30 réponses de 121 à 150 (sur un total de 500)
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  • #35336
    LOULOU
    Participant

    @bzo

    Un peu de retard pour te répondre…
    Merci de tes encouragements.
    Je n’ai pas envi d’arrêter. Simplement, changement de tactique!
    Arrêter de me focaliser et de me plaindre de mon triste sort sans arrêt.
    C’est pas bon ça. C’est trop négatif comme attitude.

    Maintenant les choses vont changer. Que la puissance de la chair
    fasse sauter les verrous, crocheter les serrures. Cela prendra
    le temps qu’il faut, je ne vais pas lâcher le morceau.

    Autre point.
    Un de nos amis avait écrit qu’il avait tester une autre technique
    de lubrification. Qu’il me pardonne s’il se reconnaît, je ne sais plus qui est-ce.
    Beurre de Karité dans le rectum et huile de coco pour le masseur.

    J’ai testé. Je trouve cette recette formidable. Un peu plus contraignante niveau
    facilité d’emploi et surtout attention ça tache! Retirer le masseur sur les toilettes!

    Mais au moins, humour, on sait ce qu’on mange! Quand on regarde la formulation des lubrifiants,
    le nombre de produits chimiques employés fait peur. A moins de se procurer des lubrifiant bio, mais
    là les prix s’envolent.

    Beurre de Karité et huile de coco cent pour cent pure, de qualité alimentaire, c’est vraiment peu coûteux.
    Et très efficace. Le masseur est plus mobile, plus sensuel. Et sur une session un peu longue, pas besoin d’en rajouter.

    Pour ceux qui ne connaissent pas… à essayer!

    #35318
    Andraneros
    Participant

    Première partie (1 / 2)
    Bonjour @Buzzi et bon retour parmi nous.

    Désolé mon récit est un peu long mais cela fait un long moment que je ne suis pas revenu sur ce forum

    Pour commencer nous te remercions de ta fidélité et de la confiance dont tu témoignes envers notre forum. Pour la suite je risque d’être aussi long que toi, sinon encore plus. Après un an et demi de séparation nous avons tant à nous dire ! J’espère que tu profites bien de ta nouvelle maison avec ta famille.

    ma quête est longue et mes débuts n’ont pas été à la hauteur de mes espérances. 

    Pour les personnes qui comme moi ne vivent pas très vite, instinctivement, spontanément leurs premières expériences de plaisir prostatique, la première étape, l’une des plus importantes, est d’accepter cette situation, d’accepter de passer par une phase d’apprentissage. Une telle acceptation ne t’interdit ni de rêver du super O’ ni de te fixer comme objectif de développer tes capacités orgasmiques pour devenir multi-orgasmique.

    Cet objectif est celui du travail de développement personnel que tu viens de reprendre mais ne doit jamais être celui de la session que tu es en train de faire. C’est facile de comprendre la différence ; je reconnais qu’un tel état d’esprit est plus difficile à gérer au quotidien. Ce peut être un effort ; si tu sais le faire tu seras récompensé.

    Considère donc chaque session comme un entraînement. C’est à mon avis le moyen le plus facile de te mettre dans le bon état d’esprit. Tu fais tes gammes, tu apprécies chaque seconde de ta session comme un moment important pour la suite de ton cheminement. Si tu sais semer et patienter, tu récolteras.

    j’ai beaucoup plus de temps maintenant pour me remettre à faire ce travail sur soi-même.

    Je pense que tu as tout compris. Nous sommes présents pour t’accompagner et si nécessaire pour t’aider.

    En ce qui concerne ton fétichisme et tes masturbations de fin de session je pense que sur ce point aussi tu as bien analysé ta situation et que tu es prêt à en tirer la bonne conclusion.

    Cela me faisait-il trop penser aux plaisirs péniens que j’ai eu l’habitude d’éprouver en enfilant ce genre de vêtement ?

    Ton expérience intime fait que ces deux éléments contribuent à te maintenir dans une pratique prisonnière de l’orgasme centré sur le pénis associé à son éjaculation. Il serait utile que tu essaies de séparer tes sessions prostatiques de tes pratiques habituelles. Le plaisir prostatique est différent du plaisir sexuel déclenché par la stimulation du pénis. Tu faciliteras la découverte de tes nouvelles sensations prostatiques en les isolant, en les séparant des sensations péniennes qui te conduisent en ce moment à l’éjaculation.

    Depuis le début de la semaine, je suis à ma troisième séance (lundi, mardi et mercredi).

    Il est important d’écouter son corps et de répondre à son excitation. En cette période de reprise de tes sessions de massage prostatique tu sembles particulièrement excité, tu sembles éprouver un désir intense. C’est excellent mais ce pourrait être meilleur si tu pouvais espacer un peu tes sessions (1 jour sur 2). Ton désir aurait le temps de prendre de l’ampleur les jours sans et de te donner encore plus d’envie pour la sessions suivante.

    De ce que je me souviens, ces trois séances ont été un peu plus intense que lors de mes sessions d’il y a un an

    Tu nous dis clairement que l’espacement des sessions n’est pas un frein à l’apprentissage de nouvelles sensations. Ce devrait donc être facile d’espacer un peu tes sessions ce qui te permettra en plus de garder des occasions pour des sessions de masturbation telles que tu les pratiques déjà.
    Fin de la première partie (1 / 2)

    #35309
    LOULOU
    Participant

    @bzo

    oui, j’ai parfois l’impression à te lire que tu as installé des barrières, un désert, entre toi et tes émotions, entre toi et le désir, peut-être à un moment donné, c’était nécessaire pour rester en vie, pour survivre.

    Tu as tout compris!
    Depuis un peu plus de trois ans, j’ai claqué la porte trop fort! Et maintenant
    elle reste coincée.

    Cela devient difficile à vivre. C’est un handicap pour retrouver l’énergie du
    désir. Je ne me reconnais plus moi-même, alors qu’avec mon ex j’étais plutôt
    chaud lapin! Et regarder passer une jolie femme dans la rue, quel plaisir!
    Maintenant je détourne mon regard.

    Je pensais retrouver un équilibre des énergies sexuelles en m’initiant
    (en grande partie grâce vous tous) au plaisir prostatique. J’ai entrevu lors de certaines sessions mieux réussies
    que d’autres tout le plaisir que je pouvais en retirer. Alors bien sûr, mon mental a dit de ne pas aller
    plus loin.

    Dans mon entourage, si je vois un couple entrain de se déliter, cela me glace le sang, instantanément.
    Dans l’instant je ne peux m’empêcher d’intervenir.
    C’est ainsi que j’ai fait une énorme boulette avec notre ami @Epicture.

    Face à cette solitude affective, face à cette porte que j’ai verrouillé, inverser la situation est un combat
    épuisant. C’est ainsi que depuis quelques mois j’ai décidé de me faire aider par un psy. Me faire aider! Alors
    qu’il y a quelques années j’étais un battant que rien ne pouvait arrêter.

    Depuis mon dernier message, je n’ai pas fait de session. Là je vais m’y remettre doucement histoire
    de ne pas perdre le peu que j’avais acquis.

    Vos témoignages et vos conseils me sont d’une aide précieuse. J’y puise de l’énergie pour aller de l’avant. Un
    grand merci à tous.

    Que votre journée soit belle.

    #35261

    En réponse à: Liaison dangereuse

    Andraneros
    Participant

    Le 1er paragraphe de votre réponse me rassure. C’est vrai que dialoguer avec un tiers est une autre façon de dialoguer avec soi-même et quand on éprouve des doutes ils peuvent cacher un peu le reste, l’essentiel du message.

    La pratique en soit m’apporte beaucoup de bonheur que je n’ose me l’avouer, c’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à écrire ici, dans le but de me prouver qu’il n’y a rien de mal à cela.

    Ce doit être la base de tout ce qui suivra. Pratiquer régulièrement est un excellent moyen de s’approprier des actions, des postures ou des sensations qui sont initialement étrangères ou qui s’opposent à des éléments importants de notre culture ou de notre personnalité. Peu à peu l’habitude efface la gêne et permet d’apprécier librement le plaisir et le bien-être qu’apporte cette forme de stimulation.

    (Mais la notion de plaisir « coupable » a quelque chose d’excitant tout de même).

    La magie de la transgression fait autant d’effets chez les adultes que chez les enfants.

    Pour répondre à votre question, les contractions montent en intensité pendant la pratique.

    Votre réponse ne m’apporte pas l’information que j’attendais. Je reformule ma question. Je demandais si c’était une montée de l’intensité du début à la fin de chaque session ou si c’était un progrès qui s’affirmait depuis le début de votre cheminement avec effet cumulatif au fil des sessions. Si la montée que vous ressentez correspond à la seconde description que je fais c’est un signe important de vos progrès vers le plaisir prostatique.

    Le rewiring avait fonctionné à la perfection, et je reconnais de fait son existence. Il faut prendre des mécanismes, accepter les vagues et centrer son bonheur dans la zone. Concernant les sensations, je sentais effectivement des étincelles se générer, avec l’impression que l’aneros etait toujours en place.

