrière moi. Je me sens donc depuis ce matin très satisfait, détendu, et calme. Après une après-midi à la terrasse d’un café à écouter le bruit de la fontaine et à lire tranquillement, je décide une fois rentré chez moi de me lancer dans la lecture d’articles sur ce site, pour m’inspirer, et finis par tomber sur le post indiqué en début de mon message. Je suis assis sur une chaise, mon ordinateur est devant moi, et je lis vos messages. Je me sens bien, et je me décide à tenter d’appliquer vos conseils : je contracte légèrement à la fin de mes expirations, je titille mes tétons, etc… Lisant que l’écoute de mp3 de méditation pouvait aider, je lance une vidéo de méditation au hasard (https://www.youtube.com/watch?v=KcU6w1Pr5gc&t=14317s). Je me trouve alors de plus en plus excité, la chaleur arrive, et mes tétons m’ordonnent de m’occuper d’eux. Petit à petit, au fil de mes lectures, (j’arrive à la page 3 du fil indiqué plus haut…), je sens un plaisir fort monter en moi, un bien être généralisé, sans que je sois particulièrement actif dans mes contractions. Toujours assis, je ressens le besoin de bouger légèrement mon bassin, la chaleur se diffuse, et le plaisir irrigue tout mon corps. Les sensations sont de plus en plus fortes, je ferme alors les yeux. Je me concentre, comme lors de mes sessions de méditation classiques, sur les sensations de mon corps : mes jambes qui touchent la chaise, mes muscles plus ou moins tendus, l’air qui pénètre mes poumons, la chaleur dans mon corps, et mes tétons. Je crois que j’ai alors en tête comme un “triangle de plaisir” formé par mes deux tétons et ma prostate. Je sens comme une énergie qui circule et je me concentre fermement sur ces trois points. Petit à petit, les gémissements montent, les tremblements puis les spasmes aussi. Je ne contrôle plus bien mes jambes, je bouge le bassin sans le vouloir… Un plaisir comme je ne l’ai jamais ressenti ! Je crois que mon sexe est dur tout du long, avec une grande quantité de liquide séminal qui s’en écoule, bien que je ne le touche pas. Ces vagues puissantes persistent, entre deux gémissements, j’ouvre parfois un œil qui tombe sur l’horloge de l’ordinateur… Cela dure environ une quinzaine de minutes pendant lesquelles je suis délicieusement à la merci de mon corps qui exulte et qui tremble. Le plaisir va et vient, il reste fort, et s’intensifie puissamment quand je titille plus fortement mes tétons. Transporté, je décide de continuer cette session en sortant mon Aneros et en m’allongeant sur mon lit. La perspective d’utiliser le jouet me fait me tordre de plaisir dans mon lit, et me force à le reposer le temps que la vague passe. Finalement, le moment vient où j’insère l’Aneros… Mais après quelques sensations agréables, je sens que le “moment” est passé, et que le plaisir aussi. Finalement, je n’ai pas pu poursuivre cette extase avec l’Aneros !

    Je sors véritablement changé de cette expérience. C’est tout à fait extraordinaire de pouvoir ressentir de telles sensations par des moyens finalement assez simples ! Il s’agit de notre très cher corps, et rien de plus. Je me sens bien ! J’ai très hâte de pouvoir renouveler l’expérience en Aneros-Less.

    Voici donc ce que je retiens de mon parcours, en espérant que ça puisse en éclairer quelques-uns :

    • il est difficile d’atteindre ces types de plaisir lorsque l’on se sent mal (cela semble évident, mais par exemple je pouvais tout à fait atteindre un orgasme éjaculatoire même quand j’étais au plus bas de ma vie), et c’est après avoir lentement (et avec aide extérieure) construit une vie plus équilibrée que le verrou de la porte des plaisirs a sauté ;
    • la méditation, ou du moins la relaxation, est absolument fondamentale pour atteindre la moindre étincelle de plaisir (en tout cas, ma rencontre avec la méditation, que je pratique très simplement et sans me prendre la tête, est sans doute l’étape la plus importante du parcours : arriver à lâcher prise quelques minutes en se concentrant sur les signaux qu’envoie le corps) ;
    • je ne l’ai pas indiqué plus haut, mais l’utilisation d’un (petit) plug juste avant une session avec mon Aneros-Helix m’a aidé une ou deux fois pour me sentir à l’aise avec un objet en moi, et atteindre un haut niveau d’excitation ;
    • les tétons, tristes oubliés de la sexualité masculine, semblent avoir un potentiel de plaisir important ;
    • il y a des sessions parfois décevantes, on n’est pas toujours dans le bon état d’esprit (et de corps ?) pour accueillir ces plaisirs.

     

    Voilà la fin du récit. Excusez-moi si c’est trop long, peut-être trop cru, je ne sais pas. Désolé pour le récit peut-être décousu et pour les inévitables fautes ici et là. J’écris tout ça un peu à chaud. L’expérience m’a suffisamment transporté pour que je me jette sur mon clavier pour vous la partager. Merci à toutes les personnes du fameux post (https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-prostatique-sans-aides-externes) ! C’est un peu la dernière pierre d’un parcours de plusieurs années. J’ai hâte d’en poursuivre la lecture… 😉 Je n’en suis finalement qu’au début de l’exploration de ces plaisirs, mais je suis désormais confiant. Il y aura des hauts et des bas, mais je sais que ça existe et je vois plus ou moins clairement le chemin pour le toucher (pas du doigt donc !). Merci Adam pour le passage dans le podcast de Victoire Tuaillon, merci pour le traité, merci aux contributeurs du forum.

    SF

     

    (PS : durant toute l’écriture, ma prostate est restée doucement active, me rappelant plaisamment sa présence, tout comme mes tétons qui transpercent l’air devant moi !)

    lariastoha
    Participant

    Bonjour O adeptes des nouveaux plaisirs,

    cela fait je pense plus de 7 années que je vous lis avec plaisir et délectation, et jusqu’ici cela m’a suffit pour m’informer, me former et surtout découvrir à mon rythme de nouvelles pratiques.

    Je me permets juste, comme une récompense après autant d’années de lecture silencieuse, de vous livrer mon humble récit, afin de me présenter (bien que je l’ai fait sur le post adéquat) et de recueillir vos sensations, émotions, partagés, conseils et suggestions que vous voudrez (ou non) partager avec moi.

    Tout d’abord, quelques mots d’introduction en ma personne, je suis un homme de 40 ans, hétéro de surcroît mais ayant un penchant depuis toujours, presque une obsession pour les femmes. J’aime donc me sentir femme, et il fallait évidemment que je découvre les joies des plaisirs prostatiques au travers de mon premier achat d’un aneros Helix il y a exactement 7 ans, suivi de peu d’un eupho syn. Comme vous l’aurez compris, mon penchant féminin est très important, depuis aussi longtemps que je me souviens, j’ai une fascination pour les femmes et j’aime leur vêtements que je porte régulièrement, cela a commencé très jeune et comme une honte, je l’ai toujours vécu caché. Aujourd’hui papa et séparé, le chemin parcouru est incroyable. Je n’assume toujours pas mon penchant en public et c’est pourquoi cela fait du bien de le partager avec vous.  J’aime mon corps d’homme également, et j’essaye d’en prendre le plus grand soin au quotidien : sport, nutritherapie, méditation, relaxation, sophrologie et … beaucoup de lectures et de curiosités.  MAIS…

    il y a tjs un mais n’est ce pas ? Je me dois aussi de vous parler de quelques détails personnels de ma santé qui ont toute leur importance. C’est étrange de se déshabiller en public de cette façon et à la fois l’anonymat et le fait d’avoir l’impression de vous connaître depuis toujours aide grandement. Et puis j’apprécie cette communauté ou le jugement n’a pas sa place. C’est peut être aussi un des points qui m’a décidé à vous parler aujourd’hui.

    Voila, depuis tjs je souffre des intestins. Les médecins classiques m’ont diagnostiqué un syndrome de l’intestin irritable (IBS en anglais) et du, évidement au stress et psychologique (aaaah quand ils ne savent pas, tout est psy… respect aux fybromyalgiques). Bref, avec cela depuis mon plus jeune âge (enfin ado) je souffre d’hémorroïdes, et même de déchirure anale. Ce qui… a retardé grandement ma découverte du plaisir anal et prostatique comme vous vous en doutez. Toujours est il, et grâce à un père médecin lui très ouvert aux médecines alternatives et fonctionnelles, j’ai réussi à, non pas guérir complètement, mais limiter drastiquement mes crises et vivre enfin une vie bcp plus épanouie (et professionnellement également, même si ce n’est pas tjs évident). Mais ma volonté et curiosité de découvrir de nouvelles sensations a toujours été plus forte, et donc … l’hélix et le eupho il y a 7 ans…

    je me rappelle, mes premières séances, la peur de m’insérer quelque chose et de ressentir de la douleur. Je me rappelle, la difficulté de bien tout lubrifier, quel lubrifiant et comment, tout cela dans le secret car ma femme (de cette époque) n’en savait rien… pas plus que je lui piquais de tps en tps quelques vetements… je pense avoir essayé enormement de choses, du lubrifiant au silicone, a l’eau, en injection par seringue, a la lubrification toutes les 10 min., des seances de 30min a plus de 3h, ma volonté de ressentir qq chose etait tres grande, trop peut etre.

    Je me souviens de ces premieres contractions involontaires, de cette sensation de plaisir tres tres leger, mais il y avait tjs qq chose… soit une legere douleur, soit une peur de la douleur, soit une peur que le lubrifiant m’enflamme mes entrailles, soit encore une autre peur. bcp d’angoisses, oui je suis comme ca. et a la fois, je veux progresser, depasser ces contraintes qui me retiennent! chaque session, je devais m’habiller en femme, ou du moins avec un vetements et une texture qui me plaisit pour m’exciter legerement. Pareil pour le porno mais ma relation au porno est totalement differente. j’aime regarder ces femmes se faire penetrer car je m’imagine a leur place. idem quand deux femmes se font l’amour…

    aujourd’hui, je fais des seances sans porno dans le noir presque complet et un calme absolu. je m’habille tjs femme car c’est pour moi un declencheur et m’aide a me sentir plus proche et plus ouverte a ma feminité, a recevoir sans attendre.

    Malgré tout cela, le chemin fut long et dur et encore aujourd’hui j’ai parfois du mal a ressentir.

    j’ai decouvert l’huile de coco il y a peu que je fais fondre et injecte avec la seringue, ce qui lubrifie tres bien. plus du lubrifiant a base d’eau sur l’aneros. j’ai acheté du beurre de karite mais je n’ai pas reussi a le faire fondre (peut etre pas assez longtemps au micro onde) et donc peut etre avez vous quelques conseils a ce sujet ? il semble bcp plus gras.

    concernant les aneros, je commence souvent avec le eupho, et puis monte dans les tailles : helix et progasm. j’ai essayé la methode de BZO (merci a toi) qui consiste a se faire l’amour et penetre litteralement avec le progasm, et je dois dire que j’ai aussi des agreables sznsations comme le do nothing du debut avec l’eupho.

    j’ai deja ressznti plusieurs fois des agreables ondes et des tremblements dans tout le corps mais vraiment ce n’est pas du tout a chaque seance et je remarque que je dois bien etre excite. sinon c’est juste agreable, sans plus. (je sais j’en attend trop mais quand on y a gouté, on veut tjs plus).

    recemment j’ai atteint un niveau que je n’avais jamais atteint (donc ma progression continue, ca me motive) et j’etais vraiment avec le souffle court, battement rapide du coeur, trembmement du corps et le masseur qui allait de lui meme avec une vague de plaisir comme si j’avais un vagin! et evidemment cela s’est arrete, peut etre ai je trop analyse, en tout cas j’etais sur que cela pouvais monter encore bien plus haut. pourtant je n’ai plus jamais reussi a avoir cette sensation, et meme si je sais qu’il ne faut rien attendre, il y a bien une part de frustration.

    evidemment, j’ai aussi travailler en aless, et je ressens parfois qq sensations agreables mais jamais rien de comparable a ce que j’ai vecu.

    la detente a fait bcp avancé mais aujourd’hui je stagne. meme parfois sans me masturber ou sans sexe pendant 1 semaine, l’excitation n’est plus la. surtout quand je pense a toute la preparation.

    par contre je sais que la lubrification est importante, et que j’ai remarque comme mes seances sont generalement longue (je suis lent tres lent a me calmer), je suis sur que je peux ameliorer cela. auriez vous qq conseils ? j’utilise l’aneros session pour le moment.

    concernant les jouets, le progasm me procure bcp de sensations mais j’ai l’impression que c parfois trop fort, et de plus la taille avec ce que j’ai comme passé ne me permet pas un confort comme avec l’eupho. devrais je tester le eupho trident ? et ne plus prendre en syn ? une autre recommendation ?

    pourtant j’apprecie avoir le progasm surtout quand il vient d’etre lubrifie et qu’il glisse bien mais je trouve qu’il glisse pas assez et “freine” assez vite (ma lubrification qui n’est sans doute pas optimale). j’apprecie la methode de BZO qui consiste a “forcer” cette penetration et a se faire penetrer et sentir glisser avec des contractionq fortes. ce sont pour moi des sensations differentes que le do nothing mais tout aussi agreables… mais generalement je le fais en fin de seance, quand j’ai deja un peu dilater l’entree.

    j’ai remarque aussi que l’helix en debut etait souvent un fiasco, alors que le eupho me procurait bien des sensations, qui, a un moment disparaissait. et le fait alors de changer pour l’helix me redonnait quelques vagues mais de courtes durees. je suspecte tjs ma lubrification mais pas que, je pense etre pret a decouvrir d’autres anatomies pour cette partie de mon corps mais lesquels choisir ?

