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  • #49448

    En réponse à: Journal du prostatomane

    bzo
    Participant

    salut

    d’abord, je n’ai pas cherché absolument à utiliser un masseur prostatique,
    c’est tout le contraire,
    après des années de pratique du massage prostatique avec masseur,
    très prolifiques et très réussies,
    je suis passé à l’aneroless

    et pendant des années je ne m’en suis plus jamais servi
    et je le regrette bien de ne pas avoir gardé les deux,
    car je n’obtiens pas du tout le même type de résultat,
    avec ou sans
    j’ai pu le constater sans ambiguïté , ces derniers jours

    le fait est qu’aneroless,
    mon massage prostatique ne m’a jamais vraiment permis
    d’atteindre les mêmes hauteurs qu’avec un masseur,
    je me dois, pour être totalement honnête, de l’avouer

    la raison n’est pas du tout,
    un manque de qualité, de richesse, inhérent à la pratique aneroless
    par rapport à celle avec masseur,
    non, définitivement non,
    c’est tout le contraire,
    la pratique aneroless est plus riche, plus variée
    et offre bien plus de liberté

    mais c’est plus que probablement lié
    à ma pratique en mode yin qui est aussi aneroless
    et qui finalement, laisse que peu de place, voire pas du tout
    pour une autre pratique aneroless à côté d’elle

    il m’est beaucoup trop mais alors beaucoup trop facile
    de basculer en mode yin instantanément
    quand je suis en mode prostatique, sans masseur entre les jambes,
    c’est juste trop irrésisitible de le faire, au bout d’un certain temps,
    tellement le plaisir y est plus simple, plus naturel, sans effort,
    ressenti dans tout le corps, variant sans cesse, etc, etc

    je mélange des moments 100% prostatiques dans la pratique en mode yin,
    ils sont tout à fait délicieux , riches et puissants
    mais ce n’est pas du massage prostatique

    la définition du massage prostatique,
    pour moi, est, on ne peut plus simple,
    c’est du massage ou du chipotage comme vous voulez,
    quand vous voulez, tout seul ou avec qui vous voulez
    qui conduit à des orgasmes prostatiques.
    Point.

    En faisant le poirier sur une main et écoutant du Bach
    ou en vous grattant les aisselles avec une petite cuillère
    si cela fonctionne chez vous,
    et que vous obtenez des orgasmes prostatiques ainsi,
    alors c’est du massage prostatique

    non, le fait d’utiliser un masseur,
    justement compartimente plus efficacement,
    me permet, pour l’instant, de garder chaque type de pratique, dans son pré,
    et me permet, ainsi, d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique
    qui conduit aux résultats escomptés

    pour plusieurs raisons, cela fonctionne, en tout cas, pour l’instant,
    d’abord avec un masseur planté dans le cul,
    les mouvements sont plus limités, je bouge nettement moins,
    or le mode yin, c’est le mouvement,
    le bassin danse, les hanches ondulent,
    le corps se meut, se meut

    il y a nettement moins de liberté, à tous les points de vue
    dans une pratique avec masseur,
    or mon mode yin, s’accommode mal d’une quelconque restriction, au stade où j’en suis
    les contractions, sont comme une danse des muscles du périné,
    sont comme des ailes d’oiseau qui battent librement,
    mais avec le masseur,
    c’est plutot être comme avec des chaînes aux pieds, de ce point de vue,
    les mouvements sont plus limités, on ne doit pas trop bouger
    sinon le masseur devient inactif, perd de son efficacité

    les contractions avec masseur,
    sont beaucoup moins riches, moins libres, moins variés, aussi,
    cependant cette relative pauvreté de la pratique avec masseur par rapport à l’aneroless,
    est compensée en grande partie par une surpuissance obtenue grâce à l’objet physique, masseur,
    une fois qu’on sait bien le manipuler

    surpuissance qui utilisée à bon escient,
    délivre une qualité de plaisir totalement différente,
    matérialisée par de nombreux types d’orgasmes

    ces limitations et la répétition, jour après jour,
    sont les raisons même
    pour lesquelles j’ai abandonné, il y a quelques années le masseur complètement,
    j’en avais fait le tour,
    j’avais obtenu des super O qui duraient plusieurs minutes,
    des séances où j’enchaînais des dizaines et des dizaines d’orgasmes à la queue leu leu,
    vécu aussi des orgasmes de style “mer calme”
    durant certaines, j’ai même eu de splendides hallucinations
    qui ont été des moments vraiment très très spéciaux

    quand pendant un temps indéterminé,
    on devient de tout son être, une aile d’oiseau en mouvement,
    qu’on sent partout en soi, dans chacune de ses cellules,
    cet effort formidablement synchronisé et gigantesque pour battre l’air
    ou que j’entrevois en moi, un long pont suspendu qui se perd la lumière,
    ce sont des choses qu’on n’oublie pas,
    qui restent imprégnées en soi, pour toujours
    et que je veux absolument revivre

    mais comme je l’ai écrit, il y a pas longtemps,
    il n’y a aucun plaisir, aussi intense qu’il soit,
    dont on ne peut se lasser
    si on ne progresse plus,
    je voulais vivre autre chose, j’avais besoin d’autre chose,
    j’avais besoin de changer d’aire de plaisir

    là, en alternant les deux types de pratique
    qui sont splendidement complémentaires, je le répète
    car ce qui est moins présent dans l’une,
    sont les atouts principaux de l’autre
    et vice et versa

    avec l’une,
    j’ai l’infinie variété, l’infini carrousel, des nuances d’une volupté
    comme un nectar ineffable dans la chair ,
    une sensation de jouissance en continu, en fait,
    j’ai aussi cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,
    sensation d’un épanouissement superbe, à chaque instant

    avec l’autre j’ai la puissance pure, violente, sans restriction,
    de la prostate titillée par un masseur
    j’ai les orgasmes divers et variés que cela peut provoquer,
    j’ai les détraquements totaux du corps pendant de longues minutes
    qui peuvent me catapulter dans des zones de moi-même totalement inconnues et mystérieuses,
    avec des résultats parfois carrément mystiques

    et puis je compte aussi développer dès que je suis à la retraite,
    encore une pratique anale,
    rien qu’avec les doigts ou avec des joujou, je verrai

    #43477

    En réponse à: Reconnaitre un mini-O

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @QCanalBoy, tu écris :

    j’ai pris un peu de temps pour répondre, mais j’avais besoin de bien articuler mes idées !

    Tu as bien fait et la lecture de ton message est un vrai bonheur.

    Quand je sens que mon corps est excité, plein d’énergie, que je suis seul à la maison, que mon anus chatouille d’excitation, mes sessions d’Aneros sont parfaites! Je jouis!
    Pour ma part, le succès vient du fait que je comprends mieux mon corps et du contexte dont il a besoin pour jouir.

    C’est un constat qui revient régulièrement sur notre forum ; la réussite d’une session en période d’apprentissage dépend beaucoup des conditions dans lesquelles on peut engager sa session. Je vois que tu gères très bien cet aspect malgré les charges de ta vie quotidienne.

    Je ne crois pas avoir atteint le Super-O, du moins pas de la manière que certains le décrivent.

    D’une part nous sommes tous différents en effet et, si tu sais prendre un peu de recul par rapport à ce que tu vis pendant tes sessions, tu es le meilleur juge de tes expériences orgasmiques. D’autre part nous ne devons pas oublier la définition du super O donnée dans le Wiki Aneros:

    an orgasm that steps out of the normal frame of reference. A Super-O is an overwhelmingly strong non-ejaculatory orgasm that may involve: durations of minutes at a time; full-body orgasmic waves of pleasure; intense pleasure throughout the pelvic region, particularly the prostate, rectum and surrounding muscles; loss of a sense of reality; strong emotional responses; flashes of color (optical activity in the brain); large muscle contractions; a strong sense of ejaculation (with no emission); protracted involuntary vocalizations, roars or screams; pleasant convulsions; pronounced deep or staccato pelvic thrusting or writhing; a sense of soulful release and relief; a sense of self-redefinition; and, an energized feeling immediately following orgasm and being ready for more (as opposed to post-ejaculation lethargy).

    Traduction
    un orgasme qui sort du cadre normal de référence. Un super O’ est un orgasme sans éjaculation extrêmement intense qui peut impliquer :
    • des durées de plusieurs minutes à la fois,
    • des vagues de plaisir orgasmique qui se répandent dans tout le corps,
    • un plaisir intense qui envahit toute la région pelvienne, particulièrement la prostate, le rectum et les muscles tout autour,
    • une perte du sens de la réalité,
    • des réponses émotionnelles fortes,
    • des éclairs de couleur (activité optique du cerveau),
    • des contractions musculaires étendues,
    • une forte sensation d’éjaculation (sans émission),
    • de longues vocalisations incontrôlées, des rugissements ou des hurlements,
    • des convulsions agréables,
    • des poussées ou des contorsions pelviennes très profondes ou saccadées,
    • un sens de soulagement émotionnel et d’allègement,
    • un sens de redéfinition personnelle,
    • un sentiment d’excitation immédiatement après l’orgasme et d’être disponible pour encore plus (contrairement à la léthargie post-éjaculatoire).
    Fin de traduction

    Cette définition est complétée par ce commentaire :

    Super-O’s come in all shapes and sizes. Some are small, some are large, some are single, some are multiple, some are centered in one area while others are in another. Some are particularly intense, while others are more subdued. Generally the experience is one of a surging pleasure wave that leaves one in a blissful yet energized state. The Super-O is very personal and different for each individual.

    Traduction
    Les Super O’s viennent sous toutes les formes et toutes les tailles. Certains sont petits, certains sont larges, certains sont uniques, certains sont multiples, certains sont centrés sur une zone tandis que d’autres le sont sur une autre. Certains sont particulièrement intenses, tandis que d’autres sont plus modérés. Généralement l’expérience se traduit par la montée d’une vague de plaisir qui vous laisse dans un état à la fois bienheureux et excité. Le Super O’ est une expérience très personnelle pour chaque personne.
    Fin de traduction

    Tu peux donc constater que la définition du super O concerne la différence entre l’expérience vécue pendant ta session et celle de l’orgasme associé à son éjaculation et sa période réfractaire que tu connais depuis ton adolescence, vraisemblablement la seule que tu connaissais avant de te lancer dans l’apprentissage du plaisir prostatique.

    Pour moi, une séance d’Aneros c’est une occasion de vivre une expérience sexuelle intime, un moment solitaire, un cadeau pour moi-même. C’est une expérience physique et émotionnelle.

    Je partage ton affirmation.