    Ce que vous dites montre que votre corps s’est parfaitement adapté à cette nouvelle forme de stimulation, Seul votre cerveau freine votre évolution. C’est normal et assez fréquent.

    Trouvant cela extrêmement étrange, j’ai fait une pause de 2 mois où j’ai lutté constamment pour recentrer mon plaisir sur le pénis. ça a été fastidieux.

    Bien sûr, une porte a été ouverte dévoilant une large voie d’accès à un plaisir bien plus complet que le seul plaisir de l’orgasme associé à l’éjaculation. Sa fermeture était à ce moment précis aussi douloureuse qu’avait pu être son ouverture.

    Maintenant je m’en veux

    Votre réaction était naturelle. Face à l’inconnu notre organisme, physique et psychique, se sent en danger (c’est grâce à ce type de mécanisme que nous augmentons nos chances de survie). Il ne faut pas vous en vouloir, tout au plus le regretter en pensant que vous avez perdu un peu de temps que vous rattraperez bientôt.

    car je suis redescendu du sommet et lutte pour me hisser à nouveau. En tout cas la zone recommence à m’appeler de temps en temps et c’est déjà un bon début.

    Repartez du début en profitant de l’expérience acquise. Vous savez maintenant que c’était une découverte et que, dans des conditions normales, elle ne peut pas vous faire de mal. Vous pouvez donc vous laisser aller en toute confiance à retrouver cette sensation d’excitation quotidienne voire permanente de votre zone prostatique. Cet aller-retour un peu brutal contribue à freiner la réapparition de vos sensations. Travailler votre détente, votre relaxation et tout devrait redevenir « normal » (Hé oui la normalité a désormais changé de camp ! )

    C’est formidable que vous soyez sensible à ces fichiers de sons binauraux (c’est ce que je suppose). Vous devriez en profiter pour tester des fichiers de relaxation ou d’auto-hypnose juste avant votre session de massage afin d’optimiser votre disponibilité aux stimulations du masseur.

    Bon cheminement @devi_x19.

    #35259

    En réponse à: Liaison dangereuse

    Devi_X19
    Participant

    Bonjour,

    Je vous remercie beaucoup pour votre réponse rapide, toujours aussi consistante et intéressante à lire. Concernant la première partie, je n’émettais aucun jugement sur votre perception de la pratique bien au contraire, je ne faisais que livrer ce que je ressens dans le moi profond. Ce n’est que le sentiment que j’ai au fond de mon âme qui je le sais et le lis ne correspond pas au ressentis de la grande majorité ici. Je n’aurais peut-être pas dû me dévoiler aussi vite. Enfin, j’avoue que le tableau que j’ai brossé est assez noir et sans nuances, mais je vous rassure, ce n’est qu’un constat et mon quotidien n’est pas si noir, j’essayai juste de comprendre mes mécanismes internes à voix haute. Enfin, je m’étale encore sur ma psychologie :)! Parlons du sujet.

    La pratique en soit m’apporte beaucoup de bonheur que je n’ose me l’avouer, c’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à écrire ici, dans le but de me prouver qu’il n’y a rien de mal à cela. (Mais la notion de plaisir “coupable” a quelque chose d’excitant tout de même).
    Pour répondre à votre question, les contractions montent en intensité pendant la pratique. Et effectivement je pense que je compare deux choses incomparables. ça m’apprendra à écrire sans réfléchir ^^.

    La perception au quotidien de la zone s’est déclenchée après ma première utilisation du vibromasseur. C’était avant cet été lorsque j’avais envie d’arrêter. Pourtant c’est je pense là où l’excitation a atteint des paroxismes. Mon corps ne voulais jouir que par ce biais là. Le rewiring avait fonctionné à la perfection, et je reconnais de fait son existance. Il faut prendre des mécanismes, accepter les vagues et centrer son bonheur dans la zone. Concernant les sensations, je sentais effectivement des étincelles se générer, avec l’impression que l’aneros etait toujours en place. Lorsque je me baignais au lac, l’eau m’éléctrisais toute la région.

    Trouvant cela extrêmement étrange, j’ai fait une pause de 2 mois où j’ai lutté constamment pour recentrer mon plaisir sur le pénis. ça a été fastidieux. J’avais en permanence envie de soulager la zone en insérant l’aneros. Le temps aidant la zone ne m’appelait plus. Mais bien sûr un beau jour l’envie est revenue. Maintenant je m’en veux car je suis redescendu du sommet et lutte pour m’isser à nouveau. En tout cas la zone recommence à m’appeler de temps en temps et c’est déjà un bon début.

    J’ajouterais enfin que l’écoute des musique “free hand orgasm” sur youtube est sensationnel pour l’éveil prostatique. Je suis toujours surpris de voir mes contractions se caler sur la musique et osciller au rythme du tempo. Jouissif.

    #35182
    SophiAir
    Participant

    Bonjour,
    cela fait bien longtemps que je n’ai pas participé, même si je vous lis régulièrement.
    L’apport de ce site et de ses fils de conversation, que ce soit d’expériences positives ou moins concluantes, a été une ressource incontestable dans mon développement, mon évolution et ma vie avec tant de plaisirs intenses maintenant.
    Les témoignages, tous différents : détaillés, lyriques, philosophiques (chacun se reconnaîtra ;)) sont une richesse à partager. J’ai pu y trouver, dans chacun d’entre eux, un détail, une expérience inédite, un “petit truc”, qui ont insensiblement modifié ma pratique, ou chamboulé un état d’esprit.
    Aujourd’hui, ma pratique est à 99% aneroless, et a profondément impacté ma personnalité. Ma féminité est réapparue, enfouie sous 50 ans de vie d’homme, et même si je ne songe pas sérieusement à une transition, je vis mes orgasmes multiples, puissants, comme une femme.
    Alors, oui, continuons à partager. Cet espace est tellement rare et tellement riche.
    Et surtout, à tous ceux qui cherchent, à tous ceux qui se découragent parfois, continuez, patiemment, sans contrainte, dans la détente et l’écoute de votre corps, à vous explorer, à vous découvrir. Le chemin est déjà un merveilleux résultat.

    #35112

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @epicture.
    Tu nous dis :

    ce qui est rassurant, c’est que ma vitesse de progression est très lente.

    C’est très intéressant car ta remarque peut paraître paradoxale.

    Au début de l’apprentissage du plaisir prostatique, la lenteur de la progression tend souvent à nourrir le sentiment de frustration que subissent des pratiquants qui ont l’envie légitime de multiplier des expériences orgasmiques identiques à celles dont ils lisent les descriptions alors qu’ils n’y parviennent pas encore.
    Au contraire elle te rassure dans la mesure où elle te laisse le temps de te préparer aux changements que ta transformation apportera à ta vie. Cette attitude marque une grande confiance dans ta capacité à atteindre ton objectif, l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques. Elle marque aussi ta sagesse de reconnaître les bienfaits de chaque étape intermédiaire, de recevoir dans la joie chaque progrès aussi faible soit-il.

    Mais la lecture de tes derniers messages me donnent l’impression que ta progression n’est plus du tout aussi lente que tu le dis. Je pense au contraire qu’elle s’est formidablement accélérée. A moins de mesurer tes nouveaux progrès en pourcentage de ton acquis. Si on mesure chacun de tes sauts de 10 % dans l’intensité et la maîtrise de tes orgasmes, quand tu as commencé tu es passé de 1 à 1,1 soit un progrès mesuré à 0,1 Au 10ème saut de 10 % tu passes de 2,59 à 2,85 soit une progression de 0,26, au 30ème saut tu passes de 17,45 à 19,19 soit une progression de 1,74. De ton point de vue c’est toujours 10 %, du point de vue d’un lecteur découvrant le massage prostatique c’est une évolution qu’il a du mal à imaginer en référence à sa propre expérience.

    J’exprime à l’occasion de ta remarque une constatation que m’inspire la lecture des forums spécialisés sérieux. Les pas de progression au début de notre cheminement sont très petits. Plus nous avançons plus nos pas de progression prennent de l’ampleur. Parallèlement notre définition du super O’ évolue. Au début de notre cheminement nous classons facilement dans cette catégorie des orgasmes que nous classerons plus tard comme simplement meilleurs que nos orgasmes d’avant mais sans plus. Quand nous sommes bien plus avancés dans notre pratique nous réservons cette notation à des orgasmes bien plus intenses, bien plus profonds, bien plus étendus.

    Tu nous dis cet après-midi :

    Exceptionnelle séance hier soir, mais cette fois-ci, de massage prostatique, avec mon helix. La membrane qui me sépare du plaisir, dont je percevais la porosité, s’est littéralement déchirée.

    Ton message est un vrai bonheur. Il confirme mon impression, qui grandit depuis tes tout derniers messages sur ce sujet et celui de « L’énergie sexuelle masculine », que tu vis tes sessions avec de moins en moins de technique et de plus en plus d’émotions. Est-ce le signe que ta technique devient si bien maîtrisée qu’elle n’existe plus, que ta pratique devient instinctive, que tu possèdes désormais une fonction naturelle supplémentaire, plonger à volonté dans la jouissance orgasmique, comme tu peux marcher, nager, parler ?