     

    bref, je suis sur un plateau mais tres content d’etre arrivé jusqu’ici. je sais que mon voyage ne s’arrete pas ici et vous remercie tellement pour l’aide passée, presente et future!

    je developperai bien sur tous les points que vous voudrez, il y a tellement a dire.

    merci deja pour vos retours.

    laria

     

    #45680

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    Je ne pense pas que je vais cocher des cases sur un calendrier pour savoir quand j’aurai envie de me faire plaisir. Après ça sera au feeling !

    en cela, je suis totalement de ton avis,

    jamais bien compris, ce conseil d’espacer de plusieurs jours, les séances

     

    j’ai lu le traité d’aneros mais je lis aussi vos témoignages et j’ai vu pas mal de tes messages. J’ai vu la finesse et l’étendue avec laquelle tu nous parles de tes plaisirs. Ça laisse suggérer qu’une plus grande liberté présage aussi d’un plus grand plaisir.

    attention que je pratique d’une manière totalement différente du Traité,

    oui, j’ai cherché la plus grande liberté possible, de laisser le désir s’exprimer le plus librement possible

    mais ce n’est plus du plaisir prostatique, depuis pas mal d’années chez moi,

    même si ma prostate est constamment sollicitée,

    je mélange , je mixe, ondes prostatiques, génitales, anales, de tout le reste du corps,

     

    j’ai eu mes deux premières années en massage prostatique, avec masseur, exclusivement,

    là, aussi, je pratiquai différemment, juste faisais des aller retour, avec le masseur, au feeling,

    plus ou moins, couché sur le dos, au lit,

    avec de plus gros masseurs, comme le Progasm, le Vice

    et mon préféré, à l’époque, c’était un de la gamme de Nexus, le G-Rider, mais sans le moteur

     

    disons, que le Traité d’Aneros, propose une façon de faire

    qui est plus une sorte de méditation, assez passive, du moins en apparence qui emmène vers un plaisir prostatique

    mais il y a d’autres façons plus actives

    que personnellement je préfère

    car on a cette sensation de se faire l’amour,

    j’aime me caresser, bouger les hanches,

    aneroless, c’est la liberté totale de mouvements, de positions,

    je pratique quasi jamais au lit,

    un peu partout, debout, assis, couché,

    en cuisinant, en pendant mon linge, assis à mon bureau,

    je recherche plus vraiment les orgasmes

    mais juste la volupté,  la richesse des sensations,

    la sensation de se faire l’amour,

    la complicité avec mon corps

    #45405
    bzo
    Participant

    je vais te donner mon avis, il vaut ce qu’il vaut,

    je n’ai jamais pratiqué dans la manière du Traité

    qui est plus , pour paraphraser un peu notre cher @andraneros,

    une forme de méditation qui mène à du plaisir sexuel,

    cependant à ma manière, durant le temps où j’ai pratiqué le massage prostatique, avec masseur,

    j’ai obtenu tous les résultats qu’on pouvait espérer, en abondance,

    donc, voilà

     

    voilà, donc, mon avis,

    toute pratique, prostatique ou autre, de quelque manière qu’elle soit pratiquée,

    devrait acquérir une forme de spontanéité, de fluidité,

    tant que ce n’est pas le cas, cela ne décollera jamais

    car on ne parvient pas à établir le contact avec son corps

    et vivre des moments ardents avec lui

     

    il faut comprendre que le massage prostatique, ne peut pas être juste un geste mécanique,

    comme se secouer la queue, jusqu’à obtenir un soulagement, avec l’éjaculation,

    c’est plus que cela, bien plus que cela,

    dialogue avec son corps, complicité avec son corps,

    tant qu’il n’y a pas cela, pas grand chose se passera

     

    parvenir à se lâcher, c’est laisser les commandes, jusqu’à un certain point, à son corps,

    se demander tout le temps si le masseur entre en contact au bon endroit,

    s’il ne doit pas le faire quelques centimètres plus haut ou plus bas,

    cela tue la spontanéité,

    tous les endroits de contact peuvent être bons , comme ils peuvent être mauvais,

    cela dépend de notre disposition d’esprit

     

    la prostate résonne, la prostate est comme une peau de tambour tendue,

    elle a toute une surface

    et même si on donne un choc, un peu plus loin,

    l’onde de ce choc va atteindre la peau du tambour

    et va provoquer une réaction de sa part,

    si on est bien à l’écoute, si on dialogue avec son corps

     

    laisser parler son instinct, son désir,

    c’est trouver tout seul, peu à peu, l’endroit optimal de contact,

    comme je l’ai déjà souvent écrit,

    notre corps sait mieux que nous,

    saura toujours mieux que nous, la façon dont il faut faire,

    la façon toujours plus optimale pour y arriver

     

    il ne faut pas chercher à se substituer à son corps,

    il faut juste apprendre à le laisser faire le plus possible

    mais ce n’est pas facile, j’en conviens,

    on est tenté plus ou moins souvent,

    de reprendre la direction des opérations,

    mais c’est toujours, toujours, une mauvaise idée,

    enfin selon moi

     

    maintenant, il y a toujours aussi, une collaboration entre l’esprit et le corps

    mais c’est plus sous forme de suggestions, de propositions

    qu’on fait à son corps

    et il les accepte ou pas

    et très certainement pas, des directives visant à mener l’action

    #44976

    En réponse à: L’homme Orgasmique

    bzo
    Participant

    je voulais revenir sur un point que tu as soulevé à un moment donné,

    s’il fallait faire des contractions volontaires ou pas,

    si on agissait en quelque sorte

    ou que cela venait tout seul sans qu’on effectue volontairement quoi que ce soit

     

    dans ma pratique à moi, donc, éloignée du Traité

    et encore plus éloignée de la technique, dite du “do nothing”

    qui est plus une forme de méditation à but sexuel,

    où ‘on se détend, on se relaxe, on ne fait pas grand chose, en apparence

    sinon se mettre dans un certain état d’esprit, on se concentre sur son corps,

    peut-être de temps à autre, une contraction volontaire, légère

    et ainsi on se place dans des conditions

    où l’on peut dialoguer avec  sa chair, centré sur sa prostate, chipotant un peu les tétons

    et ainsi, déclencher les contractions involontaires, puis les orgasmes

     

    mais ce n’est pas la seule façon de faire,

    moi, j’ai toujours eu une technique active, même durant les deux années où j’ai pratiqué avec masseur

    et uniquement avec la prostate,

    jamais eu aucune contraction involontaire sérieuse

    mais le plaisir était bien là, oh combien

     

    contraction volontaire mais pas pensée,

    on ne se dirige pas avec son intellect,

    celui-ci s’efface complètement pour laisser place au désir, à l’instinct, au ressenti comme radar

     

    pour moi, le lien ne peut s’établir que dans ces conditions,

    si l’intellect, la pensée, s’effacent,

    alors notre cerveau sert uniquement de relai, d’intermédiaire, en quelque sorte,

    un terrain de jeu vient prendre  la place

    mais c’est véritablement , le corps qui se dirige tout seul

     

    on pourrait réduire cela, en simplifiant,  au terme,  d’automatisme, aussi , sans doute,

    tu ne penses pas chacun de tes gestes, quand tu diriges ta main vers la tasse de thé,

    tu vois la tasse, tu as envie du breuvage chaud ,

    quelque part, l’ordre est lancé mais pas pensé, pas réfléchi

     

    dans le sexe avec partenaire, là non plus,

    tu ne penses pas chaque geste, chaque mouvement,

    au contraire, c’est le moment de se lâcher,  de se laisser emporter par le désir,

    eh bien, dans ma façon de pratiquer,

    il faut arriver à cela,

    mettre de tels automatismes élaborés, en place,

    que cela semble fonctionner tout seul,

    ton intellect est au repos, tu te sers de ton ressenti, de ton désir, de tes pulsions,

    de toutes les informations qui montent et qui semblent traitées spontanément, automatiquement

    cela semble être un pilotage automatique, mais mené  par le désir, par le ressenti

     

    ne pas se sentir freiné, s’arrêter même complètement,

    parce qu’à un moment donné, on perçoit qu’un geste qu’on effectue devient de plus en plus féminin,

    que nos hanches semblent prendre des allures dansantes, pas très masculines

    mais on se lâche encore plus, on continue, on se laisse entrainer par le désir,

    on fait fi des tabous, des frontières de la masculinité

    et on arrive dans ces territoires en nous

    qui appartiennent au plaisir au féminin

    #44259
    Logos
    Participant

    Je viens de tester avec juste silicone, huile coco et un mélange des deux.

    Bon, au final, je sais que le progasm jr peut retourner dans sa boite, il fait pis que mieux, pas du tout ce qu’il faut. Je reste sur l’helix et eupho.

    Par contre, j’ai beau tester le laisser aller, laisser tomber la recherche d’objectif, l’analyse. Je me tape 1h de son binauraux, meditation, focus, etc, j’arrive a sentir et me focus sur la prostate et les effleurements, etc, mais même en suivant les méthodes de contractions 75/100% puis relacher jusqu’au spot des spasmes musculaires involontaires, y a rien à faire, les muscles restent encore plus sous contrôle que moi-même malgré des jeux de contractions avec 3 groupes (je connais pas les termes. Celui pour arreter d’uriner, le sphincter et fessiers, et les muscles internes qu’on sent bien se contracter pendant un mal de ventre/gastro).

    C’est surtout ca qui est frustrant. Au pire, une bonne part du mental peut etre travaillée, quitte a utiliser l’hypnose, la meditation, ou un état de fatigue, etc. Ici, c’est purement un obstacle musculaire qui fait des siennes malgré des dizaines d’essais.

     

    #44147
    Logos
    Participant

    Ha oui oui, je confirme que j’aurais pas du en choper plusieurs sur un coup de tête, surtout qu’au final, je n’utilise concrètement que le premier. Et du coup, je doute utiliser les deux autres avant un tres long moment. Tant pis, ca partir dans les dépenses loupée.

    En effet, cela fait assez peu de temps que j’ai capté que la partie “détente, et attendre avant de vouloir lancer les contractions” est partie intégrante du processus et par juste pour le decorum.  Je vois l’intérêt de se mettre en mode “tension corporelle zero” vu que la rigidité musculaire bloquerait les mouvements et diluerait les sensations.

    Ici, plutot que de faire les “tests de progressions” en semaine, y passer 2h et me retrouver avec des cernes mauves le lendemain, je vais plutot faire un genre de planning et le réserver pour le we, où je ne me sentirai pas tendu à l’idée de devoir improviser une meditation. La prochaine étape est d’arriver a rester sur la visualisation interne et ne pas bloquer le début des contractions par une tension complete.