    Bien qu’elle ne soit pas tant engagée dans une démarche plus exploratoire (je crois qu’elle n’en sent pas tant le besoin), je constante qu’elle a du plaisir a être complice à ma transformation. Elle aborde notre vie sexuelle avec beaucoup plus d’ouverture. Je crois que c’est grâce au dialogue que nous avons, c’est la clé.

    Ton constat revient régulièrement sur les forums spécialisés. Il semble que les hommes qui se lancent dans la découverte de l’orgasme prostatique se sentent bien moins comblés que leur femme par leur sexualité spontanée. C’était mon cas aussi.

    je trouve que l’Aneros se savoure surtout dans la délicatesse.

    C’est ce qu’on découvre avec l’Eupho, un peu plus avec les Peridise et encore plus avec l’aneros-less. Plus rien ne vient écraser notre prostate. Les contractions de nos muscles internes et la puissance de de notre esprit suffisent à nous mettre en transe orgasmique.

    J’aimerais qu’elle vive cette expérience avec moi, dans une forme de masturbation mutuelle.

    C’est une expérience que tu pourras vivre certainement si ta femme t’accompagne dans tes sessions en commençant comme spectatrice des orgasmes que tu lui offriras, puis en se laissant imprégner par ton excitation extrême, puis en se laissant emporter par l’envie de jouir qu’elle finira par ressentir, puis en t’offrant ses propres orgasmes en réponse aux tiens. Elle s’unira « orgasmiquement » à toi quand elle deviendra capable d’abandonner toute pudeur en réponse à ton propre abandon.

    J’ai vraiment un fantasme qu’elle me pénètre avec un gode-ceinture, qu’elle me fasse l’amour, de me faire prendre et de me sentir pénétré. Mais bon, je crois que je vais y arriver, mais je nous laisse le temps d’évoluer, pas à pas, sans rien brusquer.

    Je suis persuadé que ta femme va évoluer peu à peu dans ce sens. Tu peux trouver sur le site ou le forum de nombreuses voies pour l’amener tout doucement à ces jeux. Elle peut commencer avec ses doigts (à l’entrée, plus profond, 1 doigt puis 2) ; tu peux l’encourager à mettre et retirer tes masseurs ; tu peux introduire l’insertion de plugs pendant vos ébats, pour toi bien sûr et pour elle, simplement « pour voir » (petits plugs mais attention avec des bras allongés plutôt que de petits boutons à l’extémité). Tu peux aussi proposer l’expérience plug en dehors de vos ébats, dans la vie quotidienne de la maison pour commencer.

    Au début de ta démarche, avec la découverte du plaisir prostatique, comment as-tu géré tout ça avec ta femme?

    En toute honnêteté, comme la plupart d’entre nous, instinctivement dans la clandestinité. Puis elle s’est douté de quelque chose, puis nous en avons parlé, puis j’ai pris le plus grand soin de la rassurer sur mon attachement. La gestion de cette transition entre la clandestinité et le partage a été facilitée d’une part par la lenteur de ma progression (il n’y a pas eu de révolution brutale de notre vie sexuelle) et d’autre part surtout par la confiance qu’elle a su maintenir à mon égard. J’ai pris le plus grand soin de ne pas la décevoir.

    Était-elle très ouverte sur le sujet ?

    Initialement non dans la mesure où ni pour elle ni pour moi (avant) cet aspect de la sexualité n’existait tout simplement pas.

    Comment a t-elle réagi?

    Avec un maximum de douceur de ma part elle a accepté ma pratique. Elle m’a demandé de mettre mon aneros pendant nos ébats, elle l’a apprivoisé, elle a commencé à jouer avec mon anus (geste totalement absent de nos pratiques avant), elle a commencé à explorer avec une phalange. Pendant tout ce temps je progressais et mon plaisir prostatique se développait. Les modifications de mes réactions sexuelles devenaient de plus en plus évidentes (mini Os, orgasmes secs, tétons hyper sensibles alors qu’ils étaient totalement insensibles avant,… ). Elle était de plus en plus excitée par le spectacle de ma nouvelle jouissance.

    Je lui ai offert son premier jouet sexuel, un Womanizer (grande nouveauté révolutionnaire à l’époque) pour qu’elle puisse découvrir elle aussi l’expérience de vivre des orgasmes quand elle le voulait en toute simplicité, en toute sérénité puisqu’elle avait à la fois mon approbation et mes encouragements. Elle s’est lancée seule sans m’en parler (je ne lui posais bien sûr aucune question) puis un jour (après de longues semaines) elle m’a demandé de recharger son jouet… C’est ainsi qu’elle a découvert qu’elle était elle aussi multi-orgasmique. L’étape majeure du réveil de sa libido a été de « m’offrir » ses orgasmes en utilisant son jouet devant moi alors qu’elle ne s’était jamais masturbé devant moi auparavant. Elle avait choisi de partager mon cheminement en ajoutant le sien au mien.

    Elle a posé beaucoup de question ?

    Dans un premier temps très peu et surtout centrées sur mon attachement à notre couple. Puis de plus en plus et de plus en plus explicitement sexuelles.

    Est-ce que ta démarche vous a amené à explorer d’autres facettes de votre sexualité ?

    Notre sexualité était initialement joyeuse mais très basique (comparée à ce qu’elle est devenue). Puis les responsabilités familiales, professionnelles puis de très gros problèmes de santé ont réduit nos ébats amoureux à presque rien. Depuis que nous nous sommes lancés dans nos démarches de développement de nos capacités orgasmiques notre sexualité est devenue encore plus joyeuse, beaucoup plus riche, notre excitation sexuelle est au top et nos ébats érotiques n’ont jamais été aussi fréquents, longs et intenses

    Je partage ton choix de « l’équilibre assumé », je partage ta perception de ta part de féminité comme « force complémentaire » de ta virilité. Je suis aussi un fan du string masculin, que je porte moi aussi en toute discrétion en public. Tu n’as pas à défier l’opinion des autres. Tu en parles si les circonstances t’encouragent à le faire, sinon tu mènes ta vie en toute discrétion et en toute satisfaction.

    Bon cheminement @QCanalBoy.
    (Désolé, mon message est très long)

    Si tu as des questions plus personnelles sur l’évolution de ma femme ou si tafemme en avait tu peux me les poser en message privé sur leDiscord associé au site. Mon pseudo là-bas est @Andros.

    #42668
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @chatroux,
    Tu nous écrivais il y a 2 mois :

    J’obtiens pour l’instant des sensations légères mais très agréables avec les deux instruments.

    ce matin de clairement ressentir mes premières contractions involontaires.

    Un mois plus tard tu nous faisais part de tes progrès :

    Lors de ma dernière séance, j’ai réussi à atteindre mon premier “mini-O”

    Je suis très heureux de lire ce matin :

    Non seulement j’enregistre désormais des orgasmes prostatiques de plus en plus intenses à chaque session, mais mes contractions post-séance provoquent des Dry-O en chaine, ressentis de manière presqu’aussi forte et claire que pendant mes sessions avec le Helix Syn. C’est tout simplement extraordinaire comme expérience.

    Contractions involontaires post-séance


    C’est une magnifique réponse à ce que je te disais en réponse à l’ouverture de ce sujet :

    Je pense que tu sembles avoir naturellement de très bonnes prédispositions qui pourraient bien annoncer l’expérience de super Os bien plus rapidement pour toi que pour la majorité d’entre nous. (… ) Tu seras de moins en moins surpris quand ces « choses curieuses » se reproduiront et selon ta disponibilité à ces moments tu pourras même profiter de l’appel de ton corps pour te lancer dans des mini sessions sans masseur.

    Ta progression est magnifique et tu as raison de nous dire :

    Je tremble d’excitation à l’idée de poursuivre l’expérience.

    Parce que le développement de tes capacités orgasmiques ; dont tu vis de plus en plus nettement les effets, va se poursuivre comme tu peux en lire les témoignages sur notre forum.

    Tu sembles progresser bien plus rapidement ou bien plus facilement que bon nombre de nos amis. Tu mentionnais le mois dernier ta pratique de « séances de méditation pleine conscience » en t’étonnant de retrouver « les mêmes défis » pendant tes sessions de massage prostatique. Penses-tu que ton expérience de la méditation a facilité tes progrès ?

    En réponse à ma question si ta femme était « préparée à accepter la transformation de ta sexualité », tu nous disais il y a 2 mois :

    Je crois que oui, mais c’est encore abstrait pour [ma femme], et je ne me sens pas encore prêt à introduire mes Aneros pendant nos ébats, je m’en tiens aux activités solos.

    Où en es-tu aujourd’hui ? Où en est-elle aujourd’hui ?

    La prochaine étape sera définitivement le mythique super-O.

    Je suis persuadé que tu vivras bientôt cette expérience. Mais je ne partage pas l’idée que le « mythique super O » soit « définitivement » la prochaine étape. Si je reprends ce que tu viens d’écrire :

    C’est tout simplement extraordinaire comme expérience

    tu vis déjà des super Os selon la définition proposée par le Wiki Aneros et que je reprends dans ce message ou dans celui-ci.

    Je pense que tu as très bien compris l’état d’esprit dans lequel tu dois être pour vivre de véritables extases orgasmiques :

    Je pense que que la manière dont j’accueille les contractions de ma prostate ne me permet pas encore de profiter pleinement de la sensation, et tendent à freiner l’onde de plaisir au lieu de l’amplifier

    Tu sembles avoir atteint un des paliers caractéristiques de notre cheminement, celui où nous prenons intimement conscience de la jouissance qui est à notre portée sans encore pouvoir la vivre. La clé qui ouvrira la porte ton paradis est celle qui te permettra d’accepter toute la force contenue dans tes orgasmes, sans aucune crainte donc sans aucun contrôle donc sans aucun frein. Ce ne sera pas ta capacité à l’amplifier dans la mesure ou cette expression tend à signifier que ce sont tes actions qui vont déclencher le super O. Ce sont ton relâchement musculaire et mental, ton renoncement à toute forme de contrôle, ton acceptation à jouir au-delà de toute expérience antérieure qui t’ouvriront au super O « mythique ». Tu le recevras quand tu seras prêt.

    Je pense que ce moment est proche. Bon cheminement @chatroux.

    #42177
    divine_oblivion
    Participant

    Sur un autre forum, on m’a posé une question qu’on m’a souvent posée dans la vraie vie. C’est une question que me posent souvent les femmes après leur avoir décrit le monde des orgasmes prostatiques, mais on pourrait facilement le poser en tant que non-binaire, trans, ou personne ayant subi une prostatectomie. Comment avoir accès à ce monde de plaiir si on ne possède pas de prostate? C’est une super question, pour laquelle je n’ai pas de réponse exacte (sinon je serais riche), mais les questions de plaisir me passionnent, donc je veux bien proposer des idées (outre que le KSMO, le pratiques tantriques, et d’autres pratiques dont j’ignore l’existance…). Mes excuses en avances pour les maladresses de langue, le français n’étant pas ma langue maternelle. Et sachez que ceci n’est qu’une ébauche, car il n’y a pas de limite d’idées pour celleux qui ont de l’imagination!