    Bon cheminement @epicture.

    #35103
    bzo
    Participant

    toujours quasi exclusivement à pratiquer debout pour l’instant

    j’explore toute cette disponibilité tellement totale du corps et dès le premier instant,
    c’est vraiment étonnant,
    le désir semble pouvoir s’exprimer sans aucune retenue dans son élan

    sans aucun vêtement, j’ai besoin de sentir sous mes pieds nus le parquet,
    la clef pour s’échapper au poids du corps empêchant de se laisser aller totalement,
    de se lâcher comme à l’horizontale ou vautré dans mon fauteuil,
    c’est de se laisser entraîner par le mouvement, de se laisser entraîner par le geste,
    qu’il n’y ait plus d’intérieur, ni d’extérieur,
    à force d’arabesques soyeuses qui semblent partir d’en moi et finir dehors,
    le désir passe-muraille, le désir qui ne connait plus les limites de la chair,
    semble aimanter l’air ambiant, le saturer de vibrations,
    tout autour je ne reconnais plus les objets,
    je perçois juste un monde en fusion avec mes entrailles

    #34814

    En réponse à: Besoin de conseils

    Andraneros
    Participant

    Tu ne risques rien à faire divers essais avec le beurre de karité. Tu garderas la ou les méthodes qui te paraîtront offrir le meilleur compromis efficacité / facilité d’utilisation selon l’intimité dont tu peux disposer.

    Tu poses ensuite deux questions :
    A)- La première : comment reconnaître un orgasme ?

    Quant au « calm sea orgasm » j’ai pu me renseigner un peu, cela y ressemble en effet, même si ce n’est pas vraiment un orgasme en soit pour l’instant, plus une sensation de bien être.

    Ta phrase met en évidence un état d’esprit présent chez de nombreux pratiquants, dont j’ai fait partie. Tu apprécies encore la qualité de tes sessions de massage prostatique en fonction de ton expérience orgasmique avec éjaculation qui peut se décrire ainsi :
    1. Phase d’excitation mentale (images et désir),
    2. Phase d’excitation physique (début d’érection et premières tensions),
    3. Phase de stimulation physique (pleine érection, fort plaisir physique),
    4. Phase orgasmique (explosion incontrôlée du plaisir, succession incontrôlable de contractions éjaculatoires),
    5. Phase de résolution post-orgasmique (perte de tous les signes de l’excitation, perte de la sensibilité aux qtimulations, perte de tout désir purement sexuel)
    6. Période réfractaire
    Notre pratique, quand elle commence à produire ses effets, ne correspond pas du tout à ce schéma. Quand on est en phase d’apprentissage, les premiers effets du massage sont souvent très légers et peuvent gagner en intensité très progressivement. Or, bien que ton cerveau analyse ce que tu vis en fonction de la description ci-dessus, ces sensations si légères sont bien celles qui deviendront au terme de ton évolution des orgasmes profonds et répétés.

    Tant qu’elles ne se prolongeront pas spontanément, tant qu’elles ne se répéteront pas sans intervention de ta part tu pourras les nommer « vagues de plaisir ». Mais peu à peu au fil de tes sessions, si tu sais rester très attentif, tu constateras qu’elles viendront plus facilement, qu’elles deviendront plus intenses, qu’elles dureront plus longtemps. Tu commenceras alors à accepter l’idée que ce sont les prémices de tes nouveaux orgasmes

    B)- La seconde : Quel est le chemin « classique » (le « bon »?) ?
    C’est intéressant de lire ta question :

    Quelles sont les différences mis à part le manque de contraction qui sont décries ?

    Si tu relis le parcours dont témoigne si bien @epicture tu constates qu’il s’est posé une question de même nature que la tienne. Il n’a commencé à percevoir des contractions involontaires que tardivement, il n’a senti son masseur agir de façon autonome dans son rectum que tardivement.

    Mon expérience est encore différente puisque j’ai dû porter mon masseur pendant mon sommeil pour faire les mêmes découvertes. Nous sommes tous différents. Certains semblent pré-câblés pour réagir à la simple insertion du masseur, d’autres ont besoin de l’apprivoiser. Nous sommes tous en mouvement dans la même direction mais les chemins peuvent être différents.

    Les contractions volontaires ne sont pas obligatoires ! Si c’était le cas personne ne parlerait de la méthode dite « laisser faire » (« do nothing » en anglais). Mais si tu les exécutes avec précision et avec douceur elles peuvent te faire gagner beaucoup de temps. En effet si tu parviens à contrôler les mouvements de ton masseur, sans pour autant perdre l’écoute de ton corps, sans pour autant te crisper désespérément pour le faire, tu obtiendras ce que tu cherches, à savoir une stimulation en douceur de ta prostate, une caresse légère qui va la faire réagir et embraser ton système nerveux jusqu’à l’orgasme.

    Le chemin « classique pour atteindre le super O’ » comme tu dis est seulement le chemin logique, celui qui correspond à la majorité des pratiquants sous réserve qu’ils ne souffrent d’aucun blocage. Nous ne sommes pas des êtres parfaits. Nous sommes tous différents. Ce qui importe pour ceux dont le cheminement est plus lent, c’est de vivre leur pratique avec détermination, avec patience, avec application et avec confiance. C’est sur ce point que la carte au trésor peut apporter un aide. Elle permet à ceux qui doutent de trouver des points de repère, à condition de ne pas chercher à tout prix à les valider dans l’ordre. C’est sur ce point que notre forum peut être utile.

    Tu nous dis :

    Quand aux sessions j’essaierais de m’y tenir, mais je ne peux hélas rien promettre dans l’immédiat, mais peut être que ma situation évoluera bientôt !

    Tu n’as rien à promettre @Rodward ! Tu fais ce que tu peux dans les meilleures conditions possibles. C’est ton envie, ton désir qui doit te gouverner dans le respect de ton équilibre de vie et de tes contraintes. J’espère de tout cœur que ta situation évolue comme tu le souhaites. Bon cheminement @Rodward.

    #34741
    Epicture
    Participant

    Le problème avec la solitude c’est qu’elle est frappée du sceau de la maladie sociale.
    Parce qu’on est seul physiquement, c’est qu’on doit avoir quelque chose qui ne va pas.
    Pourtant, combien de témoignages montrent qu’il ne suffit pas d’être seul, pour être seul.
    L’important selon moi, ce n’est pas le rapport que l’on entretien avec l’autre (petit a), ou avec l’Autre (grand A), mais avec cet autre qui n’est autre que moi. Sauf que lorsque l’on se parle à soi-même, à qui parle -t- on en fait ? Est-ce que je me parle à moi en tant que je me reconnais comme digne d’exister, de vivre, de jouir, d’avoir de la colère, de la peur, de la joie, du plaisir, ou en tant que cet autre que l’Autre eût voulu que je sois dans ma petite enfance ?
    Ce qu’il y a de formidable avec le massage prostatique, avec l’éveil corporel qu’il génère, c’est que la question ne se pose plus, c’est une évidence : OUI. Je jouis, oui j’existe, oui je m’aime, oui j’ai de la peur de la colère de la joie, etc… et je suis moi et que c’est bon. Peu m’importe l’autre les autres ou je ne sais quoi d’autre, je ne dépends que de moi, je suis le centre de moi-même, et ce n’est pas narcissique au sens pathologique du terme. Et à partir de ce centre, je peux, si j’en ai le désir, rayonner, aller à la rencontre de ce qui m’enrichi de nouvelles connaissances, sensations, réflexions…
    Mais une chose est sure, c’est que lorsque je m’aventure dans le monde, quelle que soient les personnes que je vais rencontrer, celles que je mettrai au monde, et celles qui m’ont mis au monde, je serai le seul à en assumer les conséquences.
    Elle est là la vrai solitude, celle à laquelle on ne peut échapper. Je serais seul à mourir, quand le moment sera venu. Et si je peux, à ce moment précis me regarder dans la glace avec amour, dans ma nudité complète, alors non je ne serais pas seul.
    Cette seule présence à soi-même rayonne dans l’espace et rayonne en soi come une fontaine de jouvence.
    Un dernier mot encore : ce que j’aime en moi, ce n’est pas moi, c’est ce à quoi ce moi me permet d’accéder quand je le laisse être ce qu’il est. Et là, rien de tel qu’un petit massage pour entrainer mon corps, et tout mon être, dans un voyage aux “confins de moi-même”.