    Mine de rien, je comprends pourquoi cette courbe de progession est appellée “le chemin”. Pas si facile de switcher d’une approche penienne et musculaire à une approche plus intérieure et laisser-faire

    #44146
    Marclof
    Participant

    Bonjour Alokar,

    Je me considère encore comme débutant, mais je peux partager les quelques déclics que j’ai obtenu. Pour commencer j’ai l’impression que tu as déjà beaucoup de masseurs. Je vais faire un parallèle avec la musique, j’avais l’impression qu’acheter plusieurs instruments me ferait progresser plus vite et devenir un meilleur musicien or c’est tout l’inverse. Il faut vraiment que tu comprennes qu’actuellement ce n’est pas le jouet qui est ton principal problème, mais plutôt ton état d’esprit et ta sensibilité a ressentir le plaisir. Premièrement, si j’étais toi, je commencerais par choisir qu’un seul masseur parmi ceux que tu possèdes et je ne m’entrainerais qu’avec celui là pendant plusieurs semaines. Au-delà de ce point, j’ai réellement progressé quand j’ai appris à me détendre. Il y a deux sortes de détente a entraîner, la première est musculaire et la seconde est mentale. Commence déjà par essayer de d’étendre toute la zone anale, pc, etc. C’est un exercice qui n’est pas forcément simple puisqu’on est habitué à contracter ces muscles en permanence. La première fois que j’ai connu l’orgasme prostatique c’etait justement en faisant cet exercice. Il faut que tu arrives à faire en sorte que ton anus soit le plus neutre possible, tu ne dois pas pousser, mais tu ne dois pas non plus te contacter. En faisant cela tu va pouvoir te concentrer sur tes sensations et peut être que tu va pouvoir sentir les micros mouvements du masseur.

    Globalement quand je te lis j’ai l’impression que tu fais la même erreur que j’ai pu faire, tu cherches a amplifier les sensations (nouveaux masseurs, contractions, méditation bi-neural) afin de resentir qqchose. Or il faut que tu arrives à comprendre que les sensations sont là, il ne faut pas les amplifier, mais il faut calmer tout ce qui a autour pour pouvoir les resentir.

    Donc essaye de te calmer, détends tes muscles anaux et laisse toi le temps, il ne faut que tu te dise “peut être que ça serait mieux avec tel masseur, ou avec tel son bineural”. si a un moment tu sens plus de plaisir, un emballement ou autre, n’essaie surtout pas de plus contracter, continue ce que tu fais avec la même intensité (ou plutôt la même non-intensité) et profite de tes sensations et de l’instant présent. Cela augmentera tout seul si tu arrives à garder ce calme et ressentir l’instant présent.

    Voilà les déclics qui mon aidés à progresser, j’espère que ça t’aidera aussi.

    Bonne chance 🙂

    Logos
    Participant

    Bonjour bonjour,

    J’aimerais demander un petit retour, histoire de voir si je suis sur le bon chemin.

    J’ai débuté il y a quelques semaines avec un aneros helix plastique, et dans un excès de zele, ai enchainé avec un eupho (mais trop fin, je n’arrive à rien à part pour l’échauffement) et un helix Syn V (mais j’ai l’impression que les courbes sont moins fortes et qu’il stimule moins passivement…je pensais que les vibrations aideraient mais je pense que c’est un faux bonus, car comme il a été dit, cela a tendance a anesthésier la zone. A part les déclencher au dernier moment, je les trouve assez contre productives quand on est en phase d’apprentissage. Bref.)

    Je ne connais pas grand chose aux stimulations prostatiques, alors j’apprends et je lis.

    Apres quelques semaines et 2-3 essais-semaine, je stagne un peu. Le “sans les mains” ne monte pas tres haut car j’ai tendance a vite me contracter lorsque j’ai l’impression que ca arrive.  De base, j’ai beaucoup de mal à me détendre. A ce stade, j’arrive “juste” a déclencher un orgasme non-sec en stimulant l’aneros d’une main.

    -J’ai constaté qu’un peu de méditation binaurale aidait dans la premiere phase.  Etant tres visuel, j’essaie aussi d’ajouter de la visualisation, ce qui aide également à la concentration.
    -Par contre, malgré des enchainements de contractions/détentes, j’ai beaucoup de mal a atteindre le stade des spasmes passifs.
    -Pour ne pas aider, je ne suis pas trop du genre à savoir me détendre, à avoir des zones plus sensibles et suis plutot de caractère analytique et pas du tout dans le laisser aller, le feeling et la “passion”. Je lis souvent que le psycho joue beaucoup dans la quete du super O, et j’ai l’impression que ce point sera mon cerbère.

    Du coup, sachant que ces traits de caractère auront énormément de mal à changer, est-ce que je peux quand même espérer une progression?

    Physiquement parlant, j’essaie de fatiguer les muscles avec les contractions mais les bougres lâchent difficilement l’affaire ^^ Je me demande encore si l’aneros est bien au niveau de la prostate, ou si taille/poids pouvait influer (taille moyenne, 1m75 environ et un peu de surpoids. Trop de temps devant le pc, mais j’y travaille.

    Je compte néanmoins persévérer, essayer de trouver “ce qui fonctionne”. J’ai souvent vu cité le njoy Pure pour ceux qui auraient besoin d’etre plus actifs, au moins au début, pour développer la conscience musculaire et la facon dont “travaille” la prostate. Comme on dit, y a plus qu’à.

    #43765

    En réponse à: Questions pratico-pratiques

    curieuxjj24
    Participant

    Bonjour Andraneros,

    Pas de problème, je sais que chacun vient sur le forum quand il trouve le temps (moi le premier) et comme je passe régulièrement, je découvre avec plaisir de nouvelles réponses. C’est le cas aujourd’hui et je viens de te lire.

    Je suis désolé mais la lueur d’espoir n’a pas duré. Je continue avec assiduité mes séances, certaines pourtant dans de très bonnes conditions, mais quelque chose ne va pas chez moi : je suis quelqu’un de compliqué, cérébral, calculateur au sens de chercher à tout anticiper, “comptable”, enfin tout ce qui ne faudrait pas pour que ça marche. Au bout de 80 séances environ, je suis maintenant relativement à l’aise avec les masseurs mais j’éprouve une terrible sensation, une sorte de cercle vicieux : je me rends compte que j’analyse de plus en plus mes sessions avec froideur, comme une sorte d’examen gynécologique. Je me dis dans ma tête à peu près ça : “bon, il faut entre 10 et 20 mn de détente, ça y est c’est fait, maintenant, on passe aux caresses et on accentue la respiration abdominale, alors : qu’est ce que ça fait ? bof, pas de vague à l’horizon, ah oui, l’arme fatale : je caresse mes tétons, ouais, c’est agréable mais ça ne vient toujours  pas, il n’y a pas cette étincelle qui va me déclencher une sensation nette qui va aller en s’amplifiant et me donner raison d’avoir continué, qui va balayer le “comptable” pour laisser place au lâcher prise, au bien-être. Au lieu de ça, au bout d’1h30-2h, j’ai fait le tour des trucs et astuces et la séance se termine me laissant frustré, j’ai envie de dire, une fois de plus.

    Voilà où j’en suis. Demain je vais pouvoir faire une bonne séance encore une fois. Je vais peut-être ensuite faire une pause, histoire de passer à autre chose quelques temps et reprendre avec plus de spontanéité. Il ne faut pas croire que je veuille abandonner, bien au contraire. Je suis malgré tout convaincu que le plaisir est là, qu’il ne demande qu’à s’exprimer, il faut juste que je trouve comment lui ouvrir la porte. J’ai l’impression d’être dans une pièce noire, l’antichambre du plaisir, et de chercher à tâtons l’entrée. Le pire c’est que j’ai lu et relu vos conseils et commentaires et que je sais très bien ce qu’il faut faire, que le secret est de pratiquer sans rien attendre, tout le contraire de ce que je fais quelque part, mais au bout d’autant de séances, comment ne pas se poser de questions, comment ne pas avoir envie de connaitre ce bien-être que vous décrivez tous et qui semble tellement libérateur et bienfaisant. Peut-être que j’en ai plus besoin que les autres et que du coup, je l’attends trop. Je me mets probablement inconsciemment trop de pression. Faire le vide dans sa tête est une abherration, c’est impossible. Il faut arriver par l’entrainement à la méditation arriver à naviguer dans ses pensées pour laisser de côté les mauvaises et encourager les bonnes mais ça, c’est pas simple.

    Comment ne pas douter aussi : pourquoi ça ne marche pas chez moi ? Je n’ai toujours pas ressenti les fameuses contractions involontaires et ça, ça m’intrigue. Pourtant j’ai parfois des tremblements impressionnants dans les jambes (parfois rien) mais ça ne va pas plus loin : comme si mon corps était divisé en deux, le bas qui s’exprime, qui vit et le haut qui analyse, qui s’interroge. J’ai tenté beaucoup de choses pour contourner ça. J’écoute sur mon téléphone des séances de méditation, de lâcher prise, je mets ensuite de la musique avec des bols tibétains ou des fréquences qui sont censées déclencher une “montée de kundalini” mais si ça me détend, je n’ai pas eu de signes de progression significatifs. J’arrive à un stade de pratique (pourtant intense, j’ai fait 4 séances rien que cette semaine) où j’ai l’impression d’être à un tournant. Il me faudrait un petit encouragement pour continuer. Mais je suis pugnace, persévère est déjà pris comme avatar mais j’aurais pu prendre abnégation !

    Bon, attention, je ne veux pas donner l’impression que je suis en dépression, tout ça n’est que la recherche du plaisir après tout, mais mon ressenti est cyclique. Par moment, j’y crois à fond et je suis excité (comme l’autre fois ou j’ai posté) et par moment comme aujourd’hui, le doute m’habite (sans jeu de mot) et je me pose vraiment des questions : suis-je un cas désespéré ? y’a t’il des hommes qui n’y arrivent pas ? Cette idée m’effraie et je la rejette en bloc pourtant. Je ne m’imagine pas privé du plaisir que vous connaissez, ce serait trop injuste. C’est terrible de penser en plus que vous cherchez tous à m’aider et vous êtes vraiment touchant d’empathie mais il n’y a pas de formule magique, pas de bouton où appuyer pour déclencher le truc. La réponse c’est moi qui l’ai et c’est à moi de la trouver.

    Le point positif est que j’ai ressenti (et je ressent encore par moments) avec ou sans masseur des sensations brèves, furtives dans le rectum qui me laisse penser que quelque chose se passe pourtant mais comment le développer alors que j’ai suivi tes conseils de pratiquer, pratiquer, pratiquer et que j’ai l’impression d’avoir fait le tour de l’entrainement. Et maintenant alors, on fait quoi ? Que puis-je faire de plus pour progresser ? Je crois que j’ai la réponse : rien. Il faut continuer, cultiver la douceur et le bien-être, se concentrer sur le moindre tressaillement pour essayer d’en provoquer un deuxième jusqu’à ce qu’un jour peut-être l’animal satori vienne à moi sans que je m’y attende comme il est dit dans les conseils d’Adam.

    J’ai voulu essayer de ne pas me masturber pour charger mon énergie mais j’ai du mal à résister. J’ai tenté de me masturber pour arriver à la limite et arrêter avant l’explosion afin de me donner envie de jouir pendant une séance mais hélas, je me suis trop approché du bord et j’ai éjaculé. Je vais continuer à chercher des astuces pour titiller ma libido, je pense que ça va dans le bon sens.

    C’était le point du jour, un peu mon journal intime quelque part mais je suis toujours dans le partage d’expérience et d’autres pourront surement se reconnaitre dans ce que je traverse. Si je trouve la clé ou du moins, ce qui m’aura permis d’atteindre le but, il y aura un historique de mon parcours.  Et ce jour là je vous le dis : Champomy pour tout le monde !

    Merci à vous tous pour votre accompagnement et votre patience à mon égard.

    #43752
    Andraneros
    Participant

    Tu écris :

    je n’ai pas vu de post dédié à ce sujet.