    Qu’est-ce que c’est que le plaisir sexuel? C’est un mélange entre la stimulation physique et la perception neurologique de cette stimulation. Mais plusieurs choses indiquent que côté cérébral est plus important que le côté physique. D’abord, on est nombreux à avoir été dans une situation de stimulation physique d’un organe sexuel ou autre, sans pour autant en tirer du plaisir. Il y a des moments quand on est plus ou moins réceptifs à la stimulation. On a pourtant toujours la même quantité de nerfs dans notre corps, d’un jour à l’autre. Aussi de nombreuses personnes handicapées qui sont dans l’incapacité de ressentir les nerfs dans leurs bassin ont néanmoins montré leur capacité de déplacé leurs sexualité ailleurs sur leurs corps, où il y a moins de nerfs, mais sans pour autant diminuer leur capacité de ressentir du plaisir. Et puis on est nombreux à avoir ressenti une sexualité altérée par l’adjonction de certaines substances dans nos cerveaux.

    La base de l’apprentissage de l’orgasme prostatique, c’est d’apprendre à reconnaître les micro-sensations sur le prostate et ailleurs sur le corps, et ensuite de les amplifier dans le cerveau. L’amplification se fait par la concentration sur ces micro-sensations couplé avec de l’excitation sexuelle, qui est de préférence générée par les fantasmes et pas par la pornographie. Avec de la pratique, cette amplification se fait de plus en plus vite et permets de monter de plus en plus haut.

    Mais que faire si on a pas de prostate? La raison pour laquelle certains hommes stimulent leur prostate, c’est car il y a plein de nerfs qui passent par la. Mais une personne sans prostate peut tout simplement stimuler les nerfs du bassin autrement. La clef est d’apprendre les muscles du bassin, de faire plein de kegels (excercises des muscles du bassin) lentement et doucement, tout les jours, en prenant le temps d’apprécier toute les sensations qu’ils génèrent. Il y a plus de 15 muscles dans le bassin, et à force de les resserrer et relâcher (plus ou moins séparément—avec de l’entraînement on peut même les isoler), au bout d’un moment on a des chances de trouver des bonnes sensations. Certaines personnes ayant un vagin arrivent à se faire jouir en faisant des kegels et en serrant leurs jambes, sans se toucher. J’imagine que c’est aussi possible pour une personne qui a eu son prostate enlevé pour telle ou telle raison, car on enlève pas tout les nerfs lors d’une prostatectomie.

    Le bassin n’est pas le seul endroit avec des nerfs. Notre peau en est recouvert, et par apprentissage, on peut apprendre à amplifier les plus subtils des caresses en plaisir orgasmique. Il faut juste prendre le temps de chercher, seul ou avec une autre personne. Je rajouterai un texte que j’ai écrit ailleurs sur les caresses ci dessous, pour donner des idées. Rien de tout ça vient naturellement pour la plupart d’entre nous. C’est une question de volonté et de temps passé.

    Mais comme j’ai dit, la stimulation des nerfs, ce n’est qu’une partie. L’autre partie, la plus grande partie, vient de sa tête. Il faut donc apprendre à faire croître les sensations dans son cerveau, voir les imaginer. On est capable d’imaginer une image d’un avion, la voix d’un ami, le goût de la coriandre… pourquoi pourrait on pas imaginer le plaisir? Si on passe assez de temps à imaginer une plume qui caresse son flanc, on finit par la ressentir d’une certaine manière. Mais pourquoi une plume, et pas mille? On peut même aller jusque créer une jouissance dans le cerveau. Ces choses là, elles se pratiquent! Quand on arrive à avoir suffisamment d’imagination, ça se combine merveilleusement bien avec la vrai stimulation de son corps, par les caresses ou par les mouvements subtils des muscles du bassin ou d’autres muscles. Le cerveau est comme un ballon qu’on gonfle de fantasmes et d’excitation sexuelle. Puis, une fois gonflé, tendu, plein à craquer, une petite caresse vient éclater le tout dans une jouissance!

    Il y a encore une chose intéressante à faire. On peut apprendre à lier une partie du corps à une autre, par association. Par exemple, on peut caresser ses tétons, et voir si ça fait resurgir du plaisir ailleurs sur son corps. Ou on peut caresser ses lèvres en même temps que ses pieds, jusqu’à y trouver un lien.

    En faisant tout cela, on apprend que la jouissance peut prendre des formes infinies. Ça peut même s’extraire de la sexualité proprement dite. Le vent qui caresse son corps, qui provoque des frissons, des frissons qui chauffent le corps dans une bouffée de bonheur et de mélancolie jusque faire couler des larmes chaudes sur le visage… Certains diraient que cet exemple n’a rien à voir avec le plaisir orgasmique, et ça ne me dérange pas. Car ils ont pas compris qu’un orgasme n’est qu’un pic de plaisir, définition très vague. Et le plaisir n’est pas à être rangé dans des cases, non, il est à être suivi aveuglément dans les cavernes précipiteuse de son psyché.

    Toutes ces pratique sont, comme l’utilisation des drogues, dépendant du set et setting. Il vaut mieux être dans un endroit calme, être confortable, avoir des bons parfums si on aime ça, être dans un bon état d’esprit… certaines pratiques sont mieux tout seul, car elles exigent une certaine introspection, sans distraction externes. D’autres pratiques se font bien en couple, telles les caresses.

    Il y a des preuves anecdotique que certaines drogues peuvent aider dans la recherche de ces états d’extase. Je dis bien « aider », car les drogues ne font pas des miracles, mais peuvent être utiliser ponctuellement pour trouver des nouvelles pistes, des pistes à ensuite rechercher sobre. Le plaisir sexuel est basé sur le fantasme, l’excitation sexuel, et la sensibilité a la stimulation (entre autres). Certaines drogues desinhibent, rendent le fantasme plus accessible, font oublier les problèmes du quotidien et le stresse qui ont tendance à distraire, hausse la sensibilité de la peau. Ainsi un nombre de gens ont eu du succès avec de la marijuana (en petite quantité), qui pousse le cerveau vers la fantaisie, qui peut faire oublier le stresse de la journée, et qui peut aider pour la concentration sur des micro-sensations sur la peau. D’autres drogues sont plus ou moins efficaces. L’alcool desinhibe mais il a aussi un effet engourdissant. Le LSD fait des miracles pour moi, mais on ne peut pas prendre du LSD tout le temps non plus. Mais toutes ces choses doivent se faire quand on est complètement sobre aussi!

    Mes excuses si tout cela reste très vague. D’abord, je suis pas francophone de base, donc je n’utilise pas toujours les bon mots. Puis j’ai un prostate, donc j’ai découvert ce monde de cette manière la. Mais je suis un homme hétérosexuel, et j’ai vu avec certaines femmes la possibilité d’aller très loin avec les pratiques que je décris. Des femmes qui ont augmenté la sensibilité de leurs peau, qui ont fait des liens entre les parties du corps, qui ont appris à jouir avec d’autres parties de leurs corps, ou juste avec une stimulation cérébrale. Donc il n’y a aucune raison que des personnes quelque soit leurs genre et quelque soit leur corps n’aient pas la capacité d’atteindre ces plaisirs.

    Juste, il faut savoir que pour certaines personnes ça peut paraître plus ou moins évident. Certains mettront des mois, même des années à éveiller leurs peau et ouvrir leur cerveau de cette manière. Il ne faut pas désespéré, on a une vie entière à découvrir son plaisir, et la beauté est à retrouver dans le voyage, pas seulement dans la destination…

    Voici des idées de caresses:

    —caresser le plus doucement que possible, en frôlant à peine la peau/les poils.

    —utiliser les ongles ou pas

    —essayer avec des parties différentes de la main et des doigts

    —utiliser des pinceaux (il faut choisir des bons, sans être trop creepy, chez un fournisseur d’art), des plumes (d’autruche et autres), des foulards en soie, des brosses, etc.

    —utiliser ta langue.

    —chercher les zones les plus sensibles sur tout le corps. Les miens sont: les pieds, les jambes, les genoux, l’intérieur des cuisses, les fesses, le bas de dos, les flancs, les tétons, la nuque, le cou, les aisselles, les lèvres, les bras, le cuir chevelu, les paumes, et l’arrière des mains, surtout l’arrière des mains. Mais aussi tout ce que je n’ai pas mentionné, car au bout d’un moment, tout fait du bien.

    —penser au fait que quand tu caresse avec une partie de ton corps, il y a aussi la sensation de caresser à prendre en compte. C’est à dire, si tu caresse ton bras avec tes doigts, tu reçois des signaux de ton bras et de tes doigts.

    —jouer avec la vitesse, et chercher surtout dans la lenteur!

    —fermer les yeux

    —caresser avec ton cerveau, d’abord en te caressant à un endroit, puis en imaginant à quoi ça ressemble. Le cerveau peut être très fort. J’aime bien fermer mes yeux et me faire caresser par des milliers de plumes (entre autres) de la tête au pieds.