    Bon cheminement à tous

    #34579
    bzo
    Participant

    quelques réflexions sur cette expression, ressentir le plaisir dans tout le corps

    beaucoup de gens, débutants, voire plus expérimentés arrivent sur ce forum
    et on sent bien dans les mots qu’ils écrivent dans leurs messages,
    que leur ultime but, leur plus secret espoir,
    c’est de goûter aussi vite que possible au fameux super O

    mais plutôt que le super O
    leur objectif devrait être d’arriver à goûter le plaisir dans tout le corps,
    le super O à côté, c’est de la blague,
    c’est bien plus intéressant de ne plus avoir les sensations cantonnées au bassin
    du début de la séance jusqu’à la fin

    tout au début, vos premiers orgasmes prostatiques,
    vous allez sentir des petites explosions délicieuses dans le bassin
    mais une fois que les choses deviennent sérieuses, que votre jouissance gagne en qualité,
    une des façons dont vous allez reconnaître cela,
    c’est que vos orgasmes quittent le bassin, s’étendent de plus à plus à tout le corps,
    voilà pourquoi il est infiniment plus intéressant de courir après ce but
    plutôt que le super O,
    une fois que vous commencez à sérieusement ressentir le plaisir dans tout votre corps durant la séance,
    vous avez la sensation de jouir tout le temps,
    tout simplement parce que c’est une des caractéristiques de la jouissance prostatique de qualité,
    vous percez de plus en plus les sensations hors de votre bassin

    il y a aussi des gradations dans la qualité de la perception des sensations dans tout le corps,
    dans un premier temps ce que vous allez sentir,
    c’est le plaisir dans la zone que vous avez touchée ou bougée et dans le bassin,
    c’est une constante, ce sera toujours à un certain endroit et dans le bassin
    car le bassin est le centre névralgique, la prostate s’y trouve,
    elle vibre toujours , c’est grâce à elle que le plaisir peut se répandre,
    elle va envoyer ses ondes vers un certain endroit
    et c’est l’amalgame de ce que vous avez su créer avec une caresse , par exemple,
    et les vibrations de la prostate ,
    que le petit miracle peut se faire

    le stade suivant, c’est vous allez sentir là où vous avez touché et dans le bassin
    mais aussi ces deux zones semblent se relier,
    que tout ce qui se trouve entre, se trouve sur le chemin,
    devient part de la sensation aussi,
    la sensation de vient donc contagieuse, elle se répand comme un virus
    entre la zone de contact et le bassin de plus en plus

    encore après, la sensation descend en profondeur en quelque sorte,
    vous avez la sensations dans la zone de contact et le bassin
    plus tout ce qui se trouve sur le chemin entre ces deux zones
    et la sensation semble descendre en profondeur,
    elle semble pénétrer, imprégner toutes les strates en nous,
    j’utilise souvent des expressions du genre “sensation qui nous envahit jusqu’au fond de l’âme”,
    c’est bien ce que l’on ressent,
    que toutes nos cellules sont inondées jusque dans les plus grandes profondeurs,
    tout notre être semble submergé

    enfin stade ultime, enfin celui où je suis arrivé,
    tout notre corps semble réagir comme un sexe,
    le moindre geste, le moindre mouvement, crée des sensations qui se diffusent immédiatement partout,
    on ressent les effets du moindre geste, du moindre mouvement, partout, absolument partout,
    comme si tout était relié

    voilà bien un mot clef, relié,
    ressentir dans tout le corps, c’est percevoir celui-ci dans son ensemble,
    c’est percevoir une unité dans celui-ci,
    au plus on parvient à percevoir le plaisir dans tout le corps,
    au plus puissante est la sensation de communion, d’union , en nous

    #34506
    filou
    Participant

    Arousal
    Moi non plus je ne m’étais jamais attardé sur mes tétons avant que Nydor évoque le sujet. Je lui en suis reconnaissant. Maintenant je les stimule tous les jours, matin et soir, et ma prostate répond à chaque fois en m’envoyant de délicieuses ondes de plaisir même si comme tu le dis elles sont plus légères que lors du massage de la prostate. Actuellement une petite baisse de forme physique m’empêche de pratiquer avec le masseur mais je prends plaisir avec es tétons. Profite bien toi aussi; il n’y a pas de mal à se faire du bien!

    #34442
    bzo
    Participant

    notre rapport à la sexualité change tellement radicalement
    quand on découvre les possibilités de plaisir grâce à la prostate,
    j’utilise cette formule
    et non pas simplement, plaisir prostatique
    car ce que je fais, n’a depuis longtemps plus grand chose à voir avec le plaisir prostatique
    tel qu’on l’entend un peu partout
    mais la prostate intervient malgré tout chez moi, intervient constamment dans ma pratique,
    y est fondamentale

    notre rapport à la sexualité change radicalement donc une première fois
    mais après si on se met à la pratique aneroless,
    que celle-ci devient consistante,
    et qu’on peut s’offrir des moments de plaisir intense, varié et riche un peu partout,
    quand on veut, comme on veut,
    pour quelques instants seulement ou pour de plus longues périodes de temps,
    là notre rapport à la sexualité change encore une fois radicalement,
    peut-être encore plus que la première fois

    le plaisir sexuel nous devient un compagnon tellement proche,
    comme si on n’avait qu’à frotter une lampe magique et vouff, il apparaît,
    à tout moment, occupé à n’importe quelle activité qu’on peut interrompre pour quelques instants,
    on peut le solliciter celui qui au début, était tellement élusif, semblait capricieux
    mais qui désormais est devenu un compagnon fidèle qui ne fait jamais faux bond,
    répond instantanément à l’appel
    et nous envahit d’une magie ineffable la chair

    notre âme s’emplit de bonheur de tant de félicité dans les tuyaux,
    il nous pousse des ailes
    et l’on ressent une reconnaissance infinie pour ces moments uniques à chaque fois
    malgré leur répétition au quotidien parfois pendant de longues heures

    vive la volupté, vive la luxure, vive la chair, vive l’amour

    #34436
    Andraneros
    Participant

    Tu nous dit @filou :

    Je suis dans un état euphorique tel que je fais n’importe quoi!!! 

    Et si c’était la marque de tes nouvelles capacités à « lâcher prise » ? Ton corps et ton esprit savent maintenant qu’ils peuvent vivre ces moments magiques ; ils savent en reconnaître les prémices, ils savent laisser monter le plaisir, ils savent se laisser submerger par la jouissance. Tout ce qui bloquait ton plaisir est tombé et bien plus encore comme tu le découvres avec ivresse et comme tu continueras à le découvrir avec allégresse.

    Je peux enfin te dire ce que je dis à tous nos amis qui « font partie du club » comme dit @bzo, ce moment n’est que le début de ton cheminement. Profite sans aucun regret de cette jouissance qui récompense ton assiduité et prépare-toi à te sentir transformé comme le décrivent si bien nos amis. Bon cheminement @filou.

    #34347
    Antoine
    Participant

    Ta façon d’écrire fait passer bien des choses, je t’en suis reconnaissant. Au fil des années j’étais allé peu à peu vers une sorte de presque do-nothing. Mais initialement, en tant que total novice je me penetrrais en va et viens en attendant que ” ca arrive”, une sorte de mode masturbatoire.

    Maintenant je vais revenir sur aux mouvememnts un peu plus amples de mes débuts, de mon corps et mes muscles autour de la protaste. Un de mes fantasmes (anciens) et de me faire l’amour à moi-même, comme si je me dédoublais et était sois le passif, soit le dominant. Deux corps mais les “deux miens”, qui fusionnent. Je vois la scène de l’extérieur.

    Mon imagination, le terrau, tout est là, je le sais. Il y a une sorte d’authenticité dans l’acte que je dois trouver, et que je ressens au travers de ton écriture.

    Une autre qeustion très précise et technique pour le coup:

    Tu dis que le Prograsm et moins prompt à simuler le sexe, à accompagner les mouvements. C’est parce que sa butée est trop petite ? Tu vois, j’aurais pensé que le Vice était moins prompt , à cause de sa plus grosse taille, peut etre qu il ” bouge moins “, moins mobile, et que la prostate ne ressent pas toute les petites subtilité (c est ce que je me dis).

    Cela dit, le vice j’aime beaucoup, même si je ne l’ai pas encore beaucoup pratiqué, on a bien l impression d etre pris. Il est excitant.

    Merci encore.

    #34291

    En réponse à: Mon début de parcours

    Andraneros
    Participant

    Qu’il est difficile de parler de soi, surtout dans des domaines aussi intimes…

    Je suis bien d’accord. L’une des raisons d’être de notre forum est précisément de proposer un support pour réduire cette difficulté et aider les participants à s’exprimer en leur offrant un cadre d’écoute, de bienveillance, d’échanges d’expérience et d’échanges de conseils. Votre confiance nous encourage à poursuivre nos efforts. Merci @serpenth.

    Vous avez donc bien compris maintenant que la qualité des stimulations que nous cherchons à obtenir dans notre pratique n’a rien à voir avec la taille des masseurs ni avec la force (violence ?) avec laquelle nous les manipulons. La qualité de la stimulation dépend de la qualité de notre perception des effets du massage (statique par la seule présence du masseur, dynamique dès qu’il y a le moindre mouvement) d’où l’importance de notre relaxation et de notre concentration.

    Vous nous demandez @serpenth :

    faut-il voir la carte comme une check-list à suivre point par point, ou plutôt comme un guide général ?