    C’est bien vu.
    Comme tu l’analyses très bien la pratique avec masseur est soumise à des contraintes matérielles qui limitent les circonstances pour s’y adonner. Quand on débute on dépend totalement, sauf exception, de l’utilisation du masseur pour stimuler la zone prostatique. On a aussi très souvent besoin d’apprendre à de détendre, à se mettre dans un état de quasi méditation qui conduit à s’isoler, à s’allonger, à se mettre à l’abri de toutes les sollicitations de la vie quotidienne. Ajoute à cela qu’une partie des hommes qui se lancent dans la découverte du plaisir prostatique le font sans en avoir parlé à leur entourage, dans une forme de clandestinité. Ce sont autant de raisons qui expliquent la situation que tu constates.

    Avec la pratique sans masseur, l’avantage est de pouvoir pratiquer à peu près n’importe où

    C’est l’un des avantages de cette manière de pratiquer. Il y en a d’autre :
    • Un que tu mentionnes dans un message précédent qui consiste à faire des micro sessions tout au long de la journée,
    • Un autre qui est de vivre la satisfaction que peut apporter une situation de transgression.
    Mais peut-être est-il possible d’aboutir ainsi à un orgasme complet, sans aucune manifestation extérieure ?

    C’est possible. Cette forme d’orgasme que tu décris ainsi est mentionnée sur les forums spécialisés et le Wiki Aneros, c’est le fameux

    calm seas of orgasm : A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.

    Traduction
    Mers calmes de l’orgasme : une image pour décrire une situation dans laquelle on est dans un état d’orgasmes continus sans éjaculation, tout en restant en même temps parfaitement détendu, sans la tension musculaire habituelle typiquement associée à une excitation très élevée. Plutôt que de gémir, de pousser, de se contracter ou de convulser quand l’orgasme approche, on maintient en douceur tous ses muscles détendus, en laissant le plaisir couler librement comme si on le respirait et en laissant l’orgasme venir à soi.
    Fin de traduction

    C’est mon expérience ultime de l’orgasme, celle qui me fait dire non pas « J’ai un orgasme », non pas « Je vis un orgasme » mais « Je suis mon orgasme ». Cela dit je ne pense pas, en me basant sur mon expérience, que cette forme particulière d’orgasme soit compatible avec la participation à une réunion de travail dans la mesure où elle m’emmène complètement hors du monde matériel… Çà ne me gêne pas trop en tant que retraité !

    Sans aller jusqu’à la pleine intensité d’une jouissance qui dissout la conscience, on peut vivre des orgasmes prostatiques partiels en prenant soin d’activer un interrupteur dès que le plaisir commence à monter. On peut créer ainsi une forme de frustration orgasmique susceptible de faire apparaître une excitation permanente…

    Pour répondre à la question implicite du sujet
    Initialement toutes mes sessions se déroulaient dans ma chambre, dans mon lit, en journée puis la nuit (au sens large du soir au matin entre des périodes de sommeil bien appréciées). C’était la phase d’apprentissage (difficile) suivie par celle des premiers « succès » et celle de la consolidation.
    Depuis cette phase le développement de ma capacité à vivre des orgasmes sans masseur me permet de pratiquer ailleurs mais l’essentiel de mes sessions et la totalité de mes meilleurs orgasmes se font toujours dans mon lit. A l’extérieur ce sont ce que j’appelle des micro sessions. Force de l’habitude ou manque d’imagination ?

    #43650
    pascal44
    Participant

    Votre remarque met en évidence que vous semblez bien isoler les réactions des différents muscles de la zone périnéale alors que pour de nombreux débutants les sensations encore nouvelles sont difficiles à localiser. Selon vous d’où vient votre aptitude à percevoir aussi nettement les sensations qui vous conduisent à vos orgasmes ?

    Oui, je ressens des sensations (avec ma très modeste expérience !) dans deux zone très différentes :

    La zone anale, très sensible dès le début et très mobile, là où les mouvements involontaires peuvent arriver très vite.

    C’est cette zone que j’ai ressentie très fortement au début. C’est sa contraction qui vient faire bouger le masseur, qui lui-même va venir de fait appuyer de manière plus ou moins forte sur la zone interne de la prostate. Je pense qu’il faut essayer très vite de ne pas se focaliser seulement sur les sensations de cette zone.

    La zone de la prostate, parfois très peu sensible, mais parfois immensément réactive

    Pour moi, cette zone est essentiellement interne mais se prolonge néanmoins jusqu’au périnée.

    Une fois sensibilisée, j’ai l’impression que cette zone se contracte également, mais de manière beaucoup plus subtile que la zone anale.

    Chez moi, j’ai l’impression que la montée du plaisir et l’orgasme proviennent de ces deux contractions antagonistes, les contractions de la zone de la prostate venant peu à peu s’opposer aux mouvements induits par la contraction anale.

    Chez moi, l’orgasme survient lorsque cette contraction de la zone prostatique devient aussi puissante que celle de la zone anale et y répond en plaisirs successifs allant crescendo.

    Souvent, quand on dit qu’il faut contracter le périnée, on comprend “contracter tout le périnée, et notamment la zone anale”.

    L’inconvénient est que, pour quelqu’un qui découvre les sensations de ces zones, les sensations de la zone anale peuvent “écraser” totalement celles de la zone interne de la prostate.

    Pour ma part, comme exercice d’apprentissage, je pratique de la manière suivante (sans le masseur), et sans recherche particulière de plaisir à ce moment là :

    • Contracter l’ensemble “sphincter anal + totalité du périnée”
    • Commencer par de fortes contractions, puis aller en les diminuant, et rechercher les contractions minimum, à la limite de la non contraction.
    • Ensuite, passer au même exercice, en contractant uniquement le sphincter anal, mais sans contracter du tout le périnée.
    • Enfin, passer au même exercice, en contractant uniquement le périnée et les muscles internes qu’on sent autour de la prostate, mais sans contracter du tout le sphincter anal. Le problème est ici que notre cerveau ne “connait” pas ces muscles de manière fine et donc est en principe incapable de leur envoyer la “commande” de contraction de manière pertinente (c’était en tous cas mon cas au début !). C’est là que la pratique préalable avec masseur communique au cerveau l’information que “ces petits muscles peuvent se contracter”. Au début, ils le font de manière involontaire pendant l’orgasme. Tout l’enjeu de l’apprentissage de la sensibilité est de réussir à les contracter volontairement… et à ne contracter que ceux-là !

    Pour mon cas personnel, je pense que l’aptitude à percevoir ces petites sensations provient de l’habitude de rechercher des sensations musculaires fines qui ne sont habituellement perçues que dans leur globalité.

    Sans parler de la zone périnéale, notre cerveau n’a en général pas “appris” à reconnaitre ou à contracter certains muscles profonds, comme par exemple les muscles de maintien de la colonne vertébrale.

    L’aptitude générale à découvrir ces “parties de notre corps” est un résultat à la fois physique et mental de pratiques telles que la méditation, le tai chi chuan, etc…

    #43639
    pascal44
    Participant

    Comme je le disais ci dessus,  il s’agit de l’aneros Helix…

    Il y a longtemps que je suis intéressé par les états de conscience modifiés en général : méditation, yoga, tai chi chuan, mais aussi rêves lucides, par exemple.

    Je pratique la méditation,  sous des formes diverses depuis 40 ans. Je pratique seul.

    Pour le tai chi chuan et le yoga, ce sont des cours collectifs.

    J’ai bien l’impression que, au moins au départ, trouver le chemin vers l’orgasme prostatique nécessite de se mettre un peu dans un état de conscience modifié : laisser faire, sans rien attendre et tout se produit. Il faut,  je pense, en passer par le lâcher prise, et c’est cela qui m’a intéressé… sans oublier bien sûr la découverte de nouvelles sensations…

    #43632
    Andraneros
    Participant

    Tout d’abord je suis très heureux de lire :

    j’ai eu la chance d’obtenir très rapidement de très longs et très intenses orgasmes.

    Et je suis encore plus heureux de lire peu après:

    je me suis dit que je pourrais essayer sans l’aneros… et cela a fonctionné !

    Vous méritez toutes nos félicitations pour être devenu capable de vivre ces orgasmes hors du commun en ce qui semble très peu de temps. Dans votre présentation vous laissez comprendre que vous étiez ” particulièrement ” bien préparé pour accéder aussi ” facilement “au paradis des orgasmes prostatiques. Vous écrivez en effet :

    Je découvre le plaisir prostatique après pas mal d’expériences de méditation et de yoga.

    Pouvez-vous nous en dire un peu plus (niveau de pratique de la méditation et du yoga, durée de cette pratique, conditions de cette pratique (seul, en groupe, avec professeur)… Qu’est-ce qui vous a conduit à la pratique du massage prostatique ? Et mille autres questions qui viendront au cours des échanges.
    Bienvenue au club et bon cheminement @Pascal44.

    #43619

    En réponse à: Présentation des membres

    pascal44
    Participant

    Bonjour,

    Je suis Pascal, 62 ans.

    Je découvre le plaisir prostatique après pas mal d’expériences de méditation et de yoga.

     

     

    #43561

    En réponse à: Questions pratico-pratiques

    curieuxjj24
    Participant

    Bonjour à tous !

    Merci à vous de participer à mon fil. Je ne vous remercierai jamais assez, vous m’apporter le soutien dont j’ai besoin pour ne pas abandonner et chacune de vos remarques ou interventions m’aident à progresser, à corriger ma façon de penser pour aller dans la bonne direction. C’est dingue, j’ai une espèce de sensation dans la poitrine que la jouissance approche, qu’elle est à portée, qu’elle m’appelle, que je m’en approche. C’est peut-être mytho mais j’aime à croire qu’au contraire, c’est un processus dans mon corps qui s’éveille, comme si mon corps me suppliait de jouir. C’est même terrible parce qu’en écrivant ces quelques lignes, je sens une boule qui descend et je rentre en érection. Il faut même que je me fasse violence pour ne pas foncer dans la chambre insérer le masseur. Je m’accorde du repos une journée entre les séances pour laisser ma prostate récupérer, il ne s’agit pas de provoquer une inflammation mais mon désir monte et rien que ça, c’est jouissif.


    @bzo
    , j’ai plaisir à te lire. Tu es lettré et tu as une belle plume. Tes métaphores me parlent parce que tu mets des mots sur ce que l’on ressent. Cela me rassure parce que je me dis que je ne suis pas seul, vous avez ressenti cela aussi à vos débuts ou peut-être encore parfois et ça signifie que je ne suis pas si différent, que je suis sur le bon chemin. J’ai bien compris l’image de l’effet papillon. C’est tout à fait ça, je l’ai intégré. Mon ennemi c’est l’impatience. Et je fais un gros travail pour chasser les idées noires qui peuvent traverser ma tête pendant les séances, la méditation sur le lâcher prise m’aide bien. Avoir quelqu’un qui vous guide sur un fond musical doux permet de se focaliser sur la voix et de ne pas penser négativement. Je pense que ce n’est qu’un passage et l’idée est de faire des séances sans bruits, juste la respiration et son corps mais pour l’instant, je sens que je progresse à grands pas grâce à cette technique, donc je suis mon instinct : j’expérimente.

    En fait, si j’ai bien compris, lorsqu’on fait les séances, il faut arriver à rentrer dans une bulle : laisser en dehors ses complexes, ses soucis, tous les éléments extérieurs qui peuvent briser la lente ascension du plaisir en un claquement de doigt. Il faut s’aimer, de façon totalement égoïste, je dirais même à la limite de l’insolence mais sans jamais culpabiliser. Je me fais l’amour à moi-même et j’ai le droit de prendre ce plaisir. C’est un contrat moral avec mon corps et personne ne peut se permettre de me juger. Il me semble que c’est ça la bonne approche, en tout cas, j’essaie de m’en convaincre.


    @sensual
    , merci pour tes conseils, je les relis précieusement. Ta dernière remarque me fait rêver : arriver à avoir des orgasmes prostatique à la demande, quel pied ! Mais j’imagine bien que l’on doit en vouloir toujours plus, encore et encore et différemment. Une quête du bonheur éternelle en quelque sorte. Ça me va. Comme toi, j’ai plusieurs masseurs et je fais tourner à chaque séance. Je me demande d’ailleurs lequel va m’emmener au ciel le premier ! Comme je n’arrive pas trop à situer ma prostate, je doute sur lequel est le plus efficace : le hélix est la référence, il est profilé pour déclencher des sensations subtiles, j’aurais tendance à dire en ce moment que ce dois être lui le plus efficace mais j’ai parfois l’impression qu’il ne me remplit pas assez. Le progasm jr est un peu plus trapu, j’ai de bonnes sensations avec, il a des atouts avec ses formes arrondis. Le vice 2 est quand à lui maouss costo mais je me demande alors si justement il n’est pas trop gros et qu’il n’écrase pas les sensations. En tout cas, je n’utilise jamais les vibrations, je n’apprécie pas. J’ai hésité à prendre le progasm pour avoir un gros masseur mais comme j’ai déjà le vice, j’ai peur qu’il soit équivalent et puis, un gros masseur est il mieux qu’un fin ? Je n’ai pas la réponse pour l’instant. Qu’en pensez-vous ?