    #42126

    En réponse à: A l’ écoute de mon corps

    bzo
    Participant

    J’ai fais une boulette fin août, cela faisais un mois que je n’avais absolument pas
    touché ma zigounette et j’ai voulu m’entrainer à ne pas éjaculer GROSSE ERREUR
    En plus aucun plaisir ressenti. Je me me suis dis quel con et j’étais assez faché contre moi

    de mon expérience, c’est assez facile à tenir, cette forme d’abstinence,
    à condition de bien respecter 3 conditions que j’ai déjà évoquées:
    – ne jamais toucher ses génitaux de la main
    – pas un gramme de ​porno
    – avoir une pratique non pénienne qui apporte quotidiennement ( ou à peu près quotidiennement),
    suffisamment de plaisir

    Mais après 1 heure des sensations sont revenues
    Les jours suivant, les sensations était faibles ou très fortes comme le jeudi 2
    Le samedi 4 une merveille
    La semaine d’après, j’ai eu encore des supers moments avec mon corps

    bien sûr les sensations vont revenir
    et au plus on a un bon niveau et qu’on est capable de faire monter facilement ses énergies,
    au plus vite, elles reviendront
    et après quelques jours, on est à nouveau à 100%

    cependant quand on pratique cette abstinence ,
    qui a mes yeux, n’a aucun intérêt
    si on a la possibilité d’avoir une interaction sexuelle régulière avec d’autre(s)
    mais si on est dans une optique de pratique en solitaire, plus ou moins, au long cours,
    alors, cela prend tout son sens
    et on peut parvenir à des hauteurs étonnantes

    car en sursaturant ses énergies, on peut monter à 125% puis 150% puis 200%
    et ainsi de suite, aucune limites,
    tu l’as pratiqué pendant un mois, tu sais que je ne dis pas n’importe quoi,
    le corps devient tellement spécialement réactif,
    les sensations s’affinent, deviennent d’une précision , on les sent circuler en nous
    et puis cette intensité toute spéciale qu’elles acquièrent

    au bout d’un certain temps, la sensation de jouir est constante,
    enfin moi, je ne vois plus très bien de différence entre une volupté très intense et puis de la jouissance,
    cela me semble les deux, en même temps

    les définitions, les casiers, les classifications, de toutes façons, peu importe,
    le moment est ineffable, la communion avec le corps aussi, c’est ce qui compte,
    cela vibre, cela chante de partout,
    est-ce juste de la volupté très intense ou de la jouissance?
    je m’en fous finalement, l’important, c’est que je vis ces moments,
    autant que je veux, quand je veux, où je veux, en plus

    Ces derniers jours, j’ai l’impression que mon corps encore franchi un palier
    dans le ressenti et la connexion
    Par exemple quand je me caresse les tétons
    J’ai toujours mes sensations de plaisir avec ma prostate, mon sexe et ma tête
    pour faire cour mais en plus c’est comme si ma yin prenait possession de mon corps
    c’est comme si je caressais ses seins.
    Je vous confirme que c’est assez troublant la 1ère fois

    attends, ce n’est qu’un début,
    oui, il faut l’accepter et il faut l’oser,
    sentir dans son corps ainsi, au féminin,
    sentir ses seins comme s’ils étaient des seins de femme caressés,
    sentir leurs rondeurs, sentir leur chaleur irradiante,

    les hanches aussi, le bassin, quand il se met à danser,
    quand tu écartes les jambes, sentir cette chaleur au milieu, se sentir ouvert par en bas,
    se sentir pénétré,
    c’est très étonnant à vivre tout cela, déstabilisant, sans doute, au début
    mais tellement extraordinairement bon, si tu te laisses aller

    tu vas prendre des formes, des rondeurs, des courbes, partout,
    cela va onduler, cela danser,
    je te prédis un océan de lascivité, de langueur
    dans lequel tu vas plonger la tête la première,
    tu seras presque comme en apesanteur dans tant de volupté,,
    un dauphin bougeant lentement, oiseau des ondes marines

    C’est le ressenti des sensations qui était juste magique
    Je ressentais tout avec une précision chirurgicale

    oui, c’est étonnant par moments, je pourrais tracer avec mon doigt sur la peau, le parcours des vagues de sensations,
    tellement elles sont précises et localisées, localisables

    #41970

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @bzo,
    Tu as raison dans l’absolu et je retrouve ce que tu dis dans mon expérience. MAIS

    • Ton expérience nourrie par une pratique intense et totalement orgasmique dès tes premières sessions te permet de distinguer différents niveaux d’extase orgasmique. Tout comme @Caktil, elle ne te permet pas de dire que tu n’en vivras pas encore une autre forme. C’est d’ailleurs ce que tu illustres magnifiquement au long des messages que tu publies sur le forum. Quand nous disons que notre cheminement est sans fin nous acceptons l’idée que la prochaine étape de notre développement nous fasse vivre une expérience orgasmique encore plus exceptionnelle que celles que nous connaissons. En ce sens nous n’avons pas encore vécu de super O puisque nous vivrons une expérience encore plus riche lors de l’étape suivante de notre progression. C’est la coquetterie du maître qui répète à ses disciples que plus il avance dans la connaissance de son art plus il est conscient de son ignorance.

    • L’expérience des lecteurs qui découvrent notre pratique et ses effets que nous décrivons à travers nos messages est très différente. L’expérience de nos amis qui commencent leurs cheminements prostatiques est très différente. Dans leur univers nous vivons des super Os. J’ai vécu mes premiers orgasmes prostatiques consistants comme des super Os. Aujourd’hui à l’aune de mon expérience, ils ne seraient que des orgasmes prostatiques simples dont il n’y a rien à dire. Cet état d’esprit ne retire rien à la jouissance extrême, presque insupportable, qu’ils m’ont fait découvrir à ce moment. Apprendre à recevoir et à supporter encore plus de jouissance ne retire rien à cette étape importante de nos cheminements. C’est bien ce qu’il faut retenir de la définition que je cite dans mon précédent message.

    En revenant à ta progression @Caktil tu fais partie de ceux qui vivent des super Os toutes les semaines ou presque. A chaque fois ils sont un peu plus intenses, profonds, longs ou bouleversants, HEBE comme tu dis. Quand tu reproduis les mêmes orgasmes tu as l’impression de stagnation tout en vivant des super Os selon ce qu’était ton état d’esprit des semaines précédentes.

    #41968

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @Caktil,
    Ça fait très plaisir de lire tes messages qui montrent que les effets du développement de tes capacités orgasmiques font désormais partie de ta vie quotidienne. L’expérience des orgasmes sans masseur que tu vis aujourd’hui à volonté est le signe qui me paraît le mieux marquer ta transformation, le signe de ta nouvelle maturité sexuelle. Je pense que tu devrais inverser le rythme de tes sessions et passant à 2 sessions Aless par semaine au lieu d’une seule.

    Je fonctionne comme ça, par niveaux.

    A l’attention de nos amis qui sont moins avancés je confirme que mon évolution a suivi et suit encore le même modèle avec des périodes de progrès souvent associées à une envie insatiable d’orgasmes, des périodes qui donnent l’impression d’une stagnation et des périodes très rares de « passage à vide » qui ne m‘inquiètent plus car elles ont toujours été suivies par une période de progrès.

    Je n’ose toujours pas « officiellement » dire que j’ai eu des Super-O’s car j’ai régulièrement des orgasmes qui dépassent les meilleurs des séances précédentes, donc… étaient-ce des Super-O’s avant ?

    Nous nous interrogeons tous sur cette notion. Je disais à notre ami @Bzo en janvier 2018 :

    J’ai lu sur le forum officiel Aneros que rumel, l’un des maîtres en matière de sagesse orgasmique de ce forum, ne vivait que cinq ou six super Os’ par an, soit un tous les deux mois. Tout dépend bien sûr de la définition qu’il donne à cette expression.

    Je rappelle ici la définition du super O donnée dans le Wiki Aneros

    an orgasm that steps out of the normal frame of reference. A Super-O is an overwhelmingly strong non-ejaculatory orgasm that may involve: durations of minutes at a time; full-body orgasmic waves of pleasure; intense pleasure throughout the pelvic region, particularly the prostate, rectum and surrounding muscles; loss of a sense of reality; strong emotional responses; flashes of color (optical activity in the brain); large muscle contractions; a strong sense of ejaculation (with no emission); protracted involuntary vocalizations, roars or screams; pleasant convulsions; pronounced deep or staccato pelvic thrusting or writhing; a sense of soulful release and relief; a sense of self-redefinition; and, an energized feeling immediately following orgasm and being ready for more (as opposed to post-ejaculation lethargy).

    Traduction
    un orgasme qui sort du cadre normal de référence. Un super O’ est un orgasme sans éjaculation extêmement intense qui peut impliquer :
    • des durées de plusieurs minutes à la fois,
    • des vagues de plaisir orgasmique qui se répandent dans tout le corps,
    • un plaisir intense qui envahit toute la région pelvienne, particulièrement la prostate, le rectum et les muscles tout autour,
    • une perte du sens de la réalité,
    • des réponses émotionnelles fortes,
    • des éclairs de couleur (activité optique du cerveau),
    • des contractions musculaires étendues,
    • une forte sensation d’éjaculation (sans émission),
    • de longues vocalisations incontrôlées, des rugissements ou des hurlements,
    • des convulsions agréables,
    • des poussées ou des contorsions pelviennes très profondes ou saccadées,
    • un sens de soulagement émotionnel et d’allègement,
    • un sens de redéfinition personnelle,
    • un sentiment d’excitation immédiatement après l’orgasme et d’être disponible pour encore plus (contrairement à la léthargie post-éjaculatoire).
    Fin de traduction

    Cette définition est complétée par ce commentaire :

    Super-O’s come in all shapes and sizes. Some are small, some are large, some are single, some are multiple, some are centered in one area while others are in another. Some are particularly intense, while others are more subdued. Generally the experience is one of a surging pleasure wave that leaves one in a blissful yet energized state. The Super-O is very personal and different for each individual.

    Traduction
    Les Super O’s viennent sous toutes les formes et toutes les tailles. Certains sont petits, certains sont larges, certains sont uniques, certains sont multiples, certains sont centrés sur une zone tandis que d’autres le sont sur une autre. Certains sont particulièrement intenses, tandis que d’autres sont plus modérés. Généralement l’expérience se traduit par la montée d’une vague de plaisir qui vous laisse dans un état à la fois bienheureux et excité. Le Super O’ est une expérience très personnelle pour chaque personne.
    Fin de traduction

    On peut donc constater que la définition du super O ne comprend aucune notion de seuil absolu mais concerne seulement la différence entre l’expérience vécue à cette occasion et celle qu’on connaissait avant de se lancer dans l’apprentissage du plaisir prostatique, avant l’orgasme connu depuis l’adolescence associé à son éjaculation et sa période réfractaire.

    Je t’encourage à renoncer à ta timidité ou à ta modestie

    Je n’ose toujours pas « officiellement » dire que j’ai eu des Super-O’s.

    Je sais à partir de mon expérience que tu vis des super Os depuis déjà un bon moment. Je pense que pour les lecteurs de tes messages, qui n’ont jamais fait (ou commencent à peine à faire) l’expérience d’une session de « masturbation prostatique » et des multiples orgasmes qu’elle permet de vivre, tu décris des super orgasmes, voire des orgasmes mythiques en ce sens qu’ils vont éventuellement au-delà de leurs fantasmes.

    Un des effets de la transformation sexuelle à laquelle conduisent nos cheminements est de modifier notre expérience orgasmique. Nous ne vivons plus d’orgasmes tels que les autres hommes les vivent (tels que nous les vivions avant de commencer notre cheminement). Nous sommes devenus différents et, quand tout va bien, nos orgasmes, pour « normaux » et quotidiens qu’ils soient, sont tous des super Os aux yeux de ceux qui ne se sont pas engagés dans le même travail de développement ou qui n’ont pas encore réussi à enrichir leur expérience. Cela ne doit pas nous empêcher de nous référer à une échelle personnelle dans laquelle nous glissons le curseur de plus en plus haut au fur et à mesure de notre développement.