    L’expérience, que vous confirme la lecture des témoignages sur notre forum ou sur les autres forums spécialisés sérieux, montre que la carte au trésor est un guide général, qu’elle apporte des repères. L’ordre dans lequel les étapes sont présentées est un ordre logique, qui correspond à la perception d’un grand nombre de pratiquants. Chacun est différent. Il est tout à fait normal que la perception de vos sessions de massage prostatique vous conduise à constater que vous reconnaissez certaines étapes dans votre expérience et non d’autres qui sont présentées avant dans la liste. Les « trous » se boucheront peu à peu naturellement. SI certains ne se bouchent pas, tant mieux pour vous, tant pis pour la carte au trésor !

    Vous dites :

    Et de façon tout à fait incompréhensible, alors que j’allais mettre fin à ma session (agréable mais sans atteindre le Graal), il m’est tombé dessus par surprise ! Mon premier orgasme prostatique !!

    Cette expérience n’est pas rare. Soyez heureux de l’avoir vécue. En revanche prenez du recul et engagez votre prochaine session comme si vous n’aviez pas vécu celle que vous venez de vivre. Les mots les plus importants du paragraphe que je cite ci-dessus sont « il m’est tombé dessus par surprise ». Il est fréquent que nos amis qui ont eu le bonheur de vivre la même expérience que vous aient mis du temps avant de la renouveler.

    Vous ajoutez :

    Une fois l’orgasme vécu, je n’ai pas réussi à en déclencher un deuxième, malgré un état d’excitation certain.

    A ce stade de votre cheminement il me paraît normal que vous n’ayez «  pas réussi à en déclencher un deuxième ». Ce n’est pas vous qui déclenchez les orgasmes prostatiques, comme vous le feriez en vous masturbant jusqu’à l’éjaculation. Dans un premier temps vous ne faites que créer des conditions dans lesquelles ils se déclencheront si vous êtes prêts à les recevoir. L’état d’esprit est complètement différent.

    Vous demandez :

    Avez-vous déjà eu des témoignages de débutants qui n’ont eu qu’un orgasme la première fois ?

    Chacun est différent. Nous avons des témoignages qui nous disent que certains ont pu faire une expérience de même nature que la vôtre et avoir dans les sessions suivantes l’impression d’un recul ou d’un blocage dans la mesure où ils ne parvenaient à renouveler leur magnifique expérience. Quelques temps plus tard presque tous ont pu non seulement renouveler cette première expérience mais surtout en vivre une autre encore plus forte. Donc tout est normal. Vous avez eu la chance de vivre une expérience que je suppose particulièrement gratifiante. C’est très important pour la suite de votre cheminement. Elle vous motivera mieux que tout ce que nous pourrons écrire. Mais soyez patient, humble et restez appliqué. Vous la revivrez quand vous serez prêt à le faire.

    Bon cheminement @serpenth.

    #34149
    Andraneros
    Participant

    Réponse sur la méthode
    (le « edging » permet d’)

    effectuer un travail neuro-musculaire dont la répétition améliore le contrôle de son éjaculation… on fait comment ?

    Il s’agit de stimuler le pénis comme on le ferait pour obtenir une éjaculation mais de le faire avec comme objectif prioritaire de ne pas éjaculer. Cette stimulation n’est donc pas une « simple partie de plaisir » mais un véritable exercice d’autant plus difficile qu’on s’applique à s’approcher le plus près possible du point de non-retour. Cet exercice demande
    – concentration, pour analyser ses sensations et apprendre à les reconnaître, et
    – maîtrise de soi, pour prendre le contrôle de réactions musculaires initialement activées en mode réflexe.

    C’est la répétition en cycles de plus en plus longs des stimulations et du renoncement aux contractions éjaculatoires réflexes, véritable entraînement prolongé sur des semaines ou des mois selon les pratiquants, qui permet peu à peu de ne plus subir ces contractions éjaculatoires tout en restant soumis aux stimulations et en maintenant un niveau de jouissance très intense.

    La répétition de cet exercice permet au pratiquant de prendre conscience des tensions musculaires que fait naître la montée du plaisir et d’apprendre à les relâcher. Dans un premier temps on n’y parvient pas, puis on y parvient mais au prix de la perte du plaisir ressenti (on se remet à zéro) ; peu à peu on parvient à réduire les poussées éjaculatoire tout en maintenant la sensation d’un plaisir de plus en plus intense.

    (le « edging » permet d’)

    améliorer la perception des muscles pelviens et abdominaux et la perception de toutes les sensations qui concourent à la montée du plaisir ce qui conduit à amplifier la sensation de jouissance… on fait comment ?

    L’exercice ainsi répété avec concentration, toute son attention étant dirigée sur le bas-ventre, on finit par prendre conscience des états de tension qui s’installent dans cette région avec la montée du plaisir. On découvre que cette région n’est pas uniforme telle que je la ressentais en commençant mon cheminement.

    On découvre qu’elle se décompose en zones plus localisées, la base du pénis, l’anus, la base du ventre juste au dessus du pénis, la zone rectale et peu à peu la prostate elle-même. On commence à percevoir que des contractions peuvent apparaître sur l’une et non sur l’autre, on commence à percevoir qu’on peut détendre l’une et contracter l’autre. On prend conscience des autres contractions associées à la montée du plaisir, On prend conscience qu’on peut agir sur chaque type de contractions indépendamment des autres.

    C’est une pratique raisonnée et systématique qui permet de découvrir en détail, de bien individualiser et enfin de contrôler des réactions initialement noyées dans l’ensemble psychomoteur réflexe qu’est la montée du plaisir sexuel jusqu’à l’éjaculation. La répétition assidue et raisonnée de cet exercice demande les mêmes efforts que la pratique du massage prostatique et permet de faire des découvertes qui sont très proches.

    Finalement la réponse à « comment ? » est souvent très banale. C’est la répétition de l’exercice associée à un état d’esprit expérimental rigoureux qui permet dans un premier temps la prise de conscience de ce qui se passe en nous et dans un second temps le contrôle de nos réactions. Comme c’est le cas pour l’apprentissage du chant, de la danse, de la gymnastique, de la méditation, du plaisir prostatique… Certains sont spontanément dans cette attitude et progressent « naturellement » très rapidement, d’autres ont besoin d’apprendre à se mettre dans cette attitude et progressent plus lentement ou non.

    Le piège de la question « comment ? » est que celui qui la pose dans sa logique de découverte soit dans l’attente d’une réponse qui lui garantirait de devenir multi-orgasmique. Sauf exception cette réponse n’existe pas.

    L’intérêt de la question « comment ? » est que celui qui la pose reçoive une réponse
    • qui l’aide à adopter une méthode de progression,
    • qui l’aide à prendre conscience d’un défaut de sa pratique, à le corriger et à reprendre sa progression
    • qui l’aide à reformuler sa question pour obtenir une réponse mieux adaptée à sa situation.

    #34120

    En réponse à: Demande de conseils

    Andraneros
    Participant

    Vous nous dites @madjek :

    donc j’aurai de petits orgasmes,

    Oui de vrais orgasmes, ce que nous appelons des mini O’s. Avec le temps et la répétition des sessions ces sensations vont peu à peu prendre de l’ampleur et vous les reconnaîtrez de plus en plus naturellement comme des orgasmes. Ce processus semble déjà bien lancé selon ce que vous dites :

    C’est vrai que les sensations sont à chaque session amplifiées.

    Votre apprentissage d’une nouvelle forme de jouissance est en bonne voie. Une part importante de vos progrès se fait entre les sessions, de la même manière qu’une part importante de tout apprentissage se fait en dormant.

    Et j’ai vraiment le sentiment qu’après de fortes contractions involontaires, qui peuvent même provoquer en parallèle une forte érection – même si elles durent 2 min (grand max) ou tout se contracte (incontrôlable donc) cela fini par s’essouffler. C’est comme si je n’arrivais pas à conserver le palier et travailler sur l’orgasme.

    Je comprends en lisant ce passage que votre objectif à ce moment serait de « maîtriser vos réactions involontaires pour faire durer cet état » et à partir de là « lancer une procédure orgasmique ». Or c’est précisément le contraire qu’il faut mettre en œuvre à ce moment précis. Tout les efforts de contrôle que vous avez déployés pendant les minutes précédentes, pour lancer les contractions involontaires, doivent s’effacer au profit du « lâcher prise ». Ne cherchez surtout pas à « travailler sur l’orgasme ». Renoncez à tout effort à ce moment. C’est contre-intuitif certes mais c’est la clé qui vous ouvre la voie d’une jouissance plus profonde. Plus vous sentez le plaisir monter, plus vous devez vous mettre en posture d’acceptation, plus vous devez accepter de perdre le contrôle.

    Pire je suis sur de ne pas être loin de quelque chose, étant donné que j’ai une forte érection, je sens tout le plaisir monter de ma prostate, j’ai comme des sensations telle que celle juste avant d’éjaculer.

    Votre érection est un signe évident du plaisir que vous vivez à ces moments de vos sessions. Mais n’oubliez pas qu’elle est anecdotique. Elle peut même être contre-productive dans la mesure où elle remet en jeu le mécanisme de l’orgasme avec éjaculation. Il est utile à ce moment que vous fassiez l’effort de détourner votre attention de votre pénis pour vous recentrer sur ce que vous ressentez à l’intérieur. Il est important à ce moment de vous concentrer sur votre prostate.