    @modeyin, tu as parfaitement raison, il faut se mettre dans cet état d’esprit. Se faire l’amour, sans retenue, sans arrière pensée, sans jugement de ce que l’on est en train de faire et de ce que pourrait penser les autres ou la famille (un cauchemar!). Je pense que lorsqu’on est capable de se mettre dans cet état d’esprit sans laisser la place au moindre doute, on est sur le bon chemin. C’est une pratique en fait très psychologique, c’est pour ça que je creuse la piste de la méditation, l’éveil de la kundalini et autre pour arriver à ce lâcher prise nécessaire. Peut-être que certains ne comprennent pas pourquoi je fais ça mais moi j’en ai besoin pour vaincre mes réticences, même inconscientes.

    Je finis par me poser une question tout de même : n’ai-je pas peur de jouir ? Je m’imagine un tel orgasme, une telle vague qui m’emporte sans que je ne puisse plus rien maîtriser que je finis par me demander si inconsciemment toujours (ah la la l’inconscient chez moi, c’est quelque chose!) je me refuse pas au plaisir de peur de ne pas savoir jusqu’ou il va m’emporter, voire provoquer un forme de douleur (c’est con hein ?). Méfiance, il faut là aussi que j’accepte le plaisir non pas comme un risque mais comme un vrai bonheur qui va m’apporter ce bien-être dont j’ai tant besoin.

    Je m’arrête là parce que je pourrais en parler des heures tant c’est passionnant et que c’est riche de pouvoir échanger avec vous, ce que l’on ne peut malheureusement pas faire lorsqu’on a notre armure dans la vie de tous les jours mais je ne veux pas vous saouler. Demain matin, je serai dans ma bulle, chambre chauffée, lumière tamisée, fond musical, vice2 dans l’anus, tout est prêt pour un décollage vers le bonheur. En tout cas, à minima une bonne séance en perspective ; je sais, je sais, ne rien en attendre de peur de se bloquer. Que voulez-vous, on ne se refait pas….

    #43386

    En réponse à: Questions pratico-pratiques

    curieuxjj24
    Participant

    Bonjour à tous !

    Histoire d’oublier un instant une actualité plus que morose, je fais un nouveau point sur mon cheminement et j’en profite aussi pour vous demander conseil.
    Je continue un travail sur moi pour atteindre l’objectif malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je m’engage à faire un résumé de ce qui aura marché pour moi le jour où j’arriverai à mes fins parce que je pense que chaque expérience est une aide pour ceux qui débutent et j’y crois encore. En tout cas moi j’ai carrément bu chacun de vos posts pour comprendre comment s’y prendre et ça m’aide bien. Je profite d’ailleurs de cette occasion de vous remercier pour votre soutien et votre patience : c’est un site extraordinaire pour avancer et il n’y a pas beaucoup d’occasion de pouvoir parler de ça avec d’autres personnes.
    Je pense aujourd’hui que l’aspect psychologique est primordial parce que plus j’y pense, plus je me dis que la technique est limitée quelque part. En résumé, une fois qu’on a bien lubrifié le rectum et le masseur, on fait de profondes inspirations/expirations et en théorie, au bout d’une vingtaines de minutes, on doit commencer à sentir des contractions involontaires que l’on doit accompagner soit avec des contractions volontaires de type exercices de Kegel pour amplifier le phénomène, soit laisser venir. Tout est dit.

    Dis comme ça, c’est simple et finalement, les questions du type « comment je dois faire mes contractions volontaires ? Je tiens 15 secondes ou je fais plein de petites contractions pendant 15 secondes ? » etc. questions que j’ai d’ailleurs posées, me semble aujourd’hui anecdotiques. Je fais vieux routard en disant ça alors que je n’ai pas connu d’orgasme prostatique au bout de 72 séances (ou alors mon cerveau ne l’a peut-être pas encore interprété comme tel ? Cette idée me plait!) mais je gagne en conviction et je les partage avec vous histoire de lancer le débat pour ceux qui veulent répondre.

    Mais je crois aujourd’hui qu’il fait laisser son instinct guider la séance en partant de la base décrite dans le traité : on commence par 20 minutes de relaxation et de lâcher prise, puis on essaie de provoquer les contractions involontaires avec une hyperventilation. Aujourd’hui j’en suis là : j’enchaine les séances en essayant d’ouvrir mon esprit aux sensations et en essayant (je dis bien essayer) de ne pas attendre l’orgasme en me disant que chaque séance est une expérience pour bâtir l’édifice et non pas une masturbation de l’esprit pour jouir au final comme on peut l’aborder lors d’une masturbation classique. C’est un gros travail sur moi-même, moi qui suis accro à la branlette mais vous m’avez convaincu qu’il faut aborder les choses comme ça.

    Mon gros problème à mon sens est de deux ordres : Je ne pratique pas dans les bonnes conditions. En effet, pour lâcher prise, il faut être seul, avoir du temps et se laisser aller sans retenue et moi, de par ma vie familiale, je pratique en secret, soit qu’en mes enfants dorment, soit quand mon épouse est sortie mais avec le risque qu’elle ne revienne à tout moment donc mon cerveau reste sur le qui-vive et ça, ce n’est pas bon. Alors je n’ai pas le choix, si je veux emmagasiner de l’expérience, je dois en passer par là mais je sais que je fais mes séances avec un handicap qui me bloque certainement. J’ai toutefois tous les 15 jours l’occasion de faire des supers séances en toute tranquillité et j’attends ça comme le messie ! Un peu d’espoir donc….

    Le deuxième blocage est psychologique : comme je vous l’ai un peu évoqué, j’ai eu un problème de cancer à la vessie qui m’a fortement perturbé et le fait de prendre un risque d’inflammation de la prostate ou de devoir retourner voir le médecin pour un problème de ce côté là me bloque fortement. C’est dingue ce que cette pratique peut mettre en exergue chez certains ! (dont moi mais je pense que nous sommes tous différents, certains doivent penser que je suis taré). J’ai trouvé une solution pour cela : la méditation.

    Je me suis intéressé au lâcher prise, l’éveil de la kundalini, les chakras etc. Pour quelqu’un d’hyper cartésien comme moi, c’est une révolution. J’ai lu qu’Adam avait été aidé par des séances d’hypnose et j’ai donc travaillé là dessus. Je pense que ça m’aide à ne pas réfléchir de me laisser guider par une voix même si on perd peut-être en sensations. Le mieux que j’ai pu faire c’est arrivé à avoir des tremblements de partout au niveau du bassin et parfois de superbes érections et alors que je me disais que j’allais être emporté par la vague, les vibrations étant fortes, il ne se passe rien ! Grosse frustration mais j’ai noté les conseils d’ @Andraneros : pratiquer sans rien attendre. C’est là ma petite question : chez vous, avez-vous aussi ces tremblements avant le déclenchement de l’orgasme ou pas forcément ? Je suis incapable de dire si il s’agit de contractions involontaires ou simplement une réaction neurologique due aux muscles qui se tétanisent à force de sollicitation mais ça me paraît tellement logique qu’après ces tremblements le masseur rentre dans une boucle de rétroactions et que tout le corps s’emballe que je ne vois pas comment ça peut se passer autrement.

    J’en profite pour vous demander des conseils sur la pratique aneroless. Comment s’y prendre ? Y a-t-il une méthode comme le traité (en plus court je me doute bien) ? Faut-il avoir déjà eu un orgasme prostatique pour éveiller la prostate et pratiquer ainsi ?

    Merci pour vos conseils et bravo de prendre le temps de me lire !

    #43366

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    le secret ultime de ma réussite
    (cela fera 25 euros pour la suite…)
    il est vraiment simple, en fait,
    c’est l’attention aux détails,
    l’attention au moindre geste, au moindre mouvement,
    à la plus infime chose qui se passe en moi, qui s’éveille en moi

    comme je l’ai déjà écrit,
    si vous êtes capable d’écouter, toutes ces modestes manifestations,
    ces humbles échos
    qui montent de toutes parts, en fait,
    on se rend compte si on écoute vraiment bien,
    alors la grande tapisserie de la mer se peut se former en vous

    on s’écoute donc et on ne néglige rien de ce qui monte comme signal,
    le plus infime geste, le moindre déplacement de notre corps,
    tout est signal, stimulus,
    notre respiration, notre position, tout, absolument tout

    je tiens à ce stade à préciser
    que je parle de ma pratique à moi, si particulière,
    très dynamique, tout le temps en mouvement,
    beaucoup de caresses, de changements de positions,
    mes hanches bougent, des contractions, etc, etc

    peut-être tout ce que j’écris,
    n’a pas de sens avec une technique plus passive, plus contemplative,
    genre Traité d’Aneros

    comment convertissons-nous de simples gestes, de simples mouvements,
    en sensations de plaisir?
    en faisant comprendre à son corps ce que l’on veut, ce que l’on recherche

    et comment fait-on cela?
    par la répétition et en se donnant à fond, sans réfléchir,
    c’est un concept, ici, que j’essaie de décrire,
    se donner à fond, sans rien retenir et sans réfléchir,
    la spontanéité absolue

    quand on n’est pas du tout habitué à cela,
    en général, on devient brouillon, on fait un peu n’importe quoi,
    cela devient précipité,
    le bateau est sans gouvernail et il va un peu n’importe où, n’importe comment,
    il faut juste essayer de rester calme,
    aucune raison de se précipiter

    si les gens ont ce type d’attitude maladroite et improductive au début,
    c’est parce qu’ils ne sont pas habitué à agir sans réfléchir,
    dans la vie courante, ce n’est pas, bien sûr, une bonne façon de procéder
    sauf sans doute dans des situations bien particulières
    où il faut réagir très vite

    mais ici, justement on parle d’un type d’activité
    qui requiert constamment de réagir dans l’instant,
    sans idées préconçues et sans préméditation,
    ici, la spontanéité a pour but
    de permettre au corps de prendre le gouvernail
    par l’intermédiaire de l’instinct, du désir et des pulsions
    et même une part de votre imagination va aussi participer à l’action

    mais pas notre intellect,
    celui-là, c’est le grand ennemi,
    beaucoup de gens s’étonnent de ne pas y arriver,
    pourtant ils font tout comme il faut
    mais pour la plupart,
    c’est parce qu’ils ont leur intellect qui tient fermement la barre,
    on ne peut pas se connecter à son corps ainsi,
    on ne peut pas fusionner à lui,
    compter sur sa complicité, avec celui-là qui mène les opérations

    si vous vous élancez dans l’action, calmement,
    vous laissez votre corps errer, divaguer tranquillement,
    vous forçant à ne pas réfléchir à ce que vous faites,
    vous donnez l’occasion à votre instinct, à vos pulsions, à votre désir,
    de venir prendre le gouvernail

    c’est une sensation tellement unique,
    vous avez l’impression de faire un avec votre monture,
    vous sentez à pleine puissance, la complicité de votre corps,
    le flot des sensations est perçu sans plus aucun filtrage,
    sans rien qui vient l’estomper, l’amoindrir, le polluer

    une fois que vous parvenez à faire cela,
    à laisser votre corps mener les débats,
    votre attention peut se tourner entièrement vers ce qui se passe en vous
    et à ce moment-là, vous vous rendez compte qu’il s’en passe des choses,
    cela grouille de stimulus de tous les côtés,
    dès que vous bougez un peu, que vous vous déplacez,
    vos caresses, vos contractions, vos mouvements avec le masseur,
    tout cela put former un seul cours d’une richesse sans égal

    faire comprendre, donc, à son corps,
    ce que l’on veut obtenir de lui,
    se donner à fond, ne plus réfléchir,
    juste se laisser emporter
    et puis écouter, écouter, tout ce qui se passe

    vos gestes, vos mouvements, sont précieux,
    sont des pierres précieuses,
    votre corps est un sexe,
    éveillez-le, apprenez à en goûter la moindre manifestation