    Je suis vraiment heureux de te dire que tu vis bien des super Os et, selon tes derniers messages, aussi bien avec que sans masseur. Je suis aussi heureux de te dire que ton expérience va continuer à s’enrichir. Bon cheminement @Caktil.

    #41508
    Caktil
    Participant

    Bonjour @nousta,

    mais LÀ alors LÀ je pense que j’ai eu le droit à une succession de dryO ou je ne sais pas quoi, tout ce que je sais c’est que ma session a duré 6 heures, je ne savais plus m’arrêter, je jouissais jouissais tellement c’était si bon, je n’avais pas eu d’orgasme aussi puissant auparavant

    6 heures ! C’est aussi mon record pour une journée, mais en deux séances. Une le matin et une l’après-midi, entrecoupées par un bon repas.

    Bravo pour ce succès indéniable ! A mon avis, tu peux cocher la case « Super-O » de la carte au trésor. En effet, une des définitions du Super-O est un orgasme avec un plaisir jamais ressenti auparavant.
    Ce qui est génial, c’est que la progression continue et que les Super-O continuent eux aussi à s’améliorer.

    Bon super-cheminement @nousta, continue à te faire et nous faire plaisir !

    #41485
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @loulounet,
    Je suis profondément heureux que tu reprennes mon image « Je suis mon orgasme » parce que tu sembles avoir vécu cette expérience, si extraordinaire la 1ère fois, avec plus de jouissance et d’émotion que tout ce que tu avais pu imaginer même après la lecture des messages les plus enthousiastes de notre forum. La description de ta jouissance met tout simplement en évidence que ce ne sont pas seulement des orgasmes prostatique que tu viens de vivre mais de vrais super Os à l’échelle de ton expérience.

    Tu nous disais en plaisantant il y a quelques jours :

    j’rigole…de toute façon je ne sais (encore) pas ce que c’est un Super O…

    J’insiste, maintenant tu sais. N’oublie pas la définition du super O dans le Wiki Aneros :
    Traduction :

    Les Super O’s viennent sous toutes les formes et toutes les tailles. Certains sont petits, certains sont larges, certains sont uniques, certains sont multiples, certains sont centrés sur une zone tandis que d’autres le sont sur une autre. Certains sont particulièrement intenses, tandis que d’autres sont plus modérés. Généralement l’expérience se traduit par la montée d’une vague de plaisir qui vous laisse dans un état à la fois bienheureux et excité. Le Super O’ est une expérience très personnelle pour chacun.

    Nous sommes tous différents et nous vivons nos orgasmes comme nous sommes et encore mieux comme nous nous sommes préparés pour les vivre. A ce sujet je comprends que tu as pratiqué le yoga pendant une période assez longue de ta vie. Je suis tenté de penser que ce « travail » avec un vieux prof (pour reprendre tes mots) a sérieusement contribué à développer ta sensibilité à l’action de ton masseur et à te préparer à vivre les mêmes expériences en A-less. Qu’en penses-tu ? Ton témoignage sur ce point m’intéresse comme il intéressera les débutants qui te liront.

    Tu lies ton expérience à l’enseignement de ton vieux prof sur la non-dualité. Je n’ai pas eu un tel enseignement mais c’est bien l’une des découvertes que j’ai faites à la suite de mon propre cheminement prostatique. Ton expérience, comme la plupart de celles qui ont été vécues avec la même intensité, nous conduit à utiliser un vocabulaire qui touche à la spiritualité sans pour autant faire de la philosophie ni du catéchisme.

    Pfff…désolé Andraneros, tu as raison…ce que j’écris est assez éloigné des questions sur les contractions volontaires…

    Ce n’était pas le sens de ma remarque ! Ma remarque ne portait que sur le mot « questions » qui correspondait parfaitement au thème de tes premiers messages. Ce n’est plus le cas aujourd’hui parce que désormais le thème principal de tes messages est composé des « réponses » orgasmiques et émotionnelles dont tu témoignes après tes sessions. C’est magnifique !

    Bon cheminement @loulounet.

    #41053
    Andraneros
    Participant

    Bonjour @nousta.
    Je te propose de prendre un peu de ton temps libre, si tu en as, pour faire des lectures qui pourraient t’aider à mieux baliser les profonds changements de ta sexualité que tu vis depuis le début de ton cheminement.
    Définition du wiki Aneros :

    An overwhelmingly strong non-ejaculatory orgasmic event .

    Traduction :
    Un événement orgasmique éjaculatoire extrêmement fort.
    Tu peux aussi lire la page du wiki consacrée à la notion de Super O dont j’extrais cette citation :

    Super-O’s come in all shapes and sizes. Some are small, some are large, some are single, some are multiple, some are centered in one area while others are in another. Some are particularly intense, while others are more subdued. Generally the experience is one of a surging pleasure wave that leaves one in a blissful yet energized state. The Super-O is very personal and different for each individual.

    Traduction :
    Les Super O’s viennent sous toutes les formes et toutes les tailles. Certains sont petits, certains sont larges, certains sont uniques, certains sont multiples, certains sont centrés sur une zone tandis que d’autres le sont sur une autre. Certains sont particulièrement intenses, tandis que d’autres sont plus modérés. Généralement l’expérience se traduit par la montée d’une vague de plaisir qui vous laisse dans un état à la fois bienheureux et excité. Le Super O’ est und expérience très personnelle pour chaque personne.

    Je joins ce lien qui propose des références à la définition du super O sur notre forum.

    Je n’ai pas plus d’explications que @bzo à te fournir sur l’éjection de ton Progasm. Ça peut m’arriver avec mes masseurs petits et gros sans que je ne rattache cet événement à rien de particulier. IL m’arrive aussi de m’apercevoir en reprenant mon souffle que mon masseur n’est plus à sa place sans que cela n’ait rien changé dans ma percpetion de mon plaisir.

    Je t’apporte quelques éléments pour t’aider à réfléchir si tu le souhaites. Mais le plus important est de te laisser entraîner par ton plaisir, quelque soit le nom que tu y associes. Bon cheminement @nousta.

    #39513

    En réponse à: Des conseils svp

    Andraneros
    Participant

    Bonjour @aros,
    Je partage les commentaires apportés par @bzo et @epicture. Ils te donnent d’excellents conseils.

    Notre cheminement prostatique est une exploration de territoires inconnus qui font partie de notre être. C’est important quand on explore l’inconnu de suivre une méthode pour éviter de tourner indéfiniment en rond. Le traité d’Aneros propose une méthodecohérente applicable au plus grand nombre des hommes. Ce n’est pas la seule méthode qui permette de vivre des orgasmes « autrement », orgasmes enchaînés à volonté à la fois plus intenses et plus longs que les orgasmes « instinctifs » que nous découvrons avec la puberté ou un peu plus tôt pour certains.

    Les expériences que certains d’entre nous parviennent à vivre sont très variées et profondément personnelles, au point que souvent elles ne répondent plus à la définition de l’orgasme donnée par les dictionnaires. La notion de super O correspond à une réalité mais à l’expérience on constate qu’elle extrêmement réductrice de la richesse de la jouissance que nous apprenons à vivre en explorant méthodiquement nos zones érogènes, dont nos organes sexuels ne sont qu’une partie.

    Si tu penses @aros que l’application de la méthode proposée par le traité d’Aneros ne t’apporte aucun résultat, n’hésite pas à en suivre une autre. Si nécessaire tu peux inventer la tienne à partir de la réalité de ton expérience. La seule règle qui soit universelle est d’être patient, appliqué et prêt à vivre des expériences qui pourront initialement être très subtiles, très dérangeantes, tout à fait inattendues.

    Je pense que tu aideras beaucoup ta progression en pratiquant à côté de tes sessions des disciplines telles que relaxation, méditation, auto-hypnose, yoga ou toute autres formes de pratiques qui t’aideront à te réapproprier ton corps et à libérer tes émotions.

    Bon cheminement @aros.

    #38900
    Andraneros
    Participant

    @filou tu demandes :

    Connais-tu ce super O qui me donne des frissons à y penser ?

    Je cite deux extraits de la définition d’un super O’ donnée par @Adam dans le glossaire annexé au traité d’Aneros :

    Un Super-O est un orgasme non éjaculatoire qui peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes et dont les vagues de plaisirs prennent source dans la région pelvienne et se développent dans le corps entier par la suite.

    Ces orgasmes sont si puissants qu’ils peuvent projeter l’utilisateur de l’Aneros hors du sens de la réalité pendant quelques secondes, des flashs de couleur peuvent aussi se manifester.

    Si je me réfère au 1er paragraphe je peux répondre oui. Si je me réfère au 2nd paragraphe je peux répondre oui, sans flash de couleur.

    Aux lecteurs moins familiers que nous des orgasmes prostatiques je propose la lecture de ces discussions :
    1. https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/le-super-o-un-mythe-une-definition-inutile-ou-une-experience-verifiee#post-23002 du 18 mai 2017,
    2. https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/mon-bonhomme-de-chemin/page/3#post-28879 du 29 juin 2018,

    Mes orgasmes sont beaucoup moins agités que ceux qui sont souvent présentés sur les forums ou les sites spécialisés dans la publication de vidéos à caractère pornographique. Je vis des orgasmes très intériorisés qui génèrent très peu de convulsions. Ce sont les orgasmes des mers calmes « calm seas orgasms » ainsi définis dans le glossaire Aneros :

    Calm seas of orgasm : A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.

    Traduction :
    Les mers calmes de l’orgasme : une métaphore pour décrire un état d’orgasmes continus sans éjaculation tout en étant très détendu dans lequel on évite la tension musculaire usuelle associée à une forte excitation. Plutôt que de vocaliser, pousser, contracter ou convulser lorsque montent les orgasmes, vous maintenez doucement tous les muscles relâchés, vous respirez le plaisir et vous laissez les orgasmes venir à vous.
    Fin de traduction

    Nous répétons régulièrement que notre cheminement prostatique est sans fin. Mon expérience le confirme et mon cheminement me conduit à vivre des orgasmes qui sont aujourd’hui moins intériorisés qu’ils ne l’étaient, moins silencieux, moins calmes. Attention ! Il n’est pas (encore) question de les qualifier d’orgasmes convulsifs.

    Bon cheminement @filou.

    #36575

    En réponse à: En chemin vers les étoiles

    verlesetoiles
    Participant

    Bonjour @Andraneros,

    Merci d’avoir contribué à ce petit bilan en retraçant mon évolution. Tu soulèves des questions intéressantes qui méritent une réponse.

    Si nous te lisons bien, tu ne t’interroges plus pour savoir si tu peux te permettre de qualifier, tu affirmes vivre des super O’s ! Qu’est-ce qui t’apporte une telle certitude, quelle différence remarques-tu entre tes orgasmes tels que tu les décrivais encore après ta 22ème session et ceux que tu vis maintenant ?