    Pour finir sur le masseur, je ne sais pas vraiment vers quoi me tourner, 

    N’hésitez pas à expérimenter à condition de garder le même état d’esprit avec le second masseur. Rien ne doit changer en dehors de l’outil de stimulation.

    j’ai le sentiment de ne pas arriver à conserver le plaisir (les mini orgasmes) et d’être trop pressé. Je pense que je devrais plus me relaxer, me détendre dès que les contractions involontaires arrivent, et prendre le temps d’essayer de les conserver.

    Vous résumez très bien tout ce que j’ai écrit au dessus.

    le plaisir procuré par ma prostate devrait atteindre un palier – l’énergie sexuelle va s’accumuler, et cela devrait aboutir à augmenter l’intensité de l’orgasme, donc….un super O?

    L’idée n’est pas fausse mais je l’exprimerais autrement. Au point déjà bien avancé où vous en êtes @madjek la stimulation exercée par votre masseur produit une forte réaction sexuelle. Plus son action dure, plus elle se répète plus votre système nerveux s’active mais le lien entre cette accumulation et l’explosion orgasmique n’est pas rigide. Donc l’orgasme n’est jamais automatique.

    Imaginez que vous versiez un liquide dans un récipient pour le faire déborder et que ce récipient soit percé. Vous avez deux possibilités pour atteindre le débordement. L’une consiste à verser de plus en plus de liquide pour compenser la fuite. La limite de cette méthode est le débit de votre source qui peut être insuffisant pour compenser la fuite. L’autre consiste à colmater la fuite jusqu’à ce qu’elle devienne plus faible que le débit disponible. Dans cette situation vous pouvez même réduire le débit et obtenir plus de débordement.

    Bon cheminement @madjek.

    #34113
    Epicture
    Participant

    Bonjour @fidelio et @andraneros,

    Je vais tenter de répondre à tes trois questions :

    Edging ? Je ne connaissais pas ce terme anglosaxon. Andraneros a très bien répondu. Les techniques de Mantak Chia visent le rétablissement du mouvement de l’énergie autour de l’orbite microcosmique. Cela semble barbare comme expression, mais on peut le voir comme le rétablissement des connexions nerveuses qui relient toutes les parties de notre corps entre elles. En ce sens elles ont un effet bénéfique pour la vie quotidienne car elles réveillent les sens et donnent à la vie une nouvelle dimension pour ceux qui avaient perdu ces connexions nerveuses. Ainsi donc, le plaisir va bien au-delà de la séance de massage, qui est déjà cependant en elle-même particulièrement jouissive. Cela dit comme le signale @andraneros, il est probable que l'” edging ” produise les mêmes effets car l’absence d’éjaculation a vraiment un effet booster sur le rétablissement de ces connexions. Du moins c’est comme ça que je le vis.

    J’ai du mal m’exprimer, ce n’est pas la masturbation qui pose problème dans une relation de couple, mais la répétitivité du cycle qui passe par l’éjaculation. Que ce soit au cours de rapports sexuels à deux ou seuls. Car il semblerait que la répétition régulière de l’éjaculation réduise voire annule les effets du mouvement autour de l’orbite microcosmique. La répétitivité de l’éjaculation est mortelle pour le plaisir et le désir. On ne s’en rend pas compte quand on est jeune parce qu’on est plein de ressources, et on se dit qu’on peut changer de partenaire ce qui renouvelle le désir. Personnellement je crois que l’intégration de jeux autour de la masturbation dans une relation sexuelle à deux ne peut être que bénéfique car elle permet de faire de la pénétration une possibilité parmi d’autres. Par ailleurs, si une masturbation solitaire permet s’éveiller à d’autres plaisirs, ou simplement si elle tient un rôle de régulation de la tension sexuelle, c’est toujours une pratique positive.

    Enfin, pour ce qui est de ma formulation sur la satisfaction de l’ego masculin lorsque le ou la partenaire réagit positivement à la virilité masculine, cela n’empêche pas l’amour. C’est justement une bonne occasion de se demander : qu’est-ce que l’amour ? Mais là, il faudrait écrire un livre (ce qui a déjà été fait), ou créer un fil de discussion dédié. En fait, Je faisais référence à l’image relativement consensuelle chez les hommes “lambda” que c’est l’homme qui, par sa puissance (par opposition à l’impuissance) sexuelle donne du plaisir à la femme, et que la femme soumise et reconnaissante aime son homme pour cela. C’est une vision, il me semble, très courte de la relation sexuelle, où il y aurait une place dominante et une place dominée. Et cette façon de voir les choses va assez bien je trouve avec la perpétuation de la répétitivité du cycle sexuel avec éjaculation ou la femme n’est finalement qu’un objet. Intégrer d’autres façons de se faire l’amour, qui ne cherche pas l’éjaculation, c’est respecter un espace commun qui peut être l’occasion d’un échange véritable, et un espace d’amour. Ce qui ne signifie pas bien entendu que ce qu’il faut rechercher est l’absence totale d’éjaculation, mais la rupture du cycle sexuel masculin que je décrivais, et accepter de “rester sur sa faim”, car finalement cela fait monter le désir, et chacun adore (autant les femmes que les hommes) se sentir désiré.

    PS1 : Attention, Je ne critique absolument pas les pratiques BDSM, où ces positions (dominant-dominé) sont clairement recherchées et assumées par les partenaires ce qui n’a rien à voir avec cette pseudo glorification masculine.

    PS2 : lien vers une page qui explique assez bien l’orbite microcosmique

    Bon cheminement à tous

    #34093
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @antoine.
    Ça fait plaisir de lire

    Cela appuie « là ou il faut » , ce petit point que j’aime tant, de manière bien plus intelligente

    Ce petit pas en avant vécu pendant ta session te paraîtra bientôt un grand pas pour la suite de ton cheminement. Lorsque ton dos te permettra de faire tes sessions dans de bonnes conditions, ne cherche surtout pas à recréer cette sensation, à te forcer à la ressentir, « contente-toi » d’engager ta session sans attente en t’attachant à seulement recréer les mêmes conditions, celles dans lesquelles tu as pu ressentir la stimulation de ton masseur « là ou il faut ». Mets-toi en situation d’attention, d’écoute, de reconnaissance envers ce que tu vas ressentir.

    En attendant prend soin de ton dos. Bon cheminement @antoine.

    #33926
    Epicture
    Participant

    Faire de la masturbation le degré zéro du plaisir masculin, c’est méconnaitre le potentiel de son organe.
    Faire de cet organe un limitateur de plaisir prostatique c’est méconnaitre le lien qui uni ses organes génitaux à sa prostate.
    D’un simple point de vue anatomique, la prostate est totalement liée au pénis.
    Cependant, l’expérience montre comme le souligne Adam dans son article, que l’homme peut ressentir des orgasmes de nature et d’origine très différentes. En faire un classement comme le fait adam (avec réserves) entre les différents orgasmes, ou plaisirs, est une affaire personnelle, et ne peut en aucun cas déboucher sur une vérité que l’on peut sans risque de se tromper clamer sur les toits.

    Et il faut reconnaitre également que stimulation du gland, et stimulation de la prostate par voie anale (même en anerosless) ne font pas bon ménage : le plaisir du pénis prend le dessus sur celui de la prostate qui pourtant à un potentiel énorme. Mais c’est chacun selon sa sensibilité, son expérience, et ses conditions de vie : célibat, couple, famille, etc…

    Mais il faut, avant de commencer, comme je l’ai dit, confronter la pratique développée par Mantak Chia , à ce que représente dans son esprit la masturbation, car ces techniques peuvent facilement, pour un esprit faiblement ouvert, être assimilée à de la masturbation à visée éjaculatoire, juste pour se vider les couilles, et faire baisser la tension sexuelle.

    Même si ce n’était que cela, ce serait déjà pas mal. Combien d’homme font de leur femme un objet de vidage de couilles, plutôt qu’un sujet dont les désirs et les retenues, sont éminemment respectables ? Ceux-là feraient mieux de pratiquer la masturbation, et de lire l’homme multi orgasmique de Mantak chia.