    #43287

    En réponse à: besoin de conseils

    Marclof
    Participant

    Bonjour Persévère,
    Moi aussi j’ai connu ce passage à vide, ça a duré quelques mois et je suis en train d’en sortir actuellement. Il n’y a pas eu de déclic particulier, je manque un peu de recul pour te dire quelle en a été la cause, mais je suis quasiment sûre que c’était psychologique. Pour en sortir il a fallu que me recentre lors de mes séances. Commencer chaque séance sans rien attendre, et mettre l’accent sur la détente en essayant d’atteindre un état plus proche de la méditation. Ça commence à revenir, je n’ai pas encore retrouvé les orgasmes, mais j’ai retrouvé les sensations agréable. Aussi j’ai remarqué que lorsque j’espaçais les séances afin de créer un manque, la reprise était toujours décevante. Je crois qu’implicitement, cette pratique va a l’encontre du “ne rien attendre.” A chaque fois que j’ai fait ça, j’attaquais la scéance en me disant “cette fois ça sera une bonne scéance puisque je suis en manque”
    J’espère que cela pourra t’aider, je sais à quelle point cette situation est frustrante, mais je suis sûr qu’au final, ça permettra d’en tirer une bonne leçon qui nous fera progresser sur la durée.
    Bonne continuation

    #43018
    Andraneros
    Participant

    Je fais encore un long message mais ce sujet est très important à mes yeux et ne permet pas d’apporter des réponses simples.
    Tu disais il y a 3 ans :

    Elle est quand même frustrée de me voir prendre autant de plaisir sans elle

    Tu écris @Helixir4 :

    ma femme se sent en concurrence avec l’Aneros

    C’est un vrai problème. Ta femme se sent toujours en situation d’insécurité face à ta capacité de prendre un grand plaisir sans avoir besoin d’elle ou à prendre plus de plaisir sans elle qu’avec elle. J’identifie 2 causes possibles (il peut y en avoir d’autres bien sûr que je n’identifie pas faute des informations utiles ou par manque de compétence).

    – A) Elle vit le temps que tu consacres, même en toute discrétion, à tes sessions comme une forme d’infidélité ; elle vit le développement de tes capacités orgasmiques comme la recherche d’une jouissance qu’elle ne sait plus te procurer. Cet état d’esprit lui fait craindre que tu ne la quittes un jour pour vivre bien mieux ta sexualité avec une autre personne. Tu dois tout faire pour lui prouver ta fidélité, ce que tu fais déjà et encore plus, beaucoup plus…

    – B) Contrairement à toi, elle ne peut plus ou ne sait plus vivre en conscience l’expression de ses pulsions sexuelles, c’est à dire vivre sans réserve et volontairement des états d’excitation sexuelle jusqu’à l’explosion orgasmique. En le faisant tu te mets en dehors de son monde et tu deviens une forme d’étranger. C’est bien ce que tu notes :

    La confiance, son appétence pour sexoplorer est quasi nulle et avoir été confrontée à la mienne l’a bloquée. Cela lui a renvoyé de la culpabilité de ne pas réussir à le faire.

    Que mets-tu ou, si vous en avez discuté, que met-elle dans cette notion de culpabilité ? L’incapacité de ta femme a retrouver le même désir que lors de vos premières années ensemble ? Tu mentionnes « une terrible maladie qui met 15 mois entre parenthèses » ; nous avons traversé ce genre de situation qui a duré pour nous plusieurs (trop) longues années en différents épisodes. Ma femme a finalement réussi à retrouver le désir de jouir et vit aujourd’hui sa sexualité avec beaucoup plus d’intensité que lors de ses « belles années » selon ce qu’elle me dit. Selon sa ou leur nature son ou ses blocages ne sont peut-être pas définitifs.
    Tu le notais déjà il y a 3 ans :

    Quand je propose des séances de te tendresse c’est jamais le bon moment car pas de spontanéité soit disant.

    Ce point n’est plus seulement une question de confiance en toi ; il est bien plus personnel. Je répète ce qui s’est passé dans mon couple (et n’est probablement pas directement transférable au tien) c’est que ma femme a accepté l’idée de (ré)apprendre à jouir avec bonne conscience, sans honte, encouragée par
    • mes progrès en la matière
    • et le constat associé que je restais le même à ses côtés.

    Avec mes encouragements elle a su retrouver l’envie de jouir et surtout l’envie de jouir SEULE, de se masturber. Grâce au Womanizer (ce peut être n’importe quel autre support de stimulation sexuelle) elle a découvert qu’elle pouvait elle aussi jouir plus (ou autrement) et donc qu’elle pouvait améliorer son plaisir. Ce fut ce que j’appelle le déclic. A partir de là elle a commencé à « sexplorer » à sa manière en toute liberté, sans que j’essaie d’orienter sa « sexploration ».

    Tu disais aussi :

    Elle n’aspire pas du tout au tantrisme. Elle dit que je cherche une sexualité spirituelle un peu mystique.

    C’est une raison légitime mais tu peux facilement l’écarter à ses yeux en utilisant un vocabulaire très concret et pragmatique. Tu disais aussi :

    Pour ma femme l’orgasme avec le clitoris est ultra proche de ce que ressentent les hommes.  Une fois la jouissance on baisse le rideau et dodo. Et elle fait tout pour le consommer rapidement voir post plus haut.

    L’intérêt d’une approche tantrique en dehors de toute spiritualité est d’aider à découvrir que la stimulation érotique ne se réduit pas à la stimulation génitale mais englobe à la fois un décor, un renoncement à l’immédiateté (prendre son temps, donner son temps), un échange tactile étendu à tout le corps, beaucoup de détente, beaucoup de douceur, en bref tout un état d’esprit qui conduit à intérioriser la montée de la jouissance. On se libère des contraintes orgasmiques telles qu’elles sont vécues dans notre culture occidentale moderne. On revient à ce que tu mentionnais :

    Un bel équilibre s’était créé avec bcp de tendresse et de bons câlins. Et puis la routine deux refus de suite et je me ferme… Du coup je suis moins tendre moins tactile..

    C’est un point sur lequel tu peux avoir besoin de beaucoup de patience même si elle ne semble pas récompensée sur le moment. J’ai eu moi aussi à faire l’effort de renoncer à mes attentes (j’étais dans le même état d’esprit que toi) pour offrir plus de liberté à ma femme, liberté de recevoir selon sa disponibilité, liberté de s’offrir selon son désir, liberté de donner quand elle en avait envie. Ma chance a été que cette période a été assez brève. Ma chance a été que mon cheminement prostatique était déjà suffisamment avancé pour me combler (donc faciliter ma patience) et encourager ma femme à se lancer à son tour dans le développement de ses capacités orgasmiques.

    Enfin :

    Ma femme a peur que mes demandes ne cesseront jamais et d’en vouloir toujours plus.

    Si je reformule ce qu’elle te fait comprendre on peut dire qu’elle a peur que le déséquilibre présent dans votre relation se prolonge . En te lisant il me semble clair que tu ne demandes pas de plus en plus de disponibilité sexuelle à ta femme ni que tu lui reproches de plus en plus son manque d’appétit à développer ses savoir faire dans le domaine sexuel.

    Tu peux renoncer, au moins provisoirement, à ce qu’elle te rejoigne dans ta démarche de développement personnel basé sur la sexualité (plus facile à faire si ton parcours prostatique commence à te combler). Tu peux lui proposer de mettre son énergie dans un projet de développement personnel très différent (musique, arts plastiques, écriture, sport, yoga, méditation etc) et de l’aider à s’organiser, de la soutenir. Tu peux ainsi l’aider à effacer le déséquilibre présent en l’aidant à développer un second pôle de développement personnel dans votre couple, le sien. C’est une idée. Ce n’est pas un conseil en tant que tel. Ce pourrait être un sujet de discussion non polémique entre vous.

    Bon cheminement @Helixir4.

    #42668
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @chatroux,
    Tu nous écrivais il y a 2 mois :

    J’obtiens pour l’instant des sensations légères mais très agréables avec les deux instruments.

    ce matin de clairement ressentir mes premières contractions involontaires.

    Un mois plus tard tu nous faisais part de tes progrès :

    Lors de ma dernière séance, j’ai réussi à atteindre mon premier “mini-O”

    Je suis très heureux de lire ce matin :

    Non seulement j’enregistre désormais des orgasmes prostatiques de plus en plus intenses à chaque session, mais mes contractions post-séance provoquent des Dry-O en chaine, ressentis de manière presqu’aussi forte et claire que pendant mes sessions avec le Helix Syn. C’est tout simplement extraordinaire comme expérience.

    Contractions involontaires post-séance


    C’est une magnifique réponse à ce que je te disais en réponse à l’ouverture de ce sujet :

    Je pense que tu sembles avoir naturellement de très bonnes prédispositions qui pourraient bien annoncer l’expérience de super Os bien plus rapidement pour toi que pour la majorité d’entre nous. (… ) Tu seras de moins en moins surpris quand ces « choses curieuses » se reproduiront et selon ta disponibilité à ces moments tu pourras même profiter de l’appel de ton corps pour te lancer dans des mini sessions sans masseur.

    Ta progression est magnifique et tu as raison de nous dire :

    Je tremble d’excitation à l’idée de poursuivre l’expérience.

    Parce que le développement de tes capacités orgasmiques ; dont tu vis de plus en plus nettement les effets, va se poursuivre comme tu peux en lire les témoignages sur notre forum.

    Tu sembles progresser bien plus rapidement ou bien plus facilement que bon nombre de nos amis. Tu mentionnais le mois dernier ta pratique de « séances de méditation pleine conscience » en t’étonnant de retrouver « les mêmes défis » pendant tes sessions de massage prostatique. Penses-tu que ton expérience de la méditation a facilité tes progrès ?

    En réponse à ma question si ta femme était « préparée à accepter la transformation de ta sexualité », tu nous disais il y a 2 mois :

    Je crois que oui, mais c’est encore abstrait pour [ma femme], et je ne me sens pas encore prêt à introduire mes Aneros pendant nos ébats, je m’en tiens aux activités solos.

    Où en es-tu aujourd’hui ? Où en est-elle aujourd’hui ?

    La prochaine étape sera définitivement le mythique super-O.

    Je suis persuadé que tu vivras bientôt cette expérience. Mais je ne partage pas l’idée que le « mythique super O » soit « définitivement » la prochaine étape. Si je reprends ce que tu viens d’écrire :

    C’est tout simplement extraordinaire comme expérience

    tu vis déjà des super Os selon la définition proposée par le Wiki Aneros et que je reprends dans ce message ou dans celui-ci.

    Je pense que tu as très bien compris l’état d’esprit dans lequel tu dois être pour vivre de véritables extases orgasmiques :

    Je pense que que la manière dont j’accueille les contractions de ma prostate ne me permet pas encore de profiter pleinement de la sensation, et tendent à freiner l’onde de plaisir au lieu de l’amplifier

    Tu sembles avoir atteint un des paliers caractéristiques de notre cheminement, celui où nous prenons intimement conscience de la jouissance qui est à notre portée sans encore pouvoir la vivre. La clé qui ouvrira la porte ton paradis est celle qui te permettra d’accepter toute la force contenue dans tes orgasmes, sans aucune crainte donc sans aucun contrôle donc sans aucun frein. Ce ne sera pas ta capacité à l’amplifier dans la mesure ou cette expression tend à signifier que ce sont tes actions qui vont déclencher le super O. Ce sont ton relâchement musculaire et mental, ton renoncement à toute forme de contrôle, ton acceptation à jouir au-delà de toute expérience antérieure qui t’ouvriront au super O « mythique ». Tu le recevras quand tu seras prêt.

    Je pense que ce moment est proche. Bon cheminement @chatroux.

    #42512

    En réponse à: Présentation des membres

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @jojololo et bienvenue sur notre forum.
    A partir du moment où vous apportez votre témoignage ou vos interrogations sur le forum vous faites partie de notre communauté !

    pratiquant depuis quelques années la méditation, notamment centrée sur la respiration, je pense que cela m’aide à progresser à un rythme plutôt satisfaisant.