    La 26ème séance m’a permis d’être effectivement plus affirmatif sur ce point. Pour tout te dire, lorsque j’ai commencé à rédiger ce bilan ma phrase était plutôt du style « Je peux maintenant affirmer que j’atteins le point 55 de la carte au trésor sans rougir. Certains me diraient que je pourrais cocher le point 56 mais je préfère rester humble face à ces fameux Super-O ».

    Cette séance donc, a été une de ces danses de couple un peu irréelle qui nous a transportés dans une belle extase multi-orgasmique. Durant cette danse, à un certain point, ma femme s’est retrouvée au-dessus de moi pour me caresser le corps, les tétons avec volupté. Mes propres doigts se sont égarés sur son corps, en réponse à ses caresses. Le plaisir étiré à son comble nous a transporté les deux en même temps dans un orgasme tsunami. Cet orgasme prostatique, moins tendu que durant ma 22ème session, mais plus puissant, plus profond, englobant tout le corps a clairement été un Super-O. La jouissance de ma femme est entrée en résonance avec ma propre jouissance et l’a amplifiée de manière phénoménale. Nous avons été bruyants durant ce moment et nous avons chanté en chœur pour célébrer la vie et ses plaisirs.
    Je ne rejoins pas tout à fait la définition académique, car il y a finalement eu assez peu de convulsions, mais elles étaient tout de même présentes et surtout quel plaisir, quelle extase…

    Qu’entends-tu par « j’ai voulu aller la cultiver » ?

    Ma perception balbutiante de ces énergies est la suivante. Notre corps est constitué, d’après moi, de différentes strates. Selon les courants de pensées les noms vont changer mais l’idée globale reste la même. 7 corps nous constituent, en partant du physique pour monter vers le divin. Nous avons aussi en nous des centres énergétique, relié à nos organes, qu’on appelle communément les chakras par lesquels passe l’énergie vitale, aussi nommé Chi (pour les chinois) ou Prana (en Inde). En découvrant le massage prostatique j’ai ouvert grand la porte du chakra Sacré (Svadisthana en sanscrit), situé sous le nombril et j’ai senti cette énergie déferler en moi. J’avais déjà fait un travail d’ouverture des chakras, ceci explique peut-être aussi ma perception accrue de ces phénomènes.
    À partir du moment où j’ai perçu cette circulation énergétique il m’est apparu clairement que je devais aller travailler dessus pour l’harmoniser, la développer, l’amplifier. Développer cette énergie, ou plutôt la cultiver pour reprendre mes termes me permet d’être en meilleure santé et me permet d’être toujours plus en adéquation avec ce corps. Cette harmonie est pour moi une des clés vers des orgasmes toujours plus riches, profonds, étendus, divin, en moi et avec l’autre. C’est de cela dont je parlais à mes débuts lorsque j’évoquais une quête spirituelle.

    Je cultive donc cette énergie en méditant, en lisant des écrits tel que ceux de Mantak Chia et en pratiquant des exercices de visualisation et de ressenti. Certains peuvent probablement en parler bien mieux que moi et de manière beaucoup plus détaillée. Si je devais reporter ce cheminement sur une carte au trésor de l’énergie équivalente à notre carte au trésor prostatique je dirais que je me situe quelque part entre les points 10 et 15.

    Bon cheminement à toi @Andraneros

    #36494

    En réponse à: Heureux mais inquiet

    Andraneros
    Participant

    Voilà un message qui me comble de bonheur @caktil !
    C’était des super O’s. Le super O’ ne correspond pas à une définition académique précise et inscrite dans me marbre pour l’éternité et pour tout le monde. Un super O’ est un orgasme significativement plus intense, plus long, plus profond, plus satisfaisant que ce que tu connaissais avant de t’engager dans la voie du développement de tes capacités orgasmiques.
    C’étaient des super O’s et ta progression me rend confiant que tu vivras des orgasmes encore meilleurs très bientôt.

    Comme nous tu prends conscience que tu n’as plus besoin d’éjaculation pour être profondément satisfait après une session. Tu es désormais libre de choisir les occasions de tes éjaculations. Tu deviens le maître de ton énergie sexuelle.

    Heureux, heureux, heureux… mais plus du tout inquiet, non ?

    Bon cheminement @caktil.

    #36209
    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @epicture. Je suis heureux que tu aies pu retrouver un peu de temps libre pour nous apporter les fruits de ton cheminement orgasmique et les réflexions que t’inspirent nos échanges.
    Autre paradoxe :
    Tu as bien raison de mettre les points sur les « i » :

    je ne « maîtrise » pas l’orgasme prostatique

    Le contenu et la forme de tes messages ont beaucoup évolué depuis bientôt deux ans. Tu as commencé par une phase de découverte où tu avais beaucoup plus de questions que de réponses. Elle t’a conduit à une phase d’expérimentations sensuelles où tu as vécu des moments de jouissance de plus en plus intenses et de plus en plus faciles à répéter. Tu en a tiré une méthode adaptée à ta personnalité pour développer l’intensité, la profondeur, l’ampleur de ces moments. Tu es devenu maintenant capable de vivre à volonté des expériences orgasmiques que tu aurais classées comme mythiques si on te les avait décrites il y a deux ans.

    Il est normal que des lecteurs qui découvrent notre pratique pensent que tu « maîtrises ». J’emploie ce mot parce que je sais d’où tu es parti et ce que tu as fait pour devenir celui que tu es aujourd’hui. Le mot « maîtrise » permet de rendre justice à ton travail de développement personnel. C’est important parce que je pense que ton exemple peut aider tous les hommes qui se lancent dans la même quête que nous.

    Mais tu as raison de protester contre ce mot pour mettre en évidence deux vérités importantes pour la découverte de cette jouissance mythique :
    1. Un « maître » enseigne à des disciples. Or notre pratique est profondément personnelle, au moins aussi émotionnelle que technique, ce qui signifie qu’il n’y a pas de vérité absolue à transmettre, au mieux une méthode ou plutôt des méthodes qui permettront aux nouveaux arrivants de découvrir leur propre voie de développement personnel.
    2. Comme tu le dis avec force, notre cheminement vers le super O’ ne vise pas à nous installer dans un état clairement défini, immuable et universel mais à nous mettre en mouvement dans l’exploration d’un monde infini qui va de la perception de l’énergie vitale de chacune de nos cellules à l’extase spirituelle. Cet infini en nous, cet infini autour de nous ne peut pas se réduire au discours d’un simple maître.

    Autre paradoxe :

    Je ne crois pas que le super O n’existe pas, mais je crois que le super O n’existe pas en tant qu’aboutissement.

    Pour rendre plus facile à comprendre ta double négation, je la traduis par « Je crois que le super O existe, mais pas en tant qu’aboutissement ». Je suis tout à fait d’accord avec toi. Je le disais fin septembre 2019 (avant dernier paragraphe) :

    notre définition du super O’ évolue. Au début de notre cheminement nous classons facilement dans cette catégorie des orgasmes que nous classerons plus tard comme simplement meilleurs que nos orgasmes d’avant mais sans plus. Quand nous sommes bien plus avancés dans notre pratique nous réservons cette notation à des orgasmes bien plus intenses, bien plus profonds, bien plus étendus.

    Ce à quoi tu répondais :

    ” l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques ”
    Je ne suis pas certain que cela soit finalement mon objectif. Mon objectif est bien plus vaste, et s’inscrit dans une démarche globale de tout mon être. Le super O est une sorte de cerise sur le gâteau, mais il ne faut pas que la cerise fasse oublier le gâteau.

    Tu nous dis aujourd’hui :

    Je ne sais pas si j’ai déjà connu un super O. J’ai déjà connu des moments de plaisirs intenses, aussi bien avec le massage prostatique qu’avec le massage pénien, mais ils n’étaient pas de même nature, et j’ai toujours l’impression qu’il existe une possibilité d’éprouver encore plus de plaisir 

    Je réponds à ma manière que j’ai connu des super O’s mais, plus tard, j’ai connu un peu mieux, j’ai donc déplacé mon curseur ce qui sortait mes premières expériences de la catégorie. Puis j’ai connu encore un peu mieux… A partir de ce constat le super O est devenu une notion relative. J’aurais pu en faire un mythe inaccessible et tomber dans une dépression prostatique. Au contraire j’en ai fait un objectif pour la prochaine étape et encore mieux un encouragement à poursuivre mes expériences, à garder l’esprit ouvert, à rester appliqué, patient et confiant.

    Autre paradoxe :

    Je ne maîtrise pas le plaisir prostatique car j’ai remarqué que plus j’essaye de le maîtriser, c’est à dire « faire quelque chose d’adéquat pour le provoquer, le faire grandir », moins je le ressens. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas bouger, mais le mouvement n’est pas le fruit d’un plan établi, d’une réflexion rationnelle, d’une volonté consciente, le mouvement est dû à un abandon à soi-même, une absence de résistance.

    On peut répondre que la maîtrise est précisément le contraire de l’attitude que tu décris ici. Tu décris, d’une certaine manière l’application mécanique de gestes techniques. L’acquisition de la maîtrise passe par une première phase qui consiste à acquérir l’exécution de gestes. Mais elle est incomplète sans la seconde phase qui consiste à acquérir la sensibilité qui va rendre instinctive l’exécution technique au profit de la spontanéité du geste, soit dans notre domaine de la jouissance prostatique au profit de l’émotion.

    Peu à peu, j’ai appris à être dans cette posture mentale ou la résistance est réduite au minimum, ce qui ouvre la porte du plaisir prostatique. Mais je serais incapable de dire ou d’expliquer quelle est cette posture mentale, c’est indescriptible. Mais le mental est toujours là; il peut, par une sorte de « clignotement » mental sans véritable construction rationnelle danser avec le corps. Mais quand le plaisir étreint le corps, le mental se fait silence, et profite en conscience de l’instant.

    Cet aspect de ton expérience est très proche de ce que je vis. C’est ainsi que l’essentiel de mon cheminement s’est révélé au cours de sessions nocturnes quand mon esprit conscient s’effaçait au profit de mon « esprit corporel », comme tu le nommes dans ton nouveau fil de discussion.

    De mon point de vue tu n’as pas été trop long. Tu apportes d’excellents exemples de cette notion de paradoxe qui est l’objet de ce fil de discussion.

    Bon cheminement @epicture, bon cheminement @chaines.

    #35512

    En réponse à: Chroniques prostatiques

    Andraneros
    Participant

    Dans un 1er temps tu nous dis @arousal :

    mes interventions se suivent et se ressemblent beaucoup finalement (donc j’écris moins souvent)

    C’est tout à fait naturel. A l’exception de ceux qui ont des prédispositions naturelles ou qui bénéficient dès leurs toute premières sessions des capacités qu’ils ont développées en pratiquant des exercices adaptés, nous traversons à peu près tous une phase initiale de découvertes et d’interrogations qui fait naître un besoin d’échanges.