    Donc, ce n’est pas que cela. Cela va beaucoup plus loin. En effet, contrairement à Freud, le taoïsme ne considère pas que la tension sexuelle soit néfaste, bien au contraire. La tension sexuelle ou le désir peut être excité, augmenté de façon importante sans qu’elle nécessite d’être libérée au sens freudien du terme. Plus la tension est élevée, plus elle donne accès au plaisir multi orgasmique via n’importe quelle partie du corps. En fait, il ne s’agit pas de conserver la tension, mais de l’utiliser pour faire circuler l’énergie en soi.
    Un homme avec “des couilles vides”, aura beaucoup plus de mal à faire circuler cette énergie. Les massages proposés par mantak Chia permettent de faire monter cette tension, et les techniques permettent de faire circuler l’énergie. Quand l’énergie circule, il n’y a pas de transformation de la tension en symptôme, comme le pense le freudisme. Au contraire, il y a atténuation et disparition des symptômes.
    Quand l’énergie circule, il y a plaisir…

    Bon cheminement à tous

    #33879
    bzo
    Participant

    qui sait la force , la puissance, l’ampleur, des forces que la nature a placées en nous?
    à moi, elles se révèlent peu à peu dans toute leur splendeur

    on transporte en nous bien plus qu’on est au quotidien,
    toutes sortes de moyens nous sont offerts pour aller à la rencontre de l’inconnu en nous,
    ma pratique aujourd’hui pour moi,
    est bien plus qu’une pratique sexuelle

    une veine incomparablement riche de vie,
    je regarde les arbres, verdoyant pleinement maintenant en ce printemps bien avancé,
    je perçois leur sève, je perçois les forces telluriques dans les branches,
    je perçois toute la délicatesse, toute la fragilité, de vivre dans un chant d’oiseau,
    la fulgurance souveraine de la beauté

    je goûte dans ma chair à volonté et sans limites, l’éphémère, somptueuse fulgurance du plaisir,
    je me reconnais dans la croupe splendide des femmes,
    quelque chose qui est entre leurs reins , habite désormais aussi en moi,
    j’aime aussi le sexe dressé des hommes,
    il me parle de plus en plus aussi,
    il faudra que j’y re-goûte un jour

    tout me parle en fait,
    j’ai de plus en plus envie de goûter à tout
    mais l’âge devient vraiment un frein, dommage,
    quand je vois passer dans la rue ces splendides jeunes créatures,
    hommes, femmes, entre les deux, hors des deux, tout me parle sexuellement

    surtout ce monde me parle de plus en plus sensuellement,
    le vert des plantes, le bleu du ciel, me font vibrer de plus en plus

    #33875
    bzo
    Participant

    je me rends compte que ce mécanisme où je découple totalement mon moi pensant,
    de mon moi agissant et de mon moi percevant, ressentant,
    est tout aussi difficile à décrire que celui où on se lâche
    et où on fait monter les énergies de nos abysses

    je parviens à désormais très précisément à identifier ces trois entités,
    le moi pensant, le moi agissant et le moi ressentant,
    à les identifier et à les dissocier

    ainsi je déclenche l’action, je commence à bouger et à me caresser, de cette suite d’actions,
    je découple le moi pensant, il est toujours là mais en roue libre, rattaché à rien,
    il essaie d’influencer, d’interagir, de commander
    mais peine perdue, je le connais,
    je sais ses manières et ses façons de faire maintenant, sur le bout des ongles,
    ses façons d’essayer d’influencer ce qui se passe en prenant toutes sortes de chemins détournées,
    j’ai appris à les reconnaître

    le corps semble bouger tout seul
    mais c’est le moi agissant qui est aux commandes, ce n’est pas tout à fait la même chose,
    le corps seul, c’est la spontanéité maladroite du débutant
    qui applique mes conseils et qui fait juste n’importe quoi
    mais c’est une première étape en attendant d’apprendre à écouter ce que j’appelle le moi agissant
    et qui est le moi reptilien en fait,
    une sorte de cerveau premier tout près du corps qu’on a
    et qui est juste le conducteur parfait pour mener nos ébats, nos envols sensuels, érotiques
    avec nous-même ou avec d’autres

    #33791
    bzo
    Participant

    j’ai essayé assis mais ai abandonné assez vite,
    il me semble qu’il faut être beaucoup plus avancé pour obtenir des résultats ainsi

    debout, on met en route tout le corps, cela se met en route beaucoup plus facilement,
    on a plus de puissance,
    pour un débutant, j’ai l’impression que c’est beaucoup plus aisé ainsi

    en tout cas, il me semble reconnaître le même pattern que celui que j’ai appris à reconnaître dans ma pratique,
    à savoir d’une part, “pompage” en quelque sorte des énergies subtiles souterraines en nous
    et puis traitement de celles-ci, transformation en sensations le plus exquises possibles,
    les plus diverses possibles, les plus riches, les plus porteuses d’intensité possible,
    les plus porteuses du mystère en nous, si possible aussi

    ici dans cette danse, je sens la pompe en action aussi, pour l’instant, par intermittence encore,
    irrégulièrement, faiblement la plupart du temps,
    cela va se renforcer sans doute avec le temps, devenir de plus en plus efficace
    si je m’exerce

    et puis le traitement de ces ondes, de ces sublimes et mystérieuses vibrations,
    là, les mouvements du corps, les mouvements du bras tentent d’effectuer leur travail
    comme dans ma pratique,
    les caresses, le corps en mode liane lascive, les contractions,
    la danse de mes cuisses collées à mes parties génitales,
    effectuent cela ,
    tellement efficacement désormais puisque à force de pratiquer, j’ai acquis une certaine maîtrise,
    une maîtrise certaines même

    au boulot dans les toilettes, il y a juste l’espace qu’il faut,
    je vais m’y exercer pour voir,
    curieux, curieux, curieux,
    avide, avide , avide,
    vivre intensément, vivre intensément
    malgré la médiocrité ambiante, le nivellement par le bas ambiante
    et puis ce corps qui s’use, qui me lâche peu à peu

    #33790
    bzo
    Participant

    quelques tentatives plus loin, je suis accroché,
    mon corps bouge sans moi, je sens le grand désir en moi commencer à danser,
    pour l’instant c’est encore timide mais il y a des manifestations nettes,
    que je reconnais immédiatement

    je vais peut-être essayer assis car mon genou me rappelle régulièrement à la réalité,
    brisant le charme quelques instants

    une fois que je suis bien lancé, j’ai l’impression de me caresser dans les profondeurs,
    tout cela est divinement connecté,
    on est décidément des êtres pleine de ressources mystérieuses

    je vais aussi recommencer une pratique tantrique m’inspirant de l’article d’Adam
    qui nous avait tellement impressionné à l’époque,
    je me sens prêt désormais
    maintenant que j’éveille les énergies tellement facilement en moi

    #33772

    En réponse à: Prostate et philosophie

    bzo
    Participant

    D’un côté tu n’es pas d’accord avec le fait que je considère le massage prostatique comme une étape vers quelque chose de plus global, de moins sexuel (et j’insiste sur le MOINS, et non le PAS)

    de plus global et de toujours aussi sexuel, il n’y a aucune opposition, le plus global reste toujours aussi sexuel,
    c’est dans l’incandescence sexuelle que naît tout le reste

    les sensations sont à la fois sexuelles et ne le sont pas,
    les ressentir dans leur ensemble, sur tout leur spectre,
    c’est ressentir qu’elles sont à la fois mâle, à la fois femelle,
    à la fois animale, charnelle et à la fois porteuse de plénitude,
    de félicité, de sensation de communion “spirituelle” au sens large


    @aneveil
    a ecrit

    C’est la danse de Shiva/Shakti (et pas que Shiva) donc la danse des principes masculins et féminins (Shakti) réunis en Shiva (souvent représenté comme un être androgyne, moitié homme, moitié femme)

    toi, tu écris

    Moi je ne suis pas d’accord avec l’existence d’un pôle féminin et d’un pôle masculin, qui perpétue cette fausse dualité entre différentes façon de jouir.

    je crois que tu as tort, la dualité mâle femelle existe bien,
    c’est dans la nature des choses, de la vie, on naît dans la division,
    on est écartelé, parfois déchiré, entre plein de polarités,
    nous cherchons, enfin quelques uns nous cherchons,
    à vivre une réunification en nous, à vivre un épanouissement sexuel et autre,
    à donner du sens, à vivre du sublime

    elle passe pour moi, en tout cas par rapport à l’éveil et l’exploitation de ces énergies en nous,
    par l’acceptation de ces deux pôles, leur reconnaissance,
    les laisser s’exprimer totalement, abandonner nos prérogatives de commande sur ce corps
    et dans leur flamboiement, dans leurs ébats, naît l’union,
    naît la sensation de plénitude, la sensation de réunification,
    de liberté totale à l’intérieur de soi, d’épanouissement et d’accord dans l’instant

    le tout sur fond de plaisir charnel constamment,
    d’animalité flamboyante, tellurique

    Tout cela est culturel et faussement naturel

    il existe en effet toute une construction culturelle là-dessus,
    il fauyt s’en débarasser, casser beaucoup de tabous en soi,
    au niveau corporel , comme au niveau mental, des idées, etc
    mais cela n’empêche qu’en tout être la dualité masculin- féminin est là

    il faut les débarrasser de tout ce fatras qui nous a conditionné,
    tous les préjugés culturels, sociétaux et autres,
    de toutes les fausses idées, ancrées tellement profondément dans notre esprit et notre chair
    pour avoir deux pures flammes en soi qui vont danser entre eux pour nous

    leur fusion complète et totale dans l’instant,
    c’est l’androgynie,
    je ne connais rien de plus bouleversant à vivre

    #33729
    matou8313
    Participant

    aneveil a dit :

    En effet une rubrique vidéo accessible uniquement aux membres inscrits serait une solution.
    (Mais bon Adam a déjà pas mal de taf pour la mise à jour et la gestion quotidienne du site, c’est donc plus facile à dire qu’a faire)

    Pour la 2° remarque , à Adam de voir en effet ( et de trouver aussi un hébergeur qui les accepte … )
    Quant au 1° point , je pense que de telles vidéos existent déjà sur pas mal de sites X ( mais il faut déjà distinguer les non simulées car certaines paraissent vraiment pour le moins “exagérées” ) et pour celles qui paraissent réelles encore faut-il que les commentaires-explications soient bien en phase avec les images , car si on se contente de filmer des tremblements , gesticulations,mouvements externes de l’aneros ( si aneros) gémissements grognements etc … ça ne donne pas une idée réelle des sensations éprouvées …..Pour moi qui ait éprouvé ces orgasmes si particuliers il y a très longtemps avant d’etre opéré 2 fois d’adénome et de ne plus pouvoir y accéder, ( j’en ai déjà parlé plusieurs fois, je n’y reviens pas ) il me semble que c’est la partie la plus difficile de la vidéo car sinon on en reste à ces vidéos X déjà existantes un peu décevantes selon moi ….Se pose aussi le problème du matos de prise de vue , d’un éventuel cameraman pour zoomer à point nommé sur les points significatifs …. Les descriptions détaillées et souvent lyriques des participants à ce forum me semblent déjà plus adaptées à faire partager ces sensations que des images forcément extérieures … Un orgasme pénien est plus facile à filmer …. Et cela demanderait aussi à l’auteur une sacré recherche de souvenirs pour revenir à l’image filmée auparavant et aux sensations passées ….