    Vous avez bien lu et bien compris quelles sont les bases pour être accéder dans les meilleures conditions à l’orgasme prostatique. Votre expérience en méditation devrait vous permettre d’accéder bien plus rapidement que d’autres débutants à l’orgasme prostatique. Mais ces conditions idéales ne doivent en aucun cas vous placer dans une position d’attente de l’orgasme. Ne rien attendre de chaque session reste toujous nécessaire. On ne force pas l’orgasme prostatique. On le reçoit quand on est prêt.

    je remarque depuis quelques jours une sensation relativement nouvelle dans la zone autour de mon pubis et plus particulièrement à la base de mon pénis.

    Cette sensation sous diverses formes est régulièrement mentionnée par les débutants. Elle est normale et est un des premiers signes qui conduisent au ” réveil prostatique “. On peut le comprendre comme l’accusé-réception de votre cerveau à votre focalisation sur une zone particulière de votre anatomie, précédemment sans doute négligée.

    Bon cheminement @jojololo.

    #42511
    Andraneros
    Participant

    Vous vous demandez :

    Donc l’orgasme prostatique….sans prostate est toujours pour moi une énigme! Existe t’il seulement?

    Si nous nous en tenons aux mots la réponse doit être NON. En étudiant les éléments de l’expérience orgasmique dont les messages de ce forum témoignent nous pouvons cependant remarquer :
    • Que nous sommes assez nombreux à découvrir que nous pouvons vivre, sans utiliser de masseurs, des orgasmes qui procurent plus ou moins les mêmes sensations que les orgasmes que nous obtenons avec un masseur,
    • Que les orgasmes que vivons avec ou sans masseur ont de nombreux points communs avec d’autres expériences orgasmiques vécues dans des contextes différents (modernes ou traditionnels, occidentaux ou orientaux), en suivant des pratiques différentes (massages, hypnose, méditation, respirations, postures), basées sur des références différentes.

    En d’autres termes il paraît possible de vivre des expériences orgasmiques diverses à partir de stimulations diverses. Plus j’avance dans mon cheminement, plus je pense que ce que nous appelons « orgasme prostatique » désigne une expérience qui finalement ne dépend d’aucun autre organe que notre cerveau. Dans cet esprit la stimulation prostatique ne serait qu’une des voies d’accès à une expérience qu’on peut vivre à l’aide d’autres formes de stimulation, y compris la stimulation purement mentale.

    En conclusion je réponds OUI à votre interrogation @PLug3347 sans nier l’importance de la prostate pour le cheminement de découverte.

    #42506

    En réponse à: Présentation des membres

    jojololo
    Participant

    Bonjour, je suis tout nouveau dans le monde de la quête de l’orgasme prostatique 🙂 Comme plusieurs d’entre vous (ose-je dire plusieurs d’entre “nous” à présent?) j’ai découvert par hasard, au détour d’une recherche initiale sur Google, l’existence des masseurs prostatiques et la zone sur laquelle ils agissaient.
    Je suis homosexuel, j’ai 47 ans et j’ai jamais été adepte de plaisirs anaux, j’ai toujours pensé être seulement oral dans ma pratique et mes fantasmes.
    Cependant, depuis l’acquisition récente de l’hélix Syn Trident d’Aneros je me suis mis à regarder d’un autre oeil ma zone anale et prostatique. Je n’en suis qu’à ma 6ème ou 7ème session (j’ai bien compris que le chemin était parfois loin jusqu’à l’atteinte de super-O) mais pratiquant depuis quelques années la méditation, notamment centrée sur la respiration, je pense que cela m’aide à progresser à un rythme plutôt satisfaisant. Lors de ma dernière session, en position allongée sur le dos jambes légèrement repliées, j’ai clairement assisté à des mouvements involontaires de mon bassin qui faisait le yoyo de haut en bas lorsque je maintenais une contraction de mes sphincters. Cela s’accompagnait d’une sensation des plus agréables dans la zone pelvienne mais je ne pense pas qu’ils s’agissait encore d’orgasme à proprement parler. J’ai toujours été très sensible au niveau des tétons, cela m’aide aussi grandement à augmenter le plaisir lors de mes sessions.
    En dehors des sessions, je remarque depuis quelques jours une sensation relativement nouvelle dans la zone autour de mon pubis et plus particulièrement à la base de mon pénis. C’est une sensation loin d’être désagréable puisqu’elle s’apparente un peu à la montée habituellement observée dans la jouissance pénienne. Je ressens d’autant plus cela que j’ai diminué les masturbations un peu compulsives (et souvent “inutiles”) qui permettaient de me décharger rapidement en visionnant du porno. Cette agréable sensation est même accentuée après avoir uriné. C’est comme si je me rapprochais un peu plus d’une éjaculation traditionnelle…
    Est-ce que certains d’entre vous ont déjà fait l’expérience de cela depuis l’utilisation de masseurs prostatiques ?
    Le forum est très riche, aussi peut-être ce sujet a-t-il déjà abordé, désolé si c’est le cas 🙂
    Je vais continuer à parcourir les billets de ce forum mais j’avais hâte de faire un premier retour d’expérience à “notre” communauté !
    Merci à vous !
    J.

    #42497
    Andraneros
    Participant

    Tes derniers messages posent une question de plus en plus importante au fil de tes progrès dans la mesure où le développement de ta sensibilité orgasmique va devenir de plus en plus visible non seulement pendant les ébats érotiques avec ta femme mais aussi le reste du temps. Tu as commencé l’année en nous disant :

    J’ai essayé pour la 3ème fois un masseur prostatique cette après-midi.

    Tu avais encore le temps d’aborder le sujet avec ta femme ! Pour mieux comprendre dans quelles conditions mentales tu étais pendant tes sessions je te demandais :

    As-tu une difficulté à avoir suffisamment d’intimité ? Es-tu en mode clandestinité par rapport à une ou un partenaire ?

    Tu répondais en mai :

    je n’ai pas encore parlé de ma volonté d’exploration a ma femme. Je n’ose pas pour l’instant bien que ça paraisse idiot. Je suis sûr qu’elle comprendrait mais je n’arrive pas à trouver l’angle d’attaque et a franchir le pas. C’est pour cela que j’ai eu du mal a avoir des moments d’intimité pour moi tout seul.

    Tu confirmes aujourd’hui en répondant à @bzo :

    Même si elle est hyper ouverte d’esprit, il y a une part de moi qui a peur qu’elle soit dans le jugement ou une certaine peur liée aux pratiques anales chez les hommes héteros.

    Je retiens de ta réponse « Je suis sûr qu’elle comprendrait » et « trouver l’angle d’attaque et a franchir le pas » et, peut-être encore plus,« il y a une part de moi qui a peur qu’elle soit dans le jugement ou une certaine peur liée aux pratiques anales chez les hommes héteros ». J’ai eu, au tout début de mon cheminement, la même inquiétude que toi. J’ai eu quelques années de plus que toi pour y réfléchir et j’en tire une conclusion, ma conclusion que je n’impose à personne.

    Notre peur de partager notre quête de l’orgasme prostatique repose sur une base, l’absence d’une éducation sexuelle libératrice de nature à favoriser la découverte de toutes les formes de plaisir sexuel. La conséquence est que l’exploration des effets de la stimulation anale est vécue comme une transgression très forte que certains d’entre nous vivent avec culpabilité. A partir du moment où nous nous sentons coupables, même inconsciemment, nous ne pouvons avouer notre pratique sans craindre une condamnation que nous nous donnons déjà. D’après ce que je lis sur les forums spécialisés sérieux, 4 fois sur 5 la discussion est libératrice, la compagne ou le compagnon acceptant sans difficulté la pratique de l’orgasme anal ou prostatique.

    Si vous avez déjà des échanges sur vos pratiques érotiques tu peux savoir si ta femme peut envisager des stimulations non conventionnelles. En te lisant j’ai l’impression que c’est le cas mais je me trompe peut-être. Dans vos échanges vous arrive-t-il de parler de « techniques » ou d’« entraînements » destinés à améliorer vos étreintes et vos orgasmes ? Si c’est le cas tu peux aborder le sujet de l’apprentissage de l’orgasme prostatique. Si ce n’est pas le cas c’est le moment d’aborder tous les sujets sur les moyens d’améliorer votre expérience sexuelle.

    Le sujet le plus « neutre » et peut-être le plus facile à lancer est celui des jouets sexuels qui sont devenus aujourd’hui des objets de discussion publique dans les magazine de société féminins et masculins. Un autre sujet intermédiaire est celui des traditions ancestrales orientales remises au goût du jour, le tantra et le tao. Ce sujet peut conduire à des lectures et à des « formations » sous forme d’ateliers ou de stages résidentiels. Enfin sur un plan plus personnel il reste le sujet de l’amélioration de son potentiel orgasmique ou de sa sensibilité orgasmique par (“son” et “sa” désignent n’importe quelle personne et non pas seulement ta femme)
    • des exercices physiques (kegel et toutes les disciplines qui renforcent le périnée et les muscles profonds),
    • de la relaxation ou de la méditation appliquée à la prise de conscience de tous les phénomènes corporels associés à l’excitation sexuelle, à la montée du plaisir, à l’expérience orgasmique, et toutes les disciplines facilitant cette prise de conscience,
    • de l’(auto)hypnose pour découvrir des orgsmes énergétiques…
    Tu peux vérifier que ces 3 éléments peuvent conduire à la pratique du massage prostatique (jouets = masseurs, tantra / tao = session aneros, exercices physiques + méditation + orgasme énergétique = orgasme prostatique).

    Tu connais ta femme bien mieux que nous et les conseils que nous te proposons ne peuvent être au mieux que des pistes de réflexion. J’espère sincèrement que ce que t’a dit @bzo et ce que je te dis t’aidera à te lancer. Bien entendu tu le feras avec tact, avec douceur, avec précaution, tu sauras prendre le temps, tu auras écouter ta femme et surtout tu seras prêt à lui donner ce qu’elle ne t’a peut-être pas encore osé te demander si elle se lance à cette occasion…

    Bon cheminement @Gerardisson.

    #42458
    chatroux
    Participant

    Bonjour

    @Gerardisson
    J’en suis à peu près au même niveau d’où vous étiez lors de votre message du 12 octobre. Moi aussi j’avais (et ai toujours) tendance à analyser les sensations au lieu de simplement les ressentir et, souvent, mon esprit s’égare complètement dans ses pensées. Je ne pensais pas retrouver avec mon Aneros les mêmes défis que pendant mes séances de méditation pleine conscience.

    Mais il faut croire que patience et longueur de temps finissent par porter fruit: j’ai clairement ressenti mon premier “mini-O” il y a quelques jours et, depuis, je ne cesse de penser à ma prochaine séance avec envie.

    Merci de partager vos expériences.

    #42376
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @dazzz,
    Selon ce que tu nous disais il y a un peu plus d’un an tu avais de très bonnes sensations. En relisant ton message je pense même que tu vivais déjà des orgasmes prostatiques qu’à ce moment tu ne reconnaissais pas comme tels.
    Tu écris aujourd’hui :

    j’ai facilement du plaisir avec un masseur, des contractions involontaires (très) puissantes, une irradiation totale dans le corps, du plaisir sans érection ni éjaculation, assez rapidement dans ma séance, je profite intensément de ces moments mais (il y a un mais) j’ai le sentiment de plafonner et de ne plus pouvoir avancer

    Cet extrait de ton message me conduit à la même conclusion. A mon avis, tu vis sans aucun doute des orgasmes prostatiques.

    je suis quasiment tout de suite à mon max ce qui est à la fois très excitant et en même temps frustrant

    Il me semble que le principal problème que tu dois résoudre à ce moment de ton cheminement c’est d’accepter l’idée que l’orgasme prostatique peut être très différent de l’orgasme pénien avec éjaculation. L’orgasme instinctif est défini ainsi dans les dictionnaires « point culminant du plaisir sexuel ». J’ai l’impression que ton esprit est encore dans ce cadre. Peut-être attends-tu un PIC suivi de sa période réfractaire qui te mettes dans un état de satisfaction (au sens état dans lequel tu es comblé, repu puisque tu n’as plus aucune envie pendant un certain temps).