    Les progrès de notre jouissance orgasmique marquent de plus en plus régulièrement nos sessions et deviennent peu à peu l’expérience « normale » de nos masturbations et de nos ébats quand nous pouvons les partager avec notre partenaire. Nous n’avons plus rien à demander ni grand-chose de nouveau à raconter, seulement faire un petit coucou aux amis de temps en temps pour dire combien nous apprécions notre nouvelle vie ou faire un « point d’étape » pour dire que notre cheminement est sans fin.
    Puis tu ajoutes :

    MMMFRHHYCDESRGY !!! Super-Os à la pelle +++

    Faut-il comprendre que “MMMFRHHYCDESRGY !!! Super-Os à la pelle +++ ” est devenu ton quotidien et que tu nous fais le cadeau de témoigner de la routine que tu vis noyé sous des avalanches de super O’s ?

    Ou bien faut-il comprendre que tu viens de faire, plongé dans ce qui ressemble à une transe orgasmique, une session qui t’a emmené encore plus loin que les meilleures de tes expériences précédentes ?

    Je rappelle ce que tu nous disais en ouvrant ce fil de discussion il y a un peu plus d’un an :

    Je n’ai pas encore atteint le super-O, mais honnêtement mes « mini-O » particulièrement intenses, répétés, pouvant se prolonger parfois de longues minutes qui me font me tortiller et gémir, me suffisent largement !

    Tu complétais le lendemain en précisant :

    Disons que pour moi super-O = submersion par le plaisir, perte totale de contrôle. Or là je ne peux pas dire que j’avais totalement perdu le contrôle…

    Dans la foulée tu pensais avoir enfin fait le grand plongeon :

    La séance d’hier soir : OH PU. TAIN. (pardon)
    Ca y est. Allez, à la louche on va dire 3 super-O, (… ) La séance a duré 2h30, j’ai dû passer pas loin de la moitié de ce temps à orgasmer en me tortillant et en gémissant.

    Mais tu corrigeais 1 semaine plus tard :

    Oh le super-O qui m’a pris violemment par surprise il y a quelques minutes !!! Court (15-20s ?) mais intense ! Je ne me tortillais plus en gémissant, je me tordais et me cabrais en haletant bruyamment…

    Et tu nous offrais ce commentaire :

    Sinon pour décrire ce que j’ai ressenti pendant ce super-O… pas évident… les mots sont difficiles à trouver… déjà je suis brutalement dans un état second, le plaisir prend d’un coup possession directement de ma région pelvienne et indirectement du reste de mon corps. Un plaisir… comment dire… brutal, violent, horrible, épouvantable. Clairement il y a moyen de tomber dans les pommes si ça se prolonge je pense ! Difficilement soutenable.
    En fait si je devais décrire le plaisir prostatique je comparerais ça à l’inverse d’une forte douleur. « Tu t’es déjà écrabouillé le doigt avec un marteau ? Tu te souviens de la douleur ? La même chose en symétrique, côté plaisir ». Enfin ça c’est pour les « maxi-mini-O » ordinaires. Là en super-O on est bien au-delà !

    Quel commentaire peux-tu nous offrir aujourd’hui après avoir écrit « Super-Os à la pelle +++ » ?

    Tes messages illustrent superbement combien toute définition du super O’ est relative et dépend de nos expériences précédentes. Ils montrent aussi comment notre cheminement est sans fin, comment la perception de notre jouissance continue à évoluer, à prendre de l’ampleur session après session. Ta progression me remplit de bonheur.

    Abstinence éjaculatoire + séances répétées → libido au taquet 

    Ton message vient compléter ce que tu nous disais déjà il y a 2 mois :

    Eh oui, abstinence au niveau pénien + séances assez rapprochées de plus en plus gratifiantes = libido qui s’envole 

    Ton expérience confirme ce que @epicture nous dit de cette pratique et des effets qu’elle a eu pour accélérer sa progression dans l’expérience du massage prostatique et qu’elle a toujours pour amplifier non seulement son énergie sexuelle mais aussi l’intensité de ses orgasmes.

    Par “séances répétées” veux-tu dire que tu reprends le même scénario pour chaque séance consécutive pour ancrer de plus en plus profondément le reconditionnement de ta sensualité ou plutôt que tu multiplies les séances avec le minimum de repos intermédiaire pour maintenir la température de ton brasier sexuel ?

    Merci @arousal de revenir régulièrement nous donner de tes nouvelles. C’est à chaque fois un message d’encouragement pour les débutants. Bon cheminement @arousal.

    #35112

    En réponse à: Mon bonhomme de chemin

    Andraneros
    Participant

    Bonsoir @epicture.
    Tu nous dis :

    ce qui est rassurant, c’est que ma vitesse de progression est très lente.

    C’est très intéressant car ta remarque peut paraître paradoxale.

    Au début de l’apprentissage du plaisir prostatique, la lenteur de la progression tend souvent à nourrir le sentiment de frustration que subissent des pratiquants qui ont l’envie légitime de multiplier des expériences orgasmiques identiques à celles dont ils lisent les descriptions alors qu’ils n’y parviennent pas encore.
    Au contraire elle te rassure dans la mesure où elle te laisse le temps de te préparer aux changements que ta transformation apportera à ta vie. Cette attitude marque une grande confiance dans ta capacité à atteindre ton objectif, l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques. Elle marque aussi ta sagesse de reconnaître les bienfaits de chaque étape intermédiaire, de recevoir dans la joie chaque progrès aussi faible soit-il.

    Mais la lecture de tes derniers messages me donnent l’impression que ta progression n’est plus du tout aussi lente que tu le dis. Je pense au contraire qu’elle s’est formidablement accélérée. A moins de mesurer tes nouveaux progrès en pourcentage de ton acquis. Si on mesure chacun de tes sauts de 10 % dans l’intensité et la maîtrise de tes orgasmes, quand tu as commencé tu es passé de 1 à 1,1 soit un progrès mesuré à 0,1 Au 10ème saut de 10 % tu passes de 2,59 à 2,85 soit une progression de 0,26, au 30ème saut tu passes de 17,45 à 19,19 soit une progression de 1,74. De ton point de vue c’est toujours 10 %, du point de vue d’un lecteur découvrant le massage prostatique c’est une évolution qu’il a du mal à imaginer en référence à sa propre expérience.

    J’exprime à l’occasion de ta remarque une constatation que m’inspire la lecture des forums spécialisés sérieux. Les pas de progression au début de notre cheminement sont très petits. Plus nous avançons plus nos pas de progression prennent de l’ampleur. Parallèlement notre définition du super O’ évolue. Au début de notre cheminement nous classons facilement dans cette catégorie des orgasmes que nous classerons plus tard comme simplement meilleurs que nos orgasmes d’avant mais sans plus. Quand nous sommes bien plus avancés dans notre pratique nous réservons cette notation à des orgasmes bien plus intenses, bien plus profonds, bien plus étendus.

    Tu nous dis cet après-midi :

    Exceptionnelle séance hier soir, mais cette fois-ci, de massage prostatique, avec mon helix. La membrane qui me sépare du plaisir, dont je percevais la porosité, s’est littéralement déchirée.

    Ton message est un vrai bonheur. Il confirme mon impression, qui grandit depuis tes tout derniers messages sur ce sujet et celui de « L’énergie sexuelle masculine », que tu vis tes sessions avec de moins en moins de technique et de plus en plus d’émotions. Est-ce le signe que ta technique devient si bien maîtrisée qu’elle n’existe plus, que ta pratique devient instinctive, que tu possèdes désormais une fonction naturelle supplémentaire, plonger à volonté dans la jouissance orgasmique, comme tu peux marcher, nager, parler ?

    Bon cheminement @epicture.

    #34788
    LOULOU
    Participant

    Bonjour Andraneros… et boujour à tous.
    Tout compte fait, ce sujet du forum “plaisir solitaire, solitude et isolement”
    j’avais un peu la frousse qu’il dégénère en lamentations.

    C’est tout le contraire qu’il se passe. J’en suis rempli de bonheur de lire vos interventions sur ce fil.

    Bien, “200 000 hommes devraient participer”. Moi je dirais beaucoup moins!
    Andraneros, à être confronté à la solitude par les aléas de la vie, une séparation de couple passé l’âge de 50 ans,
    non gérée par un mental fort, tu vas avoir un pourcentage important, que tu ne prends pas en compte dans ton calcul des “200 000”.
    D’après certaines statistiques, 70% de cette population sombre dans l’alcool et la déchéance humaine. Comment veux-tu qu’ils pensent
    aux plaisirs prostatiques, seconde vie pour les plus philosophe d’entre nous?
    Un autre aspect de ces “200 000”. Même dans la tranche des 40 ans, de constat autour de moi, il y en a beaucoup qui ne maîtrisent pas l’outil
    informatique, qui n’ont pas une connexion internet et qui ne possède pas d’ordinateur.

    Alors comment aider cette tranche de population? Je n’en ai pas la moindre idée. D’un accès direct, verbale, strictement
    impossible! Ils se sont renfermés dans la complaisance d’une vie “alcoolisée” ou bien le refus d’aborder l’informatique
    et les trésors de témoignages qu’ils pourraient lire sur ce site.

    De ces “200 000” ils ne va pas en rester beaucoup qui vont oser se mêler à nous! Ajoutes aussi le refus pour certains
    de transgresser les textes bibliques, très réducteurs de la découverte sensuelle de notre “moi” intime, même interdit, suivant une éducation familiale accès sur la directive de la religion chrétienne!

    Et ces interdits vont loin, très loin. Rien que le mot masturbation. Connaissez-vous sa signification?
    La masturbation est absolument condamnée par l’Église catholique.
    Définition masturbation : se salir avec la main.

    Comment voulez vous dans notre société occidentale être épanouie librement. Les interdits restent prédominant sur les envies.

    Cela n’empêche pas les agences de publicités de mettre à notre vue sur d’immenses panneaux d’affichage des femmes posant pour des fabricants de lingerie fine. Cela n’empêche pas la multiplications de sites internet nous proposant de la pornographie abjecte. Juste une bite dans un trou. Il est où l’Amour? L’Amour Le plus pur. L’Amour des gestes tendres, sensuels dans les préliminaires, puis de plus en plus torrides ou bientôt, dans ces corps enlacés, la jouissance va atteindre le paroxysme de se que peut livrer un être humain.

    Et bien, dans une vie choisie ou imposée, la solitude n’existe pas. Il n’y a que l’imagination d’une vie à deux pour ceux qui ne l’ont jamais connue. Et les souvenirs heureux pour ceux que les aléas de la vie ont imposé une séparation.