    Quant au partage par la parole avec des proches ( pour le mieux ) de telles pratiques et sensations c’est forcément très personnel lié plus aux ouvertures d’esprit et expériences des auditeurs-trices qu’à ses propres croyances ….Et c’est comme le souligne andraneros un tout autres sujet ….Dans l’anonymat d’un forum , même une vidéo serait plus facile ( avec visage masqué quand même et sans commentaires audio à part signes d’excitation et de jouissance reconnaissables seulement par les intimes …) Certains participants ont évoqué ce partage de plaisir prostatique avec la partenaire , que certaines acceptent de recevoir , d’autres pas du tout …. Ma partenaire considère de telles pratiques comme tendance homo mais se refuse aussi à tout pénétration anale sur elle ( et moi ) . Un partenaire homo serait sans doute plus compréhensif s’il est passif aussi ….J’admire les partenaires féminines des super-O-philes qui ne se sentent pas menacées par ces jouissances qu’elle ne peuvent pas leur provoquer ….Pour moi qui ne peut plus les ressentir , ce n’est pas important mais j’avais essayé d’en parler comme d’un passé révolu , quand elle est tombée sur un Helix oublié , elle n’a pas oublié. Bon, quand mon érection faiblit elle chatouille un peu mon œillet sans pénétration réelle mais c’est déjà un début …. A chacun son expérience perso ….
    matou8313

    #33716
    bzo
    Participant

    hum,
    diffuser une vidéo, je le ferai un jour, comme je l’ai dit, dans 5 ans,
    à ce moment, j’en aurai cure que quelqu’un me reconnaisse,
    je suis majeur et vaccin, personne ne me force, je ne viole, ni fait de mal à personne

    peu de chances que quelqu’un de mon entourage voit jamais cette vidéo
    et si c’est le cas, alors si cette personne y trouve quelque chose à redire,
    elle peut aller se faire fou…

    en parler en petit comité, bah, je n’ai personne d’assez proche, d’assez intime
    à qui j’aurai envie de faire ce genre de divulgation

    #33652

    En réponse à: Sexualité transgenre

    Envole
    Participant

    Hello à tout le monde,
    petit message pour vous dire que je vais écrire pour la dernière fois dans ce fil je pense, parce que j’ai récemment compris que jamais je ne prendrai la décision de devenir une femme socialement. J’assume mon corps d’homme, et ma personnalité qu’on dit féminine. Mais je me sens avant tout une personne. Et si je raconte tout ça ici, alors que je n’ai pas trop abordé la question de la transidentité précisément ici, c’est que je suis reconnaissant à tout le monde ici, depuis les producteurs de stimulateurs de prostate jusqu’à Adam qui m’a orienté avec son Traité d’Aneros vers le plaisir prostatique, en passant par toutes celles et ceux avec qui j’ai pu discuter…
    Toute cette recherche m’a permis de comprendre que ma prostate et ses sensations sont à la base de ma libido. Avant je ne ressentais que les stimulations les plus fortes, les plus grossières, et ma sexualité était faite d’à-coups et aussi de beaucoup de frustrations…Aujourd’hui je vis mon plaisir dans toutes ses nuances parce que je suis à l’écoute de toutes les ondes de plaisir que m’envoie ma prostate au jour le jour…Et grâce à ça, j’ai trouvé une vraie cohérence dans toute ma sexualité, au-delà de toute notion de genre…J’éprouve beaucoup de plaisir, grâce à elle, et quand le plaisir s’est bien accumulé, il bascule vers mon pénis et commence à bâtir l’érection…ça me fait un bien fou parce qu’avant je considérais l’érection comme un phénomène isolé, qui naissait dans le pénis et finissait avec lui…Alors qu’aujourd’hui je comprends bien que mes érections vraiment agréables partent de ma prostate, comme le bouton du clitoris chez une femme est le premier point du plaisir, qui se diffuse progressivement vers l’intérieur du vagin jusqu’à le faire entrer lui aussi en érection…
    Oui c’est toute cette mécanique du plaisir que j’ai comprise, et qui me permet, en ayant conscience de toutes les petites vibrations de ma prostate, d’apprécier les plus petits plaisirs, mais aussi d’apprécier en conscience la montée et l’accumulation des stimulations vers le pénis…En passant par le périnée, le scrotum, les testicules…
    Voilà, aujourd’hui tout ceci est bien cohérent pour moi.
    D’autre part, comme je sais que je ne prendrai jamais la décision de devenir une femme, j’arrête de porter un prénom féminin, et pour ménager un transition douce, j’adopte le prénom de Prince lorsqu’il fut obligé de changer de prénom : Lovesymbol !!! Ce qui est adapté en particulier à notre sujet ici 🙂
    Donc voilà, tout le meilleur à tout le monde, et à bientôt !!!!
    Lovesymbol

    #33603

    En réponse à: Mon histoire inachevée

    bzo
    Participant

    Tout le monde n’arrive pas au même niveau, j’en suis la preuve vivante. J’aimerai bien mais je peux point, pour le moment en tout cas.
    Au plaisir de vous lire

    j’essaie de donner des pistes,
    des pistes qui me semblent bien plus utiles, porteuses de progrès, de récompenses
    que courir après l’hypothétique super O

    Jusque-là, je me demandais parfois si au fond je n’avais eu de Super O déjà, sans m’en rendre vraiment compte

    je ne crois pas,
    parce que si tu as le moindre doute si tu as vécu un super O ou pas,
    alors ce n’était pas un super O.

    Un super O, on le reconnait tout de suite, on peut en douter, on ne peut douter de ce qu’on a vécu,
    tellement c’est unique, tellement c’est énorme, tellement c’est une expérience hors norme

    pour en avoir vécu une douzaine,
    je peux te dire que cela ne peut être confondu avec rien,
    on sait directement ce qu’on est en train de vivre,
    on n’a pas besoin de se demander après si c’en était un

    Et là, ce dimanche, c’est monté très vite comme lundi mais cela ne s’est pas arrêté sous le plafond de verre. Au contraire cela a continué et c’était facile, rien ne pouvait perturber mon plaisir pas même moi et mes 3 changements de masseur. Moi qui d’habitude est super attentif à ne pas perturber la montée du plaisir, j’ai senti que rien ne l’arrêterai. C’était un truc de fou. Des milliers de papillon dans tout le bas ventre et dans le ventre.
    Tout ce que j’ai pu lire depuis des années s’est vérifié : l’impression de se faire l’amour, ces vagues de plaisir qui déferlent et qui te submergent. Rien n’est forcé, le pilotage automatique est lancé. Contrairement à d’habitude pas de fortes érections, ma verge est restée molle tout le temps, un peu de sperme a coulé mais quel plaisir ! J’ai eu la sensation que mon sexe s’étirait. J’avais un vibreur intégré dans mon corps. D’ailleurs quand j’ai inséré l’aneros vice, j’avais l’impression que le vibreur ne servait à rien puisque je l’avais déjà en moi. J’ai poussé quelques râles, j’étais ouvert à beaucoup de choses et c’est vrai que j’ai mieux compris le côté féminin dont beaucoup parlent.
    J’ai essayé de le faire durer le plus longtemps possible et j’ai bien eu au moins 4 à 5 heures de plaisir qui sont passés très vite.

    au risque de te décevoir, tu n’as pas vécu un super O
    mais une vraie bonne séance grâce au fait que tu as fumé un pétard,
    que cela t’a permis de te lancer sans attentes et en te lâchant complètement,
    sans réfléchir non plus quoi faire, comment faire,
    juste en faisant et en goûtant le plaisir dans l’instant

    mais je ne vais plus intervenir après cela sur le sujet du super O
    pour toutes les raisons expliquées plus haut,
    ce n’est pas une bonne carotte à agiter devant soi pour progresser

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