    Or le plaisir prostatique est bien différent sur cet aspect.
    • D’une part il peut ne pas comporter un vrai sommet de plaisir. Particulièrement pendant la phase de découverte de tes nouveaux orgasmes les sensations orgasmiques que fait naître le masseur peuvent être plus faibles que celles que tu ressens à l’occasion de tes « vrais » orgasmes péniens avec éjaculation.
    • D’autre part quand, après quelques secondes ou minutes, les sensations perdent leur intensité tu as toujours aussi envie de jouir, sinon encore plus, qu’avant l’orgasme. La permanence de ton excitation te conduit à penser, en référence à ton cycle orgasmique instinctif, que tu n’as pas encore eu ton orgasme.

    j’ai parfois des sensations fortes à la suite de mes séances et ce sans aide d’un masseur

    C’est un signe de plus que tu es déjà bien avancé dans ton cheminement. Je t’invite à développer ton potentiel A-less soit en commençant certaines sessions sans masseur, soit en les terminant sans masseur.

    j’ai le sentiment qu’il faut que je chemine avec elle et en même temps par moi même.

    Selon ce que tu nous dit de ta relation je suis tout à fait d’accord avec toi. L’épanouissement de ta sexualité bénéficie de toutes tes activités, celles que tu fais seul, particulièrement dans ton effort de développement de ton potentiel orgasmique, comme celles que tu fais avec ton amie, particulièrement dans le soin qu’elle prend pour t’aider à découvrir que tout ton corps peut devenir source de plaisir, de jouissance et d’orgasmes.

    Tu ne nous dis pas si tu as pu parler avec ton amie de ta pratique du massage prostatique et des plaisirs que te procurent tes sessions et la stimulation directe de ta prostate. Si tu ne l’as pas encore fait je t’encourage à le faire dès que l’occasion s’y prêtera. Ce faisant tu pourras ajouter 2 nouvelles expériences pendant vos ébats, le massage de ta prostate avec ses doigts et ou avec un jouet adapté et la stimulation de ta prostate par l’un de tes masseurs pendant que ton pénis sera lui aussi stimulé soit en caresse soit en pénétration pour vivre un double orgasme (le super T du wiki Aneros).

    Je reviens sur ce point :

    j’ai le sentiment de plafonner et de ne plus pouvoir avancer

    je suis quasiment tout de suite à mon max ce qui est à la fois très excitant et en même temps frustrant : c’est comme si le chemin s’arrêtait rapidement (je dis ça mais en même temps c’est très très agréable de profiter de ces sensations !)

    Ce sentiment est régulièrement présent dans les témoignages de nos amis qui ont bien avancé dans leur cheminement. Il me semble correspondre à un moment charnière quand ils deviennent capables de vivre une jouissance prostatique intense mais qu’ils ne parviennent pas encore à se laisser complètement emporter par les orgasmes qu’ils vivent. Il y a 3 moyens de franchir cette porte :
    • Trouver le déclic qui va ouvrir la porte sans qu’on sache forcément pourquoi (mais on s’en fiche si ça marche !), par exemple incorporer le massage de tes pointes de sein, si tu ne fais pas déjà ou essayer l’écoute de fichiers d’hypnose ou…
    • Approfondir ton état de relaxation quand le plaisir monte, quitte à perdre momentanément tes sensations qui dans tous les cas reviennent. C’est le moyen d’effacer d’éventuelles résistances à un plaisir qui renverse tout sur son passage.
    • Multiplier les sessions à un rythme plus soutenu que le rythme habituel, par exemple tous les jours au lieu d’une fois par semaine.

    je pratique principalement seul mais très épisodiquement

    Je te conseille de faire régulièrement tes sessions. Plus tu pratiques, plus tu progresses. Ton apprentissage du plaisir prostatique est suffisamment important, à mes yeux bien sûr, et tu es suffisamment avancé pour intégrer ta pratique dans ta vie quotidienne comme tu le ferais pour toute activité importante. C’est d’ailleurs, indirectement, ce que à quoi tu commences à penser en nous demandant :

    peut être faudrait-il tout simplement davantage pratiquer tout seul plutôt que se procurer un 3ème ? 

    Et :

    se peut-il qu’une pratique régulière du Pilates (qui travaille énormément autour du périnée et de la respiration abdominale) ait des effets bénéfiques ?

    Oui et oui. Si le Pilates t’est familier et facile à pratiquer vas-y. Sinon d’autres disciplines peuvent aussi t’aider comme le yoga ou la méditation. Tout cela ne t’interdit en rien d’utiliser un 3ème masseur. Ton Vice2 est déjà un gros modèle ; tu peux chercher plus de diversification en essayant l’Eupho qui est plus mince que l’Helix. Ou si tu es très gourmand tu peux ajouter 2 masseurs à ta collection, si tu en as les moyens, un Eupho et un Prograsm Ice.

    Bon cheminement @Dazzz.

    #42254

    En réponse à: Journal de Dour

    Caktil
    Participant

    Bonjour @Dour,

    Ma séance d’hier soir ne c’est pas passée comme prévue, mais je pense que cela m’a permis de mettre le doigt sur un truc.
    Elle c’est déroulée comme cela :
    – 15 minutes de méditation, de relaxation
    – lubrification et insertion de l’Hélix
    – relaxation
    – je commence les contractions
    – je remarque que le masseur bouge peu, je remets du lubrifiant
    – je sens nettement l’action du masseur sur la prostate, je me caresse, je me «chauffe»
    – 30 minutes après je me décourage et je mets moins d’entrain à la tâche …

    Le début de ta séance me paraît être tout à fait bon.
    Tu dis que tu commences les contractions. As-tu déjà essayé la méthode du « do nothing » ?
    C’est celle que je préfère. A part la respiration abdominale profonde, je ne fais rien. J’attends que les choses se passent en me focalisant sur les sensations.
    Ce que j’ai remarqué, c’est qu’en matière de plaisir prostatique, moins j’en fais mieux je jouis.
    Je fais parfois des contractions volontaires, mais les plus faibles et douces possible.
    Pour déclencher des orgasmes, les masseurs n’ont pas besoin de faire des mouvements amples. La quasi immobilité est même plus indiquée. Bien sûr, une fois les contractions involontaires déclenchées, les mouvements peuvent devenir plus importants.
    Et, en matière de taille du masseur, j’aime parfois sentir la taille du Progasm en moi, mais les plus petits masseurs comme l’Eupho ou les Peridises, font des merveilles.
    Donc, dans mon cas, moins j’en fais et plus le masseur est discret, plus j’ai d’orgasmes.

    Bonne suite d’exploration !

    #42251

    En réponse à: Journal de Dour

    Dour
    Participant

    Bonjour @bzo, @Andraneros et merci pour vos retours ! Cela apporte de l’eau à mon moulin.

    Ma séance d’hier soir ne c’est pas passée comme prévue, mais je pense que cela m’a permis de mettre le doigt sur un truc.
    Elle c’est déroulée comme cela :
    – 15 minutes de méditation, de relaxation
    – lubrification et insertion de l’Hélix
    – relaxation
    – je commence les contractions
    – je remarque que le masseur bouge peu, je remets du lubrifiant
    – je sens nettement l’action du masseur sur la prostate, je me caresse, je me «chauffe»
    – 30 minutes après je me décourage et je mets moins d’entrain à la tâche …

    Je décide donc de changer de stratégie, toujours en laissant mon pénis tranquille je sort le gode et je lubrifie abondamment !
    C’est à ce moment là que j’ai remarqué plusieurs choses :
    – l’une, lorsque j’agis par le biais du gode directement sur la prostate (soit en le poussant vers l’arrière afin que le sommet vienne toucher ma prostate, soit en faisant des allers-retours) là j’identifie beaucoup plus clairement ma prostate ! Énorme envie d’uriner, ce que je vais faire. Je continue, toujours cette envie d’uriner, cette fois je ne fais rien puisque ma vessie est vide. Je ressent donc des choses au niveau de ma prostate. Cependant aucun plaisir, c’est presque même le contraire, ce n’est pas agréable !
    – deuxième chose que je remarque : si je veux insérer le gode plus profondément en moi, je suis au contraire obligé de prendre l’angle opposé pour pouvoir le rentrer plus, c’est à dire l’incliner vers le dos à l’inverse de l’inclinaison permettant d’atteindre ma prostate ! A une dizaine de centimètres, je sens comme un petite résistance que je parviens à franchir uniquement avec l’angle en question, mais que je sens quand même passer. J’ai beau regarder l’anatomie du corps humain, je ne m’explique pas à quoi correspond cette «résistance» ! Si vous pouviez me faire part de vos lumières, je vous en serais extrêmement reconnaissant !

    Ce sur quoi j’ai terminé par une masturbation classique du pénis en gardant le gode.

    Au plaisir de vous lire !

    #42202

    En réponse à: Rien ne se passe…!

    KIM
    Participant

    Bonjour à tous,

    Ça fait tout de même 6 mois que je n’ai pas posté de message…
    Je viens de relire un peu tout ce qui s’est dit au-dessus.

    Depuis la séance du 18 mars, j’ai été régulier dans mes séances, 2 à 3 fois par semaine, sauf au mois d’août.
    J’ai remarqué qu’après des périodes sans séances, le masseur avait tendance à déclencher une sensation plus fortes.
    Mais à chaque fois elle sont reparties d’elles-mêmes ou bien parce que je contractais par réflexe.
    J’ai tenté d’explorer d’autres voies, et il semble que le “do-nothing” soit pour l’instant ce qui mène le plus souvent à un petit plaisir diffus.
    Car j’ai, à chaque séance, un plaisir léger qui vient me titiller. Malheureusement rien de fulgurant.
    Sauf quand je me détends totalement avec une méditation dans les écouteurs, mais je n’arrive pas à retrouver l’intensité ressentie au mois de mars.
    C’est assez frustrant car je me montre assez patient, j’aborde chaque séance comme un moment de recueillement, rien de plus.
    J’avais espoir que le plaisir augmenterait ou évoluerait, mais rien de plus.
    J’ai tenté d’explorer d’autres voies, comme celles décrites par Crimsonwolf sur le forum Aneros (quelqu’un de NXPL l’avait évoqué dans son post).
    Ça n’a pas été inintéressant, notamment quand il explique qu’une respiration profonde fait automatiquement bouger le masseur dans l’anus.
    En effet ça détourne l’attention des contractions volontaires…
    J’ai beaucoup lu les posts des autres depuis 6 mois, et voyant les superbes progrès de certains (@Caktil, @Modeyin, etc), je me sens un peu perdu désormais.
    Raison pour laquelle je reviens voir si quelqu’un parmi vous à une remarque à faire.
    Je suis conscient que beaucoup a été dit dans les messages précédents sur mon fil de discussion…

    Pour résumer une de mes séance-type :
    Je me détends quelques minutes avant l’insertion, allongé sur le dos.
    Comme d’habitude, je ne ressens pas d’excitation dans mon corps, pas quand je suis seul, peu importe à quoi je pense.
    Ensuite j’insère le masseur, souvent l’Helix, mais parfois le Progasm Jr. – qui au passage m’a permis un réveil au début mais depuis, il est assez peu stimulant.
    Je pense que la lubrification n’est pas un souci, car je mets une noisette de beurre de karité (congelée pour l’insertion), puis j’enduis l’engin de coco.
    Je me tourne sur le côté, en chien de fusil et je respire profondément en me détendant totalement.
    Au bout d’un certain temps quand le plaisir diffus s’éloigne, je change de position, notamment en mettant sur le ventre.
    Cette position ne m’a jamais rien déclenché mais j’ai la sensation qu’elle pourrait me faire du bien.
    Voilà, au bout de 2h ou plus je m’endors en ayant ressenti assez peu de choses.
    En revanche, je sens ma prostate dans la journée, sur ma chaise, quand je contracte parfois.
    Elle est bel et bien réveillée, mais elle refuse de me donner plus.
    Alors je continue à faire des exercices de Kegel de temps en temps…

    Plus d’un an a passé depuis mes débuts.
    Ma motivation n’est pas entamée, mais j’espère qu’au moins une évolution va surgir, me faire ressentir des plaisirs un peu différents, bientôt.

    Merci à vous
    KIM

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