    Alors pourquoi être triste? Nom d’un chien. Soyez heureux, vous êtes vivants. Et pour peu que vous cultiviez votre “moi”, et le je m’aime…
    Laissez votre corps vous aimer. Ce mot Amour de soit est important pour avancer, continuer de grandir même et surtout si nous en sommes à aborder la période du troisième âge en solitaire.

    Continuez à aller de l’avant. Mettre au rang des souvenirs agréables vos rencontres avec des femmes que vous jugiez superbes dans la nudité
    des corps emmêlés… Alors que vous étiez encore jeunes.

    AMHA.

    Bien à vous tous… et n’oubliez pas d’être heureux.

    #34116

    En réponse à: Demande de conseils

    Andraneros
    Participant

    Bonjour et bienvenue sur le forum @ madjek. Vous nous dites :

    Si j’avais un conseil à donner en tout premier, ce serait de rester sur ce toy et de prendre vraiment le temps pour connaître mieux son corps et surtout l’écouter. Et identifier toutes les subtilités, sensations qu’il procure en massant la prostate.

    C’est une approche saine et simple dont le seul inconvénient est qu’elle demande éventuellement patience et confiance en soi. Vous n’en manquez apparemment pas.

    une fois la prostate légèrement gonflée, localisée, et que les sensations sont bonnes, il faut effectuer de légères contractions, ne pas être pressé afin de stimuler délicatement la prostate.

    Vous avez parfaitement assimilé les principes de base. Contrairement à l’excitation du pénis pour obtenir un orgasme avec éjaculation, qui progresse avec des stimulations de plus en plus rapides et de plus en plus appuyées, l’excitation de la prostate progresse avec des stimulations volontaires qui doivent rester légères, voire de plus en plus légères pour laisser toute leur place aux contractions involontaires qui prennent le relai.

    C’est assez particulier, sacrément bon, ce n’est pas un orgasme

    • Particulier, c’est bien ce sur quoi nous attirons l’attention de tous les débutants,
    • Sacrément bon, je suis heureux que vous en témoigniez après tant d’autres,
    • « Ce n’est pas un orgasme », soit il vous faut écrire « ce n’est pas un orgasme habituel centré sur le pénis tel que je le connais juste avant l’éjaculation », soit il vous faut écrire « c’est un plaisir différent de ce que j’ai connu jusqu’à maintenant », ce sur quoi nous attirons l’attention de tous les débutants.
    J’ai l’impression que vous validez à peu près toutes les étapes de la carte au trésor jusqu’au 23, puis le 26, 29,30,31, 34, 35, 40 ?, 44, 45. Corrigez-moi bien sûr si je me trompe.
    Quand je lis :

    ca s’embale. j’ressens de forte contractions involontaires, tout se contracte autour de l’helix, celui-ci appuie sur ma prostate et le plaisir se situe entre une légère douleur et une forte envie d’éjaculer. Puis la légère douleur disparaît pour ne laisser que cette sensation d’envie d’éjaculer qui part du milieu de mon ventre.

    Je pense à l’étape 46… Comme @aneveil votre description me fait penser que vous vivez vos premiers orgasmes prostatiques !

    -est-ce bien normal d’avoir autant de contractions involontaires, aussi fortes, celles-ci appuyent l’aneros de façon brutal sur ma prostate, et il est quasi impossible d’effectuer les exercices pendant ces moments. Je sens la prostate se gonfler, voir se durcir. j’ai des sensations dans tout le ventre, les jambes tremblent.

    Oui. C’est une forme de réaction fréquente et normale.
    Il faut comprendre que les contractions volontaires et le contrôle de la respiration ne sont pas le moteur de vos orgasmes prostatiques. Quand tout se passe bien, comme il me semble que ce soit le cas lors de vos dernières sessions, les exercices volontaires (détente, respiration, contractions…) ne sont pas du tout faits pour déclencher vos orgasmes, ils servent, dans un monde idéal, de démarreur et de starter pour lancer les contractions involontaires qui elles sont le moteur de vos orgasmes prostatiques. Par définition vous ne contrôlez pas vos contractions « involontaires ».

    Lorsque votre moteur prostatique est lancé, vous êtes comme dans un bateau à voile. Il avance tout seul et vous vous contentez de le diriger en réglant la voilure et le cap par rapport au vent et aux courants. Vous êtes comme dans un planeur en cherchant les ascendances qui vous font prendre de l’altitude pour prolonger votre vol…

    Ce serait comparable à un pompage,

    C’est évidemment le signe de votre orgasme…

    mais sans finalité vu que je n’ai pas encore eu d’orgasmes,

    De mon point de vue c’est pourtant bien ce que vous nous décrivez (relisez en toute objectivité les descriptions des étapes de la carte au trésor).

    ni observé d’éjaculation.

    Il ne doit pas y en avoir. Tout est dans cette différence. L’orgasme prostatique ne donne lieu à aucune éjaculation. Tout ce que vous pouvez observez et observerez au fur et à mesure de vos progrès c’est l’écoulement de liquide séminal en plus ou moins grande quantité selon la manière dont vos glandes fonctionnent. Cet écoulement est anecdotique et sans aucun rapport avec l’intensité de vos orgasmes. Cette absence d’éjaculation produit 3 effets :
    1. Vous pouvez répéter vos orgasmes à volonté jusqu’à épuisement physique ou nerveux,
    2. Vous ne « bénéficiez » plus du sentiment de libération et de satisfaction induit par la période réfractaire,
    3. Sans éjaculation, vous conservez votre énergie sexuelle qui alimentera vos sessions suivantes et les rendra plus explosives.

    Cela dure quelques minutes, c’est comme un palier atteint, mais qui stagne sur la longueur, c’est reproduisible 2 à 3 fois, après, la fatigue prend le dessus.

    En toute simplicité vous nous décrivez les premiers pas de votre nouvelle vie d’homme multi-orgasmique ! Vous avez lu le traité d’Aneros et depuis quelques mois sans doute de nombreux messages de notre forum. Vous savez donc que la découverte du plaisir prostatique est progressive pour la plupart des débutants qui doivent apprendre à changer l’état d’esprit dans lequel ils vivent leur plaisir sexuel. Ce que vous vivez est normal. Ce que vous décrivez est particulièrement encourageant.

    Tant que vous ne manipulez pas le masseur avec les mains vous ne risquez rien. Tout au plus une irritation du périnée sous l’effet des appuis répétés du bras de votre masseur. Dans ce cas un peu de repos effacera la gêne. Ou mieux sans doute changez de modèle pour en prendre un qui aura des butées plus rondes(versions Trident) ou montées sur des bras plus souples (version Syn). Vous ne nous dites rien de la méthode de lubrification que vous utilisez, nature du ou des lubrifiants, lubrification interne du rectum, lubrification du masseur. Au stade où vous en êtes ce point devient particulièrement important non seulement pour éviter toute forme d’irritation mais aussi pour intensifier l’efficacité du massage.

    Comme le dit @aneveil :

    La détente la plus grande possible après une contraction involontaire peut contribuer à faire durer et accroitre l’orgasme,

    Il me semble, pour répondre à votre dernière question, qu’en accordant encore plus d’importance que vous ne le faites déjà à votre détente, particulièrement au moment où les contractions involontaires prennent le dessus, vous serez en mesure de vivre des orgasmes plus intenses, plus longs, plus nombreux jusqu’à votre première expérience de l’orgasme qui emportera tout, votre premier super O’.

    Cependant @aneveil a raison d’écrire :

    Attention de ne pas idéaliser l’orgasme, le Super O etc… Le mieux consiste à ne plus y penser afin de profiter pleinement de la sensorialité et du moment présent.

    En attendant de trouver un autre masseur, vous pouvez essayer de placer un mouchoir plié en 4 ou plus ou du papier absorbant entre votre peau et l’extrémité du bras périnéal. Vous pouvez aussi le recouvrir de l’extrémité d’une tétine de biberon que vous coupez pour l’enfiler sur le bras.

    Bon cheminement @madjek.

    #32601

    En réponse à: Chroniques prostatiques

    Andraneros
    Participant

    Je suis très heureux de lire tes points d’étapes, @arousal :

    Ca se passe bien pour moi, de l’ordre de 2 séances par semaine, le plus souvent extrêmement satisfaisantes avec des orgasmes intenses et prolongés que j’ai toujours un peu de mal à qualifier, mais que j’ai quand même envie d’appeler super-O (ce sont quand même de super orgasmes !

    La notion de « low intensity super O’ » (super O’ d’intensité basse) correspond à ce que je vis très régulièrement et que je classe dans la catégorie « calm sea orgasms » (orgasme de mer calme).

    Tu ajoutais dans le même message :

    j’observe un nouveau phénomène, des « surorgasmes ». J’atteins un premier orgasme qui dure un certain temps à peu près en plateau, et au bout d’un moment le plaisir (déjà intense) s’accentue fortement et se maintient un moment à ce niveau élevé.

    Cette évolution de tes aptitudes orgasmiques correspond à ton entrée dans ce qu’ @adam nomme la « zone 3 » dans le graphique qui présente les variations de l’énergie sexuelle, que j’appelle en ce qui me concerne une phase orgasmique pendant laquelle le plaisir résiduel, entre les orgasmes reconnus comme tels parce qu’ils se présentent avec un pic plus ou moins long, procure une jouissance qui vaut au moins ce que je vivais pendant mes orgasmes avant mon cheminement.

    Tu ajoutais hier :

    Orgasmes répétés, particulièrement intenses et longs. J’ai battu mon record de longueur pour un seul orgasme : à peu près une demi-heure !
    Dont un qui n’a pas été loin d’atteindre l’intensité de celui dont je parlais le 24/10.

    (dont je rappelle le lien: https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/un-an-de-plaisir-prostatique/page/2/#post-31339 )
    Mon expérience me conduit à te dire que ces événements vont se multiplier au point de devenir peu à peu ta nouvelle routine !

    Tu nous disais hier :

    c’est l’éternel problème de mettre des mots sur ce qu’on ressent, qui est par essence subjectif et incommunicable.

    C’est tellement vrai que la définition du super O’ dans le wiki associé au site du fabricant est descriptive d’un ensemble de sensations, de réactions et en aucun cas normative. A partir du moment où tu sors du cadre de référence commun, l’orgasme unique qui dure entre 5 et 10 secondes composé de 3 à 10 contractions de plus en plus faibles après la troisième, tout ce qui se produit au-delà est super. Plus ou moins vite selon le rythme de ta transformation sensuelle tu découvres plus super que super et c’est pratiquement sans fin…

    Tes témoignages sont magnifiques @arousal. Merci de nous les apporter. Bon cheminement.